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RESPONSABLE D’EXPLOITATION
LOGISTIQUE
GUIDE DE SOUTIEN
Juillet 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET REDACTION
SUPERVISION
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s‟effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d‟évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l‟analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d‟une pédagogie active centrée sur l‟acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d‟apprentissage
significatives et représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l‟acte d‟apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l‟information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d‟anticiper et de préparer la situation d‟enseignement en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d‟évaluation du programme de formation d‟une part et, d‟autre part,
en prenant en compte les phases d‟acquisition d‟une compétence et les différentes façons d‟apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Gestion des stocks » du programme de formation « Responsable
d'Exploitation Logistique » propose une démarche d‟organisation de l‟enseignement. Ce module de
compétence spécifique est d‟une durée de 50 heures dont 3 h doivent être consacrées à l‟évaluation à la
fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d‟associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l‟ensemble des ressources
utilisables dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un
contexte d‟approche par compétences et pour faciliter l‟action du formateur. Les ressources sont les
suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L‟information relative à la conception et à l‟interprétation de la planification globale d‟un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d‟entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d‟abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
Nombre de modules : 21
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
REL 01 1 Métier et formation 30
REL 02 2 Environnement logistique de l‟entreprise 30
REL 03 3 Communication en français dans un contexte de travail 60
REL 04 4 Communication en anglais dans un contexte de travail 60
REL 05 5 Statistiques 50
REL 06 6 Informatique bureautique 70
REL 07 7 Fondements du management de la qualité 60
REL 08 8 Réalisation des tableaux de bord 40
REL 09 9 Règles d‟hygiène et de sécurité 50
REL 10 10 Moyens de manutention, équipements de stockage et 70
infrastructures
REL 11 11 Informatique appliquée à la gestion d‟entrepôt WMS 100
REL 12 12 Techniques d‟organisation des métiers de la logistique 85
REL 13 13 Gestion des opérations de réception des produits 110
REL 14 14 Gestion physique des stocks et des implantations 85
REL 15 15 Gestion des opérations de préparation de commandes 85
REL 16 16 Gestion des opérations d‟expédition 85
REL 17 17 Gestion des stocks 50
REL 18 18 Gestion des moyens humains 120
REL 19 19 Gestion budgétaire 70
REL 20 20 Techniques de recherche d‟emplois 30
REL 21 21 Intégration en milieu de travail 360
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit garantir la fiabilité des stocks selon les
conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d‟études de cas, de mises en situation professionnelle ayant pour cadre une activité ou
l‟ensemble des activités logistiques de l‟entreprise.
Travail effectue à l‟aide :
- d‟un ordinateur,
- d‟un WMS,
- d‟un tableur.
Suivi opérationnel efficace et régulier de l‟activité (niveau et état des ressources, application
des directives et des procédures, gestion des documents...).
Application rigoureuse des règles de sécurité.
Respect rigoureux des procédures et directives.
Conformité de l‟organisation de l‟activité inventaire au cahier des charges
Sensibilisation régulière des collaborateurs à l‟importance de la justesse des stocks dans
l‟ensemble des activités logistiques.
B. Mettre en place une technique d‟inventaire Choix argumenté d‟une technique d‟inventaire
Adaptation pertinente d‟une technique.
D. Suivre la fiabilité des stocks. Suivi précis des résultats en comparaison avec les
objectifs.
Détermination exhaustive des causes d„écart
Suivi opérationnel efficace et régulier de l‟activité
(niveau et état des ressources, application des
directives et des procédures, gestion des
documents...).
Suivi rigoureux du planning d‟inventaire.
Utilisation conforme des fonctionnalités
employées pour l‟activité inventaire.
Réactivité de la mise à jour de la base de
données.
E. Mettre en place un plan d‟amélioration. Traitement de l‟ensemble des écarts par un plan
d‟action.
Utilisation appropriée et conforme d‟une ou
plusieurs techniques d‟organisation (le cas
échéant)
Priorisation et argumentation cohérentes du plan
d‟action.
Evaluation correcte des moyens nécessaires au
plan d‟action et des résultats prévus.
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
Ce module de compétence spécifique doit être dispensé après les modules 14 et 15, et peut-être
dispensé en même temps que le module 16.
Il est un préalable indispensable au module 19.
La fiabilité des stocks est tout simplement déterminante dans la performance logistique.
Toutes décisions prises par l‟entreprise en matière logistique se fait au regard des niveaux de stocks.
Si les stocks ne sont pas fiables, impossible de prendre de bonnes décisions.
La fiabilité des stocks est très difficile à obtenir. Par la multiplicité des causes générant des écarts de
stocks, mais également par le facteur humain qui est la composante essentielle en matière de
fiabilité.
Cette activité est souvent délaissée et à tort par les entreprises. Les écarts de stocks peuvent
générer des pertes financières très importantes.
C‟est la pierre angulaire pour parvenir à faire baisser les niveaux de stocks.
Ce module est traité principalement en salle mais des phases pratiques en magasin école peuvent
être organisées par le formateur en utilisant WMS.
CONTEXTES DE REALISATION
A partir :
de la liste et la description des ressources affectées à l‟activité,
de cahier des charges logistiques,
de procédures et instructions,
de documents employés aux expéditions,
d‟études de cas.
A l‟aide :
d‟une suite bureautique,
d‟un logiciel de gestion d‟entrepôt WMS,
d‟un magasin école.
REFERENCES :
- Guide de soutien : Module REL 17.
6. Reconnaitre les moyens affectés aux inventaires Moyens humains : nombre et qualité
Moyens matériel : nombre et qualité
14. Choisir (prioriser) ses actions Constats d‟écarts en rapport aux objectifs
Actions correctives, préventives
Matrices de décisions
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d‟enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d‟abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d‟ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l‟enseignement du module .
Le plan de module s‟avère également fort utile au formateur, d‟abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d‟enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d‟aborder l‟enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
REFERENTS
Le plan de module s‟appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu‟appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l‟identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l‟identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l‟enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d‟enseignement et
d‟apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont
retenus en terme d‟évaluation formative. Une information sommaire concernant l‟évaluation de certification
du module est inscrite à la fin du plan de module.
La tâche consiste à mettre en place une organisation des inventaires adaptée à l‟entreprise.
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d‟apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d‟apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c‟est donc dire que l‟on doit analyser chaque activité
proposée pour s‟assurer qu‟elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu‟on aborde la planification d‟un module, se représenter ce que l‟on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d‟intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l‟activité d‟entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent
être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu
et exercices) et activités d‟entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l‟enseignement d‟un module, le formateur doit être familier avec l‟un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d‟acquisition d‟une
compétence.
On distingue cinq phases successives d‟acquisition d‟une compétence : l‟exploration, l‟apprentissage de
base, l‟intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l‟enrichissement. Les phases de
l‟apprentissage de base, de l‟intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l‟organisation de l‟enseignement. Cependant les phases Exploration
et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l‟organisation de l‟enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l‟objectif d‟apprentissage au
stagiaire et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu‟il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase
le formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra
organiser des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances
antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d‟introduction permet au stagiaire de
saisir l‟importance et la pertinence de ce qu‟il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de
se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de
formation et celle qu‟il est en train de développer et d‟activer les connaissances et les expériences qu‟il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l‟acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l‟assimilation des connaissances de base et l‟organisation de l‟enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l‟information, met
souvent dans ses propres mots l‟information reçue et fait des liens avec ce qu‟il sait déjà.
3. L‟« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l‟intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d‟une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c‟est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l‟autoévaluation des résultats. Cette phase a l‟avantage de faire acquérir au stagiaire de l‟assurance par
l‟amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d‟exécuter les tâches partielles ou
complètes sans erreurs et d‟intégrer les contenus liés à la compétence.
Voici des précisions sur les types d‟activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Activités d‟apprentissage de base qui totalisent 36 heures de notions théoriques et symbolisées par
4
▲. Ces activités doivent être accompagnées d‟exercices relatifs à chacune des nouvelles notions.
Activités d‟entraînement qui totalisent 9 heures constituées de tâches représentatives du métier et
4
symbolisées par . Ces activités sont décrites à la section 8 du présent guide.
Activité de transfert d‟une durée de 2 heures constituée de tâches représentatives du métier et
1
symbolisées par √. Ces activités sont décrites à la fin de la section 8 du présent guide.
Évaluation de fin de module d‟une durée de 3 heures est symbolisée par ■. Cette activité est décrite
1
dans le guide d‟évaluation du programme de formation.
Comportement attendu : Garantir la fiabilité des stocks Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1. Définir un inventaire ▲
2. Reconnaitre les différentes formes d‟inventaire ▲
A. Décrire les techniques d’inventaire √ ■
3. Evaluer les besoins de l‟entreprise ▲
4. Evaluer la charge de travail ▲
B. Mettre en place une technique d’inventaire √ ■
5. Reconnaître l‟inventaire en place ▲
6. Reconnaitre les moyens affectés aux inventaires ▲
7. Définir la capacité de l‟activité ▲
8. Définir la charge de l‟activité ▲
9. Identifier les priorités ▲
10. Associer les capacités à la charge d‟inventaire ▲
C. Planifier l’activité √ ■
11. Repérer les objectifs de l‟activité ▲
12. Analyser les résultats ▲
D. Suivre l’activité √
13. Déterminer les écarts et leur(s) origine(s) ▲
14. Choisir (prioriser) ses actions ▲
15. Elaborer un objectif ▲
16. Préparer le plan d‟amélioration ▲
E. Mettre en place un plan d’amélioration √
Les activités d‟entraînement sont définies selon l‟analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d‟entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l‟activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d‟en
définir les étapes et d‟organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l‟évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Matériel requis :
- Salle informatique équipée
Description de l’activité :
La tâche consiste à réaliser la représentation schématique de différents inventaires.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Données articles
- Salle informatique équipée
Description de l’activité :
La tâche consiste à mettre en place un inventaire tournant (planification des tâches et réalisation de la
procédure).
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Données articles
- Salle informatique équipée
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
- Données articles
- Salle informatique équipée
Description de l’activité :
La tâche consiste à mettre en place un diagramme d‟Ishikawa sur les causes possibles d‟écarts de stocks
où de mouvements de stocks non-correctement saisis.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Néant
Description de l’activité :
Cette activité d‟entraînement doit se faire en groupe, à partir d‟un objectif fixé par le formateur.
Une restitution orale est possible, un travail de groupe également.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Description de l’activité :
Cette activité d‟entraînement consiste à faire résumer par les stagiaires les principes de fiabilités des
stocks.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et présentés dans cette section selon
l‟ordre établi dans le plan du module.
SOMMAIRE
INTRODUCTION........................................................................................................................................ 25
1 Qu‟est-ce qu‟un stock ? ...................................................................................................................... 25
2. Etablir une fiche de stock ................................................................................................................... 26
EVALUATIONS ......................................................................................................................................... 57
Evaluation N° 1 ...................................................................................................................................... 58
Evaluation N° 2 ...................................................................................................................................... 60
Evaluation N° 3 ...................................................................................................................................... 63
Evaluation de fin de module................................................................................................................... 65
La gestion des stocks consiste à effectuer les entrées, les sorties, les inventaires physiques des articles, à
enregistrer sur fiche ou informatiquement les mouvements correspondants et valoriser les stocks, pour
alimenter la comptabilité de l‟entreprise.
Il s‟agit de garantir une localisation précise et une quantité exacte du stock, à n‟importe quel moment et
endroit de la chaîne logistique.
La gestion des approvisionnements, c‟est décider de quand et combien commander, et, approvisionner
effectivement, en vue de gérer les délais clients.
Avant de gérer les approvisionnements, une entreprise doit savoir les gérer correctement, il faut au
préalable les tenir à jour et de façon parfaite.
L‟objectif de ce module est de gérer un stock, en utilisant les supports adéquats, de le valoriser, puis
d‟utiliser les données enregistrées dans l‟historique pour en tirer les principales caractéristiques.
Les techniques permettant de suivre les mouvements, de garantir des quantités exactes seront
présentées.
Quelques rappels :
1.1. Définitions
Un stock est une quantité de produits immobiles dans l‟attente d‟être transformés ou vendus, c‟est à dire
consommés.
Il s‟agit de l‟ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le Cycle d‟exploitation de
l‟entreprise, pour être :
- soit vendus en l‟état, ou au terme d‟un processus de production à venir ou en cours ;
- soit consommés au premier usage.
1.2.1. Immobilisations
On appelle en comptabilité les Immobilisations, les éléments corporels et incorporels destinés à servir de
façon durable à l‟activité de l‟Entreprise. Ils ne se consomment pas par le premier usage, et ne sont donc
pas des stocks. Exemples : bâtiments, machines-outils, montage d‟assemblage, petit outillage…
Les classes de stocks suivantes entrent directement dans la composition des produits vendus par
l‟entreprise.
- Les marchandises : produits achetés et revendus en l‟état, sans ajout de valeur dans l‟entreprise ;
- Les produits finis : les produits élaborés par l‟entreprise, tels qu‟ils sont vendus au client ;
- Les sous-ensembles : articles composés de pièces achetées ou fabriquées, obtenues par divers
procédés d‟assemblage, et entrant dans la composition du produit finis ;
- Les composants fabriqués : articles entrant dans la fabrication des sous-ensembles ou des produits
finis, obtenus par la transformation de matière première ou assemblage – sous-traité ou non – à
l‟intérieur de l‟entreprise ;
- Les composants achetés : articles entrants dans la fabrication des sous-ensembles ou des produits
finis, obtenus par approvisionnement extérieur au près du fournisseur.
- Les matières premières : produits ou substances non encore transformés par le travail humain, par la
machine (exemples : acier en barre, pièces de fonderie, coton, bovin sur pied, pétrole brut…)
Les classes de stocks suivantes n‟entrent pas directement dans la composition des produits vendus par
l‟entreprise :
- Matières consommables/Fournitures consommables : objets et substances plus ou moins élaborés,
consommés au premier usage ou rapidement, et qui concourent au traitement, à la fabrication ou à
l‟exploitation sans entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués ;
- Emballages : produits intermédiaires, servant à conditionner, protéger ou présenter les produits
fabriqués.
- Produits résiduels : produits constitués par les déchets et rebuts de fabrication, et pouvant faire
l‟objet de récupération.
Ce sont des biens : produits ou travaux en cours d‟obtention (ou de finition) ou des services : études ou
prestations de services en cours de réalisation.
2.1. Justification
Dans les entreprises, même performantes, on constate qu‟il n‟y a parfois pas de tenue de stocks
rigoureuse.
Il permet « d‟interroger » un article en visualisant les mouvements de stocks réalisés et prévus. Ces fiches
de stocks sont consultées très fréquemment, une fiche de stock permet de constater l‟état d‟un stock
donné pour un article : la quantité physiquement disponible sur les différentes adresses de stockage, les
régularisations d‟inventaires réalisées, .... (Voir guide de soutien REL N°11).
Un magasin est un lieu (pas forcément un bâtiment) servant au stockage de marchandises destinées à
être vendues ou à alimenter un atelier (ou un chantier). En effet, l'objectif d'une entreprise est de faire des
bénéfices, donc de produire à moindre coût.
Le stock doit rester une provision de produits en instance de consommation, et être minimisé, sachant que
les différents frais engagés pour le gérer sont particulièrement onéreux. Un stock, c‟est donc de l‟argent :
Immobilisation financière, moyens de stockage, moyens de manutention, bâtiment, personnels,
assurances, ... Si certains aspects du coût de stockage peuvent être valorisés, les autres sont difficilement
quantifiables et généralement le coût réel du stock est sous-estimé.
En améliorant tous ces points, il est possible de mettre en place une politique de Juste à Temps et ainsi
de réduire le coût global du stock.
Les entreprises ont l‟obligation d‟établir un inventaire au moins une fois par an. Cet inventaire s'effectue
généralement à la fin de l'exercice comptable, mais ce n'est pas une obligation.
L'entreprise est tenue de contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et la
valeur des éléments actifs et passifs de son patrimoine. En conséquence, l'obligation posée par la loi porte
sur la périodicité de l'inventaire physique et non sur sa date.
L'inventaire d'un stock consiste à compter physiquement les articles et à comparer le résultat de
ce comptage avec le stock administratif (et comptable).
En cas d'écart, une régularisation s'impose. A tout moment, le gestionnaire du stock doit être capable de
fournir l'état des stocks à partir d'un inventaire de départ et des mouvements enregistrés depuis lors.
En effet, il ne s‟agit pas seulement de compter des marchandises, de gestion basique des stocks
(réorganisation du stockage, redéfinition des stocks mini &/ou maxi, …), mais bien de fiscalité : si la loi
oblige les entreprises à décompter leur stock, c‟est parce qu‟elles sont imposées sur leur patrimoine
complet, dont le stock qui constitue une partie de sa richesse.
Criticité de l’inventaire :
L‟inventaire tournant est aujourd‟hui largement plébiscité par les entreprises car :
- il est simple
- il permet d‟indexer la fréquence de comptage en fonction de critères choisis par
l‟entreprise (valeur, rotation, ...)
- il se réalise tout au long de l‟année et ainsi permet une sensibilisation permanente des
collaborateurs de l‟entreprise.
La fiabilité des stocks est indispensable dans une gestion en flux tendus, les stocks « faibles » ne
pardonnent pas les erreurs de stocks ... !
Mais avant l‟inventaire, l‟entreprise doit définir des modes opératoires qui assurent parfaitement
l‟enregistrement des mouvements de stocks.
L‟enregistrement des mouvements de stocks peut être fait de façon manuelle (saisie ou scan d‟un code
barre) ou de façon automatisée (lecture de tag RFID)
L’inventaire annuel
Les mouvements de stock sont interrompus pendant le comptage des articles. La préparation de
l'inventaire se fait par impression de listes d'articles présentées par emplacements sur lesquelles les
opérateurs marquent le nombre d'occurrences de chaque article compté.
L’inventaire tournant
Cette méthode consiste à effectuer un inventaire intermittent par familles d'articles de telle façon que sur
un exercice, l'ensemble des articles ait été inventorié.
On prépare l'inventaire de telle façon que les familles soient inventoriées ; en général, dans les périodes
où le stock est le plus faible. L'inventaire comptable sera déterminé à partir de l'inventaire physique
modifié des mouvements enregistrés depuis la dernière date d'inventaire. Le remplacement de l'inventaire
annuel par la technique de l'inventaire tournant suppose une tenue de tous les mouvements de stocks.
Cette méthode consiste à tenir un stock informatique par enregistrement de toutes les entrées-sorties, ce
qui a pour conséquence de tenir à jour en permanence les quantités en stock de chaque article. D'un point
de vue légal, il complète mais ne remplace pas l'inventaire physique effectué selon l'une des deux
techniques vues ci-dessus.
Lorsque l'entreprise dispose d'un système d'inventaire permanent fiable, c'est-à-dire permettant
notamment, d'une part, de s'assurer de l'existence et de l'appartenance des stocks, d'autre part, de
détecter leur qualité et leur degré de rotation, la réalisation d'un inventaire physique complet à la date de
clôture de l'exercice n'est pas obligatoire.
A la suite de l'inventaire, on saisit le stock physique constaté et on le compare au stock théorique à la date
de l'inventaire (donc corrigé des mouvements intervenus depuis). En cas d'écart, on passe alors
automatiquement des mouvements de rectification à la date de l'inventaire.
Ce livre qui donne à la clôture de l'exercice, les existants en quantité et en valeur, est obligatoire pour la
comptabilité des stocks. Il peut être complété par des listes d'inventaires tournants sur lesquelles ont été
indiqués les résultats des comptages et par le journal, qui enregistre tous les mouvements de stock dans
leur ordre chronologique.
L'archivage des livres et des pièces justificatives est obligatoire pendant 10 ans à partir de la clôture de
l'exercice auquel ils se rapportent.
L’inventaire annuel
Il est simple à mettre en œuvre car l‟activité de l‟entreprise est arrêtée durant sa réalisation.
L‟ensemble du personnel est généralement affecté à ces opérations de comptage qui touchent l‟ensemble
des stocks, quelque soit leur nature.
Cet inventaire peut durer jusqu‟à plusieurs jours et ainsi gêner l‟exploitation (réceptions fournisseurs,
envois de commandes clients).
L’inventaire tournant
L‟inventaire tournant évite la fermeture de l‟exploitation et se réalise à l‟aide d‟une ou plusieurs personnes
dédiées à cette activité qui se réalise donc très régulièrement.
Cette activité est programmée (calendrier d‟inventaire) et permet ainsi une bonne planification.
Cependant, toutes les entreprises ne sont pas capables de réaliser correctement les inventaires tournant :
- par manque de rigueur
- par manque de considération sur l‟importance de cette activité.
- par manque de technique le permettant facilement (scan, wms, ..)
L‟inventaire tournant est donc un inventaire à privilégier mais également à parfaitement organiser et
planifier.
L’inventaire permanent
Il est peu répandu car il oblige une synchronisation des mouvements de stocks et des mouvements
comptables de l‟entreprise. Seules quelques entreprises y ont recours afin de gérer en temps réel la valeur
de leurs stocks.
De plus les systèmes de gestion permettant ce type d‟inventaire sont rares.
Cet inventaire demande des autorisations de mise en place. (voir avec règlementation fiscal en vigueur)
(L‟inventaire permanent ne sera pas traité dans ce guide en raison de ses particularités)
La préparation :
Inventaire annuel :
3 semaines avant l‟inventaire : préparation des équipes de comptage, rangement du stock, prévenir
fournisseurs et clients
La veille de l‟inventaire : éditer les listes d‟inventaires
Inventaire tournant :
Quelques semaines avant le prochain exercice comptable : analyse du stock et création du planning
d‟inventaire.
Inventaire annuel :
Le jour de l‟inventaire : comptages du stock.
Le lendemain de l‟inventaire ; régularisation du stock
Les jours suivants : valorisation du stock en vue de l‟arrêté des comptes de l‟entreprise
Inventaire tournant :
Les inventaires se réalisent tous les jours et les régularisations se font dans le même temps. Cependant,
la valorisation des stocks se fait comme pour l‟inventaire annuel, avant l‟arrêté des comptes de
l‟entreprise.
Ressources humaines :
- Des employés formés et sensibilisés pour les opérations de comptage.
- Le gestionnaire de stock (s‟il existe) ou le responsable logistique, pour la préparation de
l‟inventaire, la vérification durant sa réalisation.
- Le service comptable de l‟entreprise pour les régularisations de stocks et la valorisation.
Ressources matérielles :
- Des engins de manutention pour déstocker des charges et des nacelles élévatrices de
personnes pour les comptages en hauteur.
- Des pastilles de couleurs autocollantes pour marquer la marchandise déjà comptée.
- Un système de gestion pour l‟édition des listes d‟articles avec leurs emplacements de stockage.
Le taux de fiabilité : c‟est le % d‟articles ayant un stock juste parmi l‟ensemble des articles gérés par
l‟entreprise.
Les écarts de stock : exprimés en quantité et en valeur.
Les entreprises ne disposent pas toujours d‟indicateurs de la sorte, ou tout simplement d‟indicateurs
fiables, d‟autres sources d‟informations doivent alerter et indiquer des problématiques de justesse des
stocks :
- des ruptures de stocks lors des préparations de commandes
- des articles qui ne sont pas à leur emplacement de stockage prévu
- des réclamations clients.
- ...
Elles sont généralement exprimées pour des quantités ou des références erronées.
Ainsi le gestionnaire de stock devra procéder à une vérification des articles concernés par des inventaires
ciblés.
(Il faut également préciser que l‟activité « préparation de commandes » est également concernée par ce
type de réclamation).
Le résultat de ces inventaires ponctuels donnera une indication sur la véracité de la réclamation et
permettra un ajustement précis du stock.
Il faut noter qu‟en cas d‟une gestion de stocks peu rigoureuse, l‟entreprise ne pourra pas « faire face » aux
réclamations clients, ne pouvant pas attester de leur bonne ou mauvaise foi !
La direction doit être la première à sensibiliser les collaborateurs à la fiabilité des stocks et à donner à
l‟entreprise les moyens et les objectifs.
L‟entreprise ayant un objectif de réduction des niveaux de stocks, devra se donner des objectifs de fiabilité
des stocks.
- Prévenir les fournisseurs et les clients des dates, un mouvement d‟entrée ou de sortie des
produits ne peut avoir lieu.
- Ranger le magasin, ce qui signifie de mettre chaque chose à sa place, de nettoyer le magasin.
- Organiser le travail en constituant des équipes de comptage internes et en informant le
personnel de cette procédure.
- Prévoir le matériel nécessaire (Transpalette, roll, diable, stylo, calculettes…)
Pendant l’inventaire :
- Les équipes : il convient d‟abord de constituer des équipes de comptage dont le nombre est
fonction de l‟importance du travail à réaliser.
Dès la fin de l‟activité du magasin, le stock est informatiquement gelé afin qu‟aucun mouvement ne soit
effectué. Puis on procède à l‟édition des listes d‟inventaire comportant la liste des produits classés par
ordre de rangement suivant la procédure de comptage.
Les comptages :
Tous les produits sont comptés par une équipe. Le magasin est divisé en zones géographiques et chaque
équipe se voit confier un ensemble de zones où elle va opérer.
Après chaque comptage, pour visualiser la fin de l‟opération de comptage, on posera un autocollant de
couleur (ou un autre signe) sur les marchandises inventoriés.
Le responsable d‟inventaire tient une comptabilité des listes d‟inventaire en notant l‟heure de remise des
documents et l‟heure de retour après comptage.
Une personne est chargée du rapprochement des comptages. S‟il y a un écart entre le comptage et le
listing d‟inventaire, pour le même article, dans le même emplacement, un nouveau comptage est effectué
par une autre équipe.
Au fur et à mesure des comptages et du contrôle on peut procéder, s‟il n‟y a pas d‟erreur, à la saisie des
quantités inventoriées, et à la fin de cette saisie, à l‟édition de l‟état des écarts d‟inventaire.
La valeur des sorties est aujourd‟hui le critère majoritairement employée par les entreprises.
Classe A : 4 comptages par an, Classe B : 2 comptages par an, Classe C : 1 comptage par an
Choix d‟une
Nombre fréquence
d‟articles d‟inventaires par
par classe classe
La charge de travail que représente l‟inventaire n‟est pas à négliger. Elle représentera toujours moins que
le temps perdu à cause d‟un stock peu juste.
Le formateur peut demander aux stagiaires de lister les conséquences et d‟évaluer le temps (et
l‟argent !) perdu.
Le fichier article
Les entreprises peuvent parfois gérer un nombre très important de codes articles (plus de 20 000 parfois).
Ce premier facteur influence fortement et naturellement la charge de travail que représente l‟inventaire.
Le second facteur est la dispersion du stock, c'est-à-dire la multiplicité des emplacements de stockage
pour un même code article.
Ce facteur entraîne un allongement du temps nécessaire à la réalisation du comptage d‟un article, par des
déplacements longs (en plus d‟un risque d‟erreur de comptage accru).
Le plan d’implantation des stocks est une voie d’optimisation de l’activité d’inventaire.
L‟entreprise utilisera son expérience afin de déterminer les productivités attendues lors des opérations de
comptage.
Il est également possible de réaliser une étude à l‟aide des temps standards SMB afin d‟approcher
correctement le temps nécessaire à la réalisation d‟un comptage et donc d‟une productivité moyenne.
Le formateur peut demander aux stagiaires d‟évaluer l‟écart de temps obtenu en fonction d‟une
distance qu‟un opérateur devra parcourir pour un comptage.
Le gestionnaire de stock a la possibilité de planifier en inventaire tournant les classes A et B sur les 10
premiers mois de l‟exercice afin de soulager la charge de l‟inventaire.
La classe C étant généralement composé d‟articles nombreux et peu « stratégiques » pour l‟entreprise.
Les articles de la classe C seront alors comptés par « paquets » en 2 mois et avant l‟arrêté comptable.
L’inventaire annuel a la difficulté de devoir se réaliser intégralement sur une courte période.
Ainsi sa planification devra être rigoureuse pour respecter cette contrainte.
Les entreprises sont habituellement exercées à ce type d‟inventaire.
L’inventaire tournant à la particularité de constituer une charge pouvant être lissée par le gestionnaire de
stocks. Attention car le retard peut être rapidement pris.
Egalement les contraintes d‟exploitation « l‟emportent » souvent sur la réalisation de ces inventaires sous
couvert de ce prétexte de lissage. Le gestionnaire de stocks devra alors être particulièrement vigilant afin
de faire respecter le planning global de l‟inventaire tournant.
Comptage 1
Comparaison
avec le stock
informatique
non
Ok? Comptage 2
oui
non
Vérification par
le responsable
ou gestionnaire
de stock
Le formateur demande aux stagiaires de lister d‟autres éléments pouvant influencer la productivité.
Il convient de prévoir le nombre exact de ces matériels car le comptage peut nécessiter au même moment
des moyens importants que l‟entreprise ne dispose pas particulièrement pour des inventaires annuels, où
l‟inventaire de l‟ensemble des articles est réalisé en une seule fois et sur une courte période.
Le formateur demande aux stagiaires de décrire le plan d‟une analyse smb qui permettrait de
déterminer une productivité moyenne.
- Activité
Le formateur demande aux stagiaires de lister les indicateurs d‟activité d‟inventaire.
- Productivité
Le formateur demande aux stagiaires de lister les indicateurs de productivité d‟inventaire.
Prévisions d‟activité
- Volumes
Exemple 1 :
TYPE d'INVENTAIRES
nombres Inventaire inventaire tournant
d'articles annuel 20% 30% 50%
nombre de
5000 4 2 1 comptage par
1 article et par an
nombre de 4000 3000 2500
comptage total 5000 9500
TYPE d'INVENTAIRES
nombres Inventaire inventaire tournant
d'articles annuel 20% 30% 50%
nombre de
10000 5 2 0 comptage par
1 article et par an
nombre de 10000 6000 0
comptage total 10000 16000
- Priorités
Les priorités peuvent être de natures différentes, prises isolément ou de façon combinée. Elles dépendent
fortement du contexte de travail :
- « crise » : les articles qui sont l‟objet régulier de litiges clients ou fournisseurs.
- « économique » : les articles dont la valeur est élevée
- « gestion » : les articles critiques qui par exemple entraîne l‟arrêt d‟une ligne de fabrication ou
d‟assemblage s‟ils tombent en rupture de stocks. Les articles les plus régulièrement prélevés, …
- « marketing » : les articles qui véhicules l‟image de marque de l‟entreprise et ainsi ne peuvent
supporter les écarts de stocks car associés directement à leur image (cas des marques de soda
connues dans les magasins grande distribution)
- ….
Contraintes
Les contraintes peuvent s‟exprimer de façons contractuelles, au-delà des contraintes matérielles et
humaines que nous avons déjà recensées et développées plus haut.
Le taux de freinte :
Il s‟agit d‟une clause contractuelle apparaissant sur les contrats de prestation logistique
Exemple :
Article 9 : Inventaire
« Le Prestataire ne sera responsable des pertes, casse, manquants, avaries sur les Produits après
compensation des écarts d‟inventaire + et -, qu‟après déduction du taux de freinte défini dans les
conditions ci-après.
1- Taux applicable
Un taux de freinte de 3 ‰ (trois pour mille) sera appliqué annuellement à la date anniversaire de la
signature du Contrat sur l‟ensemble des flux.
Le taux de freinte sera appliqué séparément pour les produits à distribuer d‟une part, et pour les articles
de conditionnement (articles en bois et/ou en carton) destinés au copacking ou à la confection de boxes
d‟autre part. (Ici le prestataire gère pour le même client 2 types d’articles distincts qui doivent faire l’objet
d’une gestion séparée)
Il ne pourra être fait de compensation entre les produits de la gamme du Client et les articles de
conditionnement.
Les écarts constatés seront passés au débit ou au crédit du compte “ écart de stock ”. Le compte sera
régularisé au moment de l‟inventaire physique contradictoire de fin d‟année.
Les écarts négatifs après appréciation du taux de freinte seront valorisés à la valeur d‟acquisition des
Produits rendus Entrepôt du Prestataire, et facturés au Prestataire à hauteur de 100% de cette valeur
d‟acquisition. »
Suite de l‟exemple :
Avec la gestion des palettes qui sont louées et vis-à-vis desquelles le prestataire doit tenir une gestion très
rigoureuse : des inventaires !
Toute Livraison terminale non effectuée sur support locatif se fera par défaut sur support perdu, ces
mêmes supports fournis par XXXX seront facturés chaque mois à YYYY sur présentation de justificatif »
Cette association donne lieu à différents documents de travail comme Le planning général de préparation
d’un inventaire annuel :
M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S20 S21 S22 S23 S24 S25 S26 S27 S28 S29 S30 S31 S32 S33 S34 S35 S36
nombre de
personnes
disponibles 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 Congés 1 2 2 2 2 1 formation 1 1 1
pour le
comptage
comptages à
réaliser
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 20 20 20 0 0 0 10 20 20 20 20 10 0 0 0 0 10 10 10 360
Ce planning doit intégrer les absences et les anticiper afin de conserver une moyenne hebdomadaire de
comptages régulière.
A noter que dans l‟exemple précédent, 10 inventaires par semaine est une valeur faible bien que pouvant
déjà être difficilement atteinte par les entreprises.
Comme déjà abordé dans le paragraphe précédent, le cahier des charges peut exprimer de façon
contractuelle les objectifs de fiabilité des stocks.
D‟une façon générale, et au risque de se répéter, la fiabilité des stocks est la garantie d‟une exploitation
efficiente et d‟un service client de bonne qualité.
Un écart aura constitué pour lui une perte / un décalage de chiffre d‟affaire (annulation d‟une ligne, envoi
en retard d‟un article avec parfois la nécessité de repayer un transport…)
Un écart aura créé une mauvaise image de lui auprès de ses Clients (Comment réagissons-nous lorsqu'un
commerçant nous annonce que le produit que nous attendons est en rupture alors qu‟il nous l‟avait
promis, sommes-nous sûrs de retourner chez lui ?)
Comment fera le propriétaire des stocks pour baisser leurs niveaux si nous sommes incapables de les
gérer tout au long de leur déplacement ?
- D‟obtenir une bonne productivité des équipes : pas de temps d‟attente de livraison d‟un article
manquant, pas de temps de représentation d‟un opérateur devant un emplacement.
- De tenir nos objectifs liés au contrat : taux de freinte, taux de service, productivité….
- De gagner des Clients : la capacité d‟une gestion rigoureuse est un élément déterminant dans le
choix d‟un prestataire dans le cadre d‟un appel d‟offre.
- D‟éviter la « fatigue des collaborateurs » car les écarts sont des points récurrents dans la gestion
de stocks et brisent les élans.
- Type 1 : De nombreux articles concernés avec des quantités très faibles par article = un
manque d’attention, de curiosité, de rigueur.
- Type 2 : Peu d’articles concernés avec des quantités significatives par article = des
erreurs lors d’une saisie de mouvements de stock.
Un moyen efficace :
- Le gestionnaire de stock retient quelques codes articles qu‟il va suivre particulièrement. Chaque
jour un contrôle de l‟article sera effectué de façon à anticiper l‟écart et/ou constater l‟écart de
façon rapide (voir instantanée).
- La rapidité avec laquelle nous percevons un écart conditionne notre capacité à pouvoir
l‟expliquer et donc y remédier.
- Cibler rapidement l‟origine de l‟écart permet également une communication efficace et pertinente
vers les opérateurs à fin de sensibilisation.
- Il faut mener une enquête et reconstituer les mouvements des articles concernés.
Bien que représentant des quantités et/ou des valeurs élevées, ces écarts sont facilement explicables (car
très visibles) et sont généralement plus simples à traiter que les précédents.
Exemples de motifs : inversion d‟étiquette, double saisie, erreur conditionnement fournisseur, erreur sur
fiche article….
La charge de travail peut influencer la disponibilité des moyens d’exploitation, la faisabilité des certains
comptages (le stock n’est jamais figé par le SI empêchant son bon comptage)
Un plan d’implantation incohérent engendre des recherches inutiles, des comptages éloignés.
Procédures et directives
L’absence de procédure, d’une politique clairement affichée et organisée en matière de justesse des
stocks engendre un manque d’attention et de sensibilisation du personnel. Les écarts de stocks, les
difficultés de réaliser les comptages en seront d’autant plus augmentés.
Matériel et organisation
Le matériel récent permettant l‟enregistrement en temps réel des mouvements de stocks (WMS, SCAN)
réduit considérablement les risques d‟écarts et permettent de cerner plus finement leurs origines.
Les grilles d‟audit en matière de gestion des stocks permettent d‟identifier clairement les priorités
actuelles :
Exemple avec la grille EVALOG, chapitre 5 :
2) F3 L'entreprise s'assure que les étiquettes sont disponibles à temps et sont correctement utilisées .
L'entreprise utilise un processus pour identifier clairement et de façon appropriée tous les
4) F3
produits inutilisables ( rebuts, retouches, retours, pièces d'essais…).
5) F1 Des codes barres sont utilisés pour identifier et tracer les produits, si approprié.
Critères :
L'entreprise utilise un système intégré permettant de gérer les stocks en temps réel et de les
1) F1
valoriser.
Les systèmes en place permettent un accès facile aux niveaux de stock (produits finis,
5.2.2
en-cours, matières…).
Pour que le processus de planification soit efficace, l'accès aux différents niveaux de stock doit
Pourquoi ?
être rapide.
Critères :
L'entreprise utilise un système facilitant la gestion de tous les stocks, y compris les stocks
1) F2
externes.
Les conditions de stockage sont adaptées au produit. Elles sont maîtrisées, permettant de
3) F1
garantir une protection suffisante des pièces.
L'entreprise a une procédure pour sauvegarder facilement les matériaux endommagés et les
4) F1
matériaux de grande valeur.
Les produits obsolètes sont stockés dans des endroits spécifiques. Leur utilisation, réparation ou
5) F1
mise en réclamation est définie à intervalles réguliers. Leur enlèvement/utilisation est analysé.
L'objectif principal d'un process en flux est de satisfaire efficacement.les besoins de l'entreprise.
Pourquoi ?
Chaque mouvement de pièces d'un endroit à un autre est une opportunité d'amélioration de flux.
Critères :
2) F1 Les flux sont optimisés pour les produits et process de fabrication, courants ou nouveaux.
3) F1 Les flux sont conçus pour faciliter un suivi précis des pièces.
4) F1 Les flux sont conçus pour diminuer les manutentions et les coûts de transport.
L'entreprise garantit que tous les enregistrements liés au produit sont exacts et à jour.
5.2.4
Les écarts sont analysés et corrigés.
Pour assurer la disponibilité des produits et pour minimiser les erreurs de stock, il est nécessaire
d'utiliser un système de maîtrise des stocks. Des procédures efficaces réduisent le risque
Pourquoi ?
d'obsolescence, d'erreur de stock, les frais de gestion associés et les problèmes qualité. La
bonne tenue des stocks est un pré requis à la sûreté des approvisionnements.
Critères :
L'entreprise a un processus qui assure un état précis des stocks (pièces finies, en-cours,
1) F2
rebuts…). Cet état est fréquemment remis à jour.
L'entreprise garantit que l'enregistrement des Bons Matières est fait et exact. Chaque écart est
2) F2
analysé et corrigé en temps réel.
Les enregistrements sont faits, comparés au planning. L'information est transmise aux personnes
3) F1
concernées pour piloter les flux importants de matières dans l'entreprise.
L'entreprise a mis en place et évalue des outils de réduction d'erreurs (contrôle visuel, code
5) F1 barres, élimination des entrées manuelles…) pour le stockage, les mouvements de pièces et
l'exactitude des enregistrements.
L'entreprise archive les données pendant un durée appropriée. Ces données doivent être
6) F1
récupérables et rester lisibles.
Gère-t-on la traçabilité ?
Ces différentes questions posent parfaitement les attendus d’une bonne organisation garantissant
la fiabilité des stocks.
Cette sensibilisation est essentielle en matière de fiabilité des stocks, aussi il convient de mettre en place :
- Des tableaux de bord relatifs à la justesse des stocks, accessibles et lisibles, permettant une
sensibilisation rapide.
- Des rappels lors des réunions de service.
- ….
Le formateur demande aux stagiaires de présenter un mode graphique attractif autour des indicateurs
d‟inventaire.
Le formateur rappelle aux stagiaires l‟utilisation du diagramme d‟Ishikawa afin de cerner les origines
possibles, et d‟établir des priorités d‟actions.
Du matériel : un système de gestion WMS, interfacé avec un système de lecture, lui-même en lien avec le
matériel utilisé.
Matériel
Opérations de
terrains lecture
Code barre
Une unité logistique peut être identifiée de façons différentes, ce type de représentation code-barres
dépend du type d‟unité logistique :
Une palette
0 3 4 5 3 1 2 0 2
3 6 4 5 8
(0 1) 0 3 4 5 3 1 2 0 2 3 6
458
Filière : Responsable d'Exploitation Logistique 49/67
Guide de soutien, Module 17 : Gestion des stocks
Après avoir défini leurs unités logistiques, les entreprises peuvent apporter des informations
complémentaires et utiles :
Le SSCC :
Le numéro unique de colis : le numéro unique de colis (SSCC) permet d‟identifier de manière
unique toute unité d‟expédition. Le détail du contenu est reporté sur l‟avis d‟expédition.
Ce numéro fait partie de la norme ISO sur l‟identification unique des objets transportés
Il est structuré de la manière suivante :
331234512345678917
Le formateur demande aux stagiaires de lire le document suivant et d‟en effectuer un résumé oral.
« Les étiquettes radiofréquences sont une technologie novatrice permettant d‟envisager des gains
appréciables dans le cadre d‟un projet de traçabilité d‟objets.
A titre indicatif, les perspectives offertes par la RFID par rapport au code-barres sont notamment :
Revers de la médaille, l‟étiquette RFID, si elle permet d‟espérer des retours sur investissement importants,
est une technologie particulière à mettre en œuvre et la réussite d‟un projet RFID est conditionnée à
quelques étapes incontournables.
La traçabilité est généralement l‟une des principales motivations d‟un projet de déploiement d‟étiquettes
RFID. Cependant, il serait réducteur de considérer qu‟un projet RFID est seulement un projet de
traçabilité. Un tel projet présente des caractéristiques propres qui vont modifier en profondeur les
processus d'acquisition et de traitement des données utilisées et échangées par l'entreprise.
Comme tout projet ayant un impact sur le système d'information de l'entreprise, il comporte toujours un
volet organisationnel et un volet matériel. Un projet RFID est cependant particulier car le besoin
d‟intégration des solutions à mettre en œuvre va s'exprimer dans les quatre dimensions.
Intégration physique :
Locaux, équipements, localisation géographique, caractéristiques des objets et des emballages limiteront
voire imposeront les caractéristiques des matériels d'acquisition et de traitement des données ainsi que
leur implantation.
Les données associées aux flux physiques seront très nombreuses, disponibles plus rapidement et surtout
pourront être traitées à partir d'un nombre potentiellement beaucoup plus important de points d'échange
de données.
L'intégration du "middleware" d'acquisition de données, les logiciels de traitement de données, les bases
de données vont être des éléments clés de la réussite du projet.
Sans oublier la nécessaire redéfinition des bases de données en termes de capacité et surtout en termes
de sécurité de fonctionnement garantissant une disponibilité maximale associée à une garantie totale de
confidentialité des informations traitées.
La disponibilité des données va avoir trois impacts majeurs sur les process de l'entreprise.
D'abord, la multiplication des points d'acquisitions de données réduira les intervalles de suivi des flux
physiques. L'information disponible plus rapidement pourra également fournir plus rapidement les
indicateurs de pilotage indispensables. Il faudra alors arbitrer entre l'accélération du processus de pilotage
avec des décisions d'ajustement très fréquentes et la conservation d'un rythme de décisions plus lent mais
basé sur des informations beaucoup plus actuelles.
Ensuite, la capacité de réinscription de données sur le tag RFID va obliger à repenser totalement le flux
d'émission de données vers les objets équipés.
Enfin, la possibilité de lire les tags RFID sans les voir amènera l'entreprise à repenser en profondeur la
sûreté de son process de circulation des données.
Intégration humaine :
Les responsables de l'entreprise doivent également être bien conscients que, sauf cas exceptionnel, ils ne
disposent pas en interne des compétences nécessaires pour mener à bien un tel projet. Il faudra donc
prévoir de s'appuyer sur des intervenants externes dont les compétences doivent être reconnues et
démontrables.
L'entreprise peut être partie prenante dans un ensemble de flux déjà régi par un standard RFID particulier,
ce qui structurera dès le départ une partie de la définition des systèmes mis en œuvre.
Ce n‟est pas toujours le cas et un projet RFID doit être considéré avant tout dans l‟optique de la ou des
finalités recherchées (traçabilité, visibilité en temps réel ou opportun, etc.).
Les caractéristiques propres, notamment l‟usage de la radiofréquence avec toutes ses contraintes
physiques et le fait de pouvoir effacer et réinscrire des données sur l‟étiquette le cas échéant, doivent être
prises en compte pour la réussite du projet, ce qui suppose qu‟il soit abordé sans idées préconçues,
surtout au niveau des solutions techniques pouvant être retenues. »
Le formateur demande aux stagiaires de décrire les étapes nécessaires à la mise en place d‟un tel
projet.
Le formateur demande aux stagiaires de préciser les étapes décrites ci-après et nécessaires à la mise
en place d‟une technologie RFID dans l‟entreprise.
Le formateur demande aux stagiaires de lister les gains et les coûts d‟une mise en place d‟une
technologie RFID dans l‟entreprise.
Le calcul d‟un ROI en solution de traçabilité ne peut pas être réalisé en valeur absolue.
Les thématiques abordées ne peuvent pas toutes être quantifiées, certaines données sont subjectives,
comme le gain d‟image, la résistance à l‟adoption de technologies nouvelles ou l‟évaluation d‟un risque.
Le passage d‟une solution à une autre implique une remise en cause des moyens mais aussi des
méthodes d‟approche d‟un même process. La solution adoptée n‟est jamais une extension d‟une autre
solution précédemment appliquée.
La quantification de chaque solution impose donc une analyse fine de chaque application, des évolutions
engendrées et des coûts associés.
Dès que l‟on change d‟entreprise ou même de site, dès que le mode d‟approche de la traçabilité et
l‟organisation interne diffèrent, le calcul de ROI ne peut plus être dupliqué en l‟état.
L‟idéal est donc de procéder à une approche comparée de ROI sur la base d‟un cahier des charges
fonctionnel identique, donc d‟une même fonction de traçabilité assumée.
On choisira de comparer plusieurs solutions de traçabilité appliquées au même process ou au même flux
logistique, en prenant soin d‟analyser les apports particuliers de chaque solution pour réaliser un calcul de
ROI comparé entre diverses solutions de traçabilité envisagées.
C‟est donc sur la base d‟un même process (volumes de produits, de flux ou de mouvements identiques),
analysé pour chaque étape, en moyens adaptés à chaque solution (humains, matériel, consommables …),
en coûts et gains, directs ou indirects induits, objectifs et subjectifs associés, que le calcul comparatif sera
effectué.
Les éléments de coût sont faciles à cerner pour la partie investissement matériel du projet :
- Interrogateurs,
- Matériel de codage et d'impression des tags,
- Réimplantation physique des modifications du processus d‟échange de données.
Ils peuvent être assez précis pour les investissements en logiciels d‟échange de données.
Ils devraient être assez précis pour les coûts d'adaptation du système d'information.
Les coûts d‟exploitation sont pratiquement réduits au coût des tags pour lesquels on peut donner une
fourchette raisonnable. On sait que ce coût est fortement dépendant des volumes envisagés, mais que les
coûts actuels sont susceptibles de connaître une forte réduction dans les prochaines années en partie
grâce à l‟augmentation des volumes et en partie grâce aux évolutions technologiques.
Les autres éléments de coûts à prendre en compte sont plus subjectifs mais doivent être estimés aussi
exactement que possible.
Le coût de changement du processus logistique est normalement plus élevé que le coût des
investissements matériels. Il comporte :
- la redéfinition des procédures internes et externes,
- la formation des personnels concernés,
- la reconversion de certains personnels.
Il ne faut pas oublier non plus le coût de transition vers le système RFID. Il faudra, soit faire cohabiter les
deux systèmes sur une période de transition plus ou moins longue, soit payer un ré-étiquetage complet
des produits conformément au nouveau système RFID comme ce sera le cas dans une boucle logistique
maîtrisée.
Eléments de gains.
On pourra également faire des économies grâce à la flexibilité des points de lecture, soit en utilisant des
lecteurs mobiles, soit en ayant recours à des étiquettes fédératrices reliées à des systèmes de
géolocalisation. Ces gains peuvent constituer un avantage concurrentiel déterminant mais sont souvent
difficiles à chiffrer de manière réaliste.
D‟autres gains potentiels sont également à prendre en compte, en particulier dans l‟industrie. Ce sont
essentiellement la visibilité des stocks, la diminution des stocks obsolètes, la garantie d‟un suivi strict des
mouvements de stock en FIFO, la simplification des procédures d'inventaire.
Durée : 1 heure
ENONCE
Expliquez le rôle des inventaires et l‟énumération précise des gains (15 points)
L'inventaire d'un stock consiste à compter physiquement les articles et à comparer le résultat de
ce comptage avec le stock administratif (et comptable).
En cas d'écart, une régularisation s'impose. A tout moment, le gestionnaire du stock doit être capable de
fournir l'état des stocks à partir d'un inventaire de départ et des mouvements enregistrés depuis lors.
En effet, il ne s‟agit pas seulement de compter des marchandises, de gestion basique des stocks
(réorganisation du stockage, redéfinition des stocks mini &/ou maxi, …), mais bien de fiscalité : si la loi
oblige les entreprises à décompter leur stock, c‟est parce qu‟elles sont imposées sur leur patrimoine
complet, dont le stock qui constitue une partie de sa richesse.
Il existe plusieurs types d‟inventaires :
L’inventaire annuel
Les mouvements de stock sont interrompus pendant le comptage des articles. La préparation de
l'inventaire se fait par impression de listes d'articles présentées par emplacements sur lesquelles les
opérateurs marquent le nombre d'occurrences de chaque article compté.
L’inventaire tournant
Cette méthode consiste à effectuer un inventaire intermittent par familles d'articles de telle façon que sur
un exercice, l'ensemble des articles ait été inventorié.
On prépare l'inventaire de telle façon que les familles soient inventoriées ; en général, dans les périodes
où le stock est le plus faible. L'inventaire comptable sera déterminé à partir de l'inventaire physique
modifié des mouvements enregistrés depuis la dernière date d'inventaire. Le remplacement de l'inventaire
annuel par la technique de l'inventaire tournant suppose une tenue de tous les mouvements de stocks.
L’inventaire permanent
Cette méthode consiste à tenir un stock informatique par enregistrement de toutes les entrées-sorties, ce
qui a pour conséquence de tenir à jour en permanence les quantités en stock de chaque article. D'un point
de vue légal, il complète mais ne remplace pas l'inventaire physique effectué selon l'une des deux
techniques vues ci-dessus.
Lorsque l'entreprise dispose d'un système d'inventaire permanent fiable, c'est-à-dire permettant
notamment, d'une part, de s'assurer de l'existence et de l'appartenance des stocks, d'autre part, de
détecter leur qualité et leur degré de rotation, la réalisation d'un inventaire physique complet à la date de
clôture de l'exercice n'est pas obligatoire.
Durée : 1 heure
ENONCE
2- Evaluer la charge de travail correspondante (10 points), à partir des données suivantes :
- 3500 articles, 30 comptages par jour et par personne, 22 jours par mois
- 4 comptages pour la classe A, 2 comptages pour la classe B, les comptages de la classe C se
font en même temps que l‟inventaire annuel.
1- Procédure d‟inventaire :
Choix d‟une
Nombre fréquence
d‟articles d‟inventaires par
par classe classe
Comptage 1
Comparaison
avec le stock
informatique
Non
Ok? Comptage 2
Oui
Non
Vérification par
le responsable
ou gestionnaire
de stock
TYPE d'INVENTAIRES
Inventaire inventaire tournant
nombres d'articles
annuel 20% 30% 50%
3500 4 2 0
1
nombre de comptage 2800 2100 0
total 3500 4900
par mois 490
par jour 22,3
nombre personne(s)
nécessaire(s) par jour 0,74
Durée : 1 heure
ENONCE
Afin de planifier l‟activité inventaire d‟un entrepôt, vous devez créer un tableau qui vous permettra de
visualiser globalement le déroulement de votre planning d‟inventaires tournants.
Ce tableau fera apparaître le déroulé chronologique, les comptages à réaliser, …
M1 M2 M3
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12
Nombre de personnes
disponibles pour le 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
comptage
Classes Articles A A A B A B A A A B A A
Comptages à réaliser 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
Comptages réalisés 7 12 8 5 14 7 10 14 10
% Cumulé respect global 70% 95% 90% 80% 92% 88% 90% 96% 97%
Durée : 3 heures
ENONCE
Vous devez mettre en place un planning d‟inventaire en déterminant la charge de travail correspondante
et en créant le document de suivi correspondant.
19 4 5 10
1
Nombre de 15,2 28,5 95
comptage total 19 138,7
par mois 13,87
par jour 0,6
M1 M2 M3
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12
Nombre de
personnes
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
disponibles pour le
comptage
Classes Articles A A B B A B A A A B A A
Comptages à réaliser 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5