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CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z

II. DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DES REJETS DE LA


RAFFINERIE D'ARZEW
II.1. NATURE ET COMPOSITION DES EFFLUENTS AVANT EPURATION

La pollution engendrée par la raffinerie est caractérisée par trois types de rejets: solides,
gazeux et principalement les rejets liquides.

La raffinerie d’Arzew rejette des quantités importantes d’eau vers le milieu marin qui sont :

 Eaux huileuses ou chargées ;


 Eaux de procédés ;
 Eaux à forte salinité et eaux chimiques ;
 Eaux de pluie et de lavage ;
 Eaux sanitaires.

• Types du réseau d’assainissement : Aérien et souterrain ;


• Sites récepteurs des effluents : Oued TASMANITE, mer….

Les effluents liquides d’un complexe industriel ne peuvent généralement pas être rejetés dans
le milieu naturel sans avoir subi des traitements pour réduire leurs teneurs en matière organique et
composés chimiques à fin de minimiser le risque de la pollution. C’est pour cela le complexe de la
raffinerie d’Arzew possède deux station de traitements des effluents liquides (unité 1800 et unité 27),
unité 1800 (l’ancienne STEP) qui a pour but de traiter les eaux usées venants du département de
production 1 (P1), et la zone 27 (la nouvelle STEP) qui a pour but de traiter les eaux usées venant du
département de production 2 (P2) [1].

Pour le traitement des effluents des unités de production1. La méthode la plus simple et la
plus classique de traitement eaux-huile consiste à utiliser la séparation par gravité. Celle-ci s’effectue
dans des bassins rectangulaires (bassin PPI/API). L’huile écumée est renvoyée dans des réservoirs
pour être retraitée, l’eau prétraitée est évacuée vers la mer.

II.2. STATION DE TRAITEMENT PPI/API (ZONE 28)


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La station d’épuration pour traiter les eaux usées du département de production P1 est
implantée sur le site de l’ancienne station d’épuration, Elle est composée de deux bassins de
séparation et de décantation physique (API et PPI).

Figure II.1 : Station de traitement PPI/API.

 Le premier bassin PPI

(Plaques Parallèles Intercepteurs ) contient neuf cellules parallèles et identiques et chaque


cellule traite un débit de 50 m3/h, où on retrouve dans chaque cellule un crémaillère de déchet
( ensemble de grilles à l’amont inclinées à 45° dans le sens de l’écoulement ) pour éliminer les
déchets solides volumineux entraînés par l’eau, ensuite l’eau huileuse passe dans un tuyau
d’admission en tourbillon qui contient un cône et 12 plaques parallèles de chaque coté, incliné avec
une angle de 80° et orientées dans le sens d’écoulement, le cône joue un rôle de tranquillisant et
augmente le rendement de déshuilage, ensuite l’eau passe à travers les plaques parallèles et par
différence de densité les globules d’huiles montent avec une vitesse ascensionnelle qui doit être
supérieur à la vitesse d’écoulement, ensuite l’huile s’accumule à l’intérieur du capuchon de
submersion puis se déversent dans un écumoire et se dirige vers la fosse d’huile (les huile sont
envoyées vers le bac de slop pour être retraitées avec le pétrole brut dans la charge…).

L’eau partiellement déshuilée traverse le long des plaques, en passant aux dessous du vase, et
passe dans un canal commun qui relie les neuf cellules le conduisant vers la fosse à eau.
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Au cours du passage de l’eau huileuse dans les tuyaux d’admission, il se passe une
décantation (sable et déchet) formant une couche qu’il faut éliminé, cette élimination ce passe à
travers un tube d’admission, par un tuyaux flexible d’aspiration qui est relié à une pompe, il est tiré
par un câble relié à un treuil dans la direction de l’écoulement de l’eau jusqu’au fond de la fosse.

Figure II.2 : Schéma représentatif d’un séparateur PPI

 Le seconde bassin API

Il doit son nom à l'American Petroleum Institute qui a standardisé sa conception dans les
années 1950 pour le traitement des effluents de raffineries. Il est adapté à la séparation de matières
huileuses surnageant et de matières solides sédimentant,

Bassin API (Antiparallèle Plaques Intercepteurs) est un séparateur par gravité qui occupe un
volume de 4000 m3 se trouve en aval du PPI, par gravité, on enlève les composés libres des huiles et
autres solides venant du bassin PPI .

Il est constitué de quatre zones :


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 Zone 1 : C’est une zone de dispersion des filets liquide. L’eau venant du PPI rencontre des
chicanes qui ont un rôle de repartir uniformément l’eau et abaisser le nombre de Reynolds de
son écoulement.
 Zone 2 : Correspond à une zone de collecte et de tassement des matières sédimentées. On a
des globules d’huiles montant avec une vitesse ascensionnelle par différence de densité.
 Zone 3 : C’est la zone de mise en vitesse avant le déversoir terminal.
 Zone 4 : Dans cette zone on récupère l’huile dans une fosse, et on la refoule par pompage
vers le bac de slop. L’eau déshuilée sera évacuée vers la mer.

Figure II.3 :Bassin API

II.3. STATION DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS HUILEUX U1800


(STEP) 
II.3.1. Description

A pour but de traiter les effluents Production1 et Production2 de capacité 83 m3/h. L’unité
dispose plusieurs modes de traitement:

 Prétraitement : traitement physique ;


 Traitement primaire : traitement physico-chimique ;
 Traitement secondaire : traitement biologique ;
 Traitement tertiaire.
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II.3.2. Objet de l’installation 

Cette installation a pour objet :

 Le traitement des effluents provenant de la Raffinerie, c’est-à-dire les effluents des unités
de production, des zones de stockage et des bâtiments ;
 Les effluents traités répondent aux normes de rejet vers mer ;
 Traitement des effluents pour recyclage d’eau vers circuit refroidissement .

II.3.3. Caractéristiques des effluents 

A. Effluents bruts

 Egout 25 : Eaux claires.

Ce sont les eaux de pluie provenant des toitures, des routes et également de la vidange des
eaux de pluie des cuves de rétention des réservoirs ainsi les aires de stockage...

Toutefois, cette dernière opération ne sera effectuée en dehors des périodes pluvieuses.

 Egout 26 : Eaux huileuses ou chargées.

Ce sont des eaux huileuses, provenant des aires pavées des unités de production, stations de
pompage, pluie chargée en huiles et réseau de canalisation…

Ce sont également les eaux provenant de vidange des équipements, cuves ou réservoirs, à
l’exception toutefois des vidanges qui pourraient contenir une très petite quantité d’huile, mais ayant
une teneur importante en sels minéraux, qui seront envoyées dans l’égout 28.

Ce sont également les vidanges des cuves de rétention des réservoirs lorsque leur teneur en
huile ne permet pas de les vidanger dans l’égout 25 (eaux claires).

 Egout 27 : Eaux de procédés.

Ce sont les eaux condensées polluées provenant :

• Du strippage des condensats acides (D.S.V) ;


• Du strippage furfural ;
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• Du strippage Méthyl- éthyl-cétone et Toluène .

Elles ont une faible minéralisation mais une haute teneur en pollution organique.

 Egout 28 : Eaux à forte salinité

Ce sont les eaux provenant :

 Des purges de déconcentration du circuit de refroidissement ;


 Des purges de déconcentration des chaudières ;
 Des effluents de régénération de l’unité de déminéralisation .

B. Effluents traités 

Tableau II-1 : Le tableau ci-dessous répondra aux normes de rejets en mer méditerranée

Paramètres Normes

PH 5,5 à 8,5

DBO5 40 mg/l

DCO 120 mg/l

MES 30 mg/l

PHENOL 1 mg/l

AZOTE TOTAL 10 mg/l

PLOMB 0,1 mg/l

CHROME EN Cr6+ 0,05 mg/l

HYDROCARBURES 20 mg/l

Débit de traitement de l’installation U1800 est de : 83 m3/h

II.3.4. Principe de traitements des effluents pour rejet


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Pour obtenir des effluents traités répandant aux normes de rejet, il est effectué sur les
effluents bruts les traitements suivants :

 Sur égout 25 et 26 : dégrillage, dessablage et dégraissage ;


 Sur égout 27 : dégazage ;
 Sur mélange égout 26 et 27 :
• Pré-déshuilage ;
• Coagulation – floculation ;
• Flottation ;
• Épuration biologique ;
• Clarification ;
• Filtration à sable et à charbon actif.

 Sur boues d’épuration biologique de décarbonatation :


• Épaississement ;
• Sur mélange boues de flottation, boues épaissies ;
• Déshydratation sur lit de séchage .

II.3.5. Principales étapes de traitement 


II.3.5.1. Dessablage – dégraissage

Le dessablage a pour but d’extraire les effluents bruts tels que graviers, sables et particules
minérales, de façon à éviter les dépôts dans les canaux et conduites, à protéger les pompes et autres
appareils contre l’abrasion et éviter de surcharger les stades de traitement suivants :

 Dessablage 

Le dessablage permet, par décantation, de retirer les sables mélangés dans les eaux par
ruissellement ou amenés par l'érosion des canalisations. Ce matériau, s'il n'était pas enlevé, se
déposerait plus loin, gênant le fonctionnement de la station et provoquant une usure plus rapide des
éléments mécaniques comme les pompes.

 Dégraissage 
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Permet d’éviter d’extraire les graisses figées pour éviter leur entrainement dans le ouvrages
des traitements .il est effectuée en combinaison avec le dessablage par tranquillisation d’une fraction
de la surface liquide d’un dessableur aéré avec reprise des graisses et écumés par déversement.

II.3.5.2. Refroidissement et dégazage

Les effluents sont refroidis dans l’aéro-réfrigérant puis dans l’échangeur à eau. Le dégazage
est une opération qui consiste à mettre en contact intime l’eau et l’air. Il a pour but d’éliminer les gaz
dissous y compris les traces éventuelles d’hydrocarbure léger, de façon à localiser le risque
d’inflammation.

II.3.5.3. Pré-déshuilage (bassin API)

Le pré-déshuilage permet de réduire la teneur en hydrocarbures à l'état libre ou en solubilité


de partage par opération gravitaire sans adjonction de réactifs. Il se fait par une goulotte mobile pout
retenir les HC en surface.

Le déshuileur API est constitué de :

 Deux bassins rectangulaires en béton, à circulation longitudinale, assurant 50% du


débit chacun ;
 Un dispositif de répartition de l’eau à l’entrée d’eau au fond du bassin avec dispositifs
d’isolement pour chaque cellule ;
 Un dispositif de reprise de l’eau à la sortie avec cloison siphoïde ;
 Un dispositif de raclage de surface ramenant les huiles vers l’évacuation ;
 Une goulotte orientable de reprise des huiles ;
 Une évacuation des bues de fond.

Le déshuilage final est obtenu par coagulation et floculation.


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Figure II.4 : photo d’un déshuileur API installé à l’unité 1800.

II.3.5.4. coagulation-floculation 

Les eaux contiennent des particules en suspension colloïdales ou pseudo-colloïdales, très


fines, qu’il est nécessaire d’agglutiner en un floc volumineux afin d’assurer leur flottation. Les
colloïdes possèdent des charges électriques à l’interface qui empêchent les particules voisines de se
rapprocher.

L’action s’effectuer en deux stades :

 La coagulation

Qui permet de décharger les colloïdes afin de donner naissance à un précipité, On utilise un
polymère organique du type poly électrolyte cationique.

La dose à utiliser dépend de la nature de l’eau à traiter : laboratoire, plus une eau est de
matières colloïdales et surtout de matières.

Elle est établie à la mise en service de l’installation par essais de végétales, plus il faudra de
réactifs pour la clarifier.

 La floculation
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Qui a pour but d’accroître le volume et la cohésion du floc formé par la Coagulation. Elle est
favorisée par un brassage mécanique homogène et lent qui augmente les chances de rencontre des
particules colloïdales déchargées susceptibles de se rencontrer, sans casser le floc.

Figure II.5 :Coagulation Figure II.6 :Floculation

II.3.5.5. Flottation 

La flottation est un procédé de séparation des matières en suspension dans l’eau, utilisant la
densité apparente plus faible de ces matières et conduisant à leur rassemblement et à leur collecte à la
surface libre.

La flottation est provoquée par la fixation de microbulles d’air aux particules à éliminer, leur
donnant ainsi une masse volumique moyenne inférieure à celle de l’eau et permettre de récupérer
tous les flocs dans un ballon de slop par un racleur qui tourne à une vitesse minimale constante. La
production des microbulles s’effectue par pressurisation d’une partie de l’eau déjà traitée en
flottation. La pressurisation consiste à produire des microbulles par détente à la pression
atmosphérique de l’eau enrichie en air sous pression de 5 à 6 bars.
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Figure II.7 :Flottateur installé Figure II.8 :Flottation à l’unité 1800

II.3.5.6. Epuration biologique 

Le procédé permet de dégrader la pollution organique des effluents en utilisant la boue


activée (microorganismes) qui consiste à transformer les matières organiques de la forme dissoute ou
colloïdale à la forme solide afin de les extraire des eaux usées par décantation.

Pour un bon développement d’un floc bactérien (boues activées), il faut assurer :

 PH de 5.8 à 8.5. A corriger par un acide ou une base selon le besoin ;


 L’oxygène par l’aération ;
 Injection d’azote sous forme d’urée ;
 Injection de phosphore sous forme acide phosphorique.
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Figure II.9 : Système d’aération biologique installé à l’unité 1800

II.3.5.7. Epaississement des boues 

Les corps polluants et leurs produits de transformation, retirés de la phase liquide au cours de
traitement de l’eau en flottation, épuration biologique ou décarbonatation, se trouve rassemblés dans
des suspensions plus ou moins concentrés dénommées boues.

Toutes ces boues constituent un déchet extrêmement liquide.

Elles nécessitent un traitement final avant de pouvoir être rejetées dans le milieu naturel.

Le traitement final consiste en une déshydratation plus ou moins poussée, permettant


d’obtenir un déchet résiduel au minimum pelletable.

L’épaississement, par décantation naturelle, des suspensions boueuses provenant directement


des appareils des traitements de l’eau, permet l’amélioration de la production du dispositif de
déshydratation.

Les suspensions boueuses sont introduites dans une capacité (épaississeur) où le temps de
séjour est élevé, de façon à provoquer le tassement sur elles-mêmes des boues, dans l’évacuation se
fait par le fond, tendis ce que le liquide interstitiel est évacué par le haut.
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Les dimensions de l’épaississeur permettent d’envisager d’obtenir :

 Boues flottation………………………………30 à 40 g/l ;


 Boues épuration biologique……………25 à 30 g/l ;
 Boues décarbonatation …………………150 à 200 g/l .

Figure II.10 : Racleur de boues dans un clarificateur installé à l’unité 1800.

II.3.5.8. Déshydratation (par lits de séchage)

Le lit de séchage est constitué d’une couche d’environ 10 cm de sable de 0.5 à 1.5
mm, disposée sur une couche support d’environ 15 cm de gravier de 15 à 25 mm Des drains
sont noyés dans la couche support. Ils sont constitués de tuyauteries non jointives en ciment
ou en grès. Le lit est alimenté en un seul point et la couche de boues épandue est de l’ordre
de 30 cm. Les boues déshydratées sont évacuées manuellement vers une mise en décharge
contrôlée.

Mais après la création de la zone 27, la boue est envoyée vers Z27 pour la centrifugé
et l’incinéré.
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Figure II.11 : Schéma représentatif des points de prélèvement quotidien des rejets liquides U1800

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