Sunteți pe pagina 1din 30

IMSI, UnivOran2

COURS DE “CHIME I” L1(GI, HIS, ELM), S1


Mme MECHKEN
Chapitre1: Notions fondamentales (structure de la matière)
Introduction:
Dans son aspect MACROSCOPIQUE, la matière peut être un corps pur ou un
mélange. Le corps pur se présente en corps simple (O2, N2, C, Ag,…), un corps
composé (H2O, MgSO4, Na2CO3…) ou un corps complexe (AND; lipids…). Un mélange
doit être composé au moins de 2 corps (eau+sel, l’air…).
1- Corps simple; corps compose et mélange:
Un corps simple est formé d’une seule espèce chimique, Le corps composé est formé
d’une association de corps simples. L’eau est constituée de l’hydrogène et de
l’oxygène liés chimiquement. Un corps pur composé peut se décomposer en corps
purs simples.
Un mélange est formé d’un corps pur auquel sont associé un ou plusieurs corps de
natures différentes (ethanol+CaCl2). , il est homogène si la répartition du corps
dissout est uniforme dans chaque point du mélange; puis il est hétérogène lorsque
la composition est non uniforme dans tout le volume de la
solution(eau+etherdiethylique). Dans ce cas, les espèces présentent généralement
des interfaces.
Rq: Les constituent d’un mélange peuvent êtres séparés par un des procédés de
séparation par exemple : la distillation, l’évaporation, la cristallisation pour les
mélanges homogènes et la décantation, la filtration, la flottation, la centrifugation, la
sédimentation pour les mélanges hétérogènes.
2- Etats physiques de la matière:
La matière peut être à l’état solide, liquide, gazeux ou vapeur et l’état de plasma.
Le solide se présente sous deux formes ; cristalline ou amorphe. Dans l’état
cristallisé, les particules (atomes, molécules ou ions… ) sont légèrement agités mais
très ordonnés. Dans l’état amorphe, par contre, elles ne sont pas ordonnées d’une
manière générale.
Das l’état liquide; les particules sont agités. Cette agitation dépend la température.
L’agitation des atomes et molécules est un paramètre déterminant de l’état
physique de la matière. Les liquides se présentent sous 2 formes différentes : les
liquides polaires (l’eau, Méthanol) et les liquides apolaires (les hydrocarbures).
La vapeur ou l’état gazeux dans lequel les atomes et molécules sont excessivement
agités donc très désordonnés; occupe un très grand volume. Dans les conditions
normales de température et de pression, une mole de gaz occupe un volume de 22,4
litres et contient 6,023.1023 particules.
Dans l’état de plasma(Cet état apparaît à de très hautes temperatures) le modèle
atomique est inexistant. Les constituants de l’atome se trouvent dans un état
chaotique, les électrons, les protons et les neutrons sont mélangés.
3-Elément, Atome et Molécule:
chaque espèce chimique, l’élément, est constituée de petites particules infiniment
petites et identiques dites atomes; caractérisés par le même nombre de charge Z.
L’ensemble de noyaux dont le nombre de nucléons est identique est dit nucléide ( le
groupe d’atomes qui possèdent des noyaux similaires).
Les atomes composent le corps simple; sa masse est de l’ordre de 10-26 kg et son
rayon est de l’ordre de 1Ǻ.
La molécule est la plus petite unité chimique du corps simple ou composé. Elle est
constituée d’atomes identiques ou différents liés chimiquement entre eux.
4-Structure de l’Atome
Rutherford a montré que l’atome est quasiment vide, formé d’un noyau autour
duquel gravitent les électrons. La taille du noyau(où est concentrée la masse de
l’atome) est 10000 fois moins petite que celle de l’atome qui est de l’ordre
l’Angstrom (10-10 m). L’atome est composé de trois particules élémentaires :
- Les électrons (découvert par Crooks en 1879) - Les protons (découvert par
Rutherford en 1918) - Les neutrons (découvert par Chadwick en 1932) Ces trois
particules constituent toute la matière.
Le nombre d’électrons = le nbr de protons, est représenté par Z, celui des neutrons
par N et des protons par Z (nombre de charge) également. Le nombre de protons et
de neutrons (N+Z) donne le nombre de masse A qui définit le noyau. A = N + Z

L’atome est électriquement neutre. Tandis que Les neutrons sont neutres, La charge
positive est attribuée par les protons neutralisée par la charge négative fournis par
les électrons. En valeur absolue, la charge électrique du proton (+e) et celle de
l’électron(–e) sont égales. La charge du noyau est +Ze La charge des électrons est -Ze
|+e| = |-e| =1,602 189 ×10-19 coulomb.
La masse du proton est environ égale à celle du neutron et égale à 1800fois celle de
l’électron. mp =1,00728 uma; mn = 1,00869 uma et me = 0,000548 uma.
5-Mole, uma, nombre d’Avogadro et masse molaire:
La mole représente un nombre constant de particules (nombre d’Avogadro, N)
permettant d’avoir une masse significative à l’échelle de laboratoire.
1mole = 6,023.1023 particules. La notion de mole s’applique à toutes les particules
que ce soit des protons, des neutrons, des électrons, des atomes, des molecules ou
des ions.
Ainsi une mole de carbone contient N atomes dont leur masse est de 12g et une
mole d’eau, 18g, contient N molecules de H2O .
L’unité de masse atomique, « uma » ou « u » , a été établie afin de faciliter les
calculs et les raisonnements à l’échelle microscopique.
La masse atomique est la masse d’un atome de matière (en uma).
la masse d’un atome de carbone est 12uma,
C 12g (1mole) N (6,023.1023atomes) alors la masse d’un atome (en g) =
12x1.66x10-24g. alors 1u = 1.66.10-27 Kg.
La masse molaire signifie la masse d’une mole de matière(g/mol)
Rq: la masse atomique, la masse moléculaire et la masse molaire ne diffèrent que
par l’unité. La valeur absolue reste inchangée.

Chapitre2: Constituants élémentaires de la matière


1-LES ELECTRONS:
Faraday a montré que l’électron est un constituant de la matière. Une mole de
charge, e x NAvo = Q = 96484,56 coulombs.
a-Tube cathodique de Crooks(1879):( mise en evidence de l’éléctron)

L’image d’un objet placé à l’intérieur du tube à décharge de crooks; apparaît sur
l’écran du tube, Le reste est fluorescent. L’ombre indique que ces particules sont
charge négativement et qu’elle se déplacent parallèlement en lignes droites.

b-expérience de J-JJThomson(1915):( determination de e/m)


un faisceau d’électrons dans un champ électrique imprime l’écran au point A.

une distance apparente sur l’écran, due au déplacement du point A au point B, après
application du champ magnétique à ces particules à leur sortie du Condensateur.
(e/m) est trouvé égal à : 1,759 x1011 coulomb/kg.

c-experience de MILLIKAN: (détermination de la charge de l’éléctron)

l’air ionisé par les rayons x, permet de charger les gouttelettes d’huile pulverisées
qui se deplacent entre les plaques d’un condensateur dans le dispositif de Millikan.
L’expérience est effectuée en deux étapes:

1-en absence du champs éléctrique:

sous l’effet de la pesanteur p le goutte descend.


la poussée d’archimède p’,
la force de frottement de Stocks ƒ =6 π ŋ r.
P = m x g = 4/3 π r3 ρ g (ρ est la masse volumique de l’huile)
p’ = m’x g = 4/3 π r 3 ρ° g (ρ° est la masse volumique de l’air) r est le rayon de la
gouttelette et g l’accélération de la pesanteur. ŋ est la viscosité de l’air, v est la
vitesse de déplacement.
le bilan des forces: P + P' + ƒ = 0 (v est prise comme valeur constante)
4/3 π r 3 (ρ - ρ° ) g = 6 π ŋ r v alors r 2 = 9 ŋ v / 2 (ρ - ρ° )g

2-En appliquant le champs éléctrique:

Les gouttelettes sont dirigées vers la plaque positive . l’intensité du champs E est
réglé de maniére à ce que la goutte s’immobilise (ƒstokes = 0 ).
Dans ce cas le bilan de force devient : P - P' = ƒe
4/3 π r 3 ρ g - 4/3 π r 3 ρ g = qE
q = 4/3 π r 3 g (ρ – ρ0) / E
q=n e ou n est un entier
|e| = 1,602.10-19 coulomb.
Connaissant e/m et e alors la masse de l’éléctron est me =9,1.10-31 kg = 5,5.10-4 u

2- Spectromètre de masse de Bainbridge: il sert à séparer les isotopes


se base essentiellement sur : -- Une source d’ions (ionization positive)
- Un filtre de vitesse: où une déviation de l’ion (particule chargée) dans un champ
électrique de force Fe = q E et sous l’effet d’un champs magnétique orthogonal au
champs éléctrique; La force magnétique F0m=qvB0 sert à redresser le faisceau d’ions
dévié par l’action de la force électrique tel que Fe=F0m .

- Un analyseur: tous les ions entrant à l’analyseur ont la même vitesse v=E/B0 ; Une
déviation de l’ion dans un autre champ magnétique B de force Fm = q (v xB),
donnant lieu à une trajectoire circulaire de rayon R = mv / qB
- Un détecteur: l’impression du detecteur par deux ions de masses différentes:
(m1/R1)=(m2/R2) et la distance entre les deux points d=2R2-2R1.
3-L’isotopie
Un grand nombre d’éléments existe à l’état naturel sous forme d’un mélange d’isotopes.
La masse moyenne d’un élément est donnée par la relation: mi=∑miXi /100
Avec mi= masse de l’isotope i et Xi son abondance relative (%).
4- La cohésion du noyau (Energie de cohésion)
la formation d’un noyau d’hélium (He ) :

C : célérité de la lumière = 3.10 8 m/s. ΔE =Δm.C2


ΔE : énergie de formation (toujours négative)
Δm = m (finale)-m (initiale)
On définit l’énergie de cohésion EL ; (Eliaison = -ΔE ) ; comme étant l’énergie nécessaire
pour détruire un noyau en neutrons et en protons (elle est toujours positive).
Unité de l’énergie de cohésion
Les principales unités utilisées sont : le joule, l’eV (1 eV=1,6.10-19 J) et le MeV (1
MeV=106 eV).
L’électron volt (1ev) est l’énergie d’un electron (q=1.602 10-19 coulombs) soumis à
une différence de potentiel (ddp) de 1 volt (eV=1,6.10-19 Jx1V=1,6.10-19 J).

Chapitre3 : La Radioactivité
Dans la radioactivité, seule la charge globale et le nombre total de nucléons se
conservent, mais la masse ne se conserve pas !elle subit une perte de masse
∆m=∑mréactifs -∑mproduits ; qui se transforme en énergie libérée : E=∆mC2.
1 – Radioactivité Naturelle :
La radioactivité est une émission de radiations suite à l’instabilité de certains noyaux.
Ces éléments sont dits radioactifs.
La radiation émise est de nature différente, on y trouve deux sortes (α et ß )
influencées par les champs magnétique et électrique et une troisième ( ɣ ) insensible
aux champs précédents.
L’émission α (4 2He)
La particule α est le noyau de l’Hélium, elle a une masse de 4,0uma. Ce rayonnement
relève des interactions fortes.
Thorium α + Radium
L’émission ß- ( 0-1e)
La particule ß- est de charge négative et de masse très petite
Neutron ß- + proton

Rayonnement ɣ(photon)
Ces particules sont neutres de charges et se propagent en ondes électromagnétiques
Leur longueur d’onde varie de 0,05 à 0,25 Å.
Familles radioactives naturelles
Certains éléments radioactifs connaissent des désintégrations successives des
noyaux formés. Cette série de désintégrations constitue une famille radioactive qui
aboutit par affiliation à un nucléide stable. Ces familles sont issues principalement
des nucléides lourds présentées comme suit :
1-Famille de l’uranium dont les nombres de masse des nucléides sont égaux à (4n+2)
où n est un entier naturel.
2- Famille de l’actino-uranium, A = 4n + 3.
3- Famille du thorium, A = 4n.
Toutes ces familles aboutissent à l’isotope stable du plomb.
1-a-Aspect Cinétique des Desintegrations
La désintégration des noyaux radioactifs suit la loi de décroissance établie
expérimentalement par Rhutherford et Soddy en 1902. le seul facteur qui influe est
le temps.
1-Soit la désintégration du corps A en corps B qui est non radioactif (stable), la
vitesse de désintégration s’exprime par -dn/dt où n est le nombre d’atomes
radioactifs présent à l’instant t. Puisqu’il s’agit d’une disparition ou plutôt d’une
diminution du nombre d’atomes radioactifs, le terme dn/ dt est négatif.
L’étude expérimentale montre que la transformation de A en B dans le temps est
une loi linéaire, A = nλ (A étant l’activité absolue dont l’unité est le nombre de
désintégrations par seconde ou par minute et également le nombre de radiations émises
par seconde ou par minute) qui ne dépend que de la quantité n et d’une constante λ
spécifique à la matière considérée. En effet, l’activité est : -dn/dt = A ou -dn/dt= nλ
n est le nombre de noyaux qui se désintègrent et λ est la constante radioactive (s-1),
nλ est par conséquent nombre de noyaux qui se désintègrent par seconde. La pente
de la droite représente λ et en même temps la vitesse spécifique de désintégration.

L’ancienne unité de l’activité (A ) est le curie (Ci) et ses sous multiples (mCi, μCi). Il
correspond à la désintégration de 1g de radium. De nos jours on utilise beaucoup
plus le Becquerel comme unité de l’activité radioactive.
- 1 Ci = 3,7.1010 dps
- 1 mCi = 10-3 Ci
- 1 μCi = 10-6 Ci
- 1 Bq = 1dps (1 désintégration par seconde)

Loi de décroissance radioactive : l’étude de la diminution du nombre de noyaux


radioactifs dans le temps, permet de retrouver le nombre de noyaux restants à un
instant donné t .
-dn/dt = λn, une relation qui ne tient pas compte que du nombre de noyaux non
transformés (radioactifs) à l’instant t.
Soit, –dn/dt = λn alors –dn/n = λ dt
Une équation différentielle du 1er ordre à variables séparées dont la primitive
aboutit à la loi de la désintégration appelée loi de décroissance radioactive.
Au temps t = 0 → n = n0 (n0 , nombre initial d’atomes de l’élément radioactif ).
t → n (n , nombre d’atomes non désintégrés à l’instant t).
n0ʃ –dn/n =0ʃt λ dt
n

n = n0 e-λt et en multipliant par λ on aura :A = A0 e-λt

2-Si le nucléide formé est lui-même radioactif,La désintégration envisagée est une
suite de 2 étapes tenant compte des constantes radioactives λA et λB
A B C
à t = 0, n0 0 0
àt, nA nB nC
Le corps A se désintègre en B puis celui-ci en C considéré comme stable. Afin
d’étudiée la cinétique de désintégration on doit raisonner par rapport à B et en
suivant la variation nB dans le temps. Si nous considérons une quantité de noyaux de
B, transformée pendant l’instant dt et celle formée à partir de A pendant le même
instant, les quantités dnB et dnA peuvent êtres exprimées de la manière suivante :
dnB = (λA nA - λB nB) dt
dnB est la quantité encore non transformée.
Et puisque nA=n0 e-λt alors dnB=λAn0e-λt dt –λBnB dt

Le nombre de noyaux passe par un maximum au temps tm tel que dnB / dt = 0 alors
λA nA = λB nB et Tm=ln(λB/λA) /( λB-λA)
1-c-Période Radioactive
Elle est appelée aussi temps de demi-vie. La période est le temps au bout duquel la
moitié des noyaux ; existant à l’origine, a subi la désintégration, représentée par T.
ln 2 / λ = T ou T = 0,693 / λ

2- Réactions Nucléaires (La radioactivité artificielle)


Elle a lieu quand on bombarde des noyaux cibles par des particules convenables
Ces réactions nucléaires se subdivisent en trois groupes :
- les transmutations nucléaires
- les fissions nucléaires
- les fusions nucléaires.
2-1. La Fission nucléaire
Si on bombarde un noyau de 235Upar un neutron on produit un noyau de 236U dans
un état très excité (instable). C'est ce noyau qui va subir la fission et former deux
fragments. Ces derniers produisent du 140Xe et du 94Sr avec émission de 2 neutrons.
La réaction de fission globale est alors :

2-2. La Fusion nucléaire


La fusion nucléaire est la combinaison de deux noyaux légers pour former un noyau
unique plus gros, avec dégagement d’énergie. Appelée aussi fusion thermonucléaire
ses températures d’amorçage doivent être de l'ordre de celle du soleil (1,5 107K).

2-3- La transmutation
Ces réactions produisent des nucléides de nombre de masse égal ou très voisin de
celui du nucléide qui a servi de cible. Les nucléides formés sont soit stables soit
radioactifs, exemples :
Chapitre4 : Les modèles classique de l’atome
Il est admis que la lumière est une association de champs électrique et magnétique
se propageant dans l’espace avec un mouvement ondulatoire ; Ces ondes
électromagnétiques ou lumineuses se propagent dans l’espace à une vitesse
constante C(célérité de la lumière) égale à 3.108 m.s-1. Chacune de ces ondes est
caractérisée par sa longueur d’onde λ=C/γ ; la fréquence γ ou son nombre
d’onde :(1/λ)
L’échelle des longueurs d’ondes électromagnétiques pouvant êtres classées comme
il est indiqué par la figure suivante :

une radiation lumineuse peut être considérée comme constituée de très petites
particules appelées photons transportant une énergie lumineuse E suivant la relation
E=hγ ; h = 6.625 10-34j.s (constante de Planck),γ : fréquence de la radiation en s-1(Hz).
1-spectre d’émission ou d’absorption de l’atome d’hydrogène :
Le spectre de l’atome d’hydrogène est constitué de radiations monochromatiques de
longueurs d’onde λ bien définies, la figure suivante :

-Interprétation du spectre optique L’émission d’un rayonnement lumineux


correspond la transition de l’éléctron et à un échange d’énergie : un photon est émis
lorsqu’un électron de l’atome, préalablement excité par le potentiel électrique,
revient à un niveau d’énergie plus bas en emettant son énergie.
2-Modèles classiques de l'atome
Le spectre atomique de l'atome d'hydrogène est un spectre de raies.
Ces raies sont regroupées en "paquets" que l'on nomme séries (appelées séries de
Lyman, Balmer, etc...).
Schéma du spectre atomique d'émission de l'atome d'hydrogène

2-1. Modèle de Rutherford:


«modèle planétaire de l'atome : un noyau autour duquel "gravitent" les électrons »
L'atome est une entité formée d'un noyau chargé positivement (+ Ze) associé à des
électrons en nombre suffisant pour apporter la charge complémentaire (- Ze) :
l'atome est électriquement neutre. Ces particules chargées interagissent entre elles
selon la loi électrostatique de Coulomb : F e =q1q2/4πξr2
Ce modèle s’est révélé insuffisant pour expliquer des résultats expérimentaux tels
que: les spectres atomiques d’émission ou d’absorption de l’atome d’hydrogène,
2-2Modèle de Bohr
En s'inspirant du modèle de Rutherford, Niels Bohr a proposé en 1913 une théorie
fondée sur les postulats: 1-L'atome ne peut pas subir de variation énergétique
continue; il ne peut exister que dans une suite d'états stationnaires correspondant à
des niveaux d'énergie E1, E2, E3, …En sur lesquels l’électron ne rayonne pas.
2- Il y’a quantification du moment cinétique orbital L de l'électron par rapport au
centre de l'orbite P=mvr=nh/2π
Au cours d'une transition entre deux états stationnaires ; l’émission ou absorption
d'une quantité d'énergie :∆E=hν=Ef-Ei
force centrifuge Fc = mv2 / r
force interaction coulombienne Fe = e2 / (4πε0 r2 )
ε0 pemittivité du vide
trajectoire circulaire à l'équilibre : Fc - Fe = 0 ==> mv2 r = e2/4πξ0 r2
le moment P=mvr=nh/2π

en combinant toutes ces formules, le rayon de l’orbite et son énergie sont:

énergie d'ionisation : énergie nécessaire pour arracher l'e - au noyau Ei = E∞ - E1 =


13.6 eV

Transition entre niveaux électroniques et séries spectrales


RH :constante de Ryderberg
Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène.

2-3.Ions hydrogénoïdes
On appelle ions hydrogénoïdes, des cations qui possèdent un seul électron et Z
protons. Exemple : He+ ; Li++; Be+++…
‘Par calcul analogique’ remplaçant, dans les expression de l’atome d’hydrogène, la
charge du noyau (+e) par (+Ze); Le calcul du rayon, de l’énergie et du nombre d’onde
de l’électron d’un ion hydrogénoïde sur une orbite n
3-Cas des atomes polyélectroniques
Tous les atomes dans leur état stable ont plus d'un électron (Z protons et Z
électrons) à l'exception de l'atome d'hydrogène. Chaque électron est soumis à la fois
àl'attraction du noyau +Ze et à la répulsion des autres électrons.
3-1.Approximation monoélectronique de Slater
Cette approximation consiste à regrouper les électrons d'un atome en un nuage
autour du noyau tout en isolant un seul électron plus loin. Dans ce cas, on peut
calculer l'énergie de cet électron isolé car il est considéré comme seul.
Le potentiel auquel il est soumis est un potentiel central moyen.
Il est constitué par le potentiel du noyau corrigé par la présence des autres
électrons.
En effet, le nuage électronique fait écran entre le noyau et l'électron isolé, ce qui
ramène au modèle de l'atome d'hydrogène et des ions hydrogénoïdes.
Le potential (l’énergie) dans lequel se trouve le Zème électron est :

Z* : charge nucléaire effective relative à l'électron.La charge effective tient compte à


la fois del’attraction noyau-électron et des répulsions électron-électron : effet
d’écran.
3-2.Effet d'écran
Dans l'approximation de Slater, on considère que l'attraction, entre le Zème électron
de l'atome et le noyau, est soumise à l'action d'un noyau dont le nombre de charge
n'est plus celle de Z protons. La charge du noyau de l'atome devient alors une charge
effective Z*. Cette charge qui est plus faible que la charge réelle du noyau, est
obtenue par soustraction des effets d’écran des autres électrons du Z réel:
Cette formule s’appelle l’attraction mono-électronique de Slater
où : σj, constante d’écran. Elle dépend de la position des (Z-1)èmes électrons de
l'atome par rapport au Zème électron j.
σij: constante d’écran pour chaque électron i qui exerce un effet d'écran sur un
électron j.
Le tableau suivant donne les valeurs des coefficients exercés sur l’électron j par un
électron i, pour les trois premières couches.

Rq1: Le modèle de Bohr recouvre une réalité physique fondamentale mais ne


permet pasd'expliquer tous les résultats expérimentaux. Ce modèle est alors est
remplacé par le modèle quantique (ou ondulatoire).
Rq2: Un Dévellopement d'un modèle basé sur la mécanique ondulatoire Werner
Heisenberg, Louis de Broglie, Erwin Schrödinger (~1925)
Schrödinger a montré qu'une fonction d'onde est caractérisée par 3 nombres
quantiques : n, l et m. On les note Ψn,l,m(x,y,z).

3-Les Nombres quantiques:


Chaque niveau énergétique de l'atome comprend n sous-niveaux caractérisés par le
nombre quantique l Chaque sous-niveau comprend 2l+1 orbitales caractérisées par
le nombre quantique m.
Un niveau caractérisé par le nombre n contiendra n2 orbitales de même énergie
n nombre quantique principal définit l'éloignement par rapport au noyau
l nombre quantique secondaire ou azimutal
l=0 orbitale s
l=1 orbitale p
l=2 orbitale d
l=3 orbitale f
m nombre quantique magnétique
le spin s dans le cas de l'électron s=1/2 et s=-1/2
les 4 nombres quantiques sont nécessaires pour caractériser un électron (n,l,m,s)

Les representations conventionnelles des orbitales atomiques: s,p,d


Chapitre5: Classement périodique des éléments
1-Configuration électronique des éléments
Etablir la configuration électronique d’un atome dans un état donné consiste à
indiquer la répartition, dans cet état, des Z électrons dans les différentes orbitales
atomiques 1s 2s 2p,…etc. le nombre d’électrons étant noté sous forme d’exposant.
Le remplissage successif des cases quantiques ou orbitales atomiques doit respecter
les quatre règles suivantes :

Principe de stabilité : L’état de plus basse énergie d’un atome est son état
fondamental ; les états d’énergie supérieure sont des états excites.
Principe d’exclusion de Pauli : Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir
leur quatre nombres quantiques identiques : n, l, m et s. On ne peut placer que deux
électrons au maximum avec leur nombre quantique de spins opposés.
Règle de Hund : Dans l'état fondamental, lorsque plusieurs orbitales atomiques
dégénérées sont libres,les électrons se placent de façon à en occuper le plus grand
nombre possible. Les électrons occupent ces orbitales dégénérées avec des
moments de spins positifs (parallèles) avant de se placer avec des spins opposés.
Règle de klechkowski : L'ordre de remplissage des couches et des sous couches
s'effectue par valeurscroissantes du couple (n+l).Si deux ou plusieurs couples
(n+l)conduisent à la même valeur, ils seront classés par ordre de n croissant.
1-1. Représentation de la règle de klechkowski

L'ordre de remplissage des sous couches quantiques est alors:


1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p…..
La couche de valence est la couche la plus externe de l'atome, occupée par des
électrons, et fixe les propriétés chimiques.
Pour décrire rapidement la configuration électronique d'un atome, on peut utiliser la
forme condensée : Configuration du Gaz rare + couche de valence.

1-2.Schéma de Lewis atomique


On représente simplement la couche de valence sous forme de schéma figurant les
diverses cases quantiques de celle-ci et leur occupation ou non par des électrons.
On représente les électrons par des points et les doublets d'électrons appariés par
des tirets.
1-3.Exceptions de la règle de klechkowski
Une sous couche vide, totalement ou à moitié remplie confère une plus grande
stabilité aux atomes. Cette règle s'applique particulièrement aux configurations du
type :
ns2 (n-1)d9 (Cu, Ag et Au) qui se transformenten ns1 (n-1)d10
ns2 (n-1)d4 (Cr, Mo) qui se transforment en ns1 (n-1)d5
Un électron de la sous couche s transite vers la sous couche d pour la compléter à 5
ou à 10 électrons: la configuration obtenue sera plus stable que la configuration
initiale.

2-Classification périodique des éléments (classification périodique de


Mendeleïev, établie en 1869.)

2-1. Principe de la classification périodique


On classe les éléments par numéro atomique Z croissant, chaque ligne
commençant par le remplissage de la nème couche (sous-couche ns). Les
éléments se trouvent alors classés dans un tableau où l’on place dans
chaque colonne les éléments ayant même structure externe.
2-2. Lignes ou périodes
On classe les éléments par numéro atomique Z croissant, chaque ligne commençant
par le remplissage de la nème couche (sous-couche ns). Les éléments se trouvent alors
classés dans un tableau où l’on place dans chaque colonne les éléments ayant même
structure éléctronique externe.

La 6ème période comporte 32 éléments dont les lanthanides correspondant au


remplissage de la sous-couche 4f : 58 ≤ Z ≤ 71 ; [Xe] 6s2 4f2-14 5d0
La 7ème période est incomplète. Elle débute par le remplissage de la sous-couche 7s
(Fr, Ra). Suit la série des actinides (Z ≥ 90), correspondant au remplissage de la sous-
couche 5f.
2.2. Blocs
La classification périodique des éléments comporte plusieurs ensembles ou blocs
d’éléments :
• Bloc s : Il correspond aux éléments de la colonne 1 (ns1, Groupe IA) appelés
alcalins qui sont monovalents, et de la colonne 2(ns2, Groupe IIA) appelés alcalino-
terreux qui sont divalents.

• Bloc p : Il correspond aux éléments de configuration :ns2 np1, ns2np2,


ns2np3,ns2np4, ns2np5, ns2np6, appartenant aux groupes des métaux
trivalents(IIIA), des métalloïdes(IVA, VA, VIA), des halogènes (VIIA) et des gaz rares
(VIIIA).
Rq : La règle de l’octet : Les gaz rares (monoatomiques) présentent une grande inertie
chimique, ils ne donnent pratiquement aucune réaction. On les appelle parfois gaz
nobles ; Cette grande stabilité est due à leur configuration électronique qui fait apparaître
une couche de valence saturée à 8 électrons.

• Bloc d : La première série des éléments possédant des orbitales d (3di) dite 1ière
série des éléments de transition correspond à la période de n . Elle correspond aux
éléments allant de 21Sc au 30Zn. Le remplissage de la sous couche 3d commence
lorsque la sous couche 4s est saturée à 4s2.
Il existe trois séries d’éléments de transition 3di, 4di, 5di avec i variant de 1 à 10. On
appelle ces nouvelles colonnes groupes : IIIB, IVB, VB, VIB, VIIB, VIIIB(les triades),
IB,IIB.
Exemple : Na [Ne]3s1(IA) ; Cu [Ar] 4s13d10 (IB)
• Bloc f : il correspond aux Lanthanides et aux Actinides, appelées terres rares.
Lorsque l’orbitale 6s est saturée à 6s2, apparaissent les orbitales 4f qui se
remplissent avant 5d (selon la règle de Klechkowski).
Rq: H et He n’appartiennent à aucun de ces 4 blocs.
3-Périodicité des éléments
La périodicité est un phénomène qui se manifeste dans différentes propriétés. Le
potentiel de 1ere ionisation, l’électronégativité, le rayon atomique, l’affinité
électronique….

3-1.Energie d’ionisation
L’énergie nécessaire à arracher l’électron de l’atome s’appelle énergie d’ionisation.
La première ionisation correspond à l’expulsion du 1er électron. La 2è ionisation est
relative au départ du second électron et ainsi de suite.
M M+ + 1 e - alors Ei = EM+ - EM
En général, les potentiels d’ionisation des atomes sont directement liés aux rayons
atomiques effectifs. Quand les rayons atomiques décroissent, l’énergie nécessaire à
l’arrachement d’un e- de la couche externe augmente.

3-2. Affinité électronique


L’élément est dit électropositif s’il perd plus facilement son électron.
Il est électronégatif s’il le capte plus facilement. L’énergie mise en jeu lors de la
capture est dite affinité électronique.

3-3.Rayon atomique
Pour une période donnée, le rayon atomique diminue de gauche à droite car la charge
effective du noyau augmente ; Pour une colonne donnée, le rayon atomique augmente
avec Z.
Rayon covalent: il exprime la position de l’électron depuis l’orbitale atomique la plus
élevée au centre du noyau. Cette valeur peut être calculée a partir de la théorie de
Bohr r= a0 n2 /Z*
3-4.L'électronégativité
L'électronégativité représente la capacité d'un atome à attirer à lui les électrons de
liaison dans une molécule. Les notions de potentiel d'ionisation et l'affinité
électronique sont relatives à un atome seul.
Il en existe plusieurs échelles dont les plus connues sont l'échelle de Pauling et
l'échelle de Mulliken.

L'électronégativité augmente quand Z augmente dans une période avecquelques


exceptions pour les éléments de transition. Elle diminue dans un même groupe
lorsque Z augmente.
3-5.Nombre d’oxydation
La notion de nombre d’oxydation permet de définir un élément chimique vis-à-vis
des autres en termes de type de réaction (oxydation ou réduction) ou en termes de
comportement (oxydant ou réducteur).
Oxydant + n e- Réducteur
L’oxydation est la perte d’électrons et la réduction est le gain des électrons.

Chapitre6 : La liaison chimique


Un atome cherche toujours à acquérir la configuration électronique la plus stable qui
est celle du gaz rare le plus proche dans la classification périodique.
Pour acquérir une structure électronique en octet, les atomes peuvent soit :
Gagner ou perdre des électrons pour former des ions ou Former des liaisons
covalentes par la mise en commun d’une ou plusieurs paires d’électrons.
Les atomes acquièrent la stabilité par formation de liaisons chimiques avec d’autres
atomes en donnant des édifices appelés molécules. L’énergie d’une molécule est
inférieure à la somme des énergies des atomes isolés. Les liens qui unissent les
atomes portent le nom de liaisons chimiques qui se forment par l’intermédiaire des
électrons de valence.

1-La liaison covalente


1-1.Liaison par appariement électronique
Cette liaison correspond au partage d’une paire d’électrons par deux atomes. Dans la
liaison covalente simple; Chaque atome participant à la liaison apporte un électron
célibataire pour former un doublet d’électrons commun.
Exemples de structures de Lewis de molécules diatomiques et liaisons multiples :

1-2.Les liaisons datives: (schéma de coordinence)


la liaison dative se forme lorsque l’un des atomes joue le rôle de donneur de doublet
électronique et l’autre atome; possédant une case vide ; est l’accepteur de doublet de la
liaison.
1-3. Molécules poly-atomiques et liaisons multiples:
Sur la couche de valence de quelques atomes il peut y avoir lieu d’un réarrangement
de leurs électrons externes qui leur permettent de former des liaisons multiples ou
une molécule poly atomiques.

Chaque atome va réaliser son octet par le partage d’un doublet d’électrons avec ses
voisins.
Mais la théorie de l’octet n’explique pas l’existence de molécules telles que PCl5,
composé « hyper-valent », en plus de l’existence de PCl3 et La formule de Lewis ne
rend pas compte de la géométrie des molécules d’où l’introduction des théories
VSEPR (modèle de Gillespie) et de l’hybridation permet de déterminer la géométrie
des molécules chimiques.
2- La méthode VSEPR et l’hybridation : (répulsion des paires électroniques de
valence autour de l’atome central)
Elle permet, après analyse du schéma de Lewis, de prévoir la géométrie des
molécules ou ions simples.
La molécule est symbolisée par : AXmEn : A désigne l’atome central qui est lié à m
atomes X et qui possède n paires d’électrons libres (doublets non liants).
La structure des molécules peut également être expliquée par la théorie des
orbitales hybrides,
3-La méthode C.L.O.A
Cette méthode consiste à considérer que la fonction d'onde moléculaire est une
Combinaison Linéaire des Orbitales Atomiques (C.L.O.A).
On distingue 2 types de recouvrement : Axial : σ; Latéral : 𝝅
Types de recouvrement : s/s : axial (σ)
 s/pz : axial (σ)
 pz/pz : axial (σ):les 2 OA pz sont dans l’axe internucléire.
 px/px : latéral (𝜋)
 py/py : latéral (𝜋)
La Correspondance liaison/recouvrement : Liaison simple : σ
 Liaison double : σ + 𝝅
 Liaison triple : σ + 𝝅 + 𝝅
On définit l'indice de liaison nl comme étant la moitié de la différence entre le
nombre d'électrons liants n et le nombre d'électrons anti-liant n*.

-Diagramme d’énergie des O.M. des molecules homonucléaires


-Diagramme d’énergie des O.M. des molécules hétéronucléaires
Fin du cours de chimie1

S-ar putea să vă placă și