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10/25/2019

erraji@crts.gov.ma

A. Er Raji CRTS/2019

Contenu

1. Introduction
1.Introduction
2.Rappel
2. Rappel des Notions de Base:
Définition de la télédétection
Rayonnement EM
Interactions du REM
Notion de résolution
Types de capteurs
3. Composantes du Système Spatial:
Segment Bord
Segment Sol
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1. Introduction

Rappel: Orbites Satellitaires

Principales Orbites
 Orbite Géostationnaire
 36.000 Kms d’altitude
 Fixe dans le ciel

 Les orbites MEO (Middle Earth Orbit)


 10-20.000 Kms,

 Les orbites LEO (Low Eath Orbit)


 500 à 2.000 Kms
 Les « Petits LEO »
 Les « Gros LEO »
 Les « Méga LEO »

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Définition de la télédétection
télédétection::
• La télédétection est la technique qui, par l'acquisition
d'images,, permet d'obtenir de l'information sur la surface
d'images
de la Terre sans contact direct avec celle
celle--ci
ci..
• Processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie
d'un rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi
(ou retrodiffusé
retrodiffusé)), à traiter et à analyser l'information,
pour ensuite mettre en application cette information
information..

>> Capteurs embarqués sur des plates-


plates-formes (vecteurs
(vecteurs)) satellitaires
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 Le processus de la télédétection, au moyen des systèmes


imageurs, comporte sept (7) étapes:

1.Source d'énergie ou d'illumination (A) – :


origine de tout processus de télédétection
pour illuminer la cible

2.Rayonnement et atmosphère (B) –


Le rayonnement incident et réfléchi interagit
avec l'atmosphère.

3.Interaction avec la cible (C) –


La nature de cette interaction dépend :
* des caractéristiques du rayonnement
* et des propriétés de la surface.

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 Le processus de la télédétection comporte sept (7) étapes:

4.Enregistrement de l'énergie par


le capteur (D)
l'énergie diffusée ou émise par la
cible est captée à distance pour être
enfin enregistrée.

5.Transmission, réception et traitement (E) –


Le satellite transmet les signaux vers des
stations de réception au sol ou à des satellites
relais. Au niveau de ces stations, les
informations sont décodées et enregistrées sous
forme d’images ou de photographies.

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 Le processus de la télédétection comporte sept (7) étapes:

6.Interprétation et analyse (F) –


Une interprétation visuelle et/ou
numérique de l'image traitée est
ensuite nécessaire pour extraire
l'information que l'on désire obtenir sur
la cible.

7.Application (G) –
La dernière étape du processus consiste à
utiliser l'information extraite de l'image
pour mieux comprendre la cible, pour
aider à résoudre un problème particulier.

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I - Le rayonnement électromagnétique:

• Selon la théorie des ondes, tout rayonnement


électromagnétique possède des propriétés fondamentales et
se comporte de façon prévisible. Il est composé d'un champ
électrique (E) et d'un champ magnétique (M).
• Le champ électrique varie en grandeur et est orienté de
façon perpendiculaire à la direction de propagation du
rayonnement. Le champ magnétique est orienté de façon
perpendiculaire au champ électrique.
• Les deux champs se déplacent à la vitesse de la lumière
(c).

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I - Le rayonnement électromagnétique:

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I - Le rayonnement électromagnétique:
Le spectre électromagnétique:
Définition:
Le spectre électromagnétique est définit
par la répartition des longueurs
d’ondes qui s'étend des courtes longueurs
d'onde (dont font partie les rayons gamma
et les rayons X) aux grandes longueurs
d'onde (micro-ondes et ondes radio).

• Les plus petites longueurs d'onde utilisées pour


la télédétection se situent dans l'ultraviolet.
• Certains matériaux de la surface terrestre,
surtout des roches et minéraux, entrent en
fluorescence ou émettent de la lumière visible
quand ils sont illuminés par un rayonnement
ultraviolet.

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I - Le rayonnement électromagnétique:

le "spectre visible" représente une


petite partie de l'ensemble du
spectre.
Les longueurs d'onde visibles
s'étendent de 0,4 à 0,7 μm.

Les longueurs d'onde du spectre visible


que nous percevons comme des couleurs
communes sont énumérées ci-dessous.

violet : 0.4 - 0.446 μm


bleu : 0.446 - 0.500 μm
vert : 0.500 - 0.578 μm
jaune : 0.578 - 0.592 μm Le bleu, le vert et le rouge
orange : 0.592 - 0.620 μm sont les couleurs primaires
rouge : 0.620 - 0.7 μm du spectre visible. Une
couleur primaire ne peut
être créée par deux autres
couleurs.
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I - Le rayonnement électromagnétique:

L'infrarouge s'étend approximativement


de 0,7 à 100 μm,

L'infrarouge se divise en deux catégories :


IR réfléchi et IR émis ou thermique.

• l'infrarouge réfléchi est utilisé en


télédétection de la même façon que le
rayonnement visible, s’étend de 0.7 à 3
μm.
• L'infrarouge thermique est un
rayonnement émis sous forme de chaleur
par la surface de la Terre. Il s'étend
approximativement de 3 à 100 μm.

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II - Notion de radiométrie (Rappel)


La radiométrie est la mesure des grandeurs physiques reliées au
rayonnement électromagnétique sous l’aspect énergétique:
Ces grandeurs sont :

• l’énergie rayonnante :
Quantité d’énergie transportée par l’onde

• la puissance ou flux énergétique f (W)

• L’intensité énergétique ‘I’


L’intensité d’une source ponctuelle dans une direction
donnée ‘θ’ est la portion du flux énergétique
rayonnée à travers un angle solide ‘ω’
I = df / dω (W.sr-1)
• Luminance énergétique ‘L’ est l’intensité émise par unité de surface
apparente selon la direction ‘θ’ pour une source non ponctuelle de superficie dA
rayonnant à travers l’angle solide ω :
L = df / (dω.dA.cosθ) = I/dA.cosθ (W.m-2sr-1)

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II - Notion de radiométrie (Rappel)


Définition d’un Corps noir:

Un corps noir est un corps théorique qui absorbe la totalité de la


radiation qu’il reçoit et ne réfléchit et ne transmet aucune
radiation. La radiation absorbée permet d’augmenter l’énergie interne du
corps noir.

Un corps noir est assimilé à un radiateur parfait qui émet un


rayonnement dont l’intensité et la fréquence ne dépendent que de
son énergie interne donc de sa température.

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II - Notion de radiométrie (Rappel)

• Cette puissance correspond au rayonnement total dans toutes les


fréquences.
• Le rayonnement émis par un corps noir se trouvant à la température T n’est
pas uniforme dans toutes les fréquences.

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II - Notion de radiométrie (Rappel)


Notion d’émissivité:

• La plupart des surfaces que l’on détecte à distance ne sont pas des
corps noirs, mais plutôt des corps gris.
• L’énergie totale émise par ces corps est donnée par la loi de Stefan-
Botzmann :
E = e s T4
ε est l’émissivité du corps comprise entre 0 et 1

Elle est le rapport entre l’énergie effectivement émise par le corps et celle
émise par le corps noir se trouvant à la même température.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


Définition de l’atmosphère:
• L’atmosphère est définie comme une enveloppe essentiellement gazeuse
qui entoure le globe terrestre.
• Elle se présente comme un milieu stratifié où la répartition des gaz et
des particules varie dans l’espace et dans le temps.
• Elle agit comme un filtre variable qui affecte toutes les mesures de
télédétection.

• L’atmosphère est subdivisée


en un nombre de couches
ayant chacune sa structure
thermique.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


-> Les bornes des couches correspondent à un changement du signe
du gradient de température avec l’altitude.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère

Interactions du REM avec l'atmosphère:


Les particules et les gaz dans l'atmosphère peuvent dévier
ou bloquer le rayonnement incident. Ces effets sont causés
par les mécanismes de diffusion et d'absorption.

Diffusion par l’atmosphère Absorption par l’atmosphère

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


La diffusion :

-> La diffusion se produit lors de l'interaction entre le


rayonnement incident et les particules ou les grosses
molécules de gaz présentes dans l'atmosphère.

-> Le niveau de diffusion dépend de plusieurs facteurs comme la


longueur d'onde, la densité des particules et de
molécules, et l'épaisseur de l'atmosphère que le rayonnement
doit franchir.

Il existe trois types de diffusion :


- la diffusion de Rayleigh
- la diffusion de Mie
- la diffusion non-sélective.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère

1. La diffusion de Rayleigh :

Elle se produit lorsque la taille des particules est inférieure à la


longueur d'onde du rayonnement. Celles-ci peuvent être soit des
particules de poussière ou des molécules d'azote ou d'oxygène.

• Taille des obstacles < longueurs


d’ondes (λ > d avec d diamètre de
l’obstacle) .

• Elle concerne principalement les


courtes longueurs d ’onde : visible

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


2. La diffusion de Mie :
• Se produit lorsque les particules sont presque aussi grandes que la
longueur d'onde du rayonnement. Ce type de diffusion est souvent
produite par la poussière, le pollen, la fumée et l'eau.
• Ce genre de diffusion affecte les plus grandes longueurs d'onde et
se produit surtout dans les couches inférieures de l'atmosphère
où les grosses particules sont plus abondantes. Ce processus domine quand
le ciel est ennuagé.

3. La diffusion non-sélective

Se produit lorsque les particules (les


gouttes d'eau et les grosses particules
de poussière) sont beaucoup plus
grosses que la longueur d'onde du
rayonnement.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


l'absorption:

L'absorption survient lorsque les grosses molécules de l'atmosphère


(ozone, bioxyde de carbone et vapeur d'eau) absorbent l'énergie de
diverses longueurs d'onde.

Exemples:
• L'ozone (O3) absorbe les rayons ultraviolets qui sont néfastes aux
êtres vivants.

• Le dioxyde de carbone (CO2) absorbe beaucoup de


rayonnement dans la portion infrarouge thermique du spectre et
emprisonne la chaleur dans l'atmosphère (l'effet de serre).

• La vapeur d'eau dans l'atmosphère absorbe une bonne partie du


rayonnement infrarouge de grandes longueurs d'onde et des
hyperfréquences de petites longueurs d'onde.

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III - Le rayonnement électromagnétique et l’atmosphère


Notion de fenêtres atmosphériques:
• L’absorption de l'énergie électromagnétique dans des régions
spécifiques du spectre influence le choix des longueurs d'onde
utilisées en télédétection.

• Les régions du spectre qui ne sont pas influencées de façon


importante par l'absorption atmosphérique sont appelées les fenêtres
atmosphériques.

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IV - Interactions Rayonnement-
Rayonnement-Cible
• Le rayonnement qui n'est pas absorbé ou diffusé dans l'atmosphère peut
atteindre et interagir avec la surface de la Terre.
• Lorsque l'énergie atteint la cible, la surface peut absorber (α),
transmettre (τ) ou réfléchir (ρ) l'énergie incidente.

-> L'énergie incidente totale interagira avec la surface selon l'une ou


l'autre de ces trois modes d'interaction ou selon leur combinaison.

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IV - Interactions Rayonnement-
Rayonnement-Cible

-> En télédétection, nous mesurons le rayonnement réfléchi par une cible.


 Géométrie de la réflexion:
Il existe deux modes limites de réflexion de l'énergie par la cible : La
réflexion spéculaire et la réflexion diffuse.

• Une surface lisse produit une réflexion spéculaire, c'est-à-dire que toute
l'énergie est redirigée dans une même direction.

• La réflexion diffuse redirige l’énergie uniformément dans toutes les


directions : la cible est dite lambertienne.

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IV - Interactions Rayonnement-
Rayonnement-Cible

La façon dont une cible réfléchit le


rayonnement dépend de l'amplitude de la
rugosité de la surface par rapport à la
longueur d'onde du rayonnement incident.

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V - Notion de Signature Spectrale

Définition :
C’est la façon spécifique avec laquelle une surface « réagit » aux ondes
électromagnétiques. Varie suivant les caractéristiques physiques et
chimiques de la cible.

 POTENTIEL POUR LA DISCRIMINATION DE DIVERS TYPES DE SURFACES

Exemples:
Végétation : réflectance liée à l’activité
photosynthétique (phénologie de la
plante), morphologie de la plante, forme
de la feuille et au contenu en eau...

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V - Notion de Signature Spectrale

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V - Notion de Signature Spectrale

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V - Notion de Signature Spectrale

Roches et sols :
La réflectance est affectée par les minéraux, l’altération de surface, la
texture, la structure, le contenu en eau...

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VI - Notion de Résolution

 Quatre types de résolution:

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VI - Notion de Résolution

Capacité d’un système imageur à restituer


l’information contenue dans le paysage observé

Traduction quantitative de notions subjectives :


o Détecter  moindre résolution

o Reconnaître  haute résolution

o Identifier  Très Haute Résolution

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VI - Notion de Résolution
Résolution Spatiale

 La taille du pixel
et la grandeur de
la région observée
sont liées à la
distance entre la
cible observée et la
plate--forme
plate

Résolution Spectrale

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VI - Notion de Résolution
RÉSOLUTIONS # APPLICATIONS
GEOLOGY

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VII – Types de Capteurs

Classification selon le type d’instruments

Source/Onde Actif Passif

Optique/UV LIDAR Radiomètre

Micro-onde RADAR Radiomètre

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VII – Types de Capteurs Offre Satellite


Potential Coverage
Sensor Name Sensor Type Spectral Bands Sensor Resolution
Area
LandSat 1-8 Satellites VIS, SWIR et TIR 15 m , 30 m, 60 m et 100 m Global
Aster Since 1972
EO1 Hyperion Satellite VIS 30 m Global
2000
Spot 5 Satellite Pan 2.5 m 5 m Global
2002 4-band MS 10 m
Spot 6/7 Satellite Pan 1.5 m Global
2012/2014 4-band MS 6m
IKONOS Satellite Pan 80-cm Global
1999 4-band MS 3.2-m
GeoEye-1 Satellite Pan 41-cm Global
2008 4-band MS 1.65-m
WorldView-2 Satellite Pan 46-cm Global
2009 8-band MS 1.85-m
WorldView-1 Satellite Pan 50-cm Global
2007
Quickbird Satellite Pan 60-cm (~2011-2013, 65-cm) Global
2001 4-band MS 2.4-m (~2011-2013, 2.62-m)
Pléiades 1A/1B 2 satellite Pan 70-cm Global
constellation 4-band MS 2.8-m
2011/2012
WorldView-3 Satellite Pan 31-cm Global
2014 8-band MS 1.24-m
8-band SWIR 3.71-m
TerraSAR-X Satellite SAR 1 m & plus Global
TanDEM-X 2007/2010
Sentinels (1, 2 et Satellite S1 SAR 5 m et plus Global
3) 2014/2018 S2 et S3 VIS, SWIR
Mohammed VI-A/B Satellite Pan 50 - cm
2017/2018 4-band MS 2-m Liste non exhaustive

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VII – Types de Capteurs


Apport des capteurs Multi spectraux: cartographie géologique
Aster / Landsat

Spot 6/7 Pléiades 1A/1B

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VII – Types de Capteurs


Apport des capteurs RADAR
RADAR:: reconnaissance des structures
ERS1--2, RADARSAT 1-
ERS1 1-2, ALOS, ASAR, TerraSAR
TerraSAR--X, COSMO SKYMED, Sentinel
Sentinel--1/2 etc.

- Différents modes
- Différentes résolutions
- Différentes applications

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VII – Types de Capteurs


Emission radar
 Les composantes de l’onde radar: Amplitude et Phase

La polarisation :

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VII – Types de Capteurs


Reconnaissance de structures : bande C (amplitude)

Boutonnière d’Ighrem
d’Ighrem
ASAR

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VII – Types de Capteurs


Emission radar: exemple d’interaction avec la cible

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VII – Types de Capteurs


Reconnaissance de structures enfouies sous le sable: bande L
1. Sur l’image optique
LANDSAT--TM (jaune-
LANDSAT (jaune-
orange), on observe un
couvert de sable
uniforme masquant les
structures sous-
sous-
terraines.

2. L’image radar SIR-


SIR-C
(niveaux de gris)
dévoile les anciens lits
de rivière enfouis sous
le sable (Nord
Nord--Ouest Soudan)

(source USGS)

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VII – Types de Capteurs


Reconnaissance de structures enfouies sous le sable: bande C

Image optique

Image Radar

Source: USGS

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VIII – Exemples d’applications


Apport des capteurs Hyper spectraux: exploration minière

Notion de
cube hyperspectral

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VIII – Exemples d’applications


Apport des capteurs Hyper spectraux: exploration minière

Exemple de capteurs

Landsat Geoscan Spectre AVIRIS


GERIS (Hyperion)

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VIII – Exemples d’applications


Apport des capteurs Hyper spectraux: exploration minière
Méthodes d’extraction appropriées: Association minéralogique

ASTER has 14 bands

LANDSAT has 8 bands


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IX Composantes du Système Spatial


– Acquisition et transmission des images
 charge utile à bord d’un satellite

– Commande et contrôle de cette charge utile


 centre de contrôle et du réseau de stations bande S

– Réception au sol des données image


 stations de réception bande X ou bande L

– Étalonnage et suivi de la qualité image


 centre de qualité image

– Traitement des données image


 centre de traitement des images

– Programmation de la charge utile


 centre de mission

– Distribution des produits


 opérateur commercial
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IX Composantes du Système Spatial


Exemple: Pléiades

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IX Composantes du Système Spatial


Le Segment bord
3.1 Les 2 grandes parties d’un satellite

• La Plate-Forme (Bus)
– Fournit les fonctions de support pour les équipements de
la mission et leur assure un environnement approprié
– Peut être commune à différentes missions

• La Charge Utile (Payload)


– Regroupe les équipements spécifiques à la mission
– Instruments d’acquisition des images (optique ou radar)
– Équipements de traitement bord et de formatage
– Stockage à bord
– Transmission au sol

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IX Composantes du Système Spatial

3.2 Les fonctions de la Plate-forme

• Structure
Structure:
– Support des équipements pendant le lancement et en orbite
– Solidité, rigidité, stabilité géométrique
– Alliages légers, composites à fibres de carbone , nid d’abeille

• Contrôle thermique:
– Maintien des équipements à des températures de travail
– Peintures, protection thermique, réchauffeurs, radiateurs

• Alimentation électrique:
– Distribution, régulation de l’électricité pour les équipements
– Générateurs solaires, batteries, câblage électrique

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IX Composantes du Système Spatial

3.2 Les fonctions de la Plate-forme

• Contrôle d’attitude et d’orbite


d’orbite::
– Maintien et stabilisation du satellite sur son orbite
– Perturbations : gravité, freinage atmosphérique, vibrations
– Senseurs actifs : tuyères (jets de gaz), roues à réaction
– Senseurs passifs : gyroscopes, senseurs terrestre, stellaire...

• Commandabilité et observabilité
observabilité::
– Télécommandes (TC) : déploiements, mises ON/OFF, etc.
– Télémesures de servitude (TMS) : températures, tensions,
courants, état de relais, mesures SCAO, etc...
– Télémesures de localisation
– Calculateur, logiciel, transpondeur, antenne

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IX Composantes du Système Spatial

3.3 Fonctions de la charge utile :

• Acquisition des images


• Instruments optiques:
– Bandes spectrales : visible, PIR, MIR, IRT
– Instruments imageurs passifs
– Limitations : couverture nuageuse, nuit (sauf IRT)

• Instruments micro-ondes:
– Hyperfréquence de longueur d’onde 1 à 30 cm
– Instruments actifs : SAR, altimètres, diffusiomètres
– Limitations : fortes précipitations, difficulté d’interprétation

• Traitement – formatage
• Stockage des données
• Transmission au sol

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IX Composantes du Système Spatial

3.4 Principe d’acquisition des capteurs

• En ce qui concerne la géométrie d’acquisition, on


distingue 3 types de capteurs :

1. Balayage mécanique perpendiculaire au déplacement


du satellite  un ou quelques détecteurs par bande
spectrale

2. Balayage par défilement  une barrette de détecteurs


couvrant le champ latéral

3. Image 2D du paysage  matrice de détecteurs (film


Photographique)

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IX Composantes du Système Spatial


3.4 Principe d’acquisition des capteurs

1. Les scanners :
• le même détecteur balaye les lignes image
– rotation complète du satellite : Météosat
– rotation d’un miroir : Landsat TM, AVHRR

• les colonnes sont acquises :


– par rotation d’un miroir : Météosat
– par l’avancée du satellite : Landsat TM

• Avantages :
– un seul détecteur => radiométrie homogène
• Inconvénients :
– Mécanismes miroir délicats (compensation de mouvement...)
– Perturbations géométriques
– Limites de temps d’intégration : compromis
radiométrie/résolution

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IX Composantes du Système Spatial


3.4 Principe d’acquisition des capteurs

2. Les systèmes Push-broom:


– Les lignes sont acquises simultanément par des détecteurs alignés
– Les colonnes sont acquises au cours de l’avancée du satellite

• Avantages :
– Simplicité et souplesse d’emploi
– Qualité Géométrique

• Inconvénients :
– complexité du plan focal
– problèmes d’égalisation radiométrique
– Très utilisé sur les satellites défilant : SPOT, Hélios, VGT...

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IX Composantes du Système Spatial


3.4 Principe d’acquisition des capteurs

3. Les détecteurs matriciels


– Acquisition de type photographique :
– 1 pixel = 1 détecteur

• Avantages :
– Qualité Géométrique
– Nombre de prise de vues accessible

• Inconvénients :
– Difficulté technologique des matrices CCD
(nombre de détecteurs, taille des détecteurs, vidage...)
– Étalonnage radiométrique dans le champ
– Technique peu utilisée

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IX Composantes du Système Spatial


3.4 Principe d’acquisition des capteurs
Concept d’Image Numérique
- Transformation du signal électrique reçu par le capteur en valeur
numérique.
-Le signal est soit réfléchies, émises ou rétro-diffusées par la cible
dans différentes longueurs d’onde du REM.

-Cette
Cette valeur est directement proportionnelle au flux émis ou
réfléchit par la surface terrestre

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IX Composantes du Système Spatial


3.4 Principe d’acquisition des capteurs
Concept d’Image Numérique
- L’image est une matrice composée de mailles élémentaires (pixels).

- La valeur du pixel dépend de l’intensité du signal réfléchi et du


codage adopté
adopté..
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IX Composantes du Système Spatial


4.1 Réception et Transmission directe ou différée

Deux possibilités pour la transmission au sol des images :


• Le satellite est en visibilité d’une station 

• Le satellite n’est pas en visibilité d’une station 


– enregistrement à bord puis transmission différée
– utilisation d’un satellite relais pour transmission directe

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IX Composantes du Système Spatial


4.1 Réception et Transmission directe ou différée
Utilisation d’un satellite relais
Principe :
Transmission depuis un satellite défilant en orbite basse vers un
satellite géostationnaire

Intérêts :
. Visibilité du satellite géostationnaire sur presque 50% des orbites
. Satellite géostationnaire en visibilité permanente d’une station

Zone de visibilité avec 2 stations

Zone de visibilité avec 1 station et un relais

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IX Composantes du Système Spatial


4.2 Les orbites satellitaires

En réalité, il tourne à plus de


10 000 km/h dans le plan de
l’équateur, et effectue
(comme la Terre) une orbite
complète en 23 h 56 min
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IX Composantes du Système Spatial


4.2 Les orbites satellitaires

– Couverture quasi-mondiale
– Accessibilité limitée (dépend de la période, du débattement
autorisé, de la latitude...)
– Altitudes faibles possibles

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4.2 Les orbites satellitaires IX Composantes du Système Spatial


• L’hélio synchronisme :
– L’aplatissement terrestre aux pôles provoque une rotation du plan
orbital,
- Pour des orbites basses, la condition d’héliosynchronisme impose
des inclinaisons quasi-polaires et rétrogrades

A. Er Raji CRTS/2019

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10/25/2019

IX Composantes du Système Spatial


4.2 Les orbites satellitaires
Les traces au sol d’un satellite défilant
• Le nombre fini de traces définit la grille au sol du satellite
• Le nombre d’orbites décrites par jour (donc le nombre de traces
au sol) dépend de l’altitude du Satellite : quand h décroît, ce
nombre augmente.
• Choix des paramètres orbitaux en fonction des besoins / mission
 Pour des orbites héliosynchrones :
h~1000 km et i ~ 98° avec ~ 14 orbites/jour
• L’inclinaison de l’orbite conditionne la latitude maximale
survolée.

Hautes latitudes
plus souvent
accessibles Espacement
de 2 traces
consécutives

A. Er Raji CRTS/2019

IX Composantes du Système Spatial


4.2 Les orbites satellitaires
Contraintes sur l’orbite d’un satellite
Pour les satellites d’observation de la terre:

• Durée de vie, stabilité  altitude > 500 km

• Haute résolution géométrique  basse altitude

• Échelle constante  orbite circulaire

• Maximisation de la surface couverte  orbite quasi polaire (i ~


90°)

• Couverture complète de l’Équateur  nombre important


d’orbites (cycle assez long)

• Répétitivité  phasage de l’orbite (notion de cycle)

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10/25/2019

Système Pléiades 1A/1B

Capacité de dépointage: pitch


et rouli jusqu’à 60°
60° en 25 s
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Mode d’acquisition Pléiades


1A/1B

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