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L’atome est électriquement neutre. Tandis que Les neutrons sont neutres, La charge
positive est attribuée par les protons neutralisée par la charge négative fournis par
les électrons. En valeur absolue, la charge électrique du proton (+e) et celle de
l’électron(–e) sont égales. La charge du noyau est +Ze La charge des électrons est -Ze
|+e| = |-e| =1,602 189 ×10-19 coulomb.
La masse du proton est environ égale à celle du neutron et égale à 1800fois celle de
l’électron. mp =1,00728 uma; mn = 1,00869 uma et me = 0,000548 uma.
5-Mole, uma, nombre d’Avogadro et masse molaire:
La mole représente un nombre constant de particules (nombre d’Avogadro, N)
permettant d’avoir une masse significative à l’échelle de laboratoire.
1mole = 6,023.1023 particules. La notion de mole s’applique à toutes les particules
que ce soit des protons, des neutrons, des électrons, des atomes, des molecules ou
des ions.
Ainsi une mole de carbone contient N atomes dont leur masse est de 12g et une
mole d’eau, 18g, contient N molecules de H2O .
L’unité de masse atomique, « uma » ou « u » , a été établie afin de faciliter les
calculs et les raisonnements à l’échelle microscopique.
La masse atomique est la masse d’un atome de matière (en uma).
la masse d’un atome de carbone est 12uma,
C 12g (1mole) N (6,023.1023atomes) alors la masse d’un atome (en g) =
12x1.66x10-24g. alors 1u = 1.66.10-27 Kg.
La masse molaire signifie la masse d’une mole de matière(g/mol)
Rq: la masse atomique, la masse moléculaire et la masse molaire ne diffèrent que
par l’unité. La valeur absolue reste inchangée.
L’image d’un objet placé à l’intérieur du tube à décharge de crooks; apparaît sur
l’écran du tube, Le reste est fluorescent. L’ombre indique que ces particules sont
charge négativement et qu’elle se déplacent parallèlement en lignes droites.
une distance apparente sur l’écran, due au déplacement du point A au point B, après
application du champ magnétique à ces particules à leur sortie du Condensateur.
(e/m) est trouvé égal à : 1,759 x1011 coulomb/kg.
l’air ionisé par les rayons x, permet de charger les gouttelettes d’huile pulverisées
qui se deplacent entre les plaques d’un condensateur dans le dispositif de Millikan.
L’expérience est effectuée en deux étapes:
Les gouttelettes sont dirigées vers la plaque positive . l’intensité du champs E est
réglé de maniére à ce que la goutte s’immobilise (ƒstokes = 0 ).
Dans ce cas le bilan de force devient : P - P' = ƒe
4/3 π r 3 ρ g - 4/3 π r 3 ρ g = qE
q = 4/3 π r 3 g (ρ – ρ0) / E
q=n e ou n est un entier
|e| = 1,602.10-19 coulomb.
Connaissant e/m et e alors la masse de l’éléctron est me =9,1.10-31 kg = 5,5.10-4 u
- Un analyseur: tous les ions entrant à l’analyseur ont la même vitesse v=E/B0 ; Une
déviation de l’ion dans un autre champ magnétique B de force Fm = q (v xB),
donnant lieu à une trajectoire circulaire de rayon R = mv / qB
- Un détecteur: l’impression du detecteur par deux ions de masses différentes:
(m1/R1)=(m2/R2) et la distance entre les deux points d=2R2-2R1.
3-L’isotopie
Un grand nombre d’éléments existe à l’état naturel sous forme d’un mélange d’isotopes.
La masse moyenne d’un élément est donnée par la relation: mi=∑miXi /100
Avec mi= masse de l’isotope i et Xi son abondance relative (%).
4- La cohésion du noyau (Energie de cohésion)
la formation d’un noyau d’hélium (He ) :
Chapitre3 : La Radioactivité
Dans la radioactivité, seule la charge globale et le nombre total de nucléons se
conservent, mais la masse ne se conserve pas !elle subit une perte de masse
∆m=∑mréactifs -∑mproduits ; qui se transforme en énergie libérée : E=∆mC2.
1 – Radioactivité Naturelle :
La radioactivité est une émission de radiations suite à l’instabilité de certains noyaux.
Ces éléments sont dits radioactifs.
La radiation émise est de nature différente, on y trouve deux sortes (α et ß )
influencées par les champs magnétique et électrique et une troisième ( ɣ ) insensible
aux champs précédents.
L’émission α (4 2He)
La particule α est le noyau de l’Hélium, elle a une masse de 4,0uma. Ce rayonnement
relève des interactions fortes.
Thorium α + Radium
L’émission ß- ( 0-1e)
La particule ß- est de charge négative et de masse très petite
Neutron ß- + proton
Rayonnement ɣ(photon)
Ces particules sont neutres de charges et se propagent en ondes électromagnétiques
Leur longueur d’onde varie de 0,05 à 0,25 Å.
Familles radioactives naturelles
Certains éléments radioactifs connaissent des désintégrations successives des
noyaux formés. Cette série de désintégrations constitue une famille radioactive qui
aboutit par affiliation à un nucléide stable. Ces familles sont issues principalement
des nucléides lourds présentées comme suit :
1-Famille de l’uranium dont les nombres de masse des nucléides sont égaux à (4n+2)
où n est un entier naturel.
2- Famille de l’actino-uranium, A = 4n + 3.
3- Famille du thorium, A = 4n.
Toutes ces familles aboutissent à l’isotope stable du plomb.
1-a-Aspect Cinétique des Desintegrations
La désintégration des noyaux radioactifs suit la loi de décroissance établie
expérimentalement par Rhutherford et Soddy en 1902. le seul facteur qui influe est
le temps.
1-Soit la désintégration du corps A en corps B qui est non radioactif (stable), la
vitesse de désintégration s’exprime par -dn/dt où n est le nombre d’atomes
radioactifs présent à l’instant t. Puisqu’il s’agit d’une disparition ou plutôt d’une
diminution du nombre d’atomes radioactifs, le terme dn/ dt est négatif.
L’étude expérimentale montre que la transformation de A en B dans le temps est
une loi linéaire, A = nλ (A étant l’activité absolue dont l’unité est le nombre de
désintégrations par seconde ou par minute et également le nombre de radiations émises
par seconde ou par minute) qui ne dépend que de la quantité n et d’une constante λ
spécifique à la matière considérée. En effet, l’activité est : -dn/dt = A ou -dn/dt= nλ
n est le nombre de noyaux qui se désintègrent et λ est la constante radioactive (s-1),
nλ est par conséquent nombre de noyaux qui se désintègrent par seconde. La pente
de la droite représente λ et en même temps la vitesse spécifique de désintégration.
L’ancienne unité de l’activité (A ) est le curie (Ci) et ses sous multiples (mCi, μCi). Il
correspond à la désintégration de 1g de radium. De nos jours on utilise beaucoup
plus le Becquerel comme unité de l’activité radioactive.
- 1 Ci = 3,7.1010 dps
- 1 mCi = 10-3 Ci
- 1 μCi = 10-6 Ci
- 1 Bq = 1dps (1 désintégration par seconde)
2-Si le nucléide formé est lui-même radioactif,La désintégration envisagée est une
suite de 2 étapes tenant compte des constantes radioactives λA et λB
A B C
à t = 0, n0 0 0
àt, nA nB nC
Le corps A se désintègre en B puis celui-ci en C considéré comme stable. Afin
d’étudiée la cinétique de désintégration on doit raisonner par rapport à B et en
suivant la variation nB dans le temps. Si nous considérons une quantité de noyaux de
B, transformée pendant l’instant dt et celle formée à partir de A pendant le même
instant, les quantités dnB et dnA peuvent êtres exprimées de la manière suivante :
dnB = (λA nA - λB nB) dt
dnB est la quantité encore non transformée.
Et puisque nA=n0 e-λt alors dnB=λAn0e-λt dt –λBnB dt
Le nombre de noyaux passe par un maximum au temps tm tel que dnB / dt = 0 alors
λA nA = λB nB et Tm=ln(λB/λA) /( λB-λA)
1-c-Période Radioactive
Elle est appelée aussi temps de demi-vie. La période est le temps au bout duquel la
moitié des noyaux ; existant à l’origine, a subi la désintégration, représentée par T.
ln 2 / λ = T ou T = 0,693 / λ
2-3- La transmutation
Ces réactions produisent des nucléides de nombre de masse égal ou très voisin de
celui du nucléide qui a servi de cible. Les nucléides formés sont soit stables soit
radioactifs, exemples :
Chapitre4 : Les modèles classique de l’atome
Il est admis que la lumière est une association de champs électrique et magnétique
se propageant dans l’espace avec un mouvement ondulatoire ; Ces ondes
électromagnétiques ou lumineuses se propagent dans l’espace à une vitesse
constante C(célérité de la lumière) égale à 3.108 m.s-1. Chacune de ces ondes est
caractérisée par sa longueur d’onde λ=C/γ ; la fréquence γ ou son nombre
d’onde :(1/λ)
L’échelle des longueurs d’ondes électromagnétiques pouvant êtres classées comme
il est indiqué par la figure suivante :
une radiation lumineuse peut être considérée comme constituée de très petites
particules appelées photons transportant une énergie lumineuse E suivant la relation
E=hγ ; h = 6.625 10-34j.s (constante de Planck),γ : fréquence de la radiation en s-1(Hz).
1-spectre d’émission ou d’absorption de l’atome d’hydrogène :
Le spectre de l’atome d’hydrogène est constitué de radiations monochromatiques de
longueurs d’onde λ bien définies, la figure suivante :
2-3.Ions hydrogénoïdes
On appelle ions hydrogénoïdes, des cations qui possèdent un seul électron et Z
protons. Exemple : He+ ; Li++; Be+++…
‘Par calcul analogique’ remplaçant, dans les expression de l’atome d’hydrogène, la
charge du noyau (+e) par (+Ze); Le calcul du rayon, de l’énergie et du nombre d’onde
de l’électron d’un ion hydrogénoïde sur une orbite n
3-Cas des atomes polyélectroniques
Tous les atomes dans leur état stable ont plus d'un électron (Z protons et Z
électrons) à l'exception de l'atome d'hydrogène. Chaque électron est soumis à la fois
àl'attraction du noyau +Ze et à la répulsion des autres électrons.
3-1.Approximation monoélectronique de Slater
Cette approximation consiste à regrouper les électrons d'un atome en un nuage
autour du noyau tout en isolant un seul électron plus loin. Dans ce cas, on peut
calculer l'énergie de cet électron isolé car il est considéré comme seul.
Le potentiel auquel il est soumis est un potentiel central moyen.
Il est constitué par le potentiel du noyau corrigé par la présence des autres
électrons.
En effet, le nuage électronique fait écran entre le noyau et l'électron isolé, ce qui
ramène au modèle de l'atome d'hydrogène et des ions hydrogénoïdes.
Le potential (l’énergie) dans lequel se trouve le Zème électron est :
Principe de stabilité : L’état de plus basse énergie d’un atome est son état
fondamental ; les états d’énergie supérieure sont des états excites.
Principe d’exclusion de Pauli : Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir
leur quatre nombres quantiques identiques : n, l, m et s. On ne peut placer que deux
électrons au maximum avec leur nombre quantique de spins opposés.
Règle de Hund : Dans l'état fondamental, lorsque plusieurs orbitales atomiques
dégénérées sont libres,les électrons se placent de façon à en occuper le plus grand
nombre possible. Les électrons occupent ces orbitales dégénérées avec des
moments de spins positifs (parallèles) avant de se placer avec des spins opposés.
Règle de klechkowski : L'ordre de remplissage des couches et des sous couches
s'effectue par valeurscroissantes du couple (n+l).Si deux ou plusieurs couples
(n+l)conduisent à la même valeur, ils seront classés par ordre de n croissant.
1-1. Représentation de la règle de klechkowski
• Bloc d : La première série des éléments possédant des orbitales d (3di) dite 1ière
série des éléments de transition correspond à la période de n . Elle correspond aux
éléments allant de 21Sc au 30Zn. Le remplissage de la sous couche 3d commence
lorsque la sous couche 4s est saturée à 4s2.
Il existe trois séries d’éléments de transition 3di, 4di, 5di avec i variant de 1 à 10. On
appelle ces nouvelles colonnes groupes : IIIB, IVB, VB, VIB, VIIB, VIIIB(les triades),
IB,IIB.
Exemple : Na [Ne]3s1(IA) ; Cu [Ar] 4s13d10 (IB)
• Bloc f : il correspond aux Lanthanides et aux Actinides, appelées terres rares.
Lorsque l’orbitale 6s est saturée à 6s2, apparaissent les orbitales 4f qui se
remplissent avant 5d (selon la règle de Klechkowski).
Rq: H et He n’appartiennent à aucun de ces 4 blocs.
3-Périodicité des éléments
La périodicité est un phénomène qui se manifeste dans différentes propriétés. Le
potentiel de 1ere ionisation, l’électronégativité, le rayon atomique, l’affinité
électronique….
3-1.Energie d’ionisation
L’énergie nécessaire à arracher l’électron de l’atome s’appelle énergie d’ionisation.
La première ionisation correspond à l’expulsion du 1er électron. La 2è ionisation est
relative au départ du second électron et ainsi de suite.
M M+ + 1 e - alors Ei = EM+ - EM
En général, les potentiels d’ionisation des atomes sont directement liés aux rayons
atomiques effectifs. Quand les rayons atomiques décroissent, l’énergie nécessaire à
l’arrachement d’un e- de la couche externe augmente.
3-3.Rayon atomique
Pour une période donnée, le rayon atomique diminue de gauche à droite car la charge
effective du noyau augmente ; Pour une colonne donnée, le rayon atomique augmente
avec Z.
Rayon covalent: il exprime la position de l’électron depuis l’orbitale atomique la plus
élevée au centre du noyau. Cette valeur peut être calculée a partir de la théorie de
Bohr r= a0 n2 /Z*
3-4.L'électronégativité
L'électronégativité représente la capacité d'un atome à attirer à lui les électrons de
liaison dans une molécule. Les notions de potentiel d'ionisation et l'affinité
électronique sont relatives à un atome seul.
Il en existe plusieurs échelles dont les plus connues sont l'échelle de Pauling et
l'échelle de Mulliken.
Chaque atome va réaliser son octet par le partage d’un doublet d’électrons avec ses
voisins.
Mais la théorie de l’octet n’explique pas l’existence de molécules telles que PCl5,
composé « hyper-valent », en plus de l’existence de PCl3 et La formule de Lewis ne
rend pas compte de la géométrie des molécules d’où l’introduction des théories
VSEPR (modèle de Gillespie) et de l’hybridation permet de déterminer la géométrie
des molécules chimiques.
2- La méthode VSEPR et l’hybridation : (répulsion des paires électroniques de
valence autour de l’atome central)
Elle permet, après analyse du schéma de Lewis, de prévoir la géométrie des
molécules ou ions simples.
La molécule est symbolisée par : AXmEn : A désigne l’atome central qui est lié à m
atomes X et qui possède n paires d’électrons libres (doublets non liants).
La structure des molécules peut également être expliquée par la théorie des
orbitales hybrides,
3-La méthode C.L.O.A
Cette méthode consiste à considérer que la fonction d'onde moléculaire est une
Combinaison Linéaire des Orbitales Atomiques (C.L.O.A).
On distingue 2 types de recouvrement : Axial : σ; Latéral : 𝝅
Types de recouvrement : s/s : axial (σ)
s/pz : axial (σ)
pz/pz : axial (σ):les 2 OA pz sont dans l’axe internucléire.
px/px : latéral (𝜋)
py/py : latéral (𝜋)
La Correspondance liaison/recouvrement : Liaison simple : σ
Liaison double : σ + 𝝅
Liaison triple : σ + 𝝅 + 𝝅
On définit l'indice de liaison nl comme étant la moitié de la différence entre le
nombre d'électrons liants n et le nombre d'électrons anti-liant n*.