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Année Préparatoire

Corrigé du Devoir d’Optimisation n◦ 1 (29-04-2014)

1. [10 points]
→ f (x + 2kπ, y) = f (x, y + 2k 0 π) = f (x, y) donc f (R2 ) = f ([−π, π]2 ). Mais [−π, π]2 étant un
compact (fermé borné) et f continue (et même de classe C ∞ ), f admet des extrémums globaux
sur R2 et, si (x0 , y0 ) est un extrémum sur [−π, π]2 , pour tout (k, k 0 ) ∈ Z2 , (x0 + 2kπ, y0 + 2k 0 π)
est également extrémum sur R2 [1pt].
→ R2 étant aussi un ouvert, un extrémum global u sur R2 est aussi un extrémum local et donc
il vérifie ∇u f = 0, c’est-à-dire :
(
cos x + cos(x + y) = 0
.
cos y + cos(x + y) = 0

On a donc cos x = cos y, soit y = x[2π] ou y = −x[2π], et cos(x + y) = − cos x [1pt].


• Si y = −x[2π], cos(x + y) = 1 = − cos x, donc x = π[2π] et y = −π[2π] = π[2π].
• Si y = x[2π], cos(x + y) = cos(2x) = − cos x d’où :

cos x + cos 2x = 0 = 2 cos2 x + cos x − 1 = (2 cos x − 1)(cos x + 1).


→ Si cos x = −1, alors x = π[2π], y = π[2π] et f (x, y) = 0.
→ Si cos x = 21 , alors sur [−π, π], x0 = y0 = π3 ou bien x0 = y0 = − π3 . On a alors
√ √
π π 3 3 3 3
= 2 sin π3 + sin 2π et f − π3 , − π3 = −2 sin π3 − sin 2π
 
f 3, 3 3 = 2 3 = − 2 [1pt].

3 3 0 0
 π π

On a donc max f =
2 2 avec Arg max f =
2 3 + 2kπ, 3 + 2k π ; k, k ∈ Z et
R R

min f = − 3 2 3 avec Arg min f = − π3 + 2kπ, − π3 + 2k 0 π ; k, k 0 ∈ Z
 
[1pt].
R2 R2

R2 étant ouvert, les extrémums globaux sont également des extrémums locaux. Il reste donc
juste à voir si les (π + 2kπ, π + 2k 0 π) sont des extrémums locaux. On pourrait déterminer
la hessienne en ces points, mais ce n’est pas très intéressant car on obtient la matrice nulle
2 f (x, y) = − sin x − sin(x + y), ∂ 2 f (x, y) = − sin y − sin(x + y) et ∂ 2 f (x, y) = − sin(x + y)).
(∂11 22 12
On regarde alors directement le signe de

f (π + 2kπ + h1 , π + 2k 0 π + h2 ) − f (π + 2kπ, π + 2k 0 π) = f (π + h1 , π + h2 )

f (π + h1 , π + h2 ) = sin(π + h1 ) + sin(π + h2 ) + sin(h1 + h2 ) = − sin h1 − sin h2 + sin(h1 + h2 ).


En particulier, f (π +h, π +h) = −2 sin h+sin(2h) = 2 sin h(cos h−1) qui est positif si h ∈]−π, 0[
et négatif pour h ∈]0, π[. Il y a donc changement de signe même pour h petit et donc, les points
(π + 2kπ, π + 2k 0 π) ne sont pas des extrémums locaux [1pt].

La fonction g est de classe C ∞ sur R3 qui est un ouvert donc un extrémum global est nécessairement
un extrémum local, et en particulier un point critique. On a, si u = (x, y, z) est un point critique,
 2 2 +1) 
(1 + (x + z 2 )(y 2 + z 2 + 1))ex(y +z
2 2
∇u g = 0 =  2xy(x + z 2 )ex(y +z +1)  [1pt].
 
2 2
2z(1 + x(x + z 2 ))ex(y +z +1)

On regarde la deuxième équation :


→ Si x + z 2 = 0, la troisième équation donne z = 0. On a alors x = 0 et la première équation
donne alors 1 = 0, ce qui est absurde.
→ Si x = 0, alors la troisième équation donne z = 0 et la première est impossible.
→ Si y = 0, on a dans la première équation x + z 2 = − z 21+1 et dans la troisième, z = 0 ou
bien z 6= 0, x 6= 0 et x + z 2 = − x1
. z = 0 conduit à x = −1 et (−1, 0, 0) est point critique.
. Sinon, on a, avec les deux expressions de x + z 2 , x = z 2 + 1, donc 2z 2 + 1 = − z 21+1 ce
qui est impossible car (2z 2 + 1)(z 2 + 1) > 0.
Ainsi, le seul point critique est u0 = (−1, 0, 0) [2pts].

On a lim g(x, 0, 0) = lim xex = +∞ donc g n’admet pas de maximum global.


x→+∞ x→+∞
On a g(u0 ) = −e−1 et on va étudier le signe de g(u) − g(u0 ). En posant t = x(y 2 + z 2 + 1),
on a
tet ϕ(t)
g(u) − g(u0 ) = 2 2
+ z 2 et + e−1 ≥ + e−1
1+y +z 1 + y2 + z2
où ϕ(t) = tet . ϕ0 (t) = (t + 1)et donc ϕ  admet sur Run minimum global en t = −1 avec
y 2 +z 2
ϕ(−1) = −e−1 . Ainsi, 1+yϕ(t)
2 +z 2 + e−1 ≥ e−1 1 − 1
1+y 2 +z 2
= 1+y 2 +z 2 e
−1 ≥ 0.

On a donc u0 minimum global sur R3 et donc aussi, minimum local [2pts].

2. [5 points] ! !
2x + y 2 2 2y
a) ∇f (x, y) = et ∇2 f (x, y) = .
2xy + 6y 5 2y 2x + 30y 4
(
y 2 = −2x
Les points critiques sont les solutions de .
2y(x + 3y 4 ) = 0
• Si y = 0, alors x = 0.
1 1
• Si y 6= 0, alors x = −3y 4 et y 2 = 6y 4 , soit y 2 = 6 et x = − 12 .
   
1
Finalement, (0, 0), − 12 , − √16 et − 12
1 √1
, 6 sont les points critiques [1pt].

!

1 √ε
 2 √
8 4 2
∇2 f − 12 , 6 = 2ε
√ 4
6 , de déterminant 6 − 6 = 3 > 0 et de trace > 0 donc
6 6
     
1
f possède bien 2 minimums locaux − 12 , − √16 et − 12
1 √1
, 6 1
avec f − 12 , − √16 = 1
12×12 −
 
1 1 3−6+2 1 √ε 1
12×6 + 12×3×6 = 12×36 , soit f − 12 , 6 = − 432 [1pt].

f (y 3 , y) = y 6 + y 5 + y 6 = y 5 (1 + 2y) avec 1 + 2y > 0 pour y > − 21 donc, au voisinage de


(0, 0), f (y 3 , y) est du signe de y 5 , c’est-à-dire de y (> 0 pour y > 0 et < 0 pour y < 0) donc
pas d’extrémum local en (0, 0) [0,5pt].
Il n’y a donc aucun maximum local, puisqu’on n’a pas d’autres points critiques que les 3 con-
sidérés.

b) Supposons f (x, y) = (xy 2 +y 6 )+x2 ≤ 0 avec x2 ≥ 0, donc, si xy 2 +y 6 > 0, f (x, y) > 0,


ce qui est faux, donc xy 2 + y 6 ≤ 0 . De même, f (x, y) = (xy 2 + x2 ) + y 6 avec y 6 ≥ 0, donc, si
f (x, y) ≤ 0, xy 2 + x2 ≤ 0 .
• Si y = 0, alors x2 ≤ 0, soit x = 0.
• Si y 6= 0, en simplifiant la première inégalité par y 2 , on obtient x ≤ −y 4 < 0. Puis, en
simplifiant la deuxième par x < 0, on obtient y 2 + x ≥ 0, d’où finalement −y 2 ≤ x ≤ −y 4 . On
a donc, en particulier y 2 − y 4 = y 2 (1 − y 2 ) ≥ 0, soit y ∈ [−1, 1] et, comme −y 2 ≤ x ≤ 0, on a
aussi x ∈ [−1, 0]. Finalement , si f (x, y) ≤ 0, alors (x, y) ∈ [−1, 0] × [−1, 1] [1,5pt].

On a alors, inf f = min f (on est sûr que ce minimum existe, puisque [−1, 0] × [−1, 1] est
R2 [−1,0]×[−1,1]
un compact sur lequel f est continue). Donc f admet aussi un minimum sur R2 , atteint en fait
sur [−1, 0] × [−1, 1]. Le minimum global est aussi un minimum local car R2 est un ouvert.
n   o
1 1
Ainsi, min f = − 432 et argminR2 f = − 12 , − √16 , − 12
1 √1
, 6 . Comme R2 est ouvert, un
2
R
maximum global serait aussi un maximum local, donc f n’admet pas de maximum global [1pt].

3. [5 points]. Fα est continue sur R2 , et de classe C ∞ sur ∆1 et sur ∆2 , avec


∆1 = {(x, y) ∈ R2 ; x + y − 1 > 0} et ∆2 = {(x, y) ∈ R2 ; x + y − 1 < 0}.
α > 0 donc f (x, y) ≥ x2 + y 2 = k(x, y)k2 k(x, y)k → +∞−→ + ∞. Ceci permet de conclure,
→ d’une part que f n’est pas majorée sur R2 : il n’y a donc pas de maximum ;
→ d’autre part que f est continue, coercive sur R2 qui est fermé : il y a donc un mimimum
qui est aussi un minimum local, puisque R2 est aussi ouvert [1pt].

• Sur ∆3 = {(x, y) ∈ R2 ; x + y − 1 = 0}, Fα (x, y) = x2 + y 2 = x2 + (1 − x)2 = h(x), avec


h0 (x) = 2x + 2(x − 1) donc h admet un minimum en x = 21 et ainsi
1 1 1 1 1
 
min Fα (x, y) = Fα ,1 − = + = [1pt].
(x,y)∈∆3 2 2 4 4 2
!
2x + 2α
• Pour u = (x, y) ∈ ∆1 , ∇u Fα = qui s’annule en (−α, −α) qui n’est pas dans
2y + 2α
∆1 [1pt]. !
2x − 2α
• Pour u = (x, y) ∈ ∆2 , ∇u Fα = qui s’annule en (α, α) qui est dans ∆2 si
2y − 2α
2α < 1, c’est-à-dire α < 12 [1pt]. On a alors Fα (α, α) = 2α2 − 2α(2α − 1) = −2α2 + 2α et
     2
1 1 1 1
Fα (α, α) − Fα 2, 2 = −2 α2 − α + 4 =− α− 2 < 0. Ainsi,

si 0 < α < 21 , ArgminFα = {(α,


(
 α)} et min Fα = 2α(1 − α) [1pt]
1
si α ≥ 2 , ArgminFα = { 2 , 2 } et min Fα = 12
1 1

4. [4 points]. f est de classe C ∞ sur Rn .


n−1
∂j f (x) = 2(1 + xn )3 xj pour j 6= n et ∂n f (x) = 3(1 + xn )2 x2i + 2xn .
P
i=1
Les points critiques sont les solutions de ∇x f = 0.
Si xn = −1, alors ∂n f (x) = −2 6= 0, donc xn 6= −1 et xj = 0 pour j ∈ {1, · · · , n − 1}. Par suite,
n−1
x2i = 0 et ∂n f (x) = 2xn donc xn = 0. 0 est donc le seul point critique [1,5pt].
P
i=1 
3
 ∂jj f (x) = 2(1 + xn )
 n−1
Si j 6= n, ∂jn f (x) = 6(1 + xn )2 xj et si j = n, ∂nn f (x) = 6(1 + x) x2i + 2.
P
 ∂ f (x) = 0 si i ∈ i=1
/ {j, n}

ij
On a donc ∇20 f = 2I définie positive donc 0 est minimum local et il n’y a pas d’autres
extrémums locaux [1,5pt].

Soit x(N ) = (1, 0, · · · , 0, −N ) ; f (x(N ) ) = (1 − N )3 + N 2 → −∞ quand N → +∞ donc f n’admet


aucun extrémum global [1pt].

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