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Les espèces dans leur milieu naturel sont confrontées à différents facteurs abiotiques et
biotiques (limitant) et sont obligés pour d’autres de migrer vers d’autres régions pour y
vivre. Certains mêmes sont en voie d’extinctions. Dans notre cas, nous avons effectué une
sortie au zoo d’Abidjan dans le but d’inventorier les espèces migratrices et donner les
facteurs limitant influençant leur migration.
I-inventaires des espèces migratrices du zoo d’ABIDJAN
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Les espèces migratrices citées ci-dessus migrent parce que des facteurs abiotiques et
biotiques ont une influence forte les poussant à migrer.
Facteurs pluviométriques
La quantité des précipitations influence le couvert végétal. Lorsque les précipitations sont
abondantes, on a une diversification Floristique et Faunistique. Alors les espèces présentes
dans le milieu suite à l’épuisement des ressources (végétal, eau) dues à l’absence de
précipitations vont migrer vers des zones où le couvert végétal est prépondérant. Ainsi ces
espèces fuient la sècheresse .C’est le cas des espèces tels que :
L’éléphant, le zèbre, le guib harnaché, la gazelle de Thomson, varan du Nil etc.
Facteur hivernal
Certaines espèces vivantes dans les régions froides ou sur les continents où il y a la neiges
sont obligées de migrer vers les régions moins froides puis reviennent à leur point de départ
lorsque les conditions se stabilisent. On rencontre cette forme de migration chez les
espèces d’oies comme l’oie cendré et l’oie des neiges.
Facteurs anthropiques
De tous les facteurs limitant, il est le principal facteur contribuant au départ des espèces.
Les hommes par des activités d’urbanisation, agricoles et autres minières détruisent les
habitats des espèces ; perturbant leur milieu de vie. Ceux-ci conduisent également à
l’extinction de certaines espèces. Ainsi par la pression anthropique les espèces migrent
pour des zones favorables et cela concerne la majorité des espèces.
III-LA MIGRATION DES ESPÈCES
Description de la trajectoire de la migration
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Les Autruches
Les autruches, bien que vivant dans les régions très sèche d’Afrique au sud du Sahara ; elles
sont très sensibles à l’assèchement du milieu, leur poussant à migrer vers les zones d’Afrique
où l’on retrouve les points cours.
Ils effectuent une migration horizontale en migrant des zones moins herbeuses vers les
zones où le couvert végétal est accentué.
Chacal doré
Crocodilidés
Ils comprennent le faux gavial, le crocodile nain, et le crocodile du Nil. Ce sont des espèces
sédentaires très rattachées à leur habitat (rivière, fleuve..). Cependant, ils arrivent qu’ils
effectuent une migration dans le même écosystème du faite de la sècheresse. Alors ils
remontent vers l’amont des cours d’eau fuyant les régions arides.
Eléphant de forêt
La migration est horizontale et les éléphants s’orientent grâce à un guide à l’odorat. Ils
migrent des zones asséchées vers les zones bordées de cours d’eau.
Chaque année, les gazelles de Thomson effectuent une grande migration en quittant le
Kenya vers la Tanzanie. Cela est dû à la sècheresse et au manque de pâturage. Ils font le
chemin inverse lorsque les conditions redeviennent favorables.
Ils effectuent des migrations saisonnières lorsque leur milieu de vie est aride ou semi-aride ;
car ils se nourrissent essentiellement d’herbes et de feuilles.
Les marabouts sont pour la plupart sédentaire. Mais ceux du nord et du sud du continent
Africain migrent vers le centre pour y nicher.
La migration de la Grande Oie des neiges, habituellement de plus de 4 000 km, est plus
longue que celle de la plupart des autres oies et bernaches de l’Amérique du Nord. Au
printemps et à l’automne, les Grandes Oies des neiges se déplacent en troupes composées
de familles et d’individus, volant le jour et la nuit. Les troupes printanières sont plus petites
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que celles de l’automne : au printemps, entre 35 et 400 oiseaux volent ensemble, alors qu’à
l’automne, ce nombre peut grimper à plus d’un millier.
Au Canada, la migration de la Grande Oie des neiges suit une voie entre le littoral Est et
l’Arctique de l’Est. La migration du printemps commence en mars, les premières Oies
arrivant dans la région du fleuve Saint-Laurent avant la première semaine d’avril, et les
dernières entamant l’étape finale de leur déplacement vers le nord avant le 25 mai. L’entière
population, qui compte de 700 000 à 800 000 oiseaux, se rassemble dans un petit nombre
d’endroits bien localisés, ce qui fait de leur migration une manifestation des plus
spectaculaires. Au début d’avril, il est possible de voir des concentrations remarquables de
plus de 500 000 Grandes Oies des neiges à Baie-du-Febvre, sur la rive sud du lac Saint-Pierre,
entre Montréal et Trois-Rivières. D’immenses groupes d’Oies se rassemblent aussi au cap
Tourmente, à une soixantaine de kilomètres de Québec, du 25 avril au 20 mai environ.
À l’automne, les Oies quittent leurs aires de reproduction dans l’Arctique lorsque le sol et les
étangs d’eau douce commencent à geler, au début de septembre; elles franchissent plus de
1 000 km pendant la première étape de leur odyssée. Cela les amène rapidement vers le sud
au-dessus de l’île de Baffin jusqu’à la partie centrale de la péninsule d’Ungava, au Nouveau-
Québec. Elles se rassemblent là pendant plusieurs jours, se déplaçant entre de nombreux
sites.
La deuxième grande étape de la migration commence lorsque les Oies sont proches de la
limite forestière. Encore une fois, elles volent sur plus de 1 000 km, suivant la forêt boréale
jusqu’au fleuve Saint-Laurent, où elles arrivent pendant la première moitié d’octobre.
Environ 80 p. 100 des Oies s’arrêtent là pendant 19 jours en moyenne — on y observe les
plus grandes concentrations du 5 au 20 octobre — afin de refaire les réserves d’énergie
nécessaires pour continuer leur migration au début de novembre jusqu’à leurs aires
d’hivernage aux États-Unis. Les Oies qui ne font pas escale près du Saint-Laurent volent
directement jusqu’à la côte atlantique des États-Unis.
Oie cendrée
Les oies cendrées sauvages sont généralement migratrices, se déplaçant vers le sud et
l'ouest en hiver, vers les îles britanniques, l'Espagne, le Portugal, les bords de la
Méditerranée ou de la mer Noire, l'Afrique du Nord ou le Sud de l'Asie selon les populations.
Mais certaines populations sauvages du nord-ouest de l'Europe (notamment les populations
écossaises) ainsi que les populations d'individus marron sont très souvent résidentes. Des
individus et groupes isolés hivernent aussi sur les bords de la Baltique et dans le Nord de
l'Allemagne. Cette espèce migre vers ses quartiers d'hiver de septembre à début décembre.
Le retour des oies cendrées se déroule de fin février à mars. Les haltes sont plus régulières
lorsque ces oiseaux montent vers leurs sites de nidification que lorsqu'ils descendent vers
leurs lieux d’hivernage Lors des déplacements migratoires, les oies ont tendance à voler
bruyamment, en formation en V de 50 à 200 individus, quelques fois accompagnées
d'autres oiseaux migrateurs comme les grues cendrées ou d'autres espèces d'oies. Même au
sein des formations, les couples ne se séparent pas.
Ils effectuent des migrations locales du nord au sud du Sénégal pendant les saisons sèches.
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Varan du Nil
Le varan du Nil est une espèce semi-aquatique vivant près des cours d’eau comme les
crocodilidés. Les varans du Nil migrent en remontant les cours d’eau, vers l’amont fuyant les
régions arides pour cause de sècheresse.
Les Zèbres
En raison d’une grande consommation quotidienne d’herbe, les zèbres ne peuvent pas
rester longtemps au même endroit. Les prairies dans lesquelles ils vivent vont se
transformer en tard de poussière du faite de leur consommation en herbe ; ils vont donc
migrer en parcourant le paysage dans tous les sens à la recherche d’herbe fraichement
poussées après la pluie.
CONCLUSION
En définitive, bien que la migration fassent parti du cycle de vie de certaines espèces ; il
important de noter que pour d’autres espèces qui sont considérée comme territoriales
migrent par contraintes. Et cela peut être définitif.