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La lecture de tels textes, par hypothèse explicatifs, devrait en principe ne soulever que des problèmes de
compréhension linguistique plus ou moins triviaux (méconnaissance de termes, expressions ou constructions
propres à la langue de rédaction des textes concernés).
Tel n’est cependant pas systématiquement le cas : uniformité terminologique souvent compromise non
seulement à la faveur de synonymies attestées notoires (dans le milieu professionnel respectif), mais
également à la faveur de reformulations ad hoc ; traitement non uniforme des relations de sémantique lexicale
exploitées par ou instaurées dans le texte (deux termes traités comme synonymes en tel et tel endroit sont
entendus comme distincts à tel autre endroit) ; introduction de nouveaux référents sans définition subséquente
des concepts respectifs, et j’en passe.
Je vous propose donc la sélection de textes ci-contre, revus, corrigés et augmentés de commentaires
linguistiques et à proprement parler textuels par mes soins, en guise d’entraînement à la lecture de textes
spécialisés, avec, pour objectifs relatifs à la pédagogie de la traduction spécialisée et/ ou de la terminologie:
■ la compilation d’un corpus de référence (ou bien à des fins de documentation en vue de l’élaboration d’un
glossaire thématique, ou bien – et il s’agira alors de cibler surtout la compilation d’un corpus comparable en
langue-cible, contre un texte-source donné, à des fins de traduction idiomatique de ce dernier) ;
■ la sélection des informations pertinentes dans les textes du corpus, selon les visées spécifiques de la
compilation de ce corpus : représentations conceptuelles (en cas de visée terminographique ou simplement de
compréhension d’un texte-source donné), extraction de termes et collocations, établissement d’équivalences
interlinguales (en cas de visée de traduction idiomatique d’un texte-source donné).
1
Texte1.
Le marché des capitaux est le lieu de rencontre de l'offre et de la demande de fonds. C'est donc le lieu privilégié
de la finance directe. On distingue deux marchés de capitaux selon l'échéance des titres : le marché financier
pour les titres longs et le marché monétaire pour les titres courts 2.
Le marché financier
C'est le lieu d'émission et d'échange des titres à long terme3 (l'échéance supérieure à4 trois ans),
essentiellement 5des actions et des obligations.
- le marché financier est d'abord scindé en deux parties6 indépendantes. Le marché
primaire est le lieu d'émission 7 des nouveaux titres, d'où son surnom de marché de neuf
8
. Le marché secondaire (ou plus couramment 9 la bourse) constitue le marché de
l'occasion 10. On y échange11 chaque jour des titres déjà émis, et c'est donc ici que se
forment les cours des divers titres en fonction des offres et demandes 12.
- la bourse comprend elle-même plusieurs marchés : le premier marché regroupe
certaines des plus grandes entreprises, en fonction de leur capitalisation boursière13. Le
second marché, créé en 1983, accueille des sociétés de taille plus modeste, avec des
conditions d'émission moins sévères. Enfin le nouveau marché, créé en 1996, permet
aux jeunes entreprises innovantes de se financer selon le modèle du Nasdaq14.
En 2005, le premier marché, le second marché et le nouveau marché se fondent dans15 un marché réglementé
unique comprenant près de 700 valeurs. Cette réforme concerne d'abord Euronext Paris, avant d'être
étendu [sic ! étendue] aux marchés d'Amsterdam, de Bruxelles et de Lisbonne 1617.
Les sociétés cotées sont classées par ordre alphabétique tout en restant identifiables grâce à un critère de
capitalisation pour distinguer facilement les petites valeurs (capitalisation boursière inférieure à 150 millions
d'euros), les moyennes (entre 150 millions et un milliard d'euros) et les grandes valeurs (au-delà d’un milliard
d'euros).
Les sociétés regroupées dans ce marché répondent aux mêmes obligations d'information financière, et les
critères sont harmonisés pour les nouvelles introductions. À noter parmi les nouvelles règles d'admission, la
nécessité pour les sociétés d'avoir 25 % de leurs actions détenues par le public et de présenter trois années de
compte.
Le marché monétaire
C'est le marché des capitaux à court et moyen terme. Il est subdivisé en deux parties depuis les réformes de
1985 – 1986.
- le marché interbancaire est réservé aux seules institutions financières (établissements
de crédit, banque centrale en particulier) qui vont s'y prêter entre elles les liquidités
nécessaires pour faire face à leur désengagement à court terme.
1
Piata de capital
2
Titluri pe termen lung/ scurt
3
Titluri pe termen lung
4
Scadenta mai mare de 3 ani
5
Mai ales
6
Impartita în doua (segmente)/ divizata în doua parti ? OK parti egale [ETAI]
7
Emisiune (de titluri de stat aflate în circulatie, de actiuni etc// de moneda, de catre Banca Centrala.)/ emitere a unui titlu de
proprietate/ emisie de noxe (emisii de gaze, emisii poluante)
8
De unde si denumirea de « marché de neuf » (piata de desfacere a marfurilor noi)
9
Mai des întâlnit
10
Piata produselor la mâna a doua// #piata produselor la prima mâna_preturi la prima mâna// produse noi pe piata, NU :
PIATA DE PRODUSE NOI !!! produs financiar/ NU : marfa financiara : paralalelismul finante-comert nu se poate reconstrui în
ro !
11
Sunt tranzactionate, se tranzactioneaza
12
astfel încât aici are loc formarea cursului diferitelor titluri în functie de cerere si oferta (coll spéc, ordre des mots !)
offre(s) et demande(s) : pour des raisons d’euphonie ; le français est un langue où l’accent de mot est final ; accent de groupe
rythmique final mot le plus court en début de groupe rythmique.
Collocation spécialisée ro (formarea cursului) : Dragotă, Victor; Ţâţu, Lucian; Stoian, Andreea; Dămian, Oana; Dragotă,
Mihaela, “Consideraţii privind formarea cursului bursier pe piaţa de capital din România”, Studii financiare, Anul IX, Serie nouă,
Vol. 1 (31) / 2005, pp. 37-49.
13
Premier marché (« prima piata ») cuprinde câteva dintre cele mai mari întreprinderi (în functie de capitalizarea bursiera)// se
adreseaza câtorva dintre….
14
National Association of Security Dealers Automated Quotations (NASDAQ) Piata americana N. pe modelul pietei
americane Nasdaq
15
Fuzioneaza într-o piata reglementata unica/ se contopesc într-o singura piata reglementata, care cuprinde/ înglobeaza
aproape 700 de valori
16
Aceasta reforma se refera initial la Bursa din Paris (Euronext Paris), înainte de fi extinsa si la pietele din…
17
Lisabona
2
Notamment, les banques doivent approvisionner leurs comptes à la banque centrale, qui
ne peut descendre en dessous d'un seuil appeler [sic ! appelé] réserves obligatoires.
Les taux d'intérêt de ces prêts interbancaires à très court terme (au jour le jour où à sept
jours par exemple) résultent de l'offre et de la demande mais aussi du niveau des taux
directeurs. Ainsi, la banque centrale oriente l'évolution des taux d'intérêt à très court
terme et donc le taux des crédits 18 aux entreprises et aux particuliers, et elle régule la
liquidité des établissements financiers et, indirectement, la quantité de monnaie et de
crédit dans l'économie.
Elle peut donc influer sur le niveau d'inflation, principal objectif de la politique monétaire,
et, secondairement, sur le niveau d'activité économique.
- le marché des titres de créances négociables (TCN), créé en 1985, est un marché
ouvert à tous les agents économiques (non financiers).
On y échange divers titres :
certificats de dépôt (émis par les établissements de crédit; durée : 1 jour à 1 an);
billets de trésorerie (émis par les entreprises; durée : 1 jour à 1 an);
bons du trésor (émis par le trésor public; durée : de quelques semaines à 5 ans);
bons à moyen terme négociables (durée minimale : 1 an).
18
Crédit vs Créance
Consentir un prêt, un crédit = octroyer___
Avoir une créance sur qqn : droit de créance
Prêt vs emprunt
Consentir un prêt
Faire un emprunt
Prêter/ emprunter : qqch à qqn (même rection, verbes différents !)
3
Compréhension du texte spécialisé : identifier les concepts et les relations entre concepts.
Marché des capitaux/ marché de capitaux : variantes (synonymes terminologiques : même concept – signifiés
différents)
Marché primaire/ marché de neuf (variantes (=synonymes terminologiques) : même objet, même concept –
signifiés différents), marché secondaire/ Bourse (variantes (=synonymes terminologiques) : même concept –
signifiés différents), premier marché, second marché, nouveau marché, marché monétaire, marché
interbancaire, marché des titres de créance négociables ; titres de créance négociables/ TCN (sigle : synonyme
terminologique – même concept, mêmes signifiés, signifiants différents)
Relations conceptuelles :
« On distingue deux marchés de capitaux selon l'échéance des titres » : relations génériques. Représentation
conceptuelle normalisée (ISO 704 : arbre). Dimension de spécification (échéance des titres), en italiques gras
sur fond gris.
« (…) le marché financier est d'abord scindé en deux parties indépendantes » : relations partitives.
Représentation conceptuelle normalisée (ISO 704 : représentation en râteau).
«(…) la bourse comprend elle-même plusieurs marchés » : relations partitives. Représentation conceptuelle
normalisée (ISO 704 : représentation en râteau).
marché de capitaux
4
Texte 2.
Introduction :
Le champ de la finance englobe des marchés aux fonctions diversifiées. Certains de ces marchés assument un
rôle de financement. Ils constituent des marchés de capitaux, c'est-à-dire des lieux sur lesquels des agents
qui ont des besoins de financement peuvent trouver en face d’eux des agents disposés à avancer des fonds
excédentaires en contrepartie d’une rémunération appropriée : c’est le rôle que tiennent le marché financier
pour des financements à long terme et le marché monétaire par des financements à court terme.
Le marché financier se présente donc comme une composante du marché de capitaux qui permet le
financement de l’économie. C’est le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières, principalement les
actions et les obligations.
Le fonctionnement du marché financier repose sur l’activité de deux compartiments dont les fonctions sont
différentes et complémentaires : le marché primaire et le marché boursier ou marché secondaire 20.
Le marché primaire est celui des émissions de titres. Il met en relation les agents à déficit de
financement c'est-à-dire les entreprises, les collectivités locales et l’Etat qui émettent des produits
financiers (actions, obligations et autres produits), et les agents à surplus de financement, les
épargnants, essentiellement les ménages, qui les souscrivent. Ce compartiment remplit une fonction
de financement, d’allocation du capital.
Le marché secondaire ne concerne que l’échange des valeurs mobilières déjà émises. Par exemple,
un épargnant ayant souscrit à une émission d’obligations d’Etat peut souhaiter revendre ce titre acheté
à l’Etat ; c’est sur le marché secondaire qu’il pourra réaliser cette opération. C’est donc sur ce marché
secondaire que varient les prix des valeurs mobilières, appelés cours. Ces cours peuvent alors s’écarter
considérablement du cours d’émission fixé par l’émetteur de valeur mobilières (marché primaire). Sur
le marché secondaire, qui correspond au terme de Bourse, l’émetteur n’intervient plus (sauf s’il
souhaite racheter ses propres actions) puisque seules les offres et les demandes de titres déterminent
les cours. A la Bourse, les titres déjà émis s’échangent contre de l’argent liquide.
On remarque toutefois que les termes de marché financier et de Bourse sont souvent pris comme synonymes
pour désigner l’ensemble des deux compartiments.
Marché primaire et marché secondaire sont des marchés indissociables car un épargnant n’achètera des valeurs
lors de leur émission que s’il dispose de la possibilité de s’en défaire à de bonnes conditions (sans perte) sur le
marché secondaire. La bonne santé de la Bourse (cours à la hausse) est donc une condition pour attirer
l’épargne vers ceux qui ont besoin de capitaux (marché primaire).
19
Voir note conjointe (1) après le texte.
20
Voir note conjointe (2) après le texte.
5
II- A quoi sert la Bourse [=le marché financier] 21?
Le financement de l’économie
C’est le rôle du marché primaire d’assurer la rencontre directe entre de nouveaux épargnants et les agents
économiques (entreprises, Etats, organismes publics) recherchant des fonds. Le marché financier remplit
donc sa 22 fonction lorsqu’il parvient à attirer une épargne nouvelle. Le marché financier facilite donc le
développement des entreprises.
Sur le marché primaire, les épargnants individuels interviennent surtout de façon indirecte car ce sont plutôt les
organismes gérant leur épargne investie à la Bourse (les OPCVM, gérant SICAV et FCP) qui participent aux
émissions de valeurs mobilières (augmentations de capital des sociétés par exemple).
Plus généralement, ce sont les « investisseurs institutionnels » qui jouent un rôle important sur ce marché
en raison de leur puissance financière. Appelés aussi « zinzins », ils sont constitués par les compagnies
d’assurances, les caisses de retraite, la caisse des dépôts et consignations et les organismes de
placement collectifs crées par l’ensemble des institutions financières et bancaires. Ils peuvent aussi intervenir
massivement sur le marché secondaire pour réguler les cours (éviter une trop forte baisse par exemple), si bien
qu’on les désigne aussi comme étant les « gendarmes » de la Bourse.
La bourse des valeurs est le marché officiel et organisé sur lequel s’échangent les valeurs mobilières
françaises et étrangères admises aux négociations par les autorités compétentes 23.
[En tant que telle,]24 la bourse (marché secondaire) permet de faciliter les changements dans la structure
financière des grandes entreprises cotées, c'est-à-dire dans la répartition de leur capital entre les différents
actionnaires. La Bourse permet ainsi les alliances, les restructurations, les fusions et les rachats d’entreprises.
L’offre publique d’achat (OPA) est une opération financière qui permet à une entreprise de prendre le contrôle
d’une autre en proposant publiquement aux actionnaires de cette dernière de racheter leurs actions à un prix
plus élevé que les cours du marché. Une OPA peut se faire avec l’accord (OPA « amicale ») ou non (OPA
« inamicale ») des dirigeants. L’entreprise qui cherche à prendre le contrôle d’une société cotée peut aussi
lancer une offre publique d’échange (OPE) en offrant en rémunération ses propres actions au lieu de paiement
en espèces.
Les OPA sont très sévèrement réglementées, d’autant que des raiders sont apparus. Ces derniers lancent des
OPA sur des sociétés affaiblies non pour en prendre le contrôle et en assurer la gestion mais pour réaliser des
plus-values financières ; une OPA conduit souvent en effet à une bataille boursière où société attaquante et
société attaquée cherchent à obtenir le maximum d’actions, ce qui produit automatiquement une hausse des
cours.
Les privatisations d’entreprises publiques, réalisées grâce à la vente par l’Etat des titres de sociétés dont il était
propriétaire, ont permis de modifier totalement la structure financière de nombreuses entreprises.
Les indices permettent de mesurer l’évolution des marchés boursiers, de comparer les résultats des différentes
places financières. Ils servent de référence (benchmark) pour mesurer les performances boursières des
investisseurs et des gestionnaires de portefeuilles. Certains indices servent de support aux contrats à terme et /
ou aux contrats d’options négociés sur les marchés dérivés.
Un indice boursier représente par un nombre unique la variation relative d’un ensemble de cours boursiers. Il
est le résultat de calculs dont les règles sont stables dans le temps et se définit par :
- l’échantillon des valeurs retenues,
- la pondération des valeurs le composant,
- la date de référence ou période de base.
La place de Paris dispose d’une gamme complète d’indices boursiers qui sont adaptés à chaque segment de la
bourse et à une réalité changeante.
Les trois indices actions les plus connus de la place de Paris sont le CAC 40 25, le SBF26 120 et le SBF 250, ont
été conçus selon une logique d’emboîtement : le SBF 250 comprend les 120 valeurs du SBF 120 qui comprend
lui-même les 40 valeurs du CAC 40. Cette structure hiérarchique assure une bonne cohérence entre les indices.
21
Ajout explicatif de notre main. La synonymie évoquée à l’avant-dernier paragraphe de la section précédente (marché
primaire + marché secondaire = marché financier = Bourse) est ici mise à profit sans autre.
Comme la saisie distinctive des deux notions est plus saillante (tableau à l’appui) que ces remarques relatives à l’usage, la
relation thématique de l’intitulé de cette seconde section, aux deux intertitres (Le financement de l’économie et respectivement
Les mutations financières des entreprises) et au contenu des paragraphes concernés reste des plus obscures (on voit en effet
mal dans quelle mesure le financement de l’économie puisse être une fonction de la Bourse) : la cohérence textuelle en pâtit
(de prime abord du moins). L’activation de la relation de synonymie notée en passant un peu plus haut reste donc une sorte de
bouée de sauvetage, un dernier recours pour récupérer la cohérence compromise.
22
Marché financier au sens strict (lieu d’émission), conformément au tableau de synthèse.
23
Voir note conjointe (1) après le texte. Nous avons en effet changé l’emplacement de cette définition.
24
Intervention dans le texte pour restituer la cohésion.
25
Lire : [kak] (acronyme).
26
Lire : [Es-bE-Ef] (sigle).
6
IV- La création d’EURONEXT NV :
L’événement le plus important pour le marché boursier français et pour la construction boursière
européenne s’est produit en l’an 2000. Le 22 septembre 2000, la fusion annoncée entre les bourses de
Paris, Bruxelles et Amsterdam s’est concrétisée, donnant naissance à EURONEXT qui est la première fusion
réussie de bourses nationales indépendantes.
EURONEXT NV est une société anonyme de droit néerlandais (le siège social est à Amsterdam) dirigée par un
conseil de surveillance et un directoire, cette structure étant la plus adaptée aux fusions multinationales.
EURONEXT Paris est responsable du fonctionnement des marchés réglementés de la place de Paris (premier
marché, second marché et nouveau marché), de leur sécurité, de leur développement.
Les sociétés de bourse sont les acteurs de base de la Bourse. Ce sont des organismes financiers, souvent
filiales d’institutions bancaires importantes, chargés de la négociation et de la cotation des valeurs mobilières.
Ce sont donc des personnes morales qui ont succédé, en 1988, à une personne physique, l’agent de change.
Les sociétés de bourse, comme autrefois les officiers ministériels qu’étaient les agents de change, détiennent le
monopole des opérations à la Bourse.
Le texte de loi sur la sécurité financière, a organisé la fusion de la COB (Commission des opérations de bourse),
du CMF (Conseil des marchés financiers) et du CDGF (Conseil de discipline de la gestion financière) en une
entité unique qui a pris le nom d’ « Autorité des marchés financiers ».
Dans les grandes lignes, la nouvelle entité a été conçue comme une sorte d’addition des trois régulateurs
existants. Néanmoins, le gouvernement a souhaité conférer une relative indépendance à la nouvelle autorité.
Ainsi l’AMF se caractérise par un statut nouveau d’autorité publique indépendante dotée de la personnalité
morale, distincte de l’Etat.
Concrètement, le fait que l’AMF dispose de la personnalité morale, ce qui était le cas du CMF mais pas de la
COB, lui assurera une certaine autonomie dans la gestion de son budget.
Surtout, cela lui permettra d’agir en justice mais aussi, éventuellement d’être assignée en responsabilité
(Dufour 2003).
En pratique, l’AMF est opérationnelle depuis le 24 novembre 2003, date de son installation par le ministre
français de l’économie et des finances. Elle s’est dotée d’un certain nombre de moyens de communications q ui
relatent son activité 27 et la rapprochent de plus en plus des épargnants et des marchés financiers.
Par ailleurs, l’AMF vient d’achever d’une part, le recrutement de son personnel administratif et d’autre part la
composition de ses différents organes.
L’AMF ne doit pas être « la simple juxtaposition des organigrammes et des équipes de la COB, du CMF et
du CDGF. Il s’agit d’une nouvelle autorité publique indépendante qui doit affirmer sa propre identité et
tirer le meilleur parti de la fusion dont elle est issue ».
C’est en ses termes, que Michel Prada 28(200429) définit la nouvelle autorité de régulation.
De ce fait, l’AMF aura un champ de compétence plus large, dans le sens où elle constituera en quelque
sorte le régulateur des rapports entre les acteurs du marché30, les émetteurs, les investisseurs et les
intermédiaires.
Plus précisément, ses compétences portent en premier lieu, sur les opérations et informations financières,
dans la mesure où elle doit réglementer et contrôler l’ensemble des opérations financières portant sur les
sociétés cotées 31. Elle doit veiller au bon déroulement des offres publiques boursières et vérifier la
pertinence et la fiabilité des informations publiées par les sociétés.
En deuxième lieu, l’AMF supervise les produits d’épargne collective en autorisant la création de SICAV et
de FCP. Elle vérifie notamment l’information figurant dans le prospectus simplifié de chaque produit, qui
doit être remis au client avant d’investir.
En troisième lieu, l’AMF définit les principes d’organisation et de fonctionnement des entreprises de
marché 32 et des systèmes de règlement livraison33.
Finalement et en quatrième lieu, l’AMF détermine les règles de bonne conduite et les obligations que
doivent respecter les professionnels autorisés à fournir des services d’investissement au des conseils en
investissement.
Côté missions, la principale sera de garantir tout à la fois l’efficience et l’intégrité des marchés
financiers.
27
L’AMF publie mensuellement une revue intitulé « La Revue de l’Autorité des marchés financiers » et dispose d’un site Internet
riche en information, qui retrace instantanément l’actualité de cette nouvelle instance de régulation : www.amf-france.org.
28
Michel Prada est le nouveau Président de l’AMF.
29
Cf. Intervention de Michel Prada : « Présentation de l’organisation de l’autorité des marchés financiers à la place », Revue de
l’Autorité des marchés financiers, Mars 2004.
30
Voir notes conjointe (3), infra.
31
Ces opérations sont par exemple : les introductions en bourse, les augmentations de capital ou bien les offres
publiques de fusions.
32
A l’instar d’Euronext Paris.
33
Comme Euroclear France.
7
- L’efficience, c’est selon Michel Prada (2004), « leur 34 aptitude technique à remplir
au mieux, en termes de coût, de délai et de sûreté les fonctions d’échange 35 entre
demandeurs et offreurs de capitaux ».
Au total donc, la mission de l’AMF c’est de protéger l’épargne investie en produits financiers, de s’assurer
de la qualité des informations transmises aux investisseurs et de veiller au bon fonctionnement des
marchés financiers. De plus, l’AMF a un véritable rôle dans la réglementation, le contrôle et la sanction de
la profession d’analyste financier.
Extrait de presse :
« COB+CMF+CDGF=AMF
L’Autorité des marchés financiers (AMF) " disposera de davantage de moyens pour se faire respecter ", a
précisé Laurent Fabius.
La fusion de la Commission des opérations de Bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du
Conseil de discipline de la gestion financière donnera naissance à l’Autorité des marchés financiers, a annoncé
le ministre des Finances. L’objectif du gouvernement est de " parvenir à une meilleure sanction des délits
résultant de la violation des règlements de la COB ", a-t-il ajouté. Le projet de loi passera au Conseil des
ministres dans les prochaines semaines et devrait être voté définitivement au premier semestre 2001 »
(L’Humanité, 13 octobre 2000).
D’après MOEZ, Joudi (2005-2006) – ENSTA, Cours EA 202, Bourse des valeurs et marché financier, ms. posté
sur : http://wwwdfr-ensta.fr. Revu, corrigé et augmenté par mes soins, à des fins d’enseignement en ITT
(licence), langues de spécialités, module Finances-Bourse.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages et Revues :
34
L’aptitude des marchés.
35
Pluriel parasite dans l’original (fonctions d’échanges).
36
C’est-à-dire : « les acteurs du marché, les émetteurs, les investisseurs et les intermédiaires » (voir troisième paragraphe, au
début de la section : « De ce fait, l’AMF … ») ou, plus près dans le texte (paragraphe tout juste précédent) : « Demandeurs et
offreurs de capitaux ». Il ne s’agit donc pas des seuls « acteurs de la Bourse » (intitulé du chap. V) – à savoir les sociétés de
bourse.
8
Quotidiens :
o Berlizon E., Colatrella T., « Sécurité financière et contrôle interne », Journal La Tribune, 31 octobre 2003, P 31.
o Lévy Lang A., « La gouvernance à l’américaine », Le figaro entreprises, 27 octobre 2003.
o Julien A-L., « Affaire Vivendi : Perquisition à l’AMF », Le Figaro entreprise, 31 mars 2004.
o Salomon A., « La nouvelle COB est arrivée », Le Figaro économie, 25 novembre 2003.
Sites Internet
www.amf-france.org
www.sec.gov
www.minefi.gouv.fr
www.ecole-bourse.fr
www.matif.fr
www.monep.fr
www.nouveau-marche.fr
www.bourse-de-paris.fr
www.tresor.finance.fr
www.iosco.org
Notes conjointes.
(1) Nous avons pris la liberté d’opérer, dans le texte, des modifications visant à améliorer
l’accès à la structuration du domaine de référence.
En effet, dans le texte d’origine, la définition fonctionnelle de la bourse des valeurs en tant que
lieu d’échange des valeurs mobilières, tout en succédant à la définition fonctionnelle du marché
financier (au sens large) en tant que lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières, précède
l’introduction (en discours/ texte) des deux compartiments du marché financier (au sens large), à
savoir le « marché primaire » (= marché financier (au sens strict : lieu d’émission seulement) –
synonymie explicitée dans le tableau de synthèse) et le « marché secondaire » (= marché boursier
(synonymie posée dans le texte, dans l’ordre inverse), bourse (synonymie posée dans le tableau de
synthèse, dans l’ordre directement pertinent)).
Et la synonymie marché financier = marché(s) boursier(s) est exploitée, dans l’intitulé de la
première section, avant même que d’être explicitement mentionnée (posée) dans le texte (en
conclusion de cette même section). Comparer :
« Introduction :
Le champ de la finance englobe des marchés aux fonctions diversifiées. Certains de ces marchés
assument un rôle de financement. Ils constituent des marchés de capitaux, c'est-à-dire des lieux sur
lesquels des agents qui ont des besoins de financement peuvent trouver en face d’eux des agents
disposés à avancer des fonds excédentaires en contrepartie d’une rémunération appropriée : c’est le
rôle que tiennent le marché financier pour des financements à long terme et le marché monétaire par
des financements à court terme.
Le marché financier se présente donc comme une composante du marché de capitaux qui permet le
financement de l’économie. C’est le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières,
principalement les actions et les obligations.
La bourse des valeurs est le marché officiel et organisé sur lequel s’échangent les valeurs mobilières
françaises et étrangères admises aux négociations par les autorités compétentes.
Le fonctionnement du marché financier repose sur l’activité de deux compartiments dont les fonctions
sont différentes et complémentaires : le marché primaire et le marché boursier ou marché
secondaire. »
(2) Les deux textes de référence (1 et 2) laissent inférer que seul le fonctionnement du marché
financier (marché de capitaux à long terme) reposerait sur l’activité de ces deux compartiments (voués
9
respectivement à l’émission de nouveaux titres et à l’échange de titres déjà émis). Or il n’en est rien :
la découpe fonctionnelle « primaire »/ secondaire » concerne les deux types de marchés de capitaux –
marché financier (marché des capitaux à long terme) et marché monétaire (marché des capitaux à court
et moyen terme). Comparer les définitions des deux notions dans Sousi-Roubi 1990 (n.s.):
Marché primaire (Bq. et Bs.) : partie du marché financier ou du marché monétaire qui
concerne des titres dont c’est la mise en circulation : émission d’actions, d’obligations,
d’emprunts ou de titres de créance négociables. Contra : Marché secondaire. (p.145).
Marché secondaire (Bq. et Bs.) : partie du marché financier ou du marché monétaire qui
concerne des titres déjà émis et dont ce n’est pas en conséquence la mise en circulation.
Contra : Marché primaire. (p. 146).
(3) S’agit-il des « acteurs de la Bourse » (intitulé du chapitre précédent : les sociétés de bourse,
héritières des anciens officiers ministériels qu’étaient les agents de change) ou bien plutôt des
intervenants sur le marché financier :
Emetteurs (offreurs de titres = demandeurs de fonds = emprunteurs) ;
Investisseurs (demandeurs de titres = offreurs de capitaux = prêteurs) ;
Intermédiaires (dont les sociétés de bourse) ?
C’est encore un endroit où la synonymie alléguée entre marché financier et bourse, d’une part, et le jeu
plus ou moins informel des métaphores (« acteurs ») risquent de compromettre le recouvrement des
référents visés.
La lecture des textes spécialisés est souvent problématique en raison de tels passages à rédaction
négligée.
Ce qui est évident pour l’auteur – expert du domaine de référence – et autorise une rédaction
« approximative », ne l’est pas pour le lecteur non spécialiste, qui bénéficierait, lui, d’une rédaction
plus stricte :
ponctuation, mise en page révélatrices des articulations logiques pertinentes à la structuration
du domaine thématique37,
précision et uniformité terminologique,
uniformité de traitement des relations de sémantique lexicale :
si deux termes sont traités comme synonymes au paragraphe i, qu’ils soient
traités ainsi (toutes choses égales par ailleurs, donc en l’absence de mention
explicite du contraire) dans les paragraphes i+1, …i+n, jusqu’à la fin du texte
en question (voir, ici, la synonymie d’usage, alléguée dans le texte, entre les
termes de bourse/ marché boursier/ marché financier) ;
si un terme s’auto-domine, étant employé aussi bien comme désignation du
concept intégrant que pour désigner l’une des parties intégrées, comme il en
va, ici, du terme de marché financier, que l’acception visée ressortisse
clairement du texte (mention du type de « au sens large »/ « au sens restreint »
(ou : « strict »)) ou du co(n)texte, pour chacune de ses occurrences.
Quand tel n’est pas le cas, le traducteur n’est pas sans recours non plus : intuition, logique, expertise
textuelle et linguistique, et surtout, documentation (recherche lexicographique et fréquentation de texte
plus explicites sur les points obscurs/ en litige).
37
Comparer, ici, la ponctuation dans le texte (énumération ponctuée par des pauses-virgule – source
d’ambiguïté) à l’absence d’ambiguïté d’une ponctuation explicative (deux points préfaçant l’énumération des
divers types d’acteurs du marché) :
(…) l’AMF (…) constituera en quelque sorte le régulateur des rapports entre les acteurs du
marché : les émetteurs, les investisseurs et les intermédiaires.
10
Texte 3. Texte comparable roumain (revu, corrigé et augmenté de notre main).
Curs 1
Piaţa de capital – definiţie, concept, caracteristici
[1.] Piaţa de capital reprezintă ansamblul relaţiilor şi mecanismelor prin care se realizează transferul
fondurilor de la cei care au un surplus de capital - investitorii - către cei care au nevoie de capital, cu ajutorul
unor instrumente specifice (valorile mobiliare emise) şi prin intermediul unor operatori specifici (societăţile de
servicii de investiţii financiare).
Se poate afirma despre piaţa de capital că este specializată în efectuarea de tranzacţii cu active
financiare cu scadenţe pe termene medii şi lungi. Prin intermediul ei, capitalurile disponibile sunt dirijate către
agenţii economici naţionali sau sunt atrase de pe pieţele altor ţări, unde resursele de capital depăşesc
necesităţile financiare interne de acoperit sau autorităţile monetare impun anumite restricţii privind accesul la
resursele financiare-interne.
Aceste definiţii nu acoperă în întregime activitatea de pe piaţa de capital, ţinând cont de locul şi rolul
pieţei de capital în ansamblul mecanismelor economice, deoarece nu se poate face o delimitare strictă între
piaţa de capital şi piaţa financiară, cele doua noţiuni fiind interdependente, prin includerea sau completarea
reciprocă, în funcţie de reglementările fiecărei ţări în parte.
Se pot delimita însă două moduri de definire a pieţelor (de capital şi financiară):
[2.] Activele financiare reprezintă corespondentul monetar al activelor reale şi ele relevă caracterul
dual al economiei de piaţă, respectiv procese materiale de producere a bunurilor şi serviciilor necesare pentru
consumul individual sau pentru reluarea producţiei şi economie simbolică sau financiară, adică procese de tip
informaţional, reprezentate de mişcarea banilor şi hârtiilor de valoare.
În sensul economic, activul defineşte un bun care are valoare pentru deţinătorul acestuia. O altă
accepţiune a activului este valoarea comercială sau de schimb obţinută de afaceri, instituţii sau persoane fizice.
Activele ca un bun în funcţie de natura produsului de valorificare se prezintă sub două forme:
■ active reale 38 formate din bunuri corporale şi incorporale integrate în circuitul economic generând pentru
posesor venituri viitoare sub formă de profit, rentă, chirie, etc.
38
La définition des actifs (roum. active) dans la législation roumaine post-décembriste comporte d’autres distinctions
pertinentes : active vs active financiare vs active monetare (Chelariu 2000 :41-42).
11
■ activele financiare materializate în înscrisuri (hârtii de valoare, înregistrări în cont) care oferă
deţinătorilor drepturi băneşti şi drepturi asupra unor venituri viitoare (dobânzi, dividende, prime, etc.).
Activele financiare în funcţie de o anumită instituţie care înlesneşte valorificarea lor în activitatea
utilizatorilor, de exemplu băncile, se grupează în active bancare şi active nebancare.
Activele bancare sunt încrucişări rezultate din operaţiunile băncilor şi instituţiilor asimilate
caracterizate prin lipsa negociabilităţii, a veniturilor viitoare sub formă de dobânzi şi grad ridicat de siguranţă
(risc redus).
Activele financiare nebancare sunt rezultate din operaţiunile de plasament (investiţii) caracterizate
prin negociabilitate, venituri suplimentare sub formă de dobânzi, dividende şi prezenţa riscului.
Se constată că obiectul plasamentului (investiţiei) îl constituie activele financiare nebancare care se
subdivid în:
■ active de capital rezultate din plasamente pe termen lung prin asocierea deţinătorului la riscul afacerii şi
care îi dau dreptul la obţinerea veniturilor viitoare;
■ activele monetare rezultate din plasamente pe termen scurt cu un grad ridicat de lichiditate;
■ active hibride care prezintă caracteristici bancare şi nebancare (de exemplu certificatele de depozit).
Titlurile financiare reprezintă modul de existenţă a activelor nebancare şi pot fi definite prin
câteva elemente.
În primul rând, titlurile financiare sunt exprimate printr-un înscris sub formă materială sau ca
înregistrare electronică. Din acest punct de vedere, ele fac parte din categoria titlurilor de credit.
În al doilea rând, titlurile financiare pe termen lung (acţiunile şi obligaţiunile) au un rol deosebit în
circuitul economico-financiar. Ele permit transformarea unor valori imobiliare prin esenţa lor (pământ, clădiri,
bunuri de echipament) în valori mobiliare prin natura lor (acţiuni etc).
În al treilea rând, titlurile financiare au o valoare. Deţinătorul unui titlu financiar se află în poziţia de
investitor: el a achiziţionat titlul contra bani, optând pentru valorificarea în acest fel a fondurilor sale,
asumându-şi un risc corespunzător. Practic, titlurile financiare sunt drepturi asupra unor venituri viitoare,
dobândite de cumpărătorul titlurilor la achiziţionarea acestora.
Din punct de vedere al modului in care sunt create, instrumentele financiare se pot împărţi în 3
categorii:
■ instrumente financiare primare;
■ instrumente financiare derivate;
■ instrumente financiare sintetice.
Instrumentele financiare pe piaţa de capital se pot împărţi in funcţie de tipul de venituri pe care îl
pot aduce în:
[3.] Organizarea unei pieţe de valori mobiliare depinde de satisfacerea unor condiţii obligatorii:
■ Active: “activele sunt unităţi de producţie, subunităţi, secţii, spaţii comerciale, spaţii
de cazare ori alte bunuri de acelaşi gen din patrimoniul unei societăţi comerciale, ce pot
fi organizate să funcţioneze independent„ (O.U.G. nr. 88/23.12.1997 privind
privatizarea societătilor comerciale, art.3, lit.b, (M. Of. Nr. 381/29.12.1997), apud
Chelariu 2000 : 70);
■ Activ financiar:
o valoare mobiliară emisă de stat sau de către o unitate administrativ-teritorială (certificat de trezorerie,
obligaţiune cu dobândă fixă, variabilă sau indexată) ;
o portofoliu de valori mobiliare cotat la bursa de valori
cu negociere pe piaţa la termen
cu opţiuni organizate la bursele de mărfuri, în baza unui instrument sintetic (indice de bursă) ;
o indice de bursa calculat în baza unui alt indice de bursă (O.G. nr. 69/1997, apud Chelariu 2000 :41) ;
■ Activ monetar:
o moneda naţională emisă de BNR (în conformitate cu legea nr. 34/1991) ;
o devize liber convertibile (O.G. nr. 69/1997, apud Chelariu 2000 :41).
12
a. existenţa cererii de capital din partea societăţilor publice sau private, guverne, instituţii financiar-
bancare, societăţi de asigurare. Cererea este exprimată prin emisiunea de valori mobiliare, care
urmează a fi schimbate pe lichidităţi pentru satisfacerea nevoii de resurse. Cererea poate fi:
■ structurală → pentru finanţarea de investiţii productive de bunuri şi servicii, de creare de noi societăţi,
de dezvoltare a celor existente, de achiziţionare de bunuri şi servicii de către persoane fizice sau
juridice;
■ conjuncturală → pentru necesităţi tranzitorii: limitări la plafonul de credite, deficite bugetare şi ale
balanţelor.
b. existenţa ofertei de capital pe baza disponibilităţilor acumulate prin care se vor achiziţiona titlurile
de pe piaţă;
c. tranzacţii cât mai rapide – lichiditate ridicata;
d. posibilitatea de întâlnire a cererii cu oferta pe o piaţă reglementată;
e. nivelul preţului de tranzacţionare trebuie să fie public.
Agenţi de valori mobiliare: salariaţi ai unei societăţi de valori mobiliare (nu acţionează pe cont propriu).
Agenţi de bursă: angajaţi de bursă (agenţi oficiali), agreaţi de bursă (liberi profesionişti)
■ specialişti operativi
o intermediari de bursă (brokeri: nu acţionează pe cont propriu)
o comercianti de bursă (dealeri : acţionează pe cont propriu)
■ specialişti neoperativi : analişti bursieri.
Pieţe secundare
Privită prin prisma momentului producerii şi comercializării valorilor mobiliare, piaţa de capital
cuprinde două segmente:
■ piaţa de capital primară – piaţa pe care sunt emise valori mobiliare primare şi negociate pentru prima
oară; participanţii sunt emitenţii în calitate de vânzător şi investitorii în cea de cumpărător;
■ piaţa de capital secundară – piaţa pe care sunt tranzacţionate valori mobiliare primare aflate deja în
circulaţie, sunt emise şi tranzacţionate valori mobiliare secundare şi unde participanţii sunt investitorii în
dubla calitate de vânzători şi cumpărători. Piaţa secundară furnizează lichiditate pentru investitorii care
doresc să-şi schimbe portofoliile înainte de data scadenţei.
Piaţa de capital asigură legătura permanentă dintre emitenţi şi investitori, atât în momentul acoperirii
cererii de capital, cât şi în procesul transformării în lichidităţi a valorilor mobiliare deţinute.
39
Pasages à rédaction négligée requérant explications d’apoint. Fournies dans l’encadré subséquent.
40
Pasage à rédaction négligée requérant explications d’apoint. Fournies dans l’encadré subséquent.
13
Piaţa primară reprezintă acel segment de piaţă pe care se emit şi se vând sau se distribuie valorile
mobiliare către primii deţinători. Piaţa primară constituie un circuit de finanţare specializat. Această piaţă
permite transformarea directă a economiilor în resurse pe termen lung, de care vor beneficia colectivităţile
publice şi private. Pe piaţa primară se emit valori mobiliare ce conferă anumite drepturi posesorilor lor, deci
celor care au calitatea de furnizori de fonduri. Prin intermediul pieţei primare se pun în evidenţă mişcările de
capitaluri dintr-o economie, generate de către emitenţi, în calitatea lor de solicitatori de capitaluri. Această piaţă
permite finanţarea agenţilor economici.
Participanţi pe piaţa primară, în cadrul căreia se vând şi se cumpără valori mobiliare nou emise, sunt:
■ solicitatorii de capital: statul şi colectivităţile locale, întreprinderile publice şi cele private;
■ ofertanţii de capital: persoane private, agenţi economici, bănci, case de economii, societăţi
de asigurare;
■ intermediarii: societăţi de valori mobiliare, bănci comerciale, societăţi de investiţii financiare
care, prin reţeaua proprie, asigură vânzarea titlurilor.
Piaţa primară are deci rolul de a transforma activele financiare pe termen scurt în capitaluri
disponibile pe termen lung.
Pe piaţa primară se vând valori mobiliare emise de unele entităţi economice care au nevoie de resurse
financiare şi se cumpără de către alte entităţi posesoare de economii pe termen mediu şi lung.
Emitenţii de valori mobiliare pot opta, privitor la lansarea pe piaţă a titlurilor emise, între a derula ei
înşişi operaţiunea sau a apela la intermediari. Indiferent de modalitatea aleasă, emitenţii atrag resurse
financiare pe piaţa primară în scopuri anunţate în mod public înainte de derularea ofertei.
Piaţa primară permite atragerea capitalurilor în scopul constituirii sau majorării capitalului social,
precum şi apelarea la resurse împrumutate. Totodată, piaţa primară oferă cadrul şi posibilitatea practică ca o
societate închisă să devină societate comercială deschisă, prin ofertă publică de vânzare de acţiuni, prin
emiterea unor obligaţiuni convertibile în acţiuni.
Sigur că o negociere directă între vânzător şi cumpărător este destul de greoaie şi uneori ineficientă.
Este necesar ca între ofertantul de fonduri şi solicitant să existe o coincidenţă a nevoilor financiare
(remunerare, scadenţă, lichiditate, risc). De aceea, calea cea mai lejeră este apelarea la un intermediar
financiar capabil să armonizeze nevoile celor două părţi.
Titlurile secundare sunt surse pentru instituţiile financiare şi sunt posedate ca active financiare de
agenţii excedentari. Procesul de transformare a titlurilor primare în titluri secundare se numeşte intermediere.
Toate instituţiile financiare practică intermedierea creând titluri secundare cu diferite caracteristici financiare
pentru a atrage noi clienţi şi pentru a le satisface mai bine nevoile.
Piaţa secundară asigură, prin intermediul bursei de valori mobiliare şi al pieţelor extra-bursiere, atât
buna funcţionare a pieţei primare, cât şi lichiditatea şi mobilitatea economiilor. Investitorii au posibilitatea de a
negocia, în orice moment, acţiunile şi obligaţiunile deţinute în portofoliu sau pot cumpăra noi valori mobiliare,
titluri.
Piaţa secundară concentrează cererea şi oferta derivată, care se manifestă după ce piaţa valorilor
mobiliare s-a constituit.
Un rol important pe piaţa financiară revine societăţilor de intermediere a valorilor mobiliare care:
- îşi asumă angajamentul de distribuire a titlurilor emise;
- efectuează comerţul cu titluri, respectiv, vânzarea-cumpărarea de valori mobiliare în nume şi pe cont
propriu;
- efectuează intermedierea în comerţul cu titluri în contul unor terţi;
Societăţile de intermediere se pot specializa în una sau mai multe activităţi:
- unele acţionează prioritar pe piaţa primară, asigurând distribuirea şi plasamentul noilor emisiuni;
- altele acţionează numai pe piaţa secundară, fiind considerate firme de „broker/dealer”.
Piaţa secundară este o piaţa organizată care asigură operatorilor următoarele avantaje:
Cele două segmente de piaţă se intercondiţioează. Piaţa secundară nu poate exista fără piaţa primară
şi funcţionarea pieţei primare este influenţată de capacitatea pieţei secundare de a realiza transferabilitatea
valorilor mobiliare şi transformarea lor în lichidităţi.
14
cu durata de viaţă a emitentului);
■ evaluarea permanentă a titlurilor listate;
■ protecţia investitorilor, realizată prin transparenţa, reglementarea şi supravegherea pieţei.
Pieţele secundare de capital se caracterizează prin existenţa mai multor participanţi de ambele părţi.
Există mai multe criterii de departajare:
a) după continuitate:
■ pieţe intermitente → formarea preţurilor se bazează în general pe fixing. Tranzacţionarea
valorilor mobiliare este permisă doar în anumite momente specificate: când un titlu este anunţat,
acele persoane interesate să vândă sau să cumpere se reunesc pentru o licitaţie explicită. Se anunţă preţuri
până când cantitatea cerută este cât mai aproape de cea oferită - cazul procedurii folosite la Bursa de la Paris
pentru acţiuni majore. Altă modalitate este reprezentată de încredinţarea ordinelor unui funcţionar: periodic, un
specialist al bursei fixează un preţ care permite tranzacţionarea unui număr maxim de acţiuni de la ordinele
acumulate anterior;
■ pieţe continue → tranzacţionarea titlurilor poate avea loc în orice moment. Tranzacţiile nu se
încheie la un preţ unic pentru întreaga zi de tranzacţionare, ci la preţuri care se modifică în cursul unei şedinţe
de bursă. Deşi mecanismul teoretic implică doar existenţa investitorilor, execuţia practică ar
fi ineficientă fără acţiunea intermediarilor; altfel, s-ar cere sume mari pentru ca investitorii să găsească o
ofertă bună sau să-şi asume riscul de a accepta una modestă. Ordinele investitorilor intervin mai mult sau
mai puţin aleatoriu - preţurile pot varia considerabil pe o astfel de piaţă, depinzând de jocul raportului
cerere/ofertă. în practică, intermediarii (dealeri - market-makers şi specialişti), urmărind câştigul personal,
reduc fluctuaţiile din preţurile valorilor mobiliare (când acestea nu se
datorează modificărilor de valoare ale activului-suport). în acest proces ei furnizează lichiditate pentru
investitori, lichiditatea fiind acceptată în sensul abilităţii investitorului de a transforma valorile mobiliare
deţinute în sume cash la un preţ similar cu cel al tranzacţiei anterioare, presupunând că în mecanismul pieţei nu
a intervenit o nouă informaţie;
■ pieţe mixte.
Pentru titlurile mai importante se tranzacţionează intermitent.
15
transmiterea în timp real a datelor către toţi participanţii la sistem face inutilă concentrarea geografică, prin
aceasta explicându-se concurenţa puternică pe care pieţele OTC o exercită asupra burselor oficiale.
■ piaţa acţiunilor – piaţa pentru acţiuni comune şi preferenţiale ale corporaţiilor private. Spre deosebire de
obligaţiune, care promite plăţi periodice ale cuponului şi rambursarea sumei împrumutate la scadenţă şi care are
proprietate asupra veniturilor emitentului, o acţiune comună nu promite nici o plată periodică, ci conferă doar un
drept rezidual asupra veniturilor emitentului;
■ piaţa obligaţiunilor – piaţa pentru instrumente de datorie de orice fel 41;
■ piaţa opţiunilor şi piaţa futures sunt pieţe ale valorilor mobiliare derivate emise şi negociate de
instituţiile pieţei de capital (intermediari, burse de valori):
■ piaţa contractelor la termen (Futures) – piaţa pe care valorile mobiliare se tranzacţionează pentru
livrarea şi plata viitoare. Instrumentul tranzacţionat este numit contract la termen. Valorile mobiliare ce
fac obiectul contractului pot fi deja în circulaţie sau pot fi emise înainte de scadenţa contractului. Dacă
un contract la termen este tranzacţionat la ghişeu, prin negociere, se numeşte contract forward (piaţa
forward);
■ piaţa opţiunilor (Options) – piaţa în care se tranzacţionează valori mobiliare pentru livrare
condiţionată. Instrumentul tranzacţionat este numit contract de opţiuni. Contractul este executat la
opţiunea deţinătorului. Cele mai des întâlnite tipuri de contracte de opţiuni sunt: opţiunile call (de
cumpărare) şi opţiunile put (de vânzare). O opţiune de cumpărare permite deţinătorului să cumpere o
anumită valoare mobiliară, de la vânzătorul sau emitentul opţiunii, la un anumit preţ, înainte sau la o
anumită scadenţă. O opţiune de vânzare permite deţinătorului să vândă o anumită valoare mobiliară,
către emitentul opţiunii, la un anumit preţ, la un moment viitor. Contractul de opţiuni nu este
obligatoriu a fi executat.
http://facultate.regielive;ro/cursuri/piata_de_capital_30570.html
Lector drd. DUHNEA Cristina,
Facultatea de Ştiinţe Economice, Universitatea Ovidius, Constanţa
41
Piaţa acţiunilor şi piaţa obligaţiunilor sunt pieţe ale valorilor mobiliare primare emise de către societăţi pe acţiuni, stat,
colectivităţi publice şi tranzacţionate ulterior pe un segment al pieţei secundare de capital.
16
Synthèses : domaine de référence (SOUSI-ROUBI, B., 1990 – Lexique de banque et bourse,
Dalloz, Paris, 3e édition).
17
Actifs et instruments financiers, marchandises:
sont négociés sur les
Marchés à terme
(marchés dérivés42 ; marchés réglementés (par le Conseil du marché à terme))
Ferme: Conditionnel
(les opérations ne peuvent pas être résiliées par les parties) (les opérations peuvent être résiliées par l’une des
parties)
Marché des futurs Marché des options négociables
(“futurs exchange”) y sont revendues / rachetées les options
y sont traités les contrats à terme négociables portant sur préalablement achetées / vendues
des actifs /instruments financiers: des marchandises
- emprunts d’Etat - sucre
- bons du Trésor - café
- devises - cacao . . .
- indices
- taux
En France
Le M.A.T.I.F. le Monep le marché OMF (“Option Market
France”)
OPTIONS SUR:
- l’emprunt notionnel43 (sur taux); les actions françaises; - l’indice “OMF 50”
- le sucre blanc - l’indice “CAC 40”44
À Paris: le M.A.T.I.F.
À Chicago: le C.B.O.T., le C.M.E.
À New York: le N.Y.F.E.
42
Marchés sur lesquels sont traités des produits créés à partir d’autres produits traités sur un autre marché
43
Actif de référence FICTIF (C’est pourquoi il est qualifié de “notionnel”), qui répond aux caractéristiques
suivantes:
- emprunt d’État;
- taux nominal 10 % annuel;
- durée: 7 à 10 ans;
- valeur nominale: 500.000 FF. (Sousi-Roubi 1990)
Le "notionnel" est un emprunt fictif représentatif d'un contrat. La valeur nominale du contrat (500000 francs)
correspond à 100. Les contrats sur emprunt "notionnel", qui représentent l'essentiel des échanges sur le MATIF
sont cotés à échéance du mois en cours et des trois échéances trimestrielles suivantes. La valeur de cet emprunt
fluctue en sens inverse de la fluctuation des taux d'intérêt sur le marché obligataire.
Par exemple, si à l'issue de la séance du 15 mai, l'échéance juin du notionnel a terminé par 101,40, en baisse
de 0,30 point par rapport à la clôture de la veille, cette diminution traduit une anticipation de hausse des taux
d'intérêt (liée par exemple aux craintes d'une reprise des tensions inflationnistes) ; les opérateurs ont donc vendu
des contrats à terme (Les Cahiers français n° 277, juillet-septembre 1996, La Documentation française). [reluat
în encadré TEXT à propos de « Nouvelle hausse » !!!]
44
Voir plus bas : indices boursiers.
45
Sg. : sens spécialisé pour les valeurs mobilières, à ne pas confondre avec les divers marchés (Pl!) où se
négocient, au comptant, des marchandises, des titres etc.
18
(Rien que des)
Marchandises
sont négociées à la
BOURSE DES MARCHANDISES
(“Bourse de commerce”)
marchés libres marchés réglementés
négociations au comptant négociations à terme
(acheteurs–vendeurs)
- certains produits agricoles ferme conditionnel
- quelques produits industriels
V. marché des Futurs V. Marché des options Marché à primes46
(MATIF) négociables
(MATIF...)
(Acheteurs INTERMÉDIAIRES Vendeurs)
cacao (1963)
sucre blanc (1964)
café (1972)
Opérations
effectuées sur les divers marchés à terme conditionnel:
les opérations à prime les opérations à options le stellage
(marché à primes:) (marché des options négociables:) (marché RM à terme conditionnel:)
46
Le marché à primes:
- marché à terme conditionnel, sur lequel:
- on négocie (depuis le 22 mai 1981) uniquement des marchandises;
- l’ACHETEUR peut, moyennant un DÉBIT (“prime”), renoncer à son opération d’achat si au jour de
l’échéance, le cours des marchandises ne lui est pas favorable. Dans ce cas, il abandonne la prime et résilie ce
contrat.
Au contraire, si le cours lui est favorable, il prend livraison des marchandises (il lève les marchandises).
19
PLACEMENTS OBLIGATAIRES
OBLIGATIONS SICAV OBLIGATAIRES
achetées en direct sur les marchés , par l’intermédiaire produits collectifs obligataires achetés via une
1
OBLIGATION
Part d’emprunt lancé par:
- par une société privée;
- par une entreprise publique;
- par l’État (OAT: obligations assimilables du Trésor).
En contrepartie de l’argent prêté, l’épargnant reçoit une rémunération:
des intérêts (appelés encore coupons) et/ou (à l’échéance du
titre) une prime de remboursement.
ACTEURS: À la date d’émission d’une OBLIGATION, on en détermine:
le montant (la valeur) nominal(e) (= la valeur de la part telle
EMETTEUR qu’elle sera versée à l’échéance),
(société émettrice) la durée (= échéance: généralement supérieure à 2 ans),
↓ la valeur en pourcentage (%) du coupon (= l’intérêt servi chaque
SOUSCRIPTEUR
année à l’épargnant et calculé sur la valeur nominale).
(obligataire)
20
OBLIGATIONS
[revenus réguliers: [pas de revenus réguliers] [peut-être pas de
coupons distribués chaque année)] revenus réguliers]
Obligations à taux Obligations à taux Obligations à Obligations O.S.C.A.R. =
fixe variables coupons zéro coupon obligations
unique spéciales à
(différé) coupon à
réinvestir
(leur rémunération ne (la valeur de leur coupon est (intérêts (ne comportent (leurs intérêts
suit pas les taux du recalculée chaque année en annuels aucun intérêt, peuvent être
marché) fonction des taux du capitalisés, l’obligataire réinvestis par
A: rémunération fixe: marché; elle peut être payables recevant, à l’obligataire, s’il le
revenu annuel garanti indexée soit sur les taux dits seulement à l’échéance du souhaite, dans l’achat
[À LES GARDER à court terme, soit sur ceux l’échéance du titre, une très d’une autre
JUSQU’À LEUR à long terme) titre) importante prime obligation)
TERME]. A: cotation en Bourse stable de A: on laisse à à
D: prix de l’obligation (prix stable) remboursement) l’obligataire le choix.
sujet à force [À LES VENDRE AVANT A: valorisent votre épargne.
variations2 LEUR TERME]. D: pas de revenus réguliers
[À LES VENDRE D: pas de rémunération fixe [AVANT LE TERME].
AVANT LEUR [À LES GARDER
TERME]. JUSQU’À LEUR TERME].
21
[peut-être double souscription] [double émission]
Obligations avec bon Obligations avec bon de Obligations assimilables du Trésor (O.A.T.)3
de souscriptions souscription
d’ACTION d’OBLIGATION
(O.B.S.A.) (O.B.S.O.)
= obligations auxquelles est attaché un BON (coté = obligations émises par l’État, via le Trésor, et
séparément de l’obligation) permettant de souscrire:
comportant la possibilité d’une émission de tranches
complémentaires de l’emprunt initial,
une ACTION À une OBLIGATION de l’émission à venir étant assimilée à l’émission
ÉMETTRE par la existante.
même nature et de même
(même) société durée valeur nominale: 2000 F
taux fixe (7,70% en mars 1995)
= obligations à warrant certaines d’entre elles sont renouvelables
(assorties du droit de souscrire une autre valeur (O.R.AT.: obligations renouvelables assimilables
mobilière dans un certain délai) du Trésor)
A: permettent de cumuler les avantages de deux A: la garantie de l’État (Sécurité).
produits de placement distincts (même si ayant les D: faible rendement (ainsi que les désavantages
mêmes caractéristiques, dans le cas des O.B.S.O.). propres aux obligations à taux fixe, en général).
NOTES CONJOINTES:
1
) On peut acquérir des obligations directement, sur les marchés, de deux manières:
a) soit en souscrivant à un emprunt dès son émission;
b) soit en achetant des obligations (préalablement souscrites par une autre personne physique ou morale) sur
le marché secondaire (c’est-à-dire sur le “marché d’occasion” de la Bourse).
Dans tous les cas de figure, “directement” n’est pas à prendre au pied de la lettre, puisque l’on acquiert ces
titres par l’intermédiaire d’une banque, ou d’une société de Bourse. Il n’est à entendre que par opposition à
“via une SICAV” (société de portefeuille).
L’achat d’obligations implique un coût d’accès (environ 1% du montant de la transaction), des frais de
courtage et des droits de garde.
2
) EXEMPLE: Une obligation de 1.000 F (valeur nominale), dont le coupon est fixé à un taux de 10% (taux
fixe), rapportera 100 F par an (revenu régulier garanti). L’obligation étant cotée en Bourse, elle verra son prix
varier en même temps que les taux du marché. Si ces derniers grimpent à 20% (hausse des taux), le titre ne
vaudra plus que 500 F si vous souhaitez vendre avant l’échéance: 100 F d’intérêts (garantis) représentent en effet
20% de 500F. En revanche, si les taux baissent à 5%, votre obligation, qui rapporte, elle, du 10%, s’appréciera et
cotera 2.000 F (100 F d’intérêts garantis représentant 5% de 2.000 F).
Si l’on conserve ces titres jusqu’à leur échéance, les risques de perte sont nuls (le montant du capital récupéré à
terme étant garanti). Tout au plus peut-on enregistrer un manque à gagner.
3
) Lancées par l’État en mai 1985, les O.A.T. ont été longtemps réservées aux investisseurs institutionnels; elles
sont accessibles aux particuliers depuis octobre 1994.
Comme le Trésor, d’autres emprunteurs peuvent émettre des obligations qu’ils assimilent à des emprunts qu’ils
ont déjà émis:
- le Crédit Local de France = O.A.C.L.F. (obligations assimilables du ...);
- le Crédit Foncier de France = O.A.C.F.F.;
- la Caisse de refinancement hypothécaire = O.A.C.R.H.
(institutions financières spécialisées)
22
SICAV OBLIGATAIRES
(au sens large)
[pas de revenus réguliers] [revenus réguliers: coupons à échéance annuelle,
trimestrielle, voire mensuelle]
Sicav d’obligations (de capitalisation) Sicav obligataires à revenus Sicav monétaires de
réguliers4 distribution4
[moyen et long terme] [court terme: 1 an!]
- leurs coupons ne sont pas distribués, D: plus sensibles aux variations A: sensibilité aux
mais intégrés au capital (réinvestis par le de taux que les Sicav monétaires: variations de taux (sur
gérant de portefeuille et transformés en plus l’horizon est loin, plus le les marchés) assez
plus-values). risque de fluctuation est grand. faible.
A: valorisent votre épargne.
23
MORALITÉ:
La portée des termes économiques et financiers est sujette à variation, dans le temps, dans la mesure où la vie
économique elle-même connaît force mutations:
- avec le RENOUVELLEMENT des créances au profit d’un même emprunteur, la distinction des crédits
selon leur durée se trouve être singulièrement remise en cause;
- avec le DÉCLOISONNEMENT des marchés, entrepris par les pouvoir publics, en France, depuis 1984, la
distinction traditionnelle entre marché obligataire (partie du marché financier = marché des capitaux
disponibles à long terme) et marché monétaire (marché sur lequel, depuis 1985, les agents économiques
négocient entre eux leurs besoins et leurs ressources en capitaux à court et moyen terme), tend elle aussi à
ne plus avoir grand sens.
Pour la mémoire : jusqu’en 1985, la distinction marché financier / marché monétaire était encore
plus tranchée, du fait que le dernier s’adressait aux seuls établissements de crédit qui y négociaient
des capitaux à court terme seulement.
D’autre part, “obligataire” tend à devenir également un terme-chapeau (hypéronyme) qui se réfère à tout
placement en titres de créance négociables (vs titres de propriété) (voir l’opposition obligation/action), avec,
en contrepartie, effacement progressif de la distinction Sicav monétaires de distribution / Sicav obligataires à
revenus réguliers.
Sicav obligataires
(Produits collectifs obligataires)
Sicav de capitalisation (ou: d’obligations) Sicav de distribution (ou: à revenus réguliers)
OPCVM
(Organisme de placement collectif en valeurs mobilières)
les SICAV les FCP
(Sociétés d’investissement à capital (Fonds communs de placement (= copropriété de
variable) valeurs mobilières sans personnalité juridique))
Par extension:
des OPCVM = titres / parts de ...
des SICAV
des FCP
Initialement constitués en application des ordonnances de 1967 sur la participation des
salariés aux fruits de l’expansion des entreprises, les FCP ont été ouverts au public depuis
1979
Réglementés par la loi du 23 déc. 1988:
les parts de FCP son émises
et rachetées à leur valeur nominale sur simple demande des porteurs.
24
ACTIONS
= titres négociables1 émis par une société par actions (S.A.) et qui constatent le droit de
l’associé dans cette société.
Acteurs: titres de propriété
S.A. ( titres de créance: OBLIGATIONS)
(émetteur)
VALEUR DROITS
actionnaire,
titulaire
(détenteur)
intrinsèque liquidative pécuniaires non pécuniaires
Actif net Actif net – Frais (droit de vote)2
de la société de (dividendes)
nombre de la société liquidation représentés par un
2
d’actions nombre d’actions émises COUPON
émises
= partie détachable du titre, qui:
permet le paiement des dividendes,
tout en représentant, en cas
d’augmentation de capital, le droit
d’attribution ou le droit de
souscription.
! L’Action étant un titre scriptural
(dématérialisé), le coupon n’est
évidement pas matériellement représenté
non plus, mais les droits qu’il comporte
demeurent les mêmes.
EXPRESSIONS (BOURSE):
“action X vendue coupon n o4 attaché ”
- l’action X est vendue avec le coupon annoncé (son titulaire aura donc tous les droits
qui découlent de ce coupon).
“action X vendue Ex- coupon n o4 ”
- l’action X est vendue sans le coupon annoncé (son titulaire n’aura donc aucun des
droits découlant de ce coupon).
“action X vendue droit (de 3 ... n o... ) ”
- l’action X est traitée de telle sorte que son titulaire aura le droit de participer à
25
l’attribution gratuite ou à la souscription annoncée.
“action X vendue Ex-droit (de 3 ... n o... ) ”
- l’action X est traitée de telle sorte que son titulaire n’aura pas le droit de participer à
l’attribution gratuite ou à la souscription annoncée.
Marché:
Marché en réaction: après une vive hausse, Marché en reprise: après une forte baisse,
les cours accusent un certain tassement les cours sont en progression
(effritement, baisse)
Marché résistant: malgré les attaques, les cours n’accusent qu’une légère baisse (un
effritement)
Marché soutenu: les cours se maintiennent Marché irrégulier: les cours hésitent entre
grâce à quelques opérateurs importants les hausses et les baisses
! Prix / cours: Les prix sont à la hausse (baisse). Les cours sont en hausse (baisse).
NOTES CONJOINTES:
1
) “négociable” (titre, droit) = que l’on peut vendre / acheter: opposé à “inaliénable”.
2
) Les droits pécuniaires d’une action peuvent être également représentés par un
CERTIFICAT D’INVESTISSEMENT – titre négociable (et coté en Bourse). Dans ce cas-là,
les droits non pécuniaires de l’action seront représentés par un CERTIFICAT DE DROIT DE
VOTE – titre inaliénable, sauf en cas de succession, donation, partage ou liquidation de
communauté de biens entre époux.
3
) de souscription ou bien d’attribution.
26
ACTIONS
[l’actionnaire verse effectivement le capital correspondant à [l’actionnaire ne verse pas de
la valeur intrinsèque de l’action, à la société] capital à la société]
Action libérée Action non libérée
[la société rembourse l’actionnaire par un [la société ne rembourse pas l’actionnaire]
versement anticipé]
Action amortie (de jouissance) Action de capital
= dont une partie ou l’intégralité du nominal a été = dont la valeur nominale n’a pas été remboursée par
remboursée par un versement anticipé fait à la société émettrice.
l’actionnaire sur sa part dans la liquidation ultérieure
de la société.
- prive l’actionnaire du droit au premier dividende
(dividende statutaire) et du droit au remboursement de
la valeur nominale de l’action.
[l’action confère des avantages particuliers] [l’action ne confère pas
d’avantages
particuliers]
Action privilégiée (~ de priorité, ~ de préférence) Action ordinaire
[avantages pécuniaires] [avantages non pécuniaires]
droit à une quote-part supplémentaire droit de vote double:
des bénéficies Action à vote plural
droit d’antériorité sur les bénéfices
= action privilégiée conférant à son
droit de priorité lors du titulaire plus d’une voix (dans la
remboursement des actions pratique, action à vote double).
! Avec ou sans SUPPRESSION
DU DROIT DE VOTE
27
[émission initiale] [émission lors d’une augmentation de capital]
Action ancienne Action nouvelle
- selon les modalités de l’augmentation du capital,
une action ancienne donne à son titulaire soit un droit
de souscription, soit un droit d’attribution d’une
action nouvelle.
[la société ne connaît pas le titulaire de l’action] [la société connaît le titulaire de l’action]
Action au porteur Action nominative
= conférant un droit d’associé au titulaire du compte dans = conférant un droit d’associé au profit du titulaire
lequel elle est inscrite, ledit compte étant ouvert chez un du compte dans lequel elle est inscrite, ledit compte
intermédiaire financier habilité (Banque, société de étant ouvert chez la société émettrice.
Bourse...) et non pas chez la société émettrice.
[seuls les administrateurs de la société
émettrice sont tenus d’en souscrire]
Actions de garantie4
= affectées à la garantie des actes de gestion des
administrateurs d’une société:
- titres inaliénables, dont le nombre est fixé par les
statuts.
NOTES CONJOINTES:
4
) libérer une action = vendre à l’émetteur le montant correspondant à la valeur intrinsèque de
l’action (ou la contrepartie en nature de ce montant).
5
) (expr. lat.) = proportionnellement à ... , en proportion de ...
6
) ! Terme à ne pas confondre avec “action EN garantie” (Banque): action permettant à un
créancier, lorsque le débiteur est défaillant (ne peut pas régler sa dette), d’actionner en
paiement un garant de la dette.
Exemple: Le porteur d’une lettre de change impayée par le tiré peut actionner en garantie un
signataire de cet effet.
28
Traduction spécialisée. Domaine de référence : Bourse. Presse financière.
Documentation préalable (minimale) proposée :
BOURSE DE PARIS
Nouvelle hausse
48
Sigles explicités dans le texte. Vous ne
manquerez pas de remarquer que tous ces sigles ne
47
C’est-à-dire : i.e. (id est). Nous avons gardé tel sont pas usités dans l’article. Identifiez ceux dont la
quel le texte d’origine (graphie y comprise). mention est superflue.
29
Technolecte boursier et civilisation financière française.
Le Règlement Mensuel, spécificité française, s'est éteint le 25 septembre 2000. Désormais le mode de
négociation et de règlement est identique sur tous les marchés, avec une généralisation du comptant.
Cette décision est née de plusieurs facteurs et notamment des objectifs de modernisation et de
convergence des différents marchés européens. Paris étant le seul à utiliser ce mode de règlement, cette
modification répond à une harmonisation des procédures des bourses européennes.
Cependant, pour permettre aux actionnaires qui souhaitent différer le règlement de leur opération et
ainsi bénéficier des joies de l'effet de levier et du règlement différé, les intermédiaires financiers
proposent un palliatif : le Service de Règlement Différé (SRD).
Le SRD n'est pas autorisé sur toutes les valeurs, il concerne uniquement les principales sociétés
françaises et étrangères négociées à Paris. Ces valeurs sont dites les plus "actives" de la cote, c'est à
dire que ce sont celles qui ont le plus fort volume de transactions. Les autres seront obligatoirement
négociées au comptant. C'est avec 40 valeurs de ce marché qu'est calculé le CAC 40.
SBF 120, SBF 250, MidCac : indices boursiers. Eléments à traduction bloquée.
Second Marché : « marché instauré (par les lois du 3 janvier 1983) dans le double but de :
29
a) de familiariser au mécanisme boursier des sociétés qui ont l’intention de se porter plus tard candidates
au marché officiel,
b) d’offrir un marché très accessible aux sociétés qui n’ont pas cette intention, mais ont néanmoins
besoin de recourir à la bourse ». Syn. Marché hors cote.
A remplacé le Compartiment spécial du hors cote (= partie du marché hors cote où étaient inscrites les
valeurs des sociétés qui s’obligeaient à certaines formalités, notamment d’information des épargnants,
avant de et afin de déposer une demande officielle d’admission à la cote (demande à déposer dans les trois
ans, ce qui en faisait une étape vers le marché officiel)).
Matif : ancien Marché à terme d’instruments financiers (« marché des futurs »). Depuis 1988, Marché à terme
international de France. Il recouvre l’ensemble des marchés des futurs sur marchandises et sur instruments
financiers. Y sont en particulier négociés l’emprunt notionnel (sur taux) et le sucre blanc.
Futurs (de l’anglais financial futures) portant sur un actif ou instrument financier : emprunt, indice, taux,
devise… Opposés aux futurs portant sur une matière première ou une marchandise : sucre, café, cacao, …
49
Suite de cet énoncé : …, trecerea la economia de piaţă a avut, în general, consecinţe brutale.
30
portefeuille sera valorisé.
Nouveau marché : créé, en France, le 14 février 1996, en tant que marché permettant aux jeunes entreprises
innovantes et à forte croissance de se financer, sur le modèle du Nasdaq (= système de cotation électronique
qui a donné son nom au marché des PME innovantes nord-américaines 50). En pratique, il a surtout intéressé
des sociétés technologiques. Disparu en 2005, lors de la création, sous le chapeau de : Euronext, de :
Alternext, marché caractérisé par une simplification des procédures d’accès à la cotation.
Exercice. Expansion : exercice financier (d’une entreprise) : « période d’activité d’une entreprise de 12
mois maximum ». Correspond en général à une année civile.
Garantie de cours : les opérations de garantie de cours résultent pour la plupart de cession d’un bloc de
contrôle (= paquet de titres dont l’acquisition confère à l’acquéreur le contrôle majoritaire d’une société, en
capital ou en droit de vote). Le principe des garanties de cours est de permettre aux minoritaires de sortir d’une
société aux mêmes conditions que l’ancien actionnaire majoritaire.
50
Son succès a été tel que même des entreprises devenues entre temps de grands groupes (Microsoft, Intel ou Apple) y sont
restées cotées.
31
La garantie de cours est une procédure employée automatiquement sur les marchés
réglementés après une cession d'un bloc de contrôle. Techniquement, l'acquéreur du bloc
de contrôle s'engage à acheter en bourse pendant 10 jours de bourse au minimum, toutes
quantités de titres qui lui seront présentées, au même prix que celui de la cession du bloc.
Bloc structurant : bloc d’actions qui représente au moins 5% du capital d’une société, ou (alternativement)
d’une valeur supérieure à 7,5 millions euro (auquel cas il peut être négocié hors marché, à un prix ne s’écartant
pas de 10% du cours de la bourse).
La technique des blocs structurants va dans le sens d’une plus grande fluidité des marchés : en effet, les aléas
du marché boursier peuvent être un frein à la réalisation de ventes/ achats importants d’actions qui justifient
un prix supérieur au cours.
51
Dans le métalangage de Gouadec 1989 : « éléments non traduits ».
32
Brève présentation des techniques (ou : procédés) de traduction
Exemple :
Le signe linguistique n’est pas identique au mot : d’une part, une lexie complexe ou un
syntagme (groupe de mots) non lexicalisé, une phrase (un énoncé), un paragraphe, voire tout un
texte peuvent être envisagés comme signes (signifiant-signifié-référent) ; de l’autre, des parties
constitutives d’un mot sont des signes linguistiques (non autonomes) : les préfixes ou suffixes
dérivationnels (racheter (« acheter de nouveau »), compensable (« (qui) peut être
52
Ce qui vaut de tout symbole, et même des indices ou des icônes – pour nous référer au classement des signes
selon leur relation au référent, au sens de Ch. S. Peirce (à noter que, selon cette tripartition, la plupart des signes
linguistiques sont des symboles (interjections (qui sont des indices d’états d’âme, sentiments etc.) et
onomatopées (qui, immitant leur référent, sont des icônes) mises à part)).
53
Pour la mémoire : au sens de Ferdinand de Saussure, le signe linguistique était l’association du signifiant et du
signifié (le référent lui restant extérieur).
54
Plus exactement : représentation mentale de celui-ci.
55
Respectivement correspondant aux notions de Symbol (“symbole”), de thought (“pensée”) et de referent
(“référent”) dans l’ouvrage seminal de Ogden, C. K. et I. A. Richards (1923) – The Meaning of Meaning, New
York. Pour plus de transparence, nous avons récupéré, au niveau de cette définition ternaire, le métalangage
saussurien, qui vous est sans doute plus familier.
33
compensé »…), mais également les affixes flexionnels (action/ actions (« plusieurs »), vendra
(« à l’avenir »)).
Nous envisagerons, dans ce qui suit, le couple condensation vs expansion comme défini
en termes de la répartition d’un nombre donné de signifiés sur un nombre variable de signifiants
56
En stylistique comparée (Vinay & Darbelnet 1958, Malblanc 1968). Noter que le terme employé dans ce
cadre théorique est celui de procédé plutôt que celui de technique de traduction.
57
Pour une définition et des illustrations des principaux procédés de traduction directe (littérale)/ indirecte
(oblique), appliqués au domaine des affaires (vectorisation français-roumain) voir les tableaux aux pages 12-13
infra.
58
Terme de même sens. Exigences accrues axées sur… (+visant…, +concernant…)/ exigenţe sporite privind…
(+în privinţa…).
59
Terme de sens contraire : compte bancaire à découvert/ cont (bancar) fǎrǎ acoperire.
60
Terme de sens plus spécifique (désignant une sous-classe, un sous-type). Option du traducteur : ils ont signé
l’acte/ au semnat contractul (le contrat étant un acte parmi d’autres) ou bien contrainte linguistique
(contrastivité) : expressions (énoncés-types y compris) où le roumain impose l’usage d’un terme de sens plus
spécifique (papiers d’identité, Vos papiers ! / acte de identitate, Actele Dumneavoastrǎ (+ Actele la control !:
avec, en sus de la modulation par l’hyponyme, explicitation du but contre implicitation du possesseur) –
PAPIER(S) : {(acte(s), article(s) [de journal], autres documents}. Autre cas de figure systémiquement contraint :
trou lexical en roumain (pour le terme français de sens plus vague – Mise en place des fondations / construirea
fundaţiilor, où la construction (mise en place impliquant la création de l’objet) est une sorte de mise en place, à
côté du ragement, de l’installation (d’un objet préexistant à la mise en place)).
61
Terme de sens générique (classe, type) : ils ont signé le contrat/ au semnat actul.
62
Variété d’adaptation : la localisation – ensemble des opérations linguistiques et informatiques qui permettent
l’adaptation d’un produit informatique (logiciel, site…) aux besoins d’une communauté d’utilisateurs.
63
Dans l’esprit des théories néo-littéralistes (fidélité à l’original, au texte-source) qui remettent en honneur
(surtout – mais pas seulement – pour la traduction de textes littéraires) le « travail sur la lettre » et la préservation
des « étrangetés » d’une oeuvre (Berman 1984, 1999).
64
Dans la terminologie de l’auteur : stratégies syntaxiques, sémantiques ou pragmatiques.
34
(dans l’esprit de l’opposition concentration/ dilution in Malblanc 1968 : 4-5). Sans ajout
informatif/ perte d’information, donc.
Seront définis en termes d’informations ajoutées ou respectivement réduites
(enlevées) les couples explicitation vs implicitation et respectivement addition vs omission :
en référence aux données contextuelles et (dans la plupart des cas) par
contrainte du système linguistique (explicitation vs implicitation) ;
par stratégie optionnelle du traducteur et compte non tenu de la possibilité
d’inférer, à partir du texte-source et de son contexte, l’information ajoutée dans le
texte-cible/ compte non tenu de la récupération contextuelle de l’information
linguistiquement codée dans le texte-source, mais omise dans le texte-cible
(addition vs omission65).
Le transediting sera entendu ici comme remaniement radical (réécriture) d’un texte-
source mal rédigé.
Le terme de transediting est un mot-valise: translation (traduction des éléments
pertinents du message de départ) + editing (transformation du message de départ, par
effacement, addition, substitution, réorganisation).
C’est un terme parallèle, en sciences de la communication, à gatekeeping (sélection, par
le journaliste, des histoires/ nouvelles et/ ou des détails susceptibles d’éveiller l’intérêt du
public-cible). Noter que le gatekeeping comporte, lui aussi, un double processus de
transfert et de transformation des données primaires (par effacement, adition,
substitution, réorganisation).
Pour une illustration détaillée de cette technique de traduction complexe, qui met en
œuvre tout un ensemble de procédés 66 de traduction indirecte, voir le dernier chapitre de Velicu
2010. Pour des définitions et illustrations des autres techniques évoquées, dans le domaine
économico-administratif, contre une vectorisation français-roumain, se reporter au tableau
suivant.
65
L’omission et l’addition peuvent constituer aussi des fautes de traduction caractérisées (transfert partiel ou
omission, surtransfert ou addition).
66
Nous faisons là un usage hiérarchisé des termes de techniques et respectivement de procédés – jusqu’ici posés
comme plus ou moins équivalents.
35
TRADUCTION LITTÉRALE vs TRADUCTION OBLIQUE
67
Mais, dans la collocation la provision d’un chèque, le terme français aura pour hétéronyme interlingual roumain acoperire (chèque sans provision → cec fǎrǎ acoperire).
68
Tempérament : « modification qui tempère, adoucissement, atténuation » ; vente à tempérament : vente rendue plus aisée [par la répartition du prix en plusieurs paiements
partiels]. Là où le français retient l’évaluation de ce mode de paiement (vente rendue plus aisée), le roumain retient la manière même (l’idée de paiements partiels).
69
Connotations.
70
Idem.
36
Technique CONDENSATION EXPANSION
DéfinitionSignifiés associés à moins de signifiants en Signifiés étalés sur plusieurs signifiants en langue-
langue-cible. cible.
Exemples laisser une marchandise pour compte → échoir explicitation
a refuza o marfǎ a ajunge la scaden\` (expression analytique) de la
V structura-
tion
[V [P échN +À] ARRIV-] P conceptuelle
lexicale
t [P échN +À] t#échN d’un item
(=échéance)
- conflation73 -
créance → datorie [de încasat]
rentrer dans un bien par réversion
a reintra în [posesia unui] bun prin reversiune
Technique IMPLICITATION EXPLICITATION
Définition Information linguistiquement codée en Information non codée linguistiquement en langue-source (mais
langue-source et non codée qui se laisse dégager du contexte) et linguistiquement codée en
linguistiquement en langue-cible (mais qui langue-cible.
se dégage du contexte).
Exemples J’[en] ai acheté cinq → lettre de garantie → scrisoare de garanţie [bancarǎ]
Am cumpǎrat cinci [Ø]
71
Tous ces exemples illustratifs sont des cas de modulations linguistiquement contraintes – s’agissant de séquences instanciant divers degrés de figement lexical
(collocations spécialisées : inscrire aux amortissements, lavage de chèque, compte bancaire à découvert), termes complexes (ordre « au mieux », vente à tempérament) voire
termes simples formés par dérivation (à structure interne lexicalement analysable), tel dépliant). Mais la traduction économique français/ roumain instancie certainement des
cas de modulations libres aussi : le CAC40 a clôturé hier en progression de 0,62% à 2.829,01 points : [indicele : explicitation] CAC40 a închis [sedinta de : explicitation] ieri
[în crestere cu : modulation <avancée (position relative) augmentation (taille relative, volume relatif)>] 0,62% la 2.829,01 puncte.
72
« Pour passer leurs ordres de bourse, les commis devaient attirer l’attention du « coteur » affecté à chaque groupe de cotation. Lorsqu’ils avaient des titres à vendre, ils
criaient « J’ai ! », et lorsqu’ils en avaient à acheter, ils criaient « Je prends ! » » (http://bourse.trader-finance.fr/dossier/formation-bourse/la-bourse-de-paris-avant-l-
informatique-le-parquet-la-corbeille-la-criee.html,).
73
cf. HALE, K. & KEYSER, S.J. –1993, “On Argument Structures and the Lexical Expression of Syntactic Relations”, View from Building 20, pp 54-79.
37
Exemples Garde des Sceaux → Ministru de Justiţie Une philosophie fiscale très terre-à-terre →O filozofie fiscalǎ foarte terre-à-
c’est la Bérézina → ce-au fǎcut turcii la Plevna terre
maîtrise (française) →licenţǎ (à la roumaine)74. Traduction de l’acquis communautaire → traducerea acquis-ului comunitar
Le Palais Brognart estime que… → (La) Palatul Brognart (se) considerǎ cǎ…
Les éléments « non traduits » (au sens de Gouadec 1989) : éléments à ne pas traduire, éléments à traduction bloquée de par leur nature.
Leur traduction est bloquée non par convention entre donneur d’ouvrage et traducteur (« éléments à traduction bloquée » dans la terminologie de Daniel Gouadec : tels les
éléments faisant l’objet de choix traductifs arrêtés dans un concordancier), mais pour des raisons linguistiques (un terme, une locution en langue étrangère dans le texte -
source vont être gardés tels quels dans le texte cible) et/ou culturelles (certaines « mentions culturelles », telles notamment, dans le domaine financier, les raisons
sociales d’institutions, mais aussi les désignations d’indices boursiers perçues comme appellations (concepts uniques) : le CAC40/ indicele 75 CAC40 tout comme on a,
en français : le Dow Jones (trad. anglais-français)).
À titre d’illustration, en matière d’institutions financières françaises, l’extrait suivant d’un communiqué de presse en anglais émanant de l’AMF (nous soulignons):
THE AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS UNVEILS ITS 2003 ANNUAL REPORT
Michel Prada today presented the first annual report of the French securities regulator, the Autorité
des marchés financiers (AMF), to the President of France and to Parliament.
The bulk of the report deals with the activities of the Commission des opérations de bourse (COB), the
Conseil des marchés financiers (CMF) and the Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF),
which merged to form the AMF installed on 24 November 2003.
Michel Prada also took stock of the AMF's first seven months of operations.
S’agissant cependant de désignations complexes (appellations vs termes) à signification compositionnelle, le traducteur peut toujours recourir au calque : Autoritatea
pietelor financiare, ainsi qu’à des formules indirectes de traduction (explicitation : Autoritatea de reglementare a pietelor financiare).
Ce qui reste strictement interdit : le recours à l’adaptation (substitution, dans le texte cible, à la raison sociale d’une institution de la culture-source, de l’appellation d’une
(voire de l’) institution équivalente en culture-cible) : traduire Bourse de Paris par BVB est évidemment exclu !
74
Avant généralisation du cursus universitaire européen harmonisé « LMD » (licence-mastère-doctorat) : «diplôme universitaire de niveau bac+4(5), conditionné à la
rédaction et à la soutenance d’un mémoire ». Noter l’usage administratif du tour équivalence des diplômes, qui ne préjuge en rien de la distinction théorique entre procédés de
traduction indirecte que sont l’adaptation vs l’équivalence.
75
Explicitation requise du fait que l’article défini roumain est un enclitique : CAC40-ul n’est pas vraiment un choix heureux. L’oralisation de ces items sera en français aussi
(comme acronyme et comprenant aussi le chiffre : [kak ka ‘rãt])
38
Autres mentions culturelles. Les notes du traducteur.
Dans le souci de rendre non seulement le sens informatif, mais également les connotations, le style, la « coloration » du texte-source, en langue étrangère, les
traducteurs en appellent, de manière licite (justifiée), à diverses formes d’emprunt (dont le calque). Il en va ainsi notamment des mentions culturelles (renvois en tous
genres à des objets, faits ou notions spécifiques à la culture/ civilisation de départ).
Des notes du traducteur expliciteront alors, en marge du texte A', ce qui pourrait en parasiter la compréhension par un lecteur moins avisé :
le Palais Brogniart estime que .../ Palatul Brogniart1 consideră că… [La Palatul Brognart 1 se consideră că… 76] (1 sediul Bursei din Paris)/
L’Elysée s’inquiète au sujet de la crise des ôtages/ Palatul77 Elysée2 este îngrijorat de criza ostaticilor (2 palat (construit în 1718) affectat presedintiei Republicii din
1873 ; aici : Presedintia Frantei 78)
! Toutes les mentions culturelles ne se prêtent cela dit pas au même traitement, pouvant faire l’objet de procédés de traduction oblique (indirecte). Il en va surtout
ainsi des IDIOTISMES (locutions, tours figés propres à une langue-culture donnée) ayant pour mot-clé une telle entrée encyclopédique :
adaptations (cf. un harpagon/ un Hagi Tudose 79),
équivalences (contre changement de l’’entrée encyclopédique-noyau : passer au déluge/ a o lua de la pa’şopt ; sans changement d’entrée encyclopédique noyau : Les
investisseurs stratégiques ont filé à l’anglaise 80/ Investitorii strategici au şters-o englezeşte ; traduction par un autre idiotisme (sans mention culturelle) : Quant au FNI,
c’est la forêt de Bondy81/ Cât despre FNI, micii investitori au rămas cu buzele umflate ;
modulations par banalisation (perte de l’allusion culturelle) si le roumain ne comporte pas d’équivalent interlingual du même type et qui dise exactement la
même chose : Des Anglais sont venus pour Tapie 82/ Creditori nemiloşi îl caută pe Tapie.
76
Explicitation de FIGURE.
77
Explicitation d’implicite conventionnalisé (on dit bien l’Élysée, pas le Brogniart).
78
Explicitation de la FIGURE.
79
Antonomase.
80
« Partir sans prendre congé – par allusion au sans-gêne des Anglais » (Maurice RAT, Dictionnaire des locutions françaises, Larousse, Paris, 1957, p.25).
81
Cette locution désigne « une enteprise véreuse, d’où les actionnaires ne se retirent que dépouillés ou ruinés. La forêt de Bondy (2000 ha), à deux lieues et demie de Paris,
près du village de ce nom, est, en effte, restée célèbre dans l’histoire pour avoir été le théâtre d’un assassinat, celui de Childéric II, roi d’Austrasie, par Bodilo, en 676, et par
les nombreux vols et meurtres auxquels se livraient sur les passants, voyageurs et cochers de diligences des bandits embusqués sous bois » (Maurice RAT, Dictionnaire des
locutions françaises, Larousse, Paris, 1957, p.57). La locution roumaine ca-n codrii Vlăsiei, pour receler une entrée encyclopédique-noyau du même type, et pour
partager les connotations de l’expression française concernée, ne dit pas vraiment la même chose, étant d’une visée plus générale que celle-ci. Une traduction par adaptation
altérerait donc le « message » de l’énoncé français.
82
(Vx.) Dans la langue familière, jusqu’au XIXe siècle, le mot a désigné d’impitoyables créanciers. Baptiste, s’il vient des Anglais pour moi, je suis dans les Basses-Pyrénées
(Murger). (…) Quelle est l’origine de cette signification ? Il semble bien que le mot fût introduit dans ce sens à l’époque de la guerre de Cent Ans, où les Anglais, maîtres de
l’argent du pays, prêtèrent, aux habitants « occupés », à des conditions usuraires ou établirent des impôts extraordinaires pour la rançon de Jean le Bon, prisonnier » (Maurice
RAT, Dictionnaire des locutions françaises, Larousse, Paris, 1957, pp. 24-25).
83
Ce qui en fait un cas particulier de mention culturelle (cf. Cetelem, Minitel,…vs TVA, SARL…).
39
b. lorsque le texte de départ recèle des citations en langue étrangère (termes, expressions, locutions, etc : traduction bloquée).
40
41
Stratégies de traduction. Produire des textes-cibles idiomatiques.
La réexpression en roumain du texte-source prendra appui sur les listes terminologiques et surtout
phraséologiques extraites du corpus proposé (compilation d’un concordancier).
Tout corpus étant par hypothèse limité, des recherches ponctuelles à partir d’hypothèses de traduction
facilitées par la lecture des textes du corpus d’appoint en langue-cible sont à envisager (recherche de mots-
clés, voire de syntagmes ou collocations, sur un moteur de recherche du type du Google, par exemple).
Le corpus roumain de presse financière a été compilé sur des critères surtout thématiques, par recherches
itérées de mots-clés sur Google – équivalents validés ou simplement présumés de mots clés du texte-source
français (en évitant les éléments propres à la culture boursière française : raisons sociales et autres noms
d’institutions notamment).
L’écart temporel de jusqu’à dix ans voire plus, entre textes roumains et texte-source français n’est pas en soi
problématique étant donné l’exploitation surtout linguistique/ langagière (vs thématique) de ce corpus. La
phraséologie spécialisée et la terminologie financière fondamentale (comme il en va des hausses et baisses
boursières) ont un taux de rémanence diachronique assez important, dans les deux langues-cultures. Il en irait
autrement si le texte-source avait traité de référentiels chronologiquement marqués au niveau de son thème
central (crise des subprimes, par exemple, ou histoire du marché à règlement mensuel en France).
Concordances/ concordancier.
Dans la littérature, le terme est employé également au sens de liste de contextes d’occurrence pour un terme
ou une expression, dans un texte ou corpus donnés – d’où le pluriel compiler des concordances (pour plusieurs
termes ou expressions du texte de référence, sinon pour tous).
Quant à concordancier, c’est un outil d’exploration de corpus de textes, un logiciel (ou moteur de recherche) qui
construit des concordances.84
Les concordances bilingues représentent un cas particulier de concordances, établies sur des bi-textes, par
alignement automatique des segments correspondants dans l’original et dans une traduction (attestée) de
celui-ci (unités de traduction extraites à partir d’un corpus parallèle, liste de contextes d’occurrence dans le
texte-source, et de leurs correspondants/ équivalents dans le texte-cible) ; les concordances bilingues peuvent
servir d’entrée aux mémoires de traduction.
84
Cf. Alexandra Volanschi 2004-2005, “Qu’est-ce qu’un concordancier et à quoi il sert?”
(www.eila.jussieu.fr/~avolansk/COURS-IL/Conc.html)
85
La notion de pré-traduction ressortit (en première instance) au paradigme pré-traduction/ traduction/ post-traduction de la
traduction automatique (TA), d’où elle a été étendue au domaine des outils d’aide à la traduction (traduction assistée par
l’ordinateur (TAO)) – voir infra § 6.5. (« Outils d’aide à la traduction »). L’auteur emploie cependant ce terme dans une double
42
Un concordancier est donc censé être non pas le logiciel qui génère la liste terminologique/
phraséologique, mais le résultat de l’opération, la liste elle-même. C’est dans cette acception
que l’on peut parler de compilation d’un concordancier.
www.evenimentul.ro/articol/atentie-la-bursa-cad.html
Inceputul lui iulie a adus, pentru acţiunile cotate la Bursa de Valori Bucureşti, cea mai slabă evoluţie din
ultimele luni. Pe fondul unei lichidităţi crescute, faţă de săptămâna precedentă, indicele BET, care urmăreşte
evoluţia celor mai lichide zece societăţi, a pierdut 6,19 la sută, ajungând la 1.164,3 puncte, iar indicele BET-C,
care cuprinde toate acţiunile cotate la BVB, a scăzut cu 5,29 la sută, până la 788,35 puncte.
Evoluţie (→acţiuni): slabă/ cea mai slabă … din ultimele luni/ [săptămâni/ zile…]
Lichiditate: crescută
Indice: a pierde [cât?] la sută ← ajungând la [câte?] puncte; a scădea cu [cât?] la sută ← până la
[câte?] puncte
Si titlurile emise de cele cinci societăţi de investiţii financiare (SIF) au înregistrat scăderi în perioada 1–5 iulie,
între 2,81 la sută – SIF4 Muntenia şi 6,82 la sută – SIF3 Transilvania, astfel că indicele BET-FI a pierdut 4,96
procente, până la 4.079,93 puncte. Dintre cele 19 societăţi cotate la Categoria I a Bursei, acţiunile uneia
singure – Banca Transilvania – au crescut, cu 2,22 la sută. La categoria a II-a, dintre cele 46 societăţi cotate,
doar 6 au crescut, dintre acestea, două fiind din Moldova: Hitrom Vaslui, ale cărei acţiuni au câştigat 1,04 la
sută şi Bermas Suceava – 5,26 la sută. De altfel, într-o săptămână dezastruoasă pentru marea majoritate a
societăţilor cotate, firma suceveană poate fi considerată marea performeră, acţiunile sale atingând, pe 3 iulie,
maximul istoric, de 7.600 lei/acţiune.
Titluri: a înregistra scăderi ← între [cât?] la sută [care titluri?] şi [cât?] la sută [care titluri?]
Acţiuni: a creşte ← cu [cât?] la sută; a câştiga [cât?] la sută; a atinge maximul istoric de [câţi?]
lei/acţiune ← [când?]
Pe ansamblul Bursei, dintre cele 7 firme care au înregistrat creşteri, cea mai bună evoluţie a avut-o
Energopetrol Câmpina, preţul acţiunilor sale crescând cu 14,29 la sută. Cel mai mult au scăzut acţiunile Arctic
Găeşti, cu 17,33 la sută, această scădere reprezentând o corecţie a cursului, care crescuse prea mult, în urma
speculaţiilor realizate anterior pe aceste titluri.
acception : technique (en référence à la TA et à la TAO) et étendue (en référence à la traduction (manuelle) par un opérateur
humain, comme une sorte d’abréviation du syntagme standard de préparation de la traduction).
86
Il s’agit de ce que le même auteur appelait par le passsé « dictionnaire de la traduction » (Gouadec 1989).
87
Ou : donneur d’ouvrage. Le client, la personne (physique ou morale) qui demande une traduction, donnant ainsi de
l’ouvrage au traducteur (Gouadec 1989 : XIV).
43
Scădere (→acţiuni): a reprezenta o corecţie a cursului
Valoarea tranzacţiilor a fost de 161,5 miliarde lei, cu 73,84 la sută mai mult decât cu o săptămână în urmă.
Această valoare a fost ridicată de tranzacţiile deal cu acţiuni BRD, ce au avut loc în fiecare zi a intervalului 1–5
iulie, cea mai mare dintre aceste tranzacţii realizându-se vineri, cu un pachet de 463.000 acţiuni BRD, în
valoare de aproape 9,4 miliarde lei. "Conform regulamentului Bursei, tranzacţiile deal se realizează cu pachete
mari de acţiuni, în valoare de minimum 2 miliarde lei. Aceste tranzacţii se realizează prin negociere intre doi
traderi, în afara pieţei regulate, pentru a nu perturba situaţia acţiunii", ne-a spus dl. Cătălin Bolohan, broker la
societatea de valori mobiliare TGH Investment din Iaşi.
← [evoluţie:] cu [cât?] la sută mai mult decât ←[când? cu cât timp în urmă?] : cu o
săptămână în urmă
Tranzacţii: a se realiza ←cu un pachet de [câte?] acţiuni [ale cui? emise de ce societate?]
2) Cotaţiile bursiere în declin. Ce fac fondurile de acţiuni? (Vlad Nicolaescu, Ziarul Financiar, 17
octombrie 2002),
www.zf.ro/articol_15847
Fondurile mutuale care investesc o mare parte a activului net in acţiuni cotate au obţinut creşteri semnificative
in lunile august şi septembrie. In septembrie valorile titlurilor de participare ale Intercapital, administrat de
Certinvest şi ale Fondului de Investiţii Napoca (FIN) au urcat cu aproximativ 10%. Fondul Oportunităţi
Naţionale, administrat de Vanguard Asset Management, care a investit un procent mai mic din activele sale în
acţiuni a urcat cu 3,5%. Spre comparaţie, in aceeaşi perioadă, indicele oficial al Bursei de Valori, BET a urcat cu
17%.
De la începutul lunii octombrie, piaţa de capital a intrat într-o perioadă de declin. Valoarea titlurilor Intercapital
a coborât cu 1,9%, FON a pierdut 0,7%, iar titlurile FIN valoreaza cu 1,8% mai puţin faţă de valoarea de la
începutul lunii.
Titlurile [care?]: a valora cu [cât?] % mai puţin ← faţă de (valoarea de la) începutul lunii
Valoarea tranzactiilor incheiate joi in piata Rasdaq a scazut cu 22,42% fata de sedinta anterioara, pana la 22,07
milioane lei (6,62 milioane euro), mentinandu-se insa peste media zilnica de la inceputul anului, iar indicii pietei
s-au depreciat cu peste 1,4%, spun brokerii.
44
Media zilnica de la inceputul anului a fost de 16,58 milioane lei (4,98 milioane euro). In sedinta de miercuri,
valoarea tranzactiilor a fost de 28,45 milioane lei (8,57 milioane euro).
Indicele compozit Rasdaq-C a scazut cu 1,42%, de la 5.444,43 puncte la 5.367,22 puncte. La categoria de baza
a Rasdaq au fost efectuate tranzactii in valoare de 21,45 milioane lei. Cel mai tranzactionat titlu a fost
Farmaceutica Remedia Deva (RMAH), cu schimburi de peste 11,97 milioane lei. Ultima cotatie a titlurilor firmei
a fost de 7,80 lei, in crestere cu 0,65% fata de sedinta anterioara.
Indicele RAQ-I, care prezinta evolutia a noua companii listate la prima categorie a Rasdaq, s-a depreciat cu
1,63%, de la 5.275,16 puncte pana la 5.189,22 puncte. Valoarea totala a tranzactiilor la aceasta categorie a
fost de 99.907 lei. Cea mai mare valoare, de 49.124 lei, a fost inregistrata de tranzactiile cu actiuni
Electromaganetica Bucuresti (ELMA), care au scazut cu 0,44% pana la 2,25 lei. Actiunile Mittal Steel Roman
(PTRO) s-au ieftinit cu 1,63% pana la 24,10 lei, iar actiunile Rompetrol Bucuresti (VEGA) s-au depreciat cu
0,5%, pana la 0,199 lei.
Indicele RAQ-II, care arata evolutia celor 11 companii listate la categoria a doua a pietei Rasdaq, a coborat cu
3,26%, de la 9.458,91 puncte pana la 9.150,69 puncte. La aceasta categorie au fost inregistrate 91 de
tranzactii cu actiuni emise de opt din cele 11 companii care sunt listate, valoarea tranzactiilor fiind de 516.738
lei. Actiunile Comvex Constanta (CMVX) au pierdut 2,94%, de la 51,00 lei, pana la 49,50 lei pe un rulaj de
421.162 lei.
www.interfinbrok.ro/index.php?main=stiri&stire=2245
04/10/2007
Valoarea schimburilor incheiate la Bursa de Valori Bucuresti (BVB) la inceputul sedintei de joi a fost de 4,77
milioane de lei. Piata a fost caracterizata de o usoara crestere a cotatiilor bursiere.
Indicele compozit al Bursei, BET-C, a crescut cu 0,34%, iar indicele celor mai lichide zece titluri, BET, s-a
apreciat cu 0,49%. Indicele celor cinci societati financiare, BET-FI, s-a scumpit cu 0,22%.
Actiunile SIF au fost cele mai tranzactionate titluri, cu schimburi de 683.000 de lei, urmate de actiunile SIF
Banat-Crisana, cu schimburi de 630.000 de lei. Titlurile SIF Moldova au ramas la 3,63 lei, iar actiunile SIF
Banat-Crisana s-au apreciat cu 0,53%, la 3,76 lei.
Pe locurile trei si patru in topul lichiditatii au fost titlurile SIF Oltenia, cu schimburi totale de 566.000 de lei si
actiunile SIF Muntenia, cu tranzactii de 500.000 de lei. Titlurile SIF Oltenia au crescut 0,22%, ajungand la 4,52
lei, iar actiunile SIF Muntenia (SIF4) au crescut cu 0,40%, la 2,54 lei.
Titlurile Impact Bucuresti (IMP) s-au apreciat cu 7,55%, pana la 1,14 lei, dupa ce miercuri Dan Ioan Popp a
trimis BVB un comunicat, prin care propune majorarea capitalului cu 74,12%, din fonduri proprii si acordare de
actiuni gratuite.
(Ziare.com, 04/10/2007)
www.ziare.com/cotatiile_bursiere_s_au_apreciat_usor_14139.html
Marea majoritate a companiilor tranzactionate pe piata principala a Bursei de Valori Bucuresti (BVB) a
inregistrat cresteri ale preturilor actiunilor in prima zi dupa mult dorita decizie a Federal Reserve (FED) de
scadere a ratei dobanzii de referinta in SUA.
Toate bursele lumii au rasuflat usurate ieri, dupa ce Federal Reserve (FED), banca centrala a Statel or Unite a
decis sa reduca rata dobanzii de referinta in proportia pe care si-au dorit-o investitorii, cu 0,5 puncte
procentuale. Bursa de Valori Bucuresti nu a facut exceptie de la euforia generala. Toti indicii BVB au crescut
consistent, si lichiditatea a crescut semnificativ, pana la 14,6 milioane de euro pe piata principala, totusi, sub
media zilnica a primelor sapte si cele mai bune luni ale anului, de circa 18 milioane de euro.
“E bine sa nu uitam ca la bursa se tranzactioneaza asteptarile privind evolutia viitoare si mai putin situatia
prezenta, iar decizia FED-ului a orientat asteptarile investitorilor catre un teritoriu pozitiv. Toti investitorii au
asteptat decizia FED si cifrele lunare de inflatie din SUA. Acum gradul de incertitudine s-a redus. Evolutia
Producer Price Index (preturile de productie - n.r.) din America este linistitoare, iar FED a aratat ca acorda
atentie situatiei pietelor financiare”, spune Bogdan Bilaus, director de investitii al Raiffeisen Asset Management.
45
Indicele BET, al celor mai importante zece actiuni cu exceptia SIF-urilor, a ajuns la 10.055,85 puncte, dupa ce a
castigat 1,88%. Indicele tuturor actiunilor de pe piata principala, BET-C a crescut la 6.846,24 puncte
(+1,62%), indicele BET-FI, al celor cinci societati de investitii financiare - SIF, a recuperat pana la 81.875,54
puncte (+2,09%). “Lucrurile stau mai bine ca ieri, dar nu inseamna ca problemele s-au terminat. Urmeaza ca
performantele companiilor din trimestrul al treilea sa confirme ca lucrurile stau bine”, a adaugat Bilaus. Brokerii
se asteapta la o perioada marcata de volatilitate ridicata, in care preturile ar putea varia mult si brusc.
“Nu putem sti cu certitudine daca investitorii straini sunt cei care au ridicat piata. E posibil ca investitorii romani
sa fi cumparat, pe baza evolutiei pozitive a pietelor internationale. Bogdan Bilaus, CFA Dir. investitii,
Raiffeisen Asset Management
6)
Document Raport zilnic de piata 21.03.2007
Sursa HTI Valori Mobiliare S.A.
Data raport 21.03.2007
Volumul total tranzactionat la Bursa de Valori Bucuresti a fost unul redus, de 30.92 mil lei, indicii burieri
inregistrand cresteri cu mai putin de un procent, exceptie facand indicele Societatilor de Investitii Financiare,
care a inregistrat o usoara scadere de 0.21%.
Banca Transilvania (TLV) a deschis sedinta dupa publicarea convocatorului AGA, cu o crestere a pretului
titlurilor sale, maximul zilei atingand valoarea de 1.13 lei /actiune. A doua parte a sedintei de tranzactionare a
inregistrat o depreciere a pretului titlurilor TLV, minimul zilei fiind de 1.09 lei/actiune, in timp ce pretul de
inchidere s-a stabilizat la valoarea de 1.11 lei. Volumul tranzactionat cu titluri TLV a fost de asemenea unul
ridicat si anume 8.08 mil actiuni cu o valoare totala de 8.94 mil. lei.
BRD - GSG (BRD) a inregistrat un ultim pret al titlurilor sale la aceeasi valoare ca si cel de referinta, respectiv
de 21.20 lei / actiune . Volumul tranzactionat cu titluri BRD a fost unul modest de numai 62.94 mii actiuni cu o
valoare totala de aproape 1.4 mil lei.
SIF Oltenia (SIF5) a fost societatea care a ocupat locul secund in preferintele investitorilor, inregistrand un
volum de 1.10 mil titluri tranzactionate cu o valoare totala de 3.30 mil lei. Ultima tranzactie cu titluri SIF
Oltenia a fost realizata la pretul de 2.99 lei/actiune stabilind un pret de inchidere cu 0.33% mai mic decat cel
de referinta.
SIF Moldova (SIF 2) a marcat cea mai mare depreciere de pret, intre Societetile de Investitii Financiare,
titlurilor sale inregistrand un ultim pret al zilei de 2.65 lei (-1.49%) . Volumul total tranzactionat cu titluri SIF2
a fost de 0.69 mil. titluri la un pret mediu de 2.67 lei. CNTEE Transelectrica (TEL) a inregistrat o apreciere a
valorii titlurilor sale de 1.48% fata de cea inregistrata in sedinta precedenta, pretul de inchidere stabilindu-se la
nivelul de 47.90 lei / actiune. Volum tranzactionat cu titluri Transelectrica a fost de 30.75 mii titluri cu o valoare
totala de 1.46 mil lei.
Bursa de Valori Bucuresti S.A (B.V.B) anunta ca in sedinta Consiliului Bursei din data de 17 martie 2007 s-a
hotarat retragerea de la tranzactionare de pe piata reglementata administrata de B.V.B, a actiunilor emise de
S.C RULMENTUL S.A Brasov, Categoria 2 Actiuni - Sectorul Titluri de Capital, si tranzactionarea acestora pe
piata valorilor mobiliare necotate. Astfel in data de 22 martie actiunile emise de catre S.C RULMENTUL S.A
Brasov vor fi oprite de la tranzactionare de pe piata reglementata, urmand sa poata fi tranzactionate pe piata
valorilor mobiliare necotate incepand cu data de 29 martie.
Pentru detalii ale valorillor tranzactionate, ale indicilor bursieri, precum si pentru o sinteza de tranzactionare, va
recomandam textul integral al raportului:
http://www.hti.ro/comunicate/Raport%20zilnic%20de%20piata%2021%2003%202007.PDF
Travaux dirigés : réaliser un dictionnaire de la traduction pour tout ou partie du texte-source donné.
46
Traduction spécialisée. Production de variantes et commentaire de traduction.
Soutenu par la poursuite de la progression de Tokyo et la bonne tenue du dollar, le CAC40 a clôturé hier en
progression de 0,62% à 2.829,01 points, alors qu’il gagnait 0,86% à l’ouverture.
[expansion], [explicitation]
[modulations temporo-aspectuelles]
[modulations instrument causateur ; instrument cause]
[modulations sur l’image <avancée (position relative) augmentation (taille
relative, volume relatif)>]
Cette modulation procède d’un choix traductif défini non pas au niveau local (unité de traduction
compacte ou : suivie en progression de…% / în crestere cu …%), mais au niveau du paragraphe (unité
de traduction discrète). Aussi le choix de la collocation spécialisée dans un paradigme de formes
concurrentes, en langue-cible, respectera-t-elle les contraintes d’uniformité et de ‘fidélité’ de la
traduction : le texte-source comportant la répétition du terme technique progression (terme technique
en matière de hausses boursières), soit /progression de Tokyo __ en progression de/, le texte-cible
préservera cette structure textuelle discrète, tant par souci d’uniformité terminologique (traduire les
diverses occurrences d’un même terme par un même terme) que par souci de fidélité tout court
(respecter les structures lexico-sémantiques du texte-source).
Pourquoi le traducteur ne va-t-il pas plutôt analyser cette structure de textualisation comme une
simple erreur de rédaction – mettons comme un cas d’attraction (indue) de la locution en progression
de …%, par le terme technique précédent (progression de Tokyo) – un cas de répétition parasite,
donc?
Cela correspondrait à une analyse de en progression de …% comme locution en variation libre avec en
hausse de…%.
Notons, cela dit, la présence, dans la composition de la dernière, du terme technique de hausse qui, en
français de la bourse, désigne (comme nous le savons déjà) une <progression de 2 à 3% enregistrée
sur les cours en général>). Corroborée par la thématisation du concept de< hausse> (voir intitulé de
l’article), cette particularité sémmantico-référentielle du terme de hausse devrait barrer, dans le
meilleur des mondes possibles, l’interprétation « répétition parasite » – et le choix traductif
conséquent (în urcare cu…%).
alors qu’il gagnait 0,86% à l’ouverture : [dupa ce : modulation sur le relateur (simultanéité+opposition
antériorité)] la deschiderea [sedintei : explicitation] [câstiga : imparfait narratif maintenu] [pâna la : ajout
visant à suggérer l’importance de la hausse] 0,86%/ [pe când : simultanéité+opposition] la deschidere[a
tranzactiilor : explicitation, évitant une répétition au demeurant inexistante dans le texte-source] [câstigase :
modulation temporelle : plus-que-parfait porteur de l’idée d’antériorité relative] chiar [ajout soulignant
l’importance relative de la hausse enregistrée à l’ouverture (+0,86%), par rapport à la hausse enregistrée à la
clôture (seulement +0,62%), en référence aux cotations de la veille] 0,86%.
47
3. [Ca urmare a : modulation instrument cause] continuarii tendintei de crestere a
cotatiilor bursiere la Tokyo si a evolutiei usor pozitive a dolarului, indicele CAC40 a
închis sedinta de ieri în crestere cu 0,62% la 2.829,01 puncte, dupa ce la deschiderea
sedintei câstiga pâna la 0,86%.
- crestere a cotatiilor bursiere< [T4, par.1 88: Piata a fost caracterizata de o usoara crestere a cotatiilor
bursiere];
- trend crescator < The Money Channel; www.zf.ro : terme économique general souvent employé aussi dans le
domaine financier;
- {Indicele ___ a închis sedinta în crestere cu __ % la __ puncte, [dupa ce scazuse anterior pâna la __ puncte]/
Indicele ___ a închis sedinta de joi [în scadere cu __ %]} (Cf . Bursa. Ziarul oamenilor de afaceri (www.bursa.ro),
http://economie.hotnews.ro/stiri-bursiere, www.bloombiz.r/piete_de_capital, Ziarul Financiar ;
- Bursa din Tokyo> Bursa de la Tokyo (72.000 résultats / 013-016 sec, mais, parmi les 20 premiers résultats
de « de la », la moitié sont avec « din », et s’y ajoutent des occurrences de Bursa (de) valori Tokyo, tandis que
parmi les 20 premiers résultats de « din » il n’y a pas un seul « de la » / In Japonia, bursa…/ Bursa de valori
Tokyo (quelques occurrences seulement, en variation libre avec Bursa valori Tokyo ; sans doute sur le patron
de lexicalisation de ‘BVB’) ;
- leu : o apreciere usoara> usoara apreciere/ dolar, euro, yen : usoara apreciere 89 (www.wall-street.ro,
www.zf.ro, Hotnews (rp.ro.s30824.gridserver.com), www.ziare.com , …) ;
- dolar : evolutie pozitiva (în raport cu [MONEDA]/ a continua__ în [AN] ;
- la închiderea sedintei bursiere/ la închiderea Bursei/ la închiderea sedintei de [luni]/ la închiderea sedintei de
tranzactionare (www.wall-street.ro, www.zf.ro, www.ziare.com ).
88
“ Cotatiile bursiere s-au apreciat usor”, 4/10/2007, Ziare.com. Retenir aussi la collocation spécialisée dans
l’intitulé de l’article (cotatii bursiere : a se aprecia usor).
89
« Bursa japoneza a înregistrat o crestere de __% în sesiunea de vineri, stimulata de evolutia pozitiva de pe
Wall Street si de usoara apreciere a dolarului » (Hotnews, http://rp.ro.s30824.gridserver.com )
48
Traduction spécialisée. Corpus comparable français 2012 (Hausse_Bourse de Paris_CAC 40)
Après avoir broyé du noir toute la matinée, la Bourse de Paris tente de faire un pas en
avant, encouragée par Wall Street. Des rumeurs de dégradation de la note des la France
pèsent toutefois sur la tendance.
La Bourse de Paris qui a fait grise mine dans la matinée a fait volteface en milieu d'après-midi, encouragée par
l'ouverture en hausse de Wall Street. Vers 16h00, le CAC 40 avance de 0,21 % à 3229 points. La veille le CAC
40 avait terminé sa première séance de l'année sur une hausse de 1,98 %.
Sans Wall Street, restée fermée pour cause de jour férié, les investisseurs se sont focalisés sur les annonces
positives venues d'Allemagne. La consommation des ménages allemands a connu l'an dernier sa «meilleure
année depuis plus de dix ans» et le marché du travail semble s'améliorer.
Les investisseurs ont également salué le rebond de l'activité manufacturière en Chine en décembre, à
50,3, contre 49 en novembre. Ils appréciaient enfin la perspective d'une réunion, lundi prochain, entre le
président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel pour préparer le prochain
conseil européen du 30 janvier à Bruxelles.
Les indicateurs du jour sont d'ailleurs principalement américains. Au programme: l'indice ISM de l'activité
manufacturière et les dépenses de construction, qui seront dévoilés dans l'après-midi. Après Bourse, à 20
heures, les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed seront publiées.
En Allemagne le nombre de chômeurs s'est contracté de 22.000 au mois de décembre, selon les données
corrigées de variations saisonnières de l'agence fédérale du travail. Le taux de chômage correspondant s'inscrit
en repli de 0,1 point à 6,8 %. A noter également, dans le secteur de l'immobilier en France, le nombre des
transactions de logements anciens devrait nettement baisser en 2012 tandis que les prix pourraient se
stabiliser et mettre fin à la flambée constatée ces dernières années, estiment les dirigeants de fédérations et de
réseaux d'agences immobilières.
Le taux des obligations à 10 ans de la France se tendait nettement ce mardi, affecté par des rumeurs de
dégradation de la note souveraine de la France. Le taux à 10 ans français montait à 3,298 % en fin de matinée
(contre 3,218 % lundi à la clôture). Au même moment, le rendement allemand se tendait légèrement à 1,927
% (contre 1,902 %), bénéficiant de son rôle de valeur refuge.
Hausse du pétrole
Du côté des devises, l'euro regagne du terrain face au billet vert. La devise européenne grimpe à plus de 1,30
dollar (+0,69 %). Le pétrole, de son côté, poursuit son envolée: le baril de «light sweet crude» (WTI) pour
livraison en février s'apprécie de 2 %, à 100,93 dollars, par rapport à la clôture de vendredi tandis que le baril
de Brent de la mer du Nord pour même échéance prenait 2,48 dollar à 109,88 dollars.
Cette poussée s'explique par le regain de tension au Moyen-Orient où l'Iran a testé lundi trois missiles
de croisière, au dernier jour de manœuvres navales autour du détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le
trafic maritime pétrolier que Téhéran affirme avoir la capacité de fermer. Ces exercices interviennent alors que
les États-Unis et les pays européens menacent d'adopter des sanctions contre les exportations pétrolières de
l'Iran. Téhéran est le deuxième producteur de l'Opep et tire 80 % de ses rentrées de devises de ses
exportations pétrolières.
Valeurs à suivre
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Texte 2. Bourse : Le CAC 40 clôture en hausse après la victoire socialiste
Alors que la Bourse de Londres est restée fermée ce lundi 7 mai, la Bourse de Paris a
terminé en nette hausse de 1.65% après une journée mouvementée entre la montée des
partis extrémistes grecs et la victoire de François Hollande.
L'élection du nouveau président de la République français aura été bénéfique pour les cours de la Bourse de
Paris ce lundi. En effet, l'indice CAC 40 s'est octroyé 52.25 points à 3.214,22 points dans un volume d'échanges
faible, de 2.624 milliards d'euros. « La Bourse de Paris a profité d'une vague d'achats à bon compte » après son
fort recul de vendredi (-1.90%), commente Frédéric Rozier, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion privée.
Le CAC 40 a avancé de 1,69 % à 3117,92 points. Les investisseurs espèrent des avancées au G20 et un coup
de pouce de la Fed. Les craintes se cristallisent toujours sur l’Espagne.
La Bourse de Paris a retrouvé de belles couleurs. Après avoir longuement hésité sur la direction à prendre, le
CAC 40 a terminé la séance en hausse de 1,69 % à 3117,69 points. Les investisseurs espèrent que les
dirigeants européens vont se rapprocher lors du G20 et misent sur un nouveau coup de pouce de la Fed à
l’économie américaine.
Ailleurs en Europe, Londres a grimpé de 1,73 %, Francfort de 1,84 %, Milan de 3,35 % et Madrid de 2,67 %.
L’EuroStoxx 50 des grandes valeurs de la zone euro a pris 1,87 %. A New York, en séance le Dow Jones
avançait de 0,82 % et le Nasdaq de 0,37 %.
Le marché toujours très friand d’opérations de fusions-acquisitions, synonymes d’arrivée d’argent frais, a salué
la naissance d’un nouveau géant de la distribution pharmaceutique, avec le rachat par l’américain W algreens de
45 % du britannique Alliance Boots pour 6,7 milliards de dollars (soit environ 5,3 milliards d’euros), dont 4
milliards en numéraire. Autre bonne nouvelle, le groupe de messagerie Fedex, traditionnel indicateur avancé de
l’activité dans les services aux États-Unis a relevé ses prévisions de bénéfice. Les investisseurs pariaient
également sur l’annonce d’un nouveau coup de pouce de la Fed à l’issue de la réunion des gouverneurs,
mercredi soir.
En Europe, les inquiétudes restent toutefois très extrêmement vives. Le pire des scénarios a été évité en Grèce
avec la victoire des conservateurs aux élections législatives, dimanche. Mais pour bon nombre d’observateurs,
le vote grec ne fait sans doute que repousser les difficultés. Et, un autre incendie s’est déclaré en l’Espagne. Le
coût de financement du pays à 10 ans, qui fait référence sur le marché de la dette publique, se maintenait au-
dessus de 7 %, après avoir grimpé la veille à un record inédit depuis la création de la zone euro à près de 7,3
%.
En fin de matinée, l’Espagne a emprunté un peu plus de 3 milliards d’euros à court terme. La somme levée est
légèrement supérieure à l’objectif, mais les taux imposés à Madrid ont littéralement flambé par rapport à la
dernière émission similaire, le 14 mai dernier. Le taux à un an a grimpé à 5,074 % (contre moins de 3 %) et
celui à 18 mois à plus de 5,10 % à 18 mois (contre 3,30 %).
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Ce premier rendez-vous de l’Espagne avec le marché obligataire depuis l’annonce, le 9 juin, d’un plan de
sauvetage de 100 milliards d’euros pour les banques ibériques, était particulièrement attendu.
A Paris, les investisseurs ont toutefois trouvé un peu de réconfort au près du G20 qui s’est engagé à «prendre
les mesures nécessaires» pour soutenir l’économie mondiale. Les valeurs cycliques lourdement sanctionnées
ces derniers temps profitaient ainsi d’achats à bon compte. Alcatel a ainsi grimpé de 5,07 %,
STMicroelectronics de 3,57 %, Renault de 4,55 % et Peugeot de 3,42 %. Signe toutefois de la frilosité des
investisseurs, les valeurs défensives étaient également recherchées à l’image d’Essilor International (+1,54
%), de Pernod Ricard (+0,25 %) ou des foncières Unibail Rodamco (+2,48 %) ou Foncière des Régions
(+5,08 %). Très nerveux les marchés sanctionnent toujours lourdement les déceptions. Danone a plongé de
6,04 % après avoir réduit ses objectifs de rentabilité.
Chute du moral des investisseurs allemands
Danone réduit ses objectifs
AXA (+3,74 % à 10,08 euros) figure, avec AIA Group, Manulife et Prudential, parmi les candidats au rachat de
la coentreprise d’assurance-vie en Malaisie d’Aviva et CIMB Group, selon plusieurs sources de l’agence Reuters.
Cette entité est valorisée à au moins 400 millions de dollars.
Areva (+3,70 % à 9,23 euros) s’est allié à l’électricien chinois China Guangdong Nuclear Power Holding
(CGNPC) pour faire une offre sur Horizon, la coentreprise britannique des groupes allemands E.ON et RWE,
d’après des sources industrielles et financières.
EDF Energy, filiale d’EDF (+0,48 % à 16,77 euros) a annoncé hier qu’une coentreprise constituée de
Bouygues (+1,54 % à 20,39 euros) et Laing O’Rourke était pressentie pour un contrat de 2 milliards de livres
(2,5 milliards d’euros) dans le cadre d’un projet de construction d’une centrale nucléaire au Royaume-Uni.
Carrefour Property Development, qui regroupe les actifs immobiliers du distributeur Carrefour (+1,67 % à
14,27 euros), a officialisé hier la nomination de son nouveau PDG Francis Mauger en remplacement de Pierre-
Jean Sivignon.
Par : Herve Rousseau | Publié le 19/06/2012 à 17:55
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/le-cac-40-grimpe-avec-l-espoir-d-une-intervention-de-la-fed-228898
Consignes.
Identifier les métaphores libres et les métaphores lexicales (terminologisées). Proposer des
modulations en perte de l’image (banalisations) et des traductions imagées (directes ou indirectes).
Justifier les choix au cas par cas.
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