Calcul du volume utile d’eau

La hauteur H=0,49+3,36+0,52

H=4,37

Le diamètre intérieur de la cuve

D1=14,55
Le diametre du fond de la cuive
D2=5,16
Le diametre de la cheminée
D3=2,04
L'épaisseur de la paroi:

6cm ≤ e ≤ 15cm e = 10 cm

La fleche de la coupole superieure à

f=0.104D1

f=1,55m

la fleche de la coupole inferieure

f=0,104D2

f=0,5

L’episseur maximale de la paroi(cuive) en haut est :

e 1 ≥ h × D /4

e 1 ≥ 4,37 × 14,55/4
 e 1 ≥ 15,89

e 1=20 cm

L’épaisseur de la paroi a la base est

e 2=0,207 × D ²

e 2=0,207 ×14 ,55²

e 2=50 cm

Soit :
V1 : volume du tronc de cône V2 : volume de la cheminée
V3 : volume de la calotte sphérique
Le volume d’eau dans la cuve est
V =V 1−V 2−V 3

Avec

π H2 2 2
V 1= ( D 1 + D 2+ D 1 D 2 )
4
π D3 ²
V 2= H3
4
π
V 3= f ²(3 R−r)
3
Avec :
HC : Hauteur du tronc du cône.
Di : Diamètre du tronc du cône.
Les dimensions de la cuve sont les suivantes :
H = 4, 37m
H1 = 0,52 m
H2 = 3,36m
H3 = 3,85m
D1 = 14,55 m
D2 = 5,16 m
D3 = 2,04 m
R = 6,50m
r = 2,58m
Hinc=2,00
donc

V 1=275,69 m 3
V 2=12,58 m3

V 3=4,43 m3

V =258,68m3
Le réservoir doit permettre la maintenance 1/4 de réservoir doit rester vide pour
maintenance
l'or est conçu en 4 compartiment dont 3 tonjons en fonction
On a la relation suivant:
3
V = V reservoir
4
Avec 3/4 : pour la maintenance de réservoir
3 4
V = V reservoir  V reservoir = V
4 3

V reservoir =345 m3

I-Calcul du poids de l’ouvrage:

1- Poids du lanterneau:
On considère :
Le poids volumique du béton est :γ b=2,5t /m3

Le poids volumique de l’eau est :γ w =1 t /m3

le poids d’une echelle est de 1t

Le poids surfacique d’une fenetre en habblot de brique de verre est de 0,1t /m²

Le poids d’un garde corps est de 0,06t

Le poids surfacique de l’etanchieté est de :γ et =0,007 t /m 2

Le poids d’une passerelle est évalué à 1,3t

£

Tableau recaptulant le Calcul du poids des différents éléments de lanterneau(page suivante)

Eléments Formules du poids Poids ( t )

Dalle circulaire au dessus du
voile
πD²
e = 0,0 9m P 1= × e × γb 0,74
4
D = 2,04

Voile cylindrique
e=0,17 m
h=0,59 m π 1,47
P 2= ¿
Dext=2,04 m 4
Dint=1,7m
ouvertures

2fenêtres
L = 0,77 m P3=2 × L ×b × e γ b 0,17
b = 0,50 m
e = 0,09m

Etanchéité pour la dalle πD ² 0,23

P4 = γ
circulaire du 4 et
 lanterneau
γ et =0,007 t /m 2

Poids d’une echelle P5=1 t 1

Poids des fenetres P6=2× 0,1× 0,77 ×0,4 0,25

Total P=P1 + P2−P 3+ P 4 + P5 + P6 4,22

2. Poids de la coupole supérieure :

La coupole est caractérisée par:
la coupole est sous forme d’un tronc de cone mais pour majorer le dimentionnement afin d’assurer
la sécurité de la structure on la considere comme une coque sphérique

 Son rayon parallèle : R = 7,275m

Sa fleche f=1,56m
2
f +R²
Son rayon sphérique Rs=
2f
Rs=18,39m
 Son épaisseur : e=0,1 m

Tableau recaptulant details et calcul du poids à la page suivante

Désignations Formules Poids ( t )

La coupole pleine R s=18,39 m

P1=¿2 × π × R × f ×e ×γ ¿ 43,33
e=0,1 mf =1,56 m s b

Ouverture de lanternau
d = 1,7m πd ² 0,57
e = 0,10 m P 2= e γb
4
Etanchéité
RS = 18, 39 m πd ²
P3=(2 π R s f − )γ et 11,9
f= 1,5m 4
d = 2,04m
Poids de la passerelle Une passerelle 1,3t

Total P= P1 – P2 + P3 57,1

3.Poids de la coupole inférieure :

 Son rayon parallèle : r = 2,58m

 Sa flèche : f inf =0,104 D Avec D = 5,16 m  f= 0,53m On prend: f inf =0,50 m
 Son rayon inferieur : Rinf
f 2inf +r ²
Rinf =
2 f inf
Rinf =6,9 m

Tableau du Calcul poids de la coupole inférieure

Désignations Formules Poids ( t )

La coupole pleine
Rinf =6,9 m
P1=2 π R inf f inf e γ b 19,51
e = 0,36m

f inf =0,50 m

Ouverture de la cheminée
d = 1,7 m πd ² 8,17
e = 0,36 m P 2= e γb
4
Etanchéité
πd ²
Rinf = 6,9 m P3=(2 π Rinf f inf − ) γ et
finf = 0,50 m 4 0,32
d = 1,7m
γet = 0,07 t/m2

Total P1−P2 + P3 11,66

Ceinture superieure

0,09
R1
0,43 h0
R0
2 0,65
0,48 1 h1

0,13 3 h2

R2
R0 =6,85m ; R1 =7,28m ; R2 =7,37m
h0 = 0,04m h1 = 0,48m h2 = 0,13m ; h =0,65m. γb = 2.5 t/m
Tableau .17 : Calcul poids de la ceinture supérieure
Eléments Formules Poids ( t )
Elément 1 P1=π × γ b ×(R 21−R20 )× h1 22,91

Element 2 6,73
P2=π γ b (R21−R 20)¿)

Element 3 1 3,77
P3= π γ b h2 (R 21−R20 )
2
Etanchéité + enduit
γet = 0.07 t /m2 P4 = 2 *π *R0 *H *γe t
1,96
H = 0,65 m P4 =2 π R0 H γ et
R0 = 6,85 m
Poids de la ceinture supérieure Pt= P1 + P2 + P3 + P4 35,37

4-Poids de la ceinture inférieure :

0,14 0,43 0,14

R1=2,58

R2=2,72
2 3 0,34
R3=2,94 1

R4=3,15
R5= 3,8

Résultats des opérations :

Eléments Formules Poids ( t )
Elément 1 0,99
 R1= 2,58m
R 22−R21
R2= 2,72m P1=( )γ b πh
2
h = 0,34m
Elément 2
R2= 2,72m
P2=¿ ¿ )γ b πh 6,74
h = 0,34m
R4 = 3,15m
Elément 3
R4 = 3,15m
R 25−R24 6,03
h = 0,34m P3=( ) γ b πh
2
R5 = 3,8m
Etanchéité
γ et = 0,07 t/m2
Pet= (R 32−R 12) γetxπxh
h = 0,34 m 0,15
Pet =¿ ¿)γ et π h
R1= 2,58m
R4 = 2,94m
Total Pt= P1 + P2 + P3 + Pet 13,91

5- Poids de la cuve :

Figure .9 : Dimensions de la cuve

D 1=14,55 m D 2=13,7 m
d 1=4,85 m d 2=3,83 m
H=4,19 m

Calcul Poids de la cuve

Désignations Formules Poids ( t )
Cône plein ABCD
D 1=14,55 m
d 1=4,85 m π 1579,86
P 1= ( D 21 +d 21 + D 1 d 1 ) H γ b
H=4,19 m 12
γ b=2,5t /m3
Cône vide A’B’C’D
D 2=13,7 m
π
d 2=3,83 m P 2= ( D 2 + d2 + D 2 d 2 ) H γ b
12 2 2
698,83
H=4,19 m
γ b=2,5t /m 3
Etanchéité intérieure
( cône A’B’C’D’)
γ et =0,07 t /m² Pet .∫ ¿=π ¿¿¿ 13,50

  50
Etanchéité extérieure
( cône ABCD) Pet .ext =π ¿ ¿ 3,19
γ et =0,018 t /m²
Total P = P=P1 + P2 + Pet .∫ ¿+ P et .ext ¿ 897,72

7.Poids de la cheminée :
TP
π
P1= ×2,5 ×5,45 ( 1,96 2−1,72 )=10,18 t
4
Poids de l’étanchéité :

γ et =0,07 m/m ²
5,45
,3,36

h = 5,45 m
6

R = 0,98 m
5

Pet =2 π R h γ et

Pet = 2 π × 0,98 × 5,45 × 0,07 = 2,35 t

Poids des échelles et des gardes corps 0. m 2m
2
Pe =2 ×1+2 ×0,06=2,12 t 1,96m
2
PT =P1+ P e + Pet
PT =14,65 t

8-Poids de fû
 Escisse de la paroi cylindrique

0,21 3,83 0,12

1 0,55

16,61
2

signation Dimensions (m) Volume (m3) Poids (t)

Dext =4,25m
Poids du voile D∫ ¿ ¿ =3,4m π
P 1= ¿
cylindrique 4 7,02
H fut = 0,55m
Partie 1
e = 0,425m
Dext =3,83m
Poids du voile D∫ ¿ ¿=3,4m π
P 2= ¿
cylindrique 4 101,39
H fut = 16,61m
Partie 2
e = 0,215m

4fenêtres
a= 4,9m
b = 0,56 m
Poids des e = 0,215m
ouvertures des 2fenêtres
Pour une fenêtre 2,55
fenêtre a= 0,78m
P3=a× b × e γ b
6(palier 5 à 1) b = 0,56 m
e = 0,215m

Poids des 4fenêtres P4 =(4 × 4,9 ×0,56+2 × 0,78× 0,56)× 0,1 1,18t
fenêtres a= 4,9m
 b = 0,56 m
e = 0,215m
2fenêtres
a= 0,78m
b = 0,56 m
e = 0,215m

Poids des
échelles et 6 P6=6×(1+0,06) 6,36
gardes corps
L = 3,72 m
Poids des
b = 0,19 m P5=L ×b × e × γ b 2,97
portes
e = 0,28m
P= P1 + P2 - P3 +
Poids du fut 116,37
P4+P5+P6

Tableau des Poids des différents éléments de la structure et poids total

plein et vide
Elément Poids (t)
Lanterneau 4,22
Coupole supérieure 57,1
Coupole inférieure 11,66
Ceinture supérieure 35,37
Ceinture inférieure 13,91
Cuve 897,72
Cheminée 14,65
Fût 116,37
Eau 345
Poids total à vide 1151
Poids total plein 1 496

II-EVALUATION DE LA PERIODE D’OSCILLATION

V.1. Introduction
Lors d’une excitation horizontale provoquée par un phénomène naturel tel que le vent et
le séisme, la structure se met en vibration, une fois que cette excitation disparaît la structure
oscille en vibration propre.
Le calcul exact de la période propre d’oscillation est très compliqué, par conséquent, le calcul
se fera par la méthode approchée basée sur des hypothèses de simplification proposées par
RAYLEIGH dite : méthode des consoles.
V.2. Méthode de la console :
La méthode de la console permet le calcul de la période propre de vibration de
l’ouvrage en l’assimilant à une masse concentrée (cuve), reposante sur l’extrémité d’un
support de masse non négligeable (fût), grâce à la formule suivante
P ' Z3
T =2 π
'
√3 Ig
33
Avec P =P+ P Z
140 1
P : Poids de Ila masse concentrée (t/ml).
P1 : Poids de support (fût) par unité de longueur.
I : Moment d’inertie de la section transversale de support ( m 4 ).
E : Module de déformation du béton en ( t/m² ).
Z : Hauteur du centre de gravité de la masse oscillante ( cuve ) par rapport à l’encastrement
1- Calcul du module de déformation instantanée Eij :
D’après de la BAEL 91 : Eij 11000 3 fcj  Eij  3216419,5MPa
Avec: J = 28 jours ; fc28 = 25 MP a

2- Calcul du moment d’inertie I :

π
I= ¿
64
D ext =3,83
D∫ ¿=3,4 m ¿  I = 4m 4
3-Calcul du poids du support "P1" par unité de longueur :
π
P 1= ¿
4
P1=6,10 t /ml
4-Calcul du centre de gravité de la masse oscillante (cuve) par rapport à
l’encastrement :
Le tableau ci -dessous donne les valeurs Zi et Pi
Zi = centre de gravité de l’élément "i" considéré par rapport au niveau du sol.
Pi = poids de l’élément "i"
N° Élément Zi(m) Pi (t) Zi Pi
1 Dalle circulaire du 25,455 0,97 24,69135
lanterneau
2 Voile cylindrique du 24,735 3,25 80,38875
lanterneau
3 Coupole supérieure 21,87 57,1 1248,777
4 Ceinture supérieure 21,755 35,37 769,47435
5 Cuve 19,9 897,72 17864,628
6 Cheminée 21,335 14,65 312,55775
7 Ceinture inférieure 17,33 13,91 241,0603
8 Coupole inférieure 17,14 11,66 199,8524
9 eau 18,78 258,68 4858,0104
 total avec eau 1293,31 25599,4403
sans eau 1034,63 20741,4299

CENTRE DE GRAVITE
9

∑ Pi Z i
1
Z g= 9

∑ Pi
1
Avec l’eau
Z g=19,79 m
Sans eau
Z g=20,04 m
 Période d'oscillation Cuve plein
33
P' =P p + P Z =1321,77t ⟹T p=1 s
140 i gp
 Période d'oscillation Cuve vide:
33
P' =P p + P Z =1063,44 t ⟹ T v =0,9 s
140 i gp

II-ETUDE DU VENT
Du fait qu’un château d’eau surélevé, il est important d’effectuer une étude du vent sur ce
dernier. Cette étude dépend de :
 De la vitesse du vent du lieu où l’ouvrage se trouve
 Du site
 De l’élancement de la structure
 De la période d’oscillation
 Des dimensions de la structure
Le vent agit sur le château en deux composantes :
 Une force de trainée qui est tangente a la direction du vent et
 Une force de dérive normale a sa direction
1 - Calcul de la force de traînée (T):
D’après le règlement neige et vent (NV65), la force de traînée est donnée par la relation :
T =C t .. . q . D e
 Ct : coefficient global de traînée, dépend de l'élancement de la tour et de la rugosité
de la surface, C t=C t 0 . γ 0
 C t 0: 0,55 dans le cas d'un ouvrage cylindrique tronconique à base circulaire sans
nervures ; il se classe dans la catégorie "V" ( (NV -65.tableau VII).
 : Coefficient pris égale à 0(cas d’un cylindre a génératrice verticale en contact avec
le sol).Il est donné en fonction de l’élancement de la structure.
Puisque le château d’eau est une construction qui n’a pas une largeur constante sur toute sa
hauteur on peut l’assimiler donc à une construction cylindrique a base circulaire,  est donnée
H2
par : ¿
St
H : hauteur total du château d’eau H= 25.50m
St : surface du maître couple
Calcul de St : (surface du maître couple)
Le maître couple est la projection orthogonale de l'ensemble de la construction sur un
plan normal à la direction du vent.

St 1=( 0.09+ 0.5 ) × 2.04+(0.77+0.09)× 1.87=2.8118m2

St 2=14.56 × 0.52+1.56 × ( 2.04+5.83 ) =19.8484 m 2

St 3=4.32× 9.40=40.608 m2

St 4=4.25× 0.55+16.61 ×3.83+5.99 ×0.64=69.7874 m2

St=Sti=133.0556 m2

25.52
D’ou: ¿ =4.89
133.0556
¿ 4.9 d ’ où γ 0 =1.05

d ' apresl ' abaque de la figure 2.6 du livre de construction du docteur AMEY

C t=C t 0 . γ 0
d’où C t=0,55 ×1,05=0,578

 : Coefficient de majoration dynamique dépendant de la période de vibration de la

construction et du niveau pris en considération. Il est lié aux efforts de la résonance provoquée
par les oscillations de la tour.
¿1
 : Coefficient global qui dépend du type de construction
On a une construction à base circulaire   = 1 (NV-65 )
 : Coefficient de réponse, il est donné en fonction de la période T du mode fondamental
D'oscillation.
 Cuve pleine Tp=1 s p=0,9
 Cuve vide Tv=1.9 s v=0,8
 : Coefficient de pulsation, il est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa
côte H
δ : coefficient de réduction qui est fonction de la plus grande dimension verticale de la
surface
Offerte au vent, et de la côte Z du point le plus haut de cette surface
Z=17,79 mδ=0,81

q: pression dynamique du vent à la vitesse normale et extrême en (daN/m2)

On défini deux types de vitesse de vent :
● Vitesse normal du vent : c’est la vitesse de pointe instantanée (pointe de rafale).
● Vitesse extrême du vent : c’est la plus grande vitesse instantanée à laquelle la
construction peut être soumise durant sa vie normale .donc on doit envisager dans les
calculs deux valeurs de pression dynamique soit :
- qN : pression dynamique normale : c’est la pression du vent a la vitesse normale.
- qe : pression dynamique extrême : c’est la pression du vent a la vitesse extrême.
La relation entre qN et qe est tel que : q e=1,75q N
Avec : q N =ks . q H
Ks : coefficient de site qui dépend de l’emplacement de l’ouvrage, pour notre cas :
Ks : coefficient de région Ks=1,5 (en considérant que l’ouvrage est exposé)
qH : Pression dynamique de base agissant à la hauteur H au-dessus du sol
Pour 0 ≤ H ≤ 500m : le rapport entre qH et q10 est défini par la formule:
qH H +18
=2.5 ×
q10 H +60

q10 : la pression dynamique de base agissant à 10m de hauteur.

En considerant une periode de 10ans et en se basant sur l’abaque (ANALYSE DES EFFETS
DU VENT SUR LES CONSTRUCTIONS AU TOGO :
DETERMINATION DES VITESSES ET PRESSION DYNAMIQUE DE BASE) :
qH 2
q 10=25,13 daN /m2Pour H =10m : =1 et q 10=25,13 daN /m
q10
H +18
q H =62,825× daN /m 2
H +60
H +18
Donc q n=62,875 × daN /m 2
H +60
La pression extrême : q e=1,75q n
H +18
q e =109,94375× daN /m 2
H +60
Remarque :
La hauteur H est comptée à partir du sol environnant, supposée sensiblement horizontale
dans un grand périmètre en plein au tour de la construction.
De : diamètre extérieur de la cote considérée (c’est la largeur du maître couple) le tableau
suivant résume le calcul des coefficients et les pressions dynamiques normales et extrêmes.

valeurs des différentes coefficients de calcul Pression dynamique

H(m
) ξ K
Ct τ ξP δ qn qe
V S
 0, 0,
0 0,578 0,36 8 1,288 9 1,324 0,81 1,5 18,8625 33,009375
0, 0,
5,72 0,578 0,36 8 1,288 9 1,324 0,81 1,5 22,693168 39,713044
0, 0, 25,910414 45,343225
11,44 0,578 0,356 8 1,288 9 1,324 0,81 1,5 3 1
0, 0, 50,138656
17,16 0,578 0,347 8 1,278 9 1,3186 0,81 1,5 28,650661 7
0, 0, 30,465206 53,314110
21,48 0,578 0,343 8 1,274 9 1,3087 0,81 1,5 2 8
0, 0, 53,639395
21,95 0,578 0,343 8 1,274 9 1,3078 0,81 1,5 30,651083 2
0, 0, 31,256824 54,699443
23,52 0,578 0,34 8 1,272 9 1,306 0,81 1,5 7 2
0, 0, 31,759764 55,579588
24,87 0,578 0,339 8 1,27 9 1,3042 0,81 1,5 9 6
Tableau resumant le calcul de la force de trainé en fonction de la hauteur

calcul de force de traine

cuve vide cuve pleine
H(m) D
Tn Te Tn Te
(Kg/ml) (Kg/ml) (Kg/ml) (Kg/ml)
0 3,83 43,5638995 76,2368241 44,781524 78,367667
53,875925
5,72 3,83 52,4110213 91,7192872 6 94,2828698
61,514000
11,44 3,83 59,8414147 104,722476 8 107,649501
74,993984
17,16 4,24 72,6621531 127,158768 9 131,239474
21,48 14,55 264,475676 462,832432 271,59394 475,289394
273,06309
21,95 14,55 266,089316 465,656303 4 477,860415
38,988009
23,52 2,04 37,9730073 66,4527629 1 68,2290159
39,560748
24,87 2,04 38,5354814 67,4370925 5 69,2313099

Calcul de la force de dérive (L):

Pour la prise en compte des tourbillons alternés de Bénard Karman, on admet que la
construction est soumise à une force de dérivée (L) périodique perpendiculaire à la direction
du vent et de répartition triangulaire, et dont l’action est assimilée à celle d’une force statique
sa valeur maximale est donnée à chaque niveau par l’expression suivante :
H
L=C L . ’ . ’ . q cr . De. (NV-65)
h
CL : Coefficient de dérive d’après (NV-65): C L=0,2
β' : Coefficient dynamique fourni par la théorie des vibration pour une structure en état de
 π
résonance : β ’=
∆
∆ : est le décrément logarithmique de l’amortissement visqueux, pour les ouvrages en
béton
armé: ∆=0,3  β ’=10,47
 ' : Coefficient de réduction tenant compte de l'effet des dimensions de l'ouvrage pour
simplifier
les calculs, il est admis de tenir compte de l'effet des dimensions en prenant pour δ' la
valeur moyenne 0,8
 ' =0,8
qcr: Pression dynamique critique correspondant à la vitesse de résonance :
Vcr
q cr=
16
Vcr : la vitesse critique du vent.
Dext : diamètre extérieur du fût
h : la côte du niveau considéré à partir du sol.
H : hauteur totale du château
Détermination de la vitesse critique:

La théorie de "KARMAN" montre que la période des tourbillons est donnée par :
d
Tk=
SV
d
V cr= >25 m/s
ST
d : la largeur du maître couple (d=Dext du fut)
S : Nombre de STROUHAL, fonction de la rugosité des surfaces, de la forme de la
construction
et de la viscosité du fluide.
S=0,2 (Selon NV65, pour ouvrage de révolution)
3,82
 Cuve vide T v=0,9 s ⟹Vcr = =21,22m/ s
0,9 × 0,2
Donc on prend Vcr=26 m/ s
3,82
 Cuve pleine T p=1 s ⟹ Vcr= =19,1m/s
1 × 0,2
Donc on prend Vcr=26 m/ s
Calcul des sollicitations m et t:
La structure est modélisée par une console encastrée supportant un chargement linéaire
non uniforme sur toute sa hauteur.
Les moments fléchissant et les efforts tranchants seront calculés par la méthode classique de
la RDM.
 la RDM .

,
19,79 22,16
, ,23,72 35,
25,5

RA XG 1
XG 2 XG 3
XG 4

Pour le calcul du moment fléchissant et de l’effort tranchant, on partage la structure en 4

zones de section respective S1 , S2 , S3 , S4

a+ b
S= h
2
b+2 a h
XG= ×
b+a 3
RA = S1+S2+S3+S4
« St »

Zone 1: 0  x  19,79m

q0 + q x
T 1 ( x )=R A − x
2
q 0 +q x
M 1 ( x )=−M A + R A X − x²
4
Zone 2: 19,79m  x  22,16m

q 1+ q x
T 2 ( x )=R A −Q 1− x
2

19,79 22,16
19,79 22,16
XG 1
X

q1 +q x
M 2 ( x )=−M A + R A ( X +19,79 ) −Q 1 ( 19,79−X G 1 + X )− x²
4
Avec :

q 0 + q1
Q 1= ×19,79
2

q 0 +2 q1 19,79
X C 1= ×
2 3

Zone 4: 23,72m  x  25,5m 0 ≤ X ' ≤ 1,78

−q4 + q x
T 4 ( x) = x'
2

−q 4 +q x
M 4 ( x )= x'²
2
Zone 3: 22,16m x  23,72m 1,78 m≤ X ' ≤2,56 m

−q 3+ q x '
T 3 ( x )= x −Q 4
2

−2 q3 + q x '
M 3 ( x )= x ²−Q 4 ( X ' + X ' G 4 )
6

Avec :
q3 +q 4
Q4 = × 1,78
2

2 q3 +q 4 1,56
X ' C 4= ×
q3 +q 4 3

Les sollicitations produites par la force de traînée sont indiquées dans le tableau ci-dessous
T = effort tranchant
M = moment fléchissant

Cuve vide Cuve pleine

Cotes
Me
(m)
Tn (t) Mn (t.m) Te(t) (t.m) Tn(t) Mn(t.n) Te(t) Me (t .m)
2,08751 2,159251 33,16107 3,7786
0 6 32,2499 3,67301 56,4373 1 9 9 58,03189
1,81302 1,877094 21,60718 3,2849
5,72 8 21,09434 3,19265 36,5343 8 2 1 37,54532
1,49603 1,551244 11,89722 2,7146
11,44 7 11,75197 2,63792 19,2698 7 8 7 19,75114
1,09029 1,131581 4,836135 1,9802
17,16 6 4,984269 1,92787 5,9765 2 3 6 6,057974
0,36207 0,382947 0,898194 0,6701
21,48 9 1,118822 0,65349 0,30564 3 3 6 1,57184
0,27898 0,297980 0,745776 0,5214
21,95 7 0,976519 0,50808 0,02046 5 5 7 1,305109
23,52 -0,29033 -0,15664 -0,5080 -0,2671 -0,297981 -0,160572 -0,5215 -0,16057
24,87 0 0 0 0 0 0 0 0

VI.3.1 Diagramme de M(x) et T(x) :

VI.4. L'Action locale du vent:

Pour les ouvrages cylindriques tronconiques dont la section transversale est annulaire
sur toute la hauteur, la répartition des pressions du vent sur la paroi est donnée suivant la
variation du coefficient Ce .
L’allure générale de la courbe représentant la variation de Ce est comme indiquée sur la
figure suivante :

diagramme des actions du vent

VI.4.1 Effet d’ovalisation engendré par les actions extérieures et les réactions intérieures
sur la paroi:

Chaque tronçon de l’ouvrage de la section annulaire est en équilibre sous l’action de la

pression locale du vent (P) et des cisaillements (τ) engendrés dans l’épaisseur de la paroi.
Les efforts (P) et (τ) produisent des moments fléchissant d’ovalisation qui seront calculés
pour γ0=1 :
■ P : La pression unitaire en chaque point de la paroi p = Ce .q. 0
- Ce : Coefficient qui tient compte des pressions du vent sur la paroi.
- q : La pression dynamique correspondante aux vitesses normales et extrêmes
V2
q=
16
- 0 : Coefficient de même nature que le coefficient  indiqué au paragraphe
précédent, mais il est affecté de l’indice  0 pour bien préciser que dans le cas
des charges localisées agissantes sur La paroi, la plus grande dimension de la
surface offerte au vent et non plus z mais De (z continuant à être le niveau pris
en considération dans les calculs).
2H
■  : Effort de cisaillement. τ = cos

- H : Hauteur considérée.
-  : Aire du béton.
-  : Angle correspondant pour chaque tronçon.
Chaque tronçon de l’ouvrage de section annulaire est en équilibre sous l’action de la pression
locale du vent P et des cisaillements, engendrés dans l’épaisseur de la paroi.
2
Les efforts p et  produisent des moments fléchissant d’ovalisation : M 0=k . q . 0 . D m Par
suite on aura :
2
 Moment d’ovalisation intérieure : M 0i=k i. q . 0 . D m  Moment d’ovalisation
extérieur : M 0i=k i. q . 0 . D m2
Moi et Moe sont les moments qui mettent en traction respectivement les fibres intérieures et
extérieures de la paroi annulaire.
Les valeurs de Ki et Ke sont données suivant la direction du vent pour deux cas envisagés
dans les règles(NV 65) o =1 et o =1.3 , et qui sont représentés sur la figures de l’ouvrage 
calcul pratique des tours en béton armé de Marius Diver.
Pour γ0=1 :
 Face au vent (90°)  Fibres intérieures tendues ki =0,061
 Face latérale (0° )  Fibres extérieures tendues ke =0,053
Diamètre moyen du fût:
�
M oi=0,061 q δ 0 D m2
M oe=0,0 53 q δ 0 Dm2
Calcul des moments d’ovalisation :
Les valeurs des moments d’ovalisation
valeurs des différentes coefficients de Moment d’ovalisation
calcul Vent normal Vent extrême
Moi Moe Moi Moe
H(m qn qe
Dm (Kgm/mI (Kgm/mI (Kgm/mI (Kgm/mI
) (Kg/m2) (Kg/m2)
δ (m) ) ) ) )
13,26871 11,52855 20,17497
0 0,88 3,62 18,8625 33,00938 6 7 23,22025 4
15,96337 24,27218
5,72 0,88 3,62 22,69317 39,71304 7 13,86982 27,93591 4
11,4 15,83616
4 0,88 3,62 25,91041 45,34323 18,22653 6 31,89643 27,71329
17,1 0,87 22,31512 19,38854
6 5 3,82 28,65066 50,13866 2 8 39,05146 33,92996
21,4 300,1154 260,7560
8 0,81 14,12 30,46521 53,31411 6 6 525,2021 456,3231
21,9 301,9465 459,1072
5 0,81 14,12 30,65108 53,6394 5 262,347 528,4065 5
23,5 6,134027 9,326738
2 0,92 1,87 31,25682 54,69944 7 5,329565 10,73455 8
24,8 6,232727 5,415320 9,476811
7 0,92 1,87 31,75976 55,57959 7 8 10,90727 4
FERRAILLAGE DES ELEMENTS
LE LANTERNAU
VII.1.1 Introduction :
Le lanterneau est constitué d’une dalle de couverture circulaire de faible épaisseur et
d’un voile cylindrique sur lequel repose la dalle, ce dernier comporte six fenêtres pour
permettre l’éclairage et l’aération de la partie supérieure du château d’eau et une porte pour
accéder à la coupole supérieure.
VII.1.2 Calcul de la dalle circulaire de couverture :
C’est une dalle circulaire uniformément chargée sous son poids propre et l'étanchéité, et
appuyée sur une voile cylindrique.

2,04m

0,09

0,55

0,17
a=0,895
b=1,02
CALCUL DES CHARGES
* On considère une fissuration préjudiciable (FP)
* La charge permanente de la dalle circulaire est la somme du poids propre du béton et
le poids du revêtement
Pdalle =0,74t

Pdalle+¿ P
G= ¿ Avec
étanchieté
Pétanchieté =0,23t
surface de ladalle

Surface s=b²=3,27m²
G=0,3t/m²
 Charge d’exploitation Q =0,1t/m²……. (BAEL91).
A l’ELU
Q U =1,35G+1,5Q

P ELU =0,555t/m²

A l’ELS
Q ser =G+Q

Qser =0,4t/m²

Calcul des sollicitations

Nous utilisons les tables de BARRES pour le calcul des dalles et des parois qui
nous donnent les expressions des moments fléchissant radiaux (Mr) et tangentiels (Mt)
Par les formules suivantes
0  r  a:

pa ²
=M r= −( 1+ 3 )∗❑2 + ( 1+3 )∗❑2+ 2∗¿
16

p a2 ( 2 2
Mt= 1+3 )∗(❑ −❑ ) +2∗¿
16

a r b

p a2
Mr= ¿
16

p a2
Mt= ¿
16
Avec :
¿ b /a; ¿ r / a
 = coefficient de poisson égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’ELU et à L’ELS
a=0,895 b=1,02 =1,14
P ELU =0,555 t /m² P ELU =0,555 x 10−2 MN /m²

Q ser =0,4 t /m ² Qser =0,4 x 10−2 MN /m ²

ELU ELS
r (x )
e=
a

r(m) r ( x) Mr Mt Mr Mt
e=
a (MN.m/ml) (MN.m/ml) (MN.m/ml) (MN.m/ml)

0 0 7 ,27x10−4 7,27x10−4 5,24x10−4 5,24x10−4

0,895 1 -1x10−4 4,5x10−4 -0,7x10−4 3,2x10−4
1,02 1,14 0 3,9 x 10−4 0 2,8x10−4
D’après le BAEL 91, le ferraillage se fait par un calcul en flexion simple d’une
section rectangulaire de largeur b0 = 1 m, la fissuration étant réjudiciable (FP). L’enrobage
est pris égal à 2 cm
b0=1m

h0=0,09 d=0,07

VII.1.2.4.1 Calcul des armatures radiales:

a. Armatures radiales inférieures:
a.1. L’ELU : Mru = 7 ,27x10−4MN m/ml
e = 0,09m On prend un enrobage de 2cm d = 0,09 – 0,02 = 0,07m
γ b=1,50
0,85 f c 28
f bu= Avec f bu=14,17 MPa
γb

f c 28=25 MPa
Mru
¿  0,01<r=0,186 (pas d’armature comprimé)
b 0 d ² f bu

1,25(1−√1−2)=1,26 10−2
z d (1−0,4)=0,07
Mru
A= =0,29 cm ²/ml
z σs

Avec : (s=1,15; fe  400 MPA)) et σ s=348 MPa

l’ELS: M rser=0,4 x 10−2 MN . m/ml

2
σ s=( f e ,110 √ n f t 28 )=201,63 MPa
3
σ bc=0,6 f c 28=15 MPa

15 σ bc
r= =0,527
15 σ bc +σ s
r r
❑rb = (1− )=0,217
2 3
M br =rb . b 0.d ² . bc=0,217 x 1 x 0,072 x 15=0,0159 MN . m/ml

M rsr=5,24 x 10− 4 < M br < (pas d’armatures comprimées)

A' rser=0
Mser
A ser=
σ s z ser

r
z ser =d (1− )=0,0577
3
A ser=0,26 cm² /ml

Vérification de la condition de la non fragilité

0,23 xb 0 xdx f t 28
Amin ≥
fe
Amin ≥ 0 , 845 cm ²/ml

A=max(0,29 ; 0,26 ; 0,85)

A=0,85 cm² /ml
Espacement: st min(2h , 25 cm) h=9 cm st 18 cm
b. Armatures radiales supérieures
b.1. l’ELU: Mru=−1 x 10−4 MN . m/ ml
d=0,09 – 0,02=0,07 mf bu=14,17 MPa

Mru
¿
b 0 d ² f bu

0,001 ¿ r=0,186( pas d’armature comprimé)

¿ 1,25(1− √ 1−2)=1,2610−3
z=d (1−0,4)=0,07
Mru
A= 0,04 cm² /ml
z σs

Avec : ( s=1,15; fe 400 MPA)et σ s=348 MPa

l’ELS: M rser=0,7 x 10−4 MN .m/ml

2
σ s=( f e ,110 √ n f t 28 )=201,63 MPa
3
σ bc=0,6 f c 28=15 MPa

15 σ bc
r= =0,527
15 σ bc +σ s
 r r
❑rb = (1− )=0,217
2 3
Mrb=rb .b 0. d ².bc =0,217 x 1 x 0 , 07² x 15=0,0159 MN . m/ml

M rsr=0,7 x 10− 4 < Mrb(pas d ’ armatures comprimées)

A ' rser=0
Mser
A ser=
σ s z ser

r
z ser =d (1− )=0,0577
3
A ser=0,03 cm ²/ml

Vérification de la condition de la non fragilité

0,23 xb 0 xdx f t 28
Amin ≥
fe
Amin ≥ 0,845 cm ²/ml

A=max(0,29 ; 0,26 ; 0,85)

A=0,85 cm² /ml
En conclusion la section des armature radiale a retenir pour le ferraillage de la dalle est de
A=0,85 cm² /ml
VII.1.2.4.2. Calcul des armatures tangentielles (cerces):
h
e=2 cm(enrobage)h=0,09 m=90 mm =9 mm ; On prend=8 mmd=h−e−¿ 0,062m
10
A L'ELS: M Φser=5,24 x 10−4 MN m/ml
2
σ s=( f e ,110 √ n f t 28 )=201,63 MPa
3
σ bc=0,6 f c 28=15 MPa

15 σ bc
r= =0,527
15 σ bc +σ s
r r
❑rb= (1− )=0,217
2 3
Mrb=rb .b 0. d ².bc =0,217 x 1 x 0 , 07² x 15=0,0159 MN . m/ml

M Φser=5,24 x 10−4 < Mrb ¿s)

A ' rser=0
 Mser
A ser=
σ s z ser

r
z ser =d (1− )=0,0511
3
A ser=0,29 cm ²/ml (armatures tangentielles inferieures)

A ser=0,16 cm² /ml(armatures tangentielles inferieures)

Verification de la condition de la non fragilité

0,23 xb 0 xdx f t 28
Amin ≥
fe
Amin ≥ 0,749 cm ²/ml

A=max(0,29 ; 0,16 ; 0,749)

A=0,749 cm² /ml
En concluision la section des armature radiale a retenir pour le ferraillage de la dalle est de
A=0,749 cm² /ml
Escapement: st min(2h , 25 cm)h=10 cm st 20 cm
VII.1.3 Calcul du support de la dalle (voile cylindrique) :
Le voile cylindrique se calcul comme étant un poteau évidé soumis à la compression
centrée car il est uniformément chargé autour de son axe de révolution, dans ce cas les règles
de BAEL 91 n’impose aucune condition à l’ELS, par conséquent le voile sera calculé
seulement à l’ELU.

D=2,04m
d I0 d=1,7m
I0 =1,38m

la voile est soumise a une charge

permanente de :G=4,22t et a une charge d’exploitation deq=0,1 t /m²
La surcharge d’exploitation est :
Q=qs avec s (surface de ladalle)
Q=0,327t
VII.1.3.2 Evaluation de l’effort de compression Nu :
L’effort normal de compression est :
Nu=1,35 G+1,5 Q Nu=6,19 t
Calcul de la longueur de flambement lf :
La longueur de flambement If dépend de la longueur de l’élément l0 et la nature des
liaisons. A ses extrémités, le voile est comme un poteau encastré à une extrémité et libre
de l’autre
l f =2 I 0 AVEC I 0=1,38 m
l f =2,76 m
Calcul de l’élancement  :
Par définition, l’élancement est la susceptibilité de l’élément poteau au flambement. Il
est égale au rapport de la longueur de flambement If au rayon de giration minimal i de la
section droite du béton seul

If I
¿
i
i=rayon de giration=
B √
I : moment d’inertie de la section du béton par rapport à l’axe passant par le centre de gravité
et perpendiculaire au plan de flambement
π
I= ( D 4 −d 4)=0,44 m 4
64
π
B:la section du betonB= ( D 2 −d 2)=1 m²
4
i=0,66 m
¿ 4,18 70 Donc≤calcul au flambement estinutile. La théorie de la compression centrée est
applicable.
VII.1.3.3 Détermination des armatures :
VII.1.3.3.1 Calcul des armatures longitudinales :
L’effort normal du à la compression centrée est repris par les armatures longitudinales.
L’effort normal ultime appliqué Nu doit équilibrer l’effort normal résistant Nres.
B r∗f c 28 s∗f e
D’où : Nu Nres= ∆ [ 0,9∗γb
+A
γs ]
Avec :
 : Coefficient de minoration qui tient compte de l’excentricité additionnelle.
0,85
¿ =0,847
Comme   50 alors 1+ 0,2∗( ❑ )²
35
Br : la section réduite du béton qui tient compte des infections de réalisation, obtenue en
retranchant 1 cm sur toute la périphérie du voile.
π
Br= ¿
4
Br × f c 28 fe
Pour que Nu équilibre Nres il faut que : Nu Nres Nu ∆ [ 0,9∗γb
+ A s×
γs ]
γs Nu Br × f c 28
Donc : As
fe
× [−
∆ 0,9 ×γb ]
fc28=25 MPa ; Br=0,988 cm² ; fe=400 MPa ; Nu=6,19∗10−2 MN
γs=1,15 ; ∆=0,847 ; γb=1,5
As−0 ,051 cm ²
Le BAEL prévoit une section minimale telle que : Amin = max (4U;B/1000)
Avec : U : périmètre moyen du voile en (m)
B : section totale du béton en (cm²)
Avec: D=2,04 m; d =1,7 m
U =π Dmoy D moy=1,87 m

U =5,87
4 U=23,48 m
π B
B= ( D ²−d ²)=1 m ² =10 cm ²
4 1000
A=max(23,48 cm ² ; 10 cm²)
A S=23,48 cm ²

VII.1.3.3.2 Calcul des armatures transversales :

Les armatures transversales sont prévues pour empêcher les armatures
longitudinales de flamber. On choisit le diamètre des armatures transversales tel que :
l
t ≥ ⟶ t ≥ 4 mm
3
t=6 mm
6 mm ≤ t ≤10 mm
Si on considere que le diametre des armatures longitudinale est de 12mm
Espacement transversal :
Il est donnée par : S t min(15 lmin ; a+10 cm; 40 cm)
a=17 cm: épaisseur du voile ; l min=12 mm St min(18 cm; 27 cm; 40 cm)
St 21 cm. Soit :St =15 cm
h 74
= =5
st 15
Donc on dispose de 20 cerces T6, disposées en deux nappes, chacune d’elle contenant 10
cerces T6 espacées de 15 cm.
Dalle de couverture
VII.2. Etude de la Coupole de Couverture :
VII.2.1 Introduction : principe de calcul :
La coupole de forme sphérique se calcul par la méthode de la membrane proposée dans
l’ouvrage « Théorie des plaques et coques » de TIMOSHINCO, pour une coque
symétrique par rapport a son axe, cette méthode suppose que les forces intérieures sont
contenue dans le plus tangent à la coupole et que les efforts de flexions sont négligés à cause
de faible épaisseur de la coupole.
La coupole est constituée d’anneaux horizontaux séparés par des parallèles et des poutres
elliptiques séparées par des méridiens

L’état de contrainte est défini par un tenseur symétrique de second ordre dont les
composantes
sont : N , N et  qui sont déterminées par l’équilibre statique :
 N : Effort normal de compression par unité de longueur suivant les méridiens.
 N : Effort normal de traction ou de compression par unité de longueur suivant les
parallèles.
  : Effort de cisaillement par unité de longueur qui s’exerce sur les parallèles et les
méridiens.
Dans notre cas l’effort de cisaillement  est nul suivant les parallèles et les méridiens car
la
surface de révolution est chargée symétriquement.
VII.2.2 Charges et surcharges agissants sur la coupole :
La coupole est soumise à :
Pc : poids propre de la coupole +étanchéité +surcharge, pondérés et calculés par unité de
surface (t/m²).
Pe : poids du lanterneau + étanchéité + surcharges pondérés et calculés par unité de
circonférence (t/m2).
Pd : poids de la dalle annulaire + surcharges pondérés et calculés par unité de longueur (t/m)
Les charges P, Pe et Pd engendrent les tensions N et N :
N
 : effort normal par unité de longueur suivant les méridiens.
N : effort normal par unité de longueur suivant les parallèles.

× cos φ0−cosφ sin φL

N P ×( )−Pl ×( )
sin ² φ sin ² φ

P cos φ0−cosφ sin φ L

Nθ ( −cosφ)+ Pl ( )
sin ² φ sin ² φ
Avec :
P : Poids de la coupole +l'étanchéité +la surcharge
PL : Poids du lanterneau par mètre linéaire de circonférence.
 : Angle compris entre l’axe de révolution et le bord inférieur de la coupole.
0 : Angle compris entre l’axe de révolution et le bord supérieur de la coupole.
 :Angle compris entre l’axe de révolution et le plan moyen du voile du lanterneau
(bord supérieur)
RSup : Rayon de la coupole (= 18, 39m)
R : Rayon suivant la parallèle (R== 7,275m m)
r0 : Rayon de la section évidée (r0 = 0,85m)
r1 : rayon indiquant la position du lanterneau (r1 = 1,02 m)
VII.2.2.1 Calculs angles φ 0,φ L,φ
r r
sin φ 0= ¿0 ⇒ φ 0=arcsin ( ¿0 )φ 0=2,65 °
 r r
sin φ L = ¿1 ⇒φ L =arcsin ( ¿1 )

φ L =3,18 °

R R
sin φ= ⇒φ=arsin( )
¿ ¿
φ=23,30 °
VII.2.2.2. Calcul des poids :
a) poids de la coupole : P
 Poids de la coupole +étanchéité : Pcoup=57,1 t
 Surface de la coupole : Scoup
Pcoup
D’où le poids de la coupole par unité de surface : P=
Scoup
57,1
PC =
2 πRsupf
P=0,317 t/m ²
surcharge d’exploitation donnée par BAEL 91  Q=0,1t /m²
poids du lanterneau : P0
 Poids du lanterneau + étanchéité : Plant=4,22 t
 Périmètre moyen du lanterneau : Pe=2r 1 Pé =6,4 m
Plant
D’où le poids de la coupole par unité de circonférence : P 0
Pé
P 0=0,66 t/ml
0,1∗S dalle
Q :surcharge d ’ exploitation( Q= )
2r1

π d dalle ²
Sdalle = =3,27 m ²
4
Q=0,051t
II.2.2.3 Calcul des sollicitations
Par les combinaisons des charges aux états limites ELU et ELS on a :
Poids de la coupole: G=P=0,317 t /m² Q=0,1t /m²
ELU : Pu=1,35G+1,5 Q Pu=0,578 t /m².
ELS : Pser=G+Q Pser=0,417 t /m².
● Poids du lanterneau par mètre linéaire de circonférence:
P L=0,66 t /ml
Q=0,051t
G=P 0=0,66 t /ml
Q=0,051t
ELU : Peu=1,35G+1,5 Q Pu=0,967 /m².
ELS : Peser=G+Q Pser=0,711 t /ml .
PCOUPOLE(t/m²) P LANTERNAU (t/ml)
ELU 0,578 0,967
ELS 0,417 0,711

φ Pu = 0,578t/m². Pu = Nφu( t/ml) Nθu( t/ml)

0,967/m².
N1 N2 N3 -(N1+N3) N2+N3
2,65 0 -10,62 0 0 -10,62
3,18 1,62 -8,99 17,43 -19,05 8,44
6,31 4,39 -6,18 4,44 -8,83 -1,74
9,31 4,92 -5,57 2,05 -6,97 -3,52
12,31 5,13 -5,23 1,18 -6,31 -4,05
15,31 5,24 -5 0,77 -6,01 -4,23
18,31 5,34 -4,75 0,54 -5,88 -4,21
21,31 5,42 -4,49 0,41 -5,83 -4,08
23,30 5,47 -4,29 0,34 -5,83 -3,95
A l’ELS
φ Pser = 0,417t/m². Pser Nφu( t/ml) Nθu( t/ml)
=0,711t/ml
N1 N2 N3
1,6 0 -14,35 0 0 -14,35
3,31 1,38 -6,28 11,83 -13,21 5,55
6,31 3,17 -4,46 3,27 -6,44 -1,19
9,31 3,54 -4,02 1,51 -5,05 -2,51
12,31 3,7 -3,79 0,87 -4,57 -2,92
15,31 3,79 -3,62 0,57 -4,36 -3,05
18,31 3,85 -3,43 0,4 -4,25 -3,03
21,31 3,91 -3,24 0,3 -4,21 -2,94
23,3 3,94 -3,1 0,25 -4,19 -2,85
VII.2.3. Ferraillage de la coupole :
La coupole sera ferraillée suivant les parallèles et les méridiens pour reprendre les efforts
normaux N et N respectivement.
Le calcul se fera en considérant une section rectangulaire de 1m de largeur et de hauteur h
égale a l’épaisseur de la coupole (h= 0,1m)
VII.2.3.1 Ferraillage suivant les méridiens :

h0=0,1m
b0=1m
L’effort de compression maximum est appliqué
à l’encastrement du lanterneau et égale à :

N φMAX =max( N φ U ; N φ ser)

N φMAX =19,05∗10−2 MN /ml

la section de est donnée par la formule suivante :

❑S N u Br × f c 28
S≥
[
−
f e ∆ 0.9 ×❑b ]
γ s=1,15γ b=1,5

avec f c 28=25 MPaΔ=1 pour une coque fe=400 MPaB r=(h−0,02) ×( b−0,02)=0,0784 m²

As ≥−47,22 cm ²<0
On adopte donc pour un ferraillage minimum
On compare entre :f =1,56 m et R=7,275m
R > f c'est-à-dire que la coupole de couverture est surbaissée, donc on peut l'assimiler à une
dalle de 0,1m d'épaisseur.
Le ferraillage minimum donné par :
Amin=max 4 U=8,8 cm ² /ml avec U =2∗(1+0,1)
2∗B
=2∗10−3 avec B=0,1∗1=0,1m ²
100
Donc As=8,8 cm ²/ml
VII.2.3.2 Ferraillage suivant les parallèles :
Suivant, la coupole est soumise à la compression et à la traction.
a. Ferraillage en compression :

N θMAX =max( N φ U ; N φ ser)

N θMAX =−14,35∗10−2 MN /ml

N θMAX f
s≥
[ ∆
−Br c28
0,9. γ b ]
As ≥−15,8 cm ²/ml
As<0
le béton seul peut reprendre l’effort normal de compression suivant les méridiens.
On adopte un ferraillage minimum
Amin=max 4 U=8,8 cm ² /ml avec U =2∗(1+0,1)
2∗B
=2∗10−3 avec B=0,1∗1=0,1m ²
100
Donc As=8,8 cm² /ml
Ferraillage en traction :
La fissuration est préjudiciable (FP) :
A l’ELU
MAX
N θU =8,44*10−2 MN/ml

La section d’acier est donnée par la formule :

MAX
N θU 8,44∗10−2
Au≥ =
σS 348

Au≥2,42cm²/ml
A l’ELS
MAX
N θser =5,5510−2 MN/ml
MAX
N θser 5,5510−2
Aser= =
σS 201,63

Aser=2,75cm²/ml
2
Avec σ s=min( f e;90√ n f ij )=201,63MPa
3
Condition de non fragilité
ft 28
Acnf  B. (B = 0,1m²; ft28 =2,1MPa; fe = 400MPa)
fe

Acnf 5,2542cm²/ml
Donc As=max(Au,Aser,Acnf)
As=5,25cm²/ml

VII.3 Etude de la ceinture supérieure

VII.3.1. Introduction :
La ceinture supérieure est une poutre circulaire qui se trouve à la base de la coupole de
couverture reposant sur la cuve ; elle est destinée à reprendre l’effort de traction crée à la base
de la coupole.
La ceinture est soumise aux efforts suivants :
- Son poids propre (Pcs).
- Effort de traction transmis par la coupole (N).
l’inclinaison de la cuve par rapport a la verticale est :
 N
G
H


Pe
P cs
 N

T
Fig. 33. Action s agissantes sur la ceinture sup

VII.3.2. Calcul des efforts agissants sur la ceinture :

Les efforts aux quels est soumise la ceinture supérieure sont projetés suivant deux axes :
- Axe horizontal.
- Axe suivant la génératrice de la cuve.
VII.3.2.1 Effet du poids propre de la ceinture :
Soit t1 la composante tangentielle du poids et h1 sa composante horizontale
On a : Pceint=35,37t
P
Pcs par mètre linéaire de circonférence: Pcs =
2. πR
Pcs=0,82t/ml
Pcs=0,82.10−2 MN/ml
La composante horizontale
Pcs
h1 = =0,977.10−2 MN/ml
tg α
COMPOSANTE TANGEANTIELLE
Pcs
t 1= =1,2810−2 MN/ml
sin α
VII.3.2.2 Effet de l’effort transmis par la
coupole :
Soit t2 la composante tangentielle de N φ et h2
leur composante horizontale.
Composante horizontale :

G
h2

t2
h3 h4

On a : h2 = h3+h4
y y
tg  = h h3 =
3 tg
y
sinφ= y= N φ sinφ
Nφ

h3
cosφ= h3 = N φ cosφ
Nφ

y y
tg  = h h 4=
4 tg
N φ sin φ
h 4=
tg
h3 = N φ cosφ

h2 = N φ ¿ + cosφ)

N φ = N φser =4,19t/ml et φ=23,30° =40° h2 =5,82t/ml

Composante tangentielle :
y y sin φ
sin = t 2= t 2= N φ
t2 sin sin
t 2=2,58t/ml

VII.3.2.3 Effet de la poussée d’eau

le château est doté d’un tuyau qui permet de déverser l’eau si le niveau de celle-ci dépasse le
niveau supérieur de la cuve donc l’action de l’eau sur la ceinture supérieure est nulle
VII.3.3.Résultantes des efforts agissants sur la ceinture :
 Effort résultant horizontal :
Suivant ce sens la ceinture est soumise à la traction et la résultante des efforts
horizontaux est:
H = (h1+h2)* Rcsmoy =(0,977+5,82)*6,85=0,465MN

Effort résultant tangentiel :

T = (t1+t2)*2*Rcsmoy =(1,28+2,58)*6,85=166,13t=1,67MN
VII.3.4. Ferraillage de la ceinture :
La ceinture supérieure doit équilibrer un effort de traction, elle est en contact
permanent avec l’eau, le BAEL impose un travail en FTP le calcul se fera donc à l’ELS
seulement.
Nser
Aser= (Nser =H =0,465MN)
σS

1
FTP  s = min( f e;90√ n f ij )=164,973MPa
2
(fe =400MPa; = 1,6, ftj = 2,1MPa)

0,465∗10 4
Aser
164,973
Aser=28,19cm²

Condition de non fragilité :

B = 0,55m2 ft 28 =2,1 fe = 400MPa
ft 28
Asc  B.
fe

Asc  28,88 cm²

As=max(Aser,Asc)
As=28,88cm²
II.4 Etude de la Paroi Inclinée de la Cuve :
VII.4.1 Introduction :
La cuve est soumis à :
- Son poids propre.
- Le poids de la structure supérieure (lanterneau, coupole et la ceinture supérieure).
- La poussée de l’eau.
L’étude de la cuve nécessite un calcul en fissuration très préjudiciable car l’eau a des effets
dangereux ; du faite qu’il provoque la détérioration du béton et la corrosion des armatures.
La méthode de calcul consiste à diviser la paroi de la cuve en plusieurs tranches de 1m de
hauteur, on déterminera pour chaque tranche les caractéristiques géométriques, les actions
agissantes et les sollicitations.
VII.4.2 Détermination des caractéristiques géométriques de la cuve :
VII.4.2.1 Calcul des angles :
On a: R1 =7,06m; R2 = 6,85m; R=7.275m; r1=1,915m; r2= 2,425m; r =2.17m; H=4,19m
R

R1

R2

r1

α1 α2 α3
r

r2

DETERMINATION DES ANGLES

H 4,19
tg 1=  1= arctg  1=40,33°
R 2−r 1 6,85−1,915
H 4,19
tg 2=  2= arctg  2=40,59°
R 1−r 7,06−2,17
H 4,19
tg 3=  3= arctg  3=40,82°
R−r 2 7,275−2,425
VII.4.2.2 Détermination des épaisseurs moyennes des différentes tranches (emi):
 r
γ

em H
4,19 -y

α1 α2 α3
y
r1

Fig.39. Paroi de la cuve

On a: 1=40,33°

4,19− y
r=  r=4,94-1,18y
tg 1
3=40,82°
4,19− y 4,19− y
tg 3==  r1 = +0,51  r1 =5,36-1,16y
r 1−0,51 tg 3
on a 2=40,59°
e m=(r1-r)cos e m= 0,27+0,013 y R m1 (1)

π
Avec = -2=49,41° (2)
2 R m2

VII.4.2.3. Calcul des rayons moyens Rmi :

(3)
Le calcul de la hauteur h, nous permettons R m3
de déterminer les différentes valeurs de Rmi
R m4 (4)

On a : 2=40,59°
R m5 (5)
h
tg2=
R
R m6 (6)
h
tg2= h = 7,275tg2 =6,23m
2,275
exemple de calcule d’un rayon moyen
6,23−0,19
Rm 1= =7,09m
tg 2
α2
VII.4.2.4 Calcul de Δs:
Δz
ΔS =
sin 2
z
ΔZ = 1m  ΔS = 1,536m
Pour
ΔZ = 0,19m  ΔS = 0,29m
II.4.2.5 Caractéristiques des tranches:
Les caractéristiques géométriques des différentes tranches sont résumées dans le
tableau suivant :
TRANCH ΔZ (m) y (m) Rm ( m ) em (m) ΔS ( m )
E N°
1 0,19 0,19 7,04784131 0,27247 0,29185868
2 1 0,5 6,68611435 0,2765 1,53609831
3 1 1,5 5,51925321 0,2895 1,53609831
4 1 2,5 4,35239207 0,3025 1,53609831
5 1 3,5 3,18553092 0,3155 1,53609831
II.4.3.Evaluation des différentes actions:
VII.4.3.1.Action du poids propre:
g
Ng= (t/ml)
tg 2

g=γ b. ΔS. em

g
Tg= (t/ml)
sin 2
γ = 2,5 t/m3 2=40,59°

Caractéristiques des tranches de la cuve du poids propre

TRANCH ΔZ (m) em (m) ΔS ( m ) Pg(t/ml) Ng(t/ml) Tg(t/ml)
E N°
1 0,19 0,2724 0,2918586 0,1988068 0,2327948 0,30538684
7 8 4 9
2 1 0,2765 1,5360983 1,0618279 1,2433582 1,63107213
1 6 6
3 1 0,2895 1,5360983 1,1117511 1,3018163 1,70775907
1 5 4
 4 1 0,3025 1,5360983 1,1616743 1,3602744 1,784446
1 5 1
5 1 0,3155 1,5360983 1,2115975 1,4187324 1,86113294
1 4 9
Action du Poids de l’étanchéité

g
Ng= (t/ml)
tg 2

get = γet .ΔS 

g
Tg= (t/ml)
sin 2
γet = 0.07 t/m2 2=40,59°

TRANCH ΔZ em (m) ΔS ( m ) Pet (t/ml) Net(t/ml Tet(t/ml)

E N° (m)
1 0,19 0,2724 0,29185868 0,02043011 0,0238391 0,03138265
7
2 1 0,2765 1,53609831 0,10752688 0,1254689 0,16517186
4
3 1 0,2895 1,53609831 0,10752688 0,1254689 0,16517186
4
4 1 0,3025 1,53609831 0,10752688 0,1254689 0,16517186
4
5 1 0,3155 1,53609831 0,10752688 0,1254689 0,16517186
4
Action de la Poussée de l’eau:
Pe
Ne=
sin 2

Pe = γw.ΔS.Z
Pe
Ne=
tan 2
 w = 1t/m² 2 = 40,59
TRANC ΔZ y Rm ( m ) em ΔS ( m ) Pe(t/ml) Ne(t/ml) Te(t/ml)
HE N° (m (m (m)
) )
1 0,1 0,1 7,047841 0,272 0,291858 0,055453 0,085181 0,064706
9 9 31 47 68 15 49 12
2 1 0,5 6,686114 0,276 1,536098 0,768049 1,179799 0,896206
35 5 31 16 01 72
3 1 1,5 5,519253 0,289 1,536098 2,304147 3,539397 2,688620
21 5 31 47 03 15
4 1 2,5 4,352392 0,302 1,536098 3,840245 5,898995 4,481033
07 5 31 78 05 58
5 1 3,5 3,185530 0,315 1,536098 5,376344 8,258593 6,273447
92 5 31 09 07 01

Action de la coupole supérieure:

g = γe.ΔS.Z
sin φ
Nc = N φ cosφ+ (t/ml)
tan 2
sin φ
Tc= N φ (t/ml)
sin 2
φ =23, 31° 2 = 40,59°
A l’ELS
N cser =7,66t/ml

N φser =¿ 5,55t/ml

T cser=3,38t/ml

A l’ELU
N cu =11,65t/ml

N φu =¿ =8,44

T cu=5,13t/ml
Action de la ceinture supérieur
Pcs = =35,37t 2 = 40,59°
Pcs (t/ml de circonférence) = 0,82t/ml
A l’ELS
P cs
N csser = N csser =0,96t/ml
tg 2

P cs
T csser= T csser=1,26t/ml
sin 2
A l’ELU
P cs
N csU =1,35 N csu =1,30t/ml
tg 2

P cs
T csU =1,35 T csu=1,70t/ml
sin 2
Composante horizontale : N" = ( Nc+Ncs ).rm
Composante tangentielle : T" = ( Tc+Tcs ) .2.π.rm
vec : rm=7,06m
N"ser= 60,857t
A l’ELS
T"ser= 205,72t

N"U= 91,427t
A l’ELU

T"U= 302,82t
Calcul des efforts de sollicitations :
VII.4.4.1.a L’ELS
 Cuve pleine
T"ser= 205,72t c’est l’effort dû à l'action de la ceinture supérieure et à la
coupole supérieure.
TRANCH Rm ( m ) N'ser(t/ml) Nser(t) T'ser(t/ml Tser(t) TserT(t)
E N°
1 7,04784131 0,3418154 2,4090612 0,4014756 17,778502 223,49850
8 4 2 2
 2 6,68611435 2,5486262 17,040406 2,6924507 113,11011 336,60861
1 3 1 1 3
3 5,51925321 4,9666823 27,412377 4,5615510 158,18770 494,79632
1 3 7 6
4 4,35239207 7,3847384 32,141276 6,4306514 175,85829 670,65461
8 4 1 1
5 3,18553092 9,8027944 31,227105 8,2997518 166,12186 836,77647
9 1 5 6
NB :
N'ser = Ng + Net + Ne
Nser = Rm × N'ser
T'ser = Tg + Te + Tet
Tser = 2π Rm × T'
TserT = Tser + T"ser
 Cuve vide
Dans le cas la cuve est vide : Te = Ne = 0

TRANCH Rm ( m ) N'ser(t/ml) Nser(t) T'ser(t/ml Tser(t) TserT(t)

E N°
1 7,0478413 0,2566339 1,8087156 0,3367695 44,282892 250,00289
1 9 2 9 3
2 6,6861143 1,3688272 9,1521352 1,7962439 42,010095 292,01298
5 1 9 5 8
3 5,5192532 1,4272852 7,8775488 1,8729309 34,678490 326,69147
1 8 5 3 7 9
4 4,3523920 1,4857433 6,4665375 1,9496178 27,346885 354,03836
7 5 7 6 9 5
5 3,1855309 1,5442014 4,9191013 2,0263048 20,015281 374,05364
2 3 9 1 6
VII.4.4.2.a L’ELU
 Cuve pleine
T''u = 302,82 t: étant l'effort dû à l'action la coupole supérieure et à la ceinture
supérieure
TRANCH Rm ( m ) N'u(t/ml) Nu(t) T'u(t/ml) Tu(t) TuT(t)
E N°
1 7,0478413 0,4742281 3,3422845 0,5516980 24,430783 327,25078
1 2 1 1 9 4
2 6,6861143 3,6176152 24,187789 3,7692394 158,34611 485,59689
5 4 2 6 4
3 5,5192532 7,2359306 39,936933 6,5613869 227,53899 713,13589
1 7 6 7 7
4 4,3523920 10,854246 47,241934 9,3535344 255,79004 968,92593
7 1 6 8
5 3,1855309 14,472561 46,102792 12,145682 243,09923 1212,0251
 2 5 3 9 7
N'u = 1,35( Ng + Net ) +1,5 Ne
Nu = Rm × N'u
T'u = 1,35( Tg + Tet)+1,5 Te
Tu = 2π Rm × T'
TuT = Tu + T"u
Cuve vide :
Dans le cas la cuve est vide : Te = Ne = 0
TRANCH Rm ( m ) N'u(t/ml) Nu(t) T'u(t/ml) Tu(t) TuT(t)
E N°
1 7,0478413 0,3464558 2,4417660 0,4546388 20,132722 322,95272
1 8 9 2 3 2
2 6,6861143 1,8479167 12,355382 2,4249293 101,87151 424,82423
5 2 5 9 5 7
3 5,5192532 1,9268351 10,634690 2,5284567 87,683063 512,50730
1 2 9 5 9 1
4 4,3523920 2,0057535 8,7298257 2,6319841 71,976569 584,48387
7 2 2 2 2 1
5 3,1855309 2,0846719 6,6407868 2,7355114 54,752031 639,23590
2 2 8 8 1 2
Ferraillage de la paroi de la cuve :
L’effort horizontal (N) sera repris par un ferraillage transversal (cerces) et l’effort
suivant la génératrice (t) par un ferraillage longitudinal.
Le béton est en contact permanent avec l’eau, les sollicitations sont plus importantes dans le
cas de la cuve pleine est le cas le plus défavorable..
La fissuration est très préjudiciable donc le calcul se fera à l’ELS seulement
Ferraillage transversale (cerces) :
Les contraintes limites de traction du béton et de l’acier sont :
bt = 1.1 ft28 =2.31MPa ;avec: (θ= 1 ; ft28 = 2.1 MPa )
1
s = min( f e;90√ n f ij )=164,973MPa (FTP) ; avec : ( n = 1,6 ; fe= 400 MPa )
2
Nser
La section d’acier est donnée par : As ≥
σS

Condition de non fragilité:

ft 28
Amin = B ; Avec: B = ΔS .em
fe

Dans le tableau ci -dessous sont donnés les résultats des calculs de ferraillage pour toutes
les tranches.
Vérification des contraintes limites du béton et de l'acier
 Nser
σ bl=  σ bl
15 Aser + B
Nser
σ S=  σS
15 Aser
Exemple de calcul: tranche N°1
Calcul du ferraillage

Nser=2,41*10−2 MN
2,41∗10−2
Aser≥ *10000=1,46cm²
164,973
condition de non fragilité
B=0,27247*0,29185868=0,08cm²  Amin =4,2cm²
As=max(1,46 ;4,2)
As=Aser=4,2cm²
Vérification des contraintes limites du béton et de l'acier:

2,41∗10−2
σ bl= =0,207MPa 2,31MPa
15 x 4,2∗10−4 + 0,08

2,41∗10−2
σ S= =57,38 164,973MPa
4,2 2,41∗10−4

Valeurs des sections d’aciers pour les tranches de la cuve

TRANCHE em (m) ΔS ( m ) Nser Aser Amin( As
N° 10-2 (cm2) CNF ) (choisie
MN Calculée (cm2)
s
1 0,27247 0,29185868 2,409061235 1,46 4,17 4,17
2 0,2765 1,53609831 17,0404063 10,33 22,3 22,3
3 0,2895 1,53609831 27,41237725 16,62 23,35 23,35
4 0,3025 1,53609831 32,14127681 19,48 24,4 24,4
5 0,3155 1,53609831 31,22710497 18,93 25,44 25,44

TRANCHE em (m) ΔS ( m ) Nser Aser Amin( As σs σbt B

N° 10-2 (cm2) CNF ) (choisie (MPa) (MP
MN Calculée (cm2) a
s
1 0,27247 0,29185868 2,409061235 1,46 4,17 4,17 164,973 2,31 0,08
2 0,2765 1,53609831 17,0404063 10,33 22,3 22,3 164,973 2,31 0,42
3 0,2895 1,53609831 27,41237725 16,62 23,35 23,35 164,973 2,31 0,44

4 0,3025 1,53609831 32,14127681 19,48 24,4 24,4 164,973 2,31 0,46

5 0,3155 1,53609831 31,22710497 18,93 25,44 25,44 164,973 2,31 0,48

Détermination des armatures verticales:

La section à la base de la paroi de la
cuve est la Plus critique, en effet
l’encastrement paroi-ceinture inférieure
crée un moment de flexion associé à
l’effort normal de compression déjà
existant et produisent une flexion h
composée. Pour calculer le moment à
l’encastrement on a recours à la méthode e
de « HANGAN-SOARE » exposée dans e’
l’ouvrage de GUERRIN (tome 6) qui
considère l’encastrement comme étant
élastique Pour le calcul des moments et
leurs abscisses respectives, on définit les
paramètres de calcul suivants :
R

Données:
Hauteur maximal d’eau : h=4,19m.
 Épaisseur moyenne de la dernière tranche : e=0,51m.
 Épaisseur moyenne de la coupole inférieure : e’=0,27m.
 Rayon moyen de la dernière tranche R =2,17m.
 ν : Coefficient du poisson ν =0 (calcul des sollicitations)
Diagramme des moments :
D’après la méthode de « HANGAN –SOARE » : l’allure du diagramme des moments est
Comme suit :

* M0 : moment à l’encastrement M0 =K. γ w. h3

* X0 : abscisse du moment de flexion nul X0 = k0.h
* M’ : moment de flexion négatif maximal M’= -K’. γ w . h3
 * X1 : abscisse du moment de flexion négatif maximal X1= k1.h
(w : poids volumique de l’eau =1t/m3)
Pour calculer les moments et leur abscisses on calcul d’abord les paramètres βh et e/e’
4 2
β= 3 (1−v ) =1,183
√
√ℜ
βh=4,957
e/e’=1,89
e 3 3/ 2 3K 3 1
( ¿¿ K + - (1- )=0
e' 2 βh 4 ¿ ¿ βh

 6,75 K 3 /2 +0,3K -0,005=0

K=0,006
Mo=0,006*1*4,19 3=0,441t.m/ml
2
k 0= arctg( 2 K ( β h ) )
βh
k 0=0,03

X 0=0,03*4,19=0,13

Le moment de flexion négatif maximal sera

M’ = - K’γwH3
1
K’= -Ke− βX 1 COSβX 1 - SinβX 1
2K ¿¿
π
k 1= +k =0,16
4 BH 0
X 1 =0,67

K’=0,003
M’= -0,003*1*4,19 3= -0,22tm/ml

X(m) M hi Rm em ∆S Tser

0 0,441 4,19 2,38039673 0,32447 1,53609831 207,256098

0,13 0 4,125 2,45624271 0,323625 1,53609831 208,792197
0,67 -0,22 4 2,60793466 0,321935 1,53609831 210,328295

Tser 836,77∗10−2
Nser= =
2 πR 2 π∗2,17
Nser=0,613MN/ml
On a :
Mser=0,441*10−2 MN/ml
Nser=0,613MN/ml
h0=0,324m
b=1m
Mser
e 0=
Nser
=0,007
h
=0,05m
6
h
e0 < la section est entièrement comprimée
6
4U=10,6cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=6,48cm²
Avec
U=(1+0,324)x2=2,65m
B=0,324*1=0,324 m²
Donc Amin=10,6cm²
Le centre de gravité de la section de homogène YG=0,324/2=0,162m
Le travail est fait avec la section homogène
Bh  b.h 15A1  A2  1x0,324+15(2x10,16x10−4 ¿

Bh 0,354m²
Calcul du moment d’inertie
3
I h= b h =2,8310−3 m4
12
Mser=Nser*e 0
Mser=0,00429MN.m
Nser
σ bc= =2,09MPa ¿ s
Bh
sur la cote ou le moment est nul :
em=0,32m Tser= 1044,03
Tser
Nser=
2 πR
Nser=0,803MN/ml
On a :
Mser=0
Nser=0,803MN/ml
h0=0,32m
b=1m
Mser
e 0=
Nser
=0

la section est entièrement comprimée

4U=10,56cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=6,4cm²
Avec
U=(1+0,32)x2=2,64m
B=0,32*1=0,32 m²
Donc Amin=10,56cm²
Le centre de gravité de la section de homogène YG=0,32/2=0,16m
Le travail est fait avec la section homogène
Bh  b.h 15A1  A2  1x0,324+15(2x10,16x10−4 ¿

Bh 0,354m²
Calcul du moment d’inertie
3
I h= b h =2,7310−3 m4
12
Mser=0
Nser
σ bc= =2,09MPa ¿ s
Bh
Sur la cote ou le moment est négatif:
em=0,32 Tser=1252,82t Mser= -0,22MN/ml
Tser
Nser=
2 πR
Nser=0,963MN/ml
On a :
Mser= -0,22MN/ml
Nser=0,963MN/ml
h0=0,32m
b=1m
Mser
e 0=
Nser
=0,002
h
=0,05m
6
h
e0 < la section est entièrement comprimée
6
4U=10,56cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=6,4cm²
Avec
U=(1+0,32)x2=2,64m
B=0,32*1=0,32 m²
Donc Amin=10,56cm²
Le centre de gravité de la section de homogène YG=0,32/2=0,16m
Le travail est fait avec la section homogène
Bh  b.h 15A1  A2  1x0,32+15(2x10,16x10−4 ¿

Bh 0,354m²
Calcul du moment d’inertie
3
I h= b h =2,7310−3 m 4
12
Mser=0,308MN.m
 Nser
σ bc= =2,09MPa ¿ s
Bh

VII.5. Etude de la coupole de fond

La méthode suivie pour le calcul de la coupole de fond est la même que celle exposée dans le calcul de la coupole de couverture, c'est-à-
dire la méthode de la membrane.

r0 = 0,93m ; r1 = 1,0m
r = 1,86m ; Rinf = 3,53m
f = 0,53m , h = 3,68m
H = R – f + h = 6,15m
Calculs angles φ 0,φ L,φ
r0 r
Sinφ 0= φ0 =arcsin( 0 ¿
Rinf ¿
φ 0=14,8°

r1
sinφ L= φ L=arcsin( r 1 )
Rinf ¿
φ L=15,8°

R
Sinφ= φ=arsin( R )
Rinf ¿
φ=27,8°
φ: angle indiquant le bord inférieur de la coupole
φ 0: angle indiquant le bord supérieur de la coupole
φ L=: angle indiquant la position de la cheminée

calcul des sollicitations et des efforts:

La coupole inférieure est soumise aux efforts suivants:
 Son poids propre (P)
 Le poids de la cheminée
 La pression de l'eau sur une hauteur maximale (H)
Le poids propre de la coupole:
Poids de la coupole Pc = 11,66t
11,67
P’c= =1,3t /m²
2 πRinffinf −πr 0²
Poids de la cheminé par mètre linéaire
Pch=12,53t
Pch
P’ch= =2,07t/ml
2 πRùoy
alcul des efforts
 Sous l'effet du poids propre de la coupole (Pc):
cos φ0 −cosφ
N  RSup * P *( )
sin ² φ
cos φ0 −cosφ
N  RSup * P **( −cosφ)
sin ² φ
Sous l'effet du poids de la cheminée (Pch):
sin φ L
N = -Pch*( )
sin ² φ
N=- N
Sous l’effet de l’eau

Nous avons :

r = Rinf sinφ
ds = - R.dφ
Pn=- ρ .g. z

Calcul de la pression Pn à la profondeur Z:

Pn = -ρ.g.z = -ρ.g (H-Rinf*Cosφ)
La force sollicitant est :
H Rinf
F= -2π*Rin²* ρ.g (cos²φ 0-cos²φ) - (cos²φ 0-cos²φ)
2 3
On obtient
Suivant les méridiens :
H sin ² φ0 Rinf
N φe = -Rinf ρ.g (1- )- ¿)
2 sin ² φ 3
Suivant les parallèles on obtient :
H sin ² φ0 Rinf
N φe = -Rinf ρ.g (1- )- ¿)
2 sin ² φ 3
N θe= - N φe - Rinf (H – Rinf cosφ)

Valeurs de Pc = Pch = Pch =

φ 1,3t/ml 2,7t/ml 2,7t/ml NφU ( t/ml Nφser( t/
Nφpl ) ml)
φ Nφp ( t/ml) Nφe ( t/ml)
14,8 0 -10,57 0 -14,2695 -10,57
15,8 -0,29 -9,3 -0,58 -13,8165 -10,17
18,8 -0,89 -6,64 -1,82 -12,8955 -9,35
21,8 -1,28 -5 -2,61 -12,393 -8,89
23,8 -1,46 -4,24 -2,99 -12,18 -8,69
26,8 -1,68 -3,39 -3,43 -11,9895 -8,5
27,8 -1,74 -3,17 -3,56 -11,9685 -8,47

Valeurs de Pc =
θ 1,3t/ml Pch = 2,7t/ml Pe N θ U( t/ml
θ Nθp Nθpch Ne ) N θ ser( t/ml)
14,8 -4,44 10,57 -9,66201044 -6,21751566 -3,53201044
15,8 -4,13 9,3 -9,1393978 -6,72959671 -3,9693978
18,8 -3,45 6,64 -8,09339823 -7,83359735 -4,90339823
21,8 -2,99 5 -7,52973096 -8,58109644 -5,51973096
23,8 -2,74 4,24 -7,31827907 -8,95241861 -5,81827907
26,8 -2,42 3,39 -7,15707737 -9,42611606 -6,18707737
27,8 -2,32 3,17 -7,12682493 -9,54273739 -6,27682493

alcul du ferraillage:
Les efforts pris en compte sont ceux des bords supérieurs et inférieurs car ce sont les
plus sollicités
Vu que la coupole est en contact permanent avec l'eau, le calcul se fera en fissuration
très préjudiciable à l'ELS, mais dans le cas de la compression, on procédera à un calcul de
ferraillage à L’ELU car le BAEL n’impose aucune condition à l' ELS.
suivant les méridiens:
Le calcul se fera pour une section (1 × 0,17)m²
Bord supérieur : Nu = 14,2695 t/ml
❑S N u Br × f c 28
Au ≥
[
−
f e ∆ 0.9×❑b ]
γs = 1,15
γb = 1,5
avec fc28 = 25MPa
Δ = 1 pour une coque
fe = 400MPa
Br = (h-0,02)*(b-0,02) = 0,147m²
Au≥-35,48cm²¿0 on adopte le ferraillage minimum
4U=9,36cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=3,4cm²
Amin=9,36cm²
Bord inférieur:
Ce bord est sollicité en flexion composée
Mo=0,22tm/ml
Nu=14,2695 t/ml
e o=0,015

h
=0,02
6
eo <h6 section entièrement comprimée

N M ser
σbc= + V
B I
B=b × h=¿0,17m²
b h 1× 0,17
I= =
12 12
I=0,014m 4
h
V= =0,085
2
σ Nser Mser
bc= + v
Bh Ih
σ bc=0,85 MPa

σ bc=15 MPa> σ bc

Cela veut dire que le béton reprendre seul la compression, donc on disposera un ferraillage
minimum

4U=9,36cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=3,4cm²

Amin=9,36cm²
Suivant les parallèles:
Nu = 6,21751566t /ml
❑S N u Br × f c 28
Au ≥
[ −
f e ∆ 0.9×❑b ]
Au >−45,17 cm ²

Au < 0  on adopte un ferraillage

4U=9,36cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=3,4cm²

Amin=9,36cm²
Etude de la cheminée
La cheminée permet l'accès au réservoir pour les répartitions et les nettoyages, elle est
sollicitée par son poids propre et la pression de l'eau , et donc elle travaille en compression
Paramètres de calcul:
 Hauteur d'eau maximale : H =3,36m
 Epaisseur de la cheminée : e = 0,13m
 Epaisseur de la coupole de fond: e' = 0,17m
 Rayon extérieur de la cheminée : R=0,975m
 Rayon moyen de la cheminée: Rm=0,95m
 Coefficient de poisson = 0 d’après le BAEL91
Calcul des sollicitations:
Calcul de la pression de l’eau:
Pe = γw .H
H : hauteur d’eau maximale d’eau
Pe =3,36 ×1 t /m² ⟹ Pe =3,36 t /m²

Pression par metre lineaire

Pe /ml=Pe × R

=3,36×1,95=6,552 t/ ml
alcul des moments:
On utilise la méthode de « HANGAN.SOARE » [4] pour le calcul des moments, le cas est
identique à celui utilisé pour le calcul de la paroi de la cuve.
4
√ 3(1−V 2 )
β= ⟹ β=3,74
√Rme
βH=12,57 m
e
=0,76
e'
Calcul des k et des moments
 e 3 3/ 2 3K 3 1
( ¿¿ K + - (1- )=0
e' 2 βh 4 ¿ ¿ βh

0,76 K 3 /2 +0,119 K −0,0003=0

K=0,0001

M o=K γ w H 3=0,004 tm /ml

K 0=0,014

X O =0,047

Le moment de flexion négatif maximal

K’=8.10−5
M’=-0,03tm/ml avec abscisse X1=0,2m
calcul du ferraillage:
La cheminée est soumise à un effort horizontal de compression le calcul se fera à l’ELU
pour une section de ( 1 × 0,13 ) . La section d’acier est donnée par la formule :
❑S N u B r ×f c28
As≥
[ −
f e ∆ 0.9 ×❑b ]
N u=1,5 × 3,36=5,04 t /ml

Br =0,147 m²

γs = 1,15 ;γb = 1,5

ƒe = 400 MP a ; ƒc28 = 25 MPa,Δ = 1
A s ≥−76,81cm ²

As< 0 le BAEL impose une ferraillage minimum

4U=9,04cm²/ml
Amin=max
0,2B/100=2,6cm²
Donc Amin =9,04 cm ²
ferraillage longitudinal
La section la plus sollicitée se trouve à la base de la cheminé, elle est soumis à :
 un effort normal de compression N due au poids de la cheminée G
 un moment fléchissant Mo
L’eau est en contact permanent avec la cheminée la fissuration est très préjudiciable le calcul
se fera à l’ELS.
Calcul des sollicitations
G=14,65t

Q=0,1 S
π
S= ¿
4
Q=0,068tet
G
g= =2,45t /ml=0,0245 MN /ml
2 π Rm

Q
q= =0,01 t /ml=1. 10−4 MN / ml
2 π Rm

Nser = g + q =0,0246MN/ml
Mser = Mo =0,35t.m/ml
M se
e 0= =0,14 m
N ser
h
=0,02<e 0 section partiellement comprimée (le centre de pression est dehors du
6
noyau central)
On prend un enrobage de 3cm car (FTP)
d=0,13−0,03=0,1 m
M ser / A =N ser / A e A

h
[ ( )]
M ser / A =N ser e 0+ d−
2
=0,0043 MN .m/ml

σ bc=15 MPa

σ s=164,973

M rb =μrb b0 d ² σ bc

15. σ bc
α rb = =0,577
15 σ bc + σ s

α rb
Z rb=d 1− ( 3 ) =0,08 m

α rb α
μrb=
2 ( 3 )
1− rb =0,233

M rb =0,03495 MN /ml
M ser / A < M rb Aser=0

M ser / A N ser
A ser= −
Z rb σ s σs
A ser=1,77 m ²

ferraillage minimum :
f t 28
Amin =0,23 d
fe
Amin =¿

Etude de la ceinture inférieure :

La ceinture inférieure est sollicitée par :
 Son poids propre
 L’effet transmis par le tronc de cône (cuve) (T)
 L’effet suivant les méridiens de la coupole de fond (Nυ)
 L’effort tranchant du à l’encastrement de la coupole sur la cuve (To)
. Calcul des sollicitations :
Calcul des efforts horizontaux :

γw H
T 0= +M0β
2β
H=3,36m
M 0=0,441 tm/ml

γ w =1 t /ml

β=1,183
¿=1.942t /ml
N=N φ +¿
𝜑=40°
H 1=N cosφ
V 1=N sinφ
H2 = T cos α
V2 = T sin α
α = 40°
On a deux cas :
 Si H2> H1la ceinture travaille en compression avec un effort résultat : C=( H 2 – H 1) R m
 Si H1> H2la ceinture travaille en traction avec un effort résultant: F=( H 1 – H 2) R mRm:
rayon moyen au CDG de la ceinture
Rm=1.91m
Les valeurs des efforts horizontaux sont résumées dan le tableau suivant :