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MAÇONNERIES

1.Introduction 
La maçonnerie est l'art de bâtir une construction par l'assemblage de matériaux élémentaires,
liés par un mortier. C'est l'art du maçon par définition mais aussi le résultat de son travail.
Les murs en maçonnerie font généralement partie de la structure de la construction ; ils
contribuent à assurer les fonctions suivantes : – la stabilité mécanique ; – l'étanchéité aux
intempéries (eau, neige et vent) et donc à l'eau et à l'air pour les murs de l'enveloppe ; – la
satisfaction aux exigences hygrothermiques et éventuellement acoustiques ; – l'aspect extérieur
et/ou intérieur, selon qu'ils sont revêtus ou non sur l'une ou l'autre face. Il faut en outre que les
fonctions ci-dessus soient assurées de façon durable.

2.Durabilité
Pour que la durabilité soit assurée, il importe que l'intégrité de la maçonnerie dans son ensemble,
enduits compris s'il y a lieu, soit préservée ; c'est l'objet d'un certain nombre de dispositions
constructives décrites ci-après qui ont pour but de limiter ou d'éviter les fissures et dont le respect
conditionne cette exigence transversale qu'est l'exigence de durabilité. Par exemple, le risque de
fissuration par retrait de séchage ou, à l'inverse, par dilatation d'origine thermique, est limité par
la réalisation de chaînages horizontaux et verticaux fonctionnant en « tirants » pour s'opposer à
la traction ; en outre, en cas de grande longueur, afin d'assurer l'efficacité des chaînages, il est
prévu de ménager des joints de fractionnement dans les murs. Les enduits adhérents étant ainsi
protégés d'une des sources de fissuration de leur support, afin d'éviter une autre source de
fissures les éléments associés en béton armé (par exemple les chaînages ci-dessus) sont «
habillés » du même matériau que l'élément de maçonnerie principal : c'est le rôle des éléments
spéciaux d'angle ou de chaînage qui permettent d'offrir aux enduits un support homogène et
d'éviter ainsi la fissuration à la jonction entre matériaux différents. C'est pour permettre de
respecter plus commodément ces dispositions que l'épaisseur minimale des murs en maçonnerie
enduite, isolés par l'intérieur, a été fixée à 20 cm. C'est pour la même raison que, en cas
d'isolation par l'extérieur grâce à laquelle la nécessité de l'habillage des chaînages n'existe plus,
la maçonnerie étant de plus protégée des variations brusques de température, cette épaisseur
minimale a été réduite à 15 cm.
Enfin, l'eau étant un facteur de dégradation pour la plupart des matériaux, il est toujours utile de
la maintenir à distance : c'est le rôle des débords de toiture, bandeaux, appuis de baie
débordants, etc., qui limitent le ruissellement ou - c'est de loin la solution la plus efficace pour des
pignons qui font face aux vents de pluie dans les endroits exposés - d'un bardage (ou essentage)
qui arrête la pluie en avant du mur, comme une couverture verticale qu'il constitue : en somme le
parapluie et l'imperméable…

3.Généralités
Une maçonnerie en brique est un assemblage de briques liées par un mortier formant les joints.
On distingue 2 sortes de briques :

 Les briques pleines ordinaires pour les piliers des murs de clôture ou autre
 Les briques pleines réfractaire (résistantes à la chaleur : cheminé…)
 Les briques creuses : utilisées pour les murs extérieurs (double cloison) et intérieur
(cloison)
Stabilité mécanique :
L'exigence de stabilité mécanique du mur impose une résistance minimale de l'élément de
maçonnerie, déterminée par son épaisseur et sa classe de résistance. On définit au chapitre «
Choix des produits », paragraphe « Choix de l'élément principal au regard de la stabilité
mécanique du mur », les critères à prendre en compte pour déterminer la résistance minimale de
l'élément. Cependant, dans la plupart des cas et notamment dans le cas des maisons
individuelles ou des constructions basses qui font l'objet du présent guide, l'exigence de stabilité
mécanique n'est pas déterminante dans le dimensionnement du mur : – dans le mur à isolation
répartie, l'exigence d'isolation thermique impose une épaisseur importante (voir figure ci-après et
paragraphe « Isolation thermique et acoustique ») ; – dans le mur à isolation intérieure, on a
indiqué ci-avant en paragraphe « Généralités » que l'épaisseur minimale est de 20 cm ;
Pour les autres types de construction ou en cas de plancher de grande portée ou encore de mur
à isolation extérieure ayant juste l'épaisseur minimale autorisée de 15 cm on consultera la norme
NF DTU 20.1, partie 4 REG, chapitre 4 dont les extraits figurent au paragraphe « Choix de
l'élément principal au regard de la stabilité mécanique du mur ».
Les mortiers de joints
Le mortier de joints peut être confectionné sur le chantier par mélange, à la bétonnière, de liant
(ciment ou ciment + chaux) et de sable : il s'agit de mortier de recette (une recette pour un type
d'ouvrage donné), la recette consiste à donner les proportions du mélange. C'est dans le DTU
qu'on trouve ces recettes sous forme de plages en poids des proportions de liant et de sable qui
sont adaptées en fonction des besoins :
– en règle générale, on peut obtenir une meilleure ouvrabilité et une meilleure adhérence en
augmentant la part de chaux par rapport au ciment (à dosage global en liant équivalent) ;
– si on doit privilégier la résistance du mortier (maçonnerie chargée), on diminue la part de chaux
à dosage global équivalent ;
– si les sollicitations extérieures sont sévères (humidité, pluie, gel), il faut être dans la fourchette
haute de dosage en liant (mortier « gras ») ; au contraire, en intérieur et si les ouvrages ne sont
que peu chargés, un mortier maigre ou un mortier bâtard est à préférer (voir tableau ci-après).
L'exécution de cette partie d'ouvrage n'est pas systématiquement dévolue au maçon. Il existe
cependant un lien évident entre les travaux respectifs du maçon et de l'enduiseur :
– c'est notamment le cas du choix du réglage de la maçonnerie lors du montage au nu extérieur,
par exemple, qui conditionne directement la planéité du parement qui servira de support à l'enduit
: ce point est particulièrement important en cas d'emploi d'enduit monocouche, ce qui représente
désormais une large majorité des surfaces enduites chaque année ;
– un autre volet conditionne le bon comportement global du mur lui-même : le choix de l'enduit au
regard de la compatibilité de l'enduit et de son support.
Le support est caractérisé par sa résistance cohésive à l'arrachement mesurée par un essai de
traction directe (modalités définies par la norme NF EN 1015.12 répertoriée dans la norme NF
EN 998.1 relative aux mortiers d'enduit) : la référence à ces classes de résistance est reprise
dans les compléments nationaux aux normes NF EN relatives aux éléments de maçonnerie
support. Les classes correspondantes d'enduit compatible avec chacune des classes de support
sont définies par référence aux classes CS (pour les enduits multicouches) ou OC (pour les
enduits monocouches) respectivement définies dans la norme NF EN 998.1. Pour les enduits
multicouches réalisés sur le chantier, la norme NF DTU 26.1 prescrit la composition des mortiers
constitutifs pour chacun des supports considérés.
Ajustage des dimensions du mur En longueur L'ajustage est réalisé par recoupe d'éléments.
Avec les blocs de béton et les briques de terre cuite, on utilisera de préférence les éléments « de
coupe » conçus spécialement à cet effet (voir paragraphes « Blocs de béton » et « Briques de
terre cuite à alvéoles ») qui facilitent le décalage des joints verticaux d'un rang sur l'autre. Le
sciage au moyen de scies adaptées au matériau des éléments est la méthode la plus précise. En
hauteur Avec les blocs de béton et les briques de terre cuite, l'ouvrage est conçu de préférence
avec des hauteurs de murs et d'ouvertures correspondant à un nombre entier de rangs. Cette
conception est facilitée par l'existence de hauteurs nominales différentes dans un même type
d'élément. De plus, dans le cas des briques de terre cuite, l'existence d'éléments accessoires «
d'arase » facilite l'ajustage en hauteur sans découpe. À défaut d'un nombre entier de rangs,
l'intervalle entre le dernier rang posé et l'assise du plancher du niveau supérieur, aussi faible que
possible (pas plus de 5 cm avec les blocs en béton) est à combler ; dans le cas de mur porteur
cela est réalisé par hourdage d'éléments complémentaires de résistance à la compression au
moins équivalente à celle des éléments courants : briques de terre cuite pleines ou à perforations
verticales HD, éléments pleins en béton ou béton coulé sur place.
Jonction avec un plancher intermédiaire Appui du plancher La largeur minimale d'appui d'un
plancher sur un mur de façade porteur en maçonnerie est égale aux deux tiers de l'épaisseur
brute du mur (c'est-à-dire enduits non compris). Une largeur plus importante (mais inférieure à la
hauteur du plancher) peut être imposée par l'exigence de limiter la contrainte maximale sous le
bord d'appui du plancher (voir paragraphe « Contrainte sous charges verticales »).
Habillage extérieur du chaînage Afin d'assurer l'homogénéité du support de l'enduit extérieur, on
habille la rive de plancher en façade par un élément de maçonnerie de même nature (même
matériau, même organisation interne) dénommé « planelle » ou about, disposé en coffrage de
chaînage.
Pour réduire les déperditions thermiques par cette rive de plancher, on interpose généralement
entre planelle et chaînage un isolant thermique (polystyrène expansé ou mousse de
polyuréthanne par exemple).
Jonctions avec les baies
Jonction entre allège et trumeau porteur Elle est réalisée par recouvrement des éléments comme
en partie courante (« harpage ») lorsque les matériaux sont de même nature (disposition
habituelle dans les constructions constituant l'objet principal du présent guide).
Elle peut être renforcée contre la tendance à fissurer par la mise en place d'armatures dans les
joints horizontaux. C'est en particulier le cas avec la maçonnerie de blocs de béton cellulaire. On
dispose alors dans une gorge de 5 x 5 cm une barre HA Ø 8 en Fe E 500 ou Ø 12 en Fe E 235
ancrée de 50 diamètres (50 Ø) à partir de la verticale de chacun des jambages de la baie. En
alternative, on dispose dans l'épaisseur des joints des armatures plates spéciales (épaisseur au
plus égale à la moitié de l'épaisseur du joint de montage), protégées contre la corrosion et
ancrées de 50 cm à chaque extrémité.
Largeur des trumeaux porteurs et retours d'angles La largeur des trumeaux porteurs et des
retours d'angles doit être d'au moins 80 cm et d'au moins deux fois la longueur de l'élément
courant constitutif. Lorsque l'élément courant à une longueur supérieure à 60 cm (cas de certains
blocs en béton cellulaire), la largeur minimale des trumeaux est de 1,5 fois la longueur de
l'élément.
Linteaux, pré linteaux et coffres de volet roulant préfabriqués On peut utiliser un linteau monobloc
préfabriqué en béton armé dans le cas de baie de grande largeur (linteau de porte de garage par
exemple). Un élément de ce poids ne peut pas être manutentionné à bras d'homme. Dans le cas
de mur en éléments de béton cellulaire autoclavé (servant généralement de support à des dalles
armées constituées du même matériau), les linteaux armés préfabriqués avec le même matériau
confèrent au mur une homogénéité de constitution et d'isolation thermique.
Le plus souvent, on incorpore au-dessus des ouvertures courantes des murs en maçonnerie, des
linteaux « composites » (ce qui permet de limiter le poids des pièces à manutentionner)
constitués de deux parties superposées : un « prélinteau » en béton incorporant des armatures
destinées à équilibrer des efforts de traction dans la longueur du linteau, surmonté, au montage
par des éléments pleins maçonnés ou du béton coulé sur chantier pour équilibrer des efforts de
compression en partie haute, suivant le même axe.
Encadrements de baies On peut incorporer dans les maçonneries des encadrements de baie
monoblocs en béton. Ces encadrements peuvent être équipés en usine des menuiseries et des
fermetures. Leur mise en place s'effectue nécessairement à la grue. Leurs rives verticales
comportent généralement un relief destiné à coffrer un mortier de liaison avec la maçonnerie. Ils
peuvent éventuellement incorporer des armatures prescrites pour la construction en zone
sismique.
On peut également incorporer des encadrements de baie en quatre parties : une allège, deux
jambages et un coffrage de linteau. La manutention en est facilitée. L'assemblage s'effectue en
place par emboîtement et par collage avec un mortier colle. Un cordon d'étanchéité doit toujours
être introduit dans les assemblages. Dans les deux cas, une garniture de mastic doit être mise en
place à la jonction entre la face extérieure de la maçonnerie et l'encadrement.
Prescriptions à satisfaire par les maçonneries brutes
Implantation - Verticalité La norme NF DTU 20.1 définit ainsi les écarts que l'on peut admettre sur
les dimensions de l'ouvrage « mur » ainsi que sur les distances entre les faces de murs voisins :
– les écarts sur la distance « d » entre deux murs ne doivent pas être supérieurs à 2 cm en plus
ou en moins ; 70 + Observation Ces écarts ne sont pas mesurés par rapport à un repère général
de l'ensemble de la construction. – les écarts sur l'épaisseur « e » d'un mur doivent être inférieurs
à 1 cm en plus ou en moins ; – les écarts « s » sur la verticalité d'une face de mur doivent être
inférieurs à 1,5 cm sur une hauteur d'étage H.
Planéité et état de surface La planéité d'ensemble est mesurée à l'aide d'une règle de 2 m. Les
désaffleurements et la planéité locale sont mesurés à l'aide d'un réglet de 0,20 m. L'aspect de
surface est apprécié à l'œil et par dénombrement des éléments affectés de défauts. On distingue
deux types d'exécution : l'exécution courante et l'exécution soignée, qui tolère des défauts
moindres :

 L’exécution courante est réservée aux parois de locaux utilitaires pour lesquels une
finition soignée n'est pas nécessaire, ou aux parois destinées à recevoir soit une finition non
directement appliquée sur le support, soit des enduits de parement traditionnels épais ;
 L’exécution soignée permet de limiter les travaux ultérieurs de revêtements éventuels, en
particulier du type enduit monocouche.

Cas particulier des murs en briques de terre cuite ou en blocs de béton destinés à rester
apparents – Écart maximal de planéité d'ensemble rapporté au cordeau de 10 m : 2 cm. – Écart
maximal d'alignement des lignes de joints horizontaux sur 10 m : 1 cm.
Cloisons de distribution et de doublage
On rappelle qu'une cloison est une paroi verticale ne participant pas à la structure résistante de la
construction et dont la fonction principale est de délimiter des volumes à l'intérieur de cette
construction (« distribution » des pièces de la maison). On appelle « cloison de doublage » ou «
contre-cloison » une cloison montée contre un mur de façade dont elle est séparée par une lame
d'air, une couche d'isolant ou la combinaison des deux.
Choix des produits
Choix de l'élément principal de maçonnerie L'élément principal de maçonnerie est choisi parmi
ceux définis au paragraphe « Les éléments principaux de maçonnerie ».
Pour l'emploi en cloison, il est prescrit une classe minimale de résistance B40 pour les blocs de
béton de granulats courants et une masse volumique minimale de 500 kg/m3 (classe de
résistance 4,0 MPa) pour les blocs de béton cellulaire autoclavé.
Choix du matériau de montage Aux mortiers de joints définis au paragraphe « Les mortiers de
joints » s'ajoutent ici les plâtres conformes à la norme NF EN 13279.1 et notamment le « plâtre à
briqueter » (référence C2) réservé au montage de briques comportant une seule rangée verticale
d'alvéoles ou d'épaisseur inférieure ou égale à 6 cm. Le montage de cloisons en éléments de
béton cellulaire autoclavé (souvent dénommés « carreaux ») est généralement effectué à joints
minces au moyen du même mortier colle (base ciment) que celui utilisé pour le montage des
murs mais aussi au moyen de liants colles à base de plâtre auxquels sont associées des colles
dites « de blocage ». Ces dernières sont destinées au remplissage de joints épais aux
raccordements avec les ouvrages adjacents. Les mêmes principes de montage sont appliqués
aux « carreaux » de terre cuite de grande dimension (3 au m2) ; des briques de terre cuite de
moindre format dont les tranches présentent un emboîtement de type rainure et languette sont
également posées à joints minces.
Choix des raidisseurs, des bandes de désolidarisation et des couvre-joints Les cloisons sont
exposées à des efforts essentiellement horizontaux : chocs de personnes ou d'équipements
légers, vent pénétrant par des ouvertures en façade. Sous ces efforts, elles ne doivent présenter
ni rupture ni déformation excessive. Compte tenu de la valeur élevée du rapport entre la hauteur
et l'épaisseur de ces ouvrages (« élancement »), il faut limiter leur flexibilité par l'incorporation
d'éléments rigides, les « raidisseurs ». Ce sont des poteaux en bois, en béton ou en acier
destinés à être fixés à la structure en tête et en pied. Ils comportent généralement des
engravures ou des feuillures pour faciliter leur ancrage sur la cloison.
Les bandes de désolidarisation sont définies dans la norme NF DTU 20.13 comme des bandes
qui, lorsqu'elles sont placées entre la cloison et un autre élément de la construction, permettent
de les dissocier et d'assurer une liaison élastique entre eux, lorsqu'elles sont constituées d'un
matériau à bas module élastique (bandes « résilientes »). Elles servent à éviter que la cloison soit
mise en charge et détériorée par des déformations prévisibles de la structure et à constituer une
barrière contre la transmission des bruits. Divers matériaux peuvent constituer cette bande : laine
minérale précomprimée, aggloméré de fibres de bois imprégnées de bitume, liège aggloméré et,
pour la fonction de barrière acoustique, bande en matériau élastomère de raideur dynamique
n'excédant pas 600 MN/m3.
En tête, on peut aussi obtenir la désolidarisation de la cloison vis-à-vis de la sous-face de
plancher en injectant, dans le vide du joint correspondant, une mousse de polyuréthanne
expansive dont le DTU précise les caractéristiques minimales et les méthodes pour les mesurer.
Sont précisées également les caractéristiques minimales de l'enduit couvre-joint « souple » dont
elle doit être revêtue. Dans tous les autres cas, la bande de désolidarisation est recouverte en
parement par un couvre-joint constitué par un calicot, une baguette en métal protégé contre la
corrosion ou un profilé en matière plastique ou en bois.

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