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La pollution engendrée par la raffinerie est caractérisée par trois types de rejets: solides,
gazeux et principalement les rejets liquides.
La raffinerie d’Arzew rejette des quantités importantes d’eau vers le milieu marin qui sont :
Les effluents liquides d’un complexe industriel ne peuvent généralement pas être rejetés dans
le milieu naturel sans avoir subi des traitements pour réduire leurs teneurs en matière organique et
composés chimiques à fin de minimiser le risque de la pollution. C’est pour cela le complexe de la
raffinerie d’Arzew possède deux station de traitements des effluents liquides (unité 1800 et unité 27),
unité 1800 (l’ancienne STEP) qui a pour but de traiter les eaux usées venants du département de
production 1 (P1), et la zone 27 (la nouvelle STEP) qui a pour but de traiter les eaux usées venant du
département de production 2 (P2) [1].
Pour le traitement des effluents des unités de production1. La méthode la plus simple et la
plus classique de traitement eaux-huile consiste à utiliser la séparation par gravité. Celle-ci s’effectue
dans des bassins rectangulaires (bassin PPI/API). L’huile écumée est renvoyée dans des réservoirs
pour être retraitée, l’eau prétraitée est évacuée vers la mer.
La station d’épuration pour traiter les eaux usées du département de production P1 est
implantée sur le site de l’ancienne station d’épuration, Elle est composée de deux bassins de
séparation et de décantation physique (API et PPI).
L’eau partiellement déshuilée traverse le long des plaques, en passant aux dessous du vase, et
passe dans un canal commun qui relie les neuf cellules le conduisant vers la fosse à eau.
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Au cours du passage de l’eau huileuse dans les tuyaux d’admission, il se passe une
décantation (sable et déchet) formant une couche qu’il faut éliminé, cette élimination ce passe à
travers un tube d’admission, par un tuyaux flexible d’aspiration qui est relié à une pompe, il est tiré
par un câble relié à un treuil dans la direction de l’écoulement de l’eau jusqu’au fond de la fosse.
Il doit son nom à l'American Petroleum Institute qui a standardisé sa conception dans les
années 1950 pour le traitement des effluents de raffineries. Il est adapté à la séparation de matières
huileuses surnageant et de matières solides sédimentant,
Bassin API (Antiparallèle Plaques Intercepteurs) est un séparateur par gravité qui occupe un
volume de 4000 m3 se trouve en aval du PPI, par gravité, on enlève les composés libres des huiles et
autres solides venant du bassin PPI .
Zone 1 : C’est une zone de dispersion des filets liquide. L’eau venant du PPI rencontre des
chicanes qui ont un rôle de repartir uniformément l’eau et abaisser le nombre de Reynolds de
son écoulement.
Zone 2 : Correspond à une zone de collecte et de tassement des matières sédimentées. On a
des globules d’huiles montant avec une vitesse ascensionnelle par différence de densité.
Zone 3 : C’est la zone de mise en vitesse avant le déversoir terminal.
Zone 4 : Dans cette zone on récupère l’huile dans une fosse, et on la refoule par pompage
vers le bac de slop. L’eau déshuilée sera évacuée vers la mer.
A pour but de traiter les effluents Production1 et Production2 de capacité 83 m3/h. L’unité
dispose plusieurs modes de traitement:
Le traitement des effluents provenant de la Raffinerie, c’est-à-dire les effluents des unités
de production, des zones de stockage et des bâtiments ;
Les effluents traités répondent aux normes de rejet vers mer ;
Traitement des effluents pour recyclage d’eau vers circuit refroidissement .
A. Effluents bruts
Ce sont les eaux de pluie provenant des toitures, des routes et également de la vidange des
eaux de pluie des cuves de rétention des réservoirs ainsi les aires de stockage...
Toutefois, cette dernière opération ne sera effectuée en dehors des périodes pluvieuses.
Ce sont des eaux huileuses, provenant des aires pavées des unités de production, stations de
pompage, pluie chargée en huiles et réseau de canalisation…
Ce sont également les eaux provenant de vidange des équipements, cuves ou réservoirs, à
l’exception toutefois des vidanges qui pourraient contenir une très petite quantité d’huile, mais ayant
une teneur importante en sels minéraux, qui seront envoyées dans l’égout 28.
Ce sont également les vidanges des cuves de rétention des réservoirs lorsque leur teneur en
huile ne permet pas de les vidanger dans l’égout 25 (eaux claires).
Elles ont une faible minéralisation mais une haute teneur en pollution organique.
B. Effluents traités
Tableau II-1 : Le tableau ci-dessous répondra aux normes de rejets en mer méditerranée
Paramètres Normes
PH 5,5 à 8,5
DBO5 40 mg/l
MES 30 mg/l
PHENOL 1 mg/l
HYDROCARBURES 20 mg/l
Pour obtenir des effluents traités répandant aux normes de rejet, il est effectué sur les
effluents bruts les traitements suivants :
Le dessablage a pour but d’extraire les effluents bruts tels que graviers, sables et particules
minérales, de façon à éviter les dépôts dans les canaux et conduites, à protéger les pompes et autres
appareils contre l’abrasion et éviter de surcharger les stades de traitement suivants :
Dessablage
Le dessablage permet, par décantation, de retirer les sables mélangés dans les eaux par
ruissellement ou amenés par l'érosion des canalisations. Ce matériau, s'il n'était pas enlevé, se
déposerait plus loin, gênant le fonctionnement de la station et provoquant une usure plus rapide des
éléments mécaniques comme les pompes.
Dégraissage
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Permet d’éviter d’extraire les graisses figées pour éviter leur entrainement dans le ouvrages
des traitements .il est effectuée en combinaison avec le dessablage par tranquillisation d’une fraction
de la surface liquide d’un dessableur aéré avec reprise des graisses et écumés par déversement.
Les effluents sont refroidis dans l’aéro-réfrigérant puis dans l’échangeur à eau. Le dégazage
est une opération qui consiste à mettre en contact intime l’eau et l’air. Il a pour but d’éliminer les gaz
dissous y compris les traces éventuelles d’hydrocarbure léger, de façon à localiser le risque
d’inflammation.
II.3.5.4. coagulation-floculation
La coagulation
Qui permet de décharger les colloïdes afin de donner naissance à un précipité, On utilise un
polymère organique du type poly électrolyte cationique.
La dose à utiliser dépend de la nature de l’eau à traiter : laboratoire, plus une eau est de
matières colloïdales et surtout de matières.
Elle est établie à la mise en service de l’installation par essais de végétales, plus il faudra de
réactifs pour la clarifier.
La floculation
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Qui a pour but d’accroître le volume et la cohésion du floc formé par la Coagulation. Elle est
favorisée par un brassage mécanique homogène et lent qui augmente les chances de rencontre des
particules colloïdales déchargées susceptibles de se rencontrer, sans casser le floc.
II.3.5.5. Flottation
La flottation est un procédé de séparation des matières en suspension dans l’eau, utilisant la
densité apparente plus faible de ces matières et conduisant à leur rassemblement et à leur collecte à la
surface libre.
La flottation est provoquée par la fixation de microbulles d’air aux particules à éliminer, leur
donnant ainsi une masse volumique moyenne inférieure à celle de l’eau et permettre de récupérer
tous les flocs dans un ballon de slop par un racleur qui tourne à une vitesse minimale constante. La
production des microbulles s’effectue par pressurisation d’une partie de l’eau déjà traitée en
flottation. La pressurisation consiste à produire des microbulles par détente à la pression
atmosphérique de l’eau enrichie en air sous pression de 5 à 6 bars.
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Pour un bon développement d’un floc bactérien (boues activées), il faut assurer :
Les corps polluants et leurs produits de transformation, retirés de la phase liquide au cours de
traitement de l’eau en flottation, épuration biologique ou décarbonatation, se trouve rassemblés dans
des suspensions plus ou moins concentrés dénommées boues.
Elles nécessitent un traitement final avant de pouvoir être rejetées dans le milieu naturel.
Les suspensions boueuses sont introduites dans une capacité (épaississeur) où le temps de
séjour est élevé, de façon à provoquer le tassement sur elles-mêmes des boues, dans l’évacuation se
fait par le fond, tendis ce que le liquide interstitiel est évacué par le haut.
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Le lit de séchage est constitué d’une couche d’environ 10 cm de sable de 0.5 à 1.5
mm, disposée sur une couche support d’environ 15 cm de gravier de 15 à 25 mm Des drains
sont noyés dans la couche support. Ils sont constitués de tuyauteries non jointives en ciment
ou en grès. Le lit est alimenté en un seul point et la couche de boues épandue est de l’ordre
de 30 cm. Les boues déshydratées sont évacuées manuellement vers une mise en décharge
contrôlée.
Mais après la création de la zone 27, la boue est envoyée vers Z27 pour la centrifugé
et l’incinéré.
CHAPITRE II DESCRIPTION DES UNITES DE TRAITEMENT DE RA1/Z
Figure II.11 : Schéma représentatif des points de prélèvement quotidien des rejets liquides U1800