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ფონტენუის ბრძოლა

ფონტენუის ბრძოლა
ფონტენუის ბრძოლა — ავსტრიის მემკვიდრეობისათვის 1740-1748 წლების ომის
ერთ-ერთი ბრძოლა საფრანგეთის არმიასა და ინგლის-ნიდერლანდები-
ჰანოვერის ჯარებს შორის 1745 წლის 11
მაისს ბელგიის სოფელ ფონტენუის რაიონში. ფრანგებმა მოიგერიეს მოწინააღმდეგის
შეტევები, თვითონ გადავიდნენ შეტევაზე და მტერი უკუაქციეს. მოკავშირეებმა
დაკარგეს 14 ათასამდე კაცი, ფრანგებმა — დაახლოებით 6 ათასი.

« Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! » :


quelle origine

« Messieurs les Anglais, tirez les premiers !  » : la


bataille de Fontenoy

Cette célèbre phrase est associée à la bataille de


Fontenoy (en Wallonie actuelle), affrontement qui
oppose le 11 mai 1745 une armée austro-hollando-
anglaise sous commandement du duc William de
Cumberland à une armée française sous
commandement de Maurice de Saxe, dans le cadre
de la guerre de Succession d’Autriche. Les Français
y remportent une victoire de justesse sous les yeux
du roi Louis XV (1715 – 1774) et du dauphin. Au
cours de la bataille, Milord Charles Hay, capitaine
aux Gardes anglaises, et le comte d’Anterroches,
capitaine des grenadiers aux Gardes françaises, se
seraient mutuellement salués alors que leurs
troupes se faisaient face. Le premier aurait alors
invité le second à tirer le premier. L’invitation fut
renvoyée. « Messieurs les Anglais, tirez les
premiers !  » est restée dans la mémoire collective
comme le symbole de la courtoisie française ou du
panache de ses militaires. Éric de Saint-Denis, dans
un article analysant le caractère mythique de la
bataille de Fontenoy dans la mémoire collective
française, revient sur la genèse de cette citation.
Aucune source ne permet d’affirmer l’authenticité
de cet épisode. Dans la forme dans laquelle on la
connaît, on devrait plutôt cette anecdote à Voltaire,
qui la rapporte dans deux textes, l’Histoire de la
guerre de 1741 et le Précis du siècle de Louis XV 
(le premier texte, travaillé jusqu’en 1748, et repris
dans le second, terminé en 1755) sous une forme
différente de celle retenue par la tradition :
Cependant les Anglais avançaient, et cette ligne
d’infanterie, composée des Gardes françaises et
suisses et de Courten, ayant encore sur leur droite
Aubeterre et un bataillon du régiment du Roi,
s’approchait de l’ennemi, où était à cinquante pas
de distance un régiment des Gardes anglaises.
Celui de Cambel et le Royal Écossais étaient les
premiers, M. de Cambel était leur lieutenant-
général ; le comte d’Albemal, le général-major, et
M. de Churchill, petit-fils naturel du grand duc de
Malbouroug, leur brigadier. Les officiers anglais
saluèrent les Français en ôtant leurs chapeaux. Le
comte de Chabanes, le duc de Biron, qui s’étaient
avancés leur rendirent le salut. Mylord Charles Hay,
capitaine aux Gardes anglaises, cria : Messieurs des
Gardes françaises, tirez. Le comte d’Antroche, alors
lieutenant des Grenadiers, et depuis capitaine, leur
dit à voix haute : Messieurs, nous ne tirons jamais
les premiers, tirez vous-même. Alors le capitaine
dit aux siens en anglais : faites feu. Histoire de la
guerre de 1741 Les officiers des gardes françaises
se dirent alors les uns aux autres : « Il faut aller
prendre le canon des Anglais. » Ils y montèrent
rapidement avec leurs grenadiers, mais ils furent
bien étonnés de trouver une armée devant eux.
L’artillerie et la mousqueterie en couchèrent par
terre près de soixante, et le reste fut obligé de
revenir dans ses rangs. Cependant les Anglais
avançaient, et cette ligne d’infanterie, composée
des gardes françaises et suisses, et de Courten,
ayant encore sur leur droite Aubeterre et un
bataillon du régiment du roi, s’approchait de
l’ennemi. On était à cinquante pas de distance. Un
régiment des gardes anglaises, celui de Campbell,
et le royal-écossais, étaient les premiers : M. de
Campbell était leur lieutenant général ; le comte
d’Albemarle, leur général major, et M. de Churchill,
petit-fils naturel du grand duc de Marlborough, leur
brigadier. Les officiers anglais saluèrent les
Français en ôtant leurs chapeaux. Le comte de
Chabanes, le duc de Biron, qui s’étaient avancés, et
tous les officiers des gardes françaises leur
rendirent le salut, Milord Charles Hay, capitaine aux
gardes anglaises, cria : « Messieurs des gardes
françaises, tirez. » Le comte d’Auteroche, alors
lieutenant des grenadiers et depuis capitaine, leur
dit à voix haute : « Messieurs, nous ne tirons
jamais les premiers ; tirez vous-mêmes. » Précis du
siècle de Louis XV L’anecdote est en revanche
absente de son poème La Bataille de Fontenoy,
écrit dans les jours qui l’ont suivie. Selon Éric de
Saint-Denis, l’insertion de ce dialogue aurait pu
répondre à la demande d’un courtisan ou d’un ami,
ou Voltaire aurait pu être emporté par la volonté de
teinter son récit de lyrisme héroïque. Toutefois, elle
est aussi rapportée par une lettre anonyme non-
datée, dans les termes suivants : […] les officiers
de la première ligne saluèrent les nôtres en leur
disant : « À vous Messieurs les Français à tirer !« .
Le salut leur fut rendu, et ils tirèrent les premiers.
Rapporté par Éric Saint-Denis Si rien ne dit à quelle
source a puisé cette lettre, l’existence de deux
sources différentes pourrait faire penser, sans
aucune certitude, à la véracité de ce dialogue,
d’autant qu’il existait une telle courtoisie militaire
au XVIIIe siècle.

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