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Nouvelle bibliothèque algérienne. Collection Adolphe Jourdan. Histoire de l'Algérie racontée aux petits enfants.

Leçons, résumés, exercices oraux ou écrits par M. Jules Renard.


Préface par Mr Paul Bert. Ouvrage destiné aux.... 1884.

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134 HISTOIRE
dompter les habitants, résultat auquel nous
ne parvînmes pas sans peine.
Dès 1844, le duc d'Aumale s'était avancé
jusqu'à Biskra, dans le sud de la province
de Constantine. Depuis cette époque, Bis-
kra était occupée par nous, et les oasis en-
vironnantes reconnaissaient notre puis-
sance.
Or, en 1859, un certain Bou-Zian, qui avait,
dit-on, exercé la profession de porteur
d'eau à Alger, et qui était alors cheikh de
Zaatcha, place forte située à sept lieues de
Biskra, fit un appel aux armes contre la
France. Il prit pour prétexte la façon dont
l'administration française avait réparti la
lezma ou impôt sur les palmiers. Les popu-
lations voisines répondirent à sa voix, se
portèrent en foule à Zaatcha, et mirent cette
ville en état de défense.
Après les coups de main infructueux de
plusieurs officiers, le colonel Herbillon
arriva devant Zaatcha, avec 4,000 hommes
de toutes armes. La résistance fut éner-
gique et opiniâtre. D'ailleurs, Zaatcha,
avec son enceinte, ses fossés d'irriga-
DE L'ALGÉRIE 135
tioa, ses jardins entourés de murs et de
ruelles étroites, passait pour imprenable.
Deux assauts ayant été inutilement tentés,
le 20 octobre, on fit venir du renfort, et le
28 novembre eut lieu l'assaut décisif. Ce
jour-là, trois colonnes sont lancées à la
fois. Le colonel Canrobert commande la
première. Escorté de quatre officiers et de
douze soldats d'élite, il réussit à pénétrer-
dans la place. Presque tous ses compa-
gnons tombent à ses côtés. De l'héroïque
petite phalange, les quatre officiers et huit
soldats sont tués ou blessés. Comme à
Constantine, il faut prendre ruelle par
ruelle, maison par maison. La ville est
ruinée de fond en comble, les habitants
sont massacrés, la tête de Bou-Zian et
celle de son fils sont plantées au milieu
du camp français.
En apprenant la destruction de Zaatcha,
les Arabes de la région sont consternés et
découragés. Ils viennent en foule deman-
der l'aman ; et, à la vue des ruines fuman-
tes, des cadavres entassés pêle-mêle, des
têtes coupées et exposées publiquement,
136 HISTOIRE
ils s'inclinent et se résignent à toutes les
conditions du vainqueur.
Trois ans après la destruction de Zaatcha
eut lieu celle de Laghouat, à cent lieues
au sud d'Alger. L'attaque commença, le 4
décembre 1852, à sept heures du matin. A
dix heures, les brèches étaient praticables.
Les troupes, commandées par le général
Pélissier, enlevèrent la ville d'assaut et,
comme à Zaatcha, se montrèrent impi-
toyables pour les vaincus. La prise de
Laghouat nous valut de nouvelles et nom-
breuses soumissions. En 1854, nos soldats
purent entrer à Touggourt. La terreur nous
avait rendus maîtres du Sahara.
Il me reste maintenant, mes enfants, à
vous parler de la conquête de la Kabylie.
Ah ! là encore, il fallut batailler, et batailler
rudement. Paul, vous souvenez-vous de
ce que je vous ai dit des anciens Berbères?
— Oui, Monsieur. Vous nous avez dit
qu'ils étaient agricoles et industrieux, qu'ils
avaient des résidences fixes, qu'ils aimaient
le sol natal, qu'ils savaient le mettre en
valeur, et qu'ils étaient très laborieux.
DE L'ALGÉRIE 137
— A merveille, mon garçon. Eh bien, les
Kabyles, qui ont toutes ces qualités-là,
sont au moins aussi amoureux de la liberté
qu'ils sont âpres au travail. Ce ne fut
donc pas une petite affaire que d'avoir rai-
son d'eux. Bougie avait bien été prise par
le général Trézel, en 1833; en 1844, Bugeaud
s'était bien emparé de Dellys, où il y a au-
jourd'hui une école d'arts-et-métiers ; mais
la possession de Bougie, de Dellys et de
quelques autres villes du littoral était peu
de chose. Ce qu'il fallait, c'était pénétrer
dans les montagnes du Djurjura, plus
redoutées que le désert même. La Kabylie,
en effet, était alors enveloppée de terreurs
et de mystère. On apercevait de loin ses
monts couverts de neige, ses forêts, ses
ravins, ses torrents, ses abîmes, ses villages
et ses cultures, mais on n'osait s'y aven-
turer. Pourtant, quand les Kabyles se sou-
levèrent contre nous, force fut bien de se
décider à agir. En 1857, le maréchal Randon,
qui était gouverneur de l'Algérie depuis le
11 décembre 1851, et qui avait déjà entrepris
plusieurs expéditions en Kabylie, résolut
138 HISTOIRE
d'en finir une fois pour toutes. Il mit sur
pied 35,000 hommes et attaqua les Beni-
Iraten, qui se défendirent avec vigueur,
mais qui durent céder après une lutte de
deux jours. LesBeni-Menguillet, retranchés
dans leur village d'Iriden, non loin de la
commune mixte actuelle de Fort-National,
soutinrent, le 24 juin, un combat sanglant
contre la division de Mac-Mahon. Cepen-
dant, au bout de soixante jours de cam-
pagne, tout était pacifié. L'armée française
avait réussi à courber un peuple qui n'avait
jusqu'alors plié devant personne. Toute-
fois, cette race si fîère devait plus d'une
fois regimber sous l'aiguillon.

Exercices oraux ou écrits.


1. Quel grand événe- succéda à la monarchie
ment eut lieu en France, de Juillet ?
l'année qui suivit la sou- 4. Qui fut nommé gou-
mission d'Abd-el-Kader? verneur de l'Algérie, à la
2. Comment Louis- place du duc d'Aumale?
Philippe s'était-il aliéné 5. Quelles conséquen-
les classes populaires ? ces eurent en Afrique ces
3. Quel gouvernement changements fréquents et

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