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Pte es Délégation au développement et a faction territoriale N ests Jean Vigo Zero de conduite Jean Vigo Né le 26 avil 1905, Jean Vigo est le fils Eugene Bonaventure Vigo. Ce dernier, anarchist ‘est favorable & une liberé individuelle absolue, En prison, 2 dix-sept ans, pour avoir fabriqué une bombe, ce pire choisit de s'appeler Almereyda, ce qui veut die : “Hl ya de fa rmerde !” Deven journaiste et socialite durant la Guerre 1914-1916, il rahison parla droite natianaliste parce qu'il est pout la pais, Artété sous les y Jean, douze ans, il meurt pew apris en prison, sans doute assassiné, Ces souvenir marqueront lean Vigo toute sa vie Elowé par le beau-pere d'Almereyda, Jean Vigo prend un temps le nom de Jean Salles, pour Gviter-quion lui reproche d'éte le fils du “trate”. Trés t6t malade des pourons il est envoyé comme pensionnaire au collage de Millau, dans le Massif Centra. Les souvenirs dh ces années de collage lui serviront a Gerire le scénario de Zéro de conduite, en 1933. Auparavant, Vigo a tourné en 1930 un documentaire ties personnel et politique, A propos dde Nice. Mais Zéra de conduite est interdit des 5 premiare présentation. Pais, d'un ‘eure poctique, PAtalante. Ue Cinéaste maui, Jean Vigo sera reconnu comme un maitre dans les années 50 et 60. des canaux et Ihiver aggravent sa maladie ¢ Film francais (1933). Prod. : Jacques Louls-Noune2. Réal, sc. et dial. : Jean Vigo P Kauiman. Son : Royné et Bocquet, Mont. : Jean Vigo, Mus. : Maurice Jaubert Int. + Jea Dasié (Huguet, Louis Lefebvre (Caussat, Gilbert Pruchon (Colin), Gérard de Bédarieux Tabard}, Constantin Kelber (Bruel, Robert le Flon (*Péte-Sec"), Blanchat ("Ree-de-Gaz Film: N & 6 (1/137). Durée 42 mn, Dist. : Gaumont Buenavista Inenational (Visa n° 1 808), Sortie a Paris: Novembre 1945, Crest la rentrée 1 Dans un compartiment de train, deux collégiens, Caussat et Bruel, se monteent leurs trouvalles des vacances. Trés vite, av colle, les punitions pleuvert, ‘u’elles viennent du Survellant Général ou du pion Pete-Sec. Dans la eau de réeréation, Hrois élevent complotent. Le nouveau surveillant Huguet, au visage lunaite, protége autant qu'il peut les gains, fit le poirier sur le bureau de la salle d'éudes, perd sa troupe en Promenade... Le Principal sinquiéte des relations affecives qui se sont établies entre Bruel et Tabard, un gaecon 8 T'air de fille. Mis en garde parle Principal, ce demier ce rebelle en lancant deux retentissants “merde” a Vadresse d'un professeur puis. du Principal. Une bataille de polochon se transforme en une procession imaginaite. Lots de la féte du college fen présence du curé et du Préfet, les quatre révoltés, Tabard en téte, bombardent les autorités du toit de Pécole et remplacent le drapeau tricolore par celui dela piratere et de Fanarchie Uren DL ene Jean Vigo, une vie engagée fans le cinéma d. Cahiers du cinéma/CNDP, 2001 Zéro de conduite apparait d'abord comme une suite de reportages sur Ia vie dans un Collage au début du siécle, puis surgissent des abjetsinattendus (1b) qui nous font passer dans un autie monde, celui de limaginare de ces enfants révoltés conte V'injustice igo ne cherche pas & nous faire ctoire & ce college. II nly a qu'une seule classe dans cet blissement, chaque représentant des autortés se réduit & un détail ridicule : top petit (10a), trop grand, trop gros (3), voleur et gourmand... Chaque séquence glisse dela réalité la plus laide & Vimagination qui la rend supportable. De la moindre chose, les enfants trent es joies : jouels tres ordinares dont s‘amusent Bruel et Caussat dans le train, bataille de Le pion Huguet, ll, a gordé son esprit é’enfance : il imite Charlot au trace, en faisant le poirier sur son bureau, un dessin qui s'anime ! D'oit viennent 'histoire et les personages ? Pour écrire le scénario de Zéro de conduit, Vigo s'inspre surtout de ses propres souvenirs de collégien a Chartres et & Millau. De 1918 a 1919, i a tenu un journal. On y trouve presque tlle quelle la scne des pensionnaires appelés au pied du lit de “Pete-Sec” et de la Bruel, Selon pile a lair de “hi témoignages de ceux qui ont conn alors, cest 8 Tabard, le ‘qui devient révolé, que Jean Vigo ressemblait le pls, Le tGalisateur n'a jamais eaché ne Ia possie de lenfance, le Gran auines, Alain Fourier, paru en 1913. “Zéro de conduite” et la censure La censure, qui oblige 3 oblenie une autorsation pour projeter un film, est apparue en France en 1909, apres la projection d’actualités montrant des exécutions capitals. A Fepoque de Zéro de condute, le respect des "bonnes n Mais c'est aussi un moment de grands affrontements politiques (manifestation dextréme droite du 6 février 1934) ot la chasse aux espritsfrondeurs est 3 V'ordre du jour. Le visa de ensure est accordé pat une commission oi siégent des représentants de I'Biat et du cinéma. Certains voudkaient que la police seule exerce cette autorité, La censure peut ‘demander des coupes ou interdire totalement un film, Ce dernier cas es are, Cest pourtant celui de Zéro de Conduite, interclit pour “dénigrement de Fiostruction publique” et “esprit anti-frangais”: il est vrai que les enseignants ne sont pas flattés et qu'on jette 3 terre le ddapeau vicolore. Selon Vigo, la commission aurait ag} avoir vu le film, Le film sera “libéré™& la Libération, en 1946. Colléges et pensionnats d’autrefois Les premiers internats ont &é créés au XVII siéle par ordre religieux des Jésuites et leurs rglements tres strict ont 6 repris par Napoléon en 1808. On y étudie, mange et dot. Le “collage” de la premitre moitié du sibcle comporte des “petites classes” (10° 4 79, parfois des maternelies, et les autres, jusqu'aux terminales. Pas dtablisements mistes, et un nombre d'éleves uit, car on n’entre en sixitme que par examen. Les éléves dela localité peuvent étre extemes’ ou demi-pensionnaires. Les “pensionnaires” ne sortent que les tdimanches et pour es vacances, Seuls divetissements: les promenades en rangs et le foot dans fa cour, souvent avec des bales de tennis. Vinterne est souvent puni pour mauvaises notes ou agitation. Les punitions “tombent” un peu au hasard, Le "pun", privé de sortie le dimanche, doit rendre un travail et partage sa journée entre étude et promenade en rangs. Dans les cas graves, tels qprabsence totale de travail, insolence ou vol, c'est Pexclusion, temporaite ou definitive, Dans ce snier cas, généralement, cest sans conseil de discipline. On suggére aux familles de reprendre 'éleve concemé.

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