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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

----------
Union – Discipline – Travail
DIRECTION GENERALE DE LA
-------
FONCTION PUBLIQUE
----------
DIRECTION DES CONCOURS
----------

 COMPTABILITE

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SOMMAIRE

1. LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES............................................................................3

2. LES OPERATIONS DE REGLEMENT..............................................................................................8

3. LES CHARGES DE PERSONNEL....................................................................................................15

4. LES OPERATIONS D’INVESTISSEMENT.....................................................................................28

5. LE RAPPROCHEMENT BANCAIRE ..............................................................................................32

6. LES AMORTISSEMENTS .................................................................................................................37

7. LES PROVISIONS...............................................................................................................................43

8. LA REGULARISATION DES AUTRES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS ........49

9. LES ETATS FINANCIERS.................................................................................................................54

10. LES SUBVENTIONS ET AUTRES AIDES PUBLIQUES ..............................................................65

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1 LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES

Objectif : Etre capable de comptabiliser les opérations d’achats et de ventes.

Les opérations d’achat et de vente qui s’effectuent entre un client et un fournisseur font
intervenir plusieurs documents :
- Le client émet un Bon de commande auprès du fournisseur pour indiquer la nature
et les quantités de biens qu’il désire acheter
- le fournisseur livre les biens accompagnés d’un Bon de livraison indiquant la nature
et les quantités de biens. Le fournisseur délivre aussi au client, une facture.

1- LA FACTURE :

1.1 Définition :
La facture est un document établi par un commerçant (le fournisseur) pour présenter la
nature, les quantités et les prix des biens qu’il vend ainsi que les conditions de paiement.

1.2 Les différents types de factures


Il existe plusieurs types de factures qui sont : la facture PROFORMA, la facture de DOIT
et la facture d’AVOIR.
La facture PROFORMA : Elle est établie par le fournisseur pour présenter les biens au
client. Elle ne matérialise ni une vente ni un achat. Elle n’est
donc pas comptabilisée.
La facture de DOIT : Elle est la preuve d’une vente et d’un achat. Elle matérialise
la créance du fournisseur sur le client.
La facture d’AVOIR : Elle matérialise une créance du client sur le fournisseur. Elle
est établie par le fournisseur en cas de retour de biens,
d’omissions ou d’erreurs.
La facture normalisée : Elle a été instituée par la loi de finances 2005, en l’article 27
de son annexe fiscale pour améliorer la transparence dans la
délivrance des factures sur le territoire ivoirien.
La facture normalisée est une facture personnalisée (pour les
entreprises relevant d’un régime réel d’imposition) ou une
facture pré-imprimée portant un hologramme marqué à
chaud (pour les petits commerçants, artisans et prestataires
relevant du régime des taxes municipales ou de l'impôt
synthétique).

2. STRUCTURE DE LA FACTURE :
Une facture comprend 3 principales parties qui sont : l’entête, le corps et le pied.

2.1 L’entête de la facture :


Elle doit indiquer :
 le nom ou raison sociale des parties et leurs adresses respectives
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 la date de la vente ou de la prestation de service
 le numéro de compte contribuable du fournisseur,
 le centre des Impôts de rattachement,
 la mention Facture,
 le numéro de la facture,
 l'adresse postale, le numéro de téléphone, la localisation géographique,
 hologramme …

2.2 Le corps de la facture :


Il indique la nature, les quantités, les prix unitaires et les montants des biens et services
vendus.
Il peut comprendre également des réductions et des majorations.

 Les réductions :
Il existe deux types de réductions qui sont : les réductions commerciales et les
réductions financières.
 Les réductions commerciales : ce sont :
- Le rabais : il est accordé pour tenir compte d’un défaut sur le bien vendu.
- La remise : elle est accordée au client pour sa fidélité et l’importance de son achat.
- La ristourne : elle est accordée au client en considération de l’ensemble de ses achats
sur une période.
Les réductions commerciales ne sont pas comptabilisées. Seul le dernier net commercial
est enregistré.
 Les réductions financières : il s’agit essentiellement de l’escompte de règlement
accordé par le fournisseur au client qui paye au comptant ou avant le délai fixé.
L’escompte est enregistré :
- chez le fournisseur au débit du compte 673
- chez le client au crédit du compte 773
NB : Sur une facture, les réductions commerciales sont calculées avant les réductions
financières.

 Les majorations
Les majorations sont : la TVA, les frais de transport et les emballages.
 La TVA :
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des entreprises et des
ménages.
- Les taux appliqués :
18% sur le montant HT et 15,25% sur le montant TTC.
Pour les opérations effectuées par les établissements financiers, le taux de la TOB
sur les commissions et les agios est de 10% sur le montant HT et 9,09% sur le
montant TTC.
- La comptabilisation :
Chez le fournisseur, la TVA est enregistrée au crédit des comptes : 443...
Chez le client, la TVA est comptabilisée au débit des comptes : 445...

 Le transport :

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Le transport des biens peut être effectué par le fournisseur avec ses propres moyens ou
par un transporteur.
- Transport effectué par le fournisseur (port facturé, port forfaitaire) :
- Transport effectué par un transporteur (port récupéré, port payé, port avancé).
 Les emballages consignés
Ce sont les emballages qui sont prêtés au client par le fournisseur moyennant le
paiement d’une somme d’argent.

2.3 Le pied de la facture :


Il indique le montant final de la facture, les modalités de paiement, …

2.4 Présentation schématique de la facture :

Nom ou raison sociale du FOURNISSEUR


FACTURE N° …
DOIT
Entête
Date : …
Nom ou raison sociale du CLIENT
Prix
Désignation Quantités Montants
unitaire
Nom et caractéristiques des
biens vendus
-Réductions commerciales
(rabais et remises)
Montants nets commerciaux
Corps
-Escompte
Montant net financier
TVA
Montant TTC
+Emballages consignés
+Frais de transport récupérés
-Avance
Montant net à payer

Pied Mentions particulières (modalités de paiement, conditions de vente, …)

NB : Lorsque le transport des biens est effectué par le fournisseur par ses propres
moyens (camion, …), la TVA est appliqué sur les frais de transport.
Et le fournisseur peut, selon le contrat de vente, appliquer ou non l’escompte sur les
frais de transport.

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- Si le fournisseur applique un escompte sur le transport et les biens vendus alors,
dans la facture les frais de transport sont inscrits juste après le dernier montant
commercial.
- Si le fournisseur applique un escompte sur les biens vendus uniquement alors,
dans la facture les frais de transport sont inscrits juste après le montant net
financier.

Exemple d’application N°1 :


L’entreprise SODA SA est spécialisée dans le négoce d’une boisson dénommée POWER.
Le 10/04/2016, elle a vendu 80 casiers de POWER à DEPOT PLUS pour 12.000 FHT le
casier : remise 5%, Casiers consignés 80.000, escompte 3%, avance 800.000, frais de
transport récupérés 100.000, facture N°952.
Travail à faire : Etablir la facture.

3. COMPTABILISATION DE LA FACTURE :

3.1 La facture de DOIT :

Chez le CLIENT
DEBIT 60 … (dernier NC)
Les Majorations TVA 445 …
Transport 611
Emballages 4094

CREDIT 40 … (NAP)
Les Réductions Escompte 673
Avance 4091

Chez le FOURNISSEUR
DEBIT 41 … (NAP)
Les Réductions Escompte 773
Avance 4191

CREDIT 70 … (dernier NC)


Les Majorations TVA 443 …
Transport 7071
Emballages 4194

Exemple d’application N°2 :


Cas entreprise SODA SA et DEPOT PLUS (voir Exemple d’application N°1).
Travail à faire : Présenter les écritures nécessaires dans les journaux de SODA SA
et de DEPOT PLUS.

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3.2 La facture d’AVOIR
La comptabilisation d’une facture d’AOIR relative à un retour de marchandises se fait en
passant les écritures contraire de la facture de DOIT (et en corrigeant les comptes de
transport).

Chez le CLIENT
DEBIT 40 … (NAP)
Les Réductions Escompte 673
Avance 4091

CREDIT 60 … (dernier NC)


Les Majorations TVA 445 …
Transport 7071
Emballages 4094

Chez le FOURNISSEUR
DEBIT 70 … (dernier NC)
Les Majorations TVA 443 …
Transport 612
Emballages 4194

CREDIT 41 … (NAP)
Les Réductions Escompte 773
Avance 4191

Exemple d’application N°3 :


Cas entreprise SODA SA et DEPOT PLUS (voir Exemple d’application N°1).
Le 15/04/2016, DEPOT PLUS retourne 10 casiers de POWER pour défaut de qualité :
frais de transport récupéré 30.000, facture N° A 12.
Travail à faire :
1) Présenter la facture.
2) Présenter les écritures nécessaires dans les journaux de SODA SA et de
DEPOT PLUS.

EXERCICES D’APPLICATION

EXERCICE N°1:
Au cours du mois de Septembre N, l'entreprise DICKS a effectué les opérations
suivantes:
10/09/N: vente de marchandises à JOSE, montant brut HT 2.400.000, escompte 3%,
remise 5%, 40 emballages consignés à 4.720 FTTC l'unité, remise 4%,
port facturé 60.000 FHT, Facture N°22. L’escompte est calculé sur les
marchandises et le transport.
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12/09/N: JOSE retourne 400.000 FHT de marchandises pour défaut de qualité,
port récupéré 40.000F, 5 emballages retournés, facture N°008.
18/09/N: achat de marchandises chez VICKO.
La facture N° 34 reçue comporte les éléments suivants: avance 200.000, rabais
4.000, port récupéré 60.000, emballages consignés 11.367, remise 5%, remise 3%,
escompte de 4% si règlement sous huitaine, net à payer 850.000, TVA 18%.
24/09/N: règlement de la facture N°34 par chèque bancaire N° 0453.
28/09/N: JOSE retourne 25 emballages qui sont repris à 3.540 FTTC l'unité.
Le reste est conservé par JOSE.
Il reçoit respectivement les factures N° 072 et 804.
TAF:
1) Etablir les factures.
2) Passer toutes les écritures nécessaires chez DICKS.
NB: arrondir les calculs au montant entier le plus proche.

2 LES OPERATIONS DE REGLEMENT

Objectif : Etre capable de comptabiliser les opérations de règlement.

Les règlements peuvent se faire en espèces, par l’intermédiaire de la banque ou par effet de commerce.

Leçon n°1 :

LES REGLEMENTS EN ESPECES ET LES REGLEMENTS


PAR L’INTERMEDIAIRE DE LA BANQUE

1- LES REGLEMENTS EN ESPECES :


Le document qui matérialise un règlement en espèces est la Pièce de caisse. Elle porte la
mention DEPENSE quand il s’agit d’une sortie d’espèces de la caisse ou la mention
RECETTE quand il s’agit d’une entrée d’espèces en caisse.

Entreprise PIECE DE CAISSE N° … Date

DEPENSE
Motif :

2- LES REGLEMENTS PAR CHEQUES :


Le chèque est un document normalisé par lequel une personne appelée Tireur donne
l’ordre à la banque ou au centre de chèques postaux de payer une certaine somme à un
bénéficiaire.

Le Tireur :
 Lorsqu’il émet un chèque :

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D 4...
C 52 ou 53
Il reçoit par la suite un avis de débit.
L’avis de débit est un document que la banque envoie à une personne pour l’informer
que son compte a été diminué d’une certaine somme.

Le bénéficiaire :
 Lorsqu’il reçoit un chèque, il passe l’écriture suivante :
D 513
C 4...
 Il remet le chèque à sa banque pour encaissement :
D 514
C 513
 Il reçoit par la suite de la part de sa banque un avis de crédit :
D 52 ou 531(montant nominal du chèque – frais bancaires TTC)
631 (montant TTC des frais bancaires)
C 514 (montant nominal du chèque)
Le montant reçu est celui du chèque diminué des frais bancaires TTC. La Taxe sur les
opérations bancaires (TOB) au taux de 10% sur les frais bancaires n’est pas déductible.
Exemple :
Le 05/03/09, YAO qui doit 500.000 F à son fournisseur SEA lui remet le chèque n°053.
Le 09/03/09, SEA remet le chèque à sa banque pour encaissement.
Le 17/03/09, YAO reçoit un avis de débit de la part de sa banque.
Le 18/03/09, SEA reçoit un avis de crédit de la part de sa banque ; frais bancaires 5.000
FHT.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAO et chez SEA.

Résolution :

3- LES REGLEMENTS PAR VIREMENT :


L’ordre de virement est un document par lequel une personne appelée émetteur
ordonne à sa banque de prélever un montant sur son compte pour le transférer sur le
compte d’une autre personne appelée bénéficiaire.
L’émetteur :
 Lorsqu’il donne l’ordre
D 4...
C 52 ou 53
Le bénéficiaire :
 Lorsqu’il reçoit l’avis de crédit
D 52 ou 53(montant nominal – frais bancaires TTC)
631 (frais bancaires TTC)
C 4... (montant nominal)

4- LES REGLEMENTS PAR CARTES BANCAIRES :

Le client :
 Lorsqu’il effectue un paiement par carte bancaire, il passe l’écriture suivante :
D 4...
C 52

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Le fournisseur :
 Lorsqu’il reçoit un paiement par carte bancaire, il passe l’écriture suivante :
D 515
C 4...

LORSQU’IL REÇOIT PAR LA SUITE L’AVIS DE CREDIT :


D 52(montant nominal – frais bancaires TTC)
6315 (montant TTC des frais bancaires)
C 515(montant nominal)

Leçon n°2 :

LES EFFETS DE COMMERCE


1- DEFINITION :
Les effets de commerce sont des instruments de mobilisation de crédit. On distingue
essentiellement la lettre de change et le billet à ordre.

 La lettre de change ou traite est un écrit par lequel une personne appelée Tireur
donne l’ordre à une autre personne appelée Tiré de payer à une date fixée
appelée échéance une somme précise à une tierce personne appelée bénéficiaire.
Très souvent le Tireur est le bénéficiaire.
Exemple : YAO doit 200.000 F à ALI.
Par ailleurs ALI doit 200.000 F à SEA payable le 30/10/09.
ALI tire une traite de 200.000 F sur YAO au bénéfice de SEA avec échéance le 30/10/09.
Tireur : ALI ; Tiré : YAO ; Bénéficiaire : SEA ; Valeur nominale : 200.000 F; Echéance :
30/10/09

 Un billet à ordre est un écrit par lequel, une personne appelée souscripteur
s’engage à payer à une date donnée une somme d’argent à une autre personne
appelée bénéficiaire.

2- CREATION DES EFFETS DE COMMERCE :

Chez le Tireur bénéficiaire


D 412 ou 4142 ou 4852
C 411 ou 4141 ou 485

Chez le Tiré
D 401 ou 481
C 402 ou 482

Exemple :
Le 15/08/04, YAPO qui a une créance de 600 000 sur KOFFI tire la traite N°45 avec
échéance le 30/09/09. La traite est acceptée le même jour par KOFFI.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAPO et chez KOFFI.

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3- ENCAISSEMENT DES EFFETS DE COMMERCE :
A l’échéance, l’encaissement peut se faire directement chez le tiré ou par l’intermédiaire de la
banque.
 Encaissement direct : (cas rare)
Le bénéficiaire
D 57
D 412 ou 4142 ou 4852
Le tiré
D 402 ou 482
D 57

 Encaissement par l’intermédiaire de la banque ou d’un centre de chèques postaux :


C’est le cas lorsque l’effet a été domicilié. La domiciliation consiste à indiquer sur l’effet le
domicile c’est à dire la banque ou le CCP du tiré qui est chargé de payer le montant.

Le bénéficiaire
Il remet l’effet à sa banque pour encaissement
D 512
C 412 ou 4852 ou 4142

Lorsqu’il reçoit l’avis de crédit


D 52 ou 53(montant nominal – frais bancaires
TTC)
631 (frais bancaires TTC)
C 512(montant nominal)

Le tiré
Il reçoit un avis de débit
D 402 ou 482
C 52
Exemple : cas de YAPO et KOFFI
La traite n°45 ayant été domiciliée, le 28/09/09, YAPO la remet à sa banque pour encaissement.
Le 07/10/09, YAPO reçoit un avis de crédit ; commission 16.000 FHT. KOFFI reçoit un avis de
débit.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez YAPO et chez KOFFI.

4- CIRCULATION DES EFFETS DE COMMERCE :


Avant l’échéance, un effet de commerce peut être endossé ou escompté.

 L’endossement :
Il consiste pour le bénéficiaire à transférer le bénéfice de l’effet à une autre personne.
L’endosseur (ancien bénéficiaire qui transfère le bénéfice de l’effet)
D 401 ou 481
C 412 ou 4852 ou 4142
L’endossataire (celui qui reçoit le bénéfice de l’effet)
D 412 ou 4852 ou 4142
C 411 ou 485 ou 4141

 L’escompte d’effets:

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Le bénéficiaire de l’effet peut l’escompter auprès de la banque. Il encaisse ainsi l’effet avant
l’échéance. Il reçoit le montant diminué des agios. Agios = intérêts + commission.
Valeur escomptée = valeur nominale de l’effet – agios TTC. La TOB sur agios est déductible.

Le bénéficiaire
Lorsqu’il remet l’effet à l’escompte
D 415
C 412
Lorsqu’il reçoit l’avis de crédit
D 52 (valeur escomptée)
675 (agios HT)
4454 (TOB sur agios)
C 565 (montant nominale de l’effet)
En cas de bonne fin (c’est à dire que le tiré paye le montant de l’effet)
D 565 (montant nominale de l’effet)
C 415 (montant nominale de l’effet)

Le Tiré :
En cas de bonne fin, il reçoit un avis de débit
D 402 ou 482 (montant nominale de l’effet)
C 52 (montant nominale de l’effet)

Exemple :
Zadi est bénéficiaire de la traite n°75 d’un montant de 800.000 F tiré sur Akissi avec échéance le
30/11/09. Le 16/09/09, Zadi remet la traite à sa banque pour escompte.
Le 23/09/09, il reçoit un avis de crédit ; intérêts 50.000 FHT, commission 2.000 FHT.
Le 03/12/09, Zadi reçoit un avis de bonne fin. Akissi reçoit un avis de débit.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez ZADI et chez AKISSI.

5- PROBLEMES LIES AU PAIEMENT DES EFFETS DE COMMERCE :


Lorsque le Tiré a des difficultés pour payer le montant de l’effet, le Tireur peut proroger
l’échéance ou même avancer des fonds au Tiré.

 La prorogation d’échéance
Cela est possible lorsque l’effet est encore en possession du Tireur. Celui-ci annule l’effet initial
et crée un nouvel effet avec un montant augmenté des intérêts de retard et autres frais.

Le Tireur
Il annule l’effet initial
D 411 ou 485 ou 4141
C 412 ou 4852 ou 4142
Il crée un nouvel effet
D 412 ou 4852 ou 4142 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
C 411 ou 485 ou 4141(montant nominal)
77 (intérêts de retard)
7078 (autres frais)

Le Tiré
A l’annulation de l’effet initial
D 402 ou 482
C 401 ou 481
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A la création du nouvel effet
D 401 ou 481 (montant nominal)
6744 (intérêts de retard)
6288 (autres frais)
C 402 ou 482 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)

 L’avance de fonds :
Lorsque l’effet n’est plus en possession du Tireur parce qu’il a été endossé, escompté ou remis
pour encaissement, celui-ci peut avancer des fonds au Tiré pour lui permettre de payer le
montant. Le Tireur crée par la suite un nouvel effet avec un montant augmenté des frais et
intérêts de retard.

Le Tireur
Lorsqu’il avance les fonds au tiré
D 411 ou 4141 ou 4851
C 5 ...
Lorsqu’il crée le nouvel effet
D 412 ou 4852 ou 4142 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
C 411 ou 485 ou 4141(montant nominal)
77 (intérêts de retard)
7078 (autres frais)

Le Tiré
A la réception des fonds
D 5...
C 401 ou 481
A la création du nouvel effet
D 401 ou 481 (montant nominal)
6744 (intérêts de retard)
6288 (autres frais)
C 402 ou 482 (montant nominal + intérêts de retard+autres
frais)
Payement de l’effet initial
D 402 ou 482
C 5...

6- EFFETS IMPAYES :

 Effets remis à l’encaissement et revenus impayés :

A l’échéance lorsque le Tiré ne paye pas le montant, l’effet est retourné au bénéficiaire
accompagné d’un avis d’impayé.
Le bénéficiaire impute le montant nominal et des frais au client.
D 411 ou 4141 ou 4851 (montant nominal et frais TTC)
C 52 (montant TTC des frais bancaires)
512 (montant nominal)

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 Effets escomptés revenus impayés:

Lorsque le bénéficiaire reçoit l’avis d’impayé


D 565 (montant nominal)
6312(montant TTC des frais bancaires)
C 52 (montant nominal et frais TTC)

Le bénéficiaire impute le montant nominal et des frais au client.


D 411 (montant nominal+intérêts + autres frais)
C 415 (montant nominal)
77 (intérêts)
7078(autres frais)

EXERCICES D’APPLICATION
Au cours du mois de Janvier 2003, l’Entreprise STING a effectué les opérations suivantes :
01/01/03 : versement par chèque bancaire n°528 d’une avance de 500 000 au fournisseur
YAO.
05/01/03 : achat de matières premières pour 1 500 000 FHT chez YAO, remise 6% et 5%,
escompte 4%, emballages consignés 118 000, port facturé 150.000 FHT, avance 500 000,
Facture n°42.
Règlement de la moitié par chèque bancaire n°634.
08/01/03 : retour de 800 000 FHT de matières premières à YAO pour défaut de qualité.
Emballages retournés 14 160, frais de transport payés en espèces 15 000 (PC n°23).
Facture n°Y06 reçue de la part de YAO.
15/01/03 : Facture n°34 adressée au client DALY : marchandises 2 000 000 FHT, produits
finis 8 000 000 FHT, port récupéré 40 000, remise 5%.
18/01/03: achat de marchandises chez VICKO.
La facture N° 464 reçue comporte les éléments suivants: avance 200.000, rabais 4.000,
port récupéré 60.000, emballages consignés 11.367, remise 5%, remise 3%, escompte de
4% si règlement sous huitaine, net à payer 850.000, TVA 18%.
20/01/03 : Traite n°351 tirée sur DALY pour son achat du 15/01/03. La Traite est
acceptée le même jour.
22/01/03 : remise de la traite n°351 à la banque pour escompte.
27/01/03 : avis de crédit relatif à la traite n°351, frais bancaires 8 000 FHT, intérêts 66
000 FTTC.
TAF:
1- Etablir les factures.
2- Passer toutes les écritures relatives aux opérations effectuées dans le journal de
STING.
3- Passer les écritures de déclaration de la TVA du mois sachant que le règlement est
effectué le cas échéant par chèque bancaire le 15/02/03.
NB : en cas de besoin, arrondir les calculs au montant entier le plus proche.

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3 LES CHARGES DE PERSONNEL

Objectif : Etre capable de comptabiliser les charges de personnel.

Les frais de personnel constituent souvent la charge la plus importante d’une entreprise.
Cette charge se subdivise en deux grandes catégories de charges :
- la rémunération du personnel ;
- les charges connexes (charges sur salaires).

I. QU’EST-CE QUE LE PERSONNEL DE L’ENTREPRISE ?

Le personnel de l’entreprise, c’est l’ensemble des personnes qui, se plaçant sous


l’autorité du chef d’entreprise, apportent leur travail en échange d’une rémunération
convenue appelée salaire ; le personnel est donc formé des « salariés » qui sont les
ouvriers (personnel des ateliers) ; les employés (personnel des bureaux), les cadres et le
personnel de direction.

NB : ne sont pas salariés de l’entreprise :


-l’exploitant individuel, dont la rémunération est constituée par le bénéfice net de
l’entreprise
-les collaborateurs extérieurs à l ‘entreprise tels l’expert-comptable ou l’ingénieur-
conseil qui sont rémunérés non par des salaires, mais par des honoraires comptabilisés
au débit du compte « 632.Rémunérations d’intermédiaires et de conseils »

II. LE SALAIRE

1. Définition

Le salaire est la rémunération d’une personne liée à l’entreprise par un contrat de


travail.
La rémunération du travail apporté par le personnel de l’entreprise s’appelle selon les
cas salaires, appointements ou commissions.

a) Les salaires

Il s’agit des rémunérations des ouvriers payés le plus souvent chaque quinzaine et
exceptionnellement chaque semaine ou chaque journée ; le salaire peut également être
payé à la pièce.

b) Les appointements

Il s’agit des rémunérations des employés et des cadres payés mensuellement.

c) Les Commissions

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Il s’agit des rémunérations des représentants de commerce employés par
l’entreprise.
Ces trois éléments que sont les salaires, les appointements, les commissions constituent
le salaire de base.

2. Le salaire brut

Le salaire brut se compose de la partie principale du salaire (salaire de base) et des


accessoires de salaire

a) Le salaire de base

Le salaire de base peut être un salaire mensuel ou salaire horaire.

b) Le salaire mensuel

Il est calculé sur la base d’un travail de 173 Heures 1/3 par mois. Ce volume horaire
s’obtient en faisant :

40 heures x 52 semaines

12 mois

La durée légale de travail hebdomadaire est de 40 heures


L’année compte 52 semaines
NB : le nombre d’heures journalier de travail est de 8 h

c) Le salaire horaire

Le salaire horaire est égal au taux horaire que multiplie le nombre d’heures
effectuées.
L’horaire normal est calculé sur une base de 40 h par semaine.
Le salaire horaire ou salaire mensuel constitue le salaire de base et s’enregistre dans le
compte « 6611 » ou « 6621 » Appointements, salaires et commissions

3. Les Accessoires de salaires

Les accessoires de salaires sont les Heures supplémentaires, les Primes, les
Gratifications.
Toute heure effectuée au-delà de 40 h par semaine est qualifiée d’heure supplémentaire.
Elle est rémunérée à un taux supérieur au taux de base. Ce taux est variable.

TRANCHES MAJORATION DU TAUX HORAIRE


D’H
EUR
ES

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41e à la 46e heure 15%
47e à la 55e heure 50%
Heures de nuit des jours ouvrables 75%
Heures de jours des dimanches et jours fériés 75%
Heures de nuit des dimanches et jours fériés 100%

Les jours fériés légaux sont les suivants : 1er janvier, lundi de Pâques, jeudi de
l’Ascension, lundi de Pentecôte, fête de Ramadan, fête de Tabaski, 7 août fête Nationale,
15 août fête de l’Assomption, 1er mai fête du travail, 1er novembre fête de Toussaint, 25
décembre fête de Noël.
Les heures supplémentaires s’enregistrent aussi dans le compte « 6611 » ou « 6621 »
Appointements, salaires et commissions

EXERCICE D’APPLICATION

Pendant le mois de janvier M. Kouadio Jules a effectué les heures suivantes :


1èresemaine : 51 h dont 8 h pendant un jour férié et 2 h de nuit pour ce même jour férié.
2 semaine : 40 h
e

3e semaine : 52 h
4e semaine : 49 h dont 2h de nuit le dimanche
5e semaine : 28 h pendant 3 jours

Sachant que M. Kouadio est rémunéré à un taux horaire de 1500F, déterminer son
salaire de base et ce qu’il gagne au titre des heures supplémentaires.

NB : - seuls les ouvriers et les employés peuvent bénéficier d’heures supplémentaires.


- les heures supplémentaires doivent être affectées d’abord aux heures de nuit des
jours fériés et dimanches, ensuite aux heures de jour des jours fériés et dimanches. Le
reste sera affecté au taux de 15% puis 50%.
- les heures d’absence se déduisent des heures supplémentaires, dans l’ordre
décroissant des taux de majoration. Cette disposition a pour motif de décourager les
absences.

a) Les primes

Ce sont des compléments de rémunérations consentis pour des raisons diverses. Il


existe plusieurs sortes de primes qui sont :

- Les primes d’assiduité

Elles sont instituées par certaines sociétés qui veulent récompenser les travailleurs
qui respectent les horaires établis, et qui sont souvent à leur poste de travail

- Les primes de rendement

Elles sont versées au personnel généralement ouvrier ayant une forte productivité
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- Les primes d’outillage

Elles récompensent le personnel qui prend soin des outils mis à sa disposition.

- Les primes de responsabilité

Elles sont versées au personnel d’encadrement.

- Les primes de non-accident

Elles sont versées au personnel ouvrier n’ayant pas fait d’accident.


- Les primes de salissures

Elles sont attribuées au personnel qui exerce un travail de nettoyage ou jugé insalubre.

- Les primes de tenue

Elles sont versées au travailleur qui porte régulièrement sa tenue de travail et son
badge.

- Les primes de panier

- Les primes d’ancienneté

Elles sont calculées en pourcentage sur le salaire minimum de la catégorie de


classement du travailleur.
Le pourcentage est le suivant :
- 2% du salaire de base après 2 ans d’ancienneté
- 1% du salaire de base par année de service supplémentaire jusqu'à la 25ème année.

EXEMPLE

Le salaire minimum de la catégorie professionnelle de M. Kouadio est de 200.000F. Il


totalise 16 ans 4 mois de service.

NB : si le salaire minimum de la catégorie professionnelle n’est pas donnée, prendre le


salaire de base.
TAF : combien percevra M. Kouadio au titre de la prime d’ancienneté ?

SOLUTION

Les deux premières années rapportent par mois 200.000 x 2% (prime d’ancienneté)
Puisque chaque année supplémentaire (à partir de 2 ans) rapporte 1% du salaire
minimum de la catégorie, on aura par mois :
200.000 x (16 – 2) x 1% = 200.000 x 14 x 1% = 28.000 F
La prime d’ancienneté sera donc égale à 4000 + 28.000 = 32.000f
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Il y a aussi la possibilité d’appliquer au salaire de base ou au salaire minimum de la
catégorie professionnelle un taux direct qui est égal au nombre entier d’année de
travail lorsque l’ancienneté dépasse 2 ans.

Prime d’ancienneté = 16% x 200.000 = 32.000 F

Les primes s’enregistrent dans le compte « 6612 » ou « 6622 » Primes et


Gratifications

b) La Gratification

La gratification peut être appelée prime de fin d’année puisqu’elle est perçue en fin
d’année

Exemple : M. Kouadio bénéficie d’une gratification qui est égale au ¾ de salaire


minimum de sa catégorie : 200.000 x ¾ = 150.000 F

Gratification
= 150.000F

La gratification s’enregistre dans le compte « 6612 » ou « 6622 » Primes et


gratifications.

c) Les commissions

Les commissions sont versées aux représentants qui perçoivent un pourcentage du


total des ventes. Elles s’enregistrent dans le compte « 6611 » ou « 6621 »
Appointements, salaires, et commissions.

EXERCICE D’APPLICATION : Détermination du salaire brut de M. Kouadio

Le salaire de base est 276.000F, les heures supplémentaires s’élèvent à 78.075F, la


prime d’ancienneté de 32.000F, la gratification est de 150.000F. En outre les autres
primes sont évaluées à 30.000 F

TAF : Calculer le salaire brut de M. Kouadio

d) Le salaire en nature

Le salaire en nature est aussi appelé avantages en nature. En plus du paiement en


espèces, certains salariés bénéficient d’avantages en nature (logements, nourriture…)
La loi précise que le logement doit être fourni lorsque le travailleur n’a pas sa résidence
habituelle près du lieu de travail et ne peut se procurer un logement par ses propres
moyens.
La nourriture est obligatoirement fournie aux ouvriers travaillant dans des chantiers ou
exploitations éloignées de tout centre d’approvisionnement.
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NB : les avantages en nature sont des éléments du salaire brut, donc de la base taxable.
La fiche permettant l’évaluation des avantages en nature est la suivante

TABLEAU 1 : LOGEMENTS ET ACCESSOIRES

Nombre de pièces principales Mobilier Electricité (a) L


Eau (b)
o
g
e
m
e
n
t
1 60.000 10.000 10.000 10.000
2 80.000 20.000 20.000 15.000
3 160.000 40.000 30.000 20.000
4 300.000 60.000 40.000 30.000
5 480.000 80.000 50.000 40.000
6 600.000 100.000 60.000 50.000
7 et plus 800.000 150.000 70.000 60.000

(a) Electricité : Montant à majorer de 20.000 F par appareil individuel de climatisation


ou par pièce climatisée pour les installations centrales.
(b) Eau : Montant à majorer de 20.000 F pour les logements dotés d’une piscine

TABLEAU 2 : DOMESTICITE

Eléments Montant
Gardiens – jardinier 50.000
Gens de maison 60.000
Cuisinier 90.000

NB : les Avantages qui ne sont pas mentionnés sur le barème susvisé doivent être
intégrés dans l’assiette des impôts sur salaires à leur montant réel. Exemple : le
téléphone

EXERCICE D’APPLICATION SUR LES AVANTAGES EN NATURE

M. Kouadio, marié père de deux enfants vivant avec lui, bénéficie d’avantages en nature.
Il loge dans un appartement de 4 pièces comportant du mobilier, l’une des pièces n’est
pas climatisée. Il bénéficie de l’eau. Pour la domesticité, il dispose d’un gardien. il
bénéficie du téléphone dont la facture s’élève à 40.000 F

TAF
1) Evaluer les avantages en nature dont bénéficie M. Kouadio
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2) Déterminer le salaire brut de monsieur Kouadio

Il dispose de 4 pièces dont 3 climatisées.

NB : - Lorsque les frais réels sont inférieurs à ceux fixés par le barème, il est conseillé d’appliquer le
régime des frais réels. Les deux régimes ne peuvent pas être appliqués à la fois.
- Les véhicules mise à la disposition du travailleur ne constituent pas des avantages en nature.

III. LES INDEMNITES

Les indemnités constituent un élément du salaire, mais elles ne font pas en principe
partie du salaire brut (de la base taxable ou de l’assiette de l’impôt)
Les indemnités sont destinées à compenser ou à rembourser des frais réels
occasionnés par le travail.
La partie de l’indemnité non taxable = 10% x salaire brut provisoire en numéraire
Le salaire brut provisoire en numéraire = salaire brut en numéraire + l’indemnité
concernée.
Le salaire brut provisoire ne prend pas en compte l’avantage en nature.
Exemple : M. Kouadio perçoit une indemnité de représentation de 115.000F
TAF :
1) quel est le montant de l’indemnité de représentation non taxable ?
2) quel est le montant de l’indemnité de représentation à incorporer dans le salaire
brut ?
3) quel est le salaire brut ?
NB : le plafond non imposable de toutes les indemnités est égal à 10% du salaire brut provisoire en
numéraire comprenant l’indemnité concernée. Quant à l’indemnité de transport son plafond non
imposable est de 25 000F.

IV. LES PARTIES PRENANTES AU SALAIRE

Des personnes ont droit de regard sur le salaire du travailleur. Ces personnes sont :
- l’entreprise qui doit payer le salaire ;
- les organismes sociaux qui perçoivent une partie du salaire des travailleurs au
titre des cotisations pour le bien-être social (retraite …) des travailleurs ;
- l’Etat qui perçoit une partie du salaire du travailleur pour financer les dépenses
publiques ;
- le travailleur qui ne percevra donc pas la totalité du fruit de son travail.
Nous verrons dans le chapitre suivant les retenues opérées sur le salaire du
travailleur.

LES RETENUES SUR LES SALAIRES

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Il existe deux types de retenues sur les salaires, à savoir les retenues obligatoires (retenues à la
source allant aux impôts et à la CNPS) et les retenues facultatives éventuellement.

I.LES RETENUES OBLIGATOIRES

CR = Cotisation à la retraite
IS = Impôt sur les salaires
CN = Contribution nationale
IGR = Impôt général sur le revenu

1. La retenue obligatoire sociale

Cette retenue à la source est reversée par l’entreprise à la CNPS. Le taux applicable est de 6,3%
du salaire brut plafonné à 1.647.315F. Cette somme de 1.647.315F représente 45 fois le SMIG.
Le SMIG c’est le salaire minimum interprofessionnel garanti il est de 36.607F en Côte d’Ivoire.
La partie du salaire retenue devant aller à la CNPS s’enregistre dans le compte « 431.Sécurité
sociale ». Elle représente une dette de la société vis à vis de la CNPS. Cette dette est aussi
appelée dette sociale.
Application
Quel est le montant qui sera retenu à Kouadio Jules au titre de la caisse de retraite ?

2. Les retenues obligatoires fiscales

Les retenues à verser au Trésor constituent des impôts. Les différents impôts sont l’Impôt sur les
traitements et salaires (IS) ; la Contribution Nationale (CN) et l’Impôt général sur le revenu (IGR).

a) L’impôt sur les traitements et salaires

Le taux est 1,5% du salaire brut après abattement de 20%. Cela donne un taux d’usage de 1,5% x 80% =
1,2%

IS = 1,2% x salaire brut

Application

Quel est le montant à retenir à Mr KOUADIO Jules au titre de l’IS ?

b) La contribution nationale (CN)

Le taux est progressif suivant les tranches de salaire brut. Le salaire brut taxable est égal à 80% du
salaire brut

TRANCHES DE SALAIRES TAUX


[0 – 50.000 [ 0%
[50.000 – 130.000[ 1,5%
[130.000 – 200.000[ 5%
[200.000 – plus [ 10%

Application

Quel est l’impôt à retenir à Mr Kouadio au titre de la CN ?

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c) L’impôt général sur le revenu (IGR)

Il est calculé suivant un barème par tranches de salaire, en tenant compte de la situation de famille du
salarié (nombre de parts IGR). Le barème est le suivant :

TABLEAU D’IGR MENSUEL

R
Q=
N
INFERIEUR A 25.000 NEANT
25.000 à 45.583 R x 10/110 – 2.273 x N
45.584 à 81.583 R x 15/115 – 4.076 x N
81.584 à 126.583 R x 20/120 – 7.031 x N
126.584 à 220.333 R x 25/125 – 11.250 x N
220.334 à 389.083 R x 35/135 – 24.306 x N
389.084 à 842.166 R x 40/140 – 44.181 x N
Supérieur à 842.166 R x 60/160 – 98.633 x N

Q = QUOTIENT
R = Revenu
N = Nombre de parts IGR

R = [salaire cédulaire – (IS + CN)] x 85%


R = [80% x salaire brut – (IS + CN)] x 85%

Le nombre de parts est fonction de la situation familiale du salarié.

SITUATION FAMILIALE NOMBRE DE PARTS


Célibataire ou divorcé Sans enfants 1 part
Célibataire ou divorcé Avec enfants 1,5 part
Marié ou veuf Sans enfants 2 parts

N.B
- un enfant à charge octroie 0,5 part en plus
- le nombre de parts ne peut en aucun cas excéder 5
- la femme quel que soit sa situation n’a droit qu’à une seule part sauf, si elle jouit de la puissance
paternelle.

Exemple : Quelle est la somme à retenir à Mr Kouadio Jules au titre de l’IGR sachant qu’il est marié, qu’il
est père de deux enfants et que son salaire brut sans abattement est de 1.165.967F

d) Le dû au trésor

La somme due au trésor est constituée par l’IS, la CN etl’IGR.

Les retenues obligatoires fiscales sont inscrites au crédit du compte « 447.Etat, impôts retenus à la
source ».

II.LES RETENUES FACULTATIVES

Elles sont constituées par les acomptes, avances, saisies–arrêts (oppositions)

1. Les acomptes
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Les acomptes sont constitués des sommes avancées au travailleur et qui seront récupérées sur le
salaire à la fin du mois. Ils sont enregistrés dans le compte « 4212.Personnel, acomptes ». Ce compte
est débité lors de la remise de la somme d’argent au travailleur. A la fin du mois, il est crédié pour
solde.
Exemple : Mr Kouadio a perçu au cours du mois de mai un acompte de 40.000 F
TAF : Enregistrer cette opération.

2. Les avances

Les avances sont des sommes importantes « prêtées » au travailleur et qui seront
récupérées sur plusieurs mois de salaires. Elles s’enregistrent dans le compte
« 4212.Personnel, avances ».
Ce compte est débité lors de la remise de la somme d’argent au travailleur. A la fin du
mois, le compte est crédité pour le montant retenu.

Exemple : Kouadio a perçu une avance de 250.000F le 31/03/N remboursable de façon


constante sur 10 mois.
TAF : Passer l’écriture qui s’impose au 31/03/N et celle du 30/04/N.

3. Les oppositions

Les oppositions constituent des saisies–arrêts. La saisie–arrêt est décidée par le juge. Elle est enregistrée
au crédit du compte « 423.Oppositions ».
Exemple : Une opposition de15.000 F sur le salaire sera retenue.

LA PAYE

Apres avoir déterminé le salaire brut et effectué les retenues, le salaire net à payer sera
déterminé puis payé au travailleur. Toutes ces informations seront consignées sur un document
appelé bulletin de salaire. L’entreprise pourra enfin grâce aux bulletins de salaire dresser un
état récapitulatif des salaires.

I. LE SALAIRE NET A PAYER

Sa détermination passe par le calcul du salaire net.

1. Le salaire net

Le salaire net, c’est la différence entre le salaire brut sans les avantages en nature et les
retenues obligatoires.

2. Le salaire net à payer

C’est le salaire que va percevoir le travailleur.


Salaire Net à Payer = Salaire Net - Retenues Facultatives + Indemnités non imposables
(destinées à compenser les frais supportés par les salariés à l’occasion de l’exercice de leur
fonction)

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3. Schéma de calcul du salaire net à payer

SALAIRE BRUT

RETENUES SALARIALES OBLIGATOIRES

SOCIALES FISCALES
CR IS – CN – IGR

AVANTAGES EN NATURE

SALAIRE NET

RETENUES FACULTATIVES
Avances – Acomptes – Oppositions – Saisies-Arrêts

INDEMNITES AYANT LE CARACTERE DE REMBOURSEMENT


+ Indemnités non imposables

Salaire Net à Payer

Un document appelé bulletin de salaire sera remis au salarié pour justifier la paye.

II. BULLETIN DE PAYE

1. Généralités

Le paiement des salaires a lieu pendant les heures de travail lorsque celles-ci concordent avec les
heures d’ouverture normale de la caisse.
L’employeur est tenu au moment de la paye de remettre au travailleur un bulletin de salaire sur lequel
est indiqué le salaire ainsi que toutes les sommes à percevoir ; les sommes à déduire doivent être
mentionnées pour permettre la lecture apparente de la somme nette à percevoir par le travailleur.
Le bulletin de salaire est individuel et doit comporter obligatoirement les mentions suivantes :
- Le nom et prénoms du salarié, éventuellement son adresse ;
- Le nom ou la raison sociale et l’adresse de l’employeur ;
- Le numéro d’immatriculation du salarié (registre employeur) ;
- La date de paiement du salaire ;
- La période sur laquelle la paye est effectuée ;
- Le classement du travailleur dans la classification professionnelle ;
- Le montant du salaire en espèces et en nature s’il y a lieu ;
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- Les primes et les indemnités ;
- Les heures supplémentaires ;
- Les différentes retenues ;
- Le total de la rémunération nette à percevoir ;
- Le numéro sous lequel les cotisations prélevées sur le salaire sont versées à la CNPS.
En cas de contestation sur le contenu du bulletin de paye, le travailleur peut demander à
l’employeur, la justification des éléments ayant servi à l’établissement de ce bulletin. Il peut se
faire assister par un délégué du personnel, ou au besoin, un représentant syndical.

2. Enregistrement du bulletin de paie

Nous disposons des renseignements suivants relatifs au travailleur KOUADIO (voir les calculs
précédents).

TAF : Présenter le bulletin de salaire de Mr KOUADIO Jules

3. Enregistrement du bulletin de salaire de Mr KOUADIO Jules

NB : « 6611 » = Salaires, Appointements, Commissions + Heures supplémentaires

III. LA CENTRALISATION DES SALAIRES

En pratique, on ne procède pas à l’enregistrement individuel des bulletins de salaire. On fait plutôt une
centralisation des salaires : c’est un état récapitulatif des salaires qui est appelé livre de paye.

V. APPLICATION

L’entreprise SIATCI, immatriculée au registre de commerce d’Abidjan sous le numéro 76528 a pour activité la
fabrication d’articles d’habillement. Son numéro de compte contribuable est 86198 73y et le numéro d’identification à la
CNPS est 142 372 T.
L’entreprise emploie les personnes suivantes :
Monsieur AYIWO BEDA, embauché le 03/03/N, responsable d’atelier, marié, un enfant. Salaire de base 217 000F, prime
de responsabilité 35 000F, il a effectué au cours du mois de Janvier N+6, les heures comme suit :
1ère semaine 55h ;
2e semaine 56h dont un dimanche de 23h à 4h du matin ;
3e semaine 46h dont un jour férié de 8h à 12h ;
4e semaine 48h ;
5e semaine 8h pendant 1 jour.
Son indemnité de transport est de 65 000F

Monsieur TOURE LAURENT employé de bureau, salaire de base 175 000F, acompte de 20 000F par caisse le
15/01/N+6, embauché le 01/07/N+5, indemnité de transport 15 000F,
IGR 16 000F.

Monsieur ATABOU FRANCIS gardien, ancienneté 4 ans 3 mois, salaire de base 70 000F, indemnité de transport
34 500F, IGR = 0.

Monsieur ALOU LEBIEN Directeur, salaire de base 2 000 000F, travaille depuis 8 ans, prime de responsabilité 350 000F,
il loge dans une villa de 6 pièces entièrement climatisée meublée à la charge de la société, l’eau et l’électricité sont pris en
charge par la société. La facture de téléphone du mois de Janvier 120 000F, le téléphone est à la charge de l’employeur.
Indemnité de représentation 312 000. Monsieur Alou directeur est célibataire et père de 4 enfants, avance 200 000 F.

TAF :
1°) Faire le livre de paie du mois de Janvier N+6 de la société SIATCI ;
2°) Enregistrer le livre de paie ;
3°) Passer les écritures de règlement des salaires par chèques bancaires sauf M. ATABOU qui exige un règlement par
caisse ;
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4°) Remplir les fiches de déclaration des impôts sur salaire et d’appel de cotisation CNPS, sachant que le taux pour
l’accident de travail est de 4% ;
5°) Passer les écritures de paiement des impôts :
à la DGI le 13/02/N+6, par chèque tiré sur la BIAO ;
au FDFP taxe d’apprentissage le 14/02/N+6 par chèque tiré sur la SIB ;
au FDFP taxe à la formation continue le 15/02/N+6 sur ECOBANK.

NB : Vous trouverez :
en annexe 1, la fiche d’évaluation des avantages en nature (Voir cours)
en annexe 2, les formules de calcul de l’IGR ;
en annexe 3, la fiche de centralisation des salaires ;
en annexe 4, la fiche d’appel de cotisation CNPS ;
en annexe 5, la fiche de déclaration des impôts sur salaire ;
en annexe 6, la fiche de centralisation des salaires.

IV- COMPTABILISATION DU LIVRE DE PAIE

Enregistrement de l’état récapitulatif des salaires de l’entreprise FINACI


6611 Appointement, salaires, comm, pers nl 2 542 132
6612 Primes et gratif, pers nl 558 650
6638 Indemnités forfaitaires 462 500
422 Pers, rem due 3 527 282
( Selon livre de paie)
422 Pers, rem due 845 249
4471 Impôt général sur le revenu 505 326
4472 Impôt sur salaires 50 762
4473 Contribution nationale 289 161
(Retenues obligatoires fiscales selon le
livre de paye)
422 Pers, rémunérations dues 144 119
4313 Caisse de retraite obligatoire 144 119
(Retenues obligatoires sociales selon le
livre de paye)
422 Pers, rémunérations dues 220 000
4211 Personnel, acomptes 20 000
4212 Personnel, avance 200 000
(Retenues facultatives selon le livre de
paye)
422 Pers, rémunérations dues 2 317 914
521 Banque 2 217 025
571 Caisse 100 889
(Notre ordre de virement n°3 pour
paiement des salaires d’octobre N)

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EXERCICES D’APPLICATION
25/11/15 : les éléments relatifs aux charges de personnel du mois de novembre 2015 de
l’entreprise BERNARD sont :
Personnel national
Salaires de base 3.400.000
Heures supplémentaires 800.000
Sursalaires 6.200.000
Impôts sur salaires (salariés) 118.800
IGR 356.400
Contribution nationale 195.000
Impôts sur salaires (employeur) 118.800
Taxe d’apprentissage 39.600
Taxe pour la formation professionnelle cont 118.800
Caisse de retraite (salariés) 316.800
Caisse de retraite (employeur) 475.200
Prestation familiale 40.250
Accident de travail 14.000
Acomptes sur salaires 460.000

02/12/15 : règlement des salaires de novembre par virement bancaire.


15/12/15 : règlement des impôts sur les salaires et des cotisations sociales par chèques
bancaires.

TAF : Passer les écritures nécessaires chez BERNARD.


NB : arrondir les calculs au montant entier le plus proche.

4 LES OPERATIONS D’INVESTISSEMENT

Objectif : Etre capable de comptabiliser les opérations d’investissement.

1- DEFINITION :
Les opérations d’investissement concernent les acquisitions d’immobilisations.
Les immobilisations sont des éléments incorporels, corporels ou financiers destinés à
servir ou à rester de façon durable dans l’entreprise et ayant une valeur significative
(principe d’importance significative).
Elles peuvent être acquises à titre onéreux, à titre gratuit ou produites par l’entreprise
elle-même (production immobilisée).

2- ACQUISITIONS A TITRE ONEREUX :


Les immobilisations acquises à titre onéreux sont enregistrées à leur coût d’acquisition
qui comprend :
- le prix d’achat HT (ou le cas échéant, le Dernier net commercial)
- les frais directs d’achat tels que les droits de douane, la TVA non récupérable, les
commissions, les frais de transport, les primes d’assurances, les frais de transit...
- les frais de montage, d’installation et de mise en état d’utilisation

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- les charges internes telles que les salaires, les amortissements ayant un lien direct
avec l’acquisition
- les charges financières si ces charges sont significatives, directement liées à
l’opération d’achat et si le cycle d’achat est relativement long (de 5 à 6 mois ou plus
depuis les premières dépenses jusqu’à la date d’entrée de l’immobilisation dans le
patrimoine de l’entreprise).
Le montant à incorporer est calculé au prorata temporis sur le cycle d’achat.
NB :
Ne font pas partir du coût d’acquisition les charges telles que les honoraires de notaire,
les droits d’enregistrement, les droits de mutation, les frais d’acte et tous les frais qui ne
sont pas liés directement à l’achat.
Le schéma d’écritures peut se présenter de la façon suivante : (schéma indicatif)
2 ... (coût d’acquisition)
4451 (TVA déductible)

481 (net à payer)


773 (escompte obtenu)
25… (avance)
4817 (retenue de garantie)
72 (charges internes)

3- ACQUISITIONS A TITRE GRATUIT :


Les immobilisations acquises à titre gratuit sont enregistrées à leur valeur actuelle.
La valeur actuelle d’une immobilisation est sa valeur d’estimation du moment qui
s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité de cette immobilisation pour l’entreprise.
Le schéma d’écritures peut se présenter de la façon suivante : (schéma indicatif)
2 ... (valeur actuelle)
831 (montant des droits de mutation)
845 (valeur actuelle)
5 ... (montant des droits de mutation)

4- PRODUCTIONS IMMOBILISEES :
Les productions immobilisées sont des immobilisations produites et utilisées par
l’entreprise elle-même. Elles sont enregistrées à leur coût de production qui comprend :
- le coût d’achat des matières et fournitures consommées
- les charges directes de production
- les charges indirectes de production rattachables à l’immobilisation
- les charges financières si elles sont significatives, liées à la production de
l’immobilisation et si le processus de production est long (5 à 6 mois ou plus depuis
l’acquisition des matières jusqu’à l’achèvement du produit)
- La TVA non récupérable.
NB :
Ne font pas partir du coût de production, les charges non liées à la production, les
pertes, les déchets et les rebuts accidentels, les frais de recherche, le coût de stockage du
produit fini, le coût de sous-activité...
Le schéma d’écritures peut se présenter de la façon suivante : (schéma indicatif)
2 ... (coût de production)
4451 (TVA déductible)
72 (internes charges HT)

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4434 (TVA collectée)
NB :
 La production immobilisée ou livraison à soi-même est considérée sur le plan
fiscal à la fois comme une vente et un achat.
 La TVA est calculée sur le coût de production même si ce coût comprend des
éléments non imposables (amortissements, salaires, les charges financières...).

EXEMPLE :
Le 10/11/09, une société de construction métallique constate la mise en service d’un
outillage industriel produit par elle-même. Coût de production 60.000.000 FHT.
TAF : passer l’écriture nécessaire au 10/11/09.

5- LES IMMOBILISATIONS EN COURS :


Les immobilisations en cours sont des immobilisations qui bien qu’ayant consommé des
charges restent encore inachevées, en fin de période.
A la fin de la période, elles sont enregistrées dans un compte d’immobilisation en cours
(compte d’immobilisation avec le chiffre 9 en 3 e position).
A la date d'achèvement le coût de l'immobilisation est viré dans le compte
d'immobilisation proprement dit.
EXEMPLE
Durant l’année 2008, l’entreprise KTZ a débuté, sur un sol lui appartenant, la
construction d’un bâtiment industriel pour sa propre utilisation.
Le 31/12/08, le bâtiment est inachevé, son coût est estimé à 70.000.000 FHT.
Le 28/05/09, le bâtiment est totalement achevé, coût total 150.000.000 FHT.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez l’entreprise KTZ.

EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Le 12/11/N, l’entreprise AZERTY a acquis un véhicule de transport d’une puissance fiscale de
18 Cv destiné à un membre du personnel. Les dépenses sont :
- prix d’achat HT : 18.000.000
- droits de douane HT : 4.140.000
- Option Lecteur DVD : 260.000 HT
- plaque d’immatriculation HT: 32.000
- carte grise : 12.000
- vignette : 90.000
- assurance auto pour les trois mois à venir : 99.000
Tous les règlements ont été effectués par chèques bancaires à la même date.
TAF:
1- Calculer le coût d’acquisition du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires chez l’entreprise AZERTY.
3- Calculer le coût d’acquisition du matériel et passer les écritures nécessaires chez
l’entreprise AZERTY en supposant que la puissance fiscale du véhicule est égale à 11
Cv.

EXERCICE 2 :
Le 24/10/N, une entreprise a acquis un matériel industriel. Les dépenses sont :
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- prix d’achat HT : 60.000.000
- droit de douane HT : 9.600.000
- transport maritime HT : 400.000
- frais d’installation et de montage HT : 800.000
- frais financiers liés à l’achat : 1.080.000 (montant annuel)
Durée du cycle d’achat : 7 mois.
Prorata de déduction TVA : 80%.
TAF :
1- Calculer le coût d’acquisition du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires au 24/10/N.

EXERCICE 3 :
Le 31/08/N, la société GTH a acquis une machine-outil à l’étranger aux conditions suivantes :
- prix d’achat HT : 50.000.000
- droits de douane HT : 12.800.000
- commissions versée aux intermédiaires HT : 400.000
- frais de transit HT : 350.000
- frais de transport maritime HT : 500.000
L’acquisition a fait l’objet d’un emprunt de 45.000.000 F au taux annuel de 10%.
Le prorata de déduction de la TVA est de 80%.
Lors de la passation de la commande le 01/01/N, une avance de 25.000.000 F a été versée par
chèque bancaire au fournisseur. Toutes les factures ont été réglées par chèques bancaires.

TAF : Passer, chez GTH, toutes les écritures concernant cette acquisition.

EXERCICE 4 :
Le 31/12/N, on se rend compte qu’à la date du 10/02/N, le comptable de l’entreprise ALI a
passé l’écriture suivante :

2313 Bâtiment administratif 60.000.000


4451 TVA sur immobilisations 10.800.000
722 Productions immobilisées 60.000.000
4434 TVA facturée sur production livrée à soi-même 10.800.000

En réalité, le montant de 60.000.000 porte sur un bâtiment administratif et sur un matériel


bureautique conçus par l’entreprise. Ces biens avaient été évalués de la façon suivante :
Bâtiment administratif 55.000.000 ; Matériel bureautique 5.000.000.
Après analyse, on découvre que la quote-part de salaire du personnel utilisé pour les travaux
n’a pas été prise en compte.
Le montant des salaires est de 620.000 pour le bâtiment et 220.000 pour le matériel. Prorata de
déduction TVA : 80%.

TAF :
1- Calculer le coût de production des immobilisations.
2- Passer les écritures nécessaires.

EXERCICE 5 :
Début Janvier N, la SA TUB a entrepris la construction, par ses ouvriers, d’un entrepôt devant
servir au stockage de ses produits finis. Les charges supportées sont :
- matières premières HT : 19.775.000

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- main d’œuvre directe : 2.600.000
- quote-part de sous activité : 1.020.000
- quote-part de charges indirectes de production : 450.000
- prorata de déduction TVA : 70%
La société a contracté un emprunt de 20.500.000 au taux de 8%. A la date d’achèvement des
travaux le 29 Avril N, le comptable n’a passé aucune écriture.

5 LE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

Objectif : Etre capable d’établir le rapprochement bancaire.

I. UTILITE

Le compte banque tenu par l’entreprise ne présente pratiquement pas le même solde à
la même date que le compte de l’entreprise tenu par la banque, en raison des décalages
dans l’enregistrement des opérations st des erreurs éventuelles. L’état de
rapprochement (ou de réconciliation) permet de vérifier la concordance des deux
comptes et de ressortir les différences.

II. PRINCIPE

 COMPTE TENU PAR L’ENTREPRISE


Dans un tableau à deux colonnes Débit – Crédit, après pointage :
On inscrit le solde de fin de période à corriger
On porte au débit les opérations régulièrement créditées par la banque mais non
enregistrées par l’entreprise
On porte au crédit les opérations régulièrement débitées par la banque mais non
enregistrées par l’entreprise.

 COMPTE DE L’ENTREPRISE TENU PAR LA BANQUE


Dans un tableau à deux colonnes débit – crédit après pointage :
On inscrit le solde de fin de période à corriger
On débite les opérations régulièrement créditées par l’entreprise mais non enregistrées
par la banque
On crédite les opérations régulièrement débitées par l’entreprise mais non passées par
la banque.
N.B. : De part et d’autre, on corrige les erreurs d’imputation.

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EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE N°1
Le 30/04/2014, on vous présente les documents suivants qui sont, respectivement, le compte banque
BICICI dans les livres de l’entreprise AFRI SA et le compte client AFRI SA tenu par la banque BICICI.

521100 BICICI
DEBIT CREDIT
01/04 Solde à nouveau 2.100.000 06/04 Notre chèque, fournisseur CISSE 388.000
08/04 chèque N°104, Client RENE 370.400 10/04 Notre virement à l’ordre de DAGO 96.000
18/04 Bordereau d’effets négociés 685.600 28/04 Notre chèque à la CIE 98.400
24/04 FARAS, son chèque N°306 23.200 Solde débiteur 2.596.800
Total débit 3.179.200 Total crédit 3.179.200

Date Opérations DEBIT CREDIT


01/12 Solde à nouveau 2.100.000
09/12 Chèque n°50 à l’ordre de Cissé 388.000
10/12 Chèque n°104 de RENE 370.400
12/12 Virement à l’ordre de Dago 96.000
13/12 Virement de KOFFI 244.000
15/12 Bordereau d’effets négociés, net 685.600
18/12 Chèque n°7702 à l’ordre de YAPI 376.000
26/12 Encaissement chèque n° 306 de FARAS 23.200
28/12 Intérêts en votre faveur 12.800
30/12 Frais de tenue de compte 9.600
Solde créditeur 2.566.400
TOTAL 3.436.000 3.436.000

TAF :
1- Etablir l’état de rapprochement bancaire.
2- Enregistrer, au journal de l’entreprise AFRI SA, les régularisations nécessaires.

EXERCICE N°2
A partir du relevé bancaire de Mai N et du compte banque tenu par l’entreprise EXCELLENCE,
on vous demande de :

1- Etablir l’état de rapprochement bancaire au 31/05/N


2- Passer les écritures de régularisation le 31/05/N, chez EXCELLENCE.

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5211003 BIAO
DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
01/05/N Solde à nouveau 75.000.000
02/05/N Chèque n° 306 850.000
07/05/N Encaissement effet n°10 2.480.000
08/05/N Escompte effet n°12 3.775.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
18/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
24/05/N Chèque n°307 180.000
25/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Chèque n°309 80.000
30/05/N Chèque n°310 100.000
Solde débiteur 79.915.000

Relevé bancaire Entreprise EXCELLENCE, Mai N


DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
1/05/N Solde à nouveau 95.500.000
2/05/N Chèque n° 304 15.000.000
3/05/N Chèque n°035 5.500.000
6/05/N Remise effet n°10 net 2.480.000
6/05/N Remise effet n°12 net 3.775.000
9/05/N Chèque n° 306 850.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
17/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
25/05/N Chèque n°307 810.000
26/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Intérêts en votre faveur 15.000
30/05/N Domiciliation effet n° 121 125.000
Solde créditeur 78.555.000

NB : Après vérification, le montant du chèque n° 307 est 810.000.

EXERCICE N°3 : Etat de rapprochement bancaire

A partir du relevé bancaire de Mai N et du compte banque tenu par l’entreprise DOMA, on vous
demande de :
3- Etablir l’état de rapprochement bancaire au 31/05/N
4- Passer les écritures de régularisation au 31/05/N.

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5211003 BIAO
DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
1/05/N Solde à nouveau 75.000.000
2/05/N Chèque n° 306 850.000
5/05/N Remise à l’encaissement effet n°10 2.500.000
8/05/N Remise à l’escompte effet n°12 3.800.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
18/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
24/05/N Chèque n°307 180.000
25/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Chèque n°309 80.000
30/05/N Chèque n°310 100.000
Solde débiteur 79.960.000

Relevé bancaire Entreprise DOMA Mai N


DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
1/05/N Solde à nouveau 95.500.000
2/05/N Chèque n° 304 15.000.000
3/05/N Chèque n°035 5.500.000
6/05/N Remise effet n°10 net 2.480.000
9/05/N Remise effet n°12 net 3.775.000
9/05/N Chèque n° 306 850.000
10/05/N Domiciliation CIE 115.000
12/05/N Versement espèces 400.000
17/05/N Virement client YAO 900.000
20/05/N Remise chèques 785.000
25/05/N Chèque n°307 810.000
26/05/N Chèque n°308 1.500.000
26/05/N Retrait espèces 600.000
28/05/N Intérêts en votre faveur 15.000
30/05/N Domiciliation effet n° 121 125.000
Solde créditeur 78.555.000
NB : Après vérification, le montant du chèque n° 307 est 810.000.

EXERCICE 4 : Etat de rapprochement bancaire


Vous disposez des documents suivants :
ETAT DE RAPPROCHEMENT 31/08/N
Opérations à enregistrer par la BICICI Opérations à enregistrer par l’entreprise
BOLA
Libellé Débit Crédit Libellé Débit Crédit
Solde à corriger 30.505.000 Solde à corriger 27.105.000
Chèque 108 180.000 Virement Socaf 2.800.000
Chèque 100 200.000 Achat titres CAA 1.000.000
Chèque 305 400.000 Frais sur achat titres 5.000
Chèque 317 1.165.000 Virement AKA 2.100.000
Chèque 306 420.000 Effets échus 500.000
Versement espèces du 29/8 3.850.000 Virement SOPIM 1.300.000
Chèque 302 158.000 Commissions 32.000
Intérêts 64.000
Solde rapproché 31.832.000 Solde rapproché 31.832.000

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COMPTE BICICI (mois de Septembre N)

Dates Libellé Débit Crédit


1/9/N Solde à nouveau 31.832.000
2/9/N Chèque 318 600.000
8/9/N Chèque 319 350.000
12/9/N Chèque 320 108.000
12/9/N Notre bordereau de remise de chèque 2.000.000
13/9/N Notre versement d’espèces 3.000.000
15/9/N Virement KOFFI 2.000.000
18/9/N Effets SOCODI 950.000
23/9/N Chèque 321 480.000
27/9/N Chèque 322 105.000
27/9/N Notre bordereau de remise de chèque 7.500.000
28/9/N Chèque 323 108.000
29/9/N Chèque 324 règlement à l’ordre de SAPROCI 800.000
29/9/N Chèque 325 637.000
29/9/N Notre bordereau d’escompte 620.000
30/9/N Chèque 326 310.000
30/9/N Agios sur escompte du 29/9 10.000
Solde au 30/9 42.494.000

COMPTE ENTREPRISE BOLA (mois de Septembre N)

Dates Libellé Débit Crédit


1/9/N Solde à nouveau 30.505.000
4/9/N Chèque 318 600.000
5/9/N Remise du 30/08/N 2.850.000
5/9/N Versement du 29/08/N 1.000.000
6/9/N Chèque 305 400.000
7/9/N Chèque 308 310.000
8/9/N Chèque 306 420.000
10/9/N Chèque 317 855.000
14/9/N Virement KOFFI 2.000.000
14/9/N Remise du 12/09/N 2.000.000
15/9/N Versement du 13/9/N 3.000.000
17/9/N Domiciliation 950.000
20/9/N Chèque 100 200.000
22/9/N Chèque 108 180.000
24/9/N Chèque 319 350.000
24/9/N Escompte net (remise du 29/9/N) 610.000
27/9/N Chèque 321 480.000
28/9/N Remise du 27/8/N 7.500.000
29/9/N Chèque 322 105.000
29/9/N Chèque 323 108.000
29/9/N Domiciliation 650.000
29/9/N Règlement SAPROCI 800.000
30/9/N Virement AKA 250.000
30/9/N Intérêts 38.000
30/9/N Règlement CIP 120.000
30/9/N Commission de tenue de compte 50.000

TAF :
1- Présenter l’état de rapprochement bancaire au 30/9/N.
2- Passer au journal de BOLA les écritures nécessaires.
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6 LES AMORTISSEMENTS

Objectif : Etre capable de comptabiliser les amortissements.

1- DEFINITIONS :
 L’amortissement :
L’amortissement est la constatation comptable obligatoire de la dépréciation certaine et
irréversible d’une immobilisation résultant de l’usage, du temps ou des changements
technologiques.
Il consiste pour l’entreprise à répartir le coût de l’immobilisation sur sa durée probable
d’utilisation selon un plan prédéfini.
Il faut entendre par coût de l’immobilisation la différence entre sa valeur d’origine et sa
valeur résiduelle.

 La valeur d’origine :
La valeur d’origine d’une immobilisation est sa valeur d’entrée dans le patrimoine.
Pour les immobilisations acquises à titre onéreux, la valeur d’origine est le coût
d’acquisition.
Pour les immobilisations acquises à titre gratuit, la valeur d’origine est la valeur actuelle.
Pour les productions immobilisées, la valeur d’origine est le coût de production.

 La valeur résiduelle :
La valeur résiduelle d’une immobilisation est sa valeur probable de vente à la fin de sa
durée d’utilisation.

 Annuité d’amortissement :
L’annuité d’amortissement est le montant d’amortissement calculé pour un exercice.

 Base et période d’amortissement :


La base d’amortissement est le montant sur lequel on se réfère pour calculer les annuités.
Base d’amortissement = Valeur d’origine – Valeur résiduelle
La période d’amortissement est la durée de temps sur laquelle on calcule l’annuité pour un
exercice donné.

 Le plan d’amortissement :
Pour chaque immobilisation, le plan d’amortissement est un tableau qui présente de façon
prévisionnelle, les annuités d’amortissement calculées sur sa durée d’utilisation.

NB : Toutes les immobilisations ne sont pas amortissables. Exemple : les terrains (sauf
terrains agricoles et forestiers, terrains de gisement …), les titres de participation…

2. ETABLISSEMENT DES PLANS D’AMORTISSEMENT :


Il existe plusieurs types d’amortissement.

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En Côte d’Ivoire, selon le code général des impôts, les amortissements pouvant être
pratiqués sont : l’amortissement constant, l’amortissement accéléré et l’amortissement
dégressif.

2.1. Plan d’amortissement constant ou linéaire :


L’annuité est calculée sur la durée d’utilisation de l’immobilisation à partir de la date de
mise en service de l’immobilisation.

Annuité linéaire = B/d ou Annuité linéaire = Bt


Avec B la base d’amortissement, d la durée d’utilisation et t le taux linéaire ; t=1/d.

EXEMPLE 1 : Mise en service en début d’exercice


Le 01/01/2005, l’entreprise ERT a mis en service une machine industrielle M. cette
machine a été acquise le 14/12/2004, à 40.000.000. La durée d’utilisation de M est de 5
ans.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de la machine M sachant qu’elle est amortie de façon
linéaire.

EXEMPLE 2 : Mise en service en cours d’exercice


Cas de l’Entreprise ERT
On suppose que la machine M a été mise en service le 01/04/2005.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de M.

2.2 Plan d’amortissement accéléré :


Selon le Code Général des Impôts (CGI), peuvent faire l’objet d’un amortissement accéléré, les matériels et outillages
neufs remplissant à la fois la double condition :
- d’être utilisés exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication, de manutention de transport ou
d’exploitation agricole ;
- d’être normalement utilisables pendant plus de 5 ans.
Le montant de la première annuité est doublé (calculée sur 24 mois). La durée d’amortissement se trouve de ce fait
réduite d’une année.
Les annuités accélérées sont calculées à partir du premier jour du mois d’acquisition de l’immobilisation.

EXEMPLE 1 : Acquisition en début d’exercice


L’entreprise LBT a acquis le 01/01/00, une machine industrielle MX neuve pour 24.000.000 FHT, amortissable en
mode accéléré. Durée d’utilisation 8 ans. Ce matériel a été mis en service le 01/01/00.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de MX.

EXEMPLE 2 : Acquisition en cours d’exercice


Cas de l’entreprise LBT. On suppose que la machine a été acquise et mise en service le 01/10/00.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de MX.

2.3 Plan d’amortissement dégressif :


Selon le CGI, l’amortissement dégressif n’est applicable qu’à des matériels et outillages neufs, dont la durée normale
d’utilisation est au moins égale à trois ans.
Peuvent bénéficier de ce régime :
- les matériels et outillages de fabrication
- les matériels de manutention
- certains équipements de bureau tels que les ordinateurs
- les installations de magasinage et de stockage à l’exception des bâtiments qui les abritent.
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Sont exclus :
- les voitures de tourisme
- le mobilier de logement et de bureau y compris les climatiseurs
- le matériel de bureau (machines à écrire, à calculer, à photocopier)
- les appareils divers de bureau (téléphone, télex, radio, ...).
Les annuités d’amortissement sont calculées en utilisant le taux dégressif.
Le taux dégressif est obtenu en multipliant le taux linéaire par un coefficient:
Durée d’utilisation Coefficient
3 ou 4 ans 1,5
5 ou 6 ans 2
Plus de 6 ans 2,5
Les annuités dégressives sont calculées à partir du premier jour du mois d’acquisition de l’immobilisation.

La première annuité est calculée à partir de la base d’amortissement (VO – VR), les autres annuités sont calculées à
partir des Valeurs nettes fiscales diminuées de la VR.
Les dernières annuités sont linéaires. On peut déterminer le nombre d’annuités linéaires par la formule : Durée
d’utilisation / Coefficient (on considérera la partie entière).

EXEMPLE 1 : Acquisition en début d’exercice


Un matériel industriel MI est acquis et mis en service le 01/01/2002 pour 60.000.000 FHT. Sa durée d’utilisation est
de 5 ans.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de MI sachant qu’il bénéficie du régime de l’amortissement dégressif.

EXEMPLE 2 : Acquisition en cours d’exercice


Cas du matériel industriel MI. On suppose que la date d’acquisition et de mise en service est le 01/08/2002.
TAF : Etablir le plan d’amortissement de MI.

3. COMPTABILISATION :
A la fin de chaque exercice, il faut enregistrer au journal, la dotation d’amortissement concernée.
 Amortissement linéaire :
681
28 ...

EXEMPLE : cas de l’Entreprise ERT avec acquisition en début d’exercice


TAF : Passer les écritures d’amortissement des exercices 2005 et 2006.
 Amortissements accéléré et dégressif :
681…(montant annuité linéaire) OU en cas de 681 ...(montant annuité linéaire)
851 (montant amortissement dérogatoire) reprise 151 (montant amortissement dérogatoire)
28 ...(montant annuité linéaire) d’amortissements 28 ...(montant annuité linéaire)
151(montant amortissement dérogatoire) dérogatoires 861(montant amortissement dérogatoire)

EXEMPLE : Cas du matériel industriel MI avec acquisition en cours d’exercice.


TAF : Passer les écritures d’amortissement des exercices 2002 et 2005.

4. IMPACT SUR LE BILAN :


Pour une date donnée, quel que soit le type d’amortissement pratiqué, chaque immobilisation apparaît au bilan
comptable avec sa valeur d’origine, le cumul d’annuités linéaires et sa valeur comptable nette. Le cumul
d’amortissements dérogatoires (pour le cas où l’amortissement accéléré ou l’amortissement dégressif est
pratiqué) est inscrit au passif.

ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
Cumul Amort
Cumul AL
VCN Dérogatoire
Compte immo VO (c'est-à-dire solde du Compte 151
(VO – Cumul AL) (c'est-à-dire solde du
compte 28…)
compte 151)

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5. CAS PARTICULIER DES CHARGES IMMOBILISEES :
Les charges immobilisées (frais d’établissement, charges à répartir sur plusieurs exercices, primes de
remboursement des obligations) font l’objet d’amortissement direct.
Les annuités d’amortissement sont calculées de façon linéaire sans prorata temporis.
Montant de la charge immobilisée
Annuité d’amortissement =
Durée d’amortissement
Les écritures en fin d’exercice sont :
6811 (montant annuité d’amortissement)
201 ou 202 (montant annuité d’amortissement)

6872 (montant annuité d’amortissement)


206 (montant annuité d’amortissement)
NB :
- Il n’y a pas de compte d’amortissement 28…
- Les charges immobilisées doivent être amorties le plus tôt possible (sur 2 à 5 ans). Néanmoins les primes de
remboursement peuvent être amorties sur la durée de l’emprunt obligataire.
- Aucune distribution de dividendes aux associés ne peut être effectuée avant amortissement total des frais
d’établissement.
- Les charges immobilisées apparaissent au bilan comptable avec leur montant net. Montant net = Montant de la
charge immobilisée – Cumul d’annuités linéaires

ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net Montant
Charges immob Montant net /////////////////////// Montant net

LES CESSIONS D’IMMOBILISATIONS

1. DEFINITION :
Les cessions d’immobilisations désignent la sortie des immobilisations du patrimoine d’une entreprise.
Le SYSCOHADA distingue 4 types de cessions qui sont :
 la vente
 la mise au rebut
 l’échange
 la destruction

2. LA VENTE :
On distingue deux cas de ventes : les ventes courantes et les ventes occasionnelles.

2.1 Les ventes courantes :


Les ventes ou cessions courantes sont effectuées seulement par certaines entreprises telles que les sociétés de
transport, de location …
Les écritures comptables sont passées suivant plusieurs étapes qui sont :
 Constatation de la créance :  Constatation de l’amortissement complémentaire:
4141 (Prix de vente TTC) 681
754…(Prix de vente HT) 851 (Ou 151)
4431 (TVA) 28…
151 (Ou 861)
 Constatation de la sortie de l’immobilisation :  Annulation du cumul d’amortissement linéaire:
654 (valeur d’origine) 28… (cumul amort. Lin.)
2…(valeur d’origine) 654 (cumul amort. Lin.)

 Annulation du cumul d’amortissement dérogatoire (ou Solde du compte 151):


151 (cumul amort. Déroga)
861 (cumul amort. Déroga)

2.2 Les ventes occasionnelles :


Ce sont les ventes ou cessions qui ne sont pas courantes.
Les écritures comptables suivent les mêmes étapes que celles des ventes courantes mais on utilise des
comptes HAO :
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 Constatation de la créance :  Constatation de l’amortissement complémentaire :
4851 (Prix de vente TTC) 681
82…(Prix de vente HT) 851 (Ou 151)
4431 (TVA) 28…
151 (Ou 861)
 Constatation de la sortie de l’immobilisation :  Annulation du cumul d’amortissement linéaire :
81… (valeur d’origine) 28… (cumul amort. Lin.)
2…(valeur d’origine) 81… (cumul amort.Lin.)

 Annulation du cumul d’amortissement dérogatoire (ou Solde du compte 151):


151 (cumul amort. Déroga)
861 (cumul amort. Déroga)

NB : après avoir passé les écritures, on peut déterminer le résultat de cession :


 Si l’immobilisation cédée est amortie en mode linéaire :
Résultat de cession = Prix de cession HT – VCN
 Si l’immobilisation cédée est amortie en mode dégressif ou accéléré :
Résultat de cession = Prix de cession HT – VNF

Lorsque le résultat est positif, on dit qu’il y a une PLUS-VALUE, dans le cas contraire, il y a une MOINS-
VALUE.

3. LA MISE AU REBUT :
C’est le retrait d’une immobilisation dont on n’a plus l’usage du patrimoine d’une entreprise sans aucune
contrepartie.
Les écritures sont identiques à celles de la vente mais il n’y a pas de constatation de créance.

En plus des écritures, il faut régulariser la TVA. Il s’agit de reverser à l’Etat une partie de la TVA initialement
déduite lors de l’acquisition de l’immobilisation.

Montant de la TVA à TVA initialement VNF - VR


= x
reverser à l’Etat déduite Base d’amortissement

Autre méthode :
Etablir le plan d’amortissement de la TVA initialement déduite selon le mode d’amortissement de l’immobilisation.

Montant de TVA à reverser = TVA initialement déduite – Total annuités d’amortissement de TVA

Comptabilisation de la TVA à reverser :

2… (montant TVA à reverser)


4441 (montant TVA à reverser)

NB :
Dans ce cas : Résultat de cession = VCN – TVA à reverser
Ou Résultat de cession = VNF – TVA à reverser

4. L’ECHANGE :
L’opération d’échange consiste à remplacer une ancienne immobilisation par une nouvelle moyennant le
payement d’une somme d’argent appelée soulte.
La soulte est la différence entre le prix d’achat TTC de la nouvelle immobilisation et le prix de cession TTC de
l’ancienne immobilisation.
La comptabilisation s’effectue en deux étapes qui sont :
 les écritures de cession de l’ancienne immobilisation
 les écritures d’acquisition de la nouvelle immobilisation

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5. LA DESTRUCTION :
En cas de destruction ou de vol d’une immobilisation, il faut passer les écritures de cession et procéder aussi à la
régularisation de la TVA.

Les écritures de cession dépendent du régime d’assurance de l’immobilisation :

 Si l’immobilisation n’est pas assurée, les écritures sont les mêmes que celles de la mise au rebut
occasionnelle ;
 Si l’immobilisation est assurée, les écritures sont identiques à celles de la vente occasionnelle. La prime
d’assurance est considérée comme étant le prix de cession.

NB :
Dans ce cas : Résultat de cession = Prix de cession HT – VCN – TVA à reverser
Ou Résultat de cession = Prix de cession HT – VNF – TVA à reverser
Il n’y a pas de TVA à reverser :
 Si aucune TVA n’a été déduite lors de l’acquisition de l’immobilisation
 Si l’immobilisation est totalement amortie au moment de la destruction ou du vol.
 Si la destruction est liée à une catastrophe telle que l’inondation ou l’incendie, le pillage et
le saccage.

EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Le 20 Avril 2000, une entreprise a acquis et mis en service un matériel d’une valeur de
60.000.000.
La durée de vie du matériel est de 6 ans et sa durée d’utilisation est de 5 ans. La valeur
résiduelle prévisionnelle après sa durée d’utilisation est évaluée à 6.000.000 F.

TAF : Etablir le plan d’amortissement linéaire du matériel.

EXERCICE 2 :
Dans le bilan au 31/12/2003 d’une Entreprise, le poste Matériel se présente comme suit :
ACTIF Montant brut Amortissements M
? 10.056.250 27.893.750 o
Ce poste comprend les immobilisations suivantes : n
Matériel
- Machine A : achetée le 01/12/01 à 12.600.000 FHT et amortie de façon linéaire ; t
- Machine B : achetée le 10/10/02 et amortie de façon linéaire ; a
- Machine C : achetée le 01/09/03 à 7.350.000 FHT et amortie de façon accélérée sur n8 ans.
TAF : t
1- Quel est le coût d’acquisition de la machine B ?
2- Le même taux d’amortissement est utilisé pour A et B ; quel est ce taux ? n
e
EXERCICE 3 : t
Le poste Matériel d’une entreprise est composé uniquement du matériel M1 acquis à
30.000.000 FHT et amorti de façon accélérée.
La ligne Matériel dans le bilan au 31/12/03 se présente comme suit :
La ligne Matériel dans le bilan au 31/12/03 se présente comme suit :
Exercice 2003 Exercice 2002
ACTIF
Montant brut Amortissements Montant net montant net
Matériel 30.000.000 ? 13.437.500 17.187.500

TAF :
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1- Déterminer le taux d’amortissement de M1.
2- Déterminer la date d’acquisition de l’immobilisation.
3- Enregistrer les trois premières annuités d’amortissement dans le journal.

EXERCICE N°4 :
Le 01/10/00, l’entreprise ZADI a acquis un matériel M1 à 80.000.000 FHT.
Ce matériel est amortissable en mode dégressif sur 5 ans avec une valeur résiduelle de
5.000.000 F.
Le 01/7/2003, le matériel est échangé contre un autre matériel M2 neuf et plus performant.
Le matériel M1 est repris par le fournisseur LTP à 29.500.000 FTTC.
Le matériel M2 coûte 100.000.000 FHT.
La facture N°75 est délivrée par le fournisseur le même jour. Le règlement est effectué par
chèque bancaire.
TAF :
1) Présenter la facture N°75.
2) Passer toutes les écritures nécessaires à partir du 01/7/2003 chez ZADI.
3) Calculer le résultat de cession.

7 LES PROVISIONS

Objectif : Etre capable de comptabiliser les provisions.

1- DEFINITION :
Selon le SYSCOHADA, la provision est la constatation comptable de pertes et de charges
probables.
On distingue :
- les provisions pour dépréciation qui tout comme les amortissements régularisent les
éléments de l’Actif
- les provisions financières pour risques et charges et les provisions réglementées qui
régularisent le Passif

2- LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION :

2.1- Définition :
La provision pour dépréciation est la constatation comptable de la dépréciation
probable d’un élément d’Actif résultant de causes dont les effets ne sont pas
irréversibles.
Contrairement aux amortissements qui concernent uniquement les immobilisations, les
provisions pour dépréciation peuvent porter sur tous les postes de l’actif
(immobilisations, stocks, créances, trésorerie).

2.2- Provisions pour dépréciation des immobilisations :


 Constitution des provisions :
Les provisions sont constituées en fonction de la valeur actuelle des immobilisations en
fin d’exercice (c’est à dire la valeur d’inventaire).
En application du principe de prudence, pour une immobilisation :
- si valeur actuelle < valeur d’entrée alors il faut constituer une provision
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- si valeur actuelle >ou= valeur d’entrée, il n’y a pas de provision.
Le schéma d’écriture est :

6913 ou 6914ou 6972ou 853


29….
NB : Pour obtenir le compte de provision, insérer le chiffre 9 en deuxième position dans
le compte de l’immobilisation concernée.

Exemple : A la date du 31/12/09, les titres de participation de l’entreprise OMEGA ont


pour valeur d’inventaire 7.000.000. Ces titres ont été acquis à 10.000.000.
TAF : Procéder à la régularisation nécessaire le 31/12/09.
Résolution :
Valeur actuelle = 7.000.000
-Valeur d’entrée = 10.000.000
= - 3.000.000 il y a dépréciation
Provision nécessaire = 3.000.000
Ecritures :

31/12/09
697 Dotations aux provisions 3.000.000
296 Provision pour dépréciation des 3.000.000
titres
(constitution de provision/tires)

 Ajustement des provisions :


A la fin des exercices suivants, la provision doit être ajustée:
- Si la perte probable de l'exercice N est > la perte de l'exercice N-1, il faut augmenter
la provision (schéma d’écriture identique à celui de la Constitution)
- Si la perte probable de l'exercice N est < la perte de l'exercice N-1, la provision doit
être réduite:
29….
7913 ou 7914ou 7972 ou 863

- S’il n’y a plus de dépréciation, les provisions antérieures doivent être annulées
(schéma d’écriture identique à celui de la réduction)

Exemple : Cas de l’entreprise OMEGA


A la date du 31/12/10, la valeur d’inventaire des titres est: 8.600.000.
TAF : passer l’écriture de régularisation nécessaire le 31/12/10.
Résolution
Valeur actuelle = 8.600.000
-Valeur d’entrée = 10.000.000
= - 1.400.000 il y a dépréciation

Ajustement de la provision :
Provision nécessaire = 1.400.000
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- Provision antérieure = 3.000.000
= -1.600.000 Diminution de la provision
Ecritures :
31/12/10
296 Provision pour dépréciation des titres 1.600.000
796 Reprises de provisions 1.600.000
(diminution de provision/tires)

2.3- Dépréciation des stocks :


A l’inventaire si valeur actuelle<valeur d’entrée, il faut constituer une provision.
Les schémas d’écritures sont :
Annulation du stock Annulation de la provision sur le stock
initial initial
603… ou 73… 391 à 398
3… 7593

Constatation du stock Constatation de la provision sur le stock


final final
3… 6593
603… ou 73… 391 à 398

2.4- Dépréciation des Créances :


Les créances peuvent subir des moins-values lorsque certains faits permettent de
douter de la ponctualité ou de la solvabilité des clients.
La dépréciation correspond au montant TTC des clients que l’on ne pourrait pas
recouvrer.

 Constatation de la provision :
Lorsqu’une créance devient douteuse, il faut :
1
Transférer la totalité de la créance dans un compte distinct :
416
411
2
Constater la provision correspondant au montant de la perte probable :
6594 ou 839
491 ou 498

 Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants, une nouvelle évaluation des créances est effectuée et un
ajustement de la provision suit :
- Lorsque la perte probable en fin N>celle de fin N-1, il faut augmenter la provision
(schéma d’écriture identique à celui de la constitution)
- Lorsque la perte probable en fin N<celle de fin N-1, il faut réduire la provision :

491ou 498
7594 ou 849
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- Lorsque la provision devient sans objet (c'est à dire que le client douteux paie ce qu’il
doit ou le client douteux devient insolvable) elle doit être annulée (schéma d’écriture
identique à celui de la réduction).
Pour le cas où le client est devenu insolvable, il faut aussi constater la perte :
651
411 Ou 416

2.5- Dépréciation des titres de placement :


Les titres de placement sont des titres qu’on peut céder à tout moment en vue d’obtenir
un profit.
Lorsque la valeur actuelle des titres (cours moyen pour les titres cotés ou la valeur
probable de vente pour les titres non cotés) est inférieure à leur prix d’achat, il faut
constituer une provision.

 Constitution de la provision :
6795
590

 Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
- si perte probable de l’exercice N est > à celle de l’exercice N-1, il faut augmenter la
provision (écriture identique à celle de constitution)

- si perte probable de l’exercice N est < à celle de l’exercice N-1, il faut diminuer la
provision

590
7795

- S’il n’y a plus de dépréciation, les provisions antérieures doivent être annulées
(schéma d’écriture identique à celui de la réduction).

3- LES PROVISIONS FINANCIERES POUR RISQUES ET CHARGES

3.1- Définition :
Les provisions financières pour risques et charges sont des provisions destinées à
couvrir des risques et des charges précises que des événements survenus ou en cours
rendent seulement probables.

3.2- Comptabilisation :

 Risques et charges à plus d’un an (long terme)

- Constitution de la provision :
6911 ou 6912 ou 6971 ou
854
19...
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 Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont > à ceux de l’exercice N-1, il faut
augmenter la provision (écriture identique à celle de constitution)

Si les risques et charges probables de l’exercice N sont < à ceux de l’exercice N-1, il faut
diminuer la provision :
19...
7911 ou 7912 ou 7971 ou 864

S’il n’y a plus de risques et charges probables, les provisions antérieures doivent être
annulées (schéma d’écriture identique à celui de la réduction)

 Risques et charges à moins d’un an (court terme)

- Constitution de la provision :
659 ou 679 ou 839
499 ou 599

 Ajustement de la provision :
A la fin des exercices suivants :
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont > à ceux de l’exercice N-1, il faut
augmenter la provision (écriture identique à celle de constitution)
Si les risques et charges probables de l’exercice N sont < à ceux de l’exercice N-1, il faut
diminuer la provision :

499 ou 599
759 ou 779 ou 849

S’il n’y a plus de risques et charges probables, les provisions antérieures doivent être
annulées (schéma d’écriture identique à celui de la réduction)

Exemple : A la date du 31/12/09, l’on constate que les murs de l’Atelier de production
de l’entreprise ALBERT sont en train de se fissurer. La réparation qui doit être effectuée
dans 2 ans environ est évaluée à 10.000.000 F.
On décide d’étaler ce montant sur 2 ans à raison de 5.000.000 par an à compter de
l’exercice 2009.
TAF : Présenter toutes les écritures nécessaires le 31/12/09 et le 31/12/10.

Résolution :
31/12/09
6912 Dotations aux provisions pour grosses 5.000.000
1971 rep 5.000.000
Provisions pour grosses réparation
(constitution de provision)

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31/12/10
6912 Dotations aux provisions pour grosses 5.000.000
1971 rep 5.000.000
Provisions pour grosses réparation
(Augmentation de provision)

4- LES PROVISIONS REGLEMENTEES :

Ce sont des provisions à caractères fiscal ou réglementaire.


Exemple : les amortissements dérogatoires (compte 151)
Les plus-values à réemployées (compte 152).

EXERCICES D’APPLICATION

EXERCICE N°1
Les responsables de l’Entreprise DECOR vous livrent les informations suivantes :
Etat des stocks au 31/12/N-1:
N° de compte Intitulé Valeur Valeur
d’achat d’inventaire
321 Matières premières 2.500.000 2.300.000
361 Produits finis 15.000.000 14.500.000

Etat des stocks au 31/12/N:


N° de compte Intitulé Valeur Valeur
d’achat d’inventaire
321 Matières premières 3.600.000 3.300.000
361 Produits finis 13.000.000 12.600.000
Aucune écriture de régularisation relative aux stocks n’a été passée au 31/12/N.
TAF :
1) Calculer les provisions.
2) Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/N.

EXERCICE N°2
On vous présente les informations suivantes concernant les créances de l’Entreprise
TRICOLOR le 31/12/N
Client Créances Provision Règlement Observations
de N-1 effectué en N
COPE 1.900.000 - 700.000 On espère récupérer 80% du solde
AMI 800.000 100.000 500.000 Porter la provision à 50% du solde
JABER 1.500.000 400.000 900.000 Porter la provision à 20% du solde
DUPON 500.000 100.000 590.000 Soldé
AKISSI 850.000 500.000 200.000 Pour solde (ou à solder)
ZADI qui doit 654.000 est devenu totalement insolvable.
Le client ALI dont la créance a été soldée donne un chèque de 320.000.
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TAF :
1) Présenter dans un tableau l’état des provisions sur les créances.
2) Présenter les écritures de régularisation au 31/12/N.

EXERCICE N°3 :
Une entreprise vous présente l’état de ses titres de placement le 31/12/06 :
Action Quantité Prix d’achat Provision au Cours moyen
unitaire 31/12/05 décembre 2006
A 150 10.000 - 12.000
B 200 15.000 - 11.000
C 320 12.000 800.000 9.000
D 250 13.000 900.000 11.000
TAF :
1) Présenter dans un tableau l’état des provisions sur les titres.
2) Passer les écritures de régularisation au 31/12/2006.

LA REGULARISATION DES AUTRES COMPTES DE


8 CHARGES ET DE PRODUITS

Objectif : Etre capable de régulariser les comptes de charges et de produits.

1. DEFINITION :
La régularisation des comptes de Charges et de Produits est l’ensemble des opérations
qui consistent à corriger les comptes de Charges et de Produits de manière à prendre en
compte seulement les montants concernant l’exercice pour lequel le résultat doit être
calculé.
Elle est effectuée conformément au principe d’indépendance ou de spécialisation
des exercices.
La correction porte sur :
- les charges et les produits constatés d’avance
- les charges à payer et les produits à recevoir.

2. LES CHARGES CONSTATEES D’AVANCE :


Les charges constatées d’avance sont des charges enregistrées au cours de l’exercice N
mais qui sont en totalité ou en partie liées aux exercices ultérieurs (c'est-à-dire N+1,
N+2…).
La régularisation se fait en deux étapes qu’il s’agisse de charges d’achats de biens
stockés ou non:

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 Cas de toutes les charges sauf les achats de biens stockés :

1 2 Au début de l’exercice N+1(contre-


A la fin de l’exercice N
passation)
476 6 ... (sauf 601, 602, 604 et 608)
6 ... (sauf 601, 602, 604 et 608) 476

 Cas des achats de biens stockés (601, 602, 604 et 608) :


C'est lorsque les factures d'achats de biens stockés ont été enregistrées au cours de
l ‘exercice N mais jusqu’au 31-12-N les biens ne sont pas encore livrés par le
fournisseur.

1 2 Au début de l’exercice N+1(contre-


A la fin de l’exercice N
passation)
38 ...(coût d’achat) 603 ...(coût d’achat)
603 ...(coût d’achat) 38 ...(coût d’achat)
N B : La régularisation des charges constatées d’avance est faite sans la TVA déductible.

Exemple :
Le 01-05-10, l’entreprise ZADI a réglé par chèque bancaire la prime annuelle
d’assurance auto d’un montant de 4.200.000 F.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/10 et au 01/01/11.

Résolution :
Ecritures de régularisation au 31/12/10
Il y a 4 mois de l’exercice 2011 qui ont été payés d’avance (janvier, février, mars et avril)
Charges constatées d’avance = 4.200.000x4/12 = 1.400.000

31/12/10
476 Charges constatées d’avance 1.400.000
625 Assurances 1.400.000
(suivant régularisation)

Ecritures nécessaires le 01/01/11 :


01/01/11
625 Assurances 1.400.000
476 Charges constatées d’avance 1.400.000
(suivant contrepassation)

3. LES PRODUITS CONSTATES D'AVANCE :


Les produits constatés d'avance sont des produits enregistrés au cours de l'exercice N
mais qui concernent en totalité ou en partie les exercices ultérieurs.
La régularisation se fait en deux étapes qu’il s’agisse de produits de ventes de biens
stockés ou non:
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 Cas de tous les produits sauf les ventes de biens stockés
2
1 Au début de l’exercice N+1(contre-passation)
A la fin de l’exercice N
7 ... (sauf 701, 702 et 703) 477
477 7 ... (sauf 701, 702 et 703)

 Cas des ventes de biens stockés (701, 702, 703) :


C'est lorsque les factures de ventes de biens stockés ont été enregistrées au cours de
l ‘exercice N mais jusqu’au 31-12-N les biens ne sont pas encore livrés aux clients.

1
2 Au début de l’exercice N+1(contre-
A la fin de l’exercice N passation)
603 ou 73 ...... (coût de sortie du 3 ... (coût de sortie du stock)
stock) 603 ou 73 ...... (coût de sortie du stock)
3 ... (coût de sortie du
stock)

N B : La régularisation des produits constatés d’avance est faite sans TVA collectée.

Exemple :
Le 01-09-10, l’entreprise RENE a reçu un chèque bancaire d’un montant de 2.124.000
FTTC en règlement de loyers payables d'avance et concernant les douze mois suivant y
compris septembre 2010.
TAF : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/10 et au 01/01/11.
Résolution:
Ecritures de régularisation au 31/12/10:
Il y a 8 mois de l’exercice 2011 qui ont été payés d’avance (janvier à août 2011l)
Produits HT = 2.124.000/1,18 = 1.800.000
Produits constatés d’avance = 1.800.000 x8/12 = 1.200.000

31/12/10
7073 Locations 1.200.000
477 Produits constatés d’avance 1.200.000
(suivant régularisation)

Ecritures nécessaires le 01/01/11 :


01/01/11
477 Produits constatés d’avance 1.200.000
7073 Locations 1.200.000
(suivant contrepassation)

4. LES CHARGES À PAYER :


Les charges à payer sont des charges certaines qui concernent l'exercice N mais qui
n'ont pas été comptabilisées faute de payement ou de documents comptables.
La régularisation se fait en 2 étapes:
Page 51 sur 70
1 A la fin de l'exercice N :
Comptes à
Opérations Comptes à débiter
créditer
Achats de biens et services réceptionnés 60... , 61... , 62... , 63... 4081
mais factures non parvenues. 2... 4818
Impôts certains mais pas encore payés. 64... 4486
R R R à accorder aux clients pour l'exercice.
Les factures d'avoir ne sont pas encore 70... 4198
établies.
Congés, rappels de salaires, charges sociales 4281, 4286
66...
de l'exercice à payer. 4381, 4386
6711, 6712 166
Charges financières de l'exercice à payer
6744 4086

NB : La régularisation des charges à payer est faite en tenant compte le cas échéant de la
TVA qui est enregistrée au Débit du compte 4455.
2
Au début de l'exercice suivant (c'est à dire N+1): Les écritures de l'étape 1 sont
contre-passées.

5. LES PRODUITS À RECEVOIR :


Les produits à recevoir sont des produits certains qui concernent l'exercice N mais qui
n'ont pas été comptabilisés faute de payement ou de documents comptables.
La régularisation se fait en 2 étapes:
1
A la fin de l'exercice N :

Comptes à
Opérations Comptes à créditer
débiter
4181, 4186 70...
Biens livrés aux clients mais les factures de
vente ne sont pas encore établies.
4858 82...
Réduction à recevoir sur une cotisation
4387 66...
sociale
6019, 6029, 6049, 6059,
R R R à obtenir pour l'exercice mais la facture
4098 6089
d'avoir n'est pas encore reçue.
61, 62, 63, 65
506
Produits financiers à recevoir 77
276

NB : La régularisation des produits à recevoir est faite en tenant compte le cas échéant
de la TVA qui est enregistrée au Crédit du compte 4435.

2
Page 52 sur 70
Au début de l'exercice suivant (c'est à dire N+1):
Les écritures de l'étape 1 sont contre-passées.

EXERCICES D’APPLICATION

A la fin de l'exercice N, les travaux d'inventaire révèlent les faits suivants concernant
l'entreprise ELKC:
1) Des fournitures de bureau non stockables d'un montant de 1.260.000 FHT ont
été consommées à 65%.
2) La prime annuelle d'assurance automobile d'un montant de 4.800.000 a été
réglée et comptabilisée le 01/05/N. Elle couvre la période de mai N à avril
N+1.
3) La facture N°36 du fournisseur YAPO d'un montant de 1.180.000 FTTC a été
déjà enregistrée mais les marchandises ne sont pas encore reçues.
4) On a promis à un client une ristourne 120.000 F sur ses achats de
marchandises mais la facture n'est pas encore établie.
5) Des intérêts de retard d'un montant de 78.900 doivent être payés au
fournisseur SEA.
6) On a vendu des marchandises au client SABA pour un montant de 800.000FHT
mais la facture n'est pas encore établie.
7) Droit de congés annuels des salariés à régler le 30/09/N+1 pour un montant
de 3.600.000. Ces droits couvrent la période la période du 01/10/N au
30/09/N+1.
8) On a reçu 406.000 FHT de marchandises mais la facture n'est pas encore
parvenue.
9) Les intérêts annuels de 10% sur un prêt de 45.000.000 doivent être perçus le
30/04/N+1.
10) Le 22/12/N on a retourné 180.000 FHT de marchandises au fournisseur
ALI. La facture d'avoir sera reçue au cours de janvier N+1.
11) Les intérêts annuels d'un montant de 968.000 sur un emprunt contracté le
01/07/N seront payés le 30/06/N+1.
12) Ristournes à obtenir sur nos achats de matières premières: 652.000.

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TAF: Passer les écritures nécessaires le 31/12/N dans le journal de ELKC.

9 LES ETATS FINANCIERS

Objectif : Etre capable d’établir les états financiers.

1. DEFINITION :
Les états financiers sont des états obligatoires établis périodiquement pour présenter le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
Pour les entreprises classées au système normal on distingue : le compte de résultat, le bilan, le
TAFIRE, l’annexe et l’état supplémentaire.

2. LE COMPTE DE RESULTAT :

2.1 Définition :
Le compte de résultat est un document qui récapitule les charges et les produits de l’entreprise
sur une période et permet la détermination du résultat net.
2.2 Structure :
Le compte de résultat comprend deux grandes parties qui sont : les Charges et les Produits.
(voir document n°1)

3. LE BILAN :
3.1 Définition :
Le bilan est un document qui présente le patrimoine économique d’une entreprise à une date
donnée.
3.2 Structure :
Le bilan comprend deux grandes parties qui sont : l’Actif et le Passif.
L’Actif regroupe les emplois c'est-à-dire les bien détenus par l’entreprise.
Le Passif est constitué des ressources c'est-à-dire les moyens utilisés pour obtenir les biens
détenus.
(voir document n°2)

4. LE TAFIRE :

4.1 Définition :
Le tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE), est un document qui retrace les flux de
ressource et d’emploi de l’entreprise au cours d’un exercice.

4.2 Structure :
Il est constitué de deux grandes parties.
La première partie concerne la détermination des soldes financiers de l’exercice.
La seconde partie présente le tableau.
(voir document n°3).

5. L’ANNEXE ET L’ETAT SUPPLEMENTAIRE :

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L’annexe et l’état supplémentaire sont des documents qui fournissent des informations,
des explications sur le compte de résultats, le bilan et le TAFIRE.
Document n°1: Le Compte de résultat (système normal)
Réf. CHARGES Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises .................... ....................
RB -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
(Marge brute sur marchandises voir TB)
RC Achats de matières premières et fournitures liées .................... ....................
RD -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
(Marge brute sur matières voir TG)
RE Autres achats .................... ....................
RH -Variation de stocks (- ou +) .................... ....................
RI Transports .................... ....................
RJ Services extérieurs .................... ....................
RK Impôts et taxes .................... ....................
RL Autres charges .................... ....................
(Valeur ajoutée voir TN)
(1)
RP Charges de personnel .................... ....................
RQ (1) dont personnel extérieur ................ / .................
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
RS Dotations aux amortissements et aux provisions ..................... ....................

RW Total des charges d’exploitation .................... ....................


(Résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
SA Frais financiers .................... ....................
SC Pertes de change .................... ....................
SD Dotations aux amortissements et provisions .................... ....................
SF Total des charges financières .................... ....................
(Résultat financier voir UG)
SH Total des charges des activités ordinaires .................... ....................
(Résultat des activités ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
SK Valeurs comptables des cessions d’immobilisations .................... ....................
SL Charges H.A.O. .................... ....................
SM Dotations H.A.O. .................... ....................
SO Total des charges H.A.O. .................... ....................
(Résultat H.A.O voir UP)
SQ Participation des travailleurs .................... ....................
SR Impôts sur le résultat .................... ....................
SS Total participation et impôts .................... ....................
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES .................... ....................
(Résultat net voir UZ)
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Réf PRODUITS Exercice N Exercice N-1
ACTIVITE D’EXPLOITATION
TA Ventes de marchandises .................. ..................
TB MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
............... ...............
TC Ventes de produits fabriqués .................. ..................
TD Travaux, services vendus .................. ..................
TE Production stockée (ou déstockage) (+ ou -) .................. ..................
TF Production immobilisée .................. ..................
TG MARGE BRUTE SUR MATIERES ............... ...............
TH Produits accessoires .................. ..................
(1)
TI CHIFFRE D’AFFAIRES (TA+TC+TD+TH) ...................../........................
TJ (1) dont à l’exportation ............................/..............................
TK Subventions d’exploitation .................. ..................
TL Autres produits .................. ..................
TN VALEUR AJOUTEE ............... ...............

TQ EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION ............... ...............


TS Reprises de provisions .................. ..................
TT Transferts de charges .................. ..................
TW Total des produits d’exploitation .................. ..................
TX RESULTAT D’EXPLOITATION ............... ...............
Bénéfice (+) ; Perte (-)
ACTIVITE FINANCIERE
UA Revenus financiers .................. ..................
UC Gains de change .................. ..................
UD Reprises de provisions .................. ..................
UE Transferts de charges .................. ..................
UF Total des produits financiers .................. ..................
UG RESULTAT FINANCIER (+ ou -) ............ .............

UH Total des produits des activités ordinaires .................. ..................

UI RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES ............ .............


(1)
UJ (+ ou
(1) dont -) correspondant ......................... /.............................
impôt
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
UK Produits des cessions d’immobilisations .................. ..................
UL Produits H.A.O. .................. ..................
UM Reprises H.A.O. .................. ..................
UN Transferts de charges .................. ..................
UO Total des produits H.A.O. .................. ..................

RESULTAT HAO .............. ............


UP RESULTAT H.A.O (+ ou -)
UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS .................. ..................

UZ RESULTAT NET ............... .............


Bénéfice (+) ; Perte (-)

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Document n°2 : Le Bilan (système normal)
Réf. ACTIF Exercice N Ex. N-1
Brut Amrt.Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE (1)
AA Charges immobilisées
AX Frais d’établissement .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AY Charges à repartir .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AC Primes de remboursement des obl .......................... /////////////////////// ......................... .........................
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développem ......................... ......................... ......................... …………………
AF Brevets, licences, logiciels ......................... ......................... ......................... .........................
AG Fonds commercial ......................... ......................... ........................ .........................
AH Autres immobilisations incorporelles ......................... ......................... ........................ .........................
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains ......................... ......................... ........................ .........................
AK Bâtiments ....................... ....................... ....................... .......................
AL Installations et agencements ......................... ........................ ......................... .........................
AM Matériel ......................... ......................... ........................ .........................
AN Matériel de transport ......................... ......................... ......................... .........................
AP Avances et acomptes versés sur i
AQ Immobilisations financières ......................... ......................... ......................... .........................
AR Titres de participation ......................... ......................... ......................... .........................
AS Autres immobilisations financières ......................... ......................... ......................... .........................
AW (1) dont HAO: Brut/Net

AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE(I) ........................ ........................ ........................ .........................


ACTIF CIRCULANT
BA Actif circulant HAO ......................... ......................... ........................ .........................
BB Stocks
BC Marchandises ........................ ......................... ......................... .........................
BD Matières premières et autres approvi ......................... ........................ ........................ .........................
BE En-cours ......................... ......................... ......................... .........................
BF Produits fabriqués ......................... ........................ ........................ .........................
BG Créances et emplois assimilés
BH Fournisseurs, avances versées ........................ ........................ ........................ .........................
BI Clients ........................ ......................... ........................ .........................
BJ Autres créances ......................... ......................... ........................ .........................

BK TOTAL ACTIF CIRCULANT(II) ........................ ........................ ......................... ........................


TRESORERIE-ACTIF
BQ Titres de placement ......................... ........................ ........................ .........................
BR Valeurs à encaisser ........................ ...................... ....................... .........................
BS Banques, chèques postaux, caisse ........................ ........................ ......................... .........................

BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF(III) ......................... ......................... ....................... .........................


BU Ecarts de conversion-Actif(IV) ......................... ......................... ......................... .........................
(perte probable de change)
BZ TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) ......................... ........................ ......................... ........................

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Réf. PASSIF Exercice N Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
CA Capital …………………… ……………………
CB
CA Actionnaires
Capital capital non appelé ............................
........................... ............................
CC Primes et réserves
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion ............................ ............................
CE Ecarts de réévaluation ............................ ............................
CF Réserves indisponibles ............................ ............................
CG Réserves libres ............................ ............................
CH Report à nouveau +ou- ............................ ............................
CI Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -) ............................ ............................
CK Autres capitaux propres
CL Subventions d’investissement ............................ ............................
CM Provisions réglementées et fonds assimilés ............................ ............................

CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) ............................ ............................


DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES(1)
DA Emprunts ............................ ............................
DB Dettes de Crédit-bail et contrats assimilés ............................ ............................
DC Dettes financières diverses ............................ ............................
DD Provisions financières pour risques et charges ............................ ............................
DE (1) dont HAO: .................................

DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II) ............................ ............................


DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) ............................ ............................
PASSIF CIRCULANT
DH Dettes circulantes et ressources assimilées HAO ............................ ............................
DI Clients, avances reçues ............................ ............................
DJ Fournisseurs d’exploitation ............................ ............................
DK Dettes fiscales ............................ ............................
DL Dettes sociales ............................ ............................
DM Autres dettes ............................ ............................
DN Risques provisionnées ............................ ............................

DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) ............................ ............................


TRESORERIE-PASSIF
DQ Banque, crédits d’escompte ............................ ............................
DR Banques, crédit de trésorerie ............................ ............................
DS Banques, découverts ............................ ............................

DT TOTAL TRESORERIE- PASSIF (IV) ............................ ............................


DU Ecarts de conversion-Passif (V) ............................ ............................
(gain probable de change)
DZ TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) ............................ ............................

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Document n° 3: Le TAFIRE

1ere PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L’EXERCICE


CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT GLOBALE (CAFG)
CAFG = EBE
- Charges décaissables restantes
} à l’exclusion des cessions d’actif immobilisé
+ Produits encaissables restants
EBE ………………...
(SA) Frais financiers ………………... (TT)Transferts de charges d’exploitation ………………...
(SC) Pertes de change ………………... (UA) Revenus financiers ………………...
(SL) Charges H.A.O. ………………... (UE) Transferts de charges financières ………………...
(SQ) Participation ………………... (UC) Gains de change ………………...
(SR) Impôts sur le résultat ………………... (UL) Produits H.A.O. ………………...
(UN) Transferts de charges HAO ………………...
Total (I) ………………... Total (II) ………………...

CAFG: Total (II) – Total (I) = …………………………. ( N-1) : …………………………


AUTOFINANCEMENT (A F)
A F = CAFG – Distributions de dividendes dans l’exercice (1)
AF = ………………..……. - ……………...………… = ………………………. ( N-1) : …………………………

VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D’EXPLOITATION (BFE)


Var. BFE = Var. Stocks (2) + Var. Créances (2) + Var. Dettes circulantes (2)

Variation des stocks : N – (N-1) Emplois Augmentation Ressources Diminution


(+) (-)
(BC) Marchandises …………………… ou …………………….
(BD) Matières premières …………………… Ou ……………………
(BE) En-cours …………………… Ou ……………………
(BF) Produits fabriqués …………………… Ou ……………………
(A) Variation globale nette des stocks …………………… ou ……………………
(1) Dividendes mis en payement au cours de l’exercice, y compris les acomptes sur dividendes.
(2) A l’exclusion des éléments HAO.

Variation des créances : N – (N-1) Emplois Augmentation Ressources Diminution


(+) (-)
(BH) Fournisseurs, avances versées …………………… ou …………………….
(BI) Clients …………………… Ou ……………………
(BJ) Autres créances …………………… Ou ……………………
(B) Variation globale nette des créances …………………… ou ……………………

Variation des dettes circulantes : N – (N-1) Emplois Ressources


Diminution (-) Augmentation (+)
(DI) Clients,avances reçues …………………… ou …………………….
(DJ) Fournisseurs d’exploitation …………………… Ou ……………………
(DK) Dettes fiscales …………………… Ou ……………………
(DL) Dettes sociales …………………… Ou ……………………
(DM) Autres dettes …………………… ou ……………………
(DN) Risques provisionnés …………………… ou ……………………
(C) Variation globale nette des dettes circulantes …………………… ou ……………………

(1) VARIATION DU BFE = (A) + (B) +(C) …………………… ou ……………………

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EXCEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION (E T E)

E T E = E B E – Variation B F E – Production immobilisée

N N–1

Excédent brut d’exploitation ……………………….. ……………………….

- Variation de BFE (- si emplois; + si ressources) (- ou +) ……………………….. ………………………..

- Production immobilisée - …………………….. - ……………………..

EXCEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION ……………………….. ………………………..

2e PARTIE : TABLEAU

Exercice
Exercice N
Réf. N–1
Emplois Ressources (E - ; R +)
I. INVESTISSEMENTS
ET DESINVESTISSEMENTS
FA Charges immobilisées . .
(augmentation dans l'exercice)

Croissance interne
FB Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Incorporelles
FC Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Corporelles

Croissance externe
FD Acquisitions / cessions d'immobilisations . . .
Financières

FF INVESTISSEMENT TOTAL . . .

FG II. VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT


D'EXPLOITATION (cf. Supra : Var. B.F.E.) . . .
A- EMPLOIS ÉCONOMIQUES A FINANCER
FH . . .
(FF + FG)

FI III. EMPLOIS / RESSOURCES (B.F. , H.A.O.) . . .


FJ IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS (1) . .
Remboursement (selon échéancier) des emprunts
et dettes financières
(1) A l'exclusion des remboursements anticipés
portés en VII
FK B- EMPLOIS TOTAUX A FINANCER . . .

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Exercice N Exercice N - 1
Réf.
Emplois Ressources (E - ; R +)

V. FINANCEMENT INTERNE
FL Dividendes (Emplois) / C.A.F.G. (Ressources)
………………….. ………………… …………………..
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX PROPRES
FM Augmentations de capital par apports nouveaux
………………… …………………..
FN Subventions d'investissement
………………… …………………..
FP Prélèvements sur le capital
(y compris retraits de l'exploitant)
………………….. …………………..

VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX EMPRUNTS


FQ Emprunts (2)
………………….. ………………… …………………..
FR Autres dettes financières (2)
………………….. ………………… …………………..
(2) Remboursements anticipés inscrits séparément en
emplois
FS C- RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT ………………….. ………………… ………………….

D- EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE RESSOURCES


FT ………………….. ………………… …………………..
DE FINANCEMENT (C - B)
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette
FU à la clôture de l'exercice + ou -: …………………………..
FV à l'ouverture de l'exercice + ou - : .………………………..
Variation Trésorerie :
FW ………………….. ………………… …………………..
(+ si Emploi ; - si Ressources) : ……………………….
Contrôle : D = VIII avec signe opposé

Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux; II, III, VIII : différences "bilantielles"

CONTRÔLE (à partir des masses des bilans N et N - 1) Emplois Ressources

Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR (N) - FdR (N - 1) ....................... ou ........................

Variation du B.F. Global (B.F.G.) : BFG (N) - BFG (N - 1) ....................... ou ........................

Variation de la trésorerie (T) : T (N) - T (N - 1) ....................... ou ........................

TOTAL ......................... =.........................

EXERCICES D’APPLICATION
On vous présente les informations suivantes concernant l’entreprise ASCA (voir annexes n°1, 2,
3 et 4).
Annexe n°1 : Balance après inventaire au 31/12/2011 (Kfrancs) :
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Soldes au 31/12/2010 Mouvements 2011 Soldes au 31/12/2011

compte Intitulé des comptes Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
101 Capital social 219 600 120 000 339 600
111 Réserves 39 000 44 580 83 580
131 Résultat net 92 580
162 Emprunts auprès 132 000 90 000 42 000
166 Intérêts courus 1 800 1 800
191 Provisions financières 14 400 6 000 8 400
202 Charges à répartir 48 000 12 000 36 000
232 Bâtiments 285 900 132 000 417 900
244 Matériel et mobilier 109 800 54 000 163 800
245 Matériel de transport 126 000 102 000 30 000 198 000
272 Prêts au personnel 48 000 6 000 42 000
2831 Amortissements des bâtiments 112 800 9 000 121 800
2844 Amortissements du mat 38 400 15 600 54 000
2845 Amortissements du matériel 45 000 21 600 60 000 83 400
311 Marchandises 6 000 4 800 6 000 4 800
321 Matières premières 24 000 28 800 24 000 28 800
33 Autres approvisionnements 3 000 7 200 3 000 7 200
361 Produits finis 12 000 6 000 12 000 6 000
391 Dépréciation des marcha 1 200 1 800 3 000
401 Fournisseurs 49 200 210 000 181 200 20 400
411 Clients 111 900 220 800 243 600 89 100
4162 Créances douteuses 24 000 21 600 21 000 24 600
421 Personnel, avances et acompte 15 000 42 000 47 400 9 600
422 Personnel, rémunérations 22 200 72 000 77 400 27 600
431 Sécurité sociales 1 500 6 960 8 760 3 300
441 Etat, impôt sur les bénéfices 45 000 45 000
443 Etat, TVA facturée 318 000 318 000
444 Etat, TVA due 15 000 210 000 231 600 36 600
445 Etat, TVA récupérable 114 960 114 960
447 Etat, impôts retenus 3 000 30 480 33 000 5 520
476 Charges constatées d'avance 9 000 15 000 9 000 15 000
477 Produits constatés d'avance 2 520 2 520 2 100 2 100
478 Ecarts de conversion-actif 6 000 7 800 6 000 7 800
481 Fournisseurs d'investissement 15 000 15 000 18 000 18 000
491 Dépréciation des Clients 15 000 4 800 19 800
5211 Banque 29 400 327 600 273 600 83 400
571 Caisse 5 400 426 000 393 000 38 400
SOUS TOTAL 1 863 400 770 820 2 630 700 2 329 200 1 172 400 870 900
601 Achats de marchandises 624 000 580 920 4 200 576 720
602 Achats de matières premières 452 940 360 000 360 000
6031 Variations de stocks de march 2 400 6 000 4 800 1 200

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Variations de stocks de matières
6032 premières 8 400 24 000 28 800 4 800
Variations de stocks des autres
6033 approv 1 800 3 000 7 200 4 200
604 Achats stockés de matières 36 000 48 000 48 000
605 Autres achats 10 500 10 020 10 020
608 Achats d'emballages 7 200 6 000 6 000
61 Transports 25 800 39 000 39 000
62 Services extérieurs A 76 800 87 600 87 600
63 Services extérieurs B 100 320 113 400 113 400
64 Impôts et taxes 50 520 51 840 51 840
65 Autres charges 2 400 3 000 3 000
66 Charges de personnel 86 400 97 860 97 860
671 Intérêts des emprunts 22 800 19 200 19 200
676 Pertes de change 2 400 3 000 3 000
681 Dotations aux amortissements 85 200 96 600 96 600
691 Dotations aux provisions 3 960 6 600 6 600
701 Ventes de marchandises 803 280 838 140 838 140
702 ventes de produits finis 828 000 852 000 852 000
706 Services vendus 16 800 33 600 33 600
707 Produits accessoires 46 800 49 800 49 800
722 Productions immobilisées 12 000 42 000 42 000
736 Variations de st de produits f 9 600 12 000 6 000 6 000
771 Intérêts de prêts 1 200 2 400 2 400
776 Gains de change 5 400 6 000 6 000
781 Transferts de charges d'ex 3 120 3 000 3 000
791 Reprises de provisions 3 600 6 000 6 000
812 Valeurs comptables des cessions 6 000 30 000 21 600 8 400
822 Produits des cessions 14 400 21 000 21 000
831 Charges HAO 12 000 42 000 42 000
841 Produits HAO 11 220 15 000 15 000
89 Impôts sur les résultats 45 000
SOUS TOTAL 2 1 662 840 1 755 420 1 640 040 1 941 540 1 576 440 1 877 940
TOTAL GENERAL 2 526 240 2 526 240 4 270 740 4 270 740 2 748 840 2 748 840

Taux de l’impôt sur le résultat : 25%


TAF : Etablir le Compte de résultat et le Bilan de l’entreprise ASCA au 31/12/2011.

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Annexe n°2 : Tableau de correspondance des postes aux comptes
Numéros de Lettres Numéros de Lettres Numéros de Lettres Numéros de Lettres
comptes Postes comptes Postes comptes Postes comptes Postes
1011 à 1048 CA 2817 à 2818 AH 4311 à 4386 DL 6033 RH
1051 à 1058 CD 2821 à 2825 AJ 4387 BJ 6041 à 6089 RE
1061 à 1062 CE 2831 à 2832 AK 4410 à 4441 DK 6110 à 6183 RI
1090 CB 2833 à 2835 AL 4449 BJ 6210 à 6384 RJ
1110 à 1138 CF 2837 AK 4451 à 4456 BJ 6411 à 6480 RK
1181 à 1188 CG 2838 AL 4460 à 4486 DK 6511 à 6598 RL
1210 à 1292 CH 2841 à 2844 AM 4487 à 4499 BJ 6611 à 6684 RP
1301 à 1390 CI 2845 AN 4491 DK 6711 à 6750 SA
1411 à 1480 CL 2846 à 2848 AM 4510 à 4520 BJ/DM 6760 SC
1510 à 1580 CM 2912 à 2914 AF 4581 à 4618 BJ 6770 à 6798 SA
1611 à 1620 DA 2915 à 2916 AG 4619 à 4660 DM 6811 à 6813 RS
1630 à 1652 DC 2917 à 2918 AH 4670 à 4711 BJ 6872 à 6878 SD
1661 à 1662 DA 2919 AF/AH 4920 à 4983 BJ 6911 à 6914 RS
1663 à 1686 DC 2921 à 2929 AJ 4670 à 4711 BJ 6971 à 6972 SD
1720 à 1780 DB 2931 à 2933 AK 4712 à 4728 DM
1811 à 1880 DC 2934 à 2939 AL 4746 à 4747 Soldés
1910 à 1988 DD 2941 à 2944 AM 4750 à 4760 BJ
7011 à 7014 TA
2945 AN 4770 DM
7021 à 7024 TC
2946 à 2949 AM 4781 à 4788 BU
7031 à 7064 TD
2949 AN 4791 à 4798 DU 7071 à 7078 TH
2011 à 2018 AX 2951 à 2952 AP 4811 à 4840 DH
2021 à 2028 AY 7110 à 7183 TK
2961 à 2978 AR/AS 4851 à 4880 BA
2061 à 2068 AC 7210 à 7260 TF
4900 BH
2110 AE 7341 à 7372 TE
4911 à 4912 BI
2120 à 2140 AF 7521 à 7598 TL
4920 à 4983 BJ 7710 à 7740 UA
2150 à 2160 AG 3111 à 3180 BC 4991 à 4998 DN
2170 à 2180 AH 7760 UC
3210 à 3380 BD
2191 AE 7770 à 7798 UA
3411 à 3522 BE
2193 AF 7811 à 7815 TT
3610 à 3723 BF
2198 AH 7870 UE
3810 BC 5011 à 5080 BQ
2211 à 2298 AJ 7911 à 7914 TS
3820 à 3830 BD 5110 à 5187 BR
2311 à 2338 AK 7971 à 7972 UD
3860 BF 5211à5450D BS
2341 à 2358 AL 7980 TS
3871 à 3880 BC/BD 5211à5450C DS
2370 AK 3910 BC 5610 DR 8110 à 8160 SK
2380 AL 3920 à 3930 BD 5640 à 5650 DQ 8210 à 8260 UK
2390 AK/AL 3940 à 3950 BE 5711 à 5732 BS 8310 à 8390 SL
2411 à 2447 AM 3960 à 3970 BF 5810 à 5820 BS 8410 à 8460 UL
2451 à 2458 AN 3980 BC/BD 5850 à 5880 Soldés 8480 UN
2461 à 2494 AM (3986) BF 5900 BQ 8490 UL
2495 AN
4011 à 4086 DJ 5910 BR 8510 à 8580 SM
2496 à 2498 AM
4091 à 4098 BH 5920 à 5940 BS 8610 à 8642 UM
2510 à 2520 AP
5990 DN 8710 à 8780 SQ
2610 à 2680 AR 4111 à 4186 BI
2711 à 2785 AS 4191 à 4198 DI 6011 à 6019 RA 8810 à 8880 UM
2811 AE 4211 à 4213 BJ 6021 à 6029 RC 8911 à 8994 SR
2812 à 2814 AF 4220 à 4286 DL 6031 RB
2815 à 2816 AG 4287 BJ 6032 RD

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LES SUBVENTIONS ET AUTRES AIDES
10 PUBLIQUES

Objectif : Etre capable de comptabiliser les subventions et autres aides publiques.

1- LES SUBVENTIONS:

1.1 Définition :
Les subventions sont des sommes d'argent ou des biens en nature octroyés par l'Etat,
par une collectivité publique ou par un organisme à une entreprise afin de lui permettre
d'entreprendre ou de poursuivre une activité d'intérêt général.
Les subventions sont en principe non remboursables.
On distingue trois catégories de subventions qui sont: les subventions d'investissement,
les subventions d'exploitation et les subventions d'équilibre.

1.2 Les subventions d’investissement :


Les subventions d'investissement ou d'équipement sont des subventions qui permettent
à l'entreprise d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées ou de financer des
activités à long terme.
Elles sont assimilées à des capitaux propres et inscrites dans le compte 14.
En fin exercice, ce compte est soldé progressivement par le crédit du 865 en fonction de
l'amortissement de l'immobilisation acquise. Les écritures sont:

A la notification ou promesse de la A la réception de la subvention


1 2
subvention :
4494 ou 4582 2 ... ou 5 ...
141(subvention en numéraire) 4494 ou 4582
142 (subvention en nature) (réception de la subvention)

En fin d’exercice (31/12/…)

Constatation de l’amortissement Constatation de la reprise de la


3 4
de l’immobilisation subvention
681 ...
141 ou 142
851 (ou 151)
865
28 ...
151 (ou 861)

Exemple :
Le 5/02/N, l'entreprise FORESTA obtient une subvention consistant en l'affectation par
l'Etat d'un matériel agricole d'une valeur de 60.000.000F.
Le 2/04/N, le matériel est livré et mis en service. Il est amortissable en mode linéaire
sur 5 ans.
TAF : Passer les écritures nécessaires le 5/02/N, le 2/04/N et le 31/12/N.

NB :

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- Pour les immobilisations non amortissables, la subvention est reprise sur la
période d’inaliénabilité (ou sur 10 ans si une période d’inaliénabilité n’est pas
indiquée).
- Lorsque la subvention est octroyée par une entreprise à une autre, elle est reprise
intégralement à la fin de l'exercice d'octroi.
- Lorsque la subvention porte sur plusieurs immobilisations, elle est répartie à
partir d'un coefficient de proportionnalité sur la base des coûts d’acquisition de
ces immobilisations.
- Lorsqu'une immobilisation acquise par subvention est cédée, la fraction de
subvention restante doit être entièrement reprise.

1.3 Les subventions d’exploitation :


Ce sont des subventions accordées à l'entreprise pour compenser l'insuffisance de
certains produits d'exploitation (par exemple un prix de vente faible) ou pour faire
face à certaines charges. Les écritures:

A la notification ou promesse de la A la réception de la subvention


1 2
subvention :
4495 ou 4582 5 ...
71 4495 ou 4582

Exemple :
L'entreprise RIZO est spécialisée dans la vente d'un produit de grande
consommation. Le prix de vente unitaire normal est 600 F. compte tenu de la
subvention de l'Etat fixée à 50%, le prix de vente pratiqué sur le territoire national
est 300 F.
Pour l'exercice N, les quantités vendues sont 500.000 unités.
Par ailleurs, l'Etat a pris l'engagement de rembourser 10% du prix d'achat de la
matière première. Pour l'exercice N, le prix d'achat de la matière première est
100.000.000F.
Le 15/02/N+1, les subventions sont versées par l'Etat par virements bancaires.
TAF : Passer les écritures nécessaires le 31/12/N et le 15/02/N+1.

1.4 Les subventions d’équilibre :


Ce sont des subventions accordées pour compenser en tout ou en partie la perte que
l'entreprise aurait constatée si elles n'avaient pas été accordées. Les écritures sont:

A la notification ou promesse de la A la réception de la subvention


1 2
subvention :
4496 ou 4582 5 ...
88 4496 ou 4582

Exemple : le résultat d'une entreprise agricole au 31/12/N est déficitaire de


40.000.000F. Afin de permettre la poursuite de son activité, l'Etat lui accorde une
subvention de 34.000.000F.
Le 02/03/N+1, les fonds sont reçus par virement bancaire.
TAF : Passer les écritures nécessaires le 31/12/N et le 02/03/N+1.

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2- LES AUTRES AIDES PUBLIQUES
Les autres aides publiques sont : les apports en capital, les avances et les prêts.

2.1 Les apports en capital :


Ce sont les biens en numéraire ou en nature que l’Etat peut apporter (comme un associé
d’une entreprise privée) à une entreprise publique ou semi-publique pour la
constitution ou pour l’augmentation du capital.
Les écritures sont :

A la promesse d’apports : A la réception des apports (c'est-à-dire


1 2
lorsque l’Etat libère les apports)
4493 5 ... ou 2… ou 3…
102 4493

2.2 Les avances :


Ce sont des sommes d’argent mises à la disposition d’une entreprise par l’Etat en vue de
réaliser un projet.
Les avances peuvent être remboursées avec ou sans prime (c'est-à-dire avec ou sans
intérêts).
Certaines avances ne sont remboursables qu’en cas de succès du projet. En cas d’échec,
les avances sont transformées en subvention.
Les écritures sont :

A la réception de l’avance :
5… (Montant de l’avance)
163 (Montant de l’avance)

En cas de remboursement avec prime :


163 (Montant remboursé de l’avance)
6748 (Montant des intérêts)
5… (Montant remboursé+ intérêts)

En cas de remboursement sans prime :


163 (Montant remboursé de l’avance)
5… (Montant remboursé de l’avance)

En cas de non remboursement (transformation de


l’avance en subvention):
163 (Montant de l’avance)
71 (Montant de l’avance)

2.3 Les prêts :


Ce sont des sommes d’argent remboursables que l’Etat ou un organisme met à la
disposition d’une entreprise.
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Les écritures sont identiques à celles passées en cas d’emprunt auprès des
établissements de crédit.

EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 : (d’après BTS 2000)
Le 01/09/N, une Société fait l’acquisition d’une machine industrielle de 10.038.610 FHT
à l’aide d’une subvention de 6.000.000 F promise le 05/07/N et obtenue par virement
bancaire le 25/08/N.
Cette machine est cédée le 30/03/N+2 à 8.000.000 FHT.
Lors de cette cession, le comptable a passé l’écriture suivante :

521 Banque 8.000.000


2411 Matériel industriel 8.000.000

Cette machine est amortie en accéléré sur 8 ans.


TAF :
1- Passer les écritures de l’année N et de l’année N+2.
2- Déterminer le montant minimum à réinvestir sachant que l’entreprise a décidé
de réinvestir la plus-value.

NB : Prorata de déduction TVA : 80%.

EXERCICE 2 :
Une entreprise dispose d’un matériel industriel acquis au comptant le 01/04/N à
50.000.000 FHT à l’aide d’une subvention de 20.000.000. Ce matériel est cédé le
30/08/N+2 à 36.580.000 F TTC.
Il est amortissable en mode dégressif sur 5 ans.
Prorata de déduction TVA : 2/3.
TAF :
1- Présenter le plan d’amortissement du matériel.
2- Passer les écritures nécessaires du 1/4/N au 31/12/N+2.
NB : Tous les règlements sont effectués par chèques bancaires.

EXERCICE 3 :
La SA BERENIX a reçu de la part de l’Etat le 15/08/N une aide de 18.000.000 F pour
l’acquisition d’un véhicule de tourisme d’une valeur de 19.000.000 F TTC et d’un
matériel industriel de 14.868.000 FTTC.
Les biens ont été acquis dans les conditions suivantes :
- le véhicule a été acquis le 1/10/N et est amortissable en mode linéaire sur 5 ans. Le
règlement a été fait pour moitié au comptant et le reste à crédit.
- Le matériel industriel a été le 1/11/N et est amortissable en mode dégressif sur 10
ans. Le 31/12/N+3, il est cédé à 10.000.000 FHT. L’entreprise décide de placer la
plus-value sous l’article 28 du CGI.
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NB : en N-1, les ventes taxables de la SA BERENIX s’élevaient à 80% et les ventes exonérées
à 20%.
TAF :
1- Passer les écritures de l’octroi de l’aide et d’acquisition des biens.
2- Passer les écritures au 31/12/N et au 31/12/N+1.
3- Passer les écritures liées à l’opération du 31/12/N+3.
4- Calculer le montant théorique à réinvestir.

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BIBLIOGRAPHIE
-TQG 1

-COMPTABILITE GENERALE, C. PEROCHON, B. GOUSSU E T E.


NGUESSAN selon le SYSCOA ; édition FOUCHER

-Référentiel SYSCOA, édition FOUCHER

-Guide d’application SYSCOA, édition FOUCHER

- COMPTABILITE GENENRALE, DOUMBIA Diakariya, SYSCOA plus


revu et corrigé –sept- 2003, 2ème édition

-SYSCOHADA, Joël MABUDU, système comptable OHADA –De la


comptabilité générale à la technique comptable approfondie –
Synthèses –Cas pratiques- Corrigés.

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