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Continuité : exemples

I Fonctions continues f est obtenue par opérations et composition à partir de fonctions usuelles continues
(polynômes, racine carrée) donc f est continue sur son domaine de définition, donc
√ en particulier sur [1, +∞[ car, pour x > 1, x2 − 1 > 0 et 1 + x=0./
x2 − 1
1. Soit f la fonction définie par . Dans la rédaction, montrer qu’on a vu les fonctions usuelles continues, la construc-
x+1
Démontrons que f est continue sur l’intervalle I = [1; +∞[. tion de f par compositions et opérations, et écrire explicitement les conditions qui
montrent que les différentes étapes sont définies
Le schéma suivant montre la succession des calculs nécessaires pour obtenir f (x) à
partir de x.
fonction u fonction v
II Valeurs intermédiaires
élever au prendre la
carré puis b racine c 1. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x3 + x. Démontrons que l’équation
enlever 1 carrée f (x) = 1 admet une solution et une seule sur [0; 1].
toujours possible
x
possible seulement si Numérateur f étant un polynôme, elle est dérivable sur R. f 0 (x) = 3x2 + 1 > 0, donc f est
fonction w b≥0
strictement croissante sur R.
ajouter 1 d Dénominateur diviser f(x) f (0) = 0 < 1 et f (1) = 2 > 1
Les trois propriétés suivantes permettent alors de conclure :
toujours possible possible seulement si continuité f est continue sur [0; 1] (car f est un polynôme)
d≠0
croissance stricte f est strictement croissante sur [0; 1]
Ces calculs ne font intervenir que des fonctions usuelles (polynômes u : x 7→ b, valeur intermédiaire la valeur 1 est dans l’intervalle [f (0); f (1)] (c’est une valeur
w : x 7→ d, racine carrée v : b 7→ c) et des compositions (x 7→ b suivie de b 7→ c) et intermédiaire entre f (0) et f (1))
c
des opérations algébriques ( ). Un théorème dit alors que f sera continue partout Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires (en fait d’après son application
d
où elle est définie. Le schéma montre à quelles conditions f est définie : b > 0 et aux fonctions strictement monotones), il existe un a et un seul dans [0; 1] tel que
d 6= 0, c’est-à dire x2 − 1 > 0 et x + 1 6= 0 f (a) = 1.
Rédaction détaillée : En utilisant la table des valeurs de f sur la calculatrice, on constate que :
√ v◦u f (0, 6) = 0, 816 < 1 et f (0, 7) = 1, 043 > 1. Donc 0, 6 < a < 0, 7.
Si on pose u(x) = x2 − 1, v(x) = x, et w(x) = x + 1, on a f = .
w
Pour tout x de I (x > 1), u(x) appartient au domaine de continuité de v puisque 2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 1 − x3 . Démontrons que l’équation
v est continue sur [0; +∞[ et u(x) = x2 − 1 > 0), donc v ◦ u est continue sur I par f (x) = x admet une solution et une seule sur [0; 1].
composition. Ici on ne va pas étudier les variations de f car le second membre de l’équation n’est
pas une constante. On n’a donc pas la forme voulue pour appliquer le théorème des
D’autre part, pour tout x de I, w(x) 6= 0 (puisque w(x) = x + 1 > 2 pour x > 1).
v◦u valeurs intermédiaires. Il faut trouver une fonction g et une constante c telles que
Donc est continue par division de fonctions continues avec dénominateur non l’équation se mette sous la forme g(x) = c.
w
nul. Donc finalement f est continue sur I. En fait, l’équation est équivalente à x3 +x = 1, et donc on peut choisir g(x) = x3 +x
Rédaction minimale : et c = 1. On se ramène alors à l’exercice précédent.
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x
3. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = sin(x) − + 3. Montrons que f s’annule Montrons qu’on ne peut pas appliquer le théorème des valeurs intermédiaires à
2 1
au moins une fois sur R. cette fonction pour trouver s’il existe des solutions à l’équation f (x) = −
2
Comme la question ne demande pas le nombre exact de solutions, il n’est pas 1 1 1
nécessaire d’étudier les variations de f . Il sufit de trouver une valeur de f (x) positive f (−1) = −2 < − et f (1) = 1 > − . Donc − est une valeur intermédiaire entre
2 2 2
et une négative. Pour cela, on peut observer la courbe sur la calculatrice pour se 1
donner une idée, et essayer des valeurs simples. f (−1) et f (1). Et pourtant l’équation f (x) = − n’a aucune solution, car si x < 0
2
Une valeur simple est f (0) = 3 > 0. D’après la calculatrice, il faut chercher une 1 1
on a f (x) < −1 < − et si x > 0 on a f (x) > 0 > − .
valeur négative pour x plus grand. Choisissons une valeur qui facilite le calcul du 2 2
sinus : prenons un multiple de π (le sinus s’annule). π se révèle trop petit, 2π Le problème vient de ce que f n’est pas continue sur [−1; 1]. En effet elle n’est pas
convient : f (2π) = 0 − π + 3 < 0 (car π > 3). continue à gauche en 0, car lim f (x) = −1 alors que f (0) = 0.
x→0
Rédaction : x<0

On applique le théorème des valeurs intermédiaires sur l’intervalle [0; 2π] : 6. Soit f une fonction continue sur R vérifiant f (x)f (−x) = 1 pour tout x réel.
continuité f est continue sur [0; 2π] car elle est construite par opérations à partir Démontrons que cette fonction garde un signe constant sur R.
de fonctions usuelles continues Raisonnons par l’absurde : si f ne gardait pas un signe constant sur R, cela voudrait
valeur intermédiaire la valeur 0 est dans l’intervalle [f (2π); f (0)] car f (0) = 3 > dire qu’il existerait a et b réels tels que f (a) < 0 et f (b) > 0. Donc 0 serait
0 et f (2π) = −π + 3 < 0 une valeur intermédiaire entre f (a) et f (b) et donc il existerait c entre a et b tel
que f (c) = 0 d’après le théorème des valeurs intermédiaires. Mais alors on aurait
Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe au moins un a dans
f (c)f (−c) = 0 × f (−c) = 0, ce qui est contradictoire puisque f (c)f (−c) = 1.
[0; 2π] (donc dans R) tel que f (a) = 0.
Donc f garde un signe constant sur R.
4. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x3 − 3x. Déterminer le nombre exact de
solutions de l’équation f (x) = 1. 7. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x3 − 3x + 3. Déterminer le signe de f .
On étudie le sens de variation de f : f 0 (x) = 3x2 − 3, c’est un trinôme négatif pour On étudie les variations de f : f 0 (x) = 3x2 − 3. C’est un trinôme négatif pour x à
x à l’intérieur des racines, donc sur [−1; 1], et positif à l’extérieur. On découpe l’intérieur des racines, donc sur [−1; 1], et positif à l’extérieur.
l’étude en trois intervalles, en calculant les valeurs ou les limites de f aux bornes.
D’après le sens de variation, f atteint un minimum local pour x = 1, qui vaut
a) Sur ] − ∞; −1], f est continue (polynôme) et strictement croissante. On peut f (1) = 1 > 0. Toujours d’après le sens de variation, cela prouve que f (x) > 0 pour
montrer que lim f (x) = −∞, et f (−1) = 2. Donc 1 est bien une valeur x > −1.
x→−∞
intermédiaire entre lim f (x) et f (−1), donc d’après le théorème des valeurs Sur ] − ∞; −1], on utilise le théorème des valeurs intermédiaires pour déterminer
x→−∞
intermédiaires il existe un unique a dans ] − ∞; −1] tel que f (a) = 1. où f s’annule : f est continue sur ] − ∞; −1] (polynôme), et on peut démontrer
b) Sur [−1; 1], f est continue (polynôme) et strictement décroissante. Or f (−1) = que lim f (x) = −∞. Comme f (−1) = 5 > 0, 0 est une valeur intermédiaire
x→−∞
2, et f (1) = −2. Donc 1 est bien une valeur (strictement) intermédiaire entre lim f (x) et f (−1). Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il
x→−∞
entref (1) et f (−1), donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe un unique a dans ] − ∞; −1] tel que f (a) = 0, car de plus f est strictement
existe un unique a dans ] − 1; 1] tel que f (a) = 1. croissante sur ] − ∞; −1].
c) Sur [1; +∞[, f est continue (polynôme) et strictement croissante. On peut Donc d’après le sens de variation et l’étude sur [−1; +∞[, f (x) < 0 pour x < a,
montrer que lim f (x) = +∞, et f (1) = −2. Donc 1 est bien une valeur f (a) = 0, f (x) > 0 pour x > a.
x→+∞
strictement intermédiaire entre f (2) et lim f (x), donc d’après le théorème On peut se contenter de répondre cela, l’important étant d’avoir prouvé l’exis-
x→+∞
des valeurs intermédiaires il existe un unique a dans ]1; +∞[ tel que f (a) = 1. tence et l’unicité de a. Si on veut préciser a, on utilise la calculatrice : f (−2, 2) =
Conclusion : l’équation f (x) = 1 admet exactement trois solutions sur R. −1, 048 < 0 et f (−2, 1) = 0, 039 > 0, donc −2, 2 < a < −2, 1.

si x < 0 alors f (x) = x − 1 Noter que l’étude du signe sur [−1; +∞[ n’utilise pas le théorème des valeurs in-
5. Soit f la fonction définie sur R par : termédiaires, seulement le sens de variation (il y a un minimum local > 0)
si x > 0 alors f (x) = x
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III Fonctions discontinues Le fait que, dans tout intervalle ]0; a[ il existe une infinité de x tels que la distance
de f (x) à f (0) est 1, prouve que f n’est pas continue à droite en 0. En effet, quand
x tend vers 0, cette distance ne finit jamais par être extrêmement petite : il y a

si x < 0 alors f (x) = x − 1
1. Soit f la fonction définie sur R par : toujours des f (x) qui s’écartent d’une distance 1 de f (0).
si x > 0 alors f (x) = x
Par exemple : f (−1) = −2, f (−0, 1) = −1, 1, f (0) = 0, f (0, 1) = 0, 1, f (1) = 1 Et pourtant, dans tout intervalle
  ]0; a[
 il existe aussi
 une infinité de x tels que
1 1 1
• Démontrons que f n’est pas «continue à gauche» en 0. f (x) = f (0). Par exemple f =f =f =0
5 9 13
Pour tout x < 0, f (x) < −1. Or f (0) = 0, donc la distance entre f (0) et f (x) reste
Cet exemple est difficile, et nous ne rencontrerons pas de fonctions de ce type.
toujours strictement supérieure à 1 pour x < 0 : f (0) − f (x) = 1 − x > 1. Et cela
D’ailleurs la courbe est impossible à tracer entièrement : elle comporte une infinité
même si x est extrêmement proche de 0. Le fait que x soit proche de 0 ne garantit
d’oscillations au voisinage de 0. D’ailleurs la calculatrice n’y arrive pas bien. Es-
pas que la distance entre f (x) et f (0) est petite. Elle dépasse toujours 1.
sayez de faire tracer la courbe avec une fenêtre [0; 0, 25] pour x et [−1; 1] pour y.
Donc f n’est pas continue à gauche en 0. Au voisinage de 0, la courbe semble irrégulière et cahotique, c’est dû aux erreurs
• Démontrons que f est «continue à droite» en 0. d’arrondi de la calculatrice et au fait qu’elle ne calcule pas assez de points. Mais
Pour x > 0, il est possible de rendre la distance de f (x) à f (0) aussi petite qu’on on peut avoir une idée de la vraie courbe : c’est comme si on partait d’un «ressort
veut. Si on veut la rendre inférieure à 0, 001, il suffit de choisir 0 6 x < 0, 001. Si infini» et qu’on le comprimait dans un espace fini.
on veut la rendre inférieure à a, il suffit de choisir 0 6 x < a. Non seulement on
peut trouver certains x tels que 0 6 f (x) − f (0) < a, mais en plus tous les x > 0
proches de 0 en deçà d’un certain seuil (0 6 x < a) ont cette propriété.
Donc lim f (x) = f (0) : f est continue à droite en 0.
x→0
x>0
Lorsqu’on trace la courbe de f , pour passer de la partie à gauche de 0 à la partie à
droite de 0 il faut lever le crayon et faire un «saut» (on part de valeurs très proches
de −1 et on saute brusquement à 0).

si x 6 0 alors f (x) = x
2. Soit f la fonction définie sur R par :
si x > 0 alors f (x) = 2 − x
Démontrons que f n’est pas continue à droite en 0.
Pour 0 < x < 1, la distance de f (x) à f (0) est supérieure à 1. En effet, cette
distance est f (x) − f (0) = 2 − x > 1, et cela même si x est extrêmement proche de
0 (par exemple f (0, 01) = 1, 99.)
(
si x = 0 alors f (x) = 0  
3. Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par : π
si x > 0 alors f (x) = cos
2x
f (x) est égal à 1 pour une infinité de valeurs de x proches de 0 :
 
1 π 
f = cos × 4k = cos (2kπ) = 1 (pour k entier > 0).
4k 2
     
1 1 1
Par exemple f =f =f =1
4 8 12
Et cela dans tout intervalle ]0; a[ au voisinage de 0. Par exemple, pour avoir f (x) = 1
1
avec x ∈]0; 0, 1[, il suffit de choisir x = avec k > 3, la première valeur de x étant
4k
1
.
12

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