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Union – Discipline – Travail
DIRECTION GENERALE DE LA
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FONCTION PUBLIQUE
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DIRECTION DES CONCOURS
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COMPTABILITE
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SOMMAIRE
7. LES PROVISIONS...............................................................................................................................43
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1 LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES
Les opérations d’achat et de vente qui s’effectuent entre un client et un fournisseur font
intervenir plusieurs documents :
- Le client émet un Bon de commande auprès du fournisseur pour indiquer la nature
et les quantités de biens qu’il désire acheter
- le fournisseur livre les biens accompagnés d’un Bon de livraison indiquant la nature
et les quantités de biens. Le fournisseur délivre aussi au client, une facture.
1- LA FACTURE :
1.1 Définition :
La facture est un document établi par un commerçant (le fournisseur) pour présenter la
nature, les quantités et les prix des biens qu’il vend ainsi que les conditions de paiement.
2. STRUCTURE DE LA FACTURE :
Une facture comprend 3 principales parties qui sont : l’entête, le corps et le pied.
Les réductions :
Il existe deux types de réductions qui sont : les réductions commerciales et les
réductions financières.
Les réductions commerciales : ce sont :
- Le rabais : il est accordé pour tenir compte d’un défaut sur le bien vendu.
- La remise : elle est accordée au client pour sa fidélité et l’importance de son achat.
- La ristourne : elle est accordée au client en considération de l’ensemble de ses achats
sur une période.
Les réductions commerciales ne sont pas comptabilisées. Seul le dernier net commercial
est enregistré.
Les réductions financières : il s’agit essentiellement de l’escompte de règlement
accordé par le fournisseur au client qui paye au comptant ou avant le délai fixé.
L’escompte est enregistré :
- chez le fournisseur au débit du compte 673
- chez le client au crédit du compte 773
NB : Sur une facture, les réductions commerciales sont calculées avant les réductions
financières.
Les majorations
Les majorations sont : la TVA, les frais de transport et les emballages.
La TVA :
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des entreprises et des
ménages.
- Les taux appliqués :
18% sur le montant HT et 15,25% sur le montant TTC.
Pour les opérations effectuées par les établissements financiers, le taux de la TOB
sur les commissions et les agios est de 10% sur le montant HT et 9,09% sur le
montant TTC.
- La comptabilisation :
Chez le fournisseur, la TVA est enregistrée au crédit des comptes : 443...
Chez le client, la TVA est comptabilisée au débit des comptes : 445...
Le transport :
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Le transport des biens peut être effectué par le fournisseur avec ses propres moyens ou
par un transporteur.
- Transport effectué par le fournisseur (port facturé, port forfaitaire) :
- Transport effectué par un transporteur (port récupéré, port payé, port avancé).
Les emballages consignés
Ce sont les emballages qui sont prêtés au client par le fournisseur moyennant le
paiement d’une somme d’argent.
NB : Lorsque le transport des biens est effectué par le fournisseur par ses propres
moyens (camion, …), la TVA est appliqué sur les frais de transport.
Et le fournisseur peut, selon le contrat de vente, appliquer ou non l’escompte sur les
frais de transport.
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- Si le fournisseur applique un escompte sur le transport et les biens vendus alors,
dans la facture les frais de transport sont inscrits juste après le dernier montant
commercial.
- Si le fournisseur applique un escompte sur les biens vendus uniquement alors,
dans la facture les frais de transport sont inscrits juste après le montant net
financier.
3. COMPTABILISATION DE LA FACTURE :
Chez le CLIENT
DEBIT 60 … (dernier NC)
Les Majorations TVA 445 …
Transport 611
Emballages 4094
CREDIT 40 … (NAP)
Les Réductions Escompte 673
Avance 4091
Chez le FOURNISSEUR
DEBIT 41 … (NAP)
Les Réductions Escompte 773
Avance 4191
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3.2 La facture d’AVOIR
La comptabilisation d’une facture d’AOIR relative à un retour de marchandises se fait en
passant les écritures contraire de la facture de DOIT (et en corrigeant les comptes de
transport).
Chez le CLIENT
DEBIT 40 … (NAP)
Les Réductions Escompte 673
Avance 4091
Chez le FOURNISSEUR
DEBIT 70 … (dernier NC)
Les Majorations TVA 443 …
Transport 612
Emballages 4194
CREDIT 41 … (NAP)
Les Réductions Escompte 773
Avance 4191
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE N°1:
Au cours du mois de Septembre N, l'entreprise DICKS a effectué les opérations
suivantes:
10/09/N: vente de marchandises à JOSE, montant brut HT 2.400.000, escompte 3%,
remise 5%, 40 emballages consignés à 4.720 FTTC l'unité, remise 4%,
port facturé 60.000 FHT, Facture N°22. L’escompte est calculé sur les
marchandises et le transport.
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12/09/N: JOSE retourne 400.000 FHT de marchandises pour défaut de qualité,
port récupéré 40.000F, 5 emballages retournés, facture N°008.
18/09/N: achat de marchandises chez VICKO.
La facture N° 34 reçue comporte les éléments suivants: avance 200.000, rabais
4.000, port récupéré 60.000, emballages consignés 11.367, remise 5%, remise 3%,
escompte de 4% si règlement sous huitaine, net à payer 850.000, TVA 18%.
24/09/N: règlement de la facture N°34 par chèque bancaire N° 0453.
28/09/N: JOSE retourne 25 emballages qui sont repris à 3.540 FTTC l'unité.
Le reste est conservé par JOSE.
Il reçoit respectivement les factures N° 072 et 804.
TAF:
1) Etablir les factures.
2) Passer toutes les écritures nécessaires chez DICKS.
NB: arrondir les calculs au montant entier le plus proche.
Les règlements peuvent se faire en espèces, par l’intermédiaire de la banque ou par effet de commerce.
Leçon n°1 :
DEPENSE
Motif :
Le Tireur :
Lorsqu’il émet un chèque :
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D 4...
C 52 ou 53
Il reçoit par la suite un avis de débit.
L’avis de débit est un document que la banque envoie à une personne pour l’informer
que son compte a été diminué d’une certaine somme.
Le bénéficiaire :
Lorsqu’il reçoit un chèque, il passe l’écriture suivante :
D 513
C 4...
Il remet le chèque à sa banque pour encaissement :
D 514
C 513
Il reçoit par la suite de la part de sa banque un avis de crédit :
D 52 ou 531(montant nominal du chèque – frais bancaires TTC)
631 (montant TTC des frais bancaires)
C 514 (montant nominal du chèque)
Le montant reçu est celui du chèque diminué des frais bancaires TTC. La Taxe sur les
opérations bancaires (TOB) au taux de 10% sur les frais bancaires n’est pas déductible.
Exemple :
Le 05/03/09, YAO qui doit 500.000 F à son fournisseur SEA lui remet le chèque n°053.
Le 09/03/09, SEA remet le chèque à sa banque pour encaissement.
Le 17/03/09, YAO reçoit un avis de débit de la part de sa banque.
Le 18/03/09, SEA reçoit un avis de crédit de la part de sa banque ; frais bancaires 5.000
FHT.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAO et chez SEA.
Résolution :
Le client :
Lorsqu’il effectue un paiement par carte bancaire, il passe l’écriture suivante :
D 4...
C 52
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Le fournisseur :
Lorsqu’il reçoit un paiement par carte bancaire, il passe l’écriture suivante :
D 515
C 4...
Leçon n°2 :
La lettre de change ou traite est un écrit par lequel une personne appelée Tireur
donne l’ordre à une autre personne appelée Tiré de payer à une date fixée
appelée échéance une somme précise à une tierce personne appelée bénéficiaire.
Très souvent le Tireur est le bénéficiaire.
Exemple : YAO doit 200.000 F à ALI.
Par ailleurs ALI doit 200.000 F à SEA payable le 30/10/09.
ALI tire une traite de 200.000 F sur YAO au bénéfice de SEA avec échéance le 30/10/09.
Tireur : ALI ; Tiré : YAO ; Bénéficiaire : SEA ; Valeur nominale : 200.000 F; Echéance :
30/10/09
Un billet à ordre est un écrit par lequel, une personne appelée souscripteur
s’engage à payer à une date donnée une somme d’argent à une autre personne
appelée bénéficiaire.
Chez le Tiré
D 401 ou 481
C 402 ou 482
Exemple :
Le 15/08/04, YAPO qui a une créance de 600 000 sur KOFFI tire la traite N°45 avec
échéance le 30/09/09. La traite est acceptée le même jour par KOFFI.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAPO et chez KOFFI.
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3- ENCAISSEMENT DES EFFETS DE COMMERCE :
A l’échéance, l’encaissement peut se faire directement chez le tiré ou par l’intermédiaire de la
banque.
Encaissement direct : (cas rare)
Le bénéficiaire
D 57
D 412 ou 4142 ou 4852
Le tiré
D 402 ou 482
D 57
Le bénéficiaire
Il remet l’effet à sa banque pour encaissement
D 512
C 412 ou 4852 ou 4142
Le tiré
Il reçoit un avis de débit
D 402 ou 482
C 52
Exemple : cas de YAPO et KOFFI
La traite n°45 ayant été domiciliée, le 28/09/09, YAPO la remet à sa banque pour encaissement.
Le 07/10/09, YAPO reçoit un avis de crédit ; commission 16.000 FHT. KOFFI reçoit un avis de
débit.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAPO et chez KOFFI.
L’endossement :
Il consiste pour le bénéficiaire à transférer le bénéfice de l’effet à une autre personne.
L’endosseur (ancien bénéficiaire qui transfère le bénéfice de l’effet)
D 401 ou 481
C 412 ou 4852 ou 4142
L’endossataire (celui qui reçoit le bénéfice de l’effet)
D 412 ou 4852 ou 4142
C 411 ou 485 ou 4141
L’escompte d’effets:
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Le bénéficiaire de l’effet peut l’escompter auprès de la banque. Il encaisse ainsi l’effet avant
l’échéance. Il reçoit le montant diminué des agios. Agios = intérêts + commission.
Valeur escomptée = valeur nominale de l’effet – agios TTC. La TOB sur agios est déductible.
Le bénéficiaire
Lorsqu’il remet l’effet à l’escompte
D 415
C 412
Lorsqu’il reçoit l’avis de crédit
D 52 (valeur escomptée)
675 (agios HT)
4454 (TOB sur agios)
C 565 (montant nominale de l’effet)
En cas de bonne fin (c’est à dire que le tiré paye le montant de l’effet)
D 565 (montant nominale de l’effet)
C 415 (montant nominale de l’effet)
Le Tiré :
En cas de bonne fin, il reçoit un avis de débit
D 402 ou 482 (montant nominale de l’effet)
C 52 (montant nominale de l’effet)
Exemple :
Zadi est bénéficiaire de la traite n°75 d’un montant de 800.000 F tiré sur Akissi avec échéance le
30/11/09. Le 16/09/09, Zadi remet la traite à sa banque pour escompte.
Le 23/09/09, il reçoit un avis de crédit ; intérêts 50.000 FHT, commission 2.000 FHT.
Le 03/12/09, Zadi reçoit un avis de bonne fin. Akissi reçoit un avis de débit.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez ZADI et chez AKISSI.
La prorogation d’échéance
Cela est possible lorsque l’effet est encore en possession du Tireur. Celui-ci annule l’effet initial
et crée un nouvel effet avec un montant augmenté des intérêts de retard et autres frais.
Le Tireur
Il annule l’effet initial
D 411 ou 485 ou 4141
C 412 ou 4852 ou 4142
Il crée un nouvel effet
D 412 ou 4852 ou 4142 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
C 411 ou 485 ou 4141(montant nominal)
77 (intérêts de retard)
7078 (autres frais)
Le Tiré
A l’annulation de l’effet initial
D 402 ou 482
C 401 ou 481
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A la création du nouvel effet
D 401 ou 481 (montant nominal)
6744 (intérêts de retard)
6288 (autres frais)
C 402 ou 482 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
L’avance de fonds :
Lorsque l’effet n’est plus en possession du Tireur parce qu’il a été endossé, escompté ou remis
pour encaissement, celui-ci peut avancer des fonds au Tiré pour lui permettre de payer le
montant. Le Tireur crée par la suite un nouvel effet avec un montant augmenté des frais et
intérêts de retard.
Le Tireur
Lorsqu’il avance les fonds au tiré
D 411 ou 4141 ou 4851
C 5 ...
Lorsqu’il crée le nouvel effet
D 412 ou 4852 ou 4142 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
C 411 ou 485 ou 4141(montant nominal)
77 (intérêts de retard)
7078 (autres frais)
Le Tiré
A la réception des fonds
D 5...
C 401 ou 481
A la création du nouvel effet
D 401 ou 481 (montant nominal)
6744 (intérêts de retard)
6288 (autres frais)
C 402 ou 482 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
Payement de l’effet initial
D 402 ou 482
C 5...
6- EFFETS IMPAYES :
A l’échéance lorsque le Tiré ne paye pas le montant, l’effet est retourné au bénéficiaire
accompagné d’un avis d’impayé.
Le bénéficiaire impute le montant nominal et des frais au client.
D 411 ou 4141 ou 4851 (montant nominal et frais TTC)
C 52 (montant TTC des frais bancaires)
512 (montant nominal)
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Effets escomptés revenus impayés:
EXERCICES D’APPLICATION
Au cours du mois de Janvier 2003, l’Entreprise STING a effectué les opérations suivantes :
01/01/03 : versement par chèque bancaire n°528 d’une avance de 500 000 au fournisseur
YAO.
05/01/03 : achat de matières premières pour 1 500 000 FHT chez YAO, remise 6% et 5%,
escompte 4%, emballages consignés 118 000, port facturé 150.000 FHT, avance 500 000,
Facture n°42.
Règlement de la moitié par chèque bancaire n°634.
08/01/03 : retour de 800 000 FHT de matières premières à YAO pour défaut de qualité.
Emballages retournés 14 160, frais de transport payés en espèces 15 000 (PC n°23).
Facture n°Y06 reçue de la part de YAO.
15/01/03 : Facture n°34 adressée au client DALY : marchandises 2 000 000 FHT, produits
finis 8 000 000 FHT, port récupéré 40 000, remise 5%.
18/01/03: achat de marchandises chez VICKO.
La facture N° 464 reçue comporte les éléments suivants: avance 200.000, rabais 4.000,
port récupéré 60.000, emballages consignés 11.367, remise 5%, remise 3%, escompte de
4% si règlement sous huitaine, net à payer 850.000, TVA 18%.
20/01/03 : Traite n°351 tirée sur DALY pour son achat du 15/01/03. La Traite est
acceptée le même jour.
22/01/03 : remise de la traite n°351 à la banque pour escompte.
27/01/03 : avis de crédit relatif à la traite n°351, frais bancaires 8 000 FHT, intérêts 66
000 FTTC.
TAF:
1- Etablir les factures.
2- Passer toutes les écritures relatives aux opérations effectuées dans le journal de
STING.
3- Passer les écritures de déclaration de la TVA du mois sachant que le règlement est
effectué le cas échéant par chèque bancaire le 15/02/03.
NB : en cas de besoin, arrondir les calculs au montant entier le plus proche.
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3 LES CHARGES DE PERSONNEL
Les frais de personnel constituent souvent la charge la plus importante d’une entreprise.
Cette charge se subdivise en deux grandes catégories de charges :
- la rémunération du personnel ;
- les charges connexes (charges sur salaires).
II. LE SALAIRE
1. Définition
a) Les salaires
Il s’agit des rémunérations des ouvriers payés le plus souvent chaque quinzaine et
exceptionnellement chaque semaine ou chaque journée ; le salaire peut également être
payé à la pièce.
b) Les appointements
c) Les Commissions
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Il s’agit des rémunérations des représentants de commerce employés par
l’entreprise.
Ces trois éléments que sont les salaires, les appointements, les commissions constituent
le salaire de base.
2. Le salaire brut
a) Le salaire de base
b) Le salaire mensuel
Il est calculé sur la base d’un travail de 173 Heures 1/3 par mois. Ce volume horaire
s’obtient en faisant :
40 heures x 52 semaines
12 mois
c) Le salaire horaire
Le salaire horaire est égal au taux horaire que multiplie le nombre d’heures
effectuées.
L’horaire normal est calculé sur une base de 40 h par semaine.
Le salaire horaire ou salaire mensuel constitue le salaire de base et s’enregistre dans le
compte « 6611 » ou « 6621 » Appointements, salaires et commissions
Les accessoires de salaires sont les Heures supplémentaires, les Primes, les
Gratifications.
Toute heure effectuée au-delà de 40 h par semaine est qualifiée d’heure supplémentaire.
Elle est rémunérée à un taux supérieur au taux de base. Ce taux est variable.
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41e à la 46e heure 15%
47e à la 55e heure 50%
Heures de nuit des jours ouvrables 75%
Heures de jours des dimanches et jours fériés 75%
Heures de nuit des dimanches et jours fériés 100%
Les jours fériés légaux sont les suivants : 1er janvier, lundi de Pâques, jeudi de
l’Ascension, lundi de Pentecôte, fête de Ramadan, fête de Tabaski, 7 août fête Nationale,
15 août fête de l’Assomption, 1er mai fête du travail, 1er novembre fête de Toussaint, 25
décembre fête de Noël.
Les heures supplémentaires s’enregistrent aussi dans le compte « 6611 » ou « 6621 »
Appointements, salaires et commissions
EXERCICE D’APPLICATION
3e semaine : 52 h
4e semaine : 49 h dont 2h de nuit le dimanche
5e semaine : 28 h pendant 3 jours
Sachant que M. Kouadio est rémunéré à un taux horaire de 1500F, déterminer son
salaire de base et ce qu’il gagne au titre des heures supplémentaires.
a) Les primes
Elles sont instituées par certaines sociétés qui veulent récompenser les travailleurs
qui respectent les horaires établis, et qui sont souvent à leur poste de travail
Elles sont versées au personnel généralement ouvrier ayant une forte productivité
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- Les primes d’outillage
Elles récompensent le personnel qui prend soin des outils mis à sa disposition.
Elles sont attribuées au personnel qui exerce un travail de nettoyage ou jugé insalubre.
Elles sont versées au travailleur qui porte régulièrement sa tenue de travail et son
badge.
EXEMPLE
SOLUTION
Les deux premières années rapportent par mois 200.000 x 2% (prime d’ancienneté)
Puisque chaque année supplémentaire (à partir de 2 ans) rapporte 1% du salaire
minimum de la catégorie, on aura par mois :
200.000 x (16 – 2) x 1% = 200.000 x 14 x 1% = 28.000 F
La prime d’ancienneté sera donc égale à 4000 + 28.000 = 32.000f
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Il y a aussi la possibilité d’appliquer au salaire de base ou au salaire minimum de la
catégorie professionnelle un taux direct qui est égal au nombre entier d’année de
travail lorsque l’ancienneté dépasse 2 ans.
b) La Gratification
La gratification peut être appelée prime de fin d’année puisqu’elle est perçue en fin
d’année
Gratification
= 150.000F
c) Les commissions
d) Le salaire en nature
TABLEAU 2 : DOMESTICITE
Eléments Montant
Gardiens – jardinier 50.000
Gens de maison 60.000
Cuisinier 90.000
NB : les Avantages qui ne sont pas mentionnés sur le barème susvisé doivent être
intégrés dans l’assiette des impôts sur salaires à leur montant réel. Exemple : le
téléphone
M. Kouadio, marié père de deux enfants vivant avec lui, bénéficie d’avantages en nature.
Il loge dans un appartement de 4 pièces comportant du mobilier, l’une des pièces n’est
pas climatisée. Il bénéficie de l’eau. Pour la domesticité, il dispose d’un gardien. il
bénéficie du téléphone dont la facture s’élève à 40.000 F
TAF
1) Evaluer les avantages en nature dont bénéficie M. Kouadio
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2) Déterminer le salaire brut de monsieur Kouadio
NB : - Lorsque les frais réels sont inférieurs à ceux fixés par le barème, il est conseillé d’appliquer le
régime des frais réels. Les deux régimes ne peuvent pas être appliqués à la fois.
- Les véhicules mise à la disposition du travailleur ne constituent pas des avantages en nature.
Les indemnités constituent un élément du salaire, mais elles ne font pas en principe
partie du salaire brut (de la base taxable ou de l’assiette de l’impôt)
Les indemnités sont destinées à compenser ou à rembourser des frais réels
occasionnés par le travail.
La partie de l’indemnité non taxable = 10% x salaire brut provisoire en numéraire
Le salaire brut provisoire en numéraire = salaire brut en numéraire + l’indemnité
concernée.
Le salaire brut provisoire ne prend pas en compte l’avantage en nature.
Exemple : M. Kouadio perçoit une indemnité de représentation de 115.000F
TAF :
1) quel est le montant de l’indemnité de représentation non taxable ?
2) quel est le montant de l’indemnité de représentation à incorporer dans le salaire
brut ?
3) quel est le salaire brut ?
NB : le plafond non imposable de toutes les indemnités est égal à 10% du salaire brut provisoire en
numéraire comprenant l’indemnité concernée. Quant à l’indemnité de transport son plafond non
imposable est de 25 000F.
Des personnes ont droit de regard sur le salaire du travailleur. Ces personnes sont :
- l’entreprise qui doit payer le salaire ;
- les organismes sociaux qui perçoivent une partie du salaire des travailleurs au
titre des cotisations pour le bien-être social (retraite …) des travailleurs ;
- l’Etat qui perçoit une partie du salaire du travailleur pour financer les dépenses
publiques ;
- le travailleur qui ne percevra donc pas la totalité du fruit de son travail.
Nous verrons dans le chapitre suivant les retenues opérées sur le salaire du
travailleur.
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Il existe deux types de retenues sur les salaires, à savoir les retenues obligatoires (retenues à la
source allant aux impôts et à la CNPS) et les retenues facultatives éventuellement.
CR = Cotisation à la retraite
IS = Impôt sur les salaires
CN = Contribution nationale
IGR = Impôt général sur le revenu
Cette retenue à la source est reversée par l’entreprise à la CNPS. Le taux applicable est de 6,3%
du salaire brut plafonné à 1.647.315F. Cette somme de 1.647.315F représente 45 fois le SMIG.
Le SMIG c’est le salaire minimum interprofessionnel garanti il est de 36.607F en Côte d’Ivoire.
La partie du salaire retenue devant aller à la CNPS s’enregistre dans le compte « 431.Sécurité
sociale ». Elle représente une dette de la société vis à vis de la CNPS. Cette dette est aussi
appelée dette sociale.
Application
Quel est le montant qui sera retenu à Kouadio Jules au titre de la caisse de retraite ?
Les retenues à verser au Trésor constituent des impôts. Les différents impôts sont l’Impôt sur les
traitements et salaires (IS) ; la Contribution Nationale (CN) et l’Impôt général sur le revenu (IGR).
Le taux est 1,5% du salaire brut après abattement de 20%. Cela donne un taux d’usage de 1,5% x 80% =
1,2%
Application
Le taux est progressif suivant les tranches de salaire brut. Le salaire brut taxable est égal à 80% du
salaire brut
Application
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c) L’impôt général sur le revenu (IGR)
Il est calculé suivant un barème par tranches de salaire, en tenant compte de la situation de famille du
salarié (nombre de parts IGR). Le barème est le suivant :
R
Q=
N
INFERIEUR A 25.000 NEANT
25.000 à 45.583 R x 10/110 – 2.273 x N
45.584 à 81.583 R x 15/115 – 4.076 x N
81.584 à 126.583 R x 20/120 – 7.031 x N
126.584 à 220.333 R x 25/125 – 11.250 x N
220.334 à 389.083 R x 35/135 – 24.306 x N
389.084 à 842.166 R x 40/140 – 44.181 x N
Supérieur à 842.166 R x 60/160 – 98.633 x N
Q = QUOTIENT
R = Revenu
N = Nombre de parts IGR
N.B
- un enfant à charge octroie 0,5 part en plus
- le nombre de parts ne peut en aucun cas excéder 5
- la femme quel que soit sa situation n’a droit qu’à une seule part sauf, si elle jouit de la puissance
paternelle.
Exemple : Quelle est la somme à retenir à Mr Kouadio Jules au titre de l’IGR sachant qu’il est marié, qu’il
est père de deux enfants et que son salaire brut sans abattement est de 1.165.967F
d) Le dû au trésor
Les retenues obligatoires fiscales sont inscrites au crédit du compte « 447.Etat, impôts retenus à la
source ».
1. Les acomptes
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Les acomptes sont constitués des sommes avancées au travailleur et qui seront récupérées sur le
salaire à la fin du mois. Ils sont enregistrés dans le compte « 4212.Personnel, acomptes ». Ce compte
est débité lors de la remise de la somme d’argent au travailleur. A la fin du mois, il est crédié pour
solde.
Exemple : Mr Kouadio a perçu au cours du mois de mai un acompte de 40.000 F
TAF : Enregistrer cette opération.
2. Les avances
Les avances sont des sommes importantes « prêtées » au travailleur et qui seront
récupérées sur plusieurs mois de salaires. Elles s’enregistrent dans le compte
« 4212.Personnel, avances ».
Ce compte est débité lors de la remise de la somme d’argent au travailleur. A la fin du
mois, le compte est crédité pour le montant retenu.
3. Les oppositions
Les oppositions constituent des saisies–arrêts. La saisie–arrêt est décidée par le juge. Elle est enregistrée
au crédit du compte « 423.Oppositions ».
Exemple : Une opposition de15.000 F sur le salaire sera retenue.
LA PAYE
Apres avoir déterminé le salaire brut et effectué les retenues, le salaire net à payer sera
déterminé puis payé au travailleur. Toutes ces informations seront consignées sur un document
appelé bulletin de salaire. L’entreprise pourra enfin grâce aux bulletins de salaire dresser un
état récapitulatif des salaires.
1. Le salaire net
Le salaire net, c’est la différence entre le salaire brut sans les avantages en nature et les
retenues obligatoires.
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3. Schéma de calcul du salaire net à payer
SALAIRE BRUT
SOCIALES FISCALES
CR IS – CN – IGR
AVANTAGES EN NATURE
SALAIRE NET
RETENUES FACULTATIVES
Avances – Acomptes – Oppositions – Saisies-Arrêts
Un document appelé bulletin de salaire sera remis au salarié pour justifier la paye.
1. Généralités
Le paiement des salaires a lieu pendant les heures de travail lorsque celles-ci concordent avec les
heures d’ouverture normale de la caisse.
L’employeur est tenu au moment de la paye de remettre au travailleur un bulletin de salaire sur lequel
est indiqué le salaire ainsi que toutes les sommes à percevoir ; les sommes à déduire doivent être
mentionnées pour permettre la lecture apparente de la somme nette à percevoir par le travailleur.
Le bulletin de salaire est individuel et doit comporter obligatoirement les mentions suivantes :
- Le nom et prénoms du salarié, éventuellement son adresse ;
- Le nom ou la raison sociale et l’adresse de l’employeur ;
- Le numéro d’immatriculation du salarié (registre employeur) ;
- La date de paiement du salaire ;
- La période sur laquelle la paye est effectuée ;
- Le classement du travailleur dans la classification professionnelle ;
- Le montant du salaire en espèces et en nature s’il y a lieu ;
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- Les primes et les indemnités ;
- Les heures supplémentaires ;
- Les différentes retenues ;
- Le total de la rémunération nette à percevoir ;
- Le numéro sous lequel les cotisations prélevées sur le salaire sont versées à la CNPS.
En cas de contestation sur le contenu du bulletin de paye, le travailleur peut demander à
l’employeur, la justification des éléments ayant servi à l’établissement de ce bulletin. Il peut se
faire assister par un délégué du personnel, ou au besoin, un représentant syndical.
Nous disposons des renseignements suivants relatifs au travailleur KOUADIO (voir les calculs
précédents).
En pratique, on ne procède pas à l’enregistrement individuel des bulletins de salaire. On fait plutôt une
centralisation des salaires : c’est un état récapitulatif des salaires qui est appelé livre de paye.
V. APPLICATION
L’entreprise SIATCI, immatriculée au registre de commerce d’Abidjan sous le numéro 76528 a pour activité la
fabrication d’articles d’habillement. Son numéro de compte contribuable est 86198 73y et le numéro d’identification à la
CNPS est 142 372 T.
L’entreprise emploie les personnes suivantes :
Monsieur AYIWO BEDA, embauché le 03/03/N, responsable d’atelier, marié, un enfant. Salaire de base 217 000F, prime
de responsabilité 35 000F, il a effectué au cours du mois de Janvier N+6, les heures comme suit :
1ère semaine 55h ;
2e semaine 56h dont un dimanche de 23h à 4h du matin ;
3e semaine 46h dont un jour férié de 8h à 12h ;
4e semaine 48h ;
5e semaine 8h pendant 1 jour.
Son indemnité de transport est de 65 000F
Monsieur TOURE LAURENT employé de bureau, salaire de base 175 000F, acompte de 20 000F par caisse le
15/01/N+6, embauché le 01/07/N+5, indemnité de transport 15 000F,
IGR 16 000F.
Monsieur ATABOU FRANCIS gardien, ancienneté 4 ans 3 mois, salaire de base 70 000F, indemnité de transport
34 500F, IGR = 0.
Monsieur ALOU LEBIEN Directeur, salaire de base 2 000 000F, travaille depuis 8 ans, prime de responsabilité 350 000F,
il loge dans une villa de 6 pièces entièrement climatisée meublée à la charge de la société, l’eau et l’électricité sont pris en
charge par la société. La facture de téléphone du mois de Janvier 120 000F, le téléphone est à la charge de l’employeur.
Indemnité de représentation 312 000. Monsieur Alou directeur est célibataire et père de 4 enfants, avance 200 000 F.
TAF :
1°) Faire le livre de paie du mois de Janvier N+6 de la société SIATCI ;
2°) Enregistrer le livre de paie ;
3°) Passer les écritures de règlement des salaires par chèques bancaires sauf M. ATABOU qui exige un règlement par
caisse ;
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4°) Remplir les fiches de déclaration des impôts sur salaire et d’appel de cotisation CNPS, sachant que le taux pour
l’accident de travail est de 4% ;
5°) Passer les écritures de paiement des impôts :
à la DGI le 13/02/N+6, par chèque tiré sur la BIAO ;
au FDFP taxe d’apprentissage le 14/02/N+6 par chèque tiré sur la SIB ;
au FDFP taxe à la formation continue le 15/02/N+6 sur ECOBANK.
NB : Vous trouverez :
en annexe 1, la fiche d’évaluation des avantages en nature (Voir cours)
en annexe 2, les formules de calcul de l’IGR ;
en annexe 3, la fiche de centralisation des salaires ;
en annexe 4, la fiche d’appel de cotisation CNPS ;
en annexe 5, la fiche de déclaration des impôts sur salaire ;
en annexe 6, la fiche de centralisation des salaires.
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EXERCICES D’APPLICATION
25/11/15 : les éléments relatifs aux charges de personnel du mois de novembre 2015 de
l’entreprise BERNARD sont :
Personnel national
Salaires de base 3.400.000
Heures supplémentaires 800.000
Sursalaires 6.200.000
Impôts sur salaires (salariés) 118.800
IGR 356.400
Contribution nationale 195.000
Impôts sur salaires (employeur) 118.800
Taxe d’apprentissage 39.600
Taxe pour la formation professionnelle cont 118.800
Caisse de retraite (salariés) 316.800
Caisse de retraite (employeur) 475.200
Prestation familiale 40.250
Accident de travail 14.000
Acomptes sur salaires 460.000
1- DEFINITION :
Les opérations d’investissement concernent les acquisitions d’immobilisations.
Les immobilisations sont des éléments incorporels, corporels ou financiers destinés à
servir ou à rester de façon durable dans l’entreprise et ayant une valeur significative
(principe d’importance significative).
Elles peuvent être acquises à titre onéreux, à titre gratuit ou produites par l’entreprise
elle-même (production immobilisée).
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- les charges internes telles que les salaires, les amortissements ayant un lien direct
avec l’acquisition
- les charges financières si ces charges sont significatives, directement liées à
l’opération d’achat et si le cycle d’achat est relativement long (de 5 à 6 mois ou plus
depuis les premières dépenses jusqu’à la date d’entrée de l’immobilisation dans le
patrimoine de l’entreprise).
Le montant à incorporer est calculé au prorata temporis sur le cycle d’achat.
NB :
Ne font pas partir du coût d’acquisition les charges telles que les honoraires de notaire,
les droits d’enregistrement, les droits de mutation, les frais d’acte et tous les frais qui ne
sont pas liés directement à l’achat.
Le schéma d’écritures peut se présenter de la façon suivante : (schéma indicatif)
2 ... (coût d’acquisition)
4451 (TVA déductible)
…
4- PRODUCTIONS IMMOBILISEES :
Les productions immobilisées sont des immobilisations produites et utilisées par
l’entreprise elle-même. Elles sont enregistrées à leur coût de production qui comprend :
- le coût d’achat des matières et fournitures consommées
- les charges directes de production
- les charges indirectes de production rattachables à l’immobilisation
- les charges financières si elles sont significatives, liées à la production de
l’immobilisation et si le processus de production est long (5 à 6 mois ou plus depuis
l’acquisition des matières jusqu’à l’achèvement du produit)
- La TVA non récupérable.
NB :
Ne font pas partir du coût de production, les charges non liées à la production, les
pertes, les déchets et les rebuts accidentels, les frais de recherche, le coût de stockage du
produit fini, le coût de sous-activité...
Le schéma d’écritures peut se présenter de la façon suivante : (schéma indicatif)
2 ... (coût de production)
4451 (TVA déductible)
72 (internes charges HT)
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4434 (TVA collectée)
NB :
La production immobilisée ou livraison à soi-même est considérée sur le plan
fiscal à la fois comme une vente et un achat.
La TVA est calculée sur le coût de production même si ce coût comprend des
éléments non imposables (amortissements, salaires, les charges financières...).
EXEMPLE :
Le 10/11/09, une société de construction métallique constate la mise en service d’un
outillage industriel produit par elle-même. Coût de production 60.000.000 FHT.
TAF : passer l’écriture nécessaire au 10/11/09.
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Le 12/11/N, l’entreprise AZERTY a acquis un véhicule de transport d’une puissance fiscale de
18 Cv destiné à un membre du personnel. Les dépenses sont :
- prix d’achat HT : 18.000.000
- droits de douane HT : 4.140.000
- Option Lecteur DVD : 260.000 HT
- plaque d’immatriculation HT: 32.000
- carte grise : 12.000
- vignette : 90.000
- assurance auto pour les trois mois à venir : 99.000
Tous les règlements ont été effectués par chèques bancaires à la même date.
TAF:
1- Calculer le coût d’acquisition du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires chez l’entreprise AZERTY.
3- Calculer le coût d’acquisition du matériel et passer les écritures nécessaires chez
l’entreprise AZERTY en supposant que la puissance fiscale du véhicule est égale à 11
Cv.
EXERCICE 2 :
Le 24/10/N, une entreprise a acquis un matériel industriel. Les dépenses sont :
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- prix d’achat HT : 60.000.000
- droit de douane HT : 9.600.000
- transport maritime HT : 400.000
- frais d’installation et de montage HT : 800.000
- frais financiers liés à l’achat : 1.080.000 (montant annuel)
Durée du cycle d’achat : 7 mois.
Prorata de déduction TVA : 80%.
TAF :
1- Calculer le coût d’acquisition du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires au 24/10/N.
EXERCICE 3 :
Le 31/08/N, la société GTH a acquis une machine-outil à l’étranger aux conditions suivantes :
- prix d’achat HT : 50.000.000
- droits de douane HT : 12.800.000
- commissions versée aux intermédiaires HT : 400.000
- frais de transit HT : 350.000
- frais de transport maritime HT : 500.000
L’acquisition a fait l’objet d’un emprunt de 45.000.000 F au taux annuel de 10%.
Le prorata de déduction de la TVA est de 80%.
Lors de la passation de la commande le 01/01/N, une avance de 25.000.000 F a été versée par
chèque bancaire au fournisseur. Toutes les factures ont été réglées par chèques bancaires.
TAF : Passer, chez GTH, toutes les écritures concernant cette acquisition.
EXERCICE 4 :
Le 31/12/N, on se rend compte qu’à la date du 10/02/N, le comptable de l’entreprise ALI a
passé l’écriture suivante :
TAF :
1- Calculer le coût de production des immobilisations.
2- Passer les écritures nécessaires.
EXERCICE 5 :
Début Janvier N, la SA TUB a entrepris la construction, par ses ouvriers, d’un entrepôt devant
servir au stockage de ses produits finis. Les charges supportées sont :
- matières premières HT : 19.775.000
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- main d’œuvre directe : 2.600.000
- quote-part de sous activité : 1.020.000
- quote-part de charges indirectes de production : 450.000
- prorata de déduction TVA : 70%
La société a contracté un emprunt de 20.500.000 au taux de 8%. A la date d’achèvement des
travaux le 29 Avril N, le comptable n’a passé aucune écriture.
5 LE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
I. UTILITE
Le compte banque tenu par l’entreprise ne présente pratiquement pas le même solde à
la même date que le compte de l’entreprise tenu par la banque, en raison des décalages
dans l’enregistrement des opérations st des erreurs éventuelles. L’état de
rapprochement (ou de réconciliation) permet de vérifier la concordance des deux
comptes et de ressortir les différences.
II. PRINCIPE
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EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE N°1
Le 30/04/2014, on vous présente les documents suivants qui sont, respectivement, le compte banque
BICICI dans les livres de l’entreprise AFRI SA et le compte client AFRI SA tenu par la banque BICICI.
521100 BICICI
DEBIT CREDIT
01/04 Solde à nouveau 2.100.000 06/04 Notre chèque, fournisseur CISSE 388.000
08/04 chèque N°104, Client RENE 370.400 10/04 Notre virement à l’ordre de DAGO 96.000
18/04 Bordereau d’effets négociés 685.600 28/04 Notre chèque à la CIE 98.400
24/04 FARAS, son chèque N°306 23.200 Solde débiteur 2.596.800
Total débit 3.179.200 Total crédit 3.179.200
TAF :
1- Etablir l’état de rapprochement bancaire.
2- Enregistrer, au journal de l’entreprise AFRI SA, les régularisations nécessaires.
EXERCICE N°2
A partir du relevé bancaire de Mai N et du compte banque tenu par l’entreprise EXCELLENCE,
on vous demande de :
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5211003 BIAO
DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
01/05/N Solde à nouveau 75.000.000
02/05/N Chèque n° 306 850.000
07/05/N Encaissement effet n°10 2.480.000
08/05/N Escompte effet n°12 3.775.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
18/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
24/05/N Chèque n°307 180.000
25/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Chèque n°309 80.000
30/05/N Chèque n°310 100.000
Solde débiteur 79.915.000
A partir du relevé bancaire de Mai N et du compte banque tenu par l’entreprise DOMA, on vous
demande de :
3- Etablir l’état de rapprochement bancaire au 31/05/N
4- Passer les écritures de régularisation au 31/05/N.
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5211003 BIAO
DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
1/05/N Solde à nouveau 75.000.000
2/05/N Chèque n° 306 850.000
5/05/N Remise à l’encaissement effet n°10 2.500.000
8/05/N Remise à l’escompte effet n°12 3.800.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
18/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
24/05/N Chèque n°307 180.000
25/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Chèque n°309 80.000
30/05/N Chèque n°310 100.000
Solde débiteur 79.960.000
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COMPTE BICICI (mois de Septembre N)
TAF :
1- Présenter l’état de rapprochement bancaire au 30/9/N.
2- Passer au journal de BOLA les écritures nécessaires.
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6 LES AMORTISSEMENTS
1- DEFINITIONS :
L’amortissement :
L’amortissement est la constatation comptable obligatoire de la dépréciation certaine et
irréversible d’une immobilisation résultant de l’usage, du temps ou des changements
technologiques.
Il consiste pour l’entreprise à répartir le coût de l’immobilisation sur sa durée probable
d’utilisation selon un plan prédéfini.
Il faut entendre par coût de l’immobilisation la différence entre sa valeur d’origine et sa
valeur résiduelle.
La valeur d’origine :
La valeur d’origine d’une immobilisation est sa valeur d’entrée dans le patrimoine.
Pour les immobilisations acquises à titre onéreux, la valeur d’origine est le coût
d’acquisition.
Pour les immobilisations acquises à titre gratuit, la valeur d’origine est la valeur actuelle.
Pour les productions immobilisées, la valeur d’origine est le coût de production.
La valeur résiduelle :
La valeur résiduelle d’une immobilisation est sa valeur probable de vente à la fin de sa
durée d’utilisation.
Annuité d’amortissement :
L’annuité d’amortissement est le montant d’amortissement calculé pour un exercice.
Le plan d’amortissement :
Pour chaque immobilisation, le plan d’amortissement est un tableau qui présente de façon
prévisionnelle, les annuités d’amortissement calculées sur sa durée d’utilisation.
NB : Toutes les immobilisations ne sont pas amortissables. Exemple : les terrains (sauf
terrains agricoles et forestiers, terrains de gisement …), les titres de participation…
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En Côte d’Ivoire, selon le code général des impôts, les amortissements pouvant être
pratiqués sont : l’amortissement constant, l’amortissement accéléré et l’amortissement
dégressif.
La première annuité est calculée à partir de la base d’amortissement (VO – VR), les autres annuités sont calculées à
partir des Valeurs nettes fiscales diminuées de la VR.
Les dernières annuités sont linéaires. On peut déterminer le nombre d’annuités linéaires par la formule : Durée
d’utilisation / Coefficient (on considérera la partie entière).
3. COMPTABILISATION :
A la fin de chaque exercice, il faut enregistrer au journal, la dotation d’amortissement concernée.
Amortissement linéaire :
681
28 ...
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
Cumul Amort
Cumul AL
VCN Dérogatoire
Compte immo VO (c'est-à-dire solde du Compte 151
(VO – Cumul AL) (c'est-à-dire solde du
compte 28…)
compte 151)
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5. CAS PARTICULIER DES CHARGES IMMOBILISEES :
Les charges immobilisées (frais d’établissement, charges à répartir sur plusieurs exercices, primes de
remboursement des obligations) font l’objet d’amortissement direct.
Les annuités d’amortissement sont calculées de façon linéaire sans prorata temporis.
Montant de la charge immobilisée
Annuité d’amortissement =
Durée d’amortissement
Les écritures en fin d’exercice sont :
6811 (montant annuité d’amortissement)
201 ou 202 (montant annuité d’amortissement)
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
Charges immob Montant net /////////////////////// Montant net
1. DEFINITION :
Les cessions d’immobilisations désignent la sortie des immobilisations du patrimoine d’une entreprise.
Le SYSCOHADA distingue 4 types de cessions qui sont :
la vente
la mise au rebut
l’échange
la destruction
2. LA VENTE :
On distingue deux cas de ventes : les ventes courantes et les ventes occasionnelles.
Lorsque le résultat est positif, on dit qu’il y a une PLUS-VALUE, dans le cas contraire, il y a une MOINS-
VALUE.
3. LA MISE AU REBUT :
C’est le retrait d’une immobilisation dont on n’a plus l’usage du patrimoine d’une entreprise sans aucune
contrepartie.
Les écritures sont identiques à celles de la vente mais il n’y a pas de constatation de créance.
En plus des écritures, il faut régulariser la TVA. Il s’agit de reverser à l’Etat une partie de la TVA initialement
déduite lors de l’acquisition de l’immobilisation.
Autre méthode :
Etablir le plan d’amortissement de la TVA initialement déduite selon le mode d’amortissement de l’immobilisation.
Montant de TVA à reverser = TVA initialement déduite – Total annuités d’amortissement de TVA
NB :
Dans ce cas : Résultat de cession = VCN – TVA à reverser
Ou Résultat de cession = VNF – TVA à reverser
4. L’ECHANGE :
L’opération d’échange consiste à remplacer une ancienne immobilisation par une nouvelle moyennant le
payement d’une somme d’argent appelée soulte.
La soulte est la différence entre le prix d’achat TTC de la nouvelle immobilisation et le prix de cession TTC de
l’ancienne immobilisation.
La comptabilisation s’effectue en deux étapes qui sont :
les écritures de cession de l’ancienne immobilisation
les écritures d’acquisition de la nouvelle immobilisation
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5. LA DESTRUCTION :
En cas de destruction ou de vol d’une immobilisation, il faut passer les écritures de cession et procéder aussi à la
régularisation de la TVA.
Si l’immobilisation n’est pas assurée, les écritures sont les mêmes que celles de la mise au rebut
occasionnelle ;
Si l’immobilisation est assurée, les écritures sont identiques à celles de la vente occasionnelle. La prime
d’assurance est considérée comme étant le prix de cession.
NB :
Dans ce cas : Résultat de cession = Prix de cession HT – VCN – TVA à reverser
Ou Résultat de cession = Prix de cession HT – VNF – TVA à reverser
Il n’y a pas de TVA à reverser :
Si aucune TVA n’a été déduite lors de l’acquisition de l’immobilisation
Si l’immobilisation est totalement amortie au moment de la destruction ou du vol.
Si la destruction est liée à une catastrophe telle que l’inondation ou l’incendie, le pillage et
le saccage.
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Le 20 Avril 2000, une entreprise a acquis et mis en service un matériel d’une valeur de
60.000.000.
La durée de vie du matériel est de 6 ans et sa durée d’utilisation est de 5 ans. La valeur
résiduelle prévisionnelle après sa durée d’utilisation est évaluée à 6.000.000 F.
EXERCICE 2 :
Dans le bilan au 31/12/2003 d’une Entreprise, le poste Matériel se présente comme suit :
ACTIF Montant brut Amortissements M
? 10.056.250 27.893.750 o
Ce poste comprend les immobilisations suivantes : n
Matériel
- Machine A : achetée le 01/12/01 à 12.600.000 FHT et amortie de façon linéaire ; t
- Machine B : achetée le 10/10/02 et amortie de façon linéaire ; a
- Machine C : achetée le 01/09/03 à 7.350.000 FHT et amortie de façon accélérée sur n8 ans.
TAF : t
1- Quel est le coût d’acquisition de la machine B ?
2- Le même taux d’amortissement est utilisé pour A et B ; quel est ce taux ? n
e
EXERCICE 3 : t
Le poste Matériel d’une entreprise est composé uniquement du matériel M1 acquis à
30.000.000 FHT et amorti de façon accélérée.
La ligne Matériel dans le bilan au 31/12/03 se présente comme suit :
La ligne Matériel dans le bilan au 31/12/03 se présente comme suit :
Exercice 2003 Exercice 2002
ACTIF
Montant brut Amortissements Montant net montant net
Matériel 30.000.000 ? 13.437.500 17.187.500
TAF :
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1- Déterminer le taux d’amortissement de M1.
2- Déterminer la date d’acquisition de l’immobilisation.
3- Enregistrer les trois premières annuités d’amortissement dans le journal.
EXERCICE N°4 :
Le 01/10/00, l’entreprise ZADI a acquis un matériel M1 à 80.000.000 FHT.
Ce matériel est amortissable en mode dégressif sur 5 ans avec une valeur résiduelle de
5.000.000 F.
Le 01/7/2003, le matériel est échangé contre un autre matériel M2 neuf et plus performant.
Le matériel M1 est repris par le fournisseur LTP à 29.500.000 FTTC.
Le matériel M2 coûte 100.000.000 FHT.
La facture N°75 est délivrée par le fournisseur le même jour. Le règlement est effectué par
chèque bancaire.
TAF :
1) Présenter la facture N°75.
2) Passer toutes les écritures nécessaires à partir du 01/7/2003 chez ZADI.
3) Calculer le résultat de cession.
7 LES PROVISIONS
1- DEFINITION :
Selon le SYSCOHADA, la provision est la constatation comptable de pertes et de charges
probables.
On distingue :
- les provisions pour dépréciation qui tout comme les amortissements régularisent les
éléments de l’Actif
- les provisions financières pour risques et charges et les provisions réglementées qui
régularisent le Passif
2.1- Définition :
La provision pour dépréciation est la constatation comptable de la dépréciation
probable d’un élément d’Actif résultant de causes dont les effets ne sont pas
irréversibles.
Contrairement aux amortissements qui concernent uniquement les immobilisations, les
provisions pour dépréciation peuvent porter sur tous les postes de l’actif
(immobilisations, stocks, créances, trésorerie).
31/12/09
697 Dotations aux provisions 3.000.000
296 Provision pour dépréciation des 3.000.000
titres
(constitution de provision/tires)
- S’il n’y a plus de dépréciation, les provisions antérieures doivent être annulées
(schéma d’écriture identique à celui de la réduction)
Ajustement de la provision :
Provision nécessaire = 1.400.000
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- Provision antérieure = 3.000.000
= -1.600.000 Diminution de la provision
Ecritures :
31/12/10
296 Provision pour dépréciation des titres 1.600.000
796 Reprises de provisions 1.600.000
(diminution de provision/tires)
Constatation de la provision :
Lorsqu’une créance devient douteuse, il faut :
1
Transférer la totalité de la créance dans un compte distinct :
416
411
2
Constater la provision correspondant au montant de la perte probable :
6594 ou 839
491 ou 498
Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants, une nouvelle évaluation des créances est effectuée et un
ajustement de la provision suit :
- Lorsque la perte probable en fin N>celle de fin N-1, il faut augmenter la provision
(schéma d’écriture identique à celui de la constitution)
- Lorsque la perte probable en fin N<celle de fin N-1, il faut réduire la provision :
491ou 498
7594 ou 849
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- Lorsque la provision devient sans objet (c'est à dire que le client douteux paie ce qu’il
doit ou le client douteux devient insolvable) elle doit être annulée (schéma d’écriture
identique à celui de la réduction).
Pour le cas où le client est devenu insolvable, il faut aussi constater la perte :
651
411 Ou 416
Constitution de la provision :
6795
590
Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
- si perte probable de l’exercice N est > à celle de l’exercice N-1, il faut augmenter la
provision (écriture identique à celle de constitution)
- si perte probable de l’exercice N est < à celle de l’exercice N-1, il faut diminuer la
provision
590
7795
- S’il n’y a plus de dépréciation, les provisions antérieures doivent être annulées
(schéma d’écriture identique à celui de la réduction).
3.1- Définition :
Les provisions financières pour risques et charges sont des provisions destinées à
couvrir des risques et des charges précises que des événements survenus ou en cours
rendent seulement probables.
3.2- Comptabilisation :
- Constitution de la provision :
6911 ou 6912 ou 6971 ou
854
19...
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Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont > à ceux de l’exercice N-1, il faut
augmenter la provision (écriture identique à celle de constitution)
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont < à ceux de l’exercice N-1, il faut
diminuer la provision :
19...
7911 ou 7912 ou 7971 ou 864
S’il n’y a plus de risques et charges probables, les provisions antérieures doivent être
annulées (schéma d’écriture identique à celui de la réduction)
- Constitution de la provision :
659 ou 679 ou 839
499 ou 599
Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont > à ceux de l’exercice N-1, il faut
augmenter la provision (écriture identique à celle de constitution)
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont < à ceux de l’exercice N-1, il faut
diminuer la provision :
499 ou 599
759 ou 779 ou 849
S’il n’y a plus de risques et charges probables, les provisions antérieures doivent être
annulées (schéma d’écriture identique à celui de la réduction)
Exemple : A la date du 31/12/09, l’on constate que les murs de l’Atelier de production
de l’entreprise ALBERT sont en train de se fissurer. La réparation qui doit être effectuée
dans 2 ans environ est évaluée à 10.000.000 F.
On décide d’étaler ce montant sur 2 ans à raison de 5.000.000 par an à compter de
l’exercice 2009.
TAF : Présenter toutes les écritures nécessaires le 31/12/09 et le 31/12/10.
Résolution :
31/12/09
6912 Dotations aux provisions pour grosses 5.000.000
1971 rep 5.000.000
Provisions pour grosses réparation
(constitution de provision)
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31/12/10
6912 Dotations aux provisions pour grosses 5.000.000
1971 rep 5.000.000
Provisions pour grosses réparation
(Augmentation de provision)
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE N°1
Les responsables de l’Entreprise DECOR vous livrent les informations suivantes :
Etat des stocks au 31/12/N-1:
N° de compte Intitulé Valeur Valeur
d’achat d’inventaire
321 Matières premières 2.500.000 2.300.000
361 Produits finis 15.000.000 14.500.000
EXERCICE N°2
On vous présente les informations suivantes concernant les créances de l’Entreprise
TRICOLOR le 31/12/N
Client Créances Provision Règlement Observations
de N-1 effectué en N
COPE 1.900.000 - 700.000 On espère récupérer 80% du solde
AMI 800.000 100.000 500.000 Porter la provision à 50% du solde
JABER 1.500.000 400.000 900.000 Porter la provision à 20% du solde
DUPON 500.000 100.000 590.000 Soldé
AKISSI 850.000 500.000 200.000 Pour solde (ou à solder)
ZADI qui doit 654.000 est devenu totalement insolvable.
Le client ALI dont la créance a été soldée donne un chèque de 320.000.
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TAF :
1) Présenter dans un tableau l’état des provisions sur les créances.
2) Présenter les écritures de régularisation au 31/12/N.
EXERCICE N°3 :
Une entreprise vous présente l’état de ses titres de placement le 31/12/06 :
Action Quantité Prix d’achat Provision au Cours moyen
unitaire 31/12/05 décembre 2006
A 150 10.000 - 12.000
B 200 15.000 - 11.000
C 320 12.000 800.000 9.000
D 250 13.000 900.000 11.000
TAF :
1) Présenter dans un tableau l’état des provisions sur les titres.
2) Passer les écritures de régularisation au 31/12/2006.
1. DEFINITION :
La régularisation des comptes de Charges et de Produits est l’ensemble des opérations
qui consistent à corriger les comptes de Charges et de Produits de manière à prendre en
compte seulement les montants concernant l’exercice pour lequel le résultat doit être
calculé.
Elle est effectuée conformément au principe d’indépendance ou de spécialisation
des exercices.
La correction porte sur :
- les charges et les produits constatés d’avance
- les charges à payer et les produits à recevoir.
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Cas de toutes les charges sauf les achats de biens stockés :
Exemple :
Le 01-05-10, l’entreprise ZADI a réglé par chèque bancaire la prime annuelle
d’assurance auto d’un montant de 4.200.000 F.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/10 et au 01/01/11.
Résolution :
Ecritures de régularisation au 31/12/10
Il y a 4 mois de l’exercice 2011 qui ont été payés d’avance (janvier, février, mars et avril)
Charges constatées d’avance = 4.200.000x4/12 = 1.400.000
31/12/10
476 Charges constatées d’avance 1.400.000
625 Assurances 1.400.000
(suivant régularisation)
1
2 Au début de l’exercice N+1(contre-
A la fin de l’exercice N passation)
603 ou 73 ...... (coût de sortie du 3 ... (coût de sortie du stock)
stock) 603 ou 73 ...... (coût de sortie du stock)
3 ... (coût de sortie du
stock)
N B : La régularisation des produits constatés d’avance est faite sans TVA collectée.
Exemple :
Le 01-09-10, l’entreprise RENE a reçu un chèque bancaire d’un montant de 2.124.000
FTTC en règlement de loyers payables d'avance et concernant les douze mois suivant y
compris septembre 2010.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/10 et au 01/01/11.
Résolution:
Ecritures de régularisation au 31/12/10:
Il y a 8 mois de l’exercice 2011 qui ont été payés d’avance (janvier à août 2011l)
Produits HT = 2.124.000/1,18 = 1.800.000
Produits constatés d’avance = 1.800.000 x8/12 = 1.200.000
31/12/10
7073 Locations 1.200.000
477 Produits constatés d’avance 1.200.000
(suivant régularisation)
NB : La régularisation des charges à payer est faite en tenant compte le cas échéant de la
TVA qui est enregistrée au Débit du compte 4455.
2
Au début de l'exercice suivant (c'est à dire N+1): Les écritures de l'étape 1 sont
contre-passées.
Comptes à
Opérations Comptes à créditer
débiter
4181, 4186 70...
Biens livrés aux clients mais les factures de
vente ne sont pas encore établies.
4858 82...
Réduction à recevoir sur une cotisation
4387 66...
sociale
6019, 6029, 6049, 6059,
R R R à obtenir pour l'exercice mais la facture
4098 6089
d'avoir n'est pas encore reçue.
61, 62, 63, 65
506
Produits financiers à recevoir 77
276
NB : La régularisation des produits à recevoir est faite en tenant compte le cas échéant
de la TVA qui est enregistrée au Crédit du compte 4435.
2
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Au début de l'exercice suivant (c'est à dire N+1):
Les écritures de l'étape 1 sont contre-passées.
EXERCICES D’APPLICATION
A la fin de l'exercice N, les travaux d'inventaire révèlent les faits suivants concernant
l'entreprise ELKC:
1) Des fournitures de bureau non stockables d'un montant de 1.260.000 FHT ont
été consommées à 65%.
2) La prime annuelle d'assurance automobile d'un montant de 4.800.000 a été
réglée et comptabilisée le 01/05/N. Elle couvre la période de mai N à avril
N+1.
3) La facture N°36 du fournisseur YAPO d'un montant de 1.180.000 FTTC a été
déjà enregistrée mais les marchandises ne sont pas encore reçues.
4) On a promis à un client une ristourne 120.000 F sur ses achats de
marchandises mais la facture n'est pas encore établie.
5) Des intérêts de retard d'un montant de 78.900 doivent être payés au
fournisseur SEA.
6) On a vendu des marchandises au client SABA pour un montant de 800.000FHT
mais la facture n'est pas encore établie.
7) Droit de congés annuels des salariés à régler le 30/09/N+1 pour un montant
de 3.600.000. Ces droits couvrent la période la période du 01/10/N au
30/09/N+1.
8) On a reçu 406.000 FHT de marchandises mais la facture n'est pas encore
parvenue.
9) Les intérêts annuels de 10% sur un prêt de 45.000.000 doivent être perçus le
30/04/N+1.
10) Le 22/12/N on a retourné 180.000 FHT de marchandises au fournisseur
ALI. La facture d'avoir sera reçue au cours de janvier N+1.
11) Les intérêts annuels d'un montant de 968.000 sur un emprunt contracté le
01/07/N seront payés le 30/06/N+1.
12) Ristournes à obtenir sur nos achats de matières premières: 652.000.
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TAF: Passer les écritures nécessaires le 31/12/N dans le journal de ELKC.
1. DEFINITION :
Les états financiers sont des états obligatoires établis périodiquement pour présenter le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
Pour les entreprises classées au système normal on distingue : le compte de résultat, le bilan, le
TAFIRE, l’annexe et l’état supplémentaire.
2. LE COMPTE DE RESULTAT :
2.1 Définition :
Le compte de résultat est un document qui récapitule les charges et les produits de l’entreprise
sur une période et permet la détermination du résultat net.
2.2 Structure :
Le compte de résultat comprend deux grandes parties qui sont : les Charges et les Produits.
(voir document n°1)
3. LE BILAN :
3.1 Définition :
Le bilan est un document qui présente le patrimoine économique d’une entreprise à une date
donnée.
3.2 Structure :
Le bilan comprend deux grandes parties qui sont : l’Actif et le Passif.
L’Actif regroupe les emplois c'est-à-dire les bien détenus par l’entreprise.
Le Passif est constitué des ressources c'est-à-dire les moyens utilisés pour obtenir les biens
détenus.
(voir document n°2)
4. LE TAFIRE :
4.1 Définition :
Le tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE), est un document qui retrace les flux de
ressource et d’emploi de l’entreprise au cours d’un exercice.
4.2 Structure :
Il est constitué de deux grandes parties.
La première partie concerne la détermination des soldes financiers de l’exercice.
La seconde partie présente le tableau.
(voir document n°3).
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L’annexe et l’état supplémentaire sont des documents qui fournissent des informations,
des explications sur le compte de résultats, le bilan et le TAFIRE.
Document n°1: Le Compte de résultat (système normal)
Réf. CHARGES Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises .................... ....................
RB -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
(Marge brute sur marchandises voir TB)
RC Achats de matières premières et fournitures liées .................... ....................
RD -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
(Marge brute sur matières voir TG)
RE Autres achats .................... ....................
RH -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
RI Transports .................... ....................
RJ Services extérieurs .................... ....................
RK Impôts et taxes .................... ....................
RL Autres charges .................... ....................
(Valeur ajoutée voir TN)
(1)
RP Charges de personnel .................... ....................
RQ (1) dont personnel extérieur ................ / .................
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
RS Dotations aux amortissements et aux provisions ..................... ....................
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Document n°2 : Le Bilan (système normal)
Réf. ACTIF Exercice N Ex. N-1
Brut Amrt.Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE (1)
AA Charges immobilisées
AX Frais d’établissement .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AY Charges à repartir .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AC Primes de remboursement des obl .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développem ......................... ......................... ......................... …………………
AF Brevets, licences, logiciels ......................... ......................... ......................... .........................
AG Fonds commercial ......................... ......................... ........................ .........................
AH Autres immobilisations incorporelles ......................... ......................... ........................ .........................
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains ......................... ......................... ........................ .........................
AK Bâtiments ....................... ....................... ....................... .......................
AL Installations et agencements ......................... ........................ ......................... .........................
AM Matériel ......................... ......................... ........................ .........................
AN Matériel de transport ......................... ......................... ......................... .........................
AP Avances et acomptes versés sur i
AQ Immobilisations financières ......................... ......................... ......................... .........................
AR Titres de participation ......................... ......................... ......................... .........................
AS Autres immobilisations financières ......................... ......................... ......................... .........................
AW (1) dont HAO: Brut/Net
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Réf. PASSIF Exercice N Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
CA Capital …………………… ……………………
CB
CA Actionnaires
Capital capital non appelé ............................
........................... ............................
CC Primes et réserves
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion ............................ ............................
CE Ecarts de réévaluation ............................ ............................
CF Réserves indisponibles ............................ ............................
CG Réserves libres ............................ ............................
CH Report à nouveau +ou- ............................ ............................
CI Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -) ............................ ............................
CK Autres capitaux propres
CL Subventions d’investissement ............................ ............................
CM Provisions réglementées et fonds assimilés ............................ ............................
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Document n° 3: Le TAFIRE
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EXCEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION (E T E)
N N–1
2e PARTIE : TABLEAU
Exercice
Exercice N
Réf. N–1
Emplois Ressources (E - ; R +)
I. INVESTISSEMENTS
ET DESINVESTISSEMENTS
FA Charges immobilisées . .
(augmentation dans l'exercice)
Croissance interne
FB Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Incorporelles
FC Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Corporelles
Croissance externe
FD Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Financières
FF INVESTISSEMENT TOTAL . . .
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Exercice N Exercice N - 1
Réf.
Emplois Ressources (E - ; R +)
V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (Emplois) / C.A.F.G. (Ressources)
………………….. ………………… …………………..
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX PROPRES
FM Augmentations de capital par apports nouveaux
………………… …………………..
FN Subventions d'investissement
………………… …………………..
FP Prélèvements sur le capital
(y compris retraits de l'exploitant)
………………….. …………………..
Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux; II, III, VIII : différences "bilantielles"
EXERCICES D’APPLICATION
On vous présente les informations suivantes concernant l’entreprise ASCA (voir annexes n°1, 2,
3 et 4).
Annexe n°1 : Balance après inventaire au 31/12/2011 (Kfrancs) :
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Soldes au 31/12/2010 Mouvements 2011 Soldes au 31/12/2011
N°
compte Intitulé des comptes Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
101 Capital social 219 600 120 000 339 600
111 Réserves 39 000 44 580 83 580
131 Résultat net 92 580
162 Emprunts auprès 132 000 90 000 42 000
166 Intérêts courus 1 800 1 800
191 Provisions financières 14 400 6 000 8 400
202 Charges à répartir 48 000 12 000 36 000
232 Bâtiments 285 900 132 000 417 900
244 Matériel et mobilier 109 800 54 000 163 800
245 Matériel de transport 126 000 102 000 30 000 198 000
272 Prêts au personnel 48 000 6 000 42 000
2831 Amortissements des bâtiments 112 800 9 000 121 800
2844 Amortissements du mat 38 400 15 600 54 000
2845 Amortissements du matériel 45 000 21 600 60 000 83 400
311 Marchandises 6 000 4 800 6 000 4 800
321 Matières premières 24 000 28 800 24 000 28 800
33 Autres approvisionnements 3 000 7 200 3 000 7 200
361 Produits finis 12 000 6 000 12 000 6 000
391 Dépréciation des marcha 1 200 1 800 3 000
401 Fournisseurs 49 200 210 000 181 200 20 400
411 Clients 111 900 220 800 243 600 89 100
4162 Créances douteuses 24 000 21 600 21 000 24 600
421 Personnel, avances et acompte 15 000 42 000 47 400 9 600
422 Personnel, rémunérations 22 200 72 000 77 400 27 600
431 Sécurité sociales 1 500 6 960 8 760 3 300
441 Etat, impôt sur les bénéfices 45 000 45 000
443 Etat, TVA facturée 318 000 318 000
444 Etat, TVA due 15 000 210 000 231 600 36 600
445 Etat, TVA récupérable 114 960 114 960
447 Etat, impôts retenus 3 000 30 480 33 000 5 520
476 Charges constatées d'avance 9 000 15 000 9 000 15 000
477 Produits constatés d'avance 2 520 2 520 2 100 2 100
478 Ecarts de conversion-actif 6 000 7 800 6 000 7 800
481 Fournisseurs d'investissement 15 000 15 000 18 000 18 000
491 Dépréciation des Clients 15 000 4 800 19 800
5211 Banque 29 400 327 600 273 600 83 400
571 Caisse 5 400 426 000 393 000 38 400
SOUS TOTAL 1 863 400 770 820 2 630 700 2 329 200 1 172 400 870 900
601 Achats de marchandises 624 000 580 920 4 200 576 720
602 Achats de matières premières 452 940 360 000 360 000
6031 Variations de stocks de march 2 400 6 000 4 800 1 200
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Variations de stocks de matières
6032 premières 8 400 24 000 28 800 4 800
Variations de stocks des autres
6033 approv 1 800 3 000 7 200 4 200
604 Achats stockés de matières 36 000 48 000 48 000
605 Autres achats 10 500 10 020 10 020
608 Achats d'emballages 7 200 6 000 6 000
61 Transports 25 800 39 000 39 000
62 Services extérieurs A 76 800 87 600 87 600
63 Services extérieurs B 100 320 113 400 113 400
64 Impôts et taxes 50 520 51 840 51 840
65 Autres charges 2 400 3 000 3 000
66 Charges de personnel 86 400 97 860 97 860
671 Intérêts des emprunts 22 800 19 200 19 200
676 Pertes de change 2 400 3 000 3 000
681 Dotations aux amortissements 85 200 96 600 96 600
691 Dotations aux provisions 3 960 6 600 6 600
701 Ventes de marchandises 803 280 838 140 838 140
702 ventes de produits finis 828 000 852 000 852 000
706 Services vendus 16 800 33 600 33 600
707 Produits accessoires 46 800 49 800 49 800
722 Productions immobilisées 12 000 42 000 42 000
736 Variations de st de produits f 9 600 12 000 6 000 6 000
771 Intérêts de prêts 1 200 2 400 2 400
776 Gains de change 5 400 6 000 6 000
781 Transferts de charges d'ex 3 120 3 000 3 000
791 Reprises de provisions 3 600 6 000 6 000
812 Valeurs comptables des cessions 6 000 30 000 21 600 8 400
822 Produits des cessions 14 400 21 000 21 000
831 Charges HAO 12 000 42 000 42 000
841 Produits HAO 11 220 15 000 15 000
89 Impôts sur les résultats 45 000
SOUS TOTAL 2 1 662 840 1 755 420 1 640 040 1 941 540 1 576 440 1 877 940
TOTAL GENERAL 2 526 240 2 526 240 4 270 740 4 270 740 2 748 840 2 748 840
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Annexe n°2 : Tableau de correspondance des postes aux comptes
Numéros de Lettres Numéros de Lettres Numéros de Lettres Numéros de Lettres
comptes Postes comptes Postes comptes Postes comptes Postes
1011 à 1048 CA 2817 à 2818 AH 4311 à 4386 DL 6033 RH
1051 à 1058 CD 2821 à 2825 AJ 4387 BJ 6041 à 6089 RE
1061 à 1062 CE 2831 à 2832 AK 4410 à 4441 DK 6110 à 6183 RI
1090 CB 2833 à 2835 AL 4449 BJ 6210 à 6384 RJ
1110 à 1138 CF 2837 AK 4451 à 4456 BJ 6411 à 6480 RK
1181 à 1188 CG 2838 AL 4460 à 4486 DK 6511 à 6598 RL
1210 à 1292 CH 2841 à 2844 AM 4487 à 4499 BJ 6611 à 6684 RP
1301 à 1390 CI 2845 AN 4491 DK 6711 à 6750 SA
1411 à 1480 CL 2846 à 2848 AM 4510 à 4520 BJ/DM 6760 SC
1510 à 1580 CM 2912 à 2914 AF 4581 à 4618 BJ 6770 à 6798 SA
1611 à 1620 DA 2915 à 2916 AG 4619 à 4660 DM 6811 à 6813 RS
1630 à 1652 DC 2917 à 2918 AH 4670 à 4711 BJ 6872 à 6878 SD
1661 à 1662 DA 2919 AF/AH 4920 à 4983 BJ 6911 à 6914 RS
1663 à 1686 DC 2921 à 2929 AJ 4670 à 4711 BJ 6971 à 6972 SD
1720 à 1780 DB 2931 à 2933 AK 4712 à 4728 DM
1811 à 1880 DC 2934 à 2939 AL 4746 à 4747 Soldés
1910 à 1988 DD 2941 à 2944 AM 4750 à 4760 BJ
7011 à 7014 TA
2945 AN 4770 DM
7021 à 7024 TC
2946 à 2949 AM 4781 à 4788 BU
7031 à 7064 TD
2949 AN 4791 à 4798 DU 7071 à 7078 TH
2011 à 2018 AX 2951 à 2952 AP 4811 à 4840 DH
2021 à 2028 AY 7110 à 7183 TK
2961 à 2978 AR/AS 4851 à 4880 BA
2061 à 2068 AC 7210 à 7260 TF
4900 BH
2110 AE 7341 à 7372 TE
4911 à 4912 BI
2120 à 2140 AF 7521 à 7598 TL
4920 à 4983 BJ 7710 à 7740 UA
2150 à 2160 AG 3111 à 3180 BC 4991 à 4998 DN
2170 à 2180 AH 7760 UC
3210 à 3380 BD
2191 AE 7770 à 7798 UA
3411 à 3522 BE
2193 AF 7811 à 7815 TT
3610 à 3723 BF
2198 AH 7870 UE
3810 BC 5011 à 5080 BQ
2211 à 2298 AJ 7911 à 7914 TS
3820 à 3830 BD 5110 à 5187 BR
2311 à 2338 AK 7971 à 7972 UD
3860 BF 5211à5450D BS
2341 à 2358 AL 7980 TS
3871 à 3880 BC/BD 5211à5450C DS
2370 AK 3910 BC 5610 DR 8110 à 8160 SK
2380 AL 3920 à 3930 BD 5640 à 5650 DQ 8210 à 8260 UK
2390 AK/AL 3940 à 3950 BE 5711 à 5732 BS 8310 à 8390 SL
2411 à 2447 AM 3960 à 3970 BF 5810 à 5820 BS 8410 à 8460 UL
2451 à 2458 AN 3980 BC/BD 5850 à 5880 Soldés 8480 UN
2461 à 2494 AM (3986) BF 5900 BQ 8490 UL
2495 AN
4011 à 4086 DJ 5910 BR 8510 à 8580 SM
2496 à 2498 AM
4091 à 4098 BH 5920 à 5940 BS 8610 à 8642 UM
2510 à 2520 AP
5990 DN 8710 à 8780 SQ
2610 à 2680 AR 4111 à 4186 BI
2711 à 2785 AS 4191 à 4198 DI 6011 à 6019 RA 8810 à 8880 UM
2811 AE 4211 à 4213 BJ 6021 à 6029 RC 8911 à 8994 SR
2812 à 2814 AF 4220 à 4286 DL 6031 RB
2815 à 2816 AG 4287 BJ 6032 RD
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LES SUBVENTIONS ET AUTRES AIDES
10 PUBLIQUES
1- LES SUBVENTIONS:
1.1 Définition :
Les subventions sont des sommes d'argent ou des biens en nature octroyés par l'Etat,
par une collectivité publique ou par un organisme à une entreprise afin de lui permettre
d'entreprendre ou de poursuivre une activité d'intérêt général.
Les subventions sont en principe non remboursables.
On distingue trois catégories de subventions qui sont: les subventions d'investissement,
les subventions d'exploitation et les subventions d'équilibre.
Exemple :
Le 5/02/N, l'entreprise FORESTA obtient une subvention consistant en l'affectation par
l'Etat d'un matériel agricole d'une valeur de 60.000.000F.
Le 2/04/N, le matériel est livré et mis en service. Il est amortissable en mode linéaire
sur 5 ans.
TAF : Passer les écritures nécessaires le 5/02/N, le 2/04/N et le 31/12/N.
NB :
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- Pour les immobilisations non amortissables, la subvention est reprise sur la
période d’inaliénabilité (ou sur 10 ans si une période d’inaliénabilité n’est pas
indiquée).
- Lorsque la subvention est octroyée par une entreprise à une autre, elle est reprise
intégralement à la fin de l'exercice d'octroi.
- Lorsque la subvention porte sur plusieurs immobilisations, elle est répartie à
partir d'un coefficient de proportionnalité sur la base des coûts d’acquisition de
ces immobilisations.
- Lorsqu'une immobilisation acquise par subvention est cédée, la fraction de
subvention restante doit être entièrement reprise.
Exemple :
L'entreprise RIZO est spécialisée dans la vente d'un produit de grande
consommation. Le prix de vente unitaire normal est 600 F. compte tenu de la
subvention de l'Etat fixée à 50%, le prix de vente pratiqué sur le territoire national
est 300 F.
Pour l'exercice N, les quantités vendues sont 500.000 unités.
Par ailleurs, l'Etat a pris l'engagement de rembourser 10% du prix d'achat de la
matière première. Pour l'exercice N, le prix d'achat de la matière première est
100.000.000F.
Le 15/02/N+1, les subventions sont versées par l'Etat par virements bancaires.
TAF : Passer les écritures nécessaires le 31/12/N et le 15/02/N+1.
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2- LES AUTRES AIDES PUBLIQUES
Les autres aides publiques sont : les apports en capital, les avances et les prêts.
A la réception de l’avance :
5… (Montant de l’avance)
163 (Montant de l’avance)
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 : (d’après BTS 2000)
Le 01/09/N, une Société fait l’acquisition d’une machine industrielle de 10.038.610 FHT
à l’aide d’une subvention de 6.000.000 F promise le 05/07/N et obtenue par virement
bancaire le 25/08/N.
Cette machine est cédée le 30/03/N+2 à 8.000.000 FHT.
Lors de cette cession, le comptable a passé l’écriture suivante :
EXERCICE 2 :
Une entreprise dispose d’un matériel industriel acquis au comptant le 01/04/N à
50.000.000 FHT à l’aide d’une subvention de 20.000.000. Ce matériel est cédé le
30/08/N+2 à 36.580.000 F TTC.
Il est amortissable en mode dégressif sur 5 ans.
Prorata de déduction TVA : 2/3.
TAF :
1- Présenter le plan d’amortissement du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires du 1/4/N au 31/12/N+2.
NB : Tous les règlements sont effectués par chèques bancaires.
EXERCICE 3 :
La SA BERENIX a reçu de la part de l’Etat le 15/08/N une aide de 18.000.000 F pour
l’acquisition d’un véhicule de tourisme d’une valeur de 19.000.000 F TTC et d’un
matériel industriel de 14.868.000 FTTC.
Les biens ont été acquis dans les conditions suivantes :
- le véhicule a été acquis le 1/10/N et est amortissable en mode linéaire sur 5 ans. Le
règlement a été fait pour moitié au comptant et le reste à crédit.
- Le matériel industriel a été le 1/11/N et est amortissable en mode dégressif sur 10
ans. Le 31/12/N+3, il est cédé à 10.000.000 FHT. L’entreprise décide de placer la
plus-value sous l’article 28 du CGI.
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NB : en N-1, les ventes taxables de la SA BERENIX s’élevaient à 80% et les ventes exonérées
à 20%.
TAF :
1- Passer les écritures de l’octroi de l’aide et d’acquisition des biens.
2- Passer les écritures au 31/12/N et au 31/12/N+1.
3- Passer les écritures liées à l’opération du 31/12/N+3.
4- Calculer le montant théorique à réinvestir.
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BIBLIOGRAPHIE
-TQG 1
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