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La terre a tremblé dans le centre de Madagascar en milieu d'après-midi du lundi 26 Août. Vers 15h, une
secousse a été ressentie dans le centre de la Grande Île, confirmée par l’Institut et
Observatoire Géophysique d’Antananarivo (IOGA). Le réseau sismique de l'institut qui fournit des
informations en temps réel sur les tremblements de terre sur tout le territoire, a permis de localiser
l'épicentre à 9 km au Sud-Ouest de Soavinandriana.
Ce séisme d'une
magnitude 5.1 sur l'échelle de Richter est d'origine tellurique. Selon l'IOGA, la région de
Soavinandrina est une zone habituellement sismique. La présence d'un ancien volcan éteint dans ce
secteur a des conséquences sur la plaque terrestre, d'où cette régulière sismicité. Une telle magnitude
peut être fortement ressentie par les populations dans un rayon de 100 km autour de l'épicentre. À noter
qu'une magnitude de 5.1 est capable d’engendrer des dégâts importants sur de vieux bâtiments ou des
bâtiments présentant des défauts de construction.
Selon les informations du Bureau National de Gestion de Risque et des Catastrophes Naturelles, ce
séisme n'a fait aucun dégât majeur ni de victime. D'autres répliques, mais de faible intensité, peuvent se
produire à la suite de l'épisode sismique de lundi. À noter que le séisme le plus fort jamais observé eu
lieu récemment, en Janvier 2017. Une secousse d'une magnitude de 5.9 ou 6 sur l'échelle de Richter fut
ressentie, la plus forte depuis le début des relevés en 1898.
PR
Source : IOGA
MONDE
Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter a touché samedi, à 2 heures du matin,
la ville de Tuléar dans le Sud-Ouest de Madagascar et ses environs.
Le séisme a duré une trentaine de secondes et la secousse a été ressentie dans un rayon de 175 kilomètres
dans le grand Sud de la Grande Ile autour de l’épicentre situé à Tuléar.
Aucune victime n’est à déplorer et les bâtiments ont résisté à ce tremblement de terre. Mais de nombreuses
vitres ont volé en éclats sous l’onde de choc à Tuléar. La population locale a été prise de panique, réveillée au
saut du lit par la secousse.
"Elles doivent préparer les habitants sur les mesures à prendre en cas de tremblement de terre. Elles doivent,
également, êtres prêtes à déplacer les habitants du bord de la mer vers des lieux élevés", poursuit le communiqué.
Des secousses ’normales’
Cette année, d’après une information sur sismique.zone, Madagascar aurait été touché par 272 tremblements de
terre. La semaine dernière, Mahajanga a été frappé 3 fois par des séismes avec des magnitudes allant de 4,6 à 5,2
sur l’échelle de Richter. Entre le 19 et le 22 mai, la terre n’a pas arrêté de bouger dans le Nord-Ouest
de Madagascar.
Selon le secrétaire exécutif adjoint du BNGRC, le général de Brigade Charles Rambolarison, des scientifiques ont
indiqué que des volcans se réveilleront entre l’an 2000 et 2050, et comme il y a plusieurs foyers de volcan dans
le canal du Mozambique, ces tremblements de terre sont normaux.
>> Notre dossier sur Madagascar.
Un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre était situé à 60 km au sud-ouest d’Antsirabe et à 180 km au sud-
ouest d’Antananarivo a eu lieu à Madagascar le 12 janvier 2017 à 1h06.
• Observation scientifique (Source : Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo – IOGA – Université d’Antananarivo)
• Éléments complémentaires
• Impacts recensés
• Recommandations de sécurité
Observation scientifique (Source : Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo – IOGA – Université d’Antananarivo)
Un séisme de magnitude de 6 sur l’échelle de Richter est survenu le 12 janvier 2017, à 01h06 du matin, heure locale. L’épicentre était
localisé à 178 km au Sud-ouest d’Antananarivo, localisé dans un triangle entre Ambositra, Antsirabe et Mandoto. Son foyer se trouvait à 25
km de profondeur. Il a été ressenti dans la partie centrale, Sud et Sud-Ouest de la Grande île, durant une vingtaine de secondes, surtout près de
l’épicentre.
Éléments complémentaires
C’est une faille inverse (mouvement de rapprochement ou convergence) qui a provoqué un séisme d’une magnitude supérieure à ce qui est
normalement ressenti à Madagascar (microsismicité inférieure à 4 en général). Aucune conclusion ne peut être portée, pour l’instant, sur une
augmentation de l’intensité ou la recrudescence des séismes à Madagascar.
Impacts recensés
Les informations émanant des Autorités locales proches de la zone sismique font état de fissurations constatées sur plusieurs bâtiments
d’habitation dans les districts d’Antsirabe I, Antsirabe II, Mandoto, Ambatofinandrahana, Fandriana et Ambositra.
Jusqu’à présent, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer. Le bilan actuel mentionne également des cas de maisons fissurées et
partiellement écroulées. Les évaluations et la collecte des éventuelles doléances et réclamations continuent aux niveaux des Districts concernés
et sont synthétisés au niveau Préfectoral. Le BNGRC préconise une vigilance accrue de la part de la population. Les propriétaires des
habitations présentant des fissures doivent rester vigilants face aux éventuelles répliques de magnitudes plus faibles, survenant après un
séisme. La pluie qui s’annonce dans les jours à venir pourrait de surcroît fragiliser les constructions endommagées.
Recommandations de sécurité
EDUCATION
En cas de séisme ou de signal d’alerte, la population doit se mettre à l’écoute de la radio (RadioFrance ou radios
locales). Les premières informations y seront communiquées, ainsi que les consignes à adopter. Attention !!! après un
séisme d’autres évènements peuvent survenir dus à l’endommagement d’installations dangereuses.
Soyez attentifs au signal d’alerte. Il annonce un danger imminent (nuage de produit toxique, fuite de gaz, tornade, etc.).
C’est un signal prolongé (montant et décroissant) d’une durée de 3 fois 1 minute et 41 secondes, espacées de 5
secondes de silence.
Le signal de fin d’alerte quant à lui est un son continu de 30 secondes.
Avant un séisme :
•S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde (consulter les DDRM, DCS, DICRIM) ;
•Construire en tenant compte des règles parasismiques (vérifier s’il existe un PPR au niveau de la commune) ;
•Localiser les points de coupure de gaz, eau et électricité ;
•Fixer les appareils et meubles lourds ;
•Repérer un endroit où l’on pourra se mettre à l’abri.
Prévoir également :
Pendant un séisme :
A l’intérieur d’un bâtiment :
•Se mettre à l’abri près d’un angle de mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides ;
•S’éloigner des fenêtres ou des vitrages.
Dans la rue :
•S’éloigner de ce qui peut s’effondrer (bâtiments, ponts), à défaut s’abriter sous un porche ;
•Se diriger vers un endroit isolé en prenant garde aux chutes d’objets ;
•S’éloigner des lignes électriques.
En voiture :
Après un séisme :
•Couper l’eau, le gaz et l’électricité ;
•Ne pas allumer de flamme, ne pas fumer ;
•En cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes, et prévenir les autorités ;
•Ne pas prendre l’ascenseur ;
•Évacuer le bâtiment ;
•L’école s’occupe des enfants : ne pas aller les chercher ;
•Se tenir à l’écoute des radios locales et nationales ;
•S’éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses en raison d’éventuels raz de
marée.
Bloqué sous les décombres : se manifester en tapant contre l’objet le plus approprié (paroi, poutre, canalisation, table,
etc.) se trouvant à proximité.
Gaz et électricité :
Apprenez où se situe le disjoncteur ou le robinet d’arrêt de ces réseaux. Cela vous permettra peut-être de les
fermer après la première secousse lorsque vous évacuerez.
Si vous habitez en zone sismique, il est possible de faire effectuer des travaux ou d’entreprendre des aménagements
extérieurs et intérieurs pour réduire votre vulnérabilité et celle de votre habitation.
Ces pages, qui ne prétendent pas être exhaustives, tentent de vous donner la meilleure information possible sur les
mesures de mitigation (atténuation) que vous pouvez entreprendre, en vous aidant à sélectionner les mesures les plus
économiques et les plus appropriées à votre maison.
Elles seront complétées au fur et à mesure que la connaissance sur la vulnérabilité des constructions et les moyens d'y
remédier grandiront, notamment avec les techniques de renforcement parasismique.
Pour diminuer la vulnérabilité de votre logement face aux sollicitations sismiques, vous disposez de trois méthodes
complémentaires :
• Adapter vos techniques constructives,
• Renforcer ou réhabiliter votre habitation.
• Adapter vos équipements au séisme.
- La conception et la construction de votre habitation
L’objectif principal de la réglementation parasismique est la sauvegarde des vies humaines pour une secousse donnée.
La construction peut alors subir des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s’effondrer sur ses occupants.
En cas de secousse plus modérée, l’application des règles parasismiques doit permettre de limiter les destructions et ,
partant, les pertes économiques.
Des textes réglementaires (décrets et arrêtés) précisent le classement de votre bâtiment ainsi que les règles techniques
qui lui sont applicables.
Vous pouvez consulter ces documents à la Direction Départementale de l'Equipement, auprès des Conseils en
Architecture, Urbanisme et Environnement, en mairie, etc. vous trouverez ci-dessous quelques éléments de réponse,
notamment sur les classes de bâtiments, et sur la construction parasismique des maisons individuelles.
Règlementation
Rappel de la classification des bâtiments :
Classe A : les ouvrages dont la défaillance ne présente qu’un risque minime pour les personnes ou l’activité économique
;
Classe B : les ouvrages dont la défaillance présente un risque dit « moyen » pour les personnes (habitations et bureaux
dont la hauteur est inférieure à 28m, bâtiments industriels, bâtiments accueillant 300 personnes au plus….). Cette classe
comprend les maisons individuelles et les petits immeubles d’habitations.
Classe C : les ouvrages dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes ou en raison de leur importance
socio-économique (habitations et bureaux dont la hauteur est supérieure à 28m, bâtiments accueillant plus de 300
personnes, …).
Classe D : les bâtiments, les équipements et les installations dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile,
pour la défense ou pour le maintien de l’ordre public (centres de télécommunication, bâtiments abritant les moyens de
secours ou de défense….)
A ce titre, il est rappelé que ces constructions (classe C et D) sont soumises au contrôle technique obligatoire en
application de l’article R. 111-38 du code de la construction et de l’habitation. Le champ du contrôle technique obligatoire
s’étend sans ambiguïté au contrôle du respect des règles de construction parasismique.
Les 5 piliers de la construction parasismique
La construction parasismique est un domaine complexe. Il demande de prendre en compte une somme de facteurs à
gérer simultanément : l'historique du lieu, le ou les types de séismes, la destination finale de l'ouvrage à projeter et à
exécuter, la nature des sols, la typologie de la construction, le choix des matériaux, le parti architectural etc.
Mais construire « parasismique » suppose tout d’abord le respect des règles de conception, de calcul et d’exécution
propres aux situations non sismiques. L’expérience montre que les ouvrages, lorsqu’ils sont de conception saine et que
les règles normales de construction sont appliquées correctement, ont des chances non négligeables de supporter
convenablement des secousses d’intensité modérée. Ce constat ne doit pas faire oublier le respect des lois et de la
réglementation en vigueur dans de nombreuses communes françaises.
De même, les règles parasismiques se révèlent inefficaces en cas de non-respect des règles normales de construction.
Construire parasismique ne demande pas qu'une simple application des règles et des normes en vigueurs. Une bonne
construction parasismique repose sur une bonne conception. Une maison bien calculée mais mal conçue (mauvais choix
architectural, mauvais emplacement, etc…) ou mal entretenue connaît un plus grand risque de destruction important en
cas de séisme.
Rappelons que l’application des règles, comme des normes parasismiques,nécessite l’intervention et la collaboration
dès les premières esquisses d’un architecte et / ou d’un ingénieur.
Ces pages présentent le cadre de la construction parasismique et les repères principaux nécessaires pour échanger
avec votre architecte, et pouvoir lui préciser votre demande. Leur objectif est de vous sensibiliser à cette
problématique. Elles ne remplacent pas l’intervention d’un professionnel du bâtiment.
Une construction antisismique, qui résisterait jusqu'au bout à tout séisme, n'existe pas !
Une construction parasismique c’est avant tout une construction qui vous sauve la vie en limitant la casse.
1 - Choix du site :
Une onde sismique peut être amplifiée sous l’action d’effets de site ou par l’interaction entre le sol et le bâtiment.
Tout d’abord, l’amplification des oscillations du sol se produit essentiellement :
Les effets induits peuvent provoquer la perte de toute construction, parasismique ou non. Il s’agit principalement de :
• la liquéfaction des sables (perte de la capacité portante des sables gorgés d’eau qui provoquent le basculement
et l'enfoncement des constructions)
• le glissement de terrain : sur les versants, les glissements provoqués par les séismes ne sont pas rares et
entraînent la perte totale des ouvrages concernés.
• les éboulements rocheux : ils sont fréquents dans les régions montagneuses. Les constructions peuvent alors
être partiellement ou totalement détruites. Ce danger ne peut être apprécié que par un spécialiste : n’hésitez
pas à consulter les professionnels compétents.
• Tsunami et seiche : le tsunami est un raz de marée destructeur à son arrivée sur les rivages. On appelle seiche
le ballottement de l’eau dans un bassin ou réservoir. Les constructions situées aux abords peuvent être
endommagées. Ces phénomènes sont possibles en France mais ils sont rares. C’est pourquoi ils ne sont
généralement pas pris en compte.
Les jeux de faille se traduisent en surface par des rejets verticaux ou des décrochements horizontaux qui peuvent
endommager les constructions. Ces phénomènes sont rares en France, et leur identification demande l’intervention d’un
géologue spécialisé.
De plus, lorsque la fréquence de résonance propre au bâtiment est proche de celle du sol, les bâtiments amplifient à leur
tour les mouvements sismiques transmis par le sol. Ils deviennent alors très importants et destructeurs : on parle de
résonance entre le sol et le bâtiment. Ainsi on observe que, sur sol meuble, les ouvrages « flexibles » (hauts par
exemple) souffrent particulièrement. Par contre, les constructions rigides sont davantage sollicitées sur les sols fermes
ou sur rocher.
5 - Une maintenance
Un bâtiment non entretenu se détériorera très vite. Il perdra alors toutes ses propriétés parasismiques.
Le non-respect de l’une de ces démarches peut être à l’origine de l’effondrement du bâtiment lors d’un tremblement de
terre.
Ces pages donnent quelques pistes pour atteindre cette « moindre vulnérabilité ». En tout état de cause, elles vous
permettront d’en connaître suffisamment pour échanger avec un architecte sur ce sujet.
Elles ne chercheront pas à préciser quelle méthode est pertinente, car cela est trop conditionné par votre contexte
particulier.
Le diagnostic de vulnérabilité
Lors d’une réhabilitation parasismique, la première étape consiste à effectuer un diagnostic de comportement de
l’ouvrage sous l’action sismique et à identifier ses faiblesses, c’est à dire sa vulnérabilité aux séismes.
On doit alors déterminer, pour une accélération donnée, le comportement du bâtiment concerné. Il serait utopique d’avoir
la même exigence, et donc le même niveau de protection, qu’avec une construction neuve ! Vous devez décider, grâce
aux conseils des professionnels du bâtiment, le degré de dommages que vous considérez comme acceptable lors d’un
tremblement de terre. Cette démarche est communément admise et pratiquée par les anglo-saxons sous le terme de «
performance based design ».
Ce diagnostic de comportement permettra également de préciser l'état de conservation de votre bâtiment. Un séisme
aura pour conséquence de rendre plus grave un problème technique qui pouvait être mineur au départ (par exemple,
augmentation des fissures qui en viennent à menacer la résistance de la structure du bâti). Un logement bien construit et
bien entretenu a de plus grande chance de résister aux secousses successives d’un séisme.
• Limiter l’action sismique sur la construction (en optant, par exemple, pour une isolation sismique) ;
• Augmenter la résistance mécanique de l’ouvrage (en augmentant, par exemple, la capacité portante de la
structure) ;
Cette stratégie de renforcement est la plus traditionnelle et la plus fréquente lors de la réhabilitation parasismique d’une
construction. Pour conférer une meilleure résistance mécanique à votre logement, vous pouvez réaliser les opérations
suivantes :
Pour des raisons économiques, vous pourrez limiter le renforcement à une partie des éléments porteurs. Mais leur
répartition doit être homogène. Un renforcement local déplace la faiblesse sur les éléments voisins non renforcés. Il est
nécessaire de conserver une vue d’ensemble de la structure et de la distribution des éléments rigides. Votre architecte
vous y aidera.
Les zones faibles ; même lorsqu’elles sont renforcées, restent faibles. Il est intéressant et avantageux de les supprimer
ou de les déplacer afin que leur distribution soit homogène.
Eclairons cette démarche au travers de trois exemples que vous pouvez fréquemment rencontrer, en particulier dans
une maison individuelle :
• Un rez-de-chaussée sur pilotis, ou largement ouvert constitue un point faible. Un renforcement des poteaux
améliorera la situation mais ne résoudra pas le problème. Pour y remédier, vous pouvez, par exemple, ajouter
un contreventement en façade ou opter pour une façade légère aux niveaux supérieurs.
• Les cages d’escaliers situées en façade d’une construction constitue une zone faible. Les trémies* sont «mal
positionnées », car elles affaiblissent les planchers. Afin de pallier cet inconvénient, vous pouvez les supprimer
en optant pour des escaliers extérieurs ou déplacer les cages d’escaliers vers le milieu du bâtiment.
• Les dalles en porte-à-faux (balcons, auvents…) sont très vulnérables. Le risque d’effondrement est grand. Au-
delà de leur renforcement, il vous est conseillé de supprimer les porte-à-faux, en faisant porter les dalles par
des voiles ou autres structures latérales ou de faire porter les balcons par des poutres en porte-à-faux, qui
seront moins vulnérables qu’une dalle.
Le choix des techniques de renforcement s’effectue selon les critères habituels de coût, de rapidité de mise en œuvre,
de durabilité, … N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel du bâtiment sur le choix d’une stratégie, ainsi que
sur sa mise en œuvre et son coût.
Le bâti existant pose des problèmes importants de sécurité en cas de tremblement de terre. Les opérations visant à lui
conférer une certaine résistance aux séismes sont de plus en plus fréquentes.
Pour que votre maison ne se transforme jamais en piège mortel le jour d’un tremblement de terre,
envisagez sans tarder une réhabilitation parasismique !
Adapter vos équipements au séisme
Après la survenue d'un tremblement de terre, il est trop tard pour protéger votre maison et vos biens. Mais il y a des
moyens de limiter les éventuels dommages causés par un tremblement de terre. Ces moyens de prévention ne
demandent souvent qu’un peu de temps et quelques dizaines d’euros.
Les pages ci-dessous vous donneront quelques détails sur les mesures que vous pouvez mettre en œuvre pour protéger
votre logement et vos biens. La liste n’est pas exhaustive. Toutes les méthodes ne sont pas illustrées.
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez vous adresser auxDirections Départementales de l'Equipement,
aux Conseils en Architecture Urbanisme et Environnement, etc…
Les protections parasismiques peuvent impliquer de nombreuses modifications dans votre logement. Elles varient selon
leur complexité et leur coût.
Vous êtes sûrement en mesure de réaliser vous-même un certain nombre de ces opérations. Mais les mesures
complexes, ou bien de grande ampleur, qui entraînent des modifications de la structure même de votre habitation, voire
celles relatives au réseau électrique ou à la plomberie, doivent être mises en œuvre par des professionnels.
Accrocher les meubles lourds et volumineux aux murs et accrocher solidement les articles lourds comme les miroirs ou
les tableaux et évitez de les suspendre au-dessus de lits, fauteuils ou autres endroits où quelqu’un peut stationner. Sous
l’effet d’une secousse, ils pourraient se décrocher et tomber en causant des dégâts matériels, voire en blessant la
personne située en dessous.
Pensez également à renforcer l’accroche des lustres ou autres appliques lumineuses situées au-dessus de votre tête.
Empêcher de glisser ou de tomber de votre bureau vos ordinateurs et autres équipements (TV HI-FI, imprimante, fax par
exemple).
Ces appareils risquent d’être endommagés et de blesser quelqu’un en cas de chute d’une table.
Ancrer solidement tout l'équipement de votre cuisine au plancher ou au mur, selon le cas. Un tel équipement inclut tout
l’électroménager.
Les mêmes techniques que celles utilisées pour les équipements de bureau peuvent être utilisées.
Empêcher l’ouverture non souhaitée des tiroirs et des placards sous l’effet d’une secousse.
Leur contenu qui peut se déverser sous l’effet d’un tremblement de terre peut représenter un danger pour vous-même et
vos proches. En particulier si le contenu est lourd ou toxique.
Enterrer au maximum ou accrocher solidement les canalisations de gaz et les cuves ou réserves.
Leurs défaillances sont trop souvent à l’origine d’incendie.
Installer des flexibles à la place de vos tuyaux d’arrivée d’eau ou de gaz et d’évacuation.
Ils éviteront les fuites en cas de déplacements des appareils. Le feu est le risque le plus commun qui suit un
tremblement de terre. Après le séisme de San Francisco de 1906, les incendies ont duré trois jours, provoquant plus de
dommages que le tremblement de terre lui-même.
FAQ: Bonnes pratiques parasismiques
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règlementation
Mardi 6 janvier 2015
Qu’est-ce qu’une construction parasismique ?
Une construction parasismique est une construction qui est
capable de résister à un niveau d’agression sismique défini
réglementairement pour chaque zone de sismicité. Pour ce
niveau elle peut alors subir des dommages irréparables mais
elle ne doit pas s’effondrer sur ses occupants.
L’objectif principal des règles de construction parasismique est
la sauvegarde du maximum de vies humaines.
En cas de secousse plus modérée, l’application des règles
parasismiques doit aussi permettre de limiter les pertes
économiques.
Le principe de la construction parasismique repose sur cinq
piliers indissociables :
• Le choix du site d’implantation est primordial : il faut
notamment proscrire les terrains situés sur les reliefs et en
haut des ruptures de pente. La zone de limite entre les sols
rocheux et les sols mous est également à éviter.
• La conception architecturale doit également être
parasismique, non seulement en terme d’implantation
judicieuse du bâtiment sur le site, mais également en terme
de type d’architecture, qui doit favoriser un comportement
adapté au séisme (forme, hauteur et élancement du
bâtiment).
• Le respect des règles parasismiques constitue une
nécessité. Pour la construction neuve, elles fixent les
niveaux de protection requis par région et par type de
bâtiment. Ces règles définissent également les modalités de
calcul et de dimensionnement des différents organes de
structure des constructions.
• La qualité de l’exécution concerne non seulement les
matériaux et éléments non structuraux (couplages et joints),
mais également le respect des règles de l’art. La protection
contre le feu est un point important de la construction
parasismique, tout comme l’entretien. Toute modification
ultérieure de la construction devra être conçue selon les
mêmes exigences qualitatives.
• La maintenance des bâtiments permet de garantir l’efficacité
de la construction parasismique sur le long terme.
Il est essentiel d’insister sur le fait que le non-respect de l’une
de ces cinq démarches peut être à l’origine de l’effondrement
du bâtiment lors d’un tremblement de terre. Pour les bâtiments
et infrastructures particulières, dits à risque spécial tels que
barrages, centrales nucléaires ou industries à risques, des