Enpc2006 Sourcepropsiterèglesps

Cours "sismologie de l'ingénieur"
in "Conception parasismique"
ENPC, Automne 2006
Pierre-Yves BARD
LCPC Paris / LGIT Grenoble
bard@obs.ujf-grenoble.fr
Tel:04 76 82 80 61
http://www-lgit.obs.ujf-grenoble.fr/ - serveur ftp
(avec le concours de P. Mouroux, BRGM,

et F. Cotton, LGIT, pour de nombreux transparents)
Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006
Contenu (2x2h)
Introduction générale
Généralités sur les séismes
Mesure et caractérisation des mouvements sismiques
_____________________________________
Physique sous-jacente
Estimation

Physique sous-jacente aux mouvements sismiques
Contenu spectral et source sismique

Source et historique de la rupture
Paramètres de source et contenu spectral
Lois d'échelle
Effets propagatifs crustaux

Ondes, expansion géométrique et amortissement
Effets de site
Relief topographique
Couverture sédimentaire
Mouvements sismiques
Source + Propagation + Site

Historique de la rupture
Un séisme s’initie en un point appelé hypocentre. La

rupture se propage à partir de cet hypocentre à une
vitesse de l’ordre de 2.5/3.0 km/sec (12000 km/heure).
La durée du glissement en chaque point est de l’ordre de
3 secondes pour un magnitude 7.
L’amplitude du glissement entre les deux lèvres de la

faille varie d’un point à l’autre de la faille.
La figure montre la répartition spatio-temporelle du

glissement lors du séisme de Landers (1992, Californie)
Historique de la rupture: représentation simplifiée
Historique réel Représentation Système de forces

simplifiée équivalent
D0
D0
D(t)
D(ξ ,η ; t) τ

Paramètres de source: approche simplifiée
Géométrie : S - (L,W; a) - Lc
Contraintes : initiale = σ0 , finale = σ1
Glissement : D(ξ1, ξ2, t) ⇒ D0 , Vr , τ Vr = 2.5 à 3 km/s
(0.7 à 0.9 Vs)
Autres grandeurs importantes
Chute de contrainte ∆σ = σ1 - σ0 = C µ D0 / Lc
∆σ = 1 à 20 MPa C = facteur de forme
Energie E ≈ S . (σ1 + σ0)/2 . D0
(travail de la contrainte moyenne sur le plan de faille)
Moment sismique M0 = µ S D0
D'où M0 = Lc / C . S. ∆σ
M0 ≈ 2 µ / (σ1 + σ0) . E
Intérêt du moment sismique

Définition M0 = µ S D0
µ = rigidité en cisaillement de la croûte (3. 1010 Pa)
S = surface de rupture sur la faille
D0 = glissement moyen sur la faille
Æ Excellente mesure de la taille et de l'énergie d'un séisme
Moment du double couple équivalent D0

Ondes émises au point courant ξ, η
amplitude proportionnelle à ∂/∂t [∆u(ξ,η; t)]
donc à ∂/∂t [m(ξ,η; t)].
Sommation sur le plan de faille (dξ, dη)
amplitude proportionnelle à ∂/∂t [M0 (t)]
Correspond au contenu très basse fréquence des signaux
Magnitude de moment sismique Mw
• Mw = 2/3 log(M0) - 6

Lois d'échelle
Similarité "géométrique"
W/L ≈ c1 ≈ 0.5 (sauf coulissage)
c1 ≈ 0.5
Similarité "cinématique"
Constance de la chute de contrainte ∆σ = C µ D0 / Lc
D0/Lc ≈ c2
c1 ≈ 5. 10-5 à 10-4, ∆σ ≈ 3 MPa
Similarité "dynamique"
τ ≈ c3 L/Vr soit τ Vr/L ≈ c3
c3 ≈ 0.2
Conséquence des lois d'échelle : ordres de

grandeur des paramètres principaux
Rayonnement d'une source sismique: le spectre en ω²
Séisme de San Fernando (1971),

enregistrement au barrage de Pacoima
l'accélération (échelle log)
Spectre de Fourier de
fc fmax
Palier A0 = Ω0 4π²fc²
Ω0 4π²f²
Fréquence (Hz)
Rayonnement et lois d'échelle
Liens paramètres spectraux / paramètres source

Palier basse fréquence du spectre en déplacement :
Ω0 = M0 Rθφ / (4 π ρ R c3)
Fréquence coin : fc = 1/2π . (τ L/Vr) -1/2
Palier du spectre d'accélération :

A0 = Ω0 4π²fc² = M0 fc² . πRθφ / (ρ R c3)
Fmax : atténuation ( + rupture ?)
Conséquences des lois d'échelle

Fréquence coin : fc ∝ 1/Lc (τ ≈ c3 L/Vr)
Moment sismique M0 et palier Ω0 : ∝ Lc3
[ M0 = µ S D0 = µ c2 c²1 L3 ]
Palier en accélération A0 : ∝ LNovembre
Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", c 2006
Lois d'échelle : évolution des spectres avec la magnitude
M=7
M=6
M=5 M=4
M=3

Mouvements sismiques
Propagation dans la croûte
Champ d'ondes assez complexe

Ondes directes (volume), ondes de surface
réflexions, réfractions
diffraction, diffusion
expansion géométrique + amortissement
Phénomènes affectant la propagation crustale
Expression générique
P(R) = P0(R) . exp (-i 2πf t) . exp (- πfR / Q c)
Expansion géométrique P0 (R)

Ondes de volume : 1/R
Ondes de surface : 1/R0.5
⇒ Contributions volume / surface décroissant avec la distance
Anélasticité de la croûte
P(R+nλ)/P(R) = P0(R+nλ)/P0(R) . exp (- πf nλ / Q c )
= P0(R+nλ)/P0(R). exp (- π n / Q)
Amortissement par friction : Q ⇔ ζ = 0.5/Q - Q(f) = Q0 . fα
⇒ Décroissance supplémentaire avec la distance
exp(-πfR/Qc) = exp(-2π ζf R/c)
⇒ Très variable d'une région à l'autre (stable / actif /hétérogène)
- Croûte : Q(f) = Q0 . fα : Q0 de 50 à 500 voire plus ; a entre 0 et 1
- Surface : Q entre 50 et 5 voire moins : atténuation haute fréquence (fmax)
Transmission / réflexion / réfraction

Hétérogénéités crustales "déterministes" et "stochastiques"
⇒ Ondes multiples: allongement du signal, diffusion, parfois phases particulières
⇒Très compliqué
Cours à prévoir
ENPC par
"Sismologie le calculNovembre
de l'ingénieur", ! 2006
"Lois d'atténuation empiriques"
Y = F(magnitude M, distance R, conditions de site, ….)
A M+1
A
M
M R

Une méthode d’estimation du mouvement sismique
simple et très utilisée : la loi d’atténuation
log (PSA ( f ) ) = a ( f ) ⋅ M + b ( f ) ⋅ R − log( R ) + c ( i , f ) + εσ
Source Magnitude
Propagation Distance
Site Caractéristiques du sol
Dispersion / incertitudes : σ ≈ 0.3 ⇔ facteur 2
Formulation plus générale

Y = b0 . f1(M) . f2 (R) . f3(M,R) . f4 (Pi) . ε
Y = grandeur caractéristique du mouvement sismique

M = mesure de magnitude (ML, Ms, Mb, Mw, …)
R = mesure de distance (Rep, Rh, Rf, …)
f1(M) = exp (b1.M)

f2(R) = exp(-b2.R) . [R² + b4]-b3/2 (0.5 < b3 < 1)
f3(M,R) : b4= b5. exp(b6 . M)
f4(Pi) : facteurs correctifs
• conditions de site (le plus fréquemment)
• Types de faille (inverse / coulissage / normal)
• Directivité …
ε : écart-type : facteur 2 : NE JAMAIS OUBLIER !
pga, g Parkfield 2004
LAE
Très simple d'utilisation
Très imprécis
"oublie" beaucoup de paramètres
physiques (source, site)
Grande variabilité
Fault distance, km
• D'un événement à l'autre
• D'un site à l'autre pour le même
événement
Valide pour un site "générique"
(forfaitaire), mais peut être
complètement faux pour sites
particuliers pgv, cm/s
Niigata 2004
Accélération maximale pour différents type de sol

(séisme de magnitude 6)

Lussou, Fukushima, Bard, Cotton, 2000
Exemple : Vitesse maximale
Strike-slip
10
PGVGM (cm/s)
M7 Europe + USA
1
CB06, V s =760 m /s
This study - Stiff
This study - Rock
M5
(c)
0.1
1 10 100
Distance (km ) (Akkar & Bommer, 2006)
Exemple de loi d'atténuation en spectre de réponse

Utilisation des lois d'atténuation
Plusieurs centaines disponibles
possibilité de "tricher" : choisir celle correspondant à ses objectifs…
Conseils
permet de dégrossir mais pas suffisant pour une étude vraiment
détaillée
Ne jamais se contenter d'une seule loi
Contexte sismotectonique similaire
(autant que possible)
Consulter les articles de référence
• domaine de validité, définition des paramètres
Configuration exacte site / faille (si possible)
Conditions de site : très souvent très forfaitaires et mal contraintes
: sous-estimation des effets réels
• exception : réseaux japonais KNET et KIKNET
Prendre en compte l'écart-type
• bannir les lois qui ne le donnent pas !
Le mouvement du sol dépend de:

Site
Source Propagation
crustale

Effets de site
Effets de site directs
Effets de propagation d'onde, provoquant des amplifications
localisées (ou des déamplifications), variant fortement avec la
fréquence, et pouvant atteindre parfois de très forts niveaux
(> 10)
– Topographie de surface
– Couverture alluviale "peu rigide"
Effets de site induits

Endommagement du sol provoquant des ruptures localisées
– Liquéfaction dans sables saturés, tassements
– Instabilités de versants (glissmeents, éboulements, …)
Ruptures de surface (liées à la faille)
Effets de site directs
Exemples répétés lors de (presque) tous les séismes récents

Caracas 1967, Lima 1974, Mexico 1985, San Francisco 1989,
Northridge 1994, Kobe 1995, Armenia 1999, Izmit 1999, Athens
1999, Gujarat 2001…
Facteurs d'amplification
Incrément d'intensité : ∆I = 1 à 2 courant
Domaine spectral : 5 courant, 10 pas exceptionnel
(10 : équivalent à un saut de 2 en magnitude)
Relativement stables (10σ=2)
Contrôlent partiellement ou totalement la distribution des

dommages
Plus facile (moins difficile) à prédire que les effets de source

⇒ Très intéressant pour la prévention
Sites propices à amplification
Sédiments
peu rigides
1D 2D, 3D
Discontinuités Relief
topographique
latérales
PHYSIQUE DE BASE
Relief topographique:
Focalisation en sommet de relief
Amplification, surtout sur les composantes horizontales
Pb : valeurs observées souvent très supérieures aux
valeurs calculées
Couverture alluviale
Piègeage et résonance
1D – 2D – 3D
Effets non-linéaires

Amplification en
somment de relief
(encore mal compris et mal

pris en compte)
ROGNES 1909 : ∆I = 2 (VII - IX)
Castillon 1887 : x 10
Village
Eglise
Village Eglise
Relief topographique: état des connaissances
Caractéristiques générales
Amplification en sommet (convexe) + réduction en pied (concave)
(à sol identique)
Dépendance fréquentielle
Max pour λ = c/f ≈ largeur
Effets plus importants sur composantes Hz
• T > L >> V
Ordre de grandeur
• 2 à > 10
Origine
Focalisation / défocalisation
Coefficients de réflexion
??? Fracturation / décompression au sommet
Prise en compte
PS92 : forfaitaire (Max = 1.4, pas de dépendance fréquentielle)
Etudes spécifiques : approche uniquement numérique inappropriée
(lacunes de connaissance)
Remplissages sédimentaires
Champ d'ondes dans les formations superficielles

Réfraction, diffraction, focalisation
Piégeage
• réverbérations verticales
• réverbérations horizontales ! + Non-linéarités de sol !
Conséquences
Interférences constructives: amplification
Piégeage : prolongation
Résonance à certaines "fréquences propres" du site
Résonance 1 couche
ρ1 , β1, ζ1
h
ρ2 , β2, ζ2
Fonction de transfert
H(f) = 2 C / [C . cos (2πfh/β1) + i. sin(2πfh/β1) ]
Fréquence
Mode fondamental : f0 = β1/4h
Harmoniques fn = (2n+1) f0 C = ρ2 β2 / ρ 1 β1
Amplification
Cas élastique
A0 = ⎜H(f0)/2 ⎜ = C = ρ2.β2/ρ1.β1
Avec amortissement ζ1:
A0 = C / (1 + 0,5 π ζCours
1 C )
ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006
170 cm/s²
T ~ 2s
35 cm/s²
MEXICO 1985
T ~ 2s
150 cm/s²
Atténuation du mouvement
Avec la distance
Amplification dans la
"zone du lac"

(Mouroux, 1999)
Sa (g)
T ~ N/10
0.75g
MEXICO 1985
x 7.7
SCT
Rocher
0.15g
x 5
0.035g
T (s)
(Mouroux, 1999)
Ordres de grandeur
Fréquences f0 = β1/4h Amplification
Ne dépend que de la couche A0 = C / (1 + 0,5 π ζ1 C ),
de surface C = ρ2.β2/ρ1.β1
Dépend aussi du substratum !
β1
50 100 200 400 800
h Contraste de densité ρ2/ρ1
5 2.5 5.0 10.0 20. 40. ≤ 1.8
10 1.25 2.5 5. 10. 20. Contraste de vitesse β2/β1

20 0.62 1.25 2.5 5. 10. β2 jusqu'à 2.5 km/s
β1 jusqu'à 50 m/s
50 0.25 0.5 1.0 2.5 4. Valeurs courantes β2/β1 : 3-4
100 - 0.25 0.5 1.0 2. Valeurs extrêmes β2/β1 : 10-15
200 - - 0.25 0.5 1.
Amortissement ζ1
500 - - - 0.25 0.4 ζ1 de 1% à 20%
Pas d'(anti-)corrélation ζ1 /β1
! Rocher altéré !
Valeurs finales pour A0
≤ 10
Distribution des
dommages

CasOrigine de l'amplification
1) Cas 1D : 2) Cas 2D / 3D
réverbérations verticales Réverbérations latérales
ρ1 , β1, ζ1
h
ρ2 , β2, ζ2
fo=Vs/4H fo
amplification
amplification
fréquence
fréquence Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006
L'exemple de Grenoble
Vallées glaciaires
Dépôts récents (post
glaciaires : < 25 000 ans)
lacustre épais
• argiles
• h > 900 m
Géométrie 2D / 3D : très
encaissée
Substratum très rigide
Exemple : séisme de Laffrey

Exemple d’effets de site : Enregistrements à Grenoble du séisme
de Laffrey du 11/01/1999
Campus
Sud Parc Mistral

Vitesse (mm/s)
Cimetière Saint-Roch
Musée Dauphinois
Pont-de-Claix
F
F
Temps
Cours ENPC "Sismologie (s)
de l'ingénieur", Novembre 2006
Résonance dans le bassin de Grenoble
Exemple de simulation numérique

Moczo, Kristek & Bettig (1999)
Composante horizontale NS
Mesures Grenoble (réseau dense = antenne)

80% de l'énergie est véhiculée par les ondes de surface
locales (réverbérations latérales)

Exemple de calculs (benchmark 3D)
Non - linéarités de sol
acc. maxi = 0,7 m/s²
sable
“petit” séisme : argile
sol / rocher = 3,5 sable et graviers
argile
(Cotton, 2001)
Non-linéarités de sol
sable
argile
“gros” séisme :
sable et graviers sol / rocher = 1,2

argile
acc. maxi = 3.7 m/s²

(Cotton, 2001)
Non-linéarité
Origine: Dégradation du sol aux
grandes déformations
Diminution du module de rigidité
Augmentation de l'amortissement
Conséquences
Fréquence f0
f0 = β1/4h, β1= (G1/ρ1)0.5
⇒ Décroissance de f0
Amplification A0
A0 = C / (1 + 0,5 π ζ1 C )
C = ρ2.β2/ρ1.β1 ⇑ , ζ1 ⇓
⇒ Décroissance de A0

Conséquences
Accélération maximale
Fonctions d'amplification
Prise en compte pratique
Après 1990 : UBC97

0.13 g
Avant 1985 : PS92
0.4 g

Régles PS92
PS92 : Spectres Hz PS92 : Spectres V
NL
Spectres réglementaires
EC8 : Spectres Hz
PS92 : Spectres Hz
NL

Estimation des mouvements sismiques
Méthodes "forfaitaires" : réglementation

PS92/EC8
Zonage et PPR
Approche déterministe
Lois d'atténuation empiriques
Modèles simples
• Source + propagation
• Effets de site
Approche probabiliste
principe
Exemples et limitations
CONSTRUCTION PARASISMIQUE
ALEA STRUCTURE
a RE
CONCEPTION MODELISATION COMBINAISONS
CALCULS D ’ACTIONS
τ Q
an . RE . τ
Q
Zonage actuel
Approche
Basée essentiellement sur les
données de sismicité historique
•(fichier SISFRANCE, CEA-
IPSN/BRGM/EDF)
Approche en intensités maximales et

en périodes de retour d'intensités
données (VIII, VII).
Zones
0 : Imax < VII
I : aucun I > VIII
•Ia :
•Ib :
II : Imax > VIII
•+ TVIII < 250 ou TVII < 75
III : Antilles
Zonage actuel (1991 / 1985)

Accélération d’ancrage aN (m/s2)
Dépend de 2 facteurs
Aléa sismique = zone
Importance attribuée au bâtiment
Bâtiment
B C D
Zone
Ia 1.0 1.5 2.0
Ib 1.5 2.0 2.5
II 2.5 3.0 3.5
III 3.5 4.0 4.5

Spectres et conditions de site

(exemple PS92)
A - Critères de classification des sites B- Utilisation de formes spectrales norma-

• rigidité lisées, pour chaque catégorie de site
• épaisseur
Application : S3, x 2.4

CATEGORIES DE SOLS PS 92
Pénétromètre Vitesse
Statique : SPT Pressiomètre Résistance Densité des ondes de
relative Cisaillement
TYPE DE SOL Résistance Nombre Module Pression Compression (m/s)
de coups Limite simple (%)
(MPa) (MPa) (MPa) (MPa)
ROCHERS Rochers sains et craies dures >100 >5 >10 >800
Sols de bonne à Sols granulaires compacts >15 >30 >20 >2 >60
très bonne
résistance >400
mécanique Sols cohérents >5 >25 >2 >0,4
(type a) (argiles ou marnes dures)
Rocher altéré ou fracturé 50 à 100 2,5 à 5 1 à 10 300 à 800
Sols de
résistance Sols granulaires 5 à 15 10 à 30 6 à 20 1à2 40 à 60
mécanique moyennement compacts 150
moyenne à
(type b) Sols cohérents moyennement 1,5 à 5 5 à 25 0,5 à 2 0,1 à 0,4 400
consistants et craies tendres
Sols de faible Sols granulaires lâches <5 <10 <6 <1 <40
résistance <150
mécanique Sols cohérents mous (argiles
(type c) molles ou vases) et craies <1,5 <2 <5 <0,5 <0,1
altérées
COEFFICIENT TOPOGRAPHIQUE PS92

Zonage sismique national
Prochain (2007)
Actuel (1991)
Comparaison des niveaux PS92 (aN) / EC8 (ag)

Dépendent de 2 facteurs
Aléa sismique = zone
Importance attribuée au bâtiment (classe)
PS92 Classe (Projet, confidentiel)
Zone B C D EC8 Classe
Ia 1.0 1.5 2.0 Zone B C D

Ib 1.5 2.0 2.5 Z1a - - -
II 2.5 3.0 3.5 Z1b [0.7] [0.84] 1.0
III 3.5 4.0 4.5 Z2a 1.1 1.32 1.54
Z2b 1.6 1.92 2.24
⇒ Diminution sensible / zonage 1991
Niveaux à peu près équivalents dans la région Grenobloise
(PS92/Ib: 1.5 m/s2; EC8/Z2b: 1.6 m/s2)
Nouveaux spectres
pour EC8 (pas
encore officiels)
Nouveaux spectres
pour EC8 (pas
encore officiels)
Plus différenciés d'une catégorie de site à l'autre

Augmentation même à courte période sur sol mou
Correspondance aN / ag
aN=1.5 agENPC
Cours "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006
Méthodes spécifiques
Utilisant une réprésentation physique simplifiée
Données expérimentales
fonctions de Green empiriques
fonctions de transfert expérimentales
Modélisation numérique
complète (source / propagation / site)
partielle (source, site)
BILAN DE GEOLOGIE
SISMICITE STRUCTURALE
200-300 km
ANALYSE SISMOTECTONIQUE
F1
D1
S1
UNITES SISMOTECTONIQUES
1) STRUCTURES SISMOGENES (F)
2) SYSTEMES DE STRUCTURES SISMOGENES (S)
3) DOMAINES SISMOTECTONIQUES
(D)
F1
D1
S1
(ISMHV) S1
(ISMHV) F1 ISMS = ISMHV + 1
(ISMHV) D1

Modèles simples
Approche probabiliste
Détermination d'unités sismotectoniques 90
homogènes
Lois d'occurrence (distribution N,M) 80
•a, b, Mmin, Mmax 70
Profondeurs
60
Détermination de la "loi d'atténuation" 50
Y = f(M,R) Est
40
Ouest
Pour chaque point du territoire, 30
détermination des probabilités de Nord
dépassement p(y0)=P(Y > y0) 20
10
Boucle sur fréquence
0
Spectres d'aléa uniforme
1er 3e
Boucle sur site
Cartes d'aléa trim. trim.
Calculs probabilistes (PSHA)
Expression standard (sommation M, R)

nSource
v (Sa > z) = ∑ N i ( M min ) ∫ ∫ f mi ( M ) f Ri ( r, M ) P ( Sa > z | m, R) dR dM
i =1 MR
Autre expression (prise en compte explicite de la

variabilité aléatoire)
nSource
v (Sa > z) = ∑ N i ( M min ) ∫ ∫ ∫ f mi ( M ) f Ri (r, M ) fε (ε ) P (Sa > z | m , R, ε ) d ε dR dM
i =1 M Rε
Hazard Curve
0.01
Annual Probability of Being Exceeded
0.001
0.0001
0 0.5 1 1.5 2
0.00001 Spectral Acceleration (g)
Remarques finales
Discipline jeune et en progrès rapide
quelques décennies
Séparation aléa / vulnérabilité

Dimensionnement F ∝ az . S’a(T,ζ) / Qs
séparation facile en théorie
délicate en pratique
• tendance à l'augmentation des estimations de l'aléa
• réticences des constructeurs : les pratiques actuelles marchent
bien
(quand elles sont respectées…)
Avancées
Viennent toujours des observations
ne pas hésiter à instrumenter
y compris les structures !
Information MEEES
Master Européen en Génie Parasismique et
Sismologie de l'Ingénieur
Univ. Pavie (coord.), Patras, Grenoble, Imperial
College
2 ou 3 semestres
Programme "Erasmus_Mundus"
bourses pour étudiants non-européens (24 k€ / an,
frais de scolarité à déduire 8 k€) (05/06: 24)
+ qqs places pour étudiants européens
Renseignements: http://www.meees.org
candidatures à déposer sur le site début 2006

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Effets propagatifs crustaux

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Un séisme s’initie en un point appelé hypocentre. La

L’amplitude du glissement entre les deux lèvres de la

La figure montre la répartition spatio-temporelle du

Historique de la rupture: représentation simplifiée

Historique réel Représentation Système de forces

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Intérêt du moment sismique

Moment du double couple équivalent D0

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Conséquence des lois d'échelle : ordres de

Séisme de San Fernando (1971),

Rayonnement et lois d'échelle

Liens paramètres spectraux / paramètres source

 Palier du spectre d'accélération :

Conséquences des lois d'échelle

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Propagation dans la croûte

Champ d'ondes assez complexe

Expansion géométrique P0 (R)

Transmission / réflexion / réfraction

"Lois d'atténuation empiriques"

Y = F(magnitude M, distance R, conditions de site, ….)

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

log (PSA ( f ) ) = a ( f ) ⋅ M + b ( f ) ⋅ R − log( R ) + c ( i , f ) + εσ

Site Caractéristiques du sol

Dispersion / incertitudes : σ ≈ 0.3 ⇔ facteur 2

Formulation plus générale

 Y = grandeur caractéristique du mouvement sismique

 f1(M) = exp (b1.M)

Très simple d'utilisation

Accélération maximale pour différents type de sol

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Exemple de loi d'atténuation en spectre de réponse

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Le mouvement du sol dépend de:

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

Effets de site induits

Ruptures de surface (liées à la faille)

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

Effets de site directs

Exemples répétés lors de (presque) tous les séismes récents

Contrôlent partiellement ou totalement la distribution des

Plus facile (moins difficile) à prédire que les effets de source

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

(encore mal compris et mal

ROGNES 1909 : ∆I = 2 (VII - IX)

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

Relief topographique: état des connaissances

Champ d'ondes dans les formations superficielles

Cours ENPC "Sismologie de l'ingénieur", Novembre 2006

Palier du spectre d'accélération :

Y = grandeur caractéristique du mouvement sismique

f1(M) = exp (b1.M)

Approche en intensités maximales et