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République de

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE

PROJET DE RENOVATION DE
L’INDICE HARMONISE DES PRIX A LA CONSOMMATION
DANS LES ETATS DE L’UEMOA

MANUEL DE L’AGENT ENQUETEUR


DES PRIX A LA CONSOMMATION

Version du 12 octobre 2009

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SOMMAIRE

CHAPITRE 1 PRINCIPES DE L’INDICE HARMONISE DES PRIX A LA CONSOMMATION ET


ARCHITECTURE DES CONCEPTS ................................................................................................................. 3
1.1 QU’EST-CE QU’UN INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION ? ............................................... 3
1.2 ARCHITECTURE DES CONCEPTS : NOMENCLATURES – VARIETES – SERIES .................. 4
1.3 LE CONCEPT DE PRIX ........................................................................................................................ 6
CHAPITRE 2 ROLE DE L’AGENT ENQUETEUR PRIX ET ORGANISATION DU TRAVAIL..................... 9
2.1 TACHES DE L’AGENT ENQUETEUR ................................................................................................ 9
2.2 PERIODICITE DES ENQUETES ....................................................................................................... 11
2.3 CE QUIL FAUT POUR ÊTRE UN ENQUÊTEUR ............................................................................. 11
2.4 VOTRE SUPERVISEUR ..................................................................................................................... 12
2.5 TRAVAIL PREPARATOIRE AVANT LE DEMARRAGE EFFECTIF DE L’ENQUETE ................ 13
2.6 OFFICIALISATION DES CONTACTS ET DU PASSAGE DE L’ENQUETEUR ........................... 14
2.7 PREMIERE VISITE AUX POINTS DE VENTE AU DÉTAIL............................................................ 15
2.8 ATTITUDE GENERALE SUR LE TERRAIN ..................................................................................... 16
CHAPITRE 3 REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE.................................................................................. 17
3.1 NOMENCLATURE D’UNITES DE MESURE ET CLASSEMENT DES VARIETES .................... 17
3.2 PRESENTATION ET REMPLISSAGE DES QUESTIONNAIRES................................................. 18
3.3 CAS PARTICULIERS .......................................................................................................................... 21
CHAPITRE 4 METHODE DE COLLECTE....................................................................................................... 23
4.1 PERIODICITE....................................................................................................................................... 23
4.2 MATERIEL NECESSAIRE.................................................................................................................. 23
4.3 VARIETES HOMOGENES VENDUES EN UNITES NON STANDARD ....................................... 23
4.4 VARIETES HETEROGENES ET HOMOGENES VENDUES EN UNITES STANDARD............ 24
4.5 CAS PARTICULIERS .......................................................................................................................... 25
4.6 LA COLLECTE DES PRIX : FIN DE LA JOURNÉE......................................................................... 28
CHAPITRE 5 PROBLÈMES COURANTS RENCONTRES DURANT LA COLLECTE DES PRIX .......... 30
5.1 POINT DE VENTE FERME................................................................................................................. 30
5.2 PRODUITS MANQUANTS ................................................................................................................. 30
5.3 SOLDES ET REMISES ....................................................................................................................... 32
5.4 DETAILLANTS PEU COOPERATIFS ............................................................................................... 33
CHAPITRE 6 DEONTOLOGIE ET REGLE GENERALE A OBSERVER .................................................... 34
ANNEXES ........................................................................................................................................................... 42
ANNEXES 1 : FORMAT GENERAL DES QUESTIONNAIRES DE COLLECTE ........................................................ 43
ANNEXE 2 : DETAILS DE LA NOMENCLATURE DES POINTS D’OBSERVATIONS DES PRIX................................ 46

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Chapitre 1 PRINCIPES DE L’INDICE HARMONISE DES PRIX A LA
CONSOMMATION ET ARCHITECTURE DES CONCEPTS

1.1 QU’EST-CE QU’UN INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION ?


1.1.1 Définition
L'indice des prix à la consommation (IPC) est un instrument de mesure de l'inflation. Il permet
d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par
les ménages. C'est une mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à qualité constante. Il
couvre tous les biens et services consommés par les résidents et non résidents. Le champ
géographique est le territoire national.
1.1.2 Objet de l’indice des prix à la consommation
L'IPC joue un triple rôle :
- macro-économique : il permet de suivre, mois par mois, l'inflation. C’est un des éléments
de jugement de la réalisation des objectifs d’une politique gouvernementale. Il est utilisé
comme déflateur de nombreux agrégats économiques pour calculer des évolutions en
volume ou en francs constants,
- socio-économique : il est utilisé pour indexer des salaires, pensions, etc. L’objectif de
l’indexation de ressources monétaires peut être : maintien du pouvoir d’achat ou maintien
du niveau de vie
- monétaire et financier : c’est l’indicateur principal utilisé par les Banques Centrales pour
conduire la politique monétaire des Etats.
1.1.3 Principe d’élaboration d’un indice des prix à la consommation
La mesure des variations de prix s’effectue sur un échantillon représentatif de la consommation des
ménages. Comme on ne peut pas mesurer les prix de tous les biens et services présents sur le
marché, on effectue ces mesures sur un échantillon.
Cet échantillon doit être représentatif de la consommation des ménages sous les aspects : produit,
point de vente, date. Autrement dit, l’on ne prend en compte que certains produits achetés dans des
points de vente déterminés et à une date donnée.
Les prix de cet échantillon sont suivis mensuellement. Les variations de prix sont alors calculées et
agrégées de façon à calculer des évolutions moyennes par groupes de produits ou types de
consommateurs. La moyenne globale calculée est l’indice des prix à la consommation
Le renouvellement continu des produits sur le marché amène à procéder à des ajustements :
lorsqu’un produit disparaît, il est procédé à son remplacement dans l’échantillon ; lorsqu’un nouveau
produit apparaît également, il doit être inséré dans le panier.
1.1.4 Qu’est-ce que l’IHPC ?
L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) instauré dans les pays membres de l’Union
Economique et Monétaire Ouest - Africaine (UEMOA), sert principalement à mesurer les variations
moyennes de prix dans les économies nationales. Il sert à calculer les taux d’inflation qui est un des
critères de premier rang dans le cadre de la surveillance multilatérale.
Les concepts et la méthodologie ont été adaptés de manière à disposer de résultats utiles et fiables.
Ainsi, la consommation prise en compte est celle des ménages africains non affectés dans des
organismes internationaux résidant dans la capitale. De plus, ces consommations doivent avoir fait
l’objet d’un achat sous forme monétaire et sur le territoire national.
Par contre, certaines dépenses de consommation ont été exclues car présentant trop de difficultés de
relevés et/ou correspondant à une part infime des dépenses. A noter qu’il ne faut pas confondre les
dépenses de consommation et les investissements : l’achat d’une maison est un investissement, pas
une consommation.

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A l’avenir, il envisagé dans les pays de l’UEMOA d’étendre la couverture aux territoires nationaux.
C'est-à-dire que tous les ménages nationaux seront concernés, pour toutes les dépenses de
consommations effectuées sur l’ensemble du pays.

1.2 ARCHITECTURE DES CONCEPTS : NOMENCLATURES – VARIETES – SERIES


Tous les produits consommés sont classés selon une nomenclature en 12 fonctions : la NCOA
(Nomenclature de Consommation Ouest Africaine). Chaque fonction est subdivisée en groupes,
sous-groupes et postes. Tout produit consommé est affecté à un poste et un seul de la
nomenclature NCOA. Par exemple, la boite de sardines appartient au poste xx, sous-groupe xx,
groupe xx, fonction 01 : Alimentation. La liste des fonctions et groupes utilisés dans l’IHPC figure
en annexe 1.
1.2.1 Variétés
Chaque poste est représenté par une ou plusieurs variétés.
Une variété est un ensemble de produits ou de services, défini de manière plus ou moins large et
appartenant à un même poste. L’ensemble des variétés d’un poste est un échantillon de ce poste.
Les variétés sont décrites selon des caractéristiques structurées. Elles devraient se composer de
groupes de biens et services aussi similaires que possible.
Chaque variété est composée d’une ou plusieurs séries. L’ensemble des séries d’une variété est
supposé représentatif de la variété.
On distingue deux grandes familles de variétés : les variétés homogènes et les variétés hétérogènes.
Une variété homogène est une variété dans laquelle les produits) sont très proches les uns des
autres. Un produit de cette variété peut aisément se substituer à un autre de la même variété. Le riz
en vrac vendu au kilo au marché est un exemple de variété homogène. Les variétés homogènes
peuvent être de trois types :
• O1 si elles sont vendues en unités standard, par exemple le kilo, le litre, etc.
• O2 si elles sont vendues en unités non standard identiques, par exemple la boîte de
lait Nestlé pour les arachides, etc.
• O3 dans les autres cas. Par exemple, les tomates vendues au tas, le poulet vivant à
l’unité, etc.
Les autres variétés sont appelées hétérogènes. Les produits qui représentent une variété peuvent
être assez dissemblables. L’automobile haut de gamme est un exemple de variété hétérogène. Parmi
les variétés hétérogènes, on distingue les variétés ordinaires, les tarifs et les loyers.
Les tarifs sont relatifs à des prix pratiqués uniformément sur le territoire et faisant l’objet d’une collecte
centralisée.
Les loyers sont les loyers effectivement acquittés par les ménages. Ils sont suivis auprès d’agents
immobiliers pour les logements changeant d’occupant ou dans les logements fixes.
Les variétés ordinaires sont toutes les variétés qui ne sont ni des tarifs, ni des loyers. Elles peuvent
être « biens durables » si elles correspondent à des produits manufacturés, en général techniques,
comprenant de nombreuses caractéristiques comme les automobiles, lecteurs de DVD, etc.
Conséquence de cette classification, le prix moyen des séries d’une variété homogène a un sens. Le
kilo de riz en vrac vaut en moyenne 375 FCFA. Le prix moyen d’une variété hétérogène n’a pas de
sens : le prix moyen du mobilier de maison n’a aucune signification.
1.2.2 Classement des variétés et description des produits
Les variétés et les séries sont décrites à l’aide des descriptifs. Il a été retenu, dans le cadre de la
rénovation de l’IHPC, le principe d’une description structurée et plus précise des produits que l’était
l’IHPC de 1996. Une variété est donc décrite à l’aide d’un ensemble de descriptifs structurés plus ou
moins précises. Un certain nombre de descriptifs permettent de définir la variété et d’autres les séries
de cette même variété. On distingue donc, dans le descriptif structuré des produits :
- des caractéristiques obligatoires de base ;

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- des caractéristiques variables scindées en :
o caractéristiques ayant une influence sur les prix, pour lesquelles des fourchettes
sont permises pour le choix initial des séries représentatives (mais on suit ensuite
toujours le même produit) ;
o caractéristiques complémentaires n’ayant pas d’influence sur les prix mais permettant
de retrouver plus facilement la série suivie (couleur du pantalon, référence d’un
appareil électroménager, etc.)
- Eventuellement des exclusions
Le classement des descriptifs permet de distinguer les variétés homogènes et les variétés
hétérogènes. Les variétés homogènes, couvrant des produits peu différents, n’ont pas de
caractéristiques variables ayant une influence sur les prix. Par contre les variétés hétérogènes
couvrant une large gamme de produits de caractéristiques plus ou moins différents, sont décrites à
l’aide des caractéristiques obligatoires de base, des caractéristiques variables et, éventuellement des
exclusions.
Dans les marchés et points de vente de type traditionnels, certains produits sont vendus dans des
unités non conventionnelles, c'est-à-dire non normalisées. C’est par exemple le cas de l’arachide
vendu dans des sachets, des beignets, des tas de poissons, etc. D’autres produits, par contre, sont
proposés en des unités normalisées. Il s’agit par exemple du pétrole vendu dans des bidons d’un litre,
de la viande vendue en kilogramme, etc.
Aussi, les variétés homogènes sont classées en :
- Type O1 : variétés homogènes vendues en des unités standard. Ici sont classées les produits
comme les œufs frais de poules, les poissons vendus en kilogramme, l’essence au
kilogramme, l’eau minérale non gazeuse, le sucre en poudre au kilogramme, la bouteille de
gaz (dans certains pays).
- Type O2 : variétés homogènes vendues en des unités non standard identiques sur les
différents points de vente. Ici sont classés : la farine vendue au marché par tasse, le lait caillé,
etc.
- Type 03 : variétés homogènes vendues en des unités non standard différentes d’un vendeur à
un autre. Sont classées ici les légumes au tas, le beignet à base de farine de blé, le pain en
baguette, etc.
NB :
1. Le classement des variétés est réalisé en bureau par les responsables du service.
Autrement dit, la définition d’une variété donnée est faite par les caractéristiques
obligatoires et, éventuellement les exclusions. Une fois les descriptifs d’une variété
définis en bureau, il reste à définir, auprès de chaque point de vente les descriptifs
variables et complémentaires du produit précis vendu dans le point de vente en
question. Les différentes modalités peuvent être définies proposées en bureau et il est
du ressort de l’agent enquêteur de collecter les valeurs précises de ces modalités.
2. Le classement des variétés influe sur la méthode de calcul des indices élémentaires, la
fréquence et le nombre de relevés dans un point de vente ainsi que les procédures de
traitement des effets qualité en cas de remplacement du produit.
1.2.3 Série, chronique, produit élémentaire
Un produit élémentaire est un article appartenant à une variété et suivi dans un point de vente. Il est
décrit de manière très précise et suivi dans le temps. Lorsqu’un article disparaît, il est remplacé par un
autre article. Une succession de prix d’un même produit élémentaire constitue une chronique. A une
chronique succède donc une autre chronique. C’est cet enchaînement de chroniques qui est appelé
série. La précision de la description de la chronique doit être telle qu’un agent quelconque du bureau
des prix doit pouvoir retrouver exactement l’article correspondant à cette chronique uniquement à
travers son descriptif : point de vente, caractéristiques de la variété, descriptif de la chronique.
Sauf exception, il ne peut y avoir deux séries d’une même variété dans le même point de vente.

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1.2.4 Nomenclature des points d’observation des prix
Le point de vente des produits peut être un facteur de différence importante de leurs prix. Par
exemple, un costume vendu dans un supermarché peut avoir un niveau et une évolution de prix
différents du même costume vendu dans un marché. Il convient donc que la représentativité des
points de vente soit assurée.
L’ensemble des points de vente de la zone de relevés retenue est structuré en classes homogènes ou
types de points de vente. Dans chacun de ces types sont mis en place des échantillons de points
d’observation de façon indépendante.
La nomenclature des points d’observation des prix est présentée en deux niveaux (voir annexe 2
pour plus de détails).
Le niveau « catégorie de points de vente », à un chiffre, comprend cinq catégories :
1. magasins de détail spécialisés ;
2. magasins de détail non spécialisés ;
3. commerce hors magasin de détails
4. autres magasins et prestataires de services ;
5. autres.
Le niveau « type de points de vente », à un chiffre, comporte 9 types classés dans les
catégories comme suit :
1. Magasins de détails spécialisés :
1.1. Grands magasins ;
1.2. Boutiques (magasin) spécialisés
2. Magasins de détail non spécialisés :
1.1. Supermarchés et hypermarchés ;
1.2. Magasin de gros; magasin à prix réduits ;
1.3. Mini-marché, boutique de station service, kiosque, magasin de proximité ;
3. Commerce hors magasin de détail
3.1. Magasins de détail non spécialisés (à l’intérieur ou à l’extérieur de marchés)
3.2. Marché (ouverts ou couverts) ;
4. Prestataires de services et autres magasins et
4.1. Sociétés de services spécialisés privés ;
4.2. Sociétés de services publics et parapublics ;
5. Autres
5.1. Ménage ;
5.2. Autres points de vente n.d.a.

1.3 LE CONCEPT DE PRIX


1.3.1 Définition du concept de prix
Les indices des prix à la consommation ont pour vocation de mesurer les variations de prix pure, c'est-
à-dire en dégageant les effets de changement de qualité de produits. Il y a différence de prix lorsque
des biens ou services, en tous points identiques, sont vendus à des prix différents au même moment.
Différents points de vente peuvent vendre exactement le même produit à des prix différents ou le
même produit peut être vendu à partir d’un seul et même point de vente à des catégories différentes
de clients à des prix différents.
Les indices des prix à la consommation doivent rendre compte de l’expérience des consommateurs
auxquels il se rapporte et doit donc faire état des prix que ces derniers paient pour les biens et
services qui entrent dans le champ de l’indice. Aussi, les prix utilisés dans l’IHPC sont les prix offerts

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par les vendeurs ou effectivement payés par les ménages (cas du loyer et des services domestiques)
pour acquérir des biens et services individuels dans le cadre d’opérations monétaires.
Le prix d’acquisition représente le montant proposé par le vendeur ou effectivement payé par
l’acheteur au moment de l’achat des produits. Il comprend les éventuels impôts et taxes moins les
subventions sur les produits.
Il tient compte des réductions de prix des biens et services individuels si de telles réductions :
- peuvent être attribuées à l’achat d’un bien ou d’un service individuel ;
- sont accessibles à l’ensemble des consommateurs potentiels sans être assorties de
conditions particulières ;
- sont connues de l’acheteur au moment où il s’engage à acheter le produit concerné au
vendeur et
- sont proposées au moment de l’achat ou dans un délai tel qu’elles devraient influencer
sensiblement les quantités que l’acheteur est disposé à acquérir.
La définition couverte par le concept de prix exclut :
- les intérêts ou les services qui viennent s’ajouter en cas d’octroi d’un crédit ;
- les éventuelles charges supplémentaires supportées en cas de défaut de paiement dans le
délai convenu ;
- les réductions de prix qui ne sont pas accessibles à tous les consommateurs potentiels ;
- les réductions de prix qui ne sont pas accessibles au moment de l’achat ou dans un délai
tel par rapport au moment d’achat qu’elles sont susceptibles d’influer de façon significative
sur les quantités que les acheteurs sont désireux d’acquérir.
1.3.2 Période d’observation
L’indice des prix est calculé pour un mois donné.
L’ensemble des prix des achats qui entrent dans la formule de l’indice de Laspeyres est donc
l’ensemble des prix des transactions effectuées par les ménages dans la zone de relevés pendant la
totalité du mois en cours.
Cependant, la collecte des prix ne se fait pas en continue à l’intérieur d’un mois donné. Aussi, il est
mis en place un échantillon de dates d’observation pour chaque produit suivi. La collecte des données
s’effectue du lundi au samedi, quelque soit les jours, fériés ou non.
Les dates d’observation sont fonction du type de variété :
- pour les variétés homogènes vendues dans les marchés, des jours précis de collecte à l’intérieur
d’une semaine sont définis ;
- pour les variétés hétérogènes et les variétés homogènes vendues en dehors des marchés, la
collecte s’effectue à l’intérieur d’une semaine définie à l’avance, indifféremment des jours de la
semaine.
Ces dates d’observation doivent être respectées.
1.3.3 Calendrier d’introduction des prix
Le calendrier d’introduction du prix peut s’avérer important dans le cas des opérations de solde ou de
promotion. Ces opérations prennent une importance particulière avec les services, notamment dans
le secteur du transport aérien, de la télécommunication, etc. où des réductions de prix peuvent être
proposées, avec des effets décalés dans le temps.
Aussi, les prix utilisés dans l’IHPC sont les prix payés par les ménages pour acquérir des biens ou
des services individuels dans le cadre d’opérations monétaires.
Les règles suivantes sont adoptées pour harmoniser le calendrier d’introduction et d’enregistrement
des prix d’achat dans l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC).
- Les prix des biens sont enregistrés dans l’IHPC du mois au cours duquel ils sont
observés ;

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- Les prix des services sont enregistrés dans l’IHPC du mois durant lequel peut
commencer la consommation du service au prix observé.
1.3.4 Echantillonnage des prix
En toute logique, ce sont les prix des transactions effectuées qu’il faudrait observer auprès des
ménages pour effectuer le calcul des indices des prix à la consommation. Il est clair que pour des
raisons de faisabilité, il est très difficile de mettre en place une telle méthodologie de collecte auprès
des ménages et qu’il est nécessaire de mettre en place une technique de relevé permettant
« d’approcher » les prix pratiqués : à la collecte directe des prix des transactions, on substitue, en
général, une collecte des prix auprès des vendeurs.
Dans ces conditions, à l’univers des transactions réalisées par les ménages, on substitue
l’univers des prix pratiqués par un ensemble de vendeurs de la zone de relevés auprès
desquels s’approvisionnent les ménages faisant partie de la population de référence.
Il est impossible d’appréhender tous les prix des transactions ou les prix pratiqués par les vendeurs au
cours d’un mois donné dans une zone d’enquête. Aussi, il est nécessaire d’estimer, en plus des
différentes quantités qui composent l’indice de Laspeyres, de mettre en place un échantillon de prix
sur le mois en cours afin d’obtenir les estimations des différentes quantités.
Pour obtenir, in fine, un échantillon de prix, il est mis en place différents échantillons intermédiaires :
- un échantillon de biens et services à observer ;
- un échantillon de points de vente dans lesquels les prix sont relevés ;
- un échantillon de dates de relevés.
L’association de ces trois échantillonnages conduit à la mise en place d’un échantillon de prix relevés
pour certains biens et services déterminés dans des points de vente précis et à des dates données.
Il s’agit donc d’un sondage à plusieurs degrés, chaque degré étant stratifié : le premier degré de tirage
est constitué par « les biens et services », le deuxième degré par « les points de vente », le troisième
degré par « les dates de relevés ». Les différents degrés du sondage sont stratifiés (biens et services,
points de vente, dates de relevés éventuellement).
Ainsi, les prix relevés ne seront naturellement que pour un petit échantillon de tous les prix pratiqués
sur les différents points de vente. Ces prix représenteront bien d'autres, étant donné qu’en plus, ce
n’est pas la liste exhaustive de tous les produits qui sont suivis. Partant, si les prix collectés
comportent une erreur, cette erreur s’appliquera non seulement à ce prix donné – mais sera traitée
comme étant représentative de tous les autres prix de ce produit particulier, mais également de tous
les produits qu’il représente et pourrait compromettre l'exactitude des résultats. Par conséquent, il est
très important d'effectuer le travail de collecte des données avec soins et précision.

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Chapitre 2 ROLE DE L’AGENT ENQUETEUR PRIX ET ORGANISATION DU
TRAVAIL

2.1 TACHES DE L’AGENT ENQUETEUR


2.1.1 Collecter les prix des produits
Sans les prix, il ne peut y avoir de calcul d’indice et donc de comparaison temporelle de l’évolution des
prix. Votre tâche consiste donc à collecter des prix.
Vous êtes certainement déjà un enquêteur expérimenté dans le cadre de la détermination de
l'indice des prix à la consommation dans votre pays (IPC), ou vous avez été recruté
spécialement dans le cadre de la mise en place d’un nouvel indice harmonisé des prix à la
consommation. Une partie de ce manuel est sans doute déjà bien connue de certains
enquêteurs expérimentés. Cependant, veuillez noter qu’il existe des différences très
importantes entre les processus et attitudes en matière de collecte des prix aux fins l’ancien
IHPC et du nouveau. Le manuel attirera votre attention sur ces différences dans les encadrés
relatifs aux sections pertinentes du manuel.
En tant qu’enquêteur de l’IHPC, vous interviendrez essentiellement sur le terrain, pour relever les prix
d'un grand nombre d’articles en vente dans les magasins et sur les marchés. On pourrait également
vous demander de collecter des tarifs en ce qui concerne certains services (tels que les tarifs de gaz.).
La collecte des prix n'est pas aussi facile qu’on peut l croire. Il existe une longue liste de produits
soigneusement sélectionnés, chaque produit faisant l’objet d’une définition et d’une description bien
précises et devant être suivi auprès d’un certain nombre de points de vente repartit dans l’espace. Il
est important de trouver exactement ces articles dans les magasins que vous aurez à visiter. Imaginez
un instant que vous ayez relevé le prix d’une boite de 50g de café soluble un mois donné, et que votre
collègue le mois suivant relève le prix pour une boite de 200g du même produit. En règle générale, les
petites quantités étant relativement plus chères, cela pourrait donner l’impression que le prix du café
soluble a baissé (une fois les calculs refaits en tenant compte de la même quantité de produit), tandis
qu'en réalité, le niveau des prix est identique.
Plus que dans le cadre de l’IHPC 1996, des caractéristiques très précises des produits sont données
et doivent être impérativement respectées.
NB :
Dans le cas où le produit n’est plus présent lors de la prochaine tournée, des règles de
remplacement vous seront communiquées par les supérieurs hiérarchiques
Les prix que vous relèverez ne seront naturellement que pour un petit échantillon de tous les prix
pratiqués sur le marché. Vos prix représenteront bien d'autres. Partant, si les prix que vous soumettez
comportent une erreur, cette erreur s’appliquera non seulement à ce prix donné – mais sera traitée
comme étant représentative de tous les autres prix de ce produit particulier, ainsi que des autres
produits qu’il est sensé représenter. Cette erreur pourrait donc compromettre l'exactitude des
résultats.
Par conséquent, il est très important d'effectuer ce travail avec soins et précision. Vous rencontrerez
certainement des problèmes. Mais vous ne serez pas seul : tous les enquêteurs travaillent sous la
direction d'un superviseur local, qui sera bien formé dans tous les aspects de la collecte des prix de
l’IHPC. Le superviseur est là pour vous aider à bien faire votre travail, ainsi que pour traiter tous les
problèmes et difficultés qui peuvent se présenter. Aussi, n’hésitez pas à lui faire appel.
2.1.2 Suivre les caractéristiques des produits
L’indice des prix à la consommation mesure une variation de prix pure, c'est-à-dire, à qualité constant
des produits et services du panier. Les relevés des prix que vous effectuez d’un mois à l’autre doivent
donc concerner exactement les mêmes produits. Ces produits sont décrits de manière précise à l’aide
des descriptifs structurés des produits. Comme indiqué dans le chapitre précédent, ces descriptifs
permettent de bien définir la variété et ensuite les produits précis dans les points de vente donnés.

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Ces descriptifs ne sont pas donnés au hasard. Il s’agit bien exactement du produit exactement décrit
qu’il faut suivre. Si vous suivez un produit présentant d’autres caractéristiques, on n’est plus sûr que le
prix relevé peut être comparé aux prix des mois précédents au fin du calcul de l’IHPC.
Cependant, les produits connaissent des évolutions dans leur cycle de vie. Par exemple, la petite
bouteille de Coca cola est passée de 33cl à 30 cl sans pour autant que son prix ait évolué et sans que
tous les consommateurs s’en soient rendus comptes. Dans la théorie des indices, Il y au eu pourtant
changement de prix unitaire.
Votre rôle est donc, non seulement, de relever les prix des produits dont vous avez la charge, mais
également d’être attentif aux caractéristiques de ces produits. Votre questionnaire de collecte décrit
parfaitement les produits à suivre. Vous devez, à chaque passage, vous assurer que le produit que
vous suivez est exactement celui décrit sur le questionnaire. S’il y a un changement de
caractéristiques, vous devez relever les nouveaux caractéristiques et en informer immédiatement
votre supérieur hiérarchique. Ce dernier déterminera la démarche à suivre.
Si la caractéristique qui a changé est une caractéristique complémentaire n’ayant pas une influence
sur les prix, vous pourrez effectuer le relevé de ce produit comparable et informer votre supérieur
hiérarchique. Si le nouveau produit présente d’autres caractéristiques ayant une influence sur les prix,
alors il s’agit d’un véritable nouveau produit et SEUL LE CHEF DE SERVICE EST HABILETE A
VOUS DONNER DES INSTRUCTIONS SUR L’ATTITUDE A ADOPTER.
2.1.3 Suivre les caractéristiques des points de vente
Le type et l’emplacement de point de vente ont une influence sur les prix des produits. Par exemple, le
prix d’une boite de sardine marocaine peut être différent dans une boutique de quartier populaire et
dans une autre boutique de quartier situé dans un quartier résidentiel un mois donnée. Lorsqu’un
produit est absent dans un point de vente donné, IL NE VOUS REVIENT PAS DE DECIDER DE
VOUS –MEME DE CHANGER DE POINT DE VENTE. Vous devez vous en référer à votre supérieur
hiérarchique. Des règles précises vous seront appliquées dans de telles situations.
En outre, certaines caractéristiques d’un point de vente peuvent changer. Par exemple, un
supermarché situé dans un emplacement donné peut changer de gérant ou d’enseigne. Il peut avoir
été racheté par une chaîne internationale. Dans de telles situations, la politique commerciale de ce
supermarché peut faire changer les prix des produits qui y sont vendus. Il y a donc un effet qualité
qu’il convient de traiter. Vous êtes également chargés de suivre et de collecter les informations sur les
changements dans les caractéristiques de points de vente qui vous sont affectés.
2.1.4 Collecter des informations qualitatives sur l’évolution des prix
L’objet du calcul de l’indice des prix à la consommation est de fournir une mesure de l’évolution de
l’inflation et de mettre en exergue les principaux facteurs de cette évolution. Le prix est, le plus
souvent, la résultante entre la demande et l’offre. Si la demande en un produit augmente à un instant
t, dans une situation où l’offre reste constante, alors les prix vont augmenter. Si l’offre augmente alors
que la demande reste constante, les prix auront tendance à baisser.
En tant qu’agent enquêteur, vous êtes dans une situation privilégiée pour observer et comprendre les
facteurs qui déterminent les prix des produits sur les différents points de vente au détail. Vous êtes en
effet en contact avec les vendeurs (c'est-à-dire les offreurs) et, parfois, avec les acheteurs (donc les
demandeurs). Vous devez user de votre position pour collecter toutes les informations qualitatives,
auprès des vendeurs notamment, en vous renseignant auprès du commerçant ou du chef de rayon
et/ou commenter toute situation spécifique de collecte.
NB :
Des procédures de contrôle des prix collectées sont mises en œuvre lors de la saisie des
données. Lorsque des évolutions atypiques sont enregistrées, vos supérieurs pourraient vous
demander d’expliquer ces évolutions ou demander que des vérifications soient effectuées.
Aussi, il est impératif que lorsque vous relevés les prix, vous constatez des évolutions
atypiques, de demander les raisons de ces évolutions auprès du responsable du point de
vente.
Toute indication explicative est nécessaire et doit être transcrite sur le poste de collecte soit
dans le post-it soit dans la zone commentaire. Ces explications aident le bureau des prix à
confirmer toute variation importante de prix

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2.1.5 Répondre aux demandes du bureau des prix
Le travail de l'enquêteur consiste principalement à relever les prix et les caractéristiques techniques
des biens et services suivis ainsi que des points de vente. Néanmoins, des demandes particulières
peuvent être faites par le bureau des prix. L'enquêteur doit y répondre le mieux possible.
- contact téléphonique : l’enquêteur qui a à sa disposition un téléphone portable, doit
pouvoir être facilement et rapidement contacté par un superviseur, aux jours et aux
heures ouvrables, a fortiori pendant les opérations de changement d’année, lorsque des
questions de terrain se posent avec acuité ;
- post-it : l’enquêteur apporte une réponse au superviseur ou responsable du bureau de
prix, via le questionnaire ou son poste de gestion. C’est une information qu’il inscrit sur
le questionnaire. De la même façon, le superviseur (ou le responsable du service)
inscrira un post-it pour l’enquêteur, sur son questionnaire de collecte.
- Les Ordres de Recherches (OR) : Les OR descendent sur les questionnaires de
l’enquêteur (ou tablette en cas de collecte assistée) ou au travers de post-il. Une fois
enquêtés, ils doivent remonter le plus tôt possible sur le poste de gestion au bureau de
prix : le superviseur (ou le responsable du service), soit les valident, soit les refusent.
Plusieurs situations peuvent prévaloir :
o acceptation de l’OR : l’OR est validé, il donne lieu à la création d’un produit,
référencé par son identifiant et codé. Un produit codé le mois de son
introduction aura, les mois suivants son introduction, un code observation
différent, en fonction du relevé (codes enquêtes habituels),
o refus de l’OR : bien que transmis dans les délais, l’OR peut être refusé par le
superviseur (ou le responsable du service), s’il ne convient pas et ne peut donc
pas être validé.

2.2 PERIODICITE DES ENQUETES


Par convention, chaque mois de relevés comporte 4 semaines de travail. La première semaine du
second mois de relevés peut débuter lorsque le premier mois calendaire n'est pas achevé. Les
relevés sont effectués sur 48 semaines. Quatre semaines sans relevés, dites semaines blanches,
sont placées dans l’année. Ces semaines sont imposées par les délais de publication de l'indice et
par les contraintes calendaires. L'enquêteur ne doit pas effectuer de relevés des prix lors des
semaines blanches.
En début d'année, le bureau des prix adresse à l'enquêteur le calendrier de travail à venir. Le volume
de travail réalisé au cours d'une journée est appelé la tournée. Elle comprend des relevés :
- Mensuels, notamment pour les variétés hétérogènes ;
- journaliers pour les variétés homogènes vendues dans les marchés ;
- trimestriels pour les logements et les services domestiques.
L’enquêteur a une visualisation de ses tournées sur les 7 prochains jours calendaires. Si une raison
impérieuse (maladie, conditions climatiques extrêmes de type tempête, inondations, etc.) oblige
l'enquêteur à interrompre son travail, il doit en aviser (ou faire avertir) immédiatement, par téléphone,
le bureau des prix.
Le détail du contenu du poste de collecte (souvent appelé « tablette ») et de son utilisation sont à lire
1
dans le document : « Manuel d’utilisation du poste de collecte » .

2.3 CE QUIL FAUT POUR ÊTRE UN ENQUÊTEUR


Vous n'avez pas besoin d'être un économiste ou un statisticien pour être un bon enquêteur ! Vous
devez surtout, avoir beaucoup de bons sens, un sens élevé des responsabilités, et de l’expérience en

1
Ce manuel doit être élaboré si les procédures de collecte assistée par ordinateur sont adoptées. Si non, on se
référera à la partie « remplissage du questionnaire »

11
matière d’achats. Vous devez également avoir des compétences de base en arithmétique, car il sera
nécessaire que vous puissiez être en mesure d’identifier tout de suite un certain prix qui semblerait ne
pas correspondre aux autres. Votre écriture devra être assez lisible pour permettre aux autres de
déchiffrer sans aucun problème ce que vous avez écrit.
Les règles de l’IHPC imposent un certain nombre de méthodes de vérification intégrées. Cela pourrait,
par exemple, signifier que votre superviseur serait amené quelquefois à revisiter un des magasins que
vous avez déjà couvert pour s’assurer que les prix que vous avez rapportés sont exacts et concernent
les produits appropriés. Ne considérez pas cette démarche comme procédant d’un doute de votre
conduite ou de votre compétence : cela constitue un élément important du processus d'assurance
qualité. Ensuite, une fois les prix saisis dans l'ordinateur, il sera possible de comparer les prix que
vous avez relevés avec ceux rapportés par d’autres enquêteurs ou avec ceux des mois précédents.
Lorsqu’on note des différences importantes en ce qui concerne un certain produit, cela pourrait
signifier que soit vous – ou un autre enquêteur – vous êtes trompé sur le prix du produit incriminé, soit
vous n'avez pas bien maîtrisé les caractéristiques détaillées. Ce type d'erreur se produit souvent dans
la collecte des prix, et vous allez sans doute constater que cela peut vous arriver à vous aussi, de
temps à autre. Il n'y pas lieu de s’en inquiéter – tant que vous vous en rendez compte et prenez les
dispositions appropriées pour veiller à ce que la situation ne se répète pas.
En tant qu’enquêteur, vous aurez à rencontrer le grand public à tout moment. Par conséquent, il
faudra vous comporter d'une manière professionnelle, et observer les règles appropriées en matière
d’habillement, et généralement avoir une attitude empreinte de courtoisie, de politesse, mais ferme
lorsque cela s’impose.
À la fin de chaque jour de travail, il peut vous être demandé de vous présenter au bureau avec les
résultats obtenus. Si vous travaillez par contre à partir de chez vous, vous devez veiller
particulièrement à conserver votre stock de formulaires et vos rapports de collecte des prix en un lieu
sûr, de manière à ce qu’ils soient à l’abri des regards non autorisés, ainsi que des intempéries et des
animaux de compagnie, etc. Naturellement, un accident peut toujours arriver. Lorsque vous perdez
des formulaires ou les endommagez d'une manière quelconque, n’essayez pas de le cacher : votre
superviseur comprendra et vous donnera des conseils quant à ce qu’il faut faire : vous pourriez avoir à
retourner à certains des magasins pour reprendre l'enquête du jour concerné.

2.4 VOTRE SUPERVISEUR


En tant qu’enquêteur, vous serez membre d’une équipe placée sous la direction d’un superviseur. En
règle générale, le superviseur est un membre de l'équipe de l’IHPC de votre région, mais il peut y
avoir parfois une exception. La taille des équipes peut varier, mais dans tous les cas, il incombe au
superviseur de veiller à la bonne planification et exécution du travail de collecte des prix dont il/elle a
la responsabilité. Vous devriez donc veiller à garder un contact étroit avec votre superviseur à toutes
les étapes de l’enquête.
Il incombera à votre superviseur de veiller à ce que vous bénéficiez de toute la formation nécessaire
pour le travail ; que vous receviez longtemps avant le démarrage de l’enquête la documentation et les
formulaires de relevé des prix ; la liste des points de vente au détail que vous aurez à visiter pour la
collecte des prix, ainsi que toute information relative aux autres aspects de l’enquête.
Votre superviseur est là pour vous aider et répondre à vos questions. Lorsque vous rencontrez des
difficultés, vous devez demander conseil ou de l'aide auprès de votre superviseur. Veillez à maintenir
un contact raisonnable par téléphone avec votre superviseur, à tout moment.
Une des responsabilités de votre superviseur consiste à veiller à ce que vous et les autres enquêteurs
de l'équipe effectuez correctement le travail d'enquête en pleine conformité avec les règles de l’IHPC,
et à procéder aux contrôles qu’il/elle juge nécessaires pour s’assurer de la qualité et de l'exactitude de
votre travail. Au moins quatre types de contrôle seront régulièrement réalisés :
- Vérifier que vos rapports sont envoyés en temps voulu ;
- confirmer que les rapports contiennent ce qu’ils sont censés contenir, c’est-à-dire qu’aucun
champ à renseigner n’est resté vierge, que les champs numériques contiennent des chiffres
et que les champs non numériques n’en contiennent pas ;
- passer en revue et vérifier chaque formulaire pour examiner les cas de prix manquants ou
de remplacement de produits ou de point de vente ;

12
- trouver et corriger les erreurs introduites lors de la saisie des chiffres sur ordinateur ou de
leur transcription sur des feuilles de calculs.
Comme déjà indiqué, cela impliquera une visite de contrôle, de temps à autre, aux points de vente en
détail, afin de s’assurer que les prix que vous avez relevés se rapportent aux produits cibles et ont été
correctement identifiés et relevés. On ne vous choisira pas expressément pour ces contrôles : chaque
enquêteur fera également l’objet d’un contrôle similaire. Cela constitue un volet essentiel du contrôle
de la qualité des résultats de l’IHPC.

2.5 TRAVAIL PREPARATOIRE AVANT LE DEMARRAGE EFFECTIF DE L’ENQUETE


2.5.1 Bien maîtriser le formulaire de collecte
Chaque produit (que ce soit un bien ou un service) est défini avec précision sur une fiche séparée de
prix, et accompagné éventuellement d’une photo. Avant le démarrage du travail d'enquête, vous
devriez passer autant de temps que possible à vous familiariser avec toutes ces fiches de prix.
Une fois dans la rue et dans les magasins, vous n'aurez plus assez de temps pour les lire et les
comprendre. Vous serez assez occupé à chercher les articles à observer.
Plus loin dans ce manuel, vous trouverez des instructions détaillées sur la façon de remplir les
formulaires de collecte des prix.
2.5.2 Bien maîtriser le calendrier de l’enquête
L’IHPC a pour objectif de comparer les niveaux des prix dans le temps. Choisir juste un seul jour – ou
même une semaine – par mois ne serait pas une bonne idée, car ce jour pourrait justement se trouver
être un jour où certains points de vente organisent des soldes générales à bas prix, contrairement à
d'autres. La comparaison qui en résultera aboutira à de fausses conclusions. Il serait trop onéreux de
relever les prix chaque jour du mois. Dans la pratique, la collecte s’étale sur des périodes infra-
hebdomadaires, hebdomadaires ou trimestrielles. Chaque produit dans un point de vente précis fera
l’objet d’un relevé de prix, soit plusieurs fois par mois (variétés homogènes), soit chaque mois, soit
une fois tous les trois mois. (C'est une règle générale à laquelle il pourrait avoir des exceptions).
C'est l'une des raisons pour lesquelles les produits doivent être définis avec beaucoup de précision :
vous aurez à relever les prix du même article non seulement une fois, mais plusieurs fois tout au long
de l'année. Et ce produit devra être le même chaque fois. C'est également l'une des raisons pour
lesquelles les points de vente au détail sont soigneusement indiqués : il faudra retourner au même
magasin ou étal de marché à chaque étape de l'enquête.
Votre superviseur discutera des détails de calendrier d'enquête avec vous. Veuillez noter avec soins
les jours et les semaines où vous serez appelé à travailler : le travail se fait en équipe, et tous les
enquêteurs devront être disponibles pendant les périodes de collecte retenues. Si vous n’êtes pas en
mesure de travailler pendant un jour ou une semaine de l’enquête, veuillez tenir votre superviseur
informé longtemps à l’avance, de sorte qu'il puisse trouver quelqu’un d’autre pour vous remplacer.
2.5.3 Bien maîtriser ses points de vente au détail
Votre superviseur vous fournira une liste de noms et (si possible) d’adresses de tous les points de
vente au détail (désignés "point de ventes" dans le reste du manuel) que vous devez visiter (ou
éventuellement, à qui téléphoner) dans le cadre des enquêtes. Vous avez dû certainement contribuer
à l’établissement de cette liste.
Il existe plusieurs types de points de vente. En voici justes quelques exemples :
- Grands magasins
- Boutiques (magasins) de détails spécialisés
- Supermarché ;
- Mini-marchés, boutiques de stations services, boutique de quartier
- Marchés
- Magasins de gros, magasins à prix réduits

13
Le choix du point de vente n'est pas aléatoire. Pour chaque produit, le type de point de vente et la
zone ont été expressément choisis. Votre superviseur déterminera les points de vente physiques où
vous êtes censé passer relever les prix, en fonction des indications.
Il est également nécessaire d’échantillonner juste un certain nombre de points de vente parmi
l’ensemble des points de vente existants. S'il y a juste un ou deux supermarchés dans une ville, qui
ont une grande rotation de ventes de produits alimentaires, alors on en retiendra normalement pour
l'enquête un ou tous les deux. Mais lorsqu’il existe plusieurs centaines d’étals de marché où l’on vend
des produits alimentaires frais, il faudra seulement en retenir quelques-uns.
Il se pourrait qu’au cours du temps, de nouveaux points de vente voient le jour dans votre secteur et
connaissent du succès auprès des clients. S’ils existaient au moment où l’on avait opéré le premier
échantillonnage des points de vente, ils ont dû être inclus dans la liste témoin. Lorsque vous constatez
l’ouverture de ces nouveaux points de vente – ou le développement de points de vente préexistants,
vous devrez informer votre superviseur, qui peut décider de les ajouter à la liste de points de vente
retenus.
Outre les points de ventes énumérés ci-dessus, il existe d'autres sources auprès desquelles on peut
obtenir des données sur les prix, particulièrement celles liées aux services. Généralement, les
prestataires correspondants ne disposent pas de magasin, mais opèrent à partir d'un bureau, d’un
établissement spécial ou de leur domicile. Les types de services à explorer comprennent :
Compagnies de distribution d'électricité et de gaz
Sociétés de transport
Sociétés de distribution d'eau, de voirie, de collecte des ordures
Écoles
Hôpitaux
Médecins et dentistes
Plombiers, électriciens, peintres, etc.
Souvent il sera possible de contacter ces "points de vente" par téléphone, à partir de chez vous ou du
bureau de la statistique. (Cette procédure est souvent désignée par "collecte centralisée".). En tant
qu’enquêteur, vous pouvez être appelé à effectuer certaines de ces enquêtes par téléphone. Mais en
règle générale, cette tâche est accomplie par le personnel permanent de la section de l’IHPC du
bureau de la statistique national ou régional. Par conséquent, ce manuel n'insiste pas davantage sur
la question.

2.6 OFFICIALISATION DES CONTACTS ET DU PASSAGE DE L’ENQUETEUR


Chaque enquêteur dispose d'une carte administrative officielle personnelle qui atteste sa qualité et
celle de son employeur (délivrée par l’Institut national de la statistique). Vous pourrez présenter votre
carte à tout moment aux commerçants, pendant votre tournée d'enquête, particulièrement lorsqu’il a
l’air méfiant. Il ne doit pas exister de confusion sur la nature officielle et légale du travail de
l'enquêteur.
Dans votre contrat, il vous aura été clairement indiqué que les données que vous collecterez dans le
cadre de votre travail devront être considérées comme confidentielles. Cela peut paraître étrange au
début, car il n'y a rien de secret au sujet des prix pratiqués dans les magasins : tout le monde peut
entrer dans un magasin et voir les prix. Mais les commerçants se méfient souvent des enquêteurs
officiels : à leurs yeux, ils peuvent être des "espions" d'un autre magasin, ou des inspecteurs de l’État
qui vérifient les prix officiels.
Vous aurez besoin de la coopération des commerçants pour effectuer votre travail. Il est important de
leur faire comprendre que vous n’allez pas communiquer leurs prix à quelqu’un d’autre : tous les
magasins sont anonymes dans le cadre de l’IHPC et la liste n’est connue que de vous et des autres
agents du bureau des prix. Des « lettres d'introduction » sont utilisées lors des ouvertures de points de
vente. Vous ou votre superviseur, dans un premier temps, devrez vous déplacer dans le point de
vente pressenti afin d’obtenir son accord pour les relevés et le nom d’un interlocuteur. S’il le faut, le
bureau de prix adresse un courrier au point de vente enquêté avant votre passage, confirmant alors le
caractère obligatoire et confidentiel de ces enquêtes.

14
2.7 PREMIERE VISITE AUX POINTS DE VENTE AU DÉTAIL
Une fois en possession de la liste des points de vente au détail et des spécifications détaillées des
produits, vous devez, avec l'accord de votre superviseur, commencer à les localiser et à prendre
contact avec les propriétaires ou les gérants.

Au cours de votre visite préliminaire des points de vente, vous devez avoir avec vous les formulaires
de collecte des prix, et, éventuellement, les photos des produits.
Une fois à l'intérieur d'un point de vente, cherchez à rencontrer le gérant et présentez-vous à lui, tout
en lui montrant la correspondance qui vous a été remis ainsi que votre carte professionnelle. Notez
bien son nom. Essayez de voir s'il n’existe pas une autre personne dans le point de vente que le
gérant voudrait désigner comme votre contact habituel. Si c’est le cas, demandez à la rencontrer et
présentez-vous également à elle. Dans une grande surface, vous pourriez avoir à vous présenter au
responsable de chaque rayon.
Les premières impressions que vous faites au personnel du point de vente sont importantes, et vous
devez faire particulièrement attention à la manière dont vous vous présentez. Vous n’êtes pas un
inspecteur de l’État – vous effectuez l'enquête IHPC pour l’institut national de la statistique. Vous
pourrez préciser à cette personne le statut de votre Institut (organisme indépendant, etc.). Les points
de vente ont une obligation légale de coopérer avec l’Institut national de la statistique. Cependant, il
n’est pas indiqué de brandir cette obligation : les données, arrachées de force, risquerait d’être
fausses. Il importe de ne pas agacer le personnel de quelque façon que ce soit. Par conséquent,
veillez à toujours vous comporter de manière professionnelle et à soigner votre tenue à l’occasion de
vos visites aux points de vente.
Il ne faut pas fumer, manger, ni boire sur les lieux. Il ne faut pas non plus perdre beaucoup de temps à
l’intérieur du point de vente en dehors des besoins d’ordre strictement professionnels. Vous risquerez
en effet d’agacer les gérants qui n’ont pas beaucoup de temps à vous consacrer ou d’être suspecté
de vol. Avant d’entrer dans le point de vente, débarrassez-vous de tout paquet ou sac qui ne serait
pas utile pour votre travail et ne conservez que le strict nécessaire à votre travail.
Après vous être présenté et avoir expliqué votre rôle, vous devez demander au gérant si vous pouvez
rester pour commencer à identifier les articles figurant sur votre liste. Selon le point de vente et le
produit, il peut y avoir beaucoup d’articles sur votre liste qui soient exposés. Mais il se peut également
qu’un seul article listé soit régulièrement vendu dans le point de vente, ou éventuellement aucun.
Dans ces cas, vous devez d'abord parler au gérant du point de vente pour vérifier s’il ne stocke pas en
effet des articles que vous aviez espéré trouver là. Il se peut qu'ils fassent normalement partie du
stock, mais soient temporairement épuisés. Mais si les articles ne sont pas vendus, vous devez
informer votre superviseur dans les meilleurs délais. Le point de vente peut avoir été mal choisi, et un
remplacement sera effectué avant que les enquêtes ne commencent.
Vous devez, dans tous les cas, noter (sur une fiche de collecte des prix ou sur une feuille de papier
séparée) les produits qui sont vendus dans chaque point de vente au moment où vous les visitez pour
la première fois. Alors, lorsque vous allez commencer la collecte effective des prix, vous aurez une
idée assez claire de ce que vous espérez pouvoir y trouver, et vous n’allez pas perdre de temps à
chercher.
En règle générale, vous pouvez espérer trouver au moins certains des articles listés dans le point de
vente. Vous devez donc saisir cette occasion pour les étudier, pour chercher à les reconnaître afin de
pouvoir les trouver facilement dans d'autres points de vente, à les toucher, à observer l’étiquetage, et
ainsi de suite. Vous devez prendre des notes personnelles, en complément de la description, qui
figure sur le formulaire officielle de collecte des prix. Vous pouvez noter tout détail qui, à votre sens,
pourra vous être utile lorsque vous allez commencer le travail d'enquête. Ce pourrait même être un
détail du genre "normalement exposé sur la première étagère du côté gauche de la porte", ou peut-
être "le paquet vert se rapproche plus des spécifications cherchées que le paquet rouge". Ayez
également à l’esprit la possibilité qu'on vous remplace au cours de la période de l’enquête par un
autre enquêteur, par exemple, s’il vous arrive d’être absent au moment de l'enquête, pour un cas de
force majeure. L’enquêteur remplaçant aura besoin d'une telle information encore plus que vous, par
souci de cohérence. Ainsi, lorsque vous prenez vos notes personnelles, écrivez comme si elles étaient
destinées à quelqu'un d'autre – de manière lisible. Vous pourrez même suggérer à votre superviseur

15
(qui pourrait les accepter ou les rejeter) des spécifications qui ne se trouvent pas sur votre
questionnaire. Ainsi, les nouveaux descriptifs pourraient figurer sur le prochain questionnaire qui sera
édité.
Avant de quitter le point de vente, prenez soin de noter les heures d'ouverture de sorte que lorsque
vous commencez à relever les prix, vous n'arriviez pas au mauvais moment et ne perdiez pas de
temps précieux à devoir y retourner plus tard. D’une manière générale, demandez au gérant du point
de vente, l’heure de visite propice à laquelle vous pourrez moins le gêner dans son activité.
Vous apprendrez beaucoup sur les produits de la liste à mesure que vous allez d’un point de vente à
un autre. Vous apprendrez à distinguer les produits qui ne sont pas conformes aux caractéristiques
demandées dans le questionnaire, et ceux qui le sont. Il y aura quelques produits qui vous laisseront
dans le doute quant à savoir s’ils correspondent ou non aux caractéristiques. Ne vous fiez pas à votre
jugement si vous n'êtes pas absolument certain de ne pas vous tromper. Parlez-en plutôt à votre
superviseur. Il vaudra mieux prendre le temps de clarifier les choses avant que les enquêtes ne
commencent, plutôt que d’avoir à corriger des erreurs après.
Après avoir fait le tour de tout le quartier et localisé tous les points de vente, vous devez vous
entretenir avec votre superviseur, pour décider du nombre de jours dont vous aurez besoin pour visiter
tous les points de vente et relever tous les prix nécessaires. Assurez-vous d’avoir bien compris le
nombre de prix que vous êtes censé relever en un jour ordinaire.
Vous devez planifier votre itinéraire de manière rationnelle, afin de réduire au minimum le temps
requis pour la collecte. Définissez ensuite un ensemble raisonnable d'itinéraires quotidiens. Si tout
votre quartier peut être couvert à pied ou à bicyclette, tant mieux. Autrement, vous devez songer à
d'autres moyens de transport. Élaborez une carte approximative de visite (peut-être une pour chaque
jour), et précisez l’emplacement de chaque point de vente que vous allez visiter, ainsi que l’ordre dans
lequel vous envisagez le faire. Tenez compte des heures d'ouverture : certains peuvent fermer pour le
déjeuner et votre itinéraire devrait en tenir compte.
Si vous avez fait tout ce qui a été décrit jusqu'ici dans le présent manuel, vous êtes maintenant très
bien armé pour commencer la collecte effective des prix.
2.8 ATTITUDE GENERALE SUR LE TERRAIN
Vous devez toujours être vêtus avec soin et agir avec courtoisie — car vous représentez l’institut
national de la statistique. Vous devez toujours porter sur vous une pièce d’identité qui confirme votre
rôle et votre statut.
Dès votre arrivée, et avant de commencer à relever les prix Vous devez vous présenter au détaillant
ou au gérant du magasin.
Dans la mesure du possible, vous accéderez aux demandes des commerçants, par exemple si, en
période de grande activité, ceux-ci vous invitent à repasser plus tard dans la journée. La collecte doit
être réalisée aussi rapidement que possible, en perturbant au minimum les activités du magasin.
Vous devez faire preuve de bon sens dans vos préparatifs. Vous veillerez par exemple à vous équiper
de stylos de rechange, des formulaires voulus, d’une plaque porte-bloc, d’une carte locale, de
batteries de rechange (si la collecte est informatisée), d’argent pour payer le stationnement dans les
centres commerciaux et, si besoin, de vêtements de pluie. Dans certains cas, il vous sera également
utile de disposer d’un téléphone portable.

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Chapitre 3 REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE

La première section de ce chapitre a pour objet de vous présenter le questionnaire de collecte des
prix ainsi que la description des produits sur le questionnaire. Ces questionnaires sont conçus selon
les types de variétés. Mais il y a des points communs à tous ces questionnaires. On ne peut s’attendre
à ce qu’un formulaire unique de collecte des prix intègre toutes les variantes relatives aux
caractéristiques d’un produit, telles qu’observées dans un pays à travers le temps et permette de
relever toutes les informations demandées. Il y aura toujours certains aspects qui seront particuliers.
La deuxième section passe en revue certains types plus courants de produits et de variations des prix
et donne des conseils quant à la manière de les traiter. D’autres éléments d’informations demandées
vous seront présentés dans d’autres chapitres de ce manuel.

3.1 NOMENCLATURE D’UNITES DE MESURE ET CLASSEMENT DES VARIETES


Le principe de calcul des indices des prix à la consommation est de suivre le prix unitaire des produits
à qualité constante. Or, le mode de présentation du produit n’est pas standardisé suivant les unités de
mesure normalisées. Ils évoluent dans le temps et diffèrent souvent en fonction des vendeurs.
Il existe deux systèmes : le système international et les systèmes spécifiques.
Dans le système International (SI ex MKSA), les produits sont exprimés suivant :
- des unités de masse : kilogramme et ses dérivés (gramme, tonne, etc.)
- des unités de longueur : le mètre et ses dérivés (litre, m², etc.)
- des unités de temps : seconde et ses dérivés (minute, heure, etc.)
- des unités d’intensité électrique : ampère
- et toutes leurs combinaisons
o énergie : longueur*masse (ex : kWh)
o puissance : longueur*masse / temps (ex : kW)
o vitesse : longueur / temps (ex : km/h)
o voltage : puissance / ampérage, etc.
Toutes ces unités sont identiques quel que soit le pays.
Les systèmes spécifiques comprennent essentiellement les systèmes anglo-saxons :
- longueur : yard, pied, mile, mille
- masse : livre, carat (0.2g)
- proportion : carat (1/24)
- Et des dérivés comme par exemples :
o énergie : cheval
o volume : baril (160 l), gallon (3.78542l), tonneau (100 pieds cube), etc.
o vitesse : nœud, mph, etc.
o énergie : longueur*masse (ex : kWh)
Toutes ces unités sont également identiques quel que soit le pays.
Ainsi, toutes les variétés homogènes vendues dans des unités d’achat exprimées en ces unités de
mesure (ou leur dérivés) sont appelées variétés homogènes vendues en unités standard. C’est par
exemple le cas des pièces de tissus vendus en mètre, du carburant vendu en litre, du yaourt vendu en
des pots de 30 cl, etc.

17
Pour d’autres produits, les unités d’achat ne sont pas exprimées en ces unités de mesure normalisées
(ou leurs dérivés). Il s’agit essentiellement des mesures de volume ou de poids : boite de
conserve, cuvette, bouteille, tas, etc.
Certaines présentent une unicité de volume : boite de Nescafé, bouteille de Coca, pot de yaourt,
etc. Elles peuvent être uniformes selon les points de vente, souvent quel que soit le pays, mais varier
dans le temps. Ces variétés sont également classées en variétés homogènes vendues en unités
standard
D’autres mesures ne présentent pas une unicité de volume ou de poids : cuvette, calebasse, tas,
etc. Ces unités peuvent varier d’un point de vente à l’autre. Pour ces produits, il est nécessaire de
convertir ces mesures de volume ou de poids en unités normalisées pour permettre un suivi efficace
du prix unitaire des produits. En effet, l’évolution des prix se traduit, au niveau de la vente de ces
produits par, soit un ajustement des quantités offertes à la vente unitaire, soit des prix des offres, soit
les deux à la fois. Ainsi, lorsque l’offre du manioc baisse sur les marchés (en période de soudure par
exemple), les tas offerts sont ajustés à la baisse. Dans la bonne saison, les tas des poissons de 500 F
vont plus grands. Pour le pain, les boulangers ajusteront parfois à la fois le poids et le prix de la
baguette. Ces variétés sont appelées des variétés homogènes vendues en unités non standard.

3.2 PRESENTATION ET REMPLISSAGE DES QUESTIONNAIRES


Chaque produit (que ce soit un bien ou un service) est défini avec précision sur une fiche séparée de
prix, et accompagné d’une photo. Avant le démarrage du travail d'enquête, vous devriez passer autant
de temps que possible à vous familiariser avec toutes ces fiches de prix. Une fois dans la rue et dans
les magasins, vous n'aurez plus assez de temps pour les lire et les comprendre. Vous serez assez
occupé à chercher les articles à observer.
Pour la majorité des produits, les prix peuvent varier en fonction des points de vente et de plusieurs
autres facteurs. Vous savez déjà que la collecte des prix se fait au niveau de différents types de points
de vente (magasins, étal de marché, etc.) ainsi que dans divers points de vente au sein de chaque
type. Il existe deux formats de fiche de collecte de prix :
- Une fiche à produit unique : Cette fiche à produit unique contient tous les détails concernant le
produit, y compris une photo (si disponible), et est utilisée pour les variétés hétérogènes et les
variétés homogènes hors marchés ;
- Une fiche à produit multiple. Ce formulaire est conçu pour couvrir tous les produits qui doivent
faire l’objet d’un relevé dans un point de vente spécifique. Ce type de fiche réduit le volume de
papier nécessaire, mais ne peut certainement contenir tous les détails. Elle est utilisée pour la
collecte des prix des variétés homogènes vendues dans les marchés et les variétés
homogènes O2 et O3 vendues en dehors des marchés.
D’autres formats de questionnaires sont spécialement conçus pour certaines variétés spéciales. Il
s’agit par exemple des loyers auprès des agents immobiliers.
Plusieurs cases sur le formulaire sont imprimées à l’avance et ne devront pas être remplies. Par
contre, vous aurez à compléter la plupart des cases, notamment à l’intérieur du point de vente, une
fois le produit cible identifié. Il ne s’agit pas seulement de relever les prix, mais également tout autre
détail caractéristique.
Toutes ces fiches devront être transcrites pour la saisie dans le système informatique (ce travail est
généralement effectué dans votre bureau de la statistique national ou régional). Ainsi vous devez
écrire clairement et de manière lisible de manière à éviter des erreurs de transcription. Votre
superviseur vous remettra une liste vous donnant des instructions quant aux abréviations à utiliser
(par exemple "kg" pour kilogramme).
Les décimales constituent une source fréquente d’erreur. Lorsque les prix comportent une décimale
(comme dans le cas de 47,22 FCFA), il convient de bien marquer la virgule décimale. Autrement, on
risque de saisir dans l’ordinateur 4722 pour un prix de 47,22. Si cette erreur se produit, vous aurez
probablement un surcroît de travail à faire, car le formulaire peut vous revenir pour vérification. Autant
écrire correctement les chiffres la première fois !
Voici les explications de ce que vous retrouvez ou devez écrire dans les différentes cases du
formulaire de collecte des prix.

18
Champ Explications Commentaires

Année (1) Il s’agit de l’année courante Information pré


imprimée

Code enquêteur (case Un code vous sera affecté. Il s’agira en l’occurrence de Information pré
2) votre code imprimée

Nom enquêteur (case Il s’agit du nom de l’enquêteur chargé de la collecte du Information pré
3) produit précis dans le point de vente. Il s’agira en imprimée
l’occurrence de votre nom

Code superviseur Un code est affecté à chaque superviseur. Il s’agit du Information pré
(case 4) code du superviseur pour ce point de vente et ce produit imprimée

Nom superviseur Il s’agit du nom du superviseur chargé de la vérification Information pré


(case 5) des informations sur le produit précis dans le point de imprimée
vente

PHOTO Il s’agit de la photo du produit précis à suivre Information pré


imprimée

Nom du point de vente Il s’agit du nom et de l’adresse précise du point de vente Information pré
(case 6) où la collecte des données sera effectuée. Inscrire le imprimée
nom du magasin ou celui du propriétaire de l’étal du
marché ainsi que les adresses et le numéro de
téléphone

Caractéristiques du Il s’agit des caractéristiques importantes du point de Information pré


point de vente (case vente. En particulier des caractéristiques qui peuvent imprimée
7) influer sur les prix

Type du point de Il s’agit du type de point de vente. Vous devez avoir une Voir
vente (case 8) liste de ces types. Précisez un des types standards de nomenclature
point de vente qu’on vous aura donnés des PV
Information pré
imprimée

Numéro du point de A chaque point de vente a été affecté un numéro Information pré
vente (case 9) imprimée

Intitulé de la variété Il s’agit du nom générique affecté à la variété Information pré


(case 10) imprimée

Caractéristiques Il s’agit des caractéristiques obligatoires que le produit à Information pré


obligatoires de la suivre doit présenter. Si ces caractéristiques ne sont pas imprimée
variété (case 11) présentes, le produit ne correspond pas et un autre
produit doit être recherché

Exclusions (12) Il s’agit des produits, respectant les caractéristiques de Information pré
la variété qu’on a décidé de ne pas suivre imprimée

Caractéristiques de la 13a : Il s’agit de toutes les caractéristiques précises que Information pré
série (case 13) la série doit présenter. Si ces caractéristiques changent, imprimée
il faut impérativement relever les nouvelles
caractéristiques et en avertir votre superviseur

19
Champ Explications Commentaires

13b : il s’agit des caractéristiques complémentaires de Vous pourrez à


seconde importance, qui vous permettent d’identifier le loisir compléter
produit précis que vous suivez. S’il y a un nom local ou mettre à jour
précis, le mettre entre guillemets ces
caractéristiques

Code de la variété Il s’agit du code de la variété, conforme à la Information pré-


(case 14) nomenclature de consommation adaptée aux besoins de imprimée avec le
l’IHPC code
d'identification de
chaque produit

Numéro série (15) Il s’agit du numéro de la chronique du produit précis Information pré
suivi pendant la période en question. Il est séquentiel imprimée

Numéro carnet (16) L’ensemble des questionnaires d’une semaine donnée Information pré
pour un agent enquêteur est regroupé dans un carnet. Il imprimée
s’agit du numéro du carnet.

Date (case 17) Notez la date à laquelle vous avez observé le prix.

Année de base (case Il s’agit du prix de l’année de base de la chronique. Il Information pré
18) peut s’agir d’un prix effectif ou d’un prix estimé si cette imprimée
chronique est créée après l’année de base

Prix Déc. A-1 (case Il s’agit du prix du produit en décembre de l’année Information pré
19) précédente. Si la chronique est crée après cette date, la imprimée
case est vide

Prix observé (case 20) C'est la case où vous inscrivez le prix de l’article – en
utilisant la quantité et l'unité de mesure inscrite sur le
questionnaire (en case 23 ou 13b)

Code de position du Il s’agit de toutes les positions possibles dans lesquelles


produit (case 21) peuvent se trouver le prix du produit.
Mettez :
- N s’il s’agit d’observation normale ;
- T si le produit est absent temporairement ;
- D en cas d’absence définitive dans le point de
vente
- E, s’il s’agit de problème de collecte (absence
pour des cas de force majeur de l’agent
enquêteur, etc.) ;
- S s’il s’agit d’une entrée en solde ;
- R, si le produit sort de solde ;
- Co si vous souhaitez vous consulter avec
votre superviseur

Code de Il s’agit des différents cas des remplacements opérés,


remplacement de la après les instructions reçues de votre superviseur :
série (case 22)

20
Champ Explications Commentaires
- I : remplacement sur le même PV ;
- V : remplacement sur un PV de même type ;
- M : sur un point de vente de type différent

Observations (case Cette case vous est réservée pour porter toutes les
23) observations pertinentes. Il peut souvent s’agir du
caractère peu habituel d’un prix ou produit. Il s’agit de
mettre toute autre information qui pourrait aider le
superviseur ou le chef de bureau à valider les
informations et/ou à mieux les commenter

Unité de mesure (24’) Il s’agit de l’unité de mesure dans lequel le produit est Information pré
vendu (litre, kg, tas, etc.) imprimée

Quantité observée Concerne le poids, le volume, etc. mesurée pendant les


(case 24) opérations de bureau. Pour la plupart des cas, il s’agira
du poids (en gramme ou kg du produit pesé)

Quantité préférée Cette donnée est pré-imprimée. Ce pourrait être, par Information pré
exemple, 20 pour les cigarettes. Mais un point de vente imprimée
particulier peut vendre seulement des conditionnements
de petites quantités.

3.3 CAS PARTICULIERS


3.3.1 II.1. Variation de quantité
Le formulaire de collecte des prix spécifie la quantité préférée, telle que (par exemple) 200 g pour une
boite de café soluble. La case de description détaillée du produit vous donnera généralement la
fourchette acceptable pour ce chiffre, soit plus ou moins 20g. Ainsi, une boite contenant un poids
compris entre 180 et 220g sera acceptable. Cela dit, le prix que vous rapportez pour une boite de
180g, par exemple, pourrait éventuellement être converti par l'ordinateur en un prix équivalent à celui
de 200g, afin de maintenir l'unité correcte pour la comparaison dans le temps. Plus que toute chose, il
importe donc que vous remplissiez avec précision la case 116.
La raison pour laquelle l’écart acceptable est très étroit est qu'une boite de 500 g, par exemple, est
considérée comme un produit différent d'une boîte de 200 g. Vous aurez constaté que beaucoup de
produits deviennent d’autant moins cher (par unité) que vous en achetez de grandes quantités. Par
conséquent, il serait erroné de convertir le prix d'une boîte de 500 g de café par rapport au prix de 200
g, car cela donnerait un chiffre trop bas et minimiserait, sans aucun doute, le prix réel. Cet aspect est
particulièrement important lorsqu’il s’agira de faire des remplacements de produits en cas de
disparition d’un conditionnement donné.
3.3.2 Emballage multiple
Une autre source de variation de la quantité est l’emballage multiple, c’est-à-dire l'emballage groupé
de plusieurs articles identiques. Cela est de plus en plus courant, avec des articles tels que les piles,
le savon, les ampoules, le papier hygiénique, etc. Très souvent, le prix unitaire par article dans un
emballage de 4 est inférieur au prix d'un seul article. D’une manière générale, les caractéristiques du
produit vous indiqueront ce qui est acceptable ou non. Mais habituellement, tout emballage groupé est
considéré comme un produit différent de l’article en question.
3.3.3 Taxes sur la vente
Les prix que vous relevez doivent toujours être les prix payables par le consommateur pour l’article, y
compris toute taxe à acquitter au moment de l’achat. Les impôts tels que la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA), la taxe sur l'achat, la taxe sur la vente, les impôts locaux, les taxes de douanes et d'accise,
doivent être tous inclus dans le prix relevé. Dans certains points de vente, le prix affiché dans le

21
magasin est le prix final incluant les taxes, mais dans d'autres, les taxes ne sont ajoutées qu’à la
caisse ou à la sortie. Vous devriez connaître la pratique en vigueur dans le point de vente. Ayez
toujours à l’esprit d'ajouter toute taxe qui ne serait pas incluse dans le prix affiché.
3.3.4 Frais de livraison
Les articles énormes ou lourds comme les réfrigérateurs peuvent être livrés à l'adresse du client par le
détaillant ou par un livreur agissant en son nom. Les frais de livraison peuvent être parfois compris
dans le prix affiché, mais dans d’autres cas, non. Vous devez chercher à vérifier cela pour tous les
gros articles. Les frais de livraison ne devront être compris dans le prix de l'article que s’ils constituent
une composante systématique du prix (c’est à dire "livraison comprise"). Si les frais de livraison
viennent en supplément, ils ne devront pas être inclus.
3.3.5 Pourboires et gratifications
Les pourboires et gratifications ne seront pas inclus dans les prix collectés, même si c’est une pratique
courante, notamment dans les ventes de service (restauration, hôtel, etc.).
3.3.6 Achats différés
Le calendrier d’introduction du prix peut s’avérer important dans le cas des opérations de solde ou de
promotion offerte. Ces questions prennent une importance particulière avec les services, notamment
dans le secteur du transport aérien où des réductions de prix peuvent être proposées, avec des effets
décalés dans le temps.
Les règles suivantes sont adoptées pour harmoniser le calendrier d’introduction et d’enregistrement
des prix d’achat dans l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC).
- Les prix des biens sont enregistrés dans l’IHPC du mois au cours duquel ils sont observés ;
- Les prix des services sont enregistrés dans l’IHPC du mois durant lequel peut commencer
la consommation du service au prix observé.
Aussi, pour les services, vous devez relever tous les prix annoncés à l’avance et donner les
périodes ou le mois durant lequel peut commencer la consommation du service au prix
observé. Ces informations doivent être inscrites sur le questionnaire, dans la partie
« Observations » et rapportées à votre superviseur.

22
Chapitre 4 METHODE DE COLLECTE

Comme précisé plus haut, la collecte des données concernant les prix des biens et services échangés
est effectuée non auprès des ménages, mais, pour des raisons de faisabilité, auprès des vendeurs ou
fournisseurs de biens et services. Pour certains biens et services spécifiques, la collecte peut
s’effectuer auprès des ménages consommateurs.
Pour effectuer les relevés de prix, les méthodes de collecte diffèrent selon le type variétés et le type
de vendeur ou de fournisseur. La collecte ne se fait pas également au hasard un jour quelconque
dans le mois. Un calendrier de collecte est établi pour l’ensemble des agents enquêteur qu’il est
impératif de respecter.

4.1 PERIODICITE
L'ENQUETEUR DOIT se rendre dans chaque point de vente en respectant le programme de la
tournée établi par le bureau de prix. IL NE DOIT PAS relever les prix affichés en vitrine parce
que ceux-ci ne sont pas toujours réactualisés. Pour les produits dont les prix sont affichés sur
tableaux (viande, consommation au café, pain en boulangerie), il doit vérifier que le produit est
bien proposé à la vente au prix affiché. IL NE DOIT PAS relever les prix indiqués dans les
catalogues mis à disposition pour certains points de vente.
Toutefois, dans quelques cas, et à la demande du bureau des prix, il est possible d'obtenir des prix
par téléphone ou par courrier (entrée dans un club dansant, frais d'internat scolaire...). Dans ce cas,
l'enquêteur saisit le nom de son correspondant, la raison sociale de l'établissement ainsi que les
coordonnées téléphoniques sur la zone réservée à cet effet. L'enquêteur veillera, dans la mesure du
possible, à rencontrer au moins une fois par trimestre son interlocuteur. Le bureau des prix peut
éventuellement s'adresser à cette personne pour des renseignements complémentaires ou à des fins
de contrôle.

4.2 MATERIEL NECESSAIRE


Avant de quitter votre maison ou le bureau, préparez une liste de contrôle de tout ce que vous devez
prendre avec vous pour l’enquête. La liste peut comprendre les éléments suivants :
- Fiches de collecte des prix ;
- balance portative ou peson (pour les produits encombrants, de grande valeur, etc.)
- Une carte d'identité ;
- Votre programme de la journée
- Un crayon et un taille-crayon !
- Un bloc-notes
- Eventuellement un parapluie ou un impermeable.

4.3 VARIETES HOMOGENES VENDUES EN UNITES NON STANDARD


Le principe de suivi adopté pour les variétés homogènes vendues en unités non standard est
d’acheter et de peser au bureau ou sur le marché ces produits. Ces produits sont souvent vendus
dans les marchés de type africains. Mais ils peuvent se trouver également dans d’autres types de
point de vente. Les boutiques de proximité présentent très souvent une panoplie de produits dont les
quantités sont fractionnées pour être accessible aux ménages. C’est par exemple le cas du sucre en
morceau ou même en pain.

23
4.3.1 Règles de collecte :
Pour les variétés homogènes vendues en unités non standard en dehors des marchés, on vous
demandera d’effectuer un seul achat du produit à la date ou à la période indiquée pour le point de
vente sélectionné.
Pour les marchés, il vous est demandé de réaliser les achats d’un certain nombre de tas
(généralement entre un et trois) auprès de vendeurs différents reparti à l’intérieur du marché. Chaque
achat doit être conservé dans son emballage pour être pesé séparément.
A chaque tas acheté, il faut veiller à attacher son prix d’achat, lorsque les prix des tas diffèrent, même
très légèrement, d’un vendeur à l’autre. Il faut, dans ce cas, veiller à différencier les tas de sorte que,
pendant la pesée, le poids relevé sur la balance soit attaché au tas indiqué.
Il vous est demandé de toujours acheter la quantité habituellement achetée par les ménages. Il ne
s’agit pas d’acheter forcement une quantité permise par le montant qui est disponible. En effet,
lorsque le produit devient plus cher et que, par conséquent les quantités des tas offertes baissent,
lorsque vous conservez le budget des achats, ce sont les quantités qui vont baisser, ce qui risque de
jouer sur la précision du prix unitaire calculé puisque les marges d’erreur risquent d’être élevées. En
revanche, en période d’abondance, il n’est pas nécessaire d’acheter les mêmes montants, cela ne
servirait pas d’avoir une quantité plus grande.
Une fois que l’ensemble des achats est réalisé, vous devez immédiatement revenir au bureau pour
procéder à la pesée de ces produits. Lorsque vous vous attardez, les produits peuvent se dénaturer,
ce qui peut jouer sur le niveau son poids et donc sur le prix unitaire ;
Attention : Quelques fautes graves à éviter :
- Acheter les trois tas auprès d’un même vendeur : cela ne respecte pas le principe de
l’échantillonnage. On est souvent tenté de le faire lorsqu’il se pose un problème de
disponibilité de petites pièces de monnaie. Ceci n’est pas une excuse valable. Avant de
vous rendre au marché, vous devez changer les billets de banque que l’on vous remet en
petite pièce pour ne pas avoir à rencontrer ces problèmes. Au besoin, demandez à votre
superviseur d’effectuer les changes nécessaires.
- Acheter un tas et le diviser en deux ou trois et peser chaque pièce. Le prix unitaire qui sera
obtenu est biaisé parce qu’il ne reflétera pas la stratégie adoptée par les vendeurs. Par
ailleurs, vous créez artificiellement un prix de vente puisque rien ne garantit que la division
se fait en part égale ;
- Acheter trois tas indiqués sur le questionnaire, les fusionner en un tas unique et les diviser
au moment de la pesée. Là également vous créez artificiellement un prix de vente. La
dispersion des prix unitaires est faussée.
La répétition de telles fautes risque de vous occasionner des blâmes et peut entraîner votre renvoi.
4.3.2 Règles pour la pesée :
Une fois que les produits sont amenés en bureau, il faut immédiatement passer à la pesée des
produits. En effet, trop retarder le moment de la pesée peut dénaturer le produit et, ainsi, agir sur son
prix unitaire.
En outre, il faut respecter les emballages des produits. Autrement dit, pour chaque tas acheté par
l’agent enquêteur, il faut effectuer une pesée séparée. Il ne s’agit pas de mettre tous les achats
ensemble et de réaliser une seule pesée. Le calcul de l’indice et de la dispersion des prix unitaires
s’en trouvera faussé.
Lorsque les prix des tas diffèrent d’un vendeur à l’autre dans le marché, il faut veiller à ce que l’agent
enquêteur vous indique précisément à quel tas (donc à quel prix) attacher le poids mesuré.

4.4 VARIETES HETEROGENES ET HOMOGENES VENDUES EN UNITES STANDARD


Contrairement aux variétés homogènes vendues en unités non standard où la méthode de suivi
nécessite l’achat et la pesée des produits, le suivi des variétés homogènes vendues en unité standard
et les variétés hétérogènes ne nécessite pas un achat des produits. La collecte s’effectue directement
sur le point de vente par le relevé direct des prix des produits et services proposés à la vente. Les

24
produits sont présentés suivant des unités de vente suivant le système normalisé (et ses dérivés) ou
spécifique (et ses dérivés) ou même suivant des mesures présentant une unité de volume ou de
poids. C’est par exemple le cas des bouteilles de coca-cola, du yaourt, le prix d’une voiture Mercedes
C220, etc.
Les prix de tous les produits et services sont relevés directement dans les points de vente, soit en
questionnant les vendeurs soit par observation directe de l’étiquette sur les produits.
Attention :
Il arrive que les prix sur l’étiquette du produit ne correspondent pas au prix effectif de vente du
produit. Il peut arriver que ces étiquettes ne soient pas révisées pour une raison ou pour une
autre. Il est donc souvent nécessaire de demander confirmation auprès du gérant du point de
vente.
Pour les variétés hétérogènes en particulier, vous devez examiner de très près, à chaque fois, les
produits et services à l’étalage pour bien vous rendre compte si une des caractéristiques obligatoires
ou variables n’a pas changée. Si c’est le cas, vous devez reporter ces informations sur le
questionnaire ou votre carnet de note et le rapporter à votre superviseur. Celui-ci vous indiquera la
démarche à suivre

4.5 CAS PARTICULIERS


4.5.1 Variétés homogènes vendues en unités non standard de grande valeur
Il n’est pas efficace de procéder à des achats de certaines variétés homogènes vendues en unités
non standard. En effet, cela peut engendrer de très grosses dépenses ou ne pas être pratique. C’est
par exemple le cas des moutons, chèvres, tas de bois de chauffe, de charbon de bon, de poulet, etc.
Dans ces cas, il convient de réaliser la pesée directement au marché, sans achat. Vous devez vous
entendre avec ces commerçants pour faire peser ces variétés grâce au peson qu’on vous a remis. Si
le commerçant est réticent à ce que vous manipulez ces produits, vous pourrez lui demander ce
service contre une modique somme que vous pouvez lui verser.
La périodicité et le nombre et les autres principes de relevés demeurent les mêmes que pour les
autres variétés homogènes vendues en unité non standard.
4.5.2 Produits saisonniers
Certains produits et services ne sont pas présents sur les marchés à toute période de l’année, du fait
de multiples raisons, notamment des problèmes de conservation, des cycles de vie, etc. Ces produits
sont en effet disponibles que quelques mois, et même parfois quelques semaines dans l’année. C’est
le cas des fruits et certains légumes, de certains fournitures scolaires ou services de transport (pour
les pèlerinages par exemple). Mais les produits saisonniers dépendent du site étudié : tel produit
saisonnier pourra être présent dans une zone donnée toute l’année alors que dans une autre zone ou
type de point de vente, il n’est présent que quelques mois.
La saisonnalité d’un produit est déterminée à priori : s’il a été déterminé que tel produit est en principe
absent des commerces au cours d’un mois donné, il n’y aura pas de relevé ce mois même si certains
commerces proposent ce produit aux consommateurs.
Si de tels produits sont intégrés dans la liste des produits, vous devez relever les prix lorsque l’on
vous demandera de le faire. Le questionnaire pour le mois en question sera édité en intégrant
automatiquement ces produits.
Pour ces produits, des règles spécifiques sont établies pour le traitement en cas d’absence sur les
marchés. Vous ne devez pas vous en préoccuper.
NB :
1. Lorsque, au cours d’un mois donné, vous remarquez une disponibilité
abondante du produit alors que le questionnaire ne l’intègre pas encore, vous
devez en avertir votre superviseur qui pourra vous indiquer la démarche à
suivre.
2. Certains produits périssables notamment nécessitent un suivi particulier. Il
s’agit par exemple de produits vendus essentiellement à certaines heures de la

25
journée (très tôt dans la matinée ou tard dans l’après-midi). Vous devez
impérativement respecter les consignes données par rapport à ces heures.
3. Dans le cas où il s’agit de variétés homogènes vendues en unité non standard,
vous devrez éventuellement prendre vos dispositions pour que ces produits
achetés soient immédiatement pesés.
4.5.3 Produits d’occasion
Si les produits d’occasion étaient limités, dans les années 80, aux friperies, aujourd’hui le phénomène
touche des produits aussi variés que les chaussures, les voitures, l’électroménager, les matériels
informatiques, etc. Les particuliers qui achètent des voitures neuves font pratiquement exception dans
les ménages africains. Le phénomène a été certes favorisé par le développement des échanges entre
pays du nord et ceux du sud, mais il est aussi rythmé par l’adoption de règles communes dans le
cadre de la protection de l’environnement en Europe et les sorties de nouvelles séries dans les pays
développés. Les biens d’occasion couverts par l’indice concernent :
- les biens semi-durables ;
- les biens durables.
Par souci de simplification, il n’est intégré dans le panier de l’IHPC que les produits d’occasion issus
de biens durables qui sont plus concernés par les échanges entre les ménages et d’autres secteurs
institutionnels. Il s’agit en particulier de :
- véhicules automobiles ;
- matériels électroménagers ;
- matériels de traitement de l’information.
Sont cependant intégrés dans le panier, du fait de leur poids dans la consommation des ménages et
de leur nature, les pièces de rechange et accessoires pour véhicules de tourisme (par exemple pneu
d’occasion ou rechapé).
Les prix des biens d’occasion ne suivent pas, d’une manière générale, la même évolution que les prix
des biens neufs correspondants. Par exemple, les véhicules d’occasion présents sur les marchés
africains sont généralement ceux des séries dont la production est arrêtée dans les marchés d’origine.
En d’autres termes, on ne peut plus trouver les équivalents à l’état neuf sur les marchés. Par ailleurs,
puisqu’ils sont, pour la plupart, importés, les prix dépendent de l’âge et du système fiscal mis en place
dans les pays importateurs. Pour les véhicules réformés de l’administration publique ou du secteur
privé, le prix semble être généralement forfaitaire et ne fait pas référence au prix à l’état neuf. Aussi,
convient-il de suivre de manière spécifique les produits d’occasion.
Il est fait l’hypothèse que les biens durables et semi-durables suivis arrivent en sous-groupe ou sous-
groupe relativement homogène selon les marques, référence, année de sortie du modèle, etc. Ainsi,
dans l’exemple de véhicules, on peut avoir :
- une génération de véhicules non climatisés ;
- et une autre génération de véhicules climatisés.
Les groupes peuvent être simplement définis en fonction des séries. Une série Mercedes de classe C
remplace les Mercedes de classe D qui se rencontrent alors plus fréquemment sur le marché
d’occasion. A la sortie de la classe E, les Mercedes de classe C se retrouveront plus fréquemment sur
les marchés d’occasion, remplaçant pratiquement les classes D et ainsi de suite.
Cette hypothèse est conforme à l’esprit des sociétés de consommation d’où sont importés ces
produits. La méthode de sélection des produits d’occasion sera ainsi basée sur le principe de
génération. La génération des biens d’occasion dans le panier sera celle qui précède immédiatement
(ou avec un décalage de deux pas) celle des biens neufs du panier. La mise à jour du panier des
produits d’occasion se fera à la fin de chaque année. Les produits moins représentatifs seront
remplacés par les nouveaux produits d’occasion.
D’autres caractéristiques devront cependant être prises en compte. Il s’agit de :
- état général de la carrosserie ;
- âge depuis la mise en circulation (3-5 ans, 8-11 ans, 12 -15 ans par exemple) ;

26
- moteur diesel/essence.
On ne peut pas être sûr de trouver, à des intervalles de temps donnés, deux produits d’occasions
exactement identiques. Il est donc difficile d’appliquer ici le principe de prix unitaire à qualité
constante. Aussi, le principe pour le relevé des prix des produits d’occasion se base sur l’hypothèse
d’utilité du produit. On choisira de relever ainsi, de mois en mois, dans le même point de vente, les
prix des produits que l’on juge donner la même satisfaction au consommateur. C'est-à-dire on
considérera que les deux produits sont appariés si, à un instant t donné, un consommateur pourrait
être indifférent à choisir entre ces deux produits, même si certaines caractéristiques sont différentes.
4.5.4 Marchandage
Le marchandage s’entend d’une situation où les prix font l’objet d’une négociation individuellement
entre les vendeurs et les acheteurs, et ne sont pas déterminés à l’avance. Le processus de
marchandage est propre aux marchés dans nombre de pays africains où pratiquement le prix de tout
article à acheter doit être négocié pour parvenir à un prix forfaitaire. Cela concerne un large éventail
des nécessités de la vie quotidienne qui peuvent constituer une grande partie de la consommation
des ménages. En effet, en dehors des tarifs, tous les biens et services sont pratiquement concernés
par le marchandage En outre, les grossistes pratiquent également le marchandage et il n’est pas rare
d’observer des grossistes qui font également de la vente au détail.
Le marchandage se caractérise par sa grande flexibilité dans la fixation des prix. Les quantités et les
prix définitifs varient d’une opération à l’autre et ne peuvent être déterminés qu’une fois l’achat
effectué ; la qualité des biens achetés varie aussi d’une opération à l’autre. De même, il y aura des
variations entre les transactions en qualité et quantité de marchandises achetées. En outre, les prix
peuvent varier tout au long d’une journée, aussi bien que d'un jour à l’autre, ce qui ajoute une
dimension supplémentaire à la question de la représentativité.
Le prix obtenu dépend de la probabilité d’un achat réel, des talents de négociateur de l’enquêteur,
ainsi que de facteurs comme la nécessité pour le détaillant de réaliser une vente, l’accoutrement de
l’agent enquêteur, la langue utilisée dans la négociation, etc. Dans ces conditions, les méthodes
normales d’enquête, qui consistent à relever les prix directement auprès des vendeurs, peuvent
aboutir à des indices en dents de scie qui ne reflètent pas les mouvements effectifs des prix sur un
marché mais d’autres facteurs. En outre, les prix peuvent varier pendant la journée ou d’un jour à
l’autre.
Aussi, est-il proposé que le prix annoncé par le vendeur soit le prix relevé par l’agent enquêteur, en
supposant que l’évolution du prix annoncé pourrait être analogue à celle des prix effectifs de
marchandage.
Toutefois, cela suppose de votre part une attitude précise qui ne permette pas d’influencer les prix
que le commerçant vous communiquera.
Tout d’abord, pour ces points de vente, il faut avoir une adhésion entière du gérant du point de vente
par rapport au travail que vous faites dans son point de vente. Dès le départ, vous devez vous
présenter, expliquer clairement l’importance de votre travail, les principes de la collecte des données
et dire pourquoi son entière coopération est indispensable pour la qualité des données qui seront
produites. Si, à une des visites, il y a un changement d’interlocuteur, vous devez à nouveau expliquer
l’importance du travail que vous effectuez et la nature du prix que vous recherchez à collecter. Il s’agit
du prix moyen qu’il a réalisé sur ses achats les plus récents prix ou du « prix objectif » que le
commerçant se fixe lorsqu’il étale son produit dans son magasin ou bien. Le prix objectif s’entend prix
de revient + marge du commerçant.
NB :
1. Même lorsque les produits présentent des prix étiquetés, ces étiquettes peuvent ne pas
du tout être respectées dans la pratique. Aussi, lorsqu’on vient de vous affecter un
point de vente, vous devrez observer les achats réels ou vous enquérir auprès du
commerçant des habitudes d’achat (marchandage possible ou non).
2. Le prix que vous relevez n’est ni le premier prix habituellement donné, ni le prix du
dernier achat, ni le prix de revient, ni le prix moyen des achats réalisés sur les mois
précédents.

27
Vous devez toujours avoir une tenue correcte, ni trop extravagant, ni trop modeste. Rappelez-vous
que l’information que vous communiquera le commerçant (s’il ne vous connait pas) risque de
dépendre de votre accoutrement.
Par ailleurs, vous devez toujours avoir à l’esprit le prix de la période précédente. Ainsi, si vous relevez
une différence trop importante, vous devez demander une confirmation auprès du gérant.
Avant de venir à votre point de vente, vous pourrez, au préalable passer, de temps en temps, par un
ou deux autres points de vente qui vendent exactement le même produit et vous renseigner sur les
prix dans ces points de vente. Ainsi, vous avez toujours du recul par rapport à l’information que l’on
vous communique. Ceci vous permettra de vous assurer que la coopération avec votre interlocuteur
est toujours bonne.
4.5.5 Les loyers et autres services domestiques
Un même logement n’est pas enquêté tous les mois de l’année car les prix des loyers ne varient
généralement pas tous les mois.
L’échantillon de logements est enquêté par roulement : lors d’un mois de collecte, un sous-échantillon
de logements est enquêté ; le mois suivant, un autre sous-échantillon de logements est enquêté et on
procède ainsi jusqu’à enquêter de nouveau le premier sous-échantillon de logements.
NB :
1. Pour les loyers fixes, il ne s’agit pas de suivre le prix au niveau des locataires. Il s’agit
de suivre le prix du loyer d’un logement fixe. En effet, il peut arriver que le locataire
emménage dans un autre logement. Dans ce cas, vous ne changerez pas de logement
mais vous changerez de locataire.
2. Lorsque des travaux d’embellissement ou de gros travaux d’entretiens sont entrepris
au niveau d’un logement, il peut en résulter une révision à la hausse du prix du
logement. Vous devez donc vous assurer que le loyer n’a pas changé. Dans tous les
cas, même s’il n’a pas changé, vous devez informer votre superviseur des travaux
réalisés. Il réalisera les ajustements nécessaires car le nouveau locataire pourrait y
percevoir un changement de qualité dans le service fourni.
3. De même, pour les services domestiques, un changement de quartier où le service est
fourni peut se traduire par une révision du traitement du personnel. Tout changement
dans les tâches ou la localisation du domicile doit être signalé.
4.5.6 Les produits et services dont les changements de prix interviennent peu souvent
Il s’agit pour l’essentiel de certains services produits par des grandes entreprises d’Etat (eau,
électricité, etc.) ou administrations (Postes et Télécommunications) et de certains biens dont le prix
peut être par ailleurs fixé (livres, journaux). En général, les informations sur les changements de prix
sont obtenues à partir de documents administratifs ou lors de contacts téléphoniques réguliers. Dans
tous les cas, vous devez vous assurer chaque mois que ces prix n’ont pas changé. Vous devez
également vous assurer que la qualité des biens et services n’a pas changé.

4.6 LA COLLECTE DES PRIX : FIN DE LA JOURNÉE


À la fin de chaque journée de collecte des prix, vous devez faire un certain nombre de choses. Tout
comme au début de la journée, vous devez avoir une liste de contrôle préparée afin de pouvoir cocher
les différentes activités au fur et à mesure qu’elles sont accomplies. Une liste de contrôle type doit
comprendre :
- Ai-je visité tous les points de vente que je prévoyais pour la journée d’aujourd’hui ?
o Si non, quel pourcentage de points de vente n’ai-je pas pu visiter –pour quelles
raisons ?
- Ai-je relevé les prix de tous les produits que je comptais couvrir ?
o Si non, quel pourcentage n’ai-je pas pu relever ? – pour quelles raisons ?
- Combien de prix ai-je relevés ce jour ?

28
- Ai-je entièrement rempli tous les formulaires de collecte des prix ? (Les vérifier de nouveau)
- Quels sont les problèmes que j’ai rencontrés aujourd'hui ? Ai-je trouvé les réponses moi-
même ou dois-je en parler à mon superviseur ? (Faire une liste des choses dont vous
devez parler au superviseur. Quand êtes-vous censé rencontrer votre superviseur la
prochaine fois ?)
- Mon itinéraire a t-il été efficace ? Devrais-je le modifier la prochaine fois ?
- Ai-je été trop /pas assez ambitieux dans mon programme de la journée ? (Si oui, consulter
de nouveau le programme du lendemain, et le réviser en conséquence).
- Ai-je ramené tout ce que j'ai emporté le matin ? (Voir la liste de contrôle du matin).
- Ai-je rempli ma fiche de travail quotidien ?
- Ai-je préparé la liste de contrôle de demain, et tous les formulaires de collecte des prix pour
la prochaine journée sont-ils prêts ?
- Ai-je bien rangé en un lieu sûr/rendu tous mes formulaires dûment complétés, comme il se
doit ? (S’assurer que tous vos formulaires dûment complétés sont rendus dans les délais
voulus).

29
Chapitre 5 PROBLÈMES COURANTS RENCONTRES DURANT LA COLLECTE
DES PRIX

Ce que vous avez appris jusqu'ici dans ce manuel vous permettra dans une large mesure de collecter,
avec succès, les prix des produits figurant sur votre liste. Mais il y aura des situations qui vous
laisseront perplexes. La présente section traite de la plupart de ces situations.

5.1 POINT DE VENTE FERME


Si vous avez bien planifié votre itinéraire et votre temps, vous devez pouvoir éviter d’avoir à retourner
à un point de vente lorsqu’il est simplement fermé pour le déjeuner ou à la fin de la journée. Mais
supposons qu’un point de vente a fermé pour des vacances d'une semaine, ou même définitivement.
Ce sont deux situations différentes qui doivent être abordées différemment.
5.1.1 Fermeture provisoire
Lorsqu’un magasin est fermé pour une courte période, soit un jour, une semaine, voire
(exceptionnellement) un mois, vous devez le maintenir sur votre liste de points de vente, car vous
pourriez y retourner quand il ouvrira de nouveau. Le principe général est que vous devez toujours
essayer de visiter le point de vente durant l'enquête en cours, si cela est possible. Si la fermeture est
juste pour un jour, vous devez y retourner le jour suivant. S’il s’agit d’une fermeture pour une semaine,
par exemple, vous devez toujours prévoir d’y retourner, si cela est vraiment possible. Mais pour une
fermeture d’une durée plus longue, une nouvelle visite peut s’avérer impossible, particulièrement
lorsque le point de vente se trouve dans un endroit éloigné des itinéraires futurs. Dans ce cas (et cela
devrait être rare), vous devez discuter de la situation avec votre superviseur. On pourrait vous
conseiller d’y retourner après quelques semaines ; si vous le faites et que vous réussissez à relever
les prix courants, précisez sur le formulaire de collecte des prix que la date de relevé a été retardée de
n semaines pour cause de fermeture de PV. Ce chiffre, n doit être inférieur à 4, dans le cas contraire,
les prix collectés correspondent aux prix du mois suivant. Si non, indiquez sur votre questionnaire la
fermeture provisoire par le code FT
5.1.2 Fermeture définitive
Lorsqu’un préavis de fermeture (par exemple, un avis sur la vitrine qui annonce une fermeture du
magasin dans un mois) est donné, vous devez en informer votre superviseur, qui décidera du
remplacement éventuel de ce point de vente.
Les remplacements du point de vente peuvent s’effectuer alors :
- par un autre point de vente de même type (code V) ;
- par un point de vente de type différent (code M).
Le nouveau point de vente devrait être généralement du même type, et situé non loin de celui qui
ferme. Si des prix ont déjà été relevés dans le magasin en question, il sera utile d’y effectuer une visite
spéciale, de même qu’au nouveau point de vente, le même jour, afin de faire la comparaison des prix.
Des formulaires de collecte des prix peuvent être remplis de la manière habituelle, et une mention
devra être faite à la case 23 pour expliquer les circonstances.
Si un rapport de chevauchement, tel que décrit ci-dessus, ne peut être établi, les formulaires de la
collecte des prix pour la prochaine enquête devront toujours comporter une note explicative indiquant
qu’il s’agit d’un point de vente de rechange.

5.2 PRODUITS MANQUANTS


Un problème très fréquent est le fait qu'un enquêteur constate qu'un produit de sa liste – sans doute
un article qui a déjà fait l’objet d’un relevé de prix dans le cadre d’une enquête précédente – n'est
plus en rayon. Cette situation peut avoir trois principales variantes :

30
- le produit peut être temporairement en rupture dans un ou plusieurs points de vente (par
exemple, en raison d'un retard de livraison accusé par le fournisseur) ;
- le produit devient indisponible de manière définitive ;
- le produit a été remplacé par un produit similaire, mais non identique.
Ces trois cas sont passés en revue dans les paragraphes ci-après :
5.2.1 Produit temporairement indisponible
Cette situation peut s’apparenter au cas décrit ci-dessus où le point de vente est temporairement
fermé. Il conviendra de demander au gérant du point de vente s'il a une idée de la date à laquelle le
produit pourrait revenir en rayon, puis de retourner à ce point de vente après cette date pour relever le
prix. Si la date indiquée est très éloignée (supérieur à une semaine), alors remplissez la case 21 par le
code T.
Si, à la date indiquée (proche) le produit est encore indisponible, il faudra rechercher un produit de
substitution très voisin (voir le paragraphe suivant). S’il n’y a pas un produit de substitution très voisin,
remplissez toujours la case 21 par le code T. Si un produit de substitution très voisin (différent
uniquement par des caractéristiques complémentaires (voir 13b), alors relevez le prix de ce produit de
substitution, notez dans la case 22 : I pour remplacement sur le même point de vente.
Et indiquez dans la colonne « Commentaires » toute information utile.
5.2.2 Produit indisponible de manière définitive
S'il apparaît que le produit qui manque pourrait être ou est définitivement en rupture, vous devez
d’abord chercher à vérifier si la vente de ce produit a juste été arrêtée dans ce point de vente
particulier, mais le produit reste encore disponible au niveau d'autres points de vente du même type.
Si c'est le cas, relevez juste le prix du produit dans les autres points de vente. Remplissez la case 22
par les codes appropriés :
- par un autre point de vente de même type (code V) ;
- par un point de vente de type différent (code M).
Et assurez-vous que votre superviseur est informé. Mais si le produit semble être, d’une manière
générale, en rupture, essayez de voir dans le point de vente s’il existe un substitut acceptable.
Mentionnez dans la case « Observation », et, au besoin au verso de votre questionnaire, toutes les
informations nécessaires sur ces nouveaux produits (prix, caractéristiques, etc.).

NB :
Il revient au superviseur seul d’aviser quant à la démarche à suivre.

Tout en gardant à l’esprit que le l’IHPC vise essentiellement à comparer les prix des produits
identiques à différents moments, nous devons faire extrêmement attention à la substitution des
produits différents à ceux figurant sur la liste cible. Ils doivent être très similaires. Il n'est pas possible
d’établir des règles qui couvrent chaque produit individuel, mais ce qui suit est un ensemble de
directives qui vous aideront à décider si un produit de rechange est acceptable ou non.
- Veillez à ne jamais relever le prix d’un substitut sans l’indiquer clairement comme tel sur le
formulaire de collecte des prix, dans la cases 13, 21 et 23, et sans consulter votre
superviseur ;
- Ne pas remplacer un article représentatif par un article non représentatif, ou vice-versa ;
- Ne pas remplacer un produit de marque par un produit blanc (produit sans marque), ou une
marque internationale par une marque locale (par exemple ne pas remplacer la bière
Carlsberg par une bière locale (flag, par ex.)).
- Les produits de rechange ne doivent pas posséder des caractéristiques susceptibles d'avoir
un effet important sur le prix différentes du produit cible (figurant en 13a). Ainsi, un paquet
contenant le double de la quantité du paquet cible serait tout à fait inacceptable, car le prix
pourrait tourner autour du double de celui du produit cible. Mais une taille de paquet proche

31
de celle du produit cible sera acceptable, en particulier comme le prix peut être converti au
pro rata de la taille de paquet du produit cible. Mais une porte en bois de chêne ne peut pas
servir de substitut pour une porte en pin : l'effet sur le prix est susceptible d'être important.
D'autre part, un stylo vert peut constituer parfaitement un substitut acceptable pour un stylo
rouge, particulièrement s'il n'y a aucun écart de prix. La règle générale serait de ne
procéder à aucune substitution, lorsque vous êtes dans le doute.
5.2.3 Produit remplacé par un produit similaire, non identique
Cette situation se produit souvent avec des vêtements et des biens durables où les modèles n’ont
souvent qu’une courte durée de vie commerciale. Un chemisier pour dames peut avoir sa composition
en tissu passer de 90% de coton et de 10% de rayonne à 80% de coton et 20 % de rayonne, par
exemple. Ou bien, une machine à laver peut voir sa vitesse de rotation passer de 1000 t/mn à 1100
t/mn. De tels changements de spécifications entraînent habituellement une augmentation de prix.
Comme indiqué ci-dessus, les produits ne doivent pas être acceptés comme substituts si leurs
différences de caractéristique ont un effet significatif sur le prix. Le gérant du point de vente pourrait
vous donner des conseils par rapport au prix de ce produit de substitution dans les périodes
précédentes. Si un appariement de prix peut se faire sur une période passée (le mois précédant le
remplacement) alors il est possible d’effectuer les estimations nécessaires des effets de changements
de caractéristiques. Le produit pourrait alors être accepté et remplacer définitivement le produit
disparu.

NB :
Toutes les fois que vous relevez le prix d’un produit de substitution, vous devez vous adresser
à votre superviseur, qui vous dira s'il est acceptable ou non. La décision finale sera prise par le
responsable du bureau des prix.

5.3 SOLDES ET REMISES


Les soldes et les réductions de prix seront prix en compte. En effet, nous nous intéressons
aux prix réels effectivement payés par les clients.
Plusieurs marchandises sont vendues par saison ou à l’occasion de soldes ou autres, et les bas prix
pratiqués peuvent avoir une incidence sur la moyenne mensuelle des prix des produits concernés. En
conséquence, les prix de solde devront dûment être relevés.
Lorsque vous relevez un prix, qui a été réduit à la faveur des soldes, portez une mention dans la case
21 en conséquence (S pour entrée en solde). Il serait éventuellement utile (pour les questionnaires
des variétés homogènes vendues au marché) d’inscrire également le prix précédent dans la case
« Observations », si vous le connaissez (il est souvent marqué sur l'étiquette).
Veuillez faire attention lorsque vous notez les prix de soldes, car il arrive bien souvent que les articles
dont on réduit les prix durant les soldes ont été particulièrement achetés pour l’occasion, ou sont
légèrement défraîchis ou proches de leur date de péremption ou encore en fin de série. La qualité du
produit peut donc ne pas correspondre à la spécification définie sur le formulaire de collecte des prix.
Si vous estimez que l’article en solde est sensiblement différent de l’article cible, en termes de
caractéristiques (ce qui justifierait sans doute la réduction du prix), faites comme si le produit
n’était pas en rayon (voir les paragraphes précédents).
En dehors des soldes annuelles, il existe les diverses formes de réduction, qui sont souvent offertes à
la clientèle. Ces pratiques ont plus souvent cours dans les supermarchés que dans d'autres types de
points de vente, et semblent être en vogue. Au nombre des exemples de ce type de rabais, on compte
ce qui suit, exclusion faite des consignations de bouteilles qui ne doivent pas être prises en compte
dans le prix :
- Les réductions offertes à des groupes restreints tels que les personnes retraitées ou aux
membres d'un groupe organisé tel qu'un syndicat seront ignorées ;
- Les réductions accordées sur des articles endommagés ou du fait de leur péremption sont
inacceptables, car les produits sont d'une qualité inférieure à celle des produits spécifiés ;

32
- Les offres du genre "3 pour le prix de 2" (et similaires) seront ignorées ou traitées
conformément aux règles appliquées aux cas de substitution de produits ;
- Les offres du genre "x gratuitement offert pour tout achat de y" seront ignorées ou traitées
conformément aux règles appliquées aux cas de substitution de produits ;
- Les coupons de "réduction sur achat" attachés à un produit donné ne seront pas pris en
compte, à moins qu'ils ne soient offerts à tous les clients au moment de l’achat ;
- Les remises par quantité seront également ignorées. Par exemple, le prix affiché du kg de
viande de bœuf est de 1500 F CFA, mais si vous achetez plus de 5 kg, vous payez
seulement 1300 F CFA. Le prix de 1500 FCFA devra être relevé, puisque les achats à prix
forfaitaire ne sont pas pris en compte pour le relevé des prix, car ils ne sont pas conformes
aux spécifications du produit.

NB :
En cas de doute par rapport à l’une quelconque de ces formes de réduction ou autres types de
rabais, consultez votre superviseur.

5.4 DETAILLANTS PEU COOPERATIFS


Il y a de très fortes chances que vous rencontriez des détaillants (propriétaires d’étal, gérants de
magasin, etc.) qui refusent de coopérer avec l'enquête. Efforcez-vous à expliquer à ces derniers que
vous n'êtes pas l’"espion" d’un autre détaillant, ni un inspecteur de l’État qui vérifie la qualité de leurs
produits ou les prix qu'ils pratiquent, que leurs noms n'apparaîtront dans aucune publication, ainsi que
leurs prix. Dites-leur que leurs noms, adresses, et tous les détails concernant leurs produits sont
entièrement confidentiels. Les renseignements seront seulement ajoutés aux données similaires
collectées chez d’autres détaillants pour déterminer des moyennes et des évolutions. En outre, vous
devez, naturellement, leur montrer votre lettre d’introduction, et leur expliquer que l’autorisation de
relever les prix au sein de leur point de vente a déjà été demandée par le chef du bureau national de
la statistique – et a dû, en effet, être accordée.
Si, après tout cela, le détaillant refuse toujours de coopérer, n’essayez pas de prolonger la discussion
ou de vous disputer avec lui. Retirez-vous poliment, et préparez un rapport circonstancié pour votre
superviseur. Il décidera quoi faire.

33
Chapitre 6 DEONTOLOGIE ET REGLE GENERALE A OBSERVER

Le rôle de l'enquêteur est très important. Il doit en premier lieu observer les prix sur le terrain et
recueillir des renseignements et explications sur les variations de prix. Mais il est également le
représentant de l’Institut national de la statistique auprès des commerçants et des prestataires de
services. Il les informe (s'ils le souhaitent) des résultats des travaux de l'Institut. Plus précisément,
l’enquêteur peut orienter les demandeurs sur les multiples sources d’informations mises à disposition
par l'Institut :
- la publication mensuelle de l’indice des prix à la consommation ;
- la publication semestrielle sur l’indice ;
- le site internet de l’Institut qui donne les différents indices produits par l'Institut.
Les publications mensuelles sont à remettre gracieusement aux commerçants qui le désirent ainsi que
la brochure destinée aux nouveaux points de vente. Pour les autres publications ainsi que pour toute
demande d'étude ou d'analyse économique, l'enquêteur communique les coordonnées de l’Institut.
L'enquêteur doit respecter certaines règles au cours de ses enquêtes. Ces règles ont été, pour la
plupart présentées dans les sections précédentes. Ici, nous les avons synthétisées pour vous
permettre de les mémoriser correctement :
1. respecter le caractère obligatoire et confidentiel de l'enquête
2. veiller à une bonne « représentation » dans le point de vente
3. respecter la liste des points de vente à enquêter et veiller à tout changement les
concernant
4. respecter les jours d'enquête
5. respecter la liste des produits à enquêter
6. s'adresser à un responsable du point de vente pour tout besoin d'information
7. respecter la limitation du nombre d’articles fixé par point de vente
8. respecter le budget alloué à la collecte
9. s'assurer que le produit observé est bien suivi et bien vendu
10. exclure au moment du choix d’un produit « remplaçant » ou d’un ordre de recherche
tout relevé portant sur des prix en promotion (ou solde) ;
11. respecter les caractéristiques du produit à enquêter
12. respecter les consignes en cas de point de vente fermé ou inaccessible
13. respecter les délais d'exploitation et de transmission des données collectées
Ces règles sont présentées ci-après. Elles ont pour but d'uniformiser la conduite de tous face à
certaines situations. Vous n'hésiterez pas à formuler toutes propositions visant à les actualiser ou
les parfaire.
En fonction des choix méthodologiques ou d’organisation, ces règles peuvent, au cours du temps,
évoluer. Les enquêteurs doivent toujours se référer au document (note, recommandation, consigne) le
plus récent : celui-ci annule et remplace les précédentes consignes (sur le sujet abordé).

Règle n° 1 - Respecter le caractère obligatoire et confidentiel de l'enquête


Des lois régissent principalement le travail de collecte de l'enquêteur sur le terrain : (citer ces lois)
Elles renforcent l'appareil juridique de protection des données relatives aux
personnes.
Les textes précisent généralement :

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- L'OBLIGATION DE L'ENQUETE : "tout défaut de réponse ou une réponse sciemment
inexacte peut entraîner l'application d'une amende administrative". (Adapter en fonction des
textes nationaux)
Il est cependant clair que les enquêtes doivent se dérouler dans de bonnes conditions. Il est donc
nécessaire que s'établisse un bon climat entre l'enquêteur et le commerçant.
Si un commerçant ou un prestataire de services manifestait la volonté de ne plus répondre,
l'enquêteur reste calme et courtois. Il avertit le bureau des prix qui décidera de la démarche à suivre.

- LA CONFIDENTIALITE DE LA COLLECTE : les agents des services publics appelés à


servir d'intermédiaires pour les enquêtes, sont astreints au secret professionnel (Adapter en
fonction des textes nationaux)
- De même les renseignements individuels d'ordre économique ou financier ne peuvent en
aucun cas être utilisés à des fins de contrôle fiscal ou de répression économique (Adapter
en fonction des textes nationaux).
Le fait que la loi protège le commerçant ou le prestataire de services de toute indiscrétion constitue un
argument fort pour obtenir, en cas de réticences, sa collaboration.

- LE DROIT D'ACCES AUX INFORMATIONS COLLECTEES :


Un commerçant ou un prestataire de services peut exercer son droit d'accès aux informations le
concernant et contenues dans le fichier des prix à la consommation (vérifier la législation de votre
pays). Il s'agit là du droit d'accès pour les personnes physiques et non pour les Sociétés. Citer les
parties de la loi concernées.

Règle n° 2 - Veiller à une bonne « représentation » dans le point de vente


L’agent enquêteur représente l’Institut national de la statistique au niveau du point de vente. Aussi, il
veille à adopter une attitude irréprochable : politesse, tenue vestimentaire, ponctualité. Il s'abstient de
tout commentaire sur le niveau des prix observés.
Il avertit également ses interlocuteurs que :
- pendant ses congés un autre enquêteur le remplacera ;
- le passage de responsables du bureau de prix est aussi possible dans le cadre
d’opérations d’amélioration de la qualité (les contrôles a posteriori).

Règle n° 3 - Respecter la liste des points de vente à enquêter et veiller à tout


changement les concernant
L’échantillon de points de vente de l’indice suit une répartition décidée au niveau central. A cette
échelle, il est représentatif de la fréquentation des ménages selon le type de forme de vente. Cette
représentativité peut ne pas exister forcément au niveau régional, a fortiori au niveau enquêteur. Au
niveau local, l’échantillon de l’enquêteur est réparti selon les consignes du bureau de prix.
Dans le cas d’une fermeture (liquidation, faillite...), l’enquêteur pourra de sa propre initiative,
proposer un point de vente de remplacement, le bureau des prix jugeant de l’opportunité de ce
remplacement. Dans ce cas, l’enquêteur veillera à respecter le même type de point de vente. Il veillera
aussi à fournir des explications sur les causes de la fermeture en utilisant les cases réservées à cet
effet dans le questionnaire de collecte.
Diverses circonstances peuvent conduire à un changement de point de vente (fermeture définitive,
changement de la nature du commerce s’accompagnant de la disparition des produits qui y étaient
observés). Dans ce cas, plusieurs dispositions concertées entre enquêteur et superviseur sont à
mettre en place :
- comme précisé ci-avant, suivre toujours le même type de forme de vente (conservation de
la structure préalablement arbitrée de la répartition par circuit de distribution) ;

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- dans le même temps, veiller à assurer une continuité dans les observations de relevés au
regard de la situation du point de vente, prenant en compte des critères comme le quartier,
la gamme de services offerts, le type de clientèle dominant.
Concrètement :
- il ne faut pas changer un commerce situé en centre-ville par un commerce situé en
périphérie ;
- il faut tenir compte du type de clientèle et donc de l’environnement de quartier. Par
exemple, dans la ville d’Abidjan, il ne faut pas remplacer un point de vente situé au quartier
Plateau par un point de vente à Abobo Derrière rail. Pour ce type de changement, il faut
rechercher d’abord dans le même quartier, au-delà dans le même arrondissement, ou à
défaut dans un autre arrondissement offrant une zone de chalandise comparable. D’une
manière générale, un commerce dans un quartier « chic », ne sera pas remplacé par un
autre commerce situé dans un quartier populaire (ou inversement).
Ces considérations sont essentielles pour le suivi et les évolutions des indices de prix. Pour un
quartier ou une zone de chalandise donnée correspond une palette de commerces qui ne se situent
pas sur le même niveau, et le type de clientèle dominant varie également en fonction de ces différents
espaces commerciaux.
Un remplacement de point de vente doit s’effectuer à type de point de vente constant, mais
également à niveau de cherté constant. Contacter le superviseur si cela n’est pas possible.
La démarche demandée suppose de la part des acteurs, enquêteurs et superviseur, une bonne
connaissance des commerces enquêtés et « potentiellement à enquêter » dans les agglomérations. Il
s’agit là de « jauger » le point de vente pressenti comme remplaçant par rapport au point de vente à
remplacer, vérifier qu’il répond aux même standards avant de valider le changement.
Lorsque l’enseigne commerciale ou l’activité d’un point de vente change, l’enquêteur doit le
signaler au bureau des prix.
Les renseignements, pour chaque point de vente, doivent être mis à jour régulièrement, au niveau du
questionnaire et dans la base de données sur les points de vente. Ils sont pris en compte pour évaluer
la structure de l’échantillon et utilisés lors des remplacements entre enquêteurs.

Règle n° 4 - Respecter les jours d'enquête


La répartition quotidienne des relevés n'est pas neutre. Elle est déterminée conjointement par le
bureau des prix et l'enquêteur en tenant compte des particularités du paysage commercial local (jours
de marché ou de fermeture des commerces...) et des jours d'approvisionnement. L’échantillon est
réparti au niveau national sur 4 semaines. S’il y a une demande de changement, il faut l’accord du
bureau de prix. Des décalages de jours prévus de collecte, ne permettent plus des comparaisons de
deux périodes, et biaisent l’indice.
Les jours de collecte sont détaillés pour chaque enquêteur par jour de la semaine en fonction du type
de semaine (Semaine 1 à 4). Un enquêteur effectue d’un mois à l’autre la même collecte aux mêmes
ère
jours. La collecte d’un mois ne peut démarrer avant le lundi de la 1 semaine et doit être
complètement réalisée et transmise le vendredi de la semaine 4.
Les relevés doivent être faits par l’enquêteur le jour prévu et transmis le soir même, et au plus tard le
lendemain.
La collecte étant l’élément de base de la production de l’indice, il faut toujours essayer de l’effectuer
au jour prévu, même en cas d’absence de l’enquêteur. Sous certaines conditions, il est possible que
le bureau de prix autorise le décalage du jour de collecte prévu.
Les règles sont les suivantes :
- en période de forte évolution de prix (Entrées et sorties de soldes, ramadan, fête de fin
d’année, etc.) les décalages de collecte ne sont pas autorisés (même d’une journée) ;
- les décalages d’un jour de collecte, hors cas précédents, sont autorisés après accord du
superviseur. Ce décalage est alors accordé sauf cas très exceptionnel.

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- les relevés des produits à prix volatils (produits frais, carburants et fiouls domestiques) ne
sont jamais décalés de plus d’un jour : il est préférable de les laisser en code E ;
- en cas d’absence d’enquêteur supérieure à un jour, la règle générale est de confier la
collecte soit à un autre enquêteur soit à un superviseur. Néanmoins pour une demande
exceptionnelle d’un enquêteur, un accord de décalage de deux ou trois jours ouvrables
(hors samedi) peut être accordé par le Chef de service ;
- tout autre décalage (quatre jours ou plus) est proscrit et doit donner lieu à code E si des
solutions de remplacement d’enquêteur ne sont pas trouvées ;
- les remplacements d’enquêteurs doivent être planifiés suffisamment à l’avance pour utiliser
la fonctionnalité de réaffectation occasionnelle.
NB :
Attention à ne pas confondre les règles de collecte ci-dessus (à appliquer strictement) et les
contraintes de l’outil informatique et de publication sur la date limite du relevé. Celle-ci dépend
du type de relevé : variété homogène, variété hétérogène, loyers, etc. Un relevé ne pourra plus,
physiquement, être transmis et traités une fois sa date limite dépassée.

Règle n° 5 - Respecter la liste des produits à enquêter


L'échantillon de produits à enquêter est défini une fois, par le bureau des prix. Pendant l'année de
relevés, seule l'évolution des prix des biens et des services de ce panier sert à établir l'indice.
Il est important que l'enquêteur ne recherche que les seuls biens ou services désignés sur sa liste,
sauf dans certains cas :
- L’article suivi dans un point de vente est définitivement abandonné. L'enquêteur doit
alors rechercher en priorité un nouvel article répondant à la définition de la même variété
en respectant les règles de remplacement des produits décrites dans le présent document ;
- L’article observé est de moins en moins vendu. L'enquêteur ne peut l'abandonner de sa
propre initiative. Il avertit le bureau des prix par exemple par téléphone. Il essaie de trouver
un article remplaçant, plus représentatif, et il continue de suivre l’article.

Règle n° 6 - S'adresser à un responsable du point de vente pour tout besoin


d'information
Lors de la publication mensuelle de l'indice, les responsables nationaux commentent les résultats.
Ces commentaires sont le reflet des informations obtenues par les enquêteurs sur le terrain. C’est
pourquoi un maximum d’informations sur le contexte d’évolution du prix est nécessaire.
L'enquêteur ne doit pas se comporter comme un contrôleur mais comme un observateur.
L'enquêteur doit attacher de l'importance à la continuité des articles suivis dans un point de
vente : c'est l'évolution des prix que l'on mesure, plus que le prix en lui-même.
La collaboration des responsables du point de vente et des vendeurs est très importante. Elle est
sollicitée chaque fois que l'enquêteur rencontre une difficulté :
- lorsqu'un prix n'est pas affiché de façon évidente ;
- lorsque l'enquêteur pense que la définition pour l’article suivi a pu être modifiée ;
- lorsque la variation de prix est importante ;
- pour s'assurer que les articles relevés sont bien suivis et bien vendus ;
- en cas de changement d’article pour choisir un nouveau, représentatif et connaître
ses caractéristiques précises.
Cependant la présence de l'enquêteur ne doit jamais apparaître comme pouvant gêner le
commerçant. Si tel était le cas, il se représenterait à un moment plus propice (cela n'exclut donc pas
une visite supplémentaire).

37
Règle n° 7 - Respecter la limitation du nombre d’articles fixé par point de vente
La diversité de l’offre commerciale nécessite de préciser les notions de rayon et de surfaces
commerciales.
Le rayon se définit comme un ensemble d’articles apparentés à une même famille, le plus souvent
repérable par une signalétique dans les travées de la surface de vente.
L’exemple de l’hypermarché est évocateur de la sectorisation de l’espace de vente en grands rayons
avec des références alimentaires et non alimentaires. Chaque enseigne ou chaîne de supermarchés
organise et définit sa propre signalétique. Ainsi, l’organisation des rayons peut différer d’un point de
vente à l’autre et il revient aux enquêteurs et aux superviseurs de prix de bien interpréter les
particularités de ces signalétiques pour ne pas dépasser un maximum d’articles, en rapport avec la
taille du magasin.
Exemple de rayon de produits alimentaires et non alimentaires :
- Boissons Eaux, autres liquides (lait, sirops, jus de fruit, sodas, bières, vins, apéritifs,
spiritueux,...)
- Produits laitiers : fromage ; charcuterie, œufs ;
- Epiceries (salée ; sucrée) ; aliments bébé
- Surgelés (salés ; sucrés) : plats cuisinés ; saurisserie
- BAZAR « ludoéducatif » : librairie et cartes routières, papeterie, audio-visuel
- Produits frais : poissons, crustacés, fruits légumes, plantes
Afin d’obtenir de meilleurs résultats (par exemple lors de calculs de prix moyens), il est préférable de
ne pas concentrer dans un même point de vente, les biens et/ou les services relevés.
La règle de base est d’observer : UN PRODUIT PAR VARIETE ET PAR POINT DE VENTE.
Cependant, cette règle est modulable selon le tissu commercial local et/ou la taille de l’échantillon. On
observe au maximum dans un point de vente ou un rayon AU MAXIMUM cinq produits.
Quel que soit le secteur d’organisation, le critère majeur est celui de la diversification de l’échantillon.
- Dans un point de vente donné, il faut observer autant que possible des articles différents les
uns des autres ;
- Il faut aussi respecter la répartition par forme de vente.

Règle n° 8 - Respecter le budget qui vous est alloué pour la collecte


Un budget de collecte vous est alloué pour effectuer les déplacements, acheter les produits et
éventuellement les emballages et verser des commissions aux commerçants. Ces sommes vous sont
remises de bonne foi pour assurer une collecte des données de qualité. Elles ne sont pas à vous,
puisque vous recevez un traitement pour votre travail. Vous devez utiliser cette somme exclusivement
dans le cadre professionnel :
- Toute réduction ou toute augmentation des dépenses d’achat doit être justifiées ;
- Vous devez respecter les quantités à acheter ;
- Vous devez rendre compte de tout problème lié à ce budget pour que des dispositions
idoines soient prises pour résoudre ces problèmes.
Cette règle est en particulier en rapport avec la règle n°11.

Règle n° 9 - S'assurer que le produit observé est bien suivi et bien vendu.

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Les biens et services relevés doivent présenter la double caractéristique d’être bien suivis et bien
vendus, en quantité et en valeur. Ces critères assurent la parfaite représentativité de l'indice.
L'enquêteur doit veiller à ce qu'ils soient respectés dans le temps.
En conséquence, un article doit être remplacé lorsque :
- il va être abandonné par le commerçant où l'approvisionnement est irrégulier (le
critère "bien suivi" n'est plus respecté) ;
- il est en voie d'abandon par les clients (le critère "bien vendu" n'est plus respecté).
On peut anticiper ces remplacements de façon à relever les prix des produits susceptibles d’être le
remplaçant. Le produit est alors codé I (instance de remplacement). Le nouveau produit est codé OR
(ordre de recherche).

Règle n° 10 - Exclure au moment du choix d’un produit «remplaçant» ou d’un


ordre de recherche tout relevé portant sur des prix en promotion (ou solde)
Le premier relevé d’un prix, au moment de l’introduction d’un nouveau produit (produit remplaçant,
ordre de recherche) doit être un prix normal. Ce relevé ne doit pas être sur un article en solde ou
en promotion.
Quelques exemples de promotions au moment du lancement de nouveaux produits par les
commerçants : prix de lancement, prix d’appel, prix d’ouverture de magasins, etc.
Inclure de tels produits serait une erreur car leur prix de base (celui qui sert de référence à l’évolution)
serait erroné : la hausse pour revenir au prix normal (sortie de promotion) serait à tort considérée
comme une hausse de prix classique et non une sortie de promotion !

Règle n° 11 - Respecter les caractéristiques du produit à enquêter


L'enquêteur doit attacher de l'importance à la continuité des articles suivis dans le point de
vente.
Caractéristiques techniques du produit (CT)
L'enquêteur doit :
- Bien remplir les caractéristiques techniques pour garantir la qualité du relevé de prix et
assurer ainsi les meilleures conditions d'observation ou de remplacement éventuel. Le bon
remplissage des CT est aussi nécessaire pour mieux repérer le produit en cas de
remplacement d’enquêteur.
- Vérifier que les caractéristiques du produit dont on relève le prix correspondent toujours aux
CT notées sur le questionnaire.
- Vérifier, au moment de la mise en place de l’échantillon ou de la création d’une chronique
que toutes les CT sont bien remplies et que le produit représente toujours la variété.
Prix :
Le prix à noter est le PRIX TOUTES TAXES COMPRISES, payé pour un achat au comptant par un
consommateur qui ne bénéficie d'aucune condition particulière.
Quantité unitaire :
La quantité vendue peut influer sur le prix, c'est pourquoi une fourchette d'observation est précisée
dans l'intitulé de la variété : c'est le champ d'observation toléré. Ces indications doivent être suivies
de façon rigoureuse.
Remises :
On ne tiendra pas compte des avantages consentis à certaines catégories d'acheteurs. En revanche,
les remises consenties à tous les clients seront déduites du prix. On tient compte des remises faites
à la caisse notamment celles signalées sur l’article lui-même. Généralement ces offres sont clairement
affichées dans le magasin.

39
Promotions :
Les articles commercialisés lors d'une vente flash sont à exclure.
Les articles en promotion (vendus avec réduction pendant un temps limité ou non et qui retrouvent
ensuite leur prix antérieur) sont retenus pour l'observation de prix quand il s’agit :
- d'un article régulièrement suivi dans le point de vente,
- d’une promotion qui dure au moins une journée (on exclut ainsi les ventes flash),
- d’offres spéciales (sauf si lesdits articles sont vendus moins chers parce que leur date de
péremption est proche) ;
- d’articles « en liquidation » ;
- de « ventes par lots » sous la condition de pas atteindre un doublement par rapport à la
quantité initiale.
Les soldes :
Les soldes sont soumis à une réglementation officielle stricte. Ils sont permis généralement deux fois
dans l'année. Le bureau des prix informe les enquêteurs de ces dates.
Livraison :
Les conditions de livraison, dans le cas des biens durables en particulier, sont aussi à l'origine de
différences de prix. Suite à l’évolution du marché dans les différentes formes de vente, la notion du
prix livré/installé n’est plus valable à l’heure actuelle. Le prix relevé est celui affiché dans le magasin
(emporté ou livré selon les formes de vente).
Si les deux prix sont affichés, il vaut mieux prendre le prix emporté.
Consigne :
Lorsque les produits sont vendus en emballage consigné, le prix est observé hors consigne
(exemple : bouteille de gaz butane).
Erreurs d'étiquetage :
Si l'enquêteur s'aperçoit d'erreur d'étiquetage (mois en cours ou précédent), il doit apporter un
commentaire sur le questionnaire et mettre un code confirmation CE (Correction d’erreur).

Règle n° 12 - Respecter les consignes en cas de point de vente fermé ou


inaccessible.
Plusieurs situations sont à distinguer :
- Le point de vente est définitivement fermé (ou refus définitif du commerçant) :
o avertir immédiatement le bureau des prix par téléphone et l’enquêteur utilise le
code enquête CA (cessation d’activité) ;
- Le commerçant s’oppose de manière définitive à toute visite de l’enquêteur pour
relever les relevés de prix :
o avertir immédiatement le bureau des prix par téléphone, qui prendra des
dispositions, spécifiques selon les cas et la taille du magasin, pour le règlement du
problème. L’enquêteur remplit alors le questionnaire par le code enquête R (refus)
si le problème ne peut être solutionné immédiatement. S’il s’agit, d’une petite
surface de vente (exemples : supérette, petit magasin traditionnel) l’enquêteur
propose un point de vente remplaçant de même forme de vente mais utilise
toujours le code R pour ce PV initial.
- Le point de vente est fermé temporairement :
o L’enquêteur en informe le bureau des prix et utilise le code enquête FT (Fermeture
temporaire du PV).

40
Règle n° 13 - Respecter les délais d’exploitation et de transmission des
données collectées.
L'enquêteur, premier maillon de la chaîne, détient une grande responsabilité dans le respect
des engagements de délais pris par l’Institut (l’indice doit être publié le 10 du mois suivant).
Une fois la collecte journalière achevée, l’enquêteur transmet en fin de journée, ou au plus tard, le
lendemain matin, avant 9h00, les données collectées sur son questionnaire au bureau de prix pour la
poursuite d’opérations d’apurement et de contrôle de relevés par les superviseurs, les agents de
saisie et les autres responsables du bureau de prix.
La ponctualité et la rigueur du travail de l'enquêteur sont les garanties du sérieux de l'indice.
Cette fluidité dans la transmission des données collectées, permet :
- - d’une part, un apurement rapidement accessible pour les superviseurs et responsables
des services prix, ce qui génère une plus grande réactivité (échanges superviseur-
enquêteurs) ;
- d’autre part, un contrôle rapidement accessible pour les autres superviseurs et
responsables géographiques, de la collecte de l’enquêteur et de l’apurement des
responsables du service. Ceci offre, en cours de mois et avant clôture, des possibilités de
nouveaux arbitrages de produits, apurés ou non, et sécurise le processus de production
des indices.
Pour un mois donné dans le calendrier d’enquête, toutes les opérations régionales de contrôles
ème
doivent être achevées le mercredi qui suit la 4 semaine enquêtée : ce jour marque le terme des
contrôles avant clôture.

41
ANNEXES

42
ANNEXES 1 : format général des questionnaires de collecte

QUESTIONNAIRE VARIETES HETEROGENES


Année (1)
PHOTO
Code enquêteur
Nom du point de vente (6)
(2)
Nom Enquêteur
(3)
Code superviseur
Caractéristiques du point de vente (7)
(4)
Nom Superviseur
(5)
Type point de vente (8)
Numéro point de vente (9)
Intitulé de la variété (10) Caractéristiques de la série (13)
«Intitulévar» «Nomser1» (13a)
_______________________________________
«Nomser2» (13b)

Caractéristiques obligatoires de la variété (11)


«CarObligatoires»

Omissions (12)
|«FONCTIONS»
|«GROUPES»
Code variété (14) |«SOUS_GROUPES»|«
POSTES»|«cv»|
«Omissions» Numéro série (15)
Suivi dans IHPC96 (Oui=1) «SuiviIHPC»
Prix
Année de base
Date (18) Code de Code de

d’obse position du remplacement
carnet Observations (23)
rvation produit de la série
(16)
(17) Prix Déc. A-1 (19) (21) (22)

Mois (20)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12

43
QUESTIONNAIRE VARIETES HOMOGENES SUIVIES EN DEHORS DES MARCHES
Année (1)
Type PV
Code enquêteur (8)
Nom du point de vente (6)
(2)
Nom Enquêteur
(3)
Code Numéro PV
Caractéristiques du point de vente (7)
superviseur (4) (9)
Nom
Superviseur (5)
Numéro carnet Mois
Nom et caractéristiques de la Code de N° Code de position de
Unités Quantité Prix
variété : la variété série prix du produit

Observations sur produits

Observations sur points de vente

44
QUESTIONNAIRE VARIETES HOMOGENES NON STANDARD O2/O3 SUIVIES DANS LES MARCHES

Code de l'enquêteur : Nom du point de vente


Nom de l'Enquêteur :
Code du superviseur :
Nom du Superviseur : Caractéristiques du point de vente
Mois de Collecte :

Numéro N° point de
Type point de vente
carnet vente

Code de position du Code de remplacement


Relevé 1 Relevé 2 Relevé 3
produit de la série

N= observation normale;
Code N° Caractéristiques variables sans Unité N= Observation normale
Nom de la variété (10’) T: Absence temporaire;
variété série influence sur les prix (11’ (23) I= remplacement sur le
D= absence définitive;
Prix Quantité même PV ; V : sur un PV
Prix Quantité Prix Quantité E: problème de collecte;
(20’) (24) de même type ; M : sur un
S: entrée en solde;
point de vente de type
R: sortie de solde;
différent
Co: consultation

Riz à longs grains, Mode de


présentation du produit :
vendu(e) en vrac, Quantité : 1
00101-Riz à longs grains kg
Kilo, Type : grain long, Type de
grain : Blanc, Part de riz brisé :
Très faible (<3%).
Riz à longs grains, Mode de
présentation du produit :
vendu(e) en vrac, Quantité : 1
Kilo, Type : grain long, Type de
00101-Riz à longs grains kg
grain : Blanc, Part de riz brisé :
Très faible (<3%).

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ANNEXE 2 : Détails de la nomenclature des points d’observations des prix
Type 1: Grands magasins
Les grands magasins sont à prédominance libre-service, avec des vendeurs. Il y a la possibilité pour
un acheteur de passer la commande de certains produits. Les grands magasins disposent d’un
service après vente et de réparation.
Le type 1 peut être subdivisé en « grands magasins » et « grandes surfaces spécialisées ».
a) Grands magasins
- point de vente multi spécialisé ;
- large et grande variété ; segments de haute qualité pour plusieurs groupes de produits ;
- large surface de vente;
- emplacement : généralement au centre-ville ;
- parking généralement non assuré ;
- situation : regroupés par définition ;
- stocks : quantités moyennes par ligne de produit.

b) Grandes surfaces spécialisées


- point de vente spécialisé (par ex. quincaillerie ; Bricolage ; jardinerie)
- Variété moyenne à large ;
- large surface de vente;
- emplacement : généralement à la périphérie des villes ;
- parking généralement assuré ;
- stocks : grandes quantités.
Exemple de grands magasins : Sococe

Type 2. Boutiques (magasins) spécialisés


Il est similaire au type 1. Cependant, les surfaces sont plus modestes. Ils ne sont souvent pas en
libre service. Les choix et les quantités en stock par ligne de produits sont limités. Le parking
généralement non assuré. Ils sont généralement situés sur les grandes artères des villes.

Exemples de magasins spécialisés : bouchers, boulangeries- pâtisserie ou des boutiques


spécialisées en équipement électrique, boutique de pièces détachées, garages, vendeurs de
voitures, coiffeurs (ses), magasins de vins et spiritueux, magasins de matériaux de constructions.

Type 3. Supermarché
Les supermarchés sont essentiellement en libre-service. Le rôle du personnel consiste, pour
l’essentiel, à charger les étagères et à faire la caisse.
- Il s’agit de point de vente non spécialisé vendant principalement des produits alimentaires (dont
généralement des produits frais).
- Il est essentiellement en libre-service ;
- Il vend également d’autres biens de consommation non durables (produits de nettoyage, articles
ménagers, produits d’hygiène personnelle, produits de beauté, produits de quincaillerie ; parfois
des vêtements, de petits articles d’électricité, .etc.) ;

46
- Il présente une grande variété de produits ;
- Il a une large surface de vente.

Exemples de supermarchés : SCORE, MONOPRIX, PRIUNIC, CARREFOUR

Type 4: Magasins de gros; magasins à prix réduits,


- En libre-service; le personnel ne travaille qu’aux caisses ; les rayons sont approvisionnés par les
livreurs ou fournisseurs ;
- très simple exposition des marchandises (pas d’étagère en tant que telle, pas d’endroit fixe pour
les différents types de produits) ;
- principe de vente à des prix réduits et (parfois) de vente en gros (les clients doivent acheter une
certaine quantité de produits).

Type 5 : Mini-marchés, boutiques de station service, kiosques, boutiques de proximité


Généralement en libre-service (excepté les kiosques et les boutiques de proximité) ; compte tenu de
la taille limitée du magasin, seul un certain niveau de prestations peut être offert. Les quantités par
ligne de produits sont limitées.
Ils sont implantés généralement dans les quartiers d’habitation, à proximité de la clientèle.
Le type 5 peut être subdivisé en plusieurs sous-groupes.

a) Mini-marchés et autres magasins non- spécialisés qui vendent principalement des produits
alimentaires
- points de vente non- spécialisés qui vendent principalement des produits alimentaires et des biens
de consommation non durables, avec peu de variétés.
- petite surface de vente;
- emplacement : centre-ville ou banlieue.
- parking non assuré.
- situation : magasins regroupés (ex. au sein d’une station-service) ou isolés.
- stocks : généralement de petites quantités, par famille de produits.

b) Magasins ou boutiques de proximité


- spécialisés dans les produits demandés journellement
- variété limitée
- petite surface de vente
- heures d’ouverture plus longues (ex. dimanches, jours fériés, nuits).
- ne sont généralement pas de libre-service
- emplacement : généralement situés proche du consommateur ;
- stocks : généralement de petites quantités, par famille de produits ;
- Possibilité de fractionnement des produits pour être accessible aux ménages.

c) Boutique de station service


Similaire à a) mais :

47
- avec une sélection de produits spécifiques (ex. accessoires et produits pour autos) et courants
(produits alimentaires, papeterie, petits articles à emporter);
- longues heures d’ouverture
- emplacement : au sein d’une station service.

Type 6 : Magasins de détail non spécialisés (à l’intérieur ou à l’extérieur de marchés


Points de vente non- spécialisés qui vendent principalement des produits non alimentaires et des
biens de consommation durables ou semi-durables, avec beaucoup de variété.
- petite surface de vente;
- emplacement : centre-ville ou banlieue à l’intérieur ou en bordure des marchés.
- parking non assuré ;
- petite surface de vente ;
- ne sont généralement pas de libre-service.

Type 7 : Marché
Les marchés sont caractérisés par leur emplacement et la possibilité de marchander les produits.
Ils offrent une gamme étendue de biens et services.
Le type 5 est subdivisé en « marché » et « kiosques au marché »
a) Marché
- Point de vente traditionnel, caractérisé par sa situation dans un lieu public.
- Possibilité de marchander les prix.
- Il peut être à ciel ouvert ou couvert.
- Il peut s’ouvrir tous les jours ou périodiquement (ex. une fois par semaine).
- Il peut être animé par des commerçants professionnels et/ou des producteurs.
NB : Les magasins mobiles sont exclus de cette catégorie.

b) Kiosques au marché
- Peuvent être spécialisés ou non
- Surface de vente : petite
- Offre : petites quantités
- Sont localisés dans les marchés

Type 8 : Services spécialisés (point de vente au détail traditionnel) privés


Services de vente complets (pas de libre-service) y compris conseils, consultation, possibilité de
commander d’autres produits, service après-vente, réparations comme service standard
Ils sont normalement dirigés par du personnel professionnel. Les surfaces de vente sont
généralement petites et les offres sont limitées.
Exemple de services spécialisés privés : clinique, laboratoires médicaux, écoles et les hôpitaux
privés, salon de coiffure, service de réparation auto, etc.
Exemples de personnes qui fournissent des services spéciaux : docteurs, avocats, infirmières,
dentistes, personnel domestique.
Sont également classés dans ce groupe, les hôtels, restaurants, bars, cafés-restaurants.

48
Type 9 : Services Publics
Caractérisés par un prix constant de biens et service pendant une longue période, comprenant la
fourniture d’eau, d’électricité, les services postaux, les services de téléphone/télévision par câble. Il
s’agit d’entreprises dans lequel le capital est à majorité publique ou dont l’influence de l’Etat sur les
prix est prédominante. Il s’agit pour la plupart, des entreprises en réseau (sociétés d’eau et
d’électricité, de transport public, etc.), des administrations publiques tels que les services des impôts,
et des écoles publiques, etc.

Type 10 : Ménages
Il s’agit essentiellement d’un point de vente particulier, où sont collectées les informations sur les
loyers d’habitation et sur le prix des services de personnels domestiques.
Contrairement aux autres points de vente où il s’agit de prix de vente aux ménages, ce point de vente
est caractérisé par le fait que le prix collecté correspond au prix effectivement payé par le
consommateur.
Une stratification de types de logement suivante est proposée :
- Villa moderne, clôturée, avec cours, avec sanitaires internes, habitée par un seul locataire (avec
éventuellement des sous-locataires) ;
- Appartement moderne ; sans cours, avec ou sans garage protégée ;
- Studio, maison traditionnelle en matériau durable, avec cours commune, avec ou sans sanitaires
internes ;
- Maison en banco, avec ou sans cours commune, sans sanitaires internes.

Type 11 : Autres points de vente (au détail) traditionnel


Il s’agit de tous les autres points de vente non classés ailleurs. Il couvre en particulier les kiosques
dans la rue, les marchands ambulants, les points de vente sur Internet, les maisons de vente par
correspondance et par téléachat, les boutiques réservées aux membres ayant acquitté un droit
d’inscription, les cireurs de chaussure, les agents immobiliers, etc.
a) Kiosques dans la rue
- similaire à a) mais les produits proposés changent souvent
b) Marchand Ambulant
Outre la mobilité, il présente les caractéristiques suivantes :
- vendeur sans adresse ou local fixe ;
- colporte souvent les marchandises ou les expose dans la rue ;
- généralement non officiellement enregistré ;
- fournit de petites quantités de marchandises ;
- rapproche les produits des clients potentiels.

NB : Sont exclus du suivi des prix, en raison des difficultés de suivi et de la faible représentativité, les
types de points de vente suivants :
- les marchands ambulants ;
- les kiosques dans la rue ;
- les points de vente sur Internet ;
- les maisons de vente par correspondance et par téléachat ;
- les boutiques réservées aux membres ayant acquitté un droit d’inscription.

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Tableau : récapitulatif de la nomenclature des points d’observation des prix
Catégories Types de points de vente
1 Magasins de détails spécialisés 01 Grands Magasins
02 Boutiques (Magasins) Spécialisés
2 Magasins de détails non spécialisés 03 Supermarchés et hypermarchés
04 Magasins de gros et magasins à prix réduits
3 Commerce hors magasin de détail 05 Mini-marchés, kiosques et boutiques de proximité
06 Magasins de détail non spécialisés (à l’intérieur
ou à l’extérieur de marchés)
07 Marchés (ouverts ou couverts)
4 Prestataires de services et autres 08 Sociétés de service privées
magasins 09 Sociétés de service publiques ou parapubliques
5 Autres points de vente 10 Ménages
11 Autres catégories de points de vente n.d.a.

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