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Le centre de Madagascar secoué par un séisme

d'une magnitude de 5.1


27 Août 2019 : 12h00 - La terre a tremblé dans le centre de Madagascar en milieu d'après-midi du
lundi 26 Août. Une secousse d'une magnitude de 5.1 sur l'échelle de Richter a été observée et dont
l'épicentre était localisée à 9km au Sud-Ouest de Soavinandriana.
Une magnitude de 5.1

La terre a tremblé dans le centre de Madagascar en milieu d'après-midi du lundi 26 Août. Vers 15h, une
secousse a été ressentie dans le centre de la Grande Île, confirmée par l’Institut et
Observatoire Géophysique d’Antananarivo (IOGA). Le réseau sismique de l'institut qui fournit des
informations en temps réel sur les tremblements de terre sur tout le territoire, a permis de localiser
l'épicentre à 9 km au Sud-Ouest de Soavinandriana. 

Ce séisme d'une
magnitude 5.1 sur l'échelle de Richter est d'origine tellurique. Selon l'IOGA, la région de
Soavinandrina est une zone habituellement sismique. La présence d'un ancien volcan éteint dans ce
secteur a des conséquences sur la plaque terrestre, d'où cette régulière sismicité. Une telle magnitude
peut être fortement ressentie par les populations dans un rayon de 100 km autour de l'épicentre. À noter
qu'une magnitude de 5.1 est capable d’engendrer des dégâts importants sur de vieux bâtiments ou des
bâtiments présentant des défauts de construction.

Pas le séisme le plus fort 

Selon les informations du Bureau National de Gestion de Risque et des Catastrophes Naturelles, ce
séisme n'a fait aucun dégât majeur ni de victime. D'autres répliques, mais de faible intensité, peuvent se
produire à la suite de l'épisode sismique de lundi. À noter que le séisme le plus fort jamais observé eu
lieu récemment, en Janvier 2017. Une secousse d'une magnitude de 5.9 ou 6 sur l'échelle de Richter fut
ressentie, la plus forte depuis le début des relevés en 1898.
PR
Source : IOGA
MONDE

La terre a tremblé hier dans la nuit à Madagascar. Un séisme de magnitude


5,9 ou 6 sur l’échelle de Richter selon l’Institut et l’observatoire de
géophysique d’Antananarivo (les premières mesures disaient 5,4 sur
l’échelle de Richter, donc sa force a été réévaluée). L’épicentre se trouve à
60 km au sud-ouest d’Antsirabe et à 180 km au sud-ouest d’Antananarivo,
dans les hauts plateaux au centre du pays. Le choc a eu lieu seulement à
environ 8 km de profondeur. Un séisme peu profond donc, ce qui explique
que les ondes ont été ressenties avec force. Il y a souvent des séismes
modérés à Madagascar, mais celui-ci est le plus fort jamais enregistré sur
la Grande Île depuis 1898. A l’heure actuelle, aucune victime humaine et
aucun dégât matériel important n’ont été recensés. Alors, y a-t-il un risque
de tremblement de terre plus violent et destructeur comme en Haïti en
2010 ? Non, selon les chercheurs, pour qui la situation reste
exceptionnelle. Mais les autorités estiment qu’il faudra peut être
désormais mieux prendre en compte le risque sismique.

A 1 h 07 (heure locale), dans la nuit 11 au 12 janvier, la population s’est


réveillée en sursaut : un tremblement de terre de 5,9 ou 6 sur l’échelle de
Richter a secoué tout le centre du pays. Le professeur Gérard
Rambolamanana, directeur de l'Institut et observatoire de géophysique
(Ioga) d'Antananarivo est étonné par la puissance du séisme : « Ici, c’est une
conséquence de la séparation de Madagascar avec le système Gondwana à
l’époque [il y a vingt-six millions d’années]. Donc, c’est plein de failles
tectoniques, mais avec des petites magnitudes. On ne se trouve pas sur une
zone à haut risque sismique. Mais arriver à 6, je pense que c’est quand même
assez exceptionnel. »
Le choc n’a pas été assez important pour causer de gros dégâts. Seules des fissures dans
les bâtiments ont été signalées. Mais, avec des séismes de plus en plus forts chaque
année, le général Charles Rambolarison, secrétaire exécutif adjoint au Bureau national de
la gestion des risques et catastrophes (BNGRC), en charge des secours notamment, reste
prudent : « Cet événement nous interpelle parce que nous avons priorisé des cataclysmes
comme le cyclone, l’inondation, les feux ou la sécheresse. Mais sans pour autant prendre en
compte directement donc le séisme, et puis l’intensité qui ne cesse donc d’augmenter. On
va revoir notre stratégie. »
Des répliques au séisme pourront se faire sentir pendant encore peut être deux jours,
surtout dans la région d’Antsirabe. Et, avec l’énergie dégagée par la roche, une hausse des
températures peut être enregistrée dans les lacs de la région d’Antsirabe. Mais cela ne
veut pas dire qu’un volcan entre en éruption !

Madagascar : Tremblement de terre à


Tuléar de magnitude 5,3

Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter a touché samedi, à 2 heures du matin,
la ville de Tuléar dans le Sud-Ouest de Madagascar et ses environs.
 
Le séisme a duré une trentaine de secondes et la secousse a été ressentie dans un rayon de 175 kilomètres
dans le grand Sud de la Grande Ile autour de l’épicentre situé à Tuléar.
 
Aucune victime n’est à déplorer et les bâtiments ont résisté à ce tremblement de terre. Mais de nombreuses
vitres ont volé en éclats sous l’onde de choc à Tuléar. La population locale a été prise de panique, réveillée au
saut du lit par la secousse.

Un séisme d’une magnitude de 4,7


Vers 6h30 (heures locales), mardi, la terre a brièvement tremblé à Antananarivo et ses environs. Un séisme
d’une magnitude de 4,7 a été enregistré dans la matinée d’hier dans la capitale malgache.
Le Bureau national de gestion de risque et catastrophes (BNGRC) a annoncé que pour l’instant, aucun dégât en
lien avec ce tremblement de terre n’a été révélé. Aucune victime ni de dégât matériel n’est à déplorer.
>>> Mayotte : 3 séismes en quatre jours
Des légers séismes quotidiens
Des professionnels à l’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (IOGA) ont donné des
explications sur des secousses sismiques qui surviennent quotidiennement à Madagascar.
Selon eux, "la terre est en perpétuel mouvement", deux à trois secousses par jour sont enregistrés. Seulement
ces tremblements de terre à peine perceptibles ne sont pas toujours ressentis par les humains.
Source : newsmada.com
>>> Voir notre dossier sur actualité Madagascar.
HAFA
Des microséismes ont eu lieu dans le Canal de Mozambique
"En deux semaines, des microséismes ont eu lieu dans le Canal de Mozambique. Nous redoutons que ces
secousses s’intensifient", est-il indiqué par le Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGRC),
dans un communiqué relayé par L’Express de Madagascar.
Le bureau alerte les districts de Mahajanga I, Mahajanga II, de Marovoay, d’Ambato Boeny, de Soalala dans la
région de Boeny, de Mitsinjo, ceux d’Analalava, d’Antosohihy, de Port-Bergé, de Mampikony à Melaky, doivent
être sur les gardes.

"Elles doivent préparer les habitants sur les mesures à prendre en cas de tremblement de terre. Elles doivent,
également, êtres prêtes à déplacer les habitants du bord de la mer vers des lieux élevés", poursuit le communiqué.
Des secousses ’normales’
Cette année, d’après une information sur sismique.zone, Madagascar aurait été touché par 272 tremblements de
terre. La semaine dernière, Mahajanga a été frappé 3 fois par des séismes avec des magnitudes allant de 4,6 à 5,2
sur l’échelle de Richter. Entre le 19 et le 22 mai, la terre n’a pas arrêté de bouger dans le Nord-Ouest
de Madagascar.
Selon le secrétaire exécutif adjoint du BNGRC, le général de Brigade Charles Rambolarison, des scientifiques ont
indiqué que des volcans se réveilleront entre l’an 2000 et 2050, et comme il y a plusieurs foyers de volcan dans
le canal du Mozambique, ces tremblements de terre sont normaux.
>> Notre dossier sur Madagascar.

Séisme de magnitude 5,9 : Grande


frayeur à Tana, des maisons détruites à
Antsirabe
 Redaction Midi Madagasikara    1 Comment  featured
«Pour une fois que Madagascar a bougé», disent certains à propos du séisme d’hier. Toutefois, les
fortes secousses n’ont pas manqué de causer la panique.  
Le plus fort tremblement de terre jamais enregistré à Madagascar. Ce séisme d’une magnitude de 5,9 à
l’échelle de Richter a fait monter la frayeur chez les Malgaches, hier. Le phénomène a été rapporté
aussitôt dans les réseaux sociaux. La première secousse créée par l’onde primaire a fait bouger la terre à
1h 6mn et 59s du matin. Puis, le deuxième mouvement créé par l’onde secondaire (celle qui peut faire
écrouler des maisons), s’est produit 20 secondes après. L’épicentre de cet intense tremblement de terre a
été localisé à 62 km au Sud-Ouest d’Antsirabe, à 62 km au Nord-Ouest d’Ambositra, à 75 km dans toute la
partie Ouest de Fandriana, et à 45 km au Sud-Ouest de Betafo. «Ce séisme a été provoqué par des causes
naturelles», confie le Pr. Gérard Ralambomanana, directeur de l’Institut et Observatoire Géophysique
d’Antananarivo (IOGA). «C’est la faille sismique partant d’Ambatofinandrahana vers Tsiroanomandidy
jusqu’à Famoizankova (au Nord-Ouest de Tsiroanomandidy) qui a bougé, provoquant ces forts
tremblements de terre», explique-t-il. A noter que cette onde secondaire avait la force de faire écrouler
des maisons. Fort heureusement, le bilan provisoire des dégâts émanant du Bureau National de Gestion
des Risques et des Catastrophes (BNGRC) n’a évoqué aucun dégât important. Et aucun décès n’a été
enregistré sur tout le territoire national.  
Mauvais signe. Toutefois, d’après ce même rapport, des fissures ont été constatées sur plusieurs
bâtiments d’habitation dans les districts d’Antsirabe I, Antsirabe II, Mandoto, Ambatofinandrahana,
Fandriana et Ambositra. Puis, le bilan mentionne des cas de maisons fissurées et partiellement écroulées
à Antsirabe et ses environs. Le BNGRC de préconiser la vigilance de la part de la population, «étant donné
que les répliques pourraient encore se produire, en particulier pour les populations proches de
l’épicentre». Face aux affirmations mentionnant que le réveil du volcan d’Andraikiba pouvait être à
l’origine de ce phénomène, le directeur d’IOGA de dire qu’un volcan émet d’abord de nombreux signes
avant de se mettre en activité. «Mais jusqu’ici, nous n’avons pu enregistrer aucun de ces signes», dit-il.
Quoi qu’il en soit, pour beaucoup, ce tremblement de terre signifie quelque chose de mauvais pour le
pouvoir actuel. «En 1991, un tremblement de terre s’est produit, faisant écrouler Didier Ratsiraka. En
2009, un autre séisme a comme provoqué la fin du règne de Marc Ravalomanana. Et maintenant, le
phénomène se reproduit. Comme si cela annonçait la fin du pouvoir de Hery Rajaonarimampianina»,
disent-ils. Pour les croyants, ce phénomène a été tout simplement un signe montrant que la fin du monde
n’est plus très loin. Surtout que le séisme en question a été également ressenti dans d’autres pays.
Arnaud R.
Séisme à Madagascar - Une magnitude de plus en plus forte
Publié le jeudi, 26 septembre 2019
La magnitude du séisme enregistrée par l’Institut et observatoire géophysique d’Antananarivo (IOGA) ne cesse d’évoluer
durant ces 100 ans. Une secousse d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter est la plus puissante enregistrée dans
le pays, d’après Ramanantsoa Andry,  responsable du laboratoire séismologie et inflation, au sein de l’IOGA. Cependant,
aucun dégât énorme n’a été enregistré jusqu’à maintenant. Face à cette situation, 28 sites sont à surveiller de près dans
le pays dont la partie Nord-ouest de Madagascar.
D’ailleurs cette situation a été déjà expliquée par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, des
volcans se réveilleront entre l’an 2000 et 2050, et comme il y a plusieurs foyers de volcan dans le  canal du Mozambique,
ces tremblements de terre sont normaux. Mais afin de déterminer la principale cause de cette évolution, des
scientifiques sont en pleine recherche. Actuellement, Madagascar dispose de 11 stations de traitement du séisme.
Malgré une évolution, cet institut de recherche sismique est confronté à des  problèmes de matériels.
Colloque international
Dans le cadre de la célébration de ses 130 années d’existence en tant qu’institution scientifique malagasy, IOGA organise un
colloque scientifique intitulé : « Géosciences : Ressources, Risques et Technologies ». Il s’agit de faire le point sur la situation
actuelle et l’évolution des connaissances dans tous les domaines des géosciences. Plusieurs sections seront traitées durant deux
jours, les 26 et 27 septembre,  à savoir les structures profondes concernant une étude fondamentale de la structure de la terre, des
implications de ces connaissances sur la vie humaine et en particulier les risques naturels, le sous-sol et superficielles traitant les
résultats scientifiques portant sur les méthodes et les techniques de prospection, de détection et d’évaluation des ressources du
sous-sol, les études des formations superficielles et ses diverses utilisations, les phénomènes de surface et de l’atmosphère incluant
les diverses occupations des sols  et de leurs évolutions, les phénomènes migratoires, les phénomènes associés à l’atmosphère, les
effets et les causes du changement climatique, les phénomènes infrasonores et leurs applications, et enfin l’astrophysique qui parle
des évolutions des connaissances scientifiques dans le domaine de l’astronomie et de l’astrophysique.
Anatra R. 

Madagascar - Séisme de magnitude 6 le 12 janvier 2017

Un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre était situé à 60 km au sud-ouest d’Antsirabe et à 180 km au sud-
ouest d’Antananarivo a eu lieu à Madagascar le 12 janvier 2017 à 1h06.
• Observation scientifique (Source : Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo – IOGA – Université d’Antananarivo)
• Éléments complémentaires
• Impacts recensés
• Recommandations de sécurité
Observation scientifique (Source : Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo – IOGA – Université d’Antananarivo)
Un séisme de magnitude de 6 sur l’échelle de Richter est survenu le 12 janvier 2017, à 01h06 du matin, heure locale. L’épicentre était
localisé à 178 km au Sud-ouest d’Antananarivo, localisé dans un triangle entre Ambositra, Antsirabe et Mandoto. Son foyer se trouvait à 25
km de profondeur. Il a été ressenti dans la partie centrale, Sud et Sud-Ouest de la Grande île, durant une vingtaine de secondes, surtout près de
l’épicentre.
Éléments complémentaires
C’est une faille inverse (mouvement de rapprochement ou convergence) qui a provoqué un séisme d’une magnitude supérieure à ce qui est
normalement ressenti à Madagascar (microsismicité inférieure à 4 en général). Aucune conclusion ne peut être portée, pour l’instant, sur une
augmentation de l’intensité ou la recrudescence des séismes à Madagascar.
Impacts recensés
Les informations émanant des Autorités locales proches de la zone sismique font état de fissurations constatées sur plusieurs bâtiments
d’habitation dans les districts d’Antsirabe I, Antsirabe II, Mandoto, Ambatofinandrahana, Fandriana et Ambositra.
Jusqu’à présent, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer. Le bilan actuel mentionne également des cas de maisons fissurées et
partiellement écroulées. Les évaluations et la collecte des éventuelles doléances et réclamations continuent aux niveaux des Districts concernés
et sont synthétisés au niveau Préfectoral. Le BNGRC préconise une vigilance accrue de la part de la population. Les propriétaires des
habitations présentant des fissures doivent rester vigilants face aux éventuelles répliques de magnitudes plus faibles, survenant après un
séisme. La pluie qui s’annonce dans les jours à venir pourrait de surcroît fragiliser les constructions endommagées.
Recommandations de sécurité

EDUCATION
En cas de séisme ou de signal d’alerte, la population doit se mettre à l’écoute de la radio (RadioFrance ou radios
locales). Les premières informations y seront communiquées, ainsi que les consignes à adopter. Attention !!! après un
séisme d’autres évènements peuvent survenir dus à l’endommagement d’installations dangereuses.

Soyez attentifs au signal d’alerte. Il annonce un danger imminent (nuage de produit toxique, fuite de gaz, tornade, etc.).
C’est un signal prolongé (montant et décroissant) d’une durée de 3 fois 1 minute et 41 secondes, espacées de 5
secondes de silence.
Le signal de fin d’alerte quant à lui est un son continu de 30 secondes.

Avant un séisme :
•S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde (consulter les DDRM, DCS, DICRIM) ;
•Construire en tenant compte des règles parasismiques (vérifier s’il existe un PPR au niveau de la commune) ;
•Localiser les points de coupure de gaz, eau et électricité ;
•Fixer les appareils et meubles lourds ;
•Repérer un endroit où l’on pourra se mettre à l’abri.

Prévoir également :

•un poste de radio et des piles neuves ;


•une lampe de poche puissante ;
•un manuel et une trousse de premiers secours ;
•quelques provisions alimentaires, de l’eau potable.

Pendant un séisme :
A l’intérieur d’un bâtiment :

•Se mettre à l’abri près d’un angle de mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides ;
•S’éloigner des fenêtres ou des vitrages.

Dans la rue :

•S’éloigner de ce qui peut s’effondrer (bâtiments, ponts), à défaut s’abriter sous un porche ;
•Se diriger vers un endroit isolé en prenant garde aux chutes d’objets ;
•S’éloigner des lignes électriques.

En voiture :

•S’arrêter si possible à distance de constructions et de fils électriques ;


•Ne pas descendre avant la fin de la secousse.

Après un séisme :
•Couper l’eau, le gaz et l’électricité ;
•Ne pas allumer de flamme, ne pas fumer ;
•En cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes, et prévenir les autorités ;
•Ne pas prendre l’ascenseur ;
•Évacuer le bâtiment ;
•L’école s’occupe des enfants : ne pas aller les chercher ;
•Se tenir à l’écoute des radios locales et nationales ;
•S’éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses en raison d’éventuels raz de
marée.

Bloqué sous les décombres : se manifester en tapant contre l’objet le plus approprié (paroi, poutre, canalisation, table,
etc.) se trouvant à proximité.

Un séisme arrive sans aucun signe avant coureur. Il vous surprendra


dans votre sommeil, au travail, ou chez vous. Il est en effet impossible
de prévoir sa survenue. Il se produira donc toujours à un moment où
vous ne vous y attendrez pas. Comme l’ont encore montré les
évènements récents en Algérie, en Turquie, en Iran ou au Maroc, le
séisme désorganise considérablement la société et peut laisser
l’individu seul face à la crise pendant un temps relativement long. Pour
la surmonter, il est essentiel d’anticiper les dangers et de limiter les
dégâts éventuels.
 

Une bonne préparation : le Plan Familial de Mise en Sûreté 


Outre les mesures de prévention et de réduction de la vulnérabilité qui peuvent être mises en place, un plan familial de
mise en sûreté constitue pour chacun la meilleure réponse pour faire face au séisme en attendant les secours. Il vise à
réduire la vulnérabilité des personnes grâce à une bonne préparation ; notamment en limitant les dangers consécutifs
aux séismes .
Ce plan se prépare à l’avance. Il vous permettra d’éviter de céder à la panique lors de la première secousse, et vous
apprendra comment réagir, et surtout réagir vite, en cas de secousses sismiques.

- Les étapes recommandées pour réaliser ce PFMS sont les suivantes : 


Adapter vos équipements
Des gestes très simples peuvent vous sauver la vie en cas de secousse sismique. En effet, une armoire ou une étagère
peut vous blesser gravement lors de sa chute. 

Signal d’alerte et consignes de sécurité : 


Aucun signal d’alerte ne vous préviendra de l’arrivée d’un séisme. Les scientifiques ne savent pas encore les prédire.

Liste des numéros utiles : 


Etablissez la liste des numéros des services d’urgence et de secours, de votre mairie, des services de l’Etat, de votre
compagnie d’assurance, et de ceux qui pourraient figurer dans le Document d’Information Communale sur les Risques
Majeurs établi par la mairie (DICRIM). 
Kit « séisme » 
Composez votre kit « séisme » et assurez-vous que chacun sait où le trouver, qu’il est à portée de main et qu’il ne risque
pas d’être enseveli sous des débris (en pratique près de la porte d’entrée). Afin de ne pas ralentir votre évacuation, il doit
tenir dans un sac. Il doit comprendre :

• une radio et ses piles de rechange,


• une lampe de poche,
• de l’eau potable,
• les médicaments urgents : vous ou vos proches suivez peut-être un traitement médical. Pensez que vous aurez
besoin de ces médicaments et que la pharmacie peut être, elle aussi, endommagée par le séisme.
• l’ alimentation et l’équipement nécessaire à un éventuel nourrisson.
• des vêtements de rechange,
• éventuellement, un sac de couchage ou des couvertures.

Produits chimiques, d’entretien : 


Ces produits sont sources de danger (incendie, intoxication…). N’oubliez pas que vous pouvez être confiné, voire pris au
piège dans un local à proximité de ces produits. Vous pouvez les mettre à l’abri dans un placard étanche. 

Objets de valeurs et affaires personnelles : 


Prenez l’habitude de les stocker dans un endroit sécurisé, une armoire solide correctement ancrée dans le mur par
exemple. 

Gaz et électricité : 
Apprenez où se situe le disjoncteur ou le robinet d’arrêt de ces réseaux. Cela vous permettra peut-être de les
fermer après la première secousse lorsque vous évacuerez.

Mise à l’abri ou évacuation : 


Identifiez les endroits les plus sûrs dans chaque pièce de votre habitation. 
Un tel endroit peut se situer sous une table ou un bureau robuste ou sous un mur intérieur loin des fenêtres et des
meubles lourds qui peuvent se renverser. Plus la distance que vous aurez à parcourir pour vous mettre à l’abri sera
courte, plus vous aurez de chance d’éviter d’être blessé. L ‘entrée est habituellement un des endroits les plus sûrs dans
la maison. Les cuisines et les garages tendent à être les plus dangereux. Durant un tremblement de terre, il est difficile,
voire extrêmement dangereux de se déplacer d'un endroit à l'autre. 
Faites de même pour tous les lieux que vous avez l’habitude de fréquenter. 

Précisez où et comment doivent se réunir les membres de votre famille :


Choisissez une personne en dehors du secteur immédiat avec qui chacun doit prendre contact si vous n’arrivez pas à
vous retrouver. Cependant, rappelez-vous, l’emploi du téléphone est uniquement réservé pour les urgences. 

Protéger son habitat et ses biens contre les séismes


Un séisme ne tue que par l’écroulement des bâtiments et des ouvrages qu’il provoque, sauf dans certains cas très
particuliers (mouvements de terrain déclenchés par un séisme,…),. D’où la nécessité d’apprendre à construire des
édifices qui ne s’effondrent pas ou pas trop vite (permettant aux personnes de quitter le bâtiment après la première
secousse), voire qui ne subissent pas trop de dégâts, et bien entendu de renforcer les constructions existantes.

Si vous habitez en zone sismique, il est possible de faire effectuer des travaux ou d’entreprendre des aménagements
extérieurs et intérieurs pour réduire votre vulnérabilité et celle de votre habitation.
Ces pages, qui ne prétendent pas être exhaustives, tentent de vous donner la meilleure information possible sur les
mesures de mitigation (atténuation) que vous pouvez entreprendre, en vous aidant à sélectionner les mesures les plus
économiques et les plus appropriées à votre maison. 
Elles seront complétées au fur et à mesure que la connaissance sur la vulnérabilité des constructions et les moyens d'y
remédier grandiront, notamment avec les techniques de renforcement parasismique.

Pour diminuer la vulnérabilité de votre logement face aux sollicitations sismiques, vous disposez de trois méthodes
complémentaires :
• Adapter vos techniques constructives,
• Renforcer ou réhabiliter votre habitation.
• Adapter vos équipements au séisme. 

 
- La conception et la construction de votre habitation
L’objectif principal de la réglementation parasismique est la sauvegarde des vies humaines pour une secousse donnée.
La construction peut alors subir des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s’effondrer sur ses occupants. 
En cas de secousse plus modérée, l’application des règles parasismiques doit permettre de limiter les destructions et ,
partant, les pertes économiques.
Des textes réglementaires (décrets et arrêtés) précisent le classement de votre bâtiment ainsi que les règles techniques
qui lui sont applicables.
Vous pouvez consulter ces documents à la Direction Départementale de l'Equipement, auprès des Conseils en
Architecture, Urbanisme et Environnement, en mairie, etc. vous trouverez ci-dessous quelques éléments de réponse,
notamment sur les classes de bâtiments, et sur la construction parasismique des maisons individuelles.

Règlementation
Rappel de la classification des bâtiments :
Classe A : les ouvrages dont la défaillance ne présente qu’un risque minime pour les personnes ou l’activité économique
;
Classe B : les ouvrages dont la défaillance présente un risque dit « moyen » pour les personnes (habitations et bureaux
dont la hauteur est inférieure à 28m, bâtiments industriels, bâtiments accueillant 300 personnes au plus….). Cette classe
comprend les maisons individuelles et les petits immeubles d’habitations.
Classe C : les ouvrages dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes ou en raison de leur importance
socio-économique (habitations et bureaux dont la hauteur est supérieure à 28m, bâtiments accueillant plus de 300
personnes, …).
Classe D : les bâtiments, les équipements et les installations dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile,
pour la défense ou pour le maintien de l’ordre public (centres de télécommunication, bâtiments abritant les moyens de
secours ou de défense….)
A ce titre, il est rappelé que ces constructions (classe C et D) sont soumises au contrôle technique obligatoire en
application de l’article R. 111-38 du code de la construction et de l’habitation. Le champ du contrôle technique obligatoire
s’étend sans ambiguïté au contrôle du respect des règles de construction parasismique.

Règles de construction parasismique pour les maisons individuelles :


Les Règles ParaSismiques-Maisons Individuelles (PS-MI) 89 révisées 92 – Construction parasismique des maisons
individuelles et des bâtiments assimilés (NF P 06-014 de mars 1995)
Nota : ces Règles ont fait l’objet d’un amendement NF P 06-014/A1 paru en février 2001 corrigeant plusieurs erreurs de
la version Afnor.
Ces règles sont citées par l’arrêté du 29 mai 1997 relatif aux bâtiments. 
Ce sont des règles simplifiées pour les bâtiments de classe B, catégorie dite « à risque normal », situés en zone
sismique Ia, Ib et II, et comportant au plus un rez-de-chaussée, un étage et un comble. Le niveau du plancher du comble
des bâtiments concernés par ces Règles est limitée à 3.30 m (bâtiments en simple rez-de-chaussée) ou 6.60 m
(construction à étages).
Ces règles précisent des mesures permettant à des constructions de taille modeste (construction comportant un rez-de-
chaussée avec un sous-sol – ne dépassant pas le sol de plus de 50 cm – un étage et un comble) de résister de façon
satisfaisante aux séismes sans avoir recours à des calculs. Dans ce but, elles décrivent et illustrent les dispositions
constructives minimales à respecter et constituent ainsi un document à la portée des artisans et petits entrepreneurs.
Le bâtiment ne doit pas pour cela comporter d’équipements lourds (réservoirs d’eau par exemple) de plus d’une tonne à
l’étage, dans le comble ou en terrasse.
Dans les zones sismiques définies par le décret n°91-461 du 14 mai 1991(modifié par le décret n°2000-892 du 13
septembre 2000) relatif à la prévention du risque sismique, les maîtres d’ouvrage et les gestionnaires sont responsables
des dispositions et précautions prises pour respecter les règles de construction, d’aménagement et d’exploitation qui
s’imposent aux bâtiments en raison de leur nature et de leur destination. Le respect de ces règles parasismiques est une
obligation qui incombe à votre architecte et à vous-même en tant que maître d’ouvrage de la construction que vous
entreprenez.

 
Les 5 piliers de la construction parasismique
La construction parasismique est un domaine complexe. Il demande de prendre en compte une somme de facteurs à
gérer simultanément : l'historique du lieu, le ou les types de séismes, la destination finale de l'ouvrage à projeter et à
exécuter, la nature des sols, la typologie de la construction, le choix des matériaux, le parti architectural etc.
Mais construire « parasismique » suppose tout d’abord le respect des règles de conception, de calcul et d’exécution
propres aux situations non sismiques. L’expérience montre que les ouvrages, lorsqu’ils sont de conception saine et que
les règles normales de construction sont appliquées correctement, ont des chances non négligeables de supporter
convenablement des secousses d’intensité modérée. Ce constat ne doit pas faire oublier le respect des lois et de la
réglementation en vigueur dans de nombreuses communes françaises.
De même, les règles parasismiques se révèlent inefficaces en cas de non-respect des règles normales de construction.
Construire parasismique ne demande pas qu'une simple application des règles et des normes en vigueurs. Une bonne
construction parasismique repose sur une bonne conception. Une maison bien calculée mais mal conçue (mauvais choix
architectural, mauvais emplacement, etc…) ou mal entretenue connaît un plus grand risque de destruction important en
cas de séisme. 
Rappelons que l’application des règles, comme des normes parasismiques,nécessite l’intervention et la collaboration
dès les premières esquisses d’un architecte et / ou d’un ingénieur.

Ces pages présentent le cadre de la construction parasismique et les repères principaux nécessaires pour échanger
avec votre architecte, et pouvoir lui préciser votre demande. Leur objectif est de vous sensibiliser à cette
problématique. Elles ne remplacent pas l’intervention d’un professionnel du bâtiment.

Une construction antisismique, qui résisterait jusqu'au bout à tout séisme, n'existe pas !

Une construction parasismique c’est avant tout une construction qui vous sauve la vie en limitant la casse.

Elle est le fruit de 5 piliers indissociables :

1 - Choix du site :
Une onde sismique peut être amplifiée sous l’action d’effets de site ou par l’interaction entre le sol et le bâtiment.
Tout d’abord, l’amplification des oscillations du sol se produit essentiellement :

• Sur les reliefs et en haut d’une rupture de pente


• A la limite entre des sols rocheux et des sols mous

Les effets induits peuvent provoquer la perte de toute construction, parasismique ou non. Il s’agit principalement de :

• la liquéfaction des sables (perte de la capacité portante des sables gorgés d’eau qui provoquent le basculement
et l'enfoncement des constructions)
• le glissement de terrain : sur les versants, les glissements provoqués par les séismes ne sont pas rares et
entraînent la perte totale des ouvrages concernés.
• les éboulements rocheux : ils sont fréquents dans les régions montagneuses. Les constructions peuvent alors
être partiellement ou totalement détruites. Ce danger ne peut être apprécié que par un spécialiste : n’hésitez
pas à consulter les professionnels compétents.
• Tsunami et seiche : le tsunami est un raz de marée destructeur à son arrivée sur les rivages. On appelle seiche
le ballottement de l’eau dans un bassin ou réservoir. Les constructions situées aux abords peuvent être
endommagées. Ces phénomènes sont possibles en France mais ils sont rares. C’est pourquoi ils ne sont
généralement pas pris en compte.

Les jeux de faille se traduisent en surface par des rejets verticaux ou des décrochements horizontaux qui peuvent
endommager les constructions. Ces phénomènes sont rares en France, et leur identification demande l’intervention d’un
géologue spécialisé.
De plus, lorsque la fréquence de résonance propre au bâtiment est proche de celle du sol, les bâtiments amplifient à leur
tour les mouvements sismiques transmis par le sol. Ils deviennent alors très importants et destructeurs : on parle de
résonance entre le sol et le bâtiment. Ainsi on observe que, sur sol meuble, les ouvrages « flexibles » (hauts par
exemple) souffrent particulièrement. Par contre, les constructions rigides sont davantage sollicitées sur les sols fermes
ou sur rocher.

2 - Une conception architecturale parasismique :


Implantation judicieuse sur site : sur un terrain instable, sur une faille ou sur un terrain sujet au glissement de terrain,
même la meilleure construction parasismique ne survivra pas à une secousse.
Architecture favorisant un bon comportement adapté au séisme : le comportement d’un bâtiment est influencé par sa
forme. Certaines configurations amplifient considérablement les sollicitations dues aux secousses et donc créent de
mauvaises conditions de résistance.

3 - Un respect des règles parasismiques :


Dispositions constructives parasismiques : selon le type de leur système porteur (de leur structure), deux bâtiments
d’aspect identique, sur un même sol, auront un comportement très différent.
Dimensionnement « au séisme » : les règles de calculs de structure doivent être respectées. En particulier, le choix de la
méthode de modélisation ou de calcul (statique ou dynamique) est primordial.
4 - Une exécution de qualité
Matériaux de bonne qualité : les propriétés des divers matériaux favorisent plus ou moins la résistance des éléments
constructifs aux tremblements de terre, ainsi que la dissipation de l’énergie communiquée lors des secousses.
Travaux exécutés dans les règles de l’art : les assemblages et les liaisons entre les divers éléments sont les principaux
points faibles des structures. La dégradation de leur résistance et de leur rigidité conduit rapidement à la ruine de la
construction. La conception des assemblages nécessite donc un soin tout particulier.
Protection contre le feu : des constructions qui ont résisté aux secousses peuvent être entièrement détruites par les
incendies consécutifs aux séismes.
Eléments non structuraux : ils doivent être conçus et installés de façon à ne subir aucun dommage lors des déformations
de la structure à laquelle ils sont fixés. Leur destruction est une cause trop fréquente des blessures de personne et
entraîne des coûts de réparation ou de remplacement non négligeables.
Entretien : l’inspection et l’entretien réguliers sont nécessaires pour maintenir la résistance des bâtiments dans la durée.
Modifications ultérieures : les recommandations de l’Association Française de Génie Parasismique précisent clairement
« qu’il ne peut être procédé à des transformations de l’ouvrage, même non structurales, ou à des changements
d’affectation et d’utilisation que si les conséquences en ont été étudiées et les inconvénients éventuels dûment palliés ».

5 - Une maintenance
Un bâtiment non entretenu se détériorera très vite. Il perdra alors toutes ses propriétés parasismiques.

Le non-respect de l’une de ces démarches peut être à l’origine de l’effondrement du bâtiment lors d’un tremblement de
terre.

- Le cas particulier de la maison individuelle


Bien qu’il s’agisse en général de constructions peu élevées, massives et rigides, on a souvent constaté que ce type de
maisons subit d’importants dommages. 
Cependant, construire de façon parasismique des maisons individuelles ne demande rien de plus que l’application de
quelques principes simples, l’utilisation de matériaux de bonne qualité et, d’une manière plus générale, le respect des
règles de bonne construction (rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques sur les
technologiques de prévision et de prévention des risques naturels.

Les trois règles de construction pour une habitation individuelle sont:

1. Une bonne conception et une bonne exécution.


2. La simplicité des formes et de la structure :
Formes : la réalisation d’un seul tenant de bâtiment en forme de T, L, ou U (ou de forme analogue) doit
être évitée. Si ces formes sont maintenues, il y a lieu de subdiviser la construction en blocs rectangulaires
réunis par des joints parasismiques.
Structure : en plan, il importe que les murs porteurs soient situés dans le prolongement les uns des
autres ; en élévation et en coupe, il faut faire en sorte que les éléments de structure se superposent.
3. La symétrie : la recherche de la symétrie dans la disposition des éléments porteurs comme celle de la
morphologie générale du bâtiment doit être une préoccupation constante si l’on veut éviter des calculs de
dimensionnement lourds. Les hauteurs doivent être régulières. Les masses en hauteur doivent être
évitées.

Renforcer ou réhabiliter votre habitation parasismique


L’application des règles parasismiques à la construction neuve est obligatoire pour la totalité des ouvrages situés dans
une zone différente de zéro.
L'arrêté du 29 mai 1997 relatif aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments dits « à risque
normal » impose la mise aux normes parasismiques de certains bâtiments dont les maisons individuelles et leur addition
à l’occasion de certains travaux de réhabilitation, comme le remplacement total de planchers, l’addition par surélévation,
l’addition par juxtaposition sans joint parasismique, la création d’un niveau intermédiaire. 
Pour les autres bâtiments existants, il n’existe pas d’obligation de renforcement préventif malgré une vulnérabilité qui
peut être grande.

Le choix d’une méthode de renforcement parasismique est difficile.


Sauf exception, vous manquez de connaissance précise sur la structure de votre habitation, son dimensionnement et
surtout son comportement.
La nature du sol d’assise est en général méconnue. Or le séisme de Lambesc en 1909 a montré la grande influence de
la topologie du sol dans la résistance des bâtiments. Les immeubles ont été détruits uniquement dans des zones bien
délimitées.

Ces pages donnent quelques pistes pour atteindre cette « moindre vulnérabilité ». En tout état de cause, elles vous
permettront d’en connaître suffisamment pour échanger avec un architecte sur ce sujet.
Elles ne chercheront pas à préciser quelle méthode est pertinente, car cela est trop conditionné par votre contexte
particulier.

Le diagnostic de vulnérabilité
Lors d’une réhabilitation parasismique, la première étape consiste à effectuer un diagnostic de comportement de
l’ouvrage sous l’action sismique et à identifier ses faiblesses, c’est à dire sa vulnérabilité aux séismes.
On doit alors déterminer, pour une accélération donnée, le comportement du bâtiment concerné. Il serait utopique d’avoir
la même exigence, et donc le même niveau de protection, qu’avec une construction neuve ! Vous devez décider, grâce
aux conseils des professionnels du bâtiment, le degré de dommages que vous considérez comme acceptable lors d’un
tremblement de terre. Cette démarche est communément admise et pratiquée par les anglo-saxons sous le terme de «
performance based design ».
Ce diagnostic de comportement permettra également de préciser l'état de conservation de votre bâtiment. Un séisme
aura pour conséquence de rendre plus grave un problème technique qui pouvait être mineur au départ (par exemple,
augmentation des fissures qui en viennent à menacer la résistance de la structure du bâti). Un logement bien construit et
bien entretenu a de plus grande chance de résister aux secousses successives d’un séisme.
 

- Les stratégies de renforcement parasismiques


Pour réhabiliter votre logement afin de le rendre parasismique, différentes stratégies de renforcement vous sont
proposées.
Vous pouvez chercher à :

• Limiter l’action sismique sur la construction (en optant, par exemple, pour une isolation sismique) ;
• Augmenter la résistance mécanique de l’ouvrage (en augmentant, par exemple, la capacité portante de la
structure) ;

Vous pouvez combiner ces différentes approches.


Celle que vous adopterez sera un compromis entre le coût de la réhabilitation et le degré de dommages que vous
considérez comme acceptable.
Développons ces deux stratégies :

Réduire le niveau sismique :


Vous pouvez réduire la vulnérabilité au séisme de votre construction endiminuant sa masse et les accélérations qu’elle
subit (ces deux facteurs influencent directement la charge sismique). Les deux grandeurs peuvent être minimisées grâce
à différents procédés qui peuvent se révéler lourds.Cette démarche est donc à adopter en cas de réhabilitation lourde.
La réduction des masses est obtenue en remplaçant les planchers, la charpente, la couverture etc. vous opterez alors
pour des structures plus légères, comme des planchers métalliques, une charpente en acier, ou en bois etc). Ces
travaux sont lourds et nécessitent le conseil et l’intervention d’un professionnel du bâtiment.
La résonance d’une construction avec le sol est responsable des dégâts les plus importants pouvant aller jusqu’à
l’effondrement. Les déplacements sont susceptibles d’être amplifiés de façon considérable. Les méthodes de prévention
les plus simples sont, également, de diminuer la masse de votre habitation, voire d’accroître sa rigidité (ajout d’éléments
verticaux de contreventements* type murs en maçonnerie, voiles en béton etc.). L’acier précontraint et le béton armé
peuvent également être utilisés.
La limitation de la torsion* est une démarche qui devrait être systématiquement mise en œuvre, d’autant que ce
phénomène est un facteur important de la vulnérabilité. Il s’agit alors de faire coïncider le centre de gravité de votre
logement avec son centre de rigidité (soit d’avoir une répartition symétrique des éléments assurant la rigidité de la
construction). Il peut être, là encore, nécessaire de rajouter des contreventements.
L’entrechoquement se produit entre deux bâtiments mitoyens ou entre deux blocs d’un même bâtiment (garage et
maison individuelle) séparés par un joint sismique de trop faible largeur. Les solutions permettant de prévenir ce
phénomène sont radicalement opposées. Vous pourrez soit supprimer ce joint en injectant de la résine qui assurera un
couplage entre les deux constructions, soit augmenter sa largeur. La première méthode est souvent plus facile à mettre
en œuvre.
Augmenter la résistance mécanique du logement :
Cette démarche nécessite deux approches parallèles et indissociables. Vous devez conférer à votre habitation une
meilleure résistance mécanique, mais également supprimer ou redistribuer les zones « faibles », comme les rez-de-
chaussée sur pilotis, les ailes, les cages d’escalier en façade de bâtiment etc.

Cette stratégie de renforcement est la plus traditionnelle et la plus fréquente lors de la réhabilitation parasismique d’une
construction. Pour conférer une meilleure résistance mécanique à votre logement, vous pouvez réaliser les opérations
suivantes :

• redimensionner, remplacer ou consolider les éléments structuraux,


• ancrer efficacement (chaînage indispensable),
• créer un nouveau système de contreventement,
• renforcer la liaison avec les fondations,
• traiter le sol d’assise.

Pour des raisons économiques, vous pourrez limiter le renforcement à une partie des éléments porteurs. Mais leur
répartition doit être homogène. Un renforcement local déplace la faiblesse sur les éléments voisins non renforcés. Il est
nécessaire de conserver une vue d’ensemble de la structure et de la distribution des éléments rigides. Votre architecte
vous y aidera.

Les zones faibles ; même lorsqu’elles sont renforcées, restent faibles. Il est intéressant et avantageux de les supprimer
ou de les déplacer afin que leur distribution soit homogène.
Eclairons cette démarche au travers de trois exemples que vous pouvez fréquemment rencontrer, en particulier dans
une maison individuelle :

• Un rez-de-chaussée sur pilotis, ou largement ouvert constitue un point faible. Un renforcement des poteaux
améliorera la situation mais ne résoudra pas le problème. Pour y remédier, vous pouvez, par exemple, ajouter
un contreventement en façade ou opter pour une façade légère aux niveaux supérieurs.
• Les cages d’escaliers situées en façade d’une construction constitue une zone faible. Les trémies* sont «mal
positionnées », car elles affaiblissent les planchers. Afin de pallier cet inconvénient, vous pouvez les supprimer
en optant pour des escaliers extérieurs ou déplacer les cages d’escaliers vers le milieu du bâtiment.
• Les dalles en porte-à-faux (balcons, auvents…) sont très vulnérables. Le risque d’effondrement est grand. Au-
delà de leur renforcement, il vous est conseillé de supprimer les porte-à-faux, en faisant porter les dalles par
des voiles ou autres structures latérales ou de faire porter les balcons par des poutres en porte-à-faux, qui
seront moins vulnérables qu’une dalle.

- Les techniques de renforcement


L’ultime étape est le choix des techniques de renforcement. Il peut s’agir d’un renforcement de la structure ou du sol
d’assise. En pratique, les professionnels du bâtiment recommandent souvent de cumuler les deux.
Elles peuvent être classées en différentes catégories :

• renforcement par addition de nouveaux éléments de construction,


• amélioration de la résistance de la section transversale des éléments constructifs (augmentation de la section
d’enrobage, renforcement de l’armature etc.),
• renforcement par confinement (cas des cheminées et de certains poteaux),
• renforcement par précontrainte,
• réalisation d’ancrages efficaces (planchers dans les chaînages, équipements lourds etc.),
• réparation (injection dans les fissures, remplacement de béton et d’armatures détériorés etc.),
• traitement du sol d’assise visant à augmenter sa portance, prévenir les tassements, supprimer la possibilité de
liquéfaction, prévenir les mouvements de terrain.

Le choix des techniques de renforcement s’effectue selon les critères habituels de coût, de rapidité de mise en œuvre,
de durabilité, … N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel du bâtiment sur le choix d’une stratégie, ainsi que
sur sa mise en œuvre et son coût. 

Le bâti existant pose des problèmes importants de sécurité en cas de tremblement de terre. Les opérations visant à lui
conférer une certaine résistance aux séismes sont de plus en plus fréquentes.

 
Pour que votre maison ne se transforme jamais en piège mortel le jour d’un tremblement de terre,
envisagez sans tarder une réhabilitation parasismique ! 
Adapter vos équipements au séisme

Après la survenue d'un tremblement de terre, il est trop tard pour protéger votre maison et vos biens. Mais il y a des
moyens de limiter les éventuels dommages causés par un tremblement de terre. Ces moyens de prévention ne
demandent souvent qu’un peu de temps et quelques dizaines d’euros.
Les pages ci-dessous vous donneront quelques détails sur les mesures que vous pouvez mettre en œuvre pour protéger
votre logement et vos biens. La liste n’est pas exhaustive. Toutes les méthodes ne sont pas illustrées.
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez vous adresser auxDirections Départementales de l'Equipement,
aux Conseils en Architecture Urbanisme et Environnement, etc… 

Les protections parasismiques peuvent impliquer de nombreuses modifications dans votre logement. Elles varient selon
leur complexité et leur coût.
Vous êtes sûrement en mesure de réaliser vous-même un certain nombre de ces opérations. Mais les mesures
complexes, ou bien de grande ampleur, qui entraînent des modifications de la structure même de votre habitation, voire
celles relatives au réseau électrique ou à la plomberie, doivent être mises en œuvre par des professionnels.

Renforcer l’accroche de votre cheminée et de vos antennes de télévision sur la toiture. 


Les équipements lourds sont les premiers à tomber en cas de secousse sismique, même de faible intensité. Or leur
chute peut blesser quelqu’un de façon très grave. Assurez-vous de la solidité de leur ancrage dans la toiture.

Accrocher les meubles lourds et volumineux aux murs et accrocher solidement les articles lourds comme les miroirs ou
les tableaux et évitez de les suspendre au-dessus de lits, fauteuils ou autres endroits où quelqu’un peut stationner. Sous
l’effet d’une secousse, ils pourraient se décrocher et tomber en causant des dégâts matériels, voire en blessant la
personne située en dessous.
Pensez également à renforcer l’accroche des lustres ou autres appliques lumineuses situées au-dessus de votre tête.

Empêcher de glisser ou de tomber de votre bureau vos ordinateurs et autres équipements (TV HI-FI, imprimante, fax par
exemple). 
Ces appareils risquent d’être endommagés et de blesser quelqu’un en cas de chute d’une table.
Ancrer solidement tout l'équipement de votre cuisine au plancher ou au mur, selon le cas. Un tel équipement inclut tout
l’électroménager.
Les mêmes techniques que celles utilisées pour les équipements de bureau peuvent être utilisées.

Empêcher l’ouverture non souhaitée des tiroirs et des placards sous l’effet d’une secousse. 
Leur contenu qui peut se déverser sous l’effet d’un tremblement de terre peut représenter un danger pour vous-même et
vos proches. En particulier si le contenu est lourd ou toxique.

Accrocher solidement votre chauffe-eau. 


Lors d’un tremblement de terre, il peut être votre meilleure source d’eau potable. Protégez-le de toute fuite. Pensez à
bien le sangler.

Enterrer au maximum ou accrocher solidement les canalisations de gaz et les cuves ou réserves. 
Leurs défaillances sont trop souvent à l’origine d’incendie. 

Installer des flexibles à la place de vos tuyaux d’arrivée d’eau ou de gaz et d’évacuation.
Ils éviteront les fuites en cas de déplacements des appareils. Le feu est le risque le plus commun qui suit un
tremblement de terre. Après le séisme de San Francisco de 1906, les incendies ont duré trois jours, provoquant plus de
dommages que le tremblement de terre lui-même.
FAQ: Bonnes pratiques parasismiques
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règlementation
Mardi 6 janvier 2015
Qu’est-ce qu’une construction parasismique ?
Une construction parasismique est une construction qui est
capable de résister à un niveau d’agression sismique défini
réglementairement pour chaque zone de sismicité. Pour ce
niveau elle peut alors subir des dommages irréparables mais
elle ne doit pas s’effondrer sur ses occupants.
L’objectif principal des règles de construction parasismique est
la sauvegarde du maximum de vies humaines.
En cas de secousse plus modérée, l’application des règles
parasismiques doit aussi permettre de limiter les pertes
économiques.
Le principe de la construction parasismique repose sur cinq
piliers indissociables :
• Le choix du site d’implantation est primordial : il faut
notamment proscrire les terrains situés sur les reliefs et en
haut des ruptures de pente. La zone de limite entre les sols
rocheux et les sols mous est également à éviter.
• La conception architecturale doit également être
parasismique, non seulement en terme d’implantation
judicieuse du bâtiment sur le site, mais également en terme
de type d’architecture, qui doit favoriser un comportement
adapté au séisme (forme, hauteur et élancement du
bâtiment).
• Le respect des règles parasismiques constitue une
nécessité. Pour la construction neuve, elles fixent les
niveaux de protection requis par région et par type de
bâtiment. Ces règles définissent également les modalités de
calcul et de dimensionnement des différents organes de
structure des constructions.
• La qualité de l’exécution concerne non seulement les
matériaux et éléments non structuraux (couplages et joints),
mais également le respect des règles de l’art. La protection
contre le feu est un point important de la construction
parasismique, tout comme l’entretien. Toute modification
ultérieure de la construction devra être conçue selon les
mêmes exigences qualitatives.
• La maintenance des bâtiments permet de garantir l’efficacité
de la construction parasismique sur le long terme.
Il est essentiel d’insister sur le fait que le non-respect de l’une
de ces cinq démarches peut être à l’origine de l’effondrement
du bâtiment lors d’un tremblement de terre. Pour les bâtiments
et infrastructures particulières, dits à risque spécial tels que
barrages, centrales nucléaires ou industries à risques, des

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