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Mikhaïl Botvinnik

Mikhaïl Moïsseïevitch Botvinnik (en russe : Михаил Моисеевич Ботвинник) (17 août 1911 à Kuokkala,
aujourd'hui Repino, Gouvernement de Vyborg, Grand-duché de Finlande, au nord-ouest de Saint-
Mikhaïl Botvinnik
Pétersbourg, Russie – 5 mai 1995 à Moscou) est un joueur d'échecs soviétique, par ailleurs ingénieur Михаил Ботвинник
électricien et informaticien.

Il est le sixième champion du monde du jeu d'échecs, de 1948 à 1957, de 1958 à 1960 et de 1961 à 1963. Il a
été l'un des rares joueurs à se distinguer dans une autre carrière tout en jouant aux échecs les plus compétitifs.
Il était également un pionnier des échecs informatiques.

Botvinnik a été le premier joueur de classe mondiale à se développer au sein de l'Union soviétique, le
soumettant à des pressions politiques mais lui conférant également une influence considérable au sein des
échecs soviétiques. Il a également joué un rôle majeur dans l’organisation des échecs en apportant une
contribution importante à la conception du système de championnat du monde d'échecs après la Seconde
Guerre mondiale. Il devint aussi un membre dirigeant d'une école d'échecs en Union soviétique, permettant à
sa nation de dominer les échecs à partir de cette époque ; il est parfois qualifié de « père de l'École
soviétique ». Parmi ses élèves les plus illustres de l'école qu'il a dirigée figurent les champions du monde
Anatoli Karpov et Garry Kasparov.

Sommaire Botvinnik en 1936


Carrière
Débuts aux échecs (1924-1926)
Nom de Mikhaïl Moïsseïevitch
Champion d'URSS (1931 et 1933) naissance Botvinnik
Premiers succès internationaux (1934-1938) Naissance 17 août 1911
Champion du monde (1948) Kuokkala, Russie
1951-1961 : la défense du titre mondial Mort 5 mai 1995
Match contre Bronstein (1951) Moscou
Matchs contre Smyslov (1954, 1957 et 1958) Nationalité Soviétique
Matchs contre Mikhaïl Tal (1960 et 1961) Titre Grand maître
Fin de carrière (1962 – 1970) international
Match contre Petrossian (1963) Champion du 1948–1957
Victoires dans les tournois internationaux monde 1958–1960
1961–1963
Le grand homme des échecs soviétiques Meilleur
2 660 (janvier 1971)
Palmarès classement Elo
Tournois et matchs
1924 à 1930 : champion de Léningrad
1931 à 1940 : champion d'URSS, premier à Moscou et Nottingham
1941 à 1948 : l'ascension vers le championnat du monde
1951 à 1962 : la défense du titre de champion du monde
1963 à 1970 : ancien champion du monde
Compétitions internationales par équipes
Résultats cumulés contre les meilleurs joueurs des années 1930 aux années 1960
Exemples de parties
Petrossian - Botvinnik, 1952
Tal - Botvinnik, 1960
Notes
Références
Publications de Botvinnik
Bibliographie
Liens externes

Carrière

Débuts aux échecs (1924-1926)

Mikhaïl Botvinnik naquit le 17 août 1911 dans une ville située actuellement dans le district de Saint-Pétersbourg. Son père et sa mère étaient dentistes. Bien que
d'origine juive, les parents de Botvinnik lui interdirent de parler le yiddish et il reçut une éducation soviétique. Il apprit à jouer aux échecs à l'âge de douze-
treize ans, fin 1923 et il remporta le championnat de son école en 1924. Il fit d'abord parler de lui à quatorze ans, en 1925, en battant le champion du monde
Capablanca dans une simultanée. Un an plus tard, en 1926, il réussit à se qualifier pour la finale du championnat de Léningrad
adultes où il finit deuxième. Puis, il fut remarqué très jeune et soutenu par le « père de l'école soviétique d'échecs », Alexandre
Iline-Jenevski.

Champion d'URSS (1931 et 1933)

En 1927, Botvinnik finit cinquième du championnat d'URSS à seize ans et fut proclamé maître. Après une deuxième tentative
infructueuse (en 1929), Botvinnik remporta le championnat d'URSS à vingt ans, en 1931, puis à nouveau deux ans plus tard, en
1933.

Iline-Jenevski organisa en 1933 un match entre Botvinnik et Salo Flohr, un des meilleurs joueurs du monde et parmi les plus
difficiles à battre. Mené 2-0 dans la première moitié du match, Botvinnik gagna deux parties en une semaine et réussit à faire
match nul 6-6 (+2 -2 =8).

Botvinnik en 1927

Premiers succès internationaux (1934-1938)

En 1934, Botvinnik remporta un succès à Léningrad (+5 -1 =5) devant le futur


champion du monde Max Euwe, puis il fit son entrée sur la scène
internationale, en étant le premier soviétique depuis Bogolioubov à participer
dans un tournoi à l'étranger, à Hastings en 1934-1935 (+3 -2 =4) où il finit
cinquième-sixième ex æquo.

En 1935, il remporta le fort tournoi de Moscou (+9 -2 =8) en compagnie de


Flohr devant les anciens champions du monde Lasker et Capablanca, puis il
termina deuxième (+7 -1 =10) à l'édition suivante en 1936 derrière
Capablanca, mais les deux joueurs partagèrent la première place à Nottingham Botvinnik face à Flohr en 1933
(+6 =8) la même année, devant tous les meilleurs joueurs du monde : Euwe,
Fine, Reshevsky, Alekhine, Flohr, Lasker, Vidmar, Bogoljubov, Tartakover,
Alexander, Thomas et Vidmar. Malgré un insuccès relatif au tournoi AVRO
en 1938 (il termina troisième (+3 -2 =9) derrière Paul Keres et Reuben Fine
mais devant trois champions du monde, Alexandre Alekhine, Max Euwe et
José Raúl Capablanca), beaucoup le considéraient comme le concurrent le
plus sérieux pour le champion français. Après le tournoi, il rencontra Alekhine
Botvinnik lors du match contre Salo et ils convinrent officieusement du principe d'un match, mais l'éclatement de la
Flohr en 1933 Seconde Guerre mondiale mit fin à tout espoir. En 1945, Botvinnik lança à Botvinnik (à gauche) face à Emanuel
nouveau son défi, mais officiellement cette fois. Lasker à Moscou en 1936.

Champion du monde (1948)

Entre 1941 et 1948, Botvinnik remporta tous les tournois auxquels il participa, dont trois championnats d'URSS (les championnats d'URSS 1944 et 1945 et le
« championnat absolu » de 1941 qui n'est pas comptabilisé comme championnat d'URSS) et les forts tournois de Groningue en 1946 et de Moscou (le
Mémorial Tchigorine) en 1947.

Le champion du monde en titre Alexandre Alekhine décéda brutalement en 1946 et le titre mondial dut être remis en
jeu. La Fédération internationale des échecs organisa un tournoi avec les meilleurs joueurs du moment : deux
Occidentaux (trois étaient prévus, mais Reuben Fine déclara forfait, alléguant des raisons professionnelles) et trois
Soviétiques. Il y eut donc Samuel Reshevsky, Polonais émigré aux États-Unis et l'ancien champion du monde
hollandais Max Euwe pour le bloc de l'Ouest, Mikhaïl Botvinnik, Paul Keres, Estonien récemment redevenu
Soviétique et Vassily Smyslov pour le bloc de l'Est. Botvinnik l'emporta aisément avec 14 points sur 20 (+9 -1 =10).

Cette victoire, qui inaugura une domination soviétique de près de 50 ans sur le monde des échecs, eut certainement un
impact dans la politique de l'URSS vis-à-vis des échecs. Dix ans plus tard, on comptait un million de joueurs licenciés
en URSS.
Lire le média
Le championnat du monde d'échecs
1951-1961 : la défense du titre mondial 1948

Match contre Bronstein (1951)

En 1950, Botvinnik reçut le titre de grand maître international lors de la création du titre par la Fédération internationale des échecs. De 1948 à 1950, la
Fédération internationale organisa un tournoi interzonal et un tournoi des candidats pour désigner l'adversaire de Botvinnik lors du championnat du monde
prévu en 1951. Le cycle des candidats fut remporté par David Bronstein.

Après sa victoire en 1948, Botvinnik s'abstint de disputer la moindre partie officielle jusqu'au match de 1951 contre David Bronstein. Contre Bronstein, il fut
mis en difficulté : le jeu original et sans complexe de son adversaire, ainsi que le manque de compétition contraignirent le champion du monde à concéder le
match nul 12-12 (+5 -5 =14). Si Botvinnik domina son adversaire dans les finales, ce dernier commettant plusieurs erreurs grossières, il perdit toutes ses parties
en milieu de jeu, le plus souvent dans des phases tactiques.
Matchs contre Smyslov (1954, 1957 et 1958)

Dans les années 1950, le champion du monde ne participa plus que rarement aux grands tournois internationaux,
enregistrant plus ou moins de succès. Après une cinquième place au championnat d'URSS 1951 remporté par Paul
Kéres, Botvinnik rattrapa Mark Taïmanov dans la dernière ronde du championnat d'URSS 1952 et, vainqueur du
match de départage, il remporta son sixième titre après ceux de 1931, 1933, 1939, 1944 et 1945, record partagé avec
Mikhaïl Tal. La même année, il finit troisième ex æquo du tournoi de Bucarest 1952 remporté par Paul Kéres et ne fut
pas sélectionné dans l'équipe qui remporta l'olympiade d'échecs de 1954. Après une troisième place au championnat
d'URSS 1955, Botvinnik remporta néanmoins une victoire, ex æquo avec Smyslov au mémorial Alekhine en 1956.

En 1954, Botvinnik défendit son titre contre Vassily Smyslov et dut encore se contenter d'un match nul 12-12 (+7 -7
=10), même si le match fut spectaculaire : pas moins de 8 parties consécutives furent gagnées par l'un ou l'autre, ce qui
est exceptionnel à ce niveau. Dès lors, on commença à s'interroger sur le bien-fondé de la règle stipulant que le
champion du monde conservait son titre en cas de match nul.

Botvinnik perdit une première fois son titre en 1957 contre Vassily Smyslov (+3 -6 =13). Il le récupéra en 1958 lors du
match revanche (+7 -5 =11).

Vassili Smyslov, le rival des années


1950

Matchs contre Mikhaïl Tal (1960 et 1961)

Botvinnik perdit son titre une deuxième fois en 1960 face à Mikhaïl Tal, âgé
alors de 23 ans (+2 -6 =13). Et il le regagna à nouveau lors du traditionnel
match revanche en 1961 (+10 -5 =6), mais dans des conditions particulières
puisque son adversaire connaissait alors de sérieux problèmes de santé.

Tal en 1961

Botvinnik en 1961

Fin de carrière (1962 – 1970)

Match contre Petrossian (1963)

En 1963, Botvinnik perdit son titre définitivement contre Tigran Petrossian par 9,5 contre 12,5 (+2 -5 =15).

À ce moment, la FIDE supprima le droit de revanche de l'ex-champion en titre et Botvinnik, âgé de 52 ans, renonça à
regagner sa couronne. Qualifié d'office pour les matchs des candidats du cycle suivant en qualité de champion du
monde sortant, il déclina l'offre et fut remplacé par Efim Geller.

Victoires dans les tournois internationaux

Dans les années 1960, il participa aux championnats d'URSS par équipes et à plusieurs tournois internationaux. Il
obtint encore la première place à :

1961-1962 : Hastings (+7 =2)


1962 : Stockholm : 8,5 / 9 (+8 =1)
1963 : Amsterdam (tournoi GAK) : 4 / 5 (+3 =2) Petrossian à Oberhausen en 1961
1965 : Noordwijk (mémorial Noteboom) : 6 / 7 (+5 =2)
1966 : Amsterdam (tournoi IBM) : 7,5 / 9 (+7 -1 =1)
1966-1967 : Hastings (+5 -1 =3)
1969 : tournoi de Wijk aan Zee (+6 =9)

En 1970, Botvinnik décida d'arrêter sa carrière de joueur après que le match prévu contre l'Américain Bobby Fischer eut été annulé.
Mikhaïl Botvinnik en 1962

Le grand homme des échecs soviétiques


Au-delà de ses titres mondiaux, Mikhaïl Botvinnik régna sans partage sur les
échecs soviétiques pendant plusieurs décennies, non sans donner naissance à
de solides inimitiés. Celle de David Bronstein, par exemple, qui a toujours
douté de ses capacités réelles et lui reprochait d'avoir été favorisé par le
1
pouvoir . Entre autres griefs, il lui reprochait de gagner ses parties surtout
après l'ajournement et de les perdre surtout avant.

Après sa victoire dans le championnat du monde 1948, Botvinnik fit une


pause dans les échecs et se consacra à ses études d'ingénieur en électricité. Il
décrocha son doctorat durant les trois années d'interruption de sa carrière. En
1970, il dirigea une école d'échecs à Moscou, dont sont issus notamment (les
futurs champions du monde) Anatoli Karpov, Garry Kasparov et Vladimir
Kramnik. Il s'investit également beaucoup dans la recherche informatique
consacrée aux échecs, cherchant à mettre au point une intelligence artificielle,
sans beaucoup de succès.
Botvinnik en 1969.
Il a souvent été dit par les commentateurs que Botvinnik était le « père de
l'École soviétique » du jeu d'échecs. On pourrait plutôt dire qu'il est un des
piliers du système de formation, qui a permis aux échecs soviétiques de dominer jusqu'à nos jours, y compris après la Botvinnik en 1966.
disparition de l'URSS car la plupart des meilleurs joueurs actuels sont issus de l'ancien État et de l'ancien système de
formation des jeunes joueurs.

D'autre part, il est surtout considéré comme le maître de la préparation, tant dans les ouvertures que dans l'étude de ses propres parties et de ses adversaires.
2
Garry Kasparov témoigne de son apport à la théorie des ouvertures dans son livre Échecs offensifs ; si dans l'approche classique des échecs, les noirs sont
« cantonnés dans le rôle du défenseur », cherchant surtout à égaliser, Botvinnik a fait partie des « innovateurs » qui ont souhaité que les noirs trouvent comment
obtenir l'avantage :

« En adoptant cette attitude sans compromission, dès le début de la partie, on crée le problème de savoir comment obtenir l'initiative. (...)
Il porta souvent son choix sur des débuts condamnés par la théorie, se basant sur une analyse approfondie et une compréhension exacte des
positions engendrées. Un nombre important de ses nombreuses victoires est dû à l'emploi de ces systèmes “défavorables”. »
— Gary Kasparov, Échecs offensifs.

Botvinnik n'a jamais gagné un match pour remporter le titre de champion du monde, mais a toujours remporté comme challenger ses matchs-revanche après la
3
perte de son titre (Smyslov et Tal), montrant une capacité d'adaptation, de remise en question et d'analyse singulières .

Enfin, son jeu positionnel était redoutable mais il était fragile lorsque la partie était compliquée et qu'il ne pouvait analyser toutes les conséquences, ce qui
explique ses difficultés face à Mikhaïl Tal et David Bronstein. Toutefois, il a réussi quelques chefs-d'œuvre d'attaque, qui lui ont valu plusieurs prix de beauté.

Palmarès

Tournois et matchs
4
Les tables suivantes donnent les résultats et les scores de Mikhaïl Botvinnik dans les tournois et les matchs . La notation (+7 –3 =1) signifie : sept victoires,
trois défaites et une partie nulle.

1924 à 1930 : champion de Léningrad

En 1923, peu après avoir appris les règles du jeu d'échecs, Botvinnik termina dixième du championnat scolaire de Pétrograd (quinze parties disputées, résultats
détaillés non connus).
Année Vainqueur ex æquo ou deuxième à cinquième
Championnat scolaire de Léningrad : 5 / 6 (+5 −1)

1924 Léningrad (joueurs non classés) : 11,5 / 13 (+11 −1 =1) Léningrad (tournoi 2e catégorie inachevé) : 2,5 / 3

Léningrad (tournoi 2e-3e catégories) : 8,5 / 11 (+7 −1 =3)


(Léningrad) Match contre Lioutov : 3,5–1,5 (+3 −1 =1)

Léningrad (tournoi 1re-2e catégories) : 10 / 11 (+10 −1 =0) Léningrad (3e-4e) : 7,5 / 11 (+7 −3 =1)
1925 (tournoi 1re catégorie)
(Léningrad) Match contre Rivline : 3-0

Tournoi de Tsarskoïe Selo : 9,5 / 10 Léningrad (tournoi 1re catégorie inachevé) : 7 / 8

(Léningrad) Partie simultanée gagnée contre Capablanca


(Léningrad) Match Léningrad - Moscou contre Iordanski : 0,5–1,5

Demi-finale du championnat de Léningrad : 11,5 / 12 Championnat de Léningrad (2e-3e) : 7 / 9 (+6 −1 =2)


(victoire de Iline-Jenevski devant Rabinovitch)
1926
(Stockholm) Championnat de la province du nord-ouest (Léningrad)
Match Stockholm - Léningrad contre Stoltz : 1,5–0,5 (+1 −0 =1) Demi-finale (2e-3e) : 9 / 11 (+8 −1 =2)
Finale (3e) : 6,5 / 10 (+4 −1 =5)
(victoire de Rabinovitch devant Iline-Jenevski)
(Moscou) Match Moscou - Léningrad contre Panchenko : 1,5–0,5
Léningrad (2e après Romanovski) : 7,5 / 10 (+6 −1 =3)
(« Tournoi national des six »)
(Léningrad) Match Léningrad - Moscou contre Grigoriev : 1,5–0,5
1927
1927-1928 : championnat de l'union des métallurgistes Championnat d'URSS (5e-6e) : 12,5 / 20 (+9 −4 =7)
(Léningrad) : 8,5 / 11 (+7 −1 =3) (Moscou, victoire de Bogartyrtchouk et Romanovski)

(Riga) Match Riga - Léningrad contre Krastyns : 1 / 1


1928
Match scolaire Léningrad - Rostov : 1,5–0,5
1928-1929 : championnat de l'union régionale
des ouvriers de l'éducation (Léningrad) : 11,5 / 14 (+9 =5)
1929
Moscou : championnat par équipes des universités : 2 / 3 (+1 =2) Demi-finale du championnat d'URSS (3e-4e) : 2,5 / 5 (+2 −2 =1)
(Odessa, demi-finale remportée par Kan et Izmaïlov)
Odessa : 7 / 8 (+6 =2) (quart de finale du championnat d'URSS)
5
Tournoi de Léningrad : 6,5 / 8 (+6 −1 =1) (devant Iline-Jenevski)

1930 (Moscou) Matchs par équipes contre Kan : 2-0 et 1,5–0,5

1930-1931 : championnat de Léningrad : 14 / 17 (+12 −1 =4)

1931 à 1940 : champion d'URSS, premier à Moscou et Nottingham

En 1934, à Hastings, Botvinnik participa à son premier tournoi international (individuel) à l'étranger.

Année Vainqueur ex æquo ou deuxième à cinquième


Léningrad : tournois par équipes de syndicats : 4 / 4 et 1 /
Demi-finale du championnat d'URSS (2e après
1
1931 Kasparian)
(Moscou) : 6,5 / 9 (+6 −2 =1)
Championnat d'URSS (Moscou) : 13,5 / 17 (+12 −2 =3)
Championnat de Léningrad : 10 / 11 (+9 =2)

(Léningrad) Match Léningrad-Kiev : 1 / 1


1932 Botvinnik
(Moscou) Match par radio contre Rioumine (à droite) face à
: ½-½
6 Capablanca à Moscou en 1936
1932-1933 : tournoi de Léningrad : 7 / 10 (+6 −2 =2)
(tournoi remporté devant Iline-Jenevski, Ragozine et
Alatortsev)
Championnat d'URSS (Léningrad) : 14 / 19 (+11 −2 =6)
(Léningrad-Moscou)
1933
5 Match contre Flohr : 6–6 (+2 −2 =8)
Léningrad : 10 / 13 (+7 =6) (ex æquo avec Romanovski)
Match Léningrad-Moscou contre Belavenets : 2-0
1934
Léningrad : 7,5 / 11 (+5 -1 =5) 1934-1935 : Hastings (5e-6e) : 5 / 9 (+3 -2 =4)
(tournoi avec la participation de Euwe et Kmoch) (victoire de Euwe, Flohr et Thomas
Tournoi de Moscou : 13 / 19 (+9 -2 =8) (ex æquo avec devant Capablanca et Lilienthal)
1935 Flohr)
(devant Lasker, Capablanca et Spielmann)

1936
Nottingham : 10 / 14 (+6 =8) (ex æquo avec Capablanca) Moscou (2e derrière Capablanca) : 12 /match
18 (+7contre Levenfisch en 1937
-1 =10)
(devant Euwe, Fine, Reshevsky, Alekhine, Flohr et Lasker)

(Moscou et Léningrad) Match pour le championnat d'URSS contre Levenfisch : 6,5–6,5 (+5 -5 =3)
1937
(Levenfisch conserva son titre de champion d'URSS)

1938
Léningrad : 14 / 17 (+12 -1 =4) Tournoi AVRO (3e) : 7,5 / 14 (+3 -2 =9)
(demi-finale du championnat d'URSS 1939) (Pays-Bas, tournoi remporté par Keres et Fine)
1939 Championnat d'URSS (Léningrad) : 12,5 / 17 (+8 =9)
1940 (Léningrad) Match contre Ragozine Championnat d'URSS (5e-6e) : 11,5 / 19 (+8 -4 =7)
(entrainement) : 8,5–3,5 (+5 -0 =7) (Moscou, victoire de Lilienthal et Bondarevski
devant Smyslov et Kéres)

1941 à 1948 : l'ascension vers le championnat du monde

De 1941 à 1948, Botvinnik remporta tous ses tournois et annula un match contre C. H. O'D. Alexander.

Année Vainqueur ou ex æquo


Match Léningrad-Moscou (par téléphone) contre Lilienthal : 0,5-0,5
1941
Championnat absolu d'URSS (Moscou, tournoi à quatre tours) : 13,5 / 20 (+9 -2 =9)

Sverdlovsk (tournoi de maîtres) : 10,5 / 14 (+7 =7)


1943
1943-1944 : championnat de Moscou : 13,5 / 16 (+12 -1 =3)
1944 Championnat d'URSS (Moscou) : 12,5 / 16 (+11 -2 =3)
Championnat d'URSS (Moscou) : 15 / 17 (+13 =4)
1945
Match radio URSS - États-Unis contre Denker : 2–0
Tournoi de Groningue : 14,5 / 19 (+13 -3 =3)

1946 (Moscou) Match URSS - États-Unis contre Reshevsky : 1,5–0,5 (+1 -0 =1)

Match radio URSS - Angleterre contre Alexander : 1–1 (+1 -1 =0)


1947 Moscou (mémorial Tchigorine) : 11 / 15 (+8 -1 =6)
1948 Championnat du monde (La Haye et Moscou, tournoi à cinq tours) : 14 / 20 (+10 -2 =8)

1951 à 1962 : la défense du titre de champion du monde

De 1948 à 1950, Botvinnik préparait un doctorat en ingénierie électrique, diplôme qu'il obtint en 1951. Jusqu'en 1969, les championnats du monde étaient tous
disputés à Moscou.

Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième à cinquième

1951 Championnat du monde contre Bronstein : 12–12 (+5 −5 =14) Championnat d'URSS (5e) : 10 / 17 (+6 −3 =8)
(Moscou, victoire de Keres devant Petrossian, Geller et Smyslov)

Mémorial Maroczy (Budapest) (3e-5e) : 11 / 16 (+7 −2 =8)


Championnat d'URSS (Moscou) : 13,5 / 19 (+9 −1 =9) (victoire de Keres devant Geller, Smyslov et Stahlberg)
1952
(ex æquo avec Taïmanov, devant Geller)
Gagra et Voronovo (entrainement) : 4 / 8 (+2 −2 =4)
1953 (Moscou) Match de départage contre Taïmanov : 3,5–2,5 (+2 −1 =3)
Championnat du monde contre Smyslov : 12–12 (+7 −7 =10)
1954
Olympiade d'Amsterdam : 8,5 / 11 (+6 =5)

Championnat d'URSS (Moscou, 3e-6e) : 11,5 / 19 (+7 −3 =9)


(victoire de Geller devant Smyslov, Illivitski, Petrossian et Spassky)
1955
(Moscou) Match URSS - États-Unis
contre Reshevsky : 1,5–2,5 (+0 −1 =3)

1956
Moscou (mémorial Alekhine) : 11 / 15 (+8 −1 =6) Olympiade de Moscou (2e) : 9,5 / 13 (+6 =7)
(ex æquo avec Smyslov, devant Taïmanov, Gligoric et Bronstein) (médaille d'or remportée par Larsen)
1957 (Moscou) Match d'entraînement contre Averbakh : 5–5 (+3 −3 =4) Championnat du monde contre Smyslov : 9,5–12,5 (+3 −6 =13)
Championnat du monde contre Smyslov : 12,5–10,5 (+7 −5 =11)
Olympiade de Munich (3e) : 9 / 12 (+7 −1 =4)
1958
(médaille d'or remportée par Gligoric devant Euwe)
Tournoi de Wageningue : 4 / 5 (+3 =2) (devant Flohr et Donner)
Spartakiade d'URSS (Moscou) : 4,5 / 8 (+1 =7)
1959
(2,5 / 4 en demi-finale ; 2 / 4, =4 en finale)
Match Moscou-Léningrad contre Kortchnoï : 0,5–1,5 (+0 −1 =1)
1960 Olympiade de Leipzig (2e échiquier) : 10,5 / 13 (+8 =5)
Championnat du monde contre Tal : 8,5–12,5 (+2 −6 =13)
Championnat du monde contre Tal : 13–8 (+10 −5 =6)
1961
Championnat d'Europe par équipes (Oberhausen) : 6 / 9 (+4 −1 =4)
1961-1962 : Hastings : 8 / 9 (+7 =2)
1962
(deux points d'avance devant Gligoric, Flohr, Bisguier et Penrose) Olympiade de Varna (6e au 1er échiquier) : 8 / 12 (+5 −1 =6)
(médaille d'or remportée par Olafsson)
Stockholm : 8,5 / 9 (trois points devant Flohr et Söderborg)

1963 à 1970 : ancien champion du monde


Année Vainqueur Deuxième à septième

Spartakiade d'URSS (2e échiquier) : 8 / 9 (+7 =2) Championnat du monde contre Petrossian
7
1963 (Moscou, premier avec 4,5 / 5 en demi-finale et en finale ) (Moscou) : 9,5–12,5 (+2 -5 =15)
Amsterdam : 4 / 5 (+3 =2) (devant Flohr et Donner)
Championnat de Moscou par équipes
des entreprises collectives : 4,5 / 5 Championnat de Moscou par équipes : 1,5 / 2
1964
Coupe d'URSS par équipes (1er-2e) : 4,5 / 6 (+3 =3) Olympiade de Tel-Aviv (3e au 2e éch.) : 9 / 12 (+7 -1 =4)
(Moscou, 1er échiquier de Troud, ex æquo avec Tal)

Championnat de Moscou par équipes (2e après Smyslov)


Noordwijk (mémorial Noteboom) : 6 / 7 (+5 =2) (Moscou) : 2,5 / 4 (+2 –1 =1)
(devant Flohr, Trifunovic, Larsen, Bobotsov et Donner)
1965 Championnat d'Europe par équipes (5e au 2e échiquier)
Championnat du club Troud par équipes : 4,5 / 5 (Hambourg) : 3,5 / 8 (+2 –3 =3)

Match Moscou-Léningrad contre Tolouch : 2-0 Spartakiade des syndicats par équipes (demi-finale)
(Moscou) : 2,5 / 4 (+2 −1 =1)
Championnat du club Troud par équipes : 3,5 / 4

Amsterdam (tournoi IBM) : 7,5 / 9 (+7 –1 =1) Championnat de Moscou par équipes (2e après Smyslov)
1966
(Moscou) : 3 / 5 (+1 =4)
Coupe d'URSS par équipes : 6 / 9 (+5 -2 =2)
8, 9
(Moscou, 1er échiquier de Troud )
1966-1967 : Hastings : 6,5 / 9 (+5 -1 =3) (devant Uhlmann)
Championnat de Moscou par équipes : 5 / 7 (+3 =4)
Championnat de Moscou des entreprises : 1-0
1967
10 Palma de Majorque (2e-3e) : 12,5 / 17 (+9 -1 =7)
Spartakiade d'URSS (2e échiquier) : 6 / 9 (+5 -2 =2)
(tournoi remporté par Larsen devant Smyslov)
+3 −1 =0 en demi-finale ; +2 -1 =2 en finale
(ex æquo avec Polougaïevski en finale)

Monte-Carlo (2e derrière Larsen) : 9 / 13 (+5 =8)


1968
Championnat de Moscou par équipes
des entreprises collectives : 1,5 / 3 (+1 –1 =1)
Tournoi de Wijk aan Zee : 10,5 / 15 (+6 =9)
Belgrade (7e) : 8,5 / 15 (+5 -3 =7)
(ex æquo avec Geller, devant Kéres et Portisch)
1969 (victoire de Polougaïevski, Ivkov, Matulovic et Gligoric
devant Lengyel et Geller)
Spartakiade des syndicats de Moscou : 2 / 3 (+1 =2)

1970 (Belgrade) Match URSS - Reste du monde (8e échiquier) Leyde (3e-4e) : 5,5 / 12 (+1 -2 =9)
contre Matulović : 2,5–1,5 (+1 -0 =3) (victoire de Spasski devant Donner et Larsen)

Compétitions internationales par équipes

Olympiades (1952-1964)

En dehors des matchs de championnats du monde, Botvinnik joua aussi pour l'équipe d'URSS lors de six éditions de cette compétition où l'URSS remporta la
médaille d'or.

Lors de la première participation d'une équipe d'URSS à une olympiade, en 1952, Botvinnik fut écarté de l'équipe d'URSS.

1954 : Amsterdam : 1er échiquier (+6 =5) - médaille d'or


1956 : Moscou : 1er échiquier (+6 =7) - médaille d'argent
1958 : Munich : 1er échiquier (+7 -1 =4) - médaille de bronze
1960 : Leipzig : 2e échiquier (+8 =5) - médaille d'or
1962 : Varna : 1er échiquier (+5 -1 =6) - sixième
1964 : Tel Aviv : 2e échiquier (+7 -1 =4) - médaille de bronze

Championnats d'Europe des nations (1961 et 1965)

Botvinnik ne participa qu'à deux éditions de cette épreuve. L'URSS y prit la première place.
Botvinnik (à droite de l'échiquier) à Oberhausen en
1961
1961 Oberhausen : 1er échiquier (+4 -1 =4) - Médaille d'or
1965 Hambourg : 2e échiquier (+2 -3 =3). Botvinnik perdit ses trois dernières parties,
termina avec un score négatif et ne fut plus sélectionné ensuite dans l'équipe soviétique pour les olympiades ou les championnats
d'Europe.

Match URSS contre le Reste du monde (1970)

Quelques mois avant de mettre fin à sa carrière, Botvinnik participa au premier Match URSS - Reste du monde disputé en 1970 à Belgrade. Il fut opposé au
huitième échiquier à Milan Matulović. Il remporta leur match individuel (+1 –0 =3).

Résultats cumulés contre les meilleurs joueurs des années 1930 aux années 1960

11
11
Le score global de Botvinnik contre les meilleurs joueurs soviétiques et occidentaux fut le suivant . Les joueurs sont classés selon le nombre de parties
disputées contre Botvinnik et le total ne tient pas compte de parties d'entraînement (notamment contre Ragozine de 1938 à 1947), ni des matchs « secrets »
contre Averbakh en 1957 et contre Fourman en 1963 :

+26 –22 =50 contre Vassily Smyslov +4 –1 =1 contre Aleksandr Konstantinopolski


+12 –12 =20 contre Mikhaïl Tal +4 –0 =2 contre Mikhaïl Ioudovitch
+19 –0 =14 contre Viacheslav Ragozine +0 –3 =2 contre Fedor Bogatyrtchouk (de 1927 à 1935)
+7 –6 =18 contre David Bronstein +1 –0 =4 contre Vladimir Simaguine
+5 –2 =24 contre Salo Flohr +3 –1 =1 contre Conel Alexander
+3 –6 =20 contre Tigran Petrossian +4 –0 =1 contre Gideon Ståhlberg
+8 –6 =8 contre Grigory Levenfish +1 –1 =2 contre Viktor Kortchnoï
+8 –3 =9 contre Paul Keres +2 –1 =1 contre Miguel Najdorf
+11 –3 =3 contre Ilia Kan +1 –0 =3
+5 –2 =7 contre Samuel Reshevsky
contre Emanuel Lasker (en 1935 et 1936) ;
+7 –1 =6 contre Gueorgui Lissitsine
contre Erich Eliskases ;
+4 –2 =7 contre Alexandre Iline-Jenevski contre Lajos Portisch
+7 –0 =6 contre Issaak Boleslavski
+2 –0 =2 contre Erik Lundin
+2 –2 =8 contre Max Euwe
+3 –0 =1 contre Rauzer et Kholmov
+4 –3 =5 contre Ilia Rabinovitch
+0 –1 =2 contre Reuben Fine (en 1936 et 1938)
+4 –2 =6 contre Mark Taïmanov
+1 –1 =1
+5 –2 =5 contre Andor Lilienthal
+4 –1 =7 contre Jan Donner contre Veniamine Sozine (de 1929 à 1933) ;
+5 –5 =1 contre Alexandre Kotov contre Lothar Schmid
+8 –0 =3 contre Vladimir Alatortsev +1 –0 =2
+1 –4 =5 contre Efim Geller contre Alexandre Alekhine (en 1936 et 1938) ;
+2 –2 =6 contre Svetozar Gligoric contre Youri Averbakh ; contre Sergueï Belavenets ;
+3 –2 =5 contre Igor Bondarevski contre Pal Benko ; contre Vladimir Liberzon ;
+4 –1 =5 contre László Szabó contre William Lombardy ; contre Lev Polougaïevski ;
+6 –0 =3 contre Vitali Tchekhover contre Leonid Stein
+4 –1 =3
+2 –0 =1 contre Ivkov, Aronine et Stoltz
contre Vladimir Makogonov ; +3 –0 =0 contre Ciocâltea, Kottnauer, Kubbel, Panov, Pomar et
contre Nikolaï Rioumine Robatsch
+6 –1 =1 contre Aleksandr Tolouch +1 –1 =0 contre Thomas (en 1934 et 1936) et Yanofsky
+1 –1 =5 contre José Raúl Capablanca (en 1935, 1936 et 1938) +1 –0 =1 contre Pirc, Filip et Bobotsov
+1 –0 =6 contre Boris Spassky +2 –0 =0 contre Tartakover, Vidmar et Gipslis
+3 –2 =2 contre Bent Larsen +0 –0 =1 contre Fischer (en 1962), Barcza, Hort, Kavalek,
Nejmetdinov et Olafsson.
+2 –1 =4 contre Wolfgang Uhlmann
+1 –0 =0 contre Bogoljubov (en 1936), Spielmann (en 1935),
+4 –0 =3 contre Milan Matulovic
Blumenfeld, Souétine, Baguirov, Pilnik, Bisguier et Fourman
+2 –1 =3
contre Luděk Pachman ;
contre Wolfgang Unzicker

Ainsi Petrossian, Geller, Bogatyrtchouk et Fine étaient les adversaires les plus difficiles de Botvinnik.

Tal, Euwe, Capablanca, Gligoric, Kotov et Kortchnoï avaient des scores égaux contre Botvinnik avec plus de trois parties disputées avec Botvinnik.

Exemples de parties

Petrossian - Botvinnik, 1952


12
Tigran Petrossian - Mikhaïl Botvinnik, match d'entraînement, 1952 :
1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 d5 4.Cc3 c6 5.cxd5 cxd5 6.Ff4 Cc6 7.e3 Ch5 8.Fg5 Db6 9.a3 h6 10.Fh4 g5 11.Fg3 Cxg3 12.hxg3 Fg7 13.Fd3 Dd8 14.Ch2 h5
15.Tc1 Fd7 16.Cb5 Rf8 17.Cf1 g4 18.Cd2 e5 19.Db3 exd4 20.Cxd4 Cxd4 21.exd4 De7+ 22.Rd1 Fxd4 23.Tc7 Fb6 24.Te1 Dd6 25.Txb7 Th6 26.Fb5
Fe6 27.f4 gxf3 28.Cxf3 Tc8 29.Ce5 Dc5 30.Txf7+? (Db4!) Rg8 (FxT? 31 Cd7+) 31.Tf3 Dc1+ 32.Re2 Tc2+ 33.Rf1 Dd2 0-1 (peut suivre 34. Fe2, Dd4).

Tal - Botvinnik, 1960


13
Mikhaïl Tal - Mikhaïl Botvinnik, Championnat du monde d'échecs 1960, 9e partie :
1.e4 c6 2.d4 d5 3.Cc3 dxe4 4.Cxe4 Ff5 5.Cg3 Fg6 6.C1e2 Cf6 7.h4 h6 8.Cf4 Fh7 9.Fc4 e6 10.0-0 Fd6 11.Cxe6!? (Kasparov considère ce coup comme
14 15
douteux ) 11...fxe6 12.Fxe6 Dc7 13.Te1 Cbd7 14.Fg8+ Rf8 15.Fxh7 Txh7 16.Cf5 g6! (un bon coup, selon Botvinik ) 17.Fxh6+ Rg8 18.Cxd6 Dxd6
16 17 17
19.Fg5 Te7! 20.Dd3 Rg7 21. Dg3? Txe1+ 22.Txe1 Dxg3 23.fxg3 Tf8! 24. c4 Cg4 25. d5 cxd5 26.cxd5 Cdf6 27.d6 Tf7 28.Tc1 Td7 29.Tc7 Rf7
18
30.Fxf6 Cxf6 31.Rf2 Re6 32.Txd7 Rxd7 33.Rf3 Rxd6 34.Rf4 Re6 35.g4 Cd5+ 36.Re4 Cf6+ 37.Rf4 Cd5+ 38.Re4 Cb4 39.a3?! Cc6 40.h5 g5 41.h6
18
(diagramme) Rf6!
19
Ce coup (41...Rf6!) a dû être joué avant l'ajournement. Botvinnik a mis son coup sous enveloppe après 42 minutes de réflexion . Conséquemment, au 56e
20
coup, il ne lui restait plus que 20 minutes pour atteindre le contrôle de temps suivant . Il suivit :
21 21
21 21
42.Rd5 Rg6 43.Re6 Ca5 44.a4 Cb3 45.Rd6 a5 46.Rd5 Rxh6! 47.Rc4 Cc1 48.Rb5 Cd3! 49.b3 Cc1
a b c d e f g h
50.Rxa5 Cxb3+ 51. Rb4 Cc1 52. Rc3 Rg6 53.Rc2 Ce2 54.Rd3 Cc1+ 55.Rc2 Ce2 56.Rd3 Cf4+ 57.Rc4 Rf6
58.g3 Ce2 0-1 8 8
22
L'auteur Eric Schiller (en), dans Complete defense to King pawn openings . conclut le commentaire de cette
partie par : « une finale magnifiquement jouée par Botvinnik, qui a dû en mettre au point la plupart des détails 7 7
avant le contrôle de temps ».
6 6
Notes
1. Ceci n'est pas forcément exact car Botvinnik était d'origine juive, comme Bronstein, et les autorités 5 5
auraient préféré un pur Russe comme Vassily Smyslov au lieu de non-Russes comme Paul Keres,
Botvinnik et Bronstein.
4 4
2. Gary Kasparov (en collaboration avec Bob Wade) (trad. de l'anglais), Échecs offensifs : les parties
et la carrière de Kasparov, Creil, Dumerchez-Naoum, 1986, 237 p. (ISBN 2-904925-03-1), p. 139-
140. 3 3

3. Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, traité complet, éd. Robert Laffont, collection « Bouquins »,
1993, 2009, dans la partie qu'il consacre à Botvinnik lors des championnats du monde d'échecs. 2 2
4. Sources :
(en) Botvinnik, One Hundred selected Games, 1946 1 1
(en) Botvinnik et Cafferty, Botvinnik's Best Games 1947-1970 1972,
a b c d e f g h
(en) Botvinnik, Half a century of chess, 1984.
Tal-Botvinnik après 41. h6
5. Tournoi national des maîtres de Léningrad
6. Tournoi de la maison des scientifiques.
7. La victoire contre Bouslaev (Géorgie) jouée en demi-finale compta aussi pour la finale)
8. Botvinnik commença le tournoi en remportant cinq victoires contre Keres, Smyslov, Loutikov,
Spassky et Birbraguer. Il disputa seulement neuf parties, se faisant remplacer dans la dixième par
Chamkovitch qui fit nulle. Il réalisa la meilleure performance de la finale à onze joueurs, suivi de
Geller : 6,5 / 10, puis de Tal ex æquo avec Petrossian : 6 / 10
9. RUSbase Moscou 1966 (http://al20102007.narod.ru/team_ch/1966/moscow66.html).
10. RUSbase Moscou 1967 (http://al20102007.narod.ru/team_ch/1967/moscow67.html)
11. Botvinnik's Best Games, 1947-1970 par Botvinnik et Cafferty, éd. Batsford, 1972
12. Petrossian-Botvinnik 1952 (http://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=1032302) sur
ChessGames.com
13. Tal-Botvinnik 1960 (http://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=1032520&kpage=1#kibitzin
g) sur ChessGames.com
14. Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik,
Smyslov, Tal, Everyman Chess, décembre 2003, page 228.
15. Annotation de Botvinnik reprise dans The evolution of chess opening theory : From Philidor to
Kasparov de Raymond Keene, Hardinge Simpole Publishing, 2002, (ISBN 0-95137-576-8), page
page 165.
16. Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik,
Smyslov, Tal, page 229.
17. Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik,
Smyslov, Tal, page 230.
18. Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik,
Smyslov, Tal, page 231.
19. Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, page
231.
20. Eric Schiller (en) dans Complete defense to King pawn openings, Cardoza Publishing, 2003,
(ISBN 9-781580-421096), page 237.
21. Annotation d'Eric Schiller dans Complete defense to King pawn openings, page 237.
22. Cardoza Publishing, 2003, (ISBN 9-781580-421096), page 237.

Références

Publications de Botvinnik

Livres de Botvinnik en anglais

(en) One hundred Selected Games, 1949, éd. Dover, 1960


Cent parties qui couvrent la période 1926-1946.

(en)Championship Chess, 1950, rééd. Hardinge Simpole, 2002


(en)(édité par Cafferty) Botvinnik's Best Games, 1947-1970, Batsford, 1972
Cent-onze parties commentées par Botvinnik et sélectionnées par Bernard Cafferty.

(en) Half a Century of Chess, Cadogan Chess, 1984,


Quatre-vingt-dix parties de 1925 à 1966, avec de nouvelles annotations et des introductions présentant les adversaires.
(en) Botvinnik's Best Games (3 volumes), 2000, éd. Moravian Chess

Livre de Botvinnik traduit en français

Trois matches d'Anatoli Karpov, champion du monde, éd. du Rocher, 1976

Bibliographie

Livres en français

G. Barcza (auteur du chapitre sur Botvinnik), Les champions du monde du jeu d'échecs, tome 2 : de Botvinnik à Fischer, éd. Bernard
Grasset, 1987
Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, éd. Robert Laffont, collection Bouquins, 1993, 2009
Victor Kahn et Georges Renaud, Les six candidats au championnat du monde des échecs 1948, Le Triboulet, Monaco, 1948

Livres en anglais

(en), Fred Reinfeld, Botvinnik, The Invincible, McKay, Philadelphie, 1946


(en) R. G. Wade, The World Chess Championship 1963, Spearman, 1963
(en) Garry Kasparov, My Great predecessors, tome 2, ed. Everyman Chess,
Edward Winter, World chess champions, Pergamon, 1981 (ISBN 0-08-024094-1)
David Hooper et Kenneth Whyld, The Oxford Companion To Chess, Oxford University, 1996, 483 p. (ISBN 0-19-280049-3)
Anne Sunnucks, The Encyclopaedia of Chess, Hale, 1970 (ISBN 0-7091-1030-8)
William Hartston, Kings of Chess, Pavilion, 1986 (ISBN 1-85145-075-0)

Liens externes
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Ressource relative au jeu : (he) Fédération d'échecs israélienne (http://www.chess.org.il/Players/Player.aspx?Id=416)

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