Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
secrète de Justinien /
traduite de Procope.
Géographie du VIe siècle et
révision de la [...]
If Médaillon deJastimen.
PLACE DES PLANCHES.
Justmien.
M*. Portraits de Justinien, de Théodora et de Justiuien
IH*. Carte de l'empire de
p't~'
H-ï"
S48
i
IVe. Carte de la Dardanie 616
V*. Planche !H contenant tes médailles d'ur et d'argent. 8i2
Poids
!('r;U!)"
M)HL'AUTEUR
AVECNOTtCE FHtLOLOCtQOES
ETNOTES ETMtSTORtQCES
PAR
¡
M ISAMBERT.
PARIS,
.1
FIRMtN DTDOT FRÈRES, 1 FR. KLINCKSIECK,
MfEJ~COB,5(!. KUEDEULLE.t)
~8~.<
NOTICE
(t) ~T~CK.
(~) Tt< '!Kt)~M~Ct.
(3) Relevés par Atcmanni, et indiqués N. somm., t.
(4) Xt.7.
~ussi, Lévesque de la Ravatière (t) n'a-t-il pas
réussi, après J. Eickel et Ludewig, a détruire l'o-
pinion déjà reçue qu'Alemanni avait trouve dans
la bibliothèque du Vatican l'ouvrage dont le car-
dinal Baronius (a) regrettait tant la perte. Cet ou-
vrage est bien l'œuvre de Procope. Quelles objec-
tions, en effet, a produites cet académicien? le
silence gardé par Agathias sur cet ouvrage. Mais
Agathias ne savait pas qu'il eût composé même le
77~7c< ~?c~, et il a pu ignorer le livre des
~c~«, qui ne reçut probablement pas de pu-
blicité du temps de Justinien.
'â° La RavaHère suppose que Suidas seul a parlé
des dnecdola, comme d'un neuvième livre. Mais il
oublie le témoignage non moins formel de Nicé-
pboreCaUiste. Évagrius, historien ecclésiastique,
qui déctare n'avoir pas encore dans les mains Fou-
vrage d'Agathias, cite continueHementles livres de
Procope, et quand il parle (3) de l'avarice insatia-
ble de Justinien, et des moyens criminels par les-
quels ce prince dépouillait ses sujets et vendait les
fonctions publiques, il est bien vraisemblable que
c'est dans les ~cf~/« qu'il a puisé; car il n'en est
pas question dans les livres historiques.
Notre académicien est obligé de convenir que
(t) t, t, p. Io.
inconnu, faisait un si grand cas de la pureté du styte
de ce dernier écrit, qu'il lui a fait plus décent
emprunts, souvent en nommant Procope.
La note académique se termine par la suppo-
sition que les ~~c<<x appartiennent à l'avocat
Ëvangéiius, dont la spoitatton odieuse est racon-
ttée au chapitre dernier; elle qualifie ce récit dé-
clamatoire. Rien n'est plus simple, au contraire, et
le mauvais jeu de mots que se permit Just!nieh, en
depouinant cet homme c~a/Mc, sous prétexte
qu'it était trop riche, est un trait piquant fort étran-
ger à toute déclamation. Si l'auteur des ~fc<&M
se plaint d'ailleurs des mesures prises par Justi-
nien contre une profession dont ta liberté l'inquié-
tait, il s'élève avec non moins de force contre la
spoliation des médecins, des professeurs de belles-
lettres et des artistes. <! en parie brièvement, et s'é-
tend bien plus longuement sur les outrages faits aux
sénateurs et sur la spo!iati0n des grands proprié-
ta i res.
n'est pas vrai d'ailleurs que t'ouvrage soit ter-
I)
miné par t'anecdote rotative à Évangélius; c'est au
contraire par la peinture de la servilité comman-
dée par Justinien, et par ie<< hommages exigés par
une femme d'aussi bas tien et aussi méprisable
que Théodora tt déplore la désertion des tribu-
uaux, et poursuit son récit par une plainte amère
su< la disparition des capitaux.
Procope ftnit par un dernier trait, qui prouve
qu'il a cessé décrite et qu'il est mort lui-même
avant que le poids de l'âge fit pressentit la fin
prochaine du prince « Lorsque Justinien sera
mort, dit-il, on saura s'il a caché les richesses
qu'il a ravies à ses sujets, ou si toutes ont passé
chez les Barbares, e
En analysant le mémoire de la Ravalière, le se-
crétaire perpétuel de l'Académie disait qu'on ne
devait plus, comme on l'avait fait jusqu'alors, citer
comme authentique le témoignage des ~~c~a,
que lorsqu'il se trouvera confirmé par celui d'écri-
vains véridiques.
Gibbon. qui est venu après, et qui a si profon-
dément étudié les monuments originaux de l'his-
toire byzantine, n'a pas hésité à y ajouter foi
parce qu'il a trouvé, comme Alemanni, que ce
témoignage n'était point isolé, mais qu'il était
conforme aux autres preuves; et, d'un autre
côté, cet historien éminent n'a point douté que
les Anecdota ne fussent de la main de Procope,
qui était bien placé pour connattre les faits et les
secrets de la cour impériale.
Nous ne voyons pas, au reste, qu'on ait découvert
aucune nouvelle histoire ou chronique du temps
de Justinien. Au contraire, la Vie du prince par
Théophilus a disparu de la bibliothèque du Vati-
can, où Alemanni la lisait il y a deux siècles, puis-
que, malgré les instances d'un membre de la lé-
gation française, le conservateur actuel n'a pas
retrouvé le manuscrit.
Sans doute les textes des auteurs contempo-
rains ont été révisés et améliorés. Mais quant aux
~/ï~c~<7~ le manuscrit Pinelli, cité par Alemanni,
qui en donnait le commencement, a aussi disparu.
Les manuscrits de Milan et de Paris n'ajoutent rien
à ceux du Vatican, qui ont servi de baseàt'édition
princeps de <6a3. La découverte d'un nouveau
manuscrit est peu vraisemblable, mais elle serait
très-désirabte; car il y a des lacunes dans le texte
de l'ouvrage; nous les avons indiquées. Néanmoins
les ~/ï~&~ forment un ensemble assez satisfai-
sant et assez complet, qui laisse peu à désirer.
Depuis Alemanni et Mattret.on a amélioré le
texte, en rétablissant des lacunes que ne conte-
naient pas les manuscrits, et où il est traité des
mœurs de Théodora; l'édition publiée par J. Eickel
est déplorable, surtout sous le rapport typogra-
phique. Les presses de imprimerie royale ont ma-
gnifiquement illustré ce texte en !663;on doit au
savant religieux qui en a pris soin d'utiles correc-
tions, et surtout une division excellente en cha-
pitres, avec des titres et des lettrines dans le corps
de chaque chapitre.
Orelli n'a ajouté que quelques notes à celles
pleines de science et d'exactitude d'Alemanni.
Reiske a proposé des corrections de mots pres-
que toujours téméraires. Le dernier éditeur, M. G.
Dindorf, a fait justice de la plupart; il a donné, il
y a plus de vingt ans, une édition complète et élé-
gante des oeuvres de Procope, avec les variantes
principales, les notes historiques d'Atemanni en
entier, et les avertissements des éditeurs précé-
dents.
Nous espérons avo~r, par un travail de deux an-
nées, ajouté à la correction du texte, et refondu
les notes d'A!emanni et des précédents éditeurs,
en les complétant ou en les rectifiant. Nous nous
sommes, dans ce dessein, !ivré à une nouvelle
étude approfondie des lois de Justinien, des con-
ciles, bulles et autres documents ecclésiastiques, si
nécessaires à l'éclaircissement de cette époque fé-
conde en controverses religieuses.
Nous nous réservons de faire connaître par un
ouvrage à part Justinien et son époque. Le pré-
sent volume est exclusivement consacré a, l'illus-
tration des~c~b~ï.
Nous avons enrichi le texte de portraits tirés
de médaillons d'or et de bronze, que n'ont pas
connus les éditeurs antérieurs, et nous avons de
nouveau vérifié ceux qu'ils avaient publiés en y
joignant un buste de l'église de San-ApoHinare-
Nuovo de Ravenne.
F. A. ISAMBERT.
SOMMAIRES DES CHAPITRES.
f
M/ft;t'<er. Loi sur la r<'sidpnce des évoques. Chron., 342.
Mar~. Loi sur l'élection aux évéchés. /~M< 34i.
3 o<M!<- Loi sur tes réctamatiuns d'Etat par tes esclaves. Citron.,341.
17 novembre. Lois sur le rapt des religieuses et autres. Chronot-, 203,
344. Sur les dots et tes mariages. Chron. 331. -Sur ta curie, et
t'intf'dictton du service militaire aux esclaveset aux marchands.–
Sur la prescriptioncentenaire en taveurdes églises. Chron., 332,333.
9 décembre. Loi sur la responsabititédes gouverneurs de provinces.
Chronot p. 345.
Lois sans date sur la preuve testimoniale.Chronot., 342. La légitime
des enfants. Les donations eu faveur du mariage. L'émancipa-
tion des esclaves.Chronot., 3~.
5M. Mit pour la réceptiondes quatre foncitesgénefaux. Chronot 352,353.
Sur l'élection aux evêchës. N. 271. Sur la connscationdes biens
des hérétiques,à l'exception des Ariens exattionites Ct)ron«t, 357.
Deux évoques condamnerpour pédérastie Edit à ce sujet. Chronot.,
358. N. H2. V. ci après, &M.
2t MMr~. Invasion d'Atamoundar (Moundhir Ht) et de ses Saracènes
(Arattea). Chroxo! 356, 70t. N M6.
Rupture entre Diomède, duc de P<te<ttue, et AréthM (Btrith v, el
Arad), chef des Saracènestttiët dés RonMMnt.Cbronol., 35C, 703.
Invasion des HuM en Scythie et M<Mie. Chronol., 3&7.
Guerre sur les conOnt de i Ettuepie (en Arabie) entre les tndieM AuxM
miles (Abyssins) et te)tHomeritet(de t'Ye<nen). Chr., 35~, 424,707
Lazique ou Colchide envahie par les Perm. Chroo., 347,349, 353.
Nomination du notaire impérial Petros au commandement de l'ar-
mée romaine en ce pays. ChronoL, 353, 707, 799.
Conversionde Grattis (ou Gapès), roi des Etures. Chronot, 347, 353
De Boaren (ou Boa), reine des Buns Sabires. Chronot., 347, 354.
De Cordas (ou Grog), roi des Huns Cimmeriens.Ibid.,et N. M~.
Mariage de la courtisane Comité, sœur de t'imperatrice, avec Ttttas
(Sittu), générât de t'armée d'Arménie. Chron 348,349,357
Rachat des prostituées par Théodora.Chrono)., 359.
Restaurationde l'aqueduc d'Adrien à Constantinople.Chronot, 357, et
N. 265.
Fondation de Justinianopotisaux Saques. Ibid., ,357
Justinien pardonne l'outrage de Probas, et paye tes dettes d'Eutatias.
ChroMot.,3M.
529. Histoire du consulat de Decius, troisième année du règne. Chronot.,
359,380.
t5et i8~aM~er. Loi sur tes atttibutions des évèques en faveur de la
liberté iudividuette.Chronot., 3M.
i8 ~<Mt<~ef. Loia sur les privilègesdes miHtaires. Cbronot., M5 Sur
la clôture des monastères. Chronot. 3C3
6 avril. Lois sur la hiérarchiejudiciaire, et les appet« ChroMt., <6).
Sur l'inviolabilitédesdons faits aux souverains. Chronot., 365.
Sur la majorité de vingt.cinq ans et le bénéfice d'âge. Chronol.,
365.
7 avril. sur la premièreédition du Code des constitutions impé-
Loi
riales; et titres faux de t'empereur Chronot., 305
t6 avril. Promulgation de ce Code. ChroMot 327, a3e, 374.
17 Mp<eMt&re.Lois sur le concubinageet les enfants bâtards. Chronot,
3ô6. Sur les enfants trouves. /&«<.
20 M~eMt6t<. Lois sur la t"rtorc Chn'not, 3M. –Sxr la t~ttinx' dt'<
enfants, 307
M9 M Mp<~M&M. Loia contre les jeux. Chrono!, 367. Sur ta répression
dea Maaphèmea. Chronot, 380.
97 septembre. Lois aur leif avocata. Chronot., 367. t. 259.
27 octobre. Loi sur l'autorité des reacrtta. Chrono! M7.
30 octobre. Loia aur la préférencedue aux toia génératea. Chron., 370.
Sur les donations pieuses. Ibid. Sur les tutettea. /M., 369.
En faveur des esclaves et du concubinage. FM. Sur la répudia-
tion dea tucceasiona onéreuaea. lbid. Sur les bien* dea enfant*
en puiMance paternelle. ~Md –Sur les Mrmentf. 7Md., 368
17 novembre. Loi lur les appels. Chronot, 362 –Suri'interdietion
deajeux. Chroaot, 379, 380.
Mcew&fe. Loi qui nomme Tribonien et autres pour rédiger les Pan-
dMtMet les /M<<«M~. Chrono! 330. N. 9$.
Loi lur les avocata. N. 2&9. Sur la primauté de i'ËgtiM de Co~atanti'
nopie Cbronot., 360. Sur les exemptionade la curie. Chrcn., 362.
Soir les emphyMoMa, ou baux tonguea anneea. Chreno! Mt.
Sur les reacrita. Chronot., 36i. Sur le prétoire de Conatantinopte.
FM. Sur l'enseignementde ta pt~oaopttie et dea toia à Athtnea.
f Chronol., 380.
Mp<«n~e. Voyage de Théodera aux baina de Pythieaen Bithynie.
Chronot., 377. (V. p. 476 et l'an 633.)
29 novembre. De<aatred'Antioche, qui fait changer aon nom en celui
de Thëopotia.Chrono!, 377, 378.
voyage du pape Agapet à Conatantinopte,pour se défendre du roi des
Gotha Théodat. Chronot, 376. S"n refua de communiquer avec
Anthime, patriarche de Constantinople.–Menacea de Théodora.
Chronot., 377 Ytotenrea faiteaau ctergé. Chronot., 378 –Sévère,
ex.patriarched'Antioche,appeté a Byzance. JM.
Procèa de pédéraatie fait à deux éveque*. Chronot., 858, 378.
Peraécutioncontre les patena N. i20. Révott~ dea Samarttaina,
an 2 du règne. Chronot., 375, 482, et N. 118. Persécution de Ca-
badèa contre les manichéena. Chronol., 373.
invasion de la Syrie par Atamoundar, Moundhir Ut, chef dea Sara-
cènea (Arabea), repouMée par Hypattua. Citron., 374, 375.
Aboctmfab ~Ano~).Carib), phytarque, att<é de~uatinien. Chron., 704.
Guerre en Arménie dirigée par Dorothée et SiMaa. Citron 372.
Guerre en Méaopotamie contre les Pertes, dirigée par Bétitaire. Ba-
taille où tea Komaina aont vainqueura.entre Darea et Ntaibe. Chron.,
370, 372. Ou vaincua. Chronol 373, 374.
Soumission, à l'empire, de Mundua,ettef dea Gépidea. Cttronot. 379.
<0. Histoire du constat <te t~mpadhttet Oreate, et de la quatri~-tneannée
du r~ne. Chron 38), 4<4 R<'it ft < tttft <te t'ttgtiM t cette épo*
~ue. Chron., 38t.
530. 2i MOM. Loi Mtr la deM faits par tMMuverttM. Chron, 393.
27 <!Mf<. Loi contre la longueur des phmioihew. Ibid.
29 Mtor~ Lois sur te serment dea juge< et de* tvocttx. chrea., 392.
Puissance paternelletMpendue à t'ë~rd des dignitaires. Ibid.
Sur l'abréviationde< procêt. Chron., 393.
Jtfof<. Départd'Hermogèneet de Runn pour la Perxe afin de négocier
la paix. Chron., 4t2. Défaite de l'armée romaine, 455.
Mai ou juin. tMurrectioa des Samaritains. –tt< nomment pour roi
Julianut. Chron., 402, 409, 407, 408, 4H et 690. N. t<6, tt<, t45.
Révolte en Phrygte dea Montanistespersécutés.Chron., 387. N. H4
JM<M. B~Mte de Nttine. ftM. et 404.
24 juin. Lois lur les enfants abandonnés. Chron 396. Sur l'admi-
f
iO octobre. Loi sur les BMritgee incettoeux.chron, 499.
d~MM~e. Loi contre le proténetitme. lbid.
Prise de SyrtCMeet des ptMM de Sicile par BeUMure. Cbron., M:.
tnMrrection à Dere* voyage de ZMMMrze,roi des !bèree, à Cons-
tmtiaepie. Chren., 505.
Kermandc, roi de Kent, auocie à Mn trône Etbeired. Cbron., 6M
Construction du pont sur le neuve StugMit, reporte par d'Mtret
560. Citron., 507.
Médaille prétendue de Bélisaire. Chron Ma.
Hymne de Juatinien N.190.
De la part prise par Théodora à l'empire. N t48
Commencementdes NoveUee. chron 498. K. tM.
LoiMrie$tvoc*tt.NoTeiiet5.Nt59.
Loi Mr le petge de i'Heiieepont. M M3.ï&4
&36. Histoirede cette mnee et dee MnéM 5t7.53&. Chron., &i0-53a
3 janvier. Loi Mr l'appel. Chron., 5t0..
t5~rfer. Loi sur tes decunons (ofticteM mumontm) N. M6
Chron., 5t0.
~t HMM. Des <emme<t tppetëM a succ~ier en Atménie ChroM jt t
17 Mto<. Loi sur la police de CoMtMtinopte Chron, 5t t.
536. 7 <*t 27 juin. Lois sur tes cultivateurs, et sur h suppression du consu-
!at.N2C2. Chron., &H.
8 juin. Ëtection du pape Silvère, confirméepar Tttéodat. Chron., 526.
Synode de Constantinople préside par Silvère contre Anthime, pa-
triarche de Constantinople.Chron., 512.
6 ao~<. Rescrit sur la destitution du patriarche Anthime. Chron., 512.
~o~. Election de Wittig~s à la place de Tttéodat, mis à mort à Quin-
tus.N.46,51. Chron.,&27.
Expéditionde Bélisaire en Italie. N. 53. Chron 523.
Ëcrit de Justinien sur l'Incarnation. N. i90. Chron 5i2, 533.
Loi (sans date) sur la fortune de Théodora. N. 92.
Cays, prince de Kinda, en Arabie, successeur d'Abocharab (Abou-
Carib), attié de Justinien. Chron., 704.
Les Arméniens condamnentle Concile de Chatcedoine,et font schisme
ChronoL,658.
~37 Histoire de cette année. Chron., 5t0'535.
t"~OMt~r. Loi sur tes attributions du sénat. Chron., 514.
17 OM~. Lois sur l'authenticité des actes et tes tabellions. N. 279; et
contre tes hérétiques. N. H6. Chron., 516.
31 août. Loi sur la date des années du règne et des actes publics~
Htdictions, etc. N. 263. Chron., 517.
ter MC<em~re. Loi sur le serment immoral imposé aux femmes de
théâtre. Chron., 517.
Lettres de Wiltigès à Justinien. Chron., 528.
30 octobre. Impôt sur l'admission au sacerdoce. Citron., 517.
3 novembre. Loi sur les chapelles catholiques. chron., 518.
9 décembre. Prise de Rome par Bélisaire. Chron., 527.
Décembre. Loi sur t'appet des jugements renduseuSicile. Citron., &< 8
Proscription de Priscus. N. 160.
26 décembre. Commencement de la restauration de Sainte'Sophie.
Clrronol 534, 656, 892 et 694.
Mort d'Emisipitée(Aryat), roi chrétien des Homérites, remptacé par
Abraha. Chron.. 707.
538. Histoire de cette année. Chrononotogie,5t0, 538.
~/<m. Lettre du pape au sujet du concubinageadultérin de Thëodc
bert avec sa bette-sœur.Citron., 532.
.4~. Siège de Rome par Wittigès. Chron.,527.
1~~ mai. Novelles sur la promuigatiott des lois, et bur les ntonastèrps
et chapelles. Citron., 519.
7 mai. Concile d'Ortéans. cttron., 535.
i"~M<M. Loi contre tes ëvocatiotts. Chron, 5t9
t ;M~t. Loi sur la tégitin<at)0tt des enfants n.)turcts, ''t t'tndut,t<n
dop aux <<'tn)ncs séduites. Chron., 521.
Destitutionet exil du pape Sitvère, sous prétextede trahison, par B~-
lisaire. Chron., 528, 53t.
t5 octobre. Loi sur te patrimoinedes moines. Cbron., 520.
t
M novembre. Intrusion Rome du pape Vigite. Chron., 532.
Loi (sans date) sur tes blasphèmeset unions contre nature. Chroo &2 <.
Mort d'Hettesthëe (Nedjactti), roi des Etttiopiens Amumites (Abys-
sins). Chron., 709.
Histoire de Praesidius. N. 15. Citron., 539.
Exécutiondu général Constantin par BeUMire. Chroo., 539.
invasion de Choaroèa. N. 236. V. 540.
Troubteadans t'ËgUsed'Atexandrieà ta mort de Timothée.C!'roo., 53 4
Faut, intrus archevêque-patriarche d'Alexandrie. N. 272.
Message de Datius, évêque de Mttan, à Bélisaire. chr~n., 534.
539. Histoire de cette année, et desans 540, 541. Chron 537-560.
18 ~onpfer. Loi Mtr l'affranchissementdes esclaves, et le droit nattuft
de propriété. Cbron., &36.
9 mars. Loi lur la questure de Constantinople.Chron., 537.
10 mars. Loi tur la juridiction ecclésiastique, rectifiée le 18 mai.
FM.
ta Mtart. Loi sur te<exemption&de ta puissancepaternelle. Chr., 537.
Mainlevée du siége de Rome par Witttgès, après un an neuf jours.
Chronol., 528, 545, 546.
8 avril. Loi sur t'orgacisation judiciaire et l'amofibilité des fge~.
Chronot, 538.
17 avril. Loi sur t'interv. deséveques dans tes procès. Chron 538.
7 mai. Loi sur tes couvents. Chrou., 538.
21 juin. Mort du pape Sit~ère? Chron., 566. Attentat d Eugène
contre lui. N. 14.
24 juin. Protestation de Sit~ère contre Vigile? Chron 56<!
25 ;M~. Loi contre la détention des armes. Chron 539.
1'~ septembre. Loi en faveur des entants naturels contre tes adulté-
rins. Chron 539.
t7 septembre. Lettre de Domnicus sur l'orthodoxie du pape Vtgih-.
Chron 567.
27 septembre. Loi sur le témoignage des hommes vib, et sur la to
ture. Chron., 539.
ter novembre. Loi sur la responsabilitédes gouverneurs. Chrono).,
p. 54~ Loi confirmative des actes dAtha!arie, Amatasontt~,
Théodat. Chron, 540.
Connscationdes biens des Ariens et des Vanda~s Chron., 534
Grande invasion des Huns. Chron., 55t
Rivalité de Narsès coutre Bélisaire réprimée. Ctnon 546
Converfion <te Mundus, roi dcsGept'tes? N. '208. Chron., 5~7 Y 'M
539. Institution det'tnquisition. Nov. 80. K. 2t3.
Dacie enlevée au\ Gottts. N. t84. V. a49.
!nvasion des Francs en Italie. N. t83. Chron., 547.
Solomon réintégré en Afrique. N. 62. Chron., 544.
Le pape Vigile mandéà Constantinople.Chron, 565.
MO. Histoire de cette année et de 541. Chron., 540, 547 à M8.
Paulinus, consul prétendu en Occident. Chron., M8
13 avril. Loi sur les se' fs de Lygdunum,en Illyrie. Chron &t0.
invasion des Huns. N. 83 et 22S. Chron., 551.
Troisième ou quatrième invasion de Chosroès. N. t87 et 236. Chron.,
&53,554.
Expédition de Théodebert et des Francs en Italie. Chronotog., &47.
N. 183.
Juin. Prise d'Antioche par Chosroès. Chron., 554. N. 236.
t9 <!od< ou 13 septembre. Rescrit sur t'intëret maritime, révoqué <<!
25 avril 54t. N. ttO. Chron., 541.
6 oc~o~'c. Lettre de Justinien à Dacien, évêque du Byzacium. Chro-
nologie, 545. V. M octob. 5t<.
Lois (sans date) sur tes décurions et les sacréet-juMions.Chreo., 541.
Sur la responsabititédes percepteurs. Ibid. Ëdit quatrième sur
la Phœniciedu Liban et la place de Palmyre. Chron., 542.
Wittigès livre Ravenne à Béiisaire, et se rend prisonnier.Chron., 549.
Sa mort vers 548.
Proclamationd'lldébad, son successeur. Chroo 550. Sa mort, ~5t
Conquête de l'Italie. N. 244. Rappel de Bélisaire. N. 246.
Défection de t'Arménip~et état de t'empire. Chron 553.
Traité avec Chosroes à la nn de la campagne. Chron., 556, 558.
5~ t. Histoire de cette année. Chronologie,542, 654 à 570.
Le dernier consulat, celui de Basthus. N. 263. Chron., 536.
Envoi de Bétisaire à t'armée d'Orient Prise de Sisattraone, siége de
Nisibe. Chron.,558, 562.
t'~ avril. Privilége aux banquiers de Constantinople.Chrou 542.
30 avril. Loi contre tes hérétiques, et sur t'unité des cinq Patriarches.
Chronologie, &M.
i'~ juin. Loi sur la restriction à 40 ans du privitégc des Egtises
N. 280. Chron., 542.
29 octobre. Lettre ou édit sur tes droits de la métropole de Cartt~e
Chron., 54&. V. oct., &40.
t'~ novembre. Loi sur tes sac<ées-)ussions (Rescrits). t:t)ron &4)
17 novembre. Loi contre la castration et le commerce des eunuques
Chron.,543. N.29i.
J <)<* c~ppadoce accm~ de conspiration, extté à Cy tique. N 2t9.
MtM en jugement du même, comme complicedu meurtre de t'évé
que. N. 2i9,220, 224. Chroe., Mt.
&4t. Synode de Gaza, prëodë par Péttge, contre Paul. N. 272 Citron., 568.
Faut deatituè du patriarcat d'Alexandrie. Chron., 569.
Retraite de BétiMire. Son rappel à CoMtantinopte.Cbren., 559, 560
CtMMroèa évMue le pays des LMe< (Cokhide).Cbron., 56t.
542. Histoire de cette année et de* A. &4t à 545. Chron, &71 à 583.
i'rter. Loi Mr l'incapacité de succéder. Chrou. &7t.
3t <Mar< Loi sur la Ume de l'industrie. lbid.
i'~ avril. Loi sur la désertion des mitittire*. Citron &7t.
Détection des LMe< au profit des Penes, et pfMe de Pétrt. Chr., &6<
t
Renvoi de BétiMire i'trmée d'Orient. Chron., 589. Quatrième in-
VMion de CiM~roèt. ~M.
Exil de Jean de Cappadoce à Antinopothd'Egypte, ma!gfé son acquit-
tement ptr le <éMt. Il ett réduit à demamder l'aumône. ft 20.
177. Chron 564.
Conversiond'Adad, roi des Auxumites(Ethiopiem). N. 206.
Ecrit de Justinien contre Origène. Chron., 564, 577.
Sotomon, gouverneur, tué en Afrique. Chron 583.
Commandementde Maximin en Italie. Chron., 586.
Avènement d'ErMic au trône des Gotha, et emuite de Totii*-Btduct<
N.54. Chron., 586
Invasionde t'Mptgne par te* roil frenca. Chron., 5~0.
543 Histoiretégittative de cette tnnée. Chron., 573.
Edit qui condamne la mémoire et tes écritt d'0rig<;t<e, conufme au
coucile généra de 553. Chron., 564, 574, &77, 647.
26~M<M<<. Grande loi *ur l'ordre !M<Mre< de succession. Chron., j*
Synode de CoMtanUnopte. N. 177, p. 477.
Etévttion de Pétrot-BtHytme au phnoptt minittère. N. 2M.
Deltruction des canaux s de Constantiuopie,c~ote d'une émeute N265
Solomon, gouverneur de l'Afrique, remptae< par Sergiut Chrou., 5:!t
Succèt de Totila en Italie. Chron., 587.
Peste de ByMnce. Chron 592, 595.–M*ttdiede Justinien, sutvi«
d'McuMtion contre Bélisaire. Ibid. Ditgrâce de celui-ci, et t.u«-
tiocation partielle de les hiem. Chron., &93.
Réunion en Illyrie d'un tynode, qui condamne ton métropottttin,Be.
némU. Chron., &94,648
Guerre entre te< AuxumitttEthiopient (Abystina) et les Hom<*ntcs
(Himyarites) de l'Yemen de l'Arabie. Chron., 59t. v, A. 52t<, 537 et
MO.Chrott.707.
Tttéodore-A~ idM notMtné é~êqtK! de Ce~t~e de Ctp~uocc, Mtttttstre
des cutte*? Chron., 574, 577.
~t4 Son histoire tég~htive. Chron., 573 59t.
~44. 18 janvier. Loi sur lu présentation de candidats aux fonctions ad-
miniatrativea. Chron., &73.
i9 janvier. Loi sur les facultés accordées aux mineura d'émanciper
lettre esclaves et de renoncer aux aucccMiona onéremea. chr.,57~.
Section de Macarius au patriarcat de Jérusalem. Chron., 576, &77.
Guerre chite en Afrique; anarchie entre les généraux. Chron., 584.
Bélisaire commandant de l'Italie. Chron., &8<t, 589, 59<, 59~
26 mars. Mort de saint Benott au mont CaMin, et fondation de Mn
ordre. Chron., 697.
Avril. Nouvelle invafion de Chosroès, roi des PtrMa. Chron., 590.
9 mai. Loi sur i'inatiéttabitiKdes biens ecclésiastiques. Chron., ~74.
6 septembre. Invasion de la mer. Renversement de cyziqMp.
Statue ëqncstrede Juttinien. Ctxen Mvant. Chron., 595, 596.
ù4j. Son histoire tégittative. Chron., 578 à 598.
t'~ mars. Loi sur la nourriture de< troupes en marche. Chron.~ &78.
18 M<o~. Loi sur la prééminencede Rome, le rang dM tiëget arctuc-
pxeepaxx, et a'ttrea matières ecct. Chron., 578. N. M8.
4 avril. Lotcontre!e<herétiquMette<rëMnioMMcrètet.Citron.,579.
Autre invasion de Choaroet,roi det Perte*. Siège d'EdtMe. –Trete
decinqanx. Chron., ~90, 691.
9~ Mtoi. MiMion dn pape Vigile à un cveque de< Gauie$. Chron 597.
t3~M<M. Loi <ur te< contribution. pubitquee. Chron., 579. Synone.
N. 239, 240.
27 ~Mwtrc. Loi sur i'evatuatton <tea monnaies d'or et d'arRent. (v
&53.) Chron., 580.
BéiiMire à Ravenne. Chron., a88. inauguration de i'ëgtite de Saiut'
Michet archange. ~~<< 6t9.
Alamoundar (Ai Moundhir), chefdea Saracènes. Chron., 590, 70<.
!Murrection en Persarménie contre tex Perses. Principat de MeM-
tiut. Chron., &97.
Don? d'une croix d'or à Saint-Pierrede Rome. Chron., 597.
Meurtre d'Areobinde, gouverneur de i'Afrique, par Gontharia, et 'i<'
cetui-ci par Artaban. N. 64. Chron 585.
Guerre des Antes. N. Mo.
Ju~tinien change la Pique. N. '!<t5.
546. Son histoire et celle des A. 547 à &48 Chron., &99 6t9.
)'~ mai. L<ti en quarante-quatrearticles aur l'élection aux e~echct tt
autre< matière* ecdëtia<<ique<. Ci~on., 599.
PriM de Rome par T~tita, l'an 11 de la guerre. Chron., 603.
Le pape Vigne se retire en Sicile. /M.
Affaire du général Chitbude. Chron., 60M.
Mariage du g~nOat Vaterten ave': la n)te de GermattUtt, uxttgrc t )tn)'c-
ratri«*. Chron., 60'.
546. Artaban, puis Joanae«, gouvernet:r< de t'Afrique. Chron., 601.
Mort du quesleur Tribonien; conliscation de ses biens. Chron., 609.
&t7. Son hittotre. Chrono)og)e, 60t à 619.
Lois sur l'ordre des successions, et la provincedu Pont. Chron 60t
~&~oM~~fou/t't~er. t.e pape Vg'te arrive à Constantinople.Chron.,
609; il excommunie le patrilrch. Mena dans xn aynode. Chron.,
611,649.
18 avril. tMug. de l'église Saint-Vital de tmventw. Chron ,6t5.
)t mai ou ~M<M. Enteute des Vénèteaet PrMin:eM. Chron., 6t ), 6~8.
'H on Tt~MtH. Réconciliation du pape et du patriarche de Constanti-
nople. Chron., 611, 649.
Mit contre les trois cliapitres (questions theotogiques). Chron., 609.
Synode de CoMtanttnopte; Vigile soutient les trois chapitre*. Chron
6tt.V. A. 548.
Bélisaire occupe Rome, et en est expulsé. Chron., 605.
NouveXe expédition des Francs en Italie. Chron., 6C5.
Expédition de Chotroèt contre t thene et la t~ttqxe AmbMMde
d'tndtguneà Constant. Deuxième année de la trêve. chron., 607.
Formation du tmième royaume de t'H<*ptarchie ))anonne. Chron., 6< t
LM BrittoMa rcp<Mt<në<dam le pays de Galles par les SaMna Clir., 625.
Prise d'une baleine ou cétacee dam le Pont-Euxin. N. i5*, p. 467
Chron.,60.
.18. Htttotre de cette année. Chronotogie, 603 à 6:9.
< t e<~r<f. Le pape Vigile condamne tea tro'a chapitres. Chron., 6t5.
Choaroèienvahit le pays des LaM«. Gubate et les Lazftt reviemx ot
à l'alliance de Justinien. Chron., 607. Siège de Petra. Chron., 608
Condamnation<!e)t meurtrteMde t'ëvèque de Cytiqu~. Chron., 611
Vénétie occupée par les Francs. N. t83. Chron., 627.
MjM<ttou it~M< Théodora meurt du cancer.–Juttiniett )'cnt
son activité. ri. &9, 103. Chron., 6)'
Mort de Wittigex. N. 4ti. Chron., &<!4, <!<2.
Theudie, roi d'Espagne, a<taMiné. Chron., 60'
Rappel de Jean de Cappadoce de ton pxi). Chron., 564. 6t t.
Retour d'Antonined'ltalie à Constantinople.N. &u, M. Chron 6 '6.
tntuccètde BétiMirc en ttatie, an 13 de la guerre. chron., 60:.
F<M de r<MM< Il est rappelé à coMtantinopte. ~«f.
DeMttrex de t'hiwer de 548 à 549. Chron., 6t3. Apparition de la ba
h'it)f /~<f. V. fi deMU*. fin 547.
5f. Histoire de cette ann~et dea A. &~0 à Aà3. Chrenotogie,<«t à 6~).
Atriwée de Bélisaire àCon'ttaminoptcaucomnx'ncetnpHtdf tann<'<
chro))., 6~6.
t.et ttaruarea ac rendent mattreo de t'Occident. Httym' et la Thra<
t'xvat)~ –(.~ptd~, t.ang«hard)t. )!r")es. Chron.,t~ n.tt
549. Les Francs occupent le nord de i'itatie jusque la Vcnetie. Chron., 627.
Leurs rois frappent la monnaie d'or, ainsi que Chosroès, à leur ef-
figie. Chron., 627,630.
Prise de Rome par Totila. Chron., 627 et invasion de toute l'Italie.
Chron.,628.
Mermeroë,général des Perses, prend Pétra. Ctuon., 639. -Retraite
des Tzanesct des Romains, et fin de la quatrième année de la trêve,
par Procope. Ibid.
Conspirationd'Artaban contre Justinien. Citron., 645.
Synoded'Hiyrie.Chron.,648.
&50 Histoire de cette année. Chronot~gie, 628 à 694.
~r~. Emeute à Constantinopie.Cliron., 64t.
Juxtinien demande l'alliance des Francs. Envoi de t'ambasMdede
Leiuiard à Constantinople.Chron., 628.
Invasion des Sciabènes en ThraM Chron., 63&.
Invasion des Perses en Lazique, cinquième année de la trêve. Dé-
faite et mort de choriane leur générât. Arrestation du générât
romain Dagitthëc, remplacé par Bessas. Chron., 6<0.
Maladie de (.hosrocs guérie par Tribunus. Révolte et supplice
d'AnatoMdas,son fils. cttron., 640.
Arrivée à Constantinopled'un envoyé des Indes. Chron., 643.
Artaban,c~'conspirateur, commandantde t'armée d'Italie. Chr., <47.
551. Histoire de cette année. Chronotogie, 620 a 694.
t5jM<n. Loi en faveur des Samaritains.Chron., 620.
Deuxième édition de t'cdit de ;<47 contre tes trois chapitres. Chr., 6<0.
Narsèit, nommé commandant de t'armée d'Italie, repousse tes Huns et
se rend à Saione. Cliron., 628,6X9et 649.
Trêve entre les Langobardset tes Gépides, bientôt rompue. Chron.,
036. Alliance de Justinien avec lea Huns Uturgurex. Victoire
sur tes Cuturgurfs, et ses suites. lbid.
Nouvelle invasion des Sctabènes en Illyrie. Chron., 636.
Eruh's de 't huië (Scandinavie). Citron., 637.
Ambassade de Pétros en PerM après la trêve de cinq ans. Chron., 640.
Reprise de Pétra par Bessas, général romain. Chron., 64t.
Traité pour cinq ans entre Justinien et los Perses. Chron., 642.
Motès, patriarche de l'Arménie. Chron., 642.
Importationdes vers à soie. Chron., 643 et 706 N. 258.
Dédicace de i'égiisc des Saints-Apotrcsa Constantinople.Chron., 649.
Tremblement de terre, chron., 649.
Zoïle, patriarche expulsé de son siège par Justinien, pour résistance a
son édit sur tes trois chapitres. N. 272
5j2. Histoire de cette année. Chronologie, 620 à 694.
~r.t-<!fh/. Arrivée de Narses à Ravennf. Chron., 630.
M. Battute de Ctpre, où périt Totila. 7M. N. 54. Sie~e de Vérone
levé à cause de l'intervention dea France. Prise de Rome. fM
Election de Teias, roi des Gothe, à Pavie. Chron., 631.
M o<MÏ<. Mort de Ména, patriarche de CoMtantinopte, remplacé irré.
gutièrement par Eutyctuut. Chron., 647, 6&0.
~<Mi<. Arrivée à CoMtant. des iMignee de Totila. N 54. Citron., 65t.
Sep<e~fe-oc<otfe. Bataille du montGatacte,prêt de NMCërie sur le
Draco(Sarno),où périt Te!M; Ntr<e<, duc d'Italie. N. M3. Chr., M).
Fin de< )~<to!rM de Procope. Chron., 63t. -Son cotUutMteur A~-
th~t. Chron., 6M. Fin de JorMudèt et de Lydua. Chron., 6M.
Continuationde la guerre en Ltttqtte malgré la trêve. Chron., 64*
Dénonciation par Justinien de< opunoM d'0r!gene. Chron., 647.
inaugurationde l'église de Sa!nte-trèneà CoM$tMt<nop)e. Chron., 650
L'Afriquepacifiée par Joannèt. Chron., 624.
17 HOp«M&re. Loi contre la castration ft le commerM des eMBMque*
Chron., 62t. N. 291.
&&3. Histoire de cette année. Chronologie,622 à 694.
13 ./«'r~f. Loi at<r la convenantd~t Juih. Le< TerMOMde la Bible
et le T*tmnd. Chron., 621, 623.
4 <M<. Cinquième concile général. Chron., 6&0, 65t, 6&4.
26 mai. Condamnationdet trout chapitre* et d Oh(!ène. Chron., 6&4
Dettitotion de Mperatttt, évêqne de C~rtheg~. Chron., 6&4.
2 jian. Affaire det Varnet (AtentMdt)et det Ang!e<. Chron., 624, 62a.
13 septembre. Loi sur les troubles de Phryxie. Ci'ron., 62t.
Expéditiondes Franca et Alemands,commandés par Leutharit et Bu-
tilin, au <ud du Pô. Chron.. 633.
8 deccMttre. RatiCcttion, par le pape Vt~te, do concite Chron.. 6j4.
pMhnodie,ou Troparion de tuttinien. Citron., 6M.
PubUMtiou du poëme de Paul le Silentiaire. Chron., 6M, 699,7 ) 5.
Mort de Thëodebaid,mineur, roi des Francs. Clotaire t'empare de
Mt Etttt. Chron., 63t, 673.
Fin, par Procope, du r<~<M des Mt/tcM. Chron.. 693. N. 5.
&&4. Hittoire de cette année et des ans M& à &&9. Chron., 662169&.
Au printemp<,invMion de~FranM. Chrox, 670.–Leur défaite sur
teCMuth). /M.
i5 ot~t<. Loi sur la remise d'impôtt arriérée. Chron., <62.
Loi Mr la curiales. Chron., 643.
Loi *nr te* prWiiëget d'Atexandrie, et tur l'Egypte. Chron 664.
ta ao<« Lois xor le gouvernementde t'ttttie, et l'annulation des ac-
tes du n;nne <io Tottta Chron 60&.
t r. ood< Tronbiement de terre '< quarante jours à Nicomédie, CoM-
tantinoptf, Mryte et Coe. Chron 690.
Loi aur t'inv~ion de la bart~rte. Chron., 666.
&&4. choaroea reçoit à aa cour les philosophes greca. Chron., 675.
555. Hiatotre de cette année. Chronologie,p. 562, 674,694
tO~Mf~f. Mort en Sicile du pape Vigile. Chron., 674.
<6 avril. Ëtection ou intruaion du pape Péiage. lbid.
Campagne en Laziqoe Mort de Mermeroë, remplace par Kacito-
ragan. Chron., 678.
Aaaaaainat de GubaM, roi dea Lazea. Chron., 678.
Destitutionde i'éveque d'Antioche, Frontinua. Chron., 69<.
&56. Son histoire )eg!daHve. Chronologie, p. 687.694.
t"MM<. toi contrt' lea dé)ëgattona de pouvoir, l'adultère, le di-
vorce, etc. Chron., 667.
~ot. Diaette à Comtantinopteet révolte dea Vënètea. Chron., 691.
JM~M. Révolte des Samaritains.Chron., 690. N. tt6.
Guerre dea SaMM contre Clotaire, roi dea Franca. Chron., 674.
Défection dea Laiea Priae de Mtr* aur )ea PerMa. Chfon., 67&.
Règne de Me<on en Peraarmenie.Citron., 67t.
Condamnation de HHtticua, Jean et Martinoa, généreux rotoaina, pour
le meurtre de GubaM, roi dea LaMa. Chron., 67<, 679.
Inauguration de Tzath. Chron, p. 679.
Punition dea Mitimianea par Sotériquf, général romain. Chron., 679.
Celui-ci e~t assassiné. 7&<d'.
Exil de Victor, éveque de Tunea. Citron., 69t.
&&7. Campagne en Lazique. Soumiaaion dea Miaimianea.Chron., 680.
Converaion du roi dea Abarea. N. M8. Leur députation. Chr., 689.
Rappei de Victor et de Titéodoae, évéquea. Victor exiie de nouveau.
Chron., 691.
<4 <f~<tttr<. Comète et nouveau tremblement de terre. Chron., 69t.
&&7-j58. Schiatne entre les Arméniena et iea Ibères. Chron., 694.
&&8. Fin de &&7, /~r<ef ou 7 mai M8. Chute du Trullum de taintc-
Sophie par suite d'un tremblement de terre. Cbron., 6&7,69Tt.
DitapidatiOMde l'iiitendant <oannèa, couvertes par Jmtin. Citr., 68t
Kachoragan, générai de Choaroea, écorehé vif. Chron., 68t.
Kouveite trêve entre Juatinien et Choaroea. Citron., 689.
Tribut impMë aux Tzanea (Moaques) par <uatinien. Chron 68*
Zaudicit avec une députation d'Abarea à Conatantinopie obtient dea
cottceationa en Thracc Guerre entre ce peuple et tea Huna Utur-
gurex, Zaiea, Sabirea et Antes. Citron., 687, 688.
M d~M~rc. Mort de Childebert t~. Chron., 673.
Fin dea ~MMtfo/Mde Proc. N. 3, '!M, ?63, a6t Citron <i93,694,713.
:)&9. t~ Mort. Loi contre la ao<iomie et attentata aux tooRura. Citron 668.
Maladie épidémique (le choiera) en Orient. Chron., 68'
invasion dea Huna Cutrigur<'a par 7.abergan. Citron.,
B~iiMire reprend le commandement Chron., 6t<t, 687.
6' 68:<, 6$«.
MvcnHot) de Sandichtet des MMn<-Utr!(:Mre<Chron, 68~.
Fin de t'hitttoire d'A~athM". Commette. de Mfntoder. Chron c'<5
t:xp<~diH"n des Fr.mc* en IbtMe? Chron., 698.
*!7 tf~MMt&r~. Loi *ttr la valeur des monMtex d'or. Chron., 669.
t
500. Hmtotrc de cette année et <t<t A. 56t 565. Chron., p. 695 à 7M.
13 «tï~. Retraite de< Httn< Chron., 687.
Mai. Deal itution de zintMq<M'. Chron., 7 H KoaMaë eMMitee<Mn~
d'Ofieot. Chron., 71'
<3 mai. Emeute des vénètM ptoton~ee Mt<Mte-dixjouK. ChMB., 7< <.
Juin. Pentecutioa eontM t'hetteeXtne. Chroo., 7t'
Mort dx pape M~. Chron., 695
10 juillet. Nation du pape Jfan III, dit Catelin. Chroo., 695.
Confirmation de t'étection de ce pape. chnm., 782.
Théodore, (ib de Pëtro*, accu<M* de stellionnat. Chmn., 766.
ftOt. 9 septembre. MtttdkdtJMttnieM.CMnptotpretendtt.Chron .7tt
N. 93, 95, p. 44t.
10 MOtWttt~e. Mort de ChtMfe t". Chron.. 695, 699.
Expedtttoade* Francs en Italie. chroa., 696.
ConHtt meurtrier entre les o'thodoxe$ et )et Severiew« Cht~n., 7<
PMMge de GeroMtn, eweque de Ptrit, à CoBt~atinopte. –PfeMntx
de JmUnien. ChreM., 7<6.
~e<ï/. Sëchereste, et ctôtMre des bains à CoM~aticopte, p. &«.
MT! Rec~mtttoB de* Av*re<t. Leor expuMee au de)t da Dmahe Leur
incuraton ea Allemagne sur le pay* de« Franc*. Chron., 699.
Apparitiondea Turc$. Chron., 699. Leur gMerre avec iM Eph<h<!Ute<
et )e< Avares. Ibid.
Traité de cittquMte ana, ou de sept 6M, entre Jt)sttni<*n et chosroès.
N. tt3,187, *!3C. Ct'ron., 700,706. Kempu en 566. Ibid.
Alamoundar (M«Mn<th)r H!) tue par te< SaMcènex d'Aréthu (Hari'h).
–Reettm~tion d'Ambroa, Amr lit, Mn nh. Chren 7ot.
Complotd'jttheriMet autrea contre Jt«0n)pn. N. 4t, 95. Contpt!cite
pretendue de Bct!M!re. Chron., 7t7. Sa di~~àce. Chron., 18.
Conversiondu roi des KrtnechtonM (Turf*), p. 499.
&6~. Avril. Di$trâce de Procope, préfet de ConttMttnopte et instructeur
du procè* contre BOMre. Chron., 7H N. 95, n* t6, p. 44t.
at <Mo<. Loi sur le rapt des temmet. Ct'ron., 690.
t9~Mt«. Rentrée en trace de BettMtre. Chron., 7t8.
Oc<o&fe. PèteriMge de Ju<tinien à Myrttn«ete,en Galatie. Chtwn., t9.
JVeM~&re. Succexde Kxntew. Chron., p. 7)0.
Décembre. Edtt de Jutitmen son h<rë«<e AphtatUte. Chren., 7<9
tt t~c~tM~rf. Re<<!H)ra't«))et deuxième tHoux~ratten deS)t<nt<~S«p!)!e,
dont le dôme avait été renvcrxë ex 5j«. Chron., 6'7,693,7t&.
D<coov<'rtedete<'<rred<')avapeur, chmn., 7)<
tttSorrecUon des tilt de CutUnèt en Afrique. R<)~~ de Jo)M)ne<-
Rhogatiaus.Chron., 7i0.
Émeute dea ~rdett aeohun'a à Héraclée. Chron., 7i0.
Emeute des Pittaquee à ConttMttuopte.Chron., 7 < 5.
PriM de R<MipoM<, de la Penide, en Thrace, par les HuM. Chron.,
7it. N. 223, p. 500.
Demandeprétendue de Justinien & J. Ao!cia, et son refM. Cbron., 714.
564. M mari. Loi ecclésiastiquesur teâ <ynode$ et ht e)ect!<MM; t't);ao-
Mnce dtt prMrea, etc. Chroo., 696.
Ratificationdu traité de cinquante année*. ChMO., 701.
RectMMiion d'Aretha< (Harith Vt ou Djabdt IV), roi des SMMèoeo,
en faveur de Mn fils. Chron., 703.
Emeute contre AndreM. Chron., 7t&.
Lettre de Ntfet, évèque de Trêve*,contre JMtinien. Chron., 7<e
565. n/Morter. Rescrit à Nar$è< tur h familledea Ttttont. Chron., 697.
J~OM. Mort de BcttMtre. Chron., 7t9,p. &<7.
Exit d'AnMtMe, patriarche d'Antioche. Chren., 7«. M. t<4.
2 avril. Exil d'Eotychtu$, patr. de CoMtMtin. Chron., 7t0.
n avril. tnirutten de JOMnèt tU le Scolastique. Chron., 695.
ti-t4 Hocet~re. Mort de JtMttnten, a~ de MiMnte-quinM ou
M!Mntt'MiMM$. Chron., t03,722.–Sontombetu. FM. N.et M~,
p. 509.
Couronnententde JtMtin H, ton neveu. Chroa., 722.
ADDENDA.
Page 532, ttg. 5.6. Nous avons dit que Moxe de Chorène évaluait, comme
Agatbies, la perMM~e d'Annenie à <t <t*dee au lieu de M ttoM n'tvea*
pu retrouver dane la OM~re* de Mohe nt dans lu auteurs Mmeoteot t*
coeNroMtMoBde ce fait haportMt, qui fepoM xewktnext Mtr fMtohM d'A-
gathiu. ~ey. p. 6U à 644, et p. 770.
P. 74t, ttt;. 4. PMtt le MettMttM a rait qmet'tmM wtM Wtf la coMtntettoo
du pont du aeuve Seng~ht. (V. App. d'AgtthMt), et t9t petite ven Mf k<
bt!M de Pythies (~MfM. de H. Ettieen~, <M6; BfMtMA, ~Ha&~o, tB~
t. 111, 94-tOO, n" 74) Etc Ta M~M<M<etp<t<L MtM M y a plus de MMetgMe.
méat* ttegMpM~uet dtM )M quatre w<M d'ua MMBytM publiés par Brant):
()tt. t90, ou tV, t&<, B* 9). LM fMttMXM M (trouvent MM le moMt Olympe.
prêt de PntM, en Btthynte, MtjoMrd'hui BrouMe; ce sont det btiM ctMmd<
encore MBon«!~<. V. W. Snttth, Dict., rnM«.
(t) t.MUM X ne l'évaluait qu'à Sa )«r marc, et «ou*. tt'<)')Tt leur poids, nous t)t
trou~tM 60 au tMrc. V. p. 870.
de blé froment. Elle est dans l'édit treizième à la suite des Novelles, relatif
aux Alexandrins et aux éparchies égyptiennes, qui nous est pat venu mu-
tité, et que dans notre histoire chronologique,p. 605, et T., p. xt.vu, nous
assignons à l'an 554.
On y voit, chap. 6 et 29, que, si le fournisseur d'Egypte n'a pas livré à ta
flotte d'Alexandrie, au plus tard au mois de septembre pour tes besoiM de
Constantinopte,et au mois d'octobre pour les pauvres d'Alexandrie, la quan
tité 6<ée des btés, artrov, il sera mutcté d'une amende d'un nomisma, proba-
blement un aou d'or, pour trois artabea, et que le gouverneur aéra tenu de
faire exécuter cette amende sur la personne et sur tous tes biens du préfet
a"gusta!.
Maintenantquel était le poids de t'artabe? M. Jomard, dans son ouvrage
sur le systèmemétrique des anciens Egyptiens, n'a pas exposé ce qui con-
cerne tes mesures de capacité, et dit en passant, p. 753 (édit. in-<bt., t809),
que le chous, ou coudée, était la même mesure que t'épha ou artabe égyp-
tienne, selon (le Pseudo) Epiphane, et qu'ainsi c'était le cube de la coudée.
M. Saigey évalue l'arlaba philétérienne, qu'il assimile au bath, à 35 titres
(t834, p. 50) mais plns loin (p. 5t) il convient que Fannius (le Pseudo ou
plutôt Priscianus), dans son poëme sur tes mesures, estimait l'artaba d'A-
lexandrie à trois fois et un tiers le modius romain, et Il triple artaba à dix
modius
M~
Eo effet, la artabe d< ia9 MtM$ t0, v~tnt t5 fr, 55, t'hMMttft Mt
t
de i9 fr. t&, et la proportion serait de n.<5, OM peu prêt, au Uea de
U 69.
/A.<. '1' l't, A
1
~n.~i
t. t'<'t'tt;<i))(tt) )))<'<) ttr't<<).<\)t')<;t)~t)f~fS'\it.t)<<<')~i\))t)<'
npoKomoY
ËAAOYITPtOT
KA)XAPEM
ANEKAOTA.
npOKomoïb
K~S~PKQS !CTSTPtOY
ANEKAOTA,
Ktl OY!<! RKNATH TON t!:TO!'tQN MtBAOI:
nPOOïMION.
M: t~MXtt
t tVRK )X MB NMTOMM
PROLOGUE
& p.~en ~<~et. À~ot ~ot <~ aty~v~~ ~T~pot~ to~ït, ~atXtw~v
Tt'Mt )MH
~ttVM< ~et~~ TM~ ioMT~Mt~ T< !MH 0<0~<&p<K
~OtC TtT~~O~.
& icpoïepct ~ct~ov ï~ct pM~ot~ac ptov, xon TO~ Tpowov ~<p-
pMyu7ct, ~ctp~ctxeS~t Te wctTp<M~ wo~e< <!j~t~xu!et, <Mtt T~w
{Mt(h~ TSv 0' ctvay~MtMt)~ ?cont!<ret~?!, ~wu~ï~ Ccrepo~
HO~MV.
to
P\ Eu6u< pL~ oûv ~~ov (AOt~euTpM 'r& t~ *PX~
~uytMtXutCTtM pL~TOt TO~pYO~ TOCTO QrTFOU~ <~V, <~Mt-
TM~UO~H TO~ Ot!MMtt ~tT~~tU~etOt~, OU~ Tt WR~ TOB
~omoS~To~ ~<t(Mt~ou~et ~o<, (o~T< Yetp en~S TMa ~'yM
~TOuoSw ~ct6t n?<&TcoT<, !ten TM ~~pet ~MtYycMe~ we~etït
<n ~ev ~ït atUTo~ (Atv, xoturcp uto< M~, <v ou~t ~Y~<TO
~0~< 6 ~< ~u~Ct~~t Te WO~Y) ~p~TO, XCtt ~p~CtTCt ~0~~
~tptt~OtUtTO. A~OUTt YOtp OtUTO~ ix Kctp~~O~ T< !MH
P<t6~m, <)tctTov xevï~~atptCt, e$ a~o~ wct~ctTM~ au-
~~cct~TCt ~< ·
t~et }tan (M~ ~<tT' ~ou~tct~ ~tot~ttptocu
TOtCTCt ~V<67).
tt
<e {J~OU< CtÙTOV. T<~Te XCtT' CHtpC<< <(JL~V!, ~Ctt T~~ M~Tft
T~ ~tanTY) « Tp~ic~v ~<Tet6et~oCM Tov w~~ov, ir<-
pnjftt ~u~at !tOtTe< T~~ o~atv XMXuouoet, ~o~uy~ Te MVpH-
'?<M<
0M~CtO~ ~<Tat~~M.~a(c6ctt, ~Tt otvotY)MtÏM atUTM !tCtïa!
/«
omt~ ~T« Te. xa'. <iop!.<vov.
jusqu'à satiété de la société de son amant, et de la to-
térance de son mari. Elle revint ette-meme plus tard
a Byzance avec l'un et avec l'autre. F~à, y~~t~c s'ef
fraya de cette intimité, et son esprit fut agité de per-
plexités. Il était convaincu qu'il ne pourrait d'aucune
manière cacher !a connaissance de ce commerceau pu-
hiic, tant it voyait cette femme incapable de dissimuler
sa passion, et de se contenter de la satisfaire en secret;
<*Ue s'affichait eUe-même
comme sa maîtresse déc!arée,
<'t ne rougissait nullement d'être signatée comme telle.
11. C'est pourquoi il se rendit en toute hâte à
Éphèse, et, après avoir coupé sa chevelure, selon l'u-
sage, it se fit inscrire parmi ceux qu'on appelle ~OMM.
dntonina, à cette nouvelle, devint absolument folle,
déchira ses vêtements, et refusa toute nourriture. Dans
sa douleur, elle parcourait ses appartements en ver-
sant des !arme<, et en s'écriant au milieu des lamenta-
tions qui s'échappaient de sa poitrine que, sauf le mari
qui lui restait, elle ne pouvait avoir fait une perte plus
considérable nul homme n'avait été aussi bon pour
elle, aussi fidèle, aussi aimable, aussi prompt à !'exf-
cution. Elle fit tant, qu'elle entraîna son mari à expri-
mer les mêmes regrets. Le malheureux en vint jusqu'à
taire des vœux pour le rappel du bien~imé T~r~w.
n se rendit en personne un peu plus tard au palais.
et par tes prières qu'il adressa à l'empereur et à t'im-
pératrice, it obtint un ordre qui enjoignait à 7~<
~M<' de revenir comme étant déjà, et comme devant
être encore davantage dans t'avenir, indispenaante
sa maison.
t6\ À~ot Qeo~to< ctw<!ice ~~a~ ~~e t~en, <~
a<<r~a~~TOtTet ~ww~e~ ~uptM~oc T~ T&~ (AO~ct~Sv
<tct-n{~eu~o<. 6v ~e Mpet 6 xatTat~c~To~ ~w~< ~<t-
~oyo~
T~~TCt B<~MpM< Bu~TM~ a!wo~(tom, &uT<~
À~TM~~et~ «~(x~TCtt \cMpct' ~wtp oûv xen
~atpot
V6TO.
KE~AAAÏON B'
ct\ Aurmet Bt~~pto< Xowp~ wo~<(t~M~,
<~<
~y~.
<
~M~M<' déclina cette mission, alléguant qu'il
a.
avait rceotûmentt'tutenttonde se dévouer à la vie mo-
nastique. Mais ce langage n'étatt nullement sincère;
car il avait dessein, aussitôt le départ de Bélisaire, (le
se tendre secrètement à Byzance auprès d ~/t~~M~
ce qu'il exécuta en effet.
CHAPITRE Il.
~uS<, rrctpo: To3 ~Mïtou Tco~at~ eict ~To~at TCtwret, )tWt et&ToS
e~e~ïo
è~.¡TO T~Mp<!v
TLf'oWpai'v ttUT< 'ltaéqOVTL u~'
«VTéi), ~wo~ovït 'v
~xtOTOt ~p~
Ú,' t~v -ijX.LtJ~CX Xpiiv at~o<not
œVÓtJLCX
a~ ~T~ e:Tc~p.ota$wt,
10 TO CTpCtT<U(A<t.
~tiTy~Ten, xon
E~
?ïepa
YCtp) ~~p
a~TOt ev T~t <yrpc<Ton'~M
~Ot TOt Wp<~T<p«
Y~Men,
~t-
TtICt~tt 0~ Tt tU~.
fet d'un hasard qu'o/ï~M trompa .<wtM et sa
fille; mais ce fut par nombre de serments, y compris
ceux que les chrétiens regardent comme les plus ter-
ribles, qu'elle leur persuada qu'elle ue nourrissait con-
tre eux aucun mauvais dessein.
5. Le forfait accompli, comptant d'aiiteurs désor-
mais, bien plus qu'auparavant, sur l'amitié de l'impé-
ratrice, elle envoya ?%<Mf~<? à Éphèse, et ne soup-
çouoant aucun projet d'hostilité contre elle-même,
~o~M se rendit en Orient.
A peine ~Mrc venait de prendre le fort des
Sisauraniens (ou Sisaura), qu'on lui annonça l'arrivée
de son épouse, à laquelle il donna t'ordre de s'arrêter.
Puis, sans en dire le motif à personne, il fit donner à
l'armée le signal de ta retraite.
tt y eut, il est vrai aussi, comme je l'ai exptiqué
ailleurs, d'autres motifs qui portèrent t'armée à faire
ce mouvement; mais ce fut celui que je viens d'indi-
quer qui fut le prindpal. Quand j'ai commencé mes
écrits, il n'eût pas été sans danger, dans les circons-
tances du temps, d*en rêveur toutes les causes.
6. Ce fut pour tous les Romains un grand sujet de
«proche contre ~/M<M~, d'avoir ainsi sacriBe les
plus chers int<Mfet&de la patrie aux mMeMbtM cal<Tuia
des affaires de sa maison.
C'e&t, en efïet~ à cause de sa passion pour sa femme
qu'il résolut tout d'abord de ne plus ~éloigner des
frontières romaines, puisque, dès qu'il apprit son re-
tour de Byzance, il retourna en arrièrf, afin d'être le
tna~tre et de se venger.
Ato ïou~ (A6V ct~t Àp~ct~, Ttyp~ ~oret~M ~t0t-
6at~e~ ~~euw<~ o? yE ou~v 3 ït !t<xt ~oyou o~w ~Mtic<-
M TÛV
CtVCtyxCttM~ TT) WtCOp~ ~<~CtpOcH !uv~. ÈV TOUT<p
Y<
Àpe6a:, TM 2c<pw~~&~ oïp~Tt ict{~M~, ~wtp ~tet-
6atw woTCt~o~ Ttypt~, ~~cMTCt ~e~ctT~Ott T« <M~
~MptCt, np~repo~ ct~vjMTCt ovrot.
6 ÈTuy~oM xcH ~Tpe<T<u{A!x OuwtM, tm Àp(A<vwu<,
TOU~ ~M~atK~ XCtTOX~O'Jt, 6 Xu~p~~ ~Te~Ctt~TCM~ T~
<e ~t~cn' Y< où~v a:~ ït !Mt~ ~<M yw~m Ti!< ~<
wp~nv. TatSTOt 6 Xocp<~< ~at~<~(t~o<, 6~<<t< Ta
n<po&v To7< ~oyt0t< e! iro~tït~ o?MTen <~cn, *yu~~
KE~AAAlON r
Ct~. r<~0~ev0< ~e 6 B<~MptO< TVJV ~M~OtM~, <U-
CHAPITRE III.
<
C~Ct
to
Ë~9< {A~VTCtt T&v 4'MTK~ 4 T~V Ê'pMOV ~MWO~-
vM~,
Qeo~o<no~ o~o~-ct, )tat~ep dç ct~tM~ct ~ou\~< ~~o~rct,
2o
~OIM~ (AH~&~ TMMptM, <~ TCtUTV) ~eHT){t <Tpt6~,
ïwç ~WY)~m< etXo~, (A~~ Tt <ttT<!lCM<, ttCH
Te
OÙ~K~ TOUT<~ e~O~O~ TCM~Tt, <!)<ÏT?<p epp~Qt), ~0-
<nct ~pyot, e~ ?ra(~TOt
~ot ~oncM 'roc ~T'~eu~TOt wo~e~ot,
rot wpo~ ToS OeoC, Mt To emo$, eupev €u6u$ yctp e~t Te
M~~ou~ }t0tt Xocpo?)~ ~Tat~e~, To rptro~ eoëaXo~TOt~ e<
~M~cttMv Tvjv ~v, xwx~mTM M<p~e. KcnïOt e~oxet ït ~oyou
K~tov ~tOMTe~pM~Qo~'
· ïov wo~e~ov ev6e~~e ct~oMtCOt~evo~.
ÀXX' eiret Xocpo'y)$ Eu~potTif)~ ~t0t6o{$ iroïOt~ov, KotX~~tXov
otuïoS ~e~e~.
KE~AAAiON A'.
CHAPITRE iV
t. Vers la tnéme époque, ~v éprouva une autre
'hs~tacc. ~im' <ttataft)<'<'ontngifus<m )a' parlé <ian~
wpo~ev Xoyo~ s~vio~v, e~e~e~sTo rou$ 6~ Bu~ctVTKd
~K
6W~6oÛOtt, tVOt ~7) TOU~ TCpOOXexpOUXOTOt~) M$ Ta: TCO~M
e~p~ce.
y'. BeXKTOtptov ~e pa~T~eu~, x<xt?cep ou~evo~ T&v xotT~-
1e'. H"').l!'
H~6e p.6~ iroTe
-rroTO. Bë~.KT'xptoç
15
O~Ot~e Ct(JL~t ~€~V O~KX~ <X~K')V ~6TO CU~Ct TS '!C6pKTTpE-
)()
Ypa<otT<x <)t T~ petc~~o? ew~et~sv. È~i~ou ~e ypat~
T~E' A M.e\' 6tpY<X<TM~p!.<X$,
M Pe~TtCTg, 0~6ot. ËYM ~è TK
21
'X'jT~;
S~ TT~.Ot T~TSt.
~3 y~MT~X~
xet TM~ TatpTMV
(~U TV;~ <T(uT7)pt'X{
X<Xt
arriver faisait dans les mêmes appartements, des
promenades non interrompues, à cause d'une indisposi-
tion qu'elle simulait. Les époux étaient encore très-
froids l'un envers l'autre.
Cependant un emptoyë du palais, ~M<ï<< se
présenta dans la maison après le coucher du soleil,
franchit le vestibule, et parut subitement sur le seuil de
l'appartement des hommes, se disant porteur d'un mes-
sage de Fimpératrice.
Bélisaire, entendant son approche, rentra ses mains
et ses pieds dans le lit, couché comme prêt à y recevoir
la mort, tant il était abandonné de tout sentiment
courageux.
6. Quadratus, en entrant auprès de lui, ne put que
lui montrer la lettre dont il était porteur. Elle était
ainsi conçue
« Tu sais, Excellentissime, ce que tu as machiné
« contre moi. Mais j'ai
de grandes obligations à ta
« femme, et à cause
d'elle j'ai résolu de te pardonner
« toutes tes
offenses. C'est à elle que tu dois la vie.
« Compte qu'à
l'avenir c'est sur elle que reposent ta
« vie et
la conservation de ta fortune. Tel tu seras pour
«
elle, telle sera ma conduite à ton égard. »
Quand il eut pris connaissancede ces paroles, /?<?-
saire fut grandement relevé de son abattement, par le
plaisir qu'eHes lui causèrent. Voulant de suite donner
des preuves de sa conversion, il se leva et alla se jeter
aux pieds de sa femme, tt entoura ses deux jambes de
chaque bras, et ne cessa de baiser alternativement ses
pieds, protestant qu'i! lui devait la vie et son salut;
i
attïMtv exotXet* ~~ponro~ov
i ~e otur~~ ïo s~Oev~e
LI. ~KTTOv
5
~OTO. Toc (~ OUV at(A<pt Be~KTOtptM Ttt~ arTpOtT~Y~TÏ~< xe~M-
p~xet, MTrep 11 T~~ o~ woX~M wpdïepov reX~epot T< xcn
toE~<X<mo~
T6, M$ TMV ~~0<ytMV ~p~~OtTM~ re~~<p~ Te XCtt
a~ ~UV «p~~ Te
C(7?~T(€e?V TViV O~et'XV ~~tOU, XOtt
(TTOM-
nançaiites, entre
<t ~/ï~c,
y~
8. Elle arrêta une attiancc immédiate, au moyen de
son petit-fils.
fille unique de ~r/M/
~y/.tY~r demanda d'être réintégré dans te comman
dcmpnt de l'armée d'Orient, anndc combattrt' de non
voau ;< la tctc d<"< Romains <~<<t <'t tes Mèdcs.
~0'J< e~y~e~Ott T~) ~M~OCtMV OTpOtTM' ÀVTMV~Ot CtU-
OutïïtY~ fJ.
OÛ~TT~'YLV pou~euomv~, XM'7r4p
xomcep OUX e~Ti~tt~ To!~
eux&7rtTI14,69,Cùq Toiç wpct<r''
7CFIXC-
2'' 'ïou.e~ot;
~oxoC~ïw e/tt~, ~e $uj/.<p&p~ e)t ToC e~t Tc~e~ï~
Mais ~M/M lie le voulut pas elle objecta qu'elle
avait été outragée par son mari dans ces contrées, et
qu'elle ne pouvait plus les voir.
g. C'est pourquoi Bélisaire, nommé connétable
(commandant des écuries impériales), fut envoyé pour
la seconde fois en Italie, avec la condition, stipulée, dit-
on, par Justinien, qu'il ne demanderait jamais aucuns
subsides pour cette guerre, et qu'il pourvoirait par ses
propres richesses, a tous les approvisionnements néces-
saires.
Tout le monde pensait que ~Tc avait poursuivi
cette conclusion avec sa femme, et cet arrangement
sur la campagne avec l'empereur, afin de s'éloigner du
genre de vie qu'il avait passée à Byzance.
Dès qu'il aurait franchi l'enceinte de la cité pen-
sait-on), il saisirait ses armes, et se distinguerait par
son courage et par des exploits dignes d'un homme de
cœur, afin d'en imposer à sa femme et à ceux dont
il avait subi la violence. Mais il oublia tous les torts
passés; il ne se souvint ni des serments par lesquels il
s'était obligé solennellement envers /~<~MJ~ ni des
autres; réduit à l'isolement, il suivait l'impulsion de
cette femme, dont il était encore idolâtre, quoiqu'elle
eût déjà atteint soixante ans.
to. Quand il fut arrivé en Italie, les événements
chaque jour tournèrent ton'rc ses espérances, comme
si Dieu lui était devenu hostile. Dans la premier*
guerre, ses desseins contre 7~M< (Théodat~ et 7/-
quoiqu'ils n'eussent pas été préparés peut-étr<
)vec toute la prudence qu'y doit mettre un général.
NTe~euï9< ï~o~' ~e r~ uo"r~p<~ ~o~ {jLtv ot~ey~v~
OTt ~7) TCt Pe~TtM Pe6ou~eUTC:t* ~Te X<tt TMV XOtTOt TOV
s xûsw
sotùr~ awexptQy!. 0"Mpot, oûx
â~axpi9~. OSïM~ âpa, oux ~Op~WM~ Q. "Ir. âaaâ
âv6pw~cav pouXetTc, wX~ct
KE~AAAÏOi\ Ë'.
CHAPITRE V.
~o
!(.
eï'y) '~6~<Tot?oc,
È~cet
Te ïo i?patY~oc ?!pe<y)Mv o!~M, ~pxo~ aU~ou~ ey~MO~
~<tvoTCtTOt< xetTat~ot~e~, pt.?)v fo x~~o~ ~TCtTe~<re~ ~<~o<-
Y
~e, OU)t <~OU<Mt T~ Yt~TCH, ~tCt TCOt<n)~ <~oC tOUCat,
Te Be~to<xpM\'
ev~o~t T~ y~ct~ e~KTTat~e~, ~o< syt-
Goths.
~'7/
Telle fut t'issuc <tp la guerre de contre les
pa<~<<~ ~e~o, ~M~ oi ev~~e oTt ira~KTT~ am~-
~otY~vett. Kcn e~et e\e~o~.evo~ po«n~e<x T~~ ~to~ ~<u,
K~e~O~ 6u6u~ <X7TtMV M~STO, ~OUpe~ TCO~Ot T<~ Tt PM~CtUM
6
Suv~~T, ~&, X<Xt ~CtTOt T~ O~Ot~, T~~< ~CtV-
tft
TK<){AK ~U~6<T6~ TOtOV~C. 060~<0p0t ~Ct<TtX~, ~< B~XtOCt-
)oYCtCTO' MC ~XKyTOt
~6 UlCO~OY~Ct~?), M< ~V T~ ~p<~
TCZ~ KUT~ ~OUtt~OtTO, wewOpveu~H TOt WpOTepet &TTOtt,
,:o
T~~etMV TKTt.wpoïepov,
xan Tôt 6(AM(AO~e~ct ou~ct~ e~-ice-
~<&~ctc, ouy~to~; eTuy~a~e Tcpo~ Trot~TM~ cMpt~tM. AÏTto~
TO SK T7)~
~CtTtX~O~ 'J~<!)WT6UO~ C~OH. È~6t ~6 0e0~<0p0t<
6. Elle fit cohabiter cette vierge avec son jeune
fiancé, au mépris des lois morales et humaines. On
dit même qu'eue la força secrètement, malgré sa ré-
sistance, à s'unir à lui afin que la défloration de
l'hymen fût complète, et que l'empereur ne pût reve-
nir contre un mariage consommé.
L'union ainsi formée, ~w~a~ et la jeune fille fu-
rent épris d'un vif amour l'un pour l'autre, et ils ne
vécurent pas moins de huit mois ensemble, dans ce
commerce intime.
Aussitôt après la mort de l'impératrice, ~o/ï<ï
revint à Byzance; elle dissimula facilement la connais-
sance qu'elle avait de l'outrage que celle-ci avait com-
mis envers elle. Puis, sans égard à cette considération
que, si elle l'unissait à une autre, sa fille ne serait
plus qu'une prostttuée, d'après les faits passés; elle
congédia honteusement le petit-fils de T~co~/v?, son
gendre, et sépara violemment sa fille de l'homme
qu'elle aimait.
Cette action révolta tout le monde par son im-
moralité, et néanmoins la mère obtint sans efïbrt de
Bélisaire, à son retour, la ratification d'une telle con-
duite. Ainsi se révéla le véritable caractère de cet
homme. Quoiqu'il eût manqué de foi envers T~o~~ et
quelques-uns de ses familiers, et quoiqu'il n'eût jamais
tenu compte de ses engagements faits sous la sanction
du serment envers aucune personne, on Fexcusa't non-
seulement à cause de la domination excessive que sa
femme exerçait sur lui, mais d'après l'état de suspicion
dans lequel il se trouvait auprès de l'impératrice.
~7rOYSV){/.SVV)~ <SO t/.<<t
S~p7)TO<t, ~~Te <<')TK<'J ~~T~ X~O'~
t5 Qt
~~pEC Q'JT&t TTOtROt ~6?~ ~Mo~ O~Te TMOt OX~M
XM?M.
20 o~6pM~M
ocTce~Mxe~. È?ce~~ Te 6 2o~op.M~ e{ Bu~at~ïto~
Ï'. XT~.c~O~
(~2~7 T'/)~ TE 1?XTp~K KOH yevt<; TO ~OtTCt TV:V CtXtOtV
Ce ~7~ était cfïeminé et impropre à la guerre
aussi jeune de tête que de corps, jaloux et pétulant à
l'excès envers tous, plein d'orgueil enfin dans ses ma-
nières, et se donnant une importance excessive. Mais de-
puisqu'il était devenu le fiancé de la d'z/ï/
nièce
femme de ~c/fj~/rc, t'impératrice ne voulut pas per-
mettre qu'on articulât aucun grief contre lui, ni qu'on
lui retirât son commandement de la Libye. Lorsque
.S(~/M(w, frère de ~c/y~~ se rendit coupable du
meurtre de /M3~~ l'impératrice ette-meme et Pempe-
reur le renvoyèrent Impuni. Voici comment la chose
.u'riva.
KE~AAAÏON C7.
CHAPHKK VL
U!7VOU
e~MTOMTOt, 6~ OtXoyM TT)~ TOU O~ttpOU
O~M TCO~-
c'at?6on. Èw~K~ouor~~ ~e eTspK< vuxTO~ e~oxet ~etv
:V TM O~t~pM, XOtt OcM~ TM~ Xo~M~ W!(0'J6~ M~T?6R ~~X06t
To'7?poT6po~, ~tïe~ecott ~e Tct &?ctTeTOtY~vct,
ouo* &~ pe-
~OU~c6o<t. TptTOV Te ~t e~K?TKOO(~ T'~ TOS O~UpOU O~M
ot~~cfcn ~e~ Tx ot~xeoTot, 7i~ ~t.i rot e~yveX~ot TcotOtVi,
[,
Y ïïpot~-0~ ~e T(tU ~po~ou, e; ~eyat ~u~c({Jt.6~< ouro~
touoT~o~ e~Mp~ev. Àp~ovTCt YMp otUTO~ Âvct<yTK~o~ pat-
KE<MAAION Z.
CHAPITRE VII.
20
/.ep~ e~OK~. T~o<~ ~e Tep~ ry) otpfcety~ xon XTeMtv ~$tou~,
6*TM; p!.v)~t~t rat ~up!.we<TovTe( o~Ki~ ~atYye~M~M. 0!< ~v)
5<yxoT<p ?!~ 6~
T?otpot6uoT<?
eye~eTo~ et~' ev a7rct0t"pt.tv
T~< ~~<.epct< )tonpo?: ev e}tCt~T<p
~e ï~~ wo~eM~ ~Mp<~
i
Ttvat TcctpatweTCTMXOTMV u
yu~ov tKTe~ov.
o Tov TM
~ept~ee?; e~an 'j??M~Teuov xen ou~~ T0?co~ T~
6~up0{, ou~e )txtp~ e~eYyuo; TtVt e~ ï'/jv ~<oTV)pt9(~ ~o~ev
e!v0tt, e7?6t XXV TOLÇ TM~ tepMV T~tMTatTOt~, XOtV T0tt{ 77~7!-
yupMt, ~0~~ ou~vt ~te~6etpovTO. riKiTtc TI ou~ep~ct wpo<
T< T&v ~~<uv xon rûv $uYYtVMV eït e~~e~TO. rio~ot yjtp,
20 T~ TM~ OHMtOTCtTMV &~t6&uX~ ~~OMV. Z~T~C~ {A~TOt
XOtt
Tct6<?v.
t5
WpOQ'~OXa~ Ml T7:V Wp6; TMV ~O~MV TC xat T~~ ~P~< TtOtV.
Èv ystp TM TTpoc Tôt ~s~~o~Tat eueX~~<c e~ot~ p~ Te xo(t
~T?OVMT6pO~~TOC 7C9(pO~TCt <y~KTt ~~OUW~ M~~pM~ôt ~?~0-
{~ot ~e ï~~ T~ T?<~tïeM e~e~T<&~}< *PX~<<
Tcpo~
$u~e<r&Ci<~ ~Tt ~et~ov, M< ïo tM~, ~ptCt~YoCot, Mtt
20 Tl~ aTtOy~MOM TM at~pO~~OX~TM T'T)~ Tt~MpMt< et« Tpt-
T~~Tatt.
t~!XpTc~e où~ ~ït ~ovo~ tcpo~~e~on rou;
X9t)tOU~CVO~$ '~tCTK ~9~6~, Ct~' Q~Tt TCpOCTOtT~~ TÛV CTOt-
OU~Ot~Y) «Tm~tOU
~tMTMV :)t ?OU :p.~Ot~oS< )t9t9KTTCto6att ~pV)-
5 T(~
e!~9pMW<<) e~ero, xonwep etUT~~TipJ TM~ ~pM(A~M~ ev
VM~
y<Xp To!c Mt ~pOOTUy~Ot~OUTt, W~eMTTCt tWt T~ TCOXtTetOt
~0 TCat~TMV
~pY)~OtTM\ ~t6<puy0~ MV ~p.atOTOV {AV) ~OUVOtt T?)~
~tX~ ~TepOt ~6 ~MpK~, OU ~SOV, TOt!; ~6~~ TtVMV, OtV
20 {iCtXpO~, <<UT6
XO~O~O~ Ky~V, Ct~Ot (A~pH~ <tU (AtVTOt
~"t
7r~6?CT~ s~.<p6pe<TT<pO~ ~7r€p P~.K~t T'~ XWXOTpC'TtW?
vages qu'ils battent incessamment, it lutta contre les
courants du Pont (t'Euxin~, par des jetées de pierres
qu'it poussait en avant de la côte; il semblait vouloir
dompter la puissance de la mer par l'abondance de ses
trésors.
3. U confisqua les fortunes privées des Romains, de
tous les côtés de l'empire, soit en supposant contre les
propriétaires quelque incrimination dont ils étaient
innocents, soit en altérant la volonté des autres, par la
fabrication de fausses donations. Beaucoup d'entre eux,
arrêtés sous l'accusation de meurtre ou d'autres crimes
semblables, ne parvenaient que par la cession de tous
leurs biens à éviter le jugement dont ils étaient mena-
cés. D'autres, feignant des prétentions d'aiUeurs sans
fondement sur des propriétés contiguës, quelles qu'elles
fussent, et s'apercevant qu'ils ne pourraient obtenir de
condamnation contre leurs adversaires, parce que la
loi leur était contraire, faisaient présent au prince des
objets en litige, et obtenaient ainsi la faveur de cet
homme, sans qu'il leur en coûtât rien en même temps
qu'ils se vengeaient, par cet illégal procédé, de leurs
parties adverses, qu'ils accablaient par cette invention.
4. Il n'est pas hors de propos, je pense, de faire ici
le portrait du personnage. /M~/Mc/ï n'était ni trop
grand ni trop court de taille il était de la moyenne;
sans être grête, il n'était pas trop gras. Il avait de la
rondeur, et n'était pas laid; son visage était coïocé
même quand il avait jeune pendant deux jours. Enfin,
et pour tout dire en un mot, il ressemblait parfaite-
ment a fils de ~t/~ C'est cet empereur
e$ ïocov~e xw~fXVTo, MdTe ou~è, ~psoupY~M~TC~ o~ov,
e~u~Kt TYjv e$ auTov opy~v eyvM~at~ c<~« ~oy~ct ~eyo~et
T~< ~uy~~TOU PouX~ ~.7)~6 MO~Ct TOC ~Ot~t~~ TOUTOU iv
Tt{, ïO Te 0X~0
touoT~ta~S <r&pt.ot, xen T~v o~M otuT~v~
etM~t ~Ct-
s XOtt Ta< TOC ~pO~M~OU aTTOt~TOt V)6v), :V TOtUTVi TT)
~at~M~
t
:Ivatt.
T
To p.~ 0~ 6~0; TO~UTO~ 7t; T~ ~C
TpOWO~ e<
;t~ T') K~p~e~, OUX ~pCC?<Xt~t. Hv yMp OUT<~ «VT)p XOt-
x"
7-K7{/.ou<, e$ anTtat< ou~e~tct< e~o~rot M<TT<, e!~ T~ Mv~Oe~
X7C9t~T9t T« PM~C<t()t< ~<~t~6~T9t ~T0t9~ev<t< ~Tt~MUV
!<
wpote~att ou~t ~o*y<?. Ka<t Ta $u~ot~ enre~, ~p~~ctTCt
OUT6C(UT6~&~ev,O~Te O~M~ TM9t ~C~ TM~ CtTfCt~TM~MCt'
MCTMp OU ~~O~p~){Jt.OtTtCt< ~Mf<)p.e~0<, a\\0t ~Qo~M S< TOU<
iO Y&yOV&V.
iouOT~Mt~ {Aev 0~ TOt iç TW TpOltO~, ~Ct yt ~~<
~uvotcQatt ~patoon, ï~t wy)
6~e~.
KE<PAAA!OJ\ 0.
6t\ Êy~~e ~e yu~ctUMt, ~ï~at Tpdwov y~o~~ Te
}Mtt TpOt~t~Ct, !tCtt TM~e TM 6t~6pt!)~ t< ~~0~ ~Ct~ûe~et,
Wp~ppt~ ~Mp!.0(t0t< T7:~ ICO~tTetOtf t~Tpt~tV, ~M ~~O&~M.
H
Â)Mt!ttO~
Tt< Bu~TK}), ~ptOXO(AO< TÛV !t~H-
Y<~<~ 6~ptMV, (AûtpCt< n~M~M~, ~Wtp Àp)tTOTp~O~ !Mt-
~oScw. Ouïo< 6 eM~p~ À~a~Tet~KtU T~ ctUTexpatTOpet <!p~~
t~o~ïo~, <TeXeuTt)Ct~~o<p~ wat~Mv ot et~o~<~<t(A~~Mw Tpt&v
~to~ Y~ou<, Ko~tïoC~ T< xen Q~o~<&pat< )MH A~MTatam~'·
20
MV ~pM~UTatTV) O~~M ~T~Tm Y<YO~U?Ot ~U'y~tt~ f!
~t yu~ ~we~oCcot, ~ï~p<p a~pt MtT~~ ~9<
Tt'JTY! TMV Tt )MtTCt T~~ «m~~ )t9tt T~S fpyOU TOUTOU ~t(Ae-
<:t!AP. <X <o:
chesscs d'autrui, et il ne s'embarrassait aucunement des
obstacles que la justice opposait à cette invasion. Ce-
pendant il était tout prêt à disposer sans motif et avec
prodigaUtc de celles qu'il possédait. ït les abandonnait
sans raison aux barbares. En un mot, il ne posséda
rien par lui-même, et ne permit pas que personne fût
en jouissance des richesses, en sorte qu'it ne paraissait
pas dirige par l'avarice, mais animé d'une violente ja-
lousie contre ceux qui les possédaient.
ït ruina donc ainsi les Romains dans leur oputencc
passée, et fut cause de l'appauvrissement de tous.
Tel était le caractère de ./M.w/ autant <!t) moins
que j'ai pu le deppmdr<\
CHAPtTIŒ IX.
M t~Tuy~ct~ouM yu~ot
e?c~e~ett, et ro?; etv~p~ 0~t< w~~ot
È~ ~e
Te xctt a~ot~~ elvott. Touc epct~Ta<< e~Xtuot~ Te p~ct-
!MUOU<yOt, ~Ot~ ~eMTtpOtt< Ottt TMV (At~eM~ ~~CtCpUICTO~V)
e~tTe~~e<n, T?xpct<TTY)oa<y6ettTO~ T&v atM~~TM~ ~~at< 6<
76 XOH
I
Ot~e~etOU~ ~70(<
4 I
S~6tp0t.
T~ ~~0~< oSTM<
ç H<TOM~ yOtp 6t~~OV)~ OU~Ot~ y~'
)n
{JLM<') eK?T~)t6t ~Op~OU{ievV) Te, KOtt TOt ~frKTt't OtirOK&~T<u<Tot,
S?~TO.
6'. È~6o~ ~e Ccrepov, Tupt~ av~pt T~ otp~v ~otpat-
~ot~vït He~TCtico~eMt, e~ T0{ at~~rct u~per~MUM e?-
T6
T~e T~ yu~Ot~, )t0tt TeTp~~Ctt ~UV~, XOtt ~~p
'&
~v!~o<yn'u< T0~9t< ~t~o~T~ Ye~e~i~an e< wctwTet< c!v-
(<p<u~ou~.
20
w~tM(AOt. AJvapu~ ïo~u~ e~eMtCtv Ttvet, xan ~p~c(TCt <wm-
de 7~
de lieu qui n'eût reçu quelque souillure du libertinage
TOtM~
:'o
?<t< T~< 6v ~< &UTO< 6 W~Vip 0<O~OTO< OVO(AOt, ~<p K.O-
~.WU~~W t7:m~0~ t~9t~M~. Kctt Ot ~KptU~M~O~ WW~Ttt~
"o~')~~ p.~ TtM tM~MpY<M ~<~ Tt, ~on ~ct~p~et~en ~d~~
~UM ?70~«t~t)tan~tatX~MT4; MtTOt~ Y~p, ~Ct~.
i~Ot~~XMan «UT~~ T?pWY~O!Ot ~M~9(K'~ ~t.
0 ~C ~0<p9<~<;(~ ~K?~:t< '!MT'/i(H~, ~0<t T~ ~t~TM
ment de cette opulence était t'ahmcnt <!<' sa passion.
Secondé par elle, il opprima de plus en plus non
seulement la population de Byzance, mais 1 empiredes
Romains tout entier. tts furent tous deux, dès l'ori-
gine, du parti des Vénètes, et donnèrent aux séditieux
qu'il renfermait dan< ses rangs toute licence pour atta-
quer les institutions. Mais le mal fut arrêté dans son
excès par le fait que voici
< <M.~MM était tombé malade; sa maladie se pro-
longea et devint assez dangereuse pour que le bruit de
sa mort se t épandït. Les séditieux cependant se livraient
aux attentats dont j'ai parlé, et massacrèrent en plein
jour, dans le temple de Sophie (la Sagesse), ~y~/M~,
citoyen qui n'était pas sans illustration. Le nom de
l'auteur de ce forfait arriva jusqu'aux oreilles de l'em-
pereur. Chacun de ceux qui étaient attachés à sa per-
sonne, voyant l'impuissance de VM~CM pour les af-
taires, prit en grande considération Ic danger qu'H y
avait de hisser de tels crimes impunis, et Pon recueillit
la liste de tous ceux qui avaient été commis depuis
t'origine. tt fut alors ordonné, au nom de l'empereur,
au préfet de la ville de sévir contre les coupables.
T~~M~/f était le nom de ce personnage, surnommé
~f~M//t~ (citrouille).
(~eiui-ci, après une enquête générate, eut le courage
de faire arrêter un grand nombre de malfaiteurs, et de
les condamner selon la loi. Beaucoup se cachèrent et
purent ainsi se sauver; it fallait, en effet, pour le bien
des Romains qu'ils périssent dans l'intervalle.
.t7/
< jt Lotsquc fot. rontre tout ~pnir, rendu
)tTtïvcn, atïe ~wp~otKtOt Mt ~ctyov, cMu< e~e~etpet. Èn-tt
~uK <I~t oï~ 7COT< )rp~evo~ ro~ a~pMiw ~ct~e~ptK,
TMV Ot
t~tT~~e~M T~Ott T?m~OTCtTCt
WHttOet(Ae~O<~~~OtY~Mt~t
~<)u
Kotcuaropo~ e~M~ e!p~v, ~otpov aM?~~& ToG ~yx~-
~tat€< tTt~eUTY)Te.
,het"t'j'JC Tà rJ.lv
ITCI\IU1'Ylf'fa, Têt {At~
')~
ovv Ot!lofL
<M.~t
010001'0'1
OtO~OTOV 'rIlUT'I) mt
TOtUTV) 'tn;I
~<v.
ty'. Ot <TTet~tMTOtt, OM~pOV~T9tTOt TO <VT<06<~ t~-
~o~ïo «v~p<~Mv etwa~TMv. Ou ya!p ~ït Tw TO~CTût ~Ct~etp-
?~e~ ~e~o~ïo~ )twn?<p <T~Mt wotpw et~t~~tp~ T~ ~<
<o
e$ecTtv. H~tpc:~ ou TcoUctït u~Ttpov, iou~ï~o~ tT<-
~euï~i~e M~, TTp etp~Y) e~tou~ twveot' ~Ovo< ~e iou~Tt-
<& peïa$att T<, KCtt Tv)v wp~~ aw<~eïv ~M, M~ep atUTT)~
e~catVTeC ?~ot 0«~ ~po~tuv~ovre~. À~ ou~ Tt< Mpeu<)
~e~owctû&v ~~n~o~ ~yo~e, !ton TCtSTCt A~wo~cM ctuT~t~
(A0<,
~o!~o< tu6u< ou~e~ !to<y~ <xuT~< elvatt T<~ KWt 6~0-
M
(At~e'~cn, uwnatc e~mottou ~<p~. Ou~ T~ ~TpatTtMTY);
~p~MTO, Ct T~Ut; :V TO?; ~TpO<T~7?~«tC !t~~U~~U< 'tp T<
réprouvée; et sans se préoccuper aucunement de c<
que nous avons rapporté, il admit dans sa couche
cette femme entachée de si grandes souillures, qui s'é-
tait rendue coupable de plusieurs infanticides par les
avortements qu'elle s'était procurés. Rien ne saurait
être, à mon avis, plus propre que ces faits à établir la
corruption des mœurs de cet homme.
Tous les vices de son âme se révèlent dans le fait
seul d'une union si indigne. Elle est l'interprète, la
preuve et l'histoire de ses mœurs.
Quand en effet, ne ressentant aucune honte des faits
de ce genre, on brave l'opinion du monde, il n'y a plus
de loi qu'on ne puisse fouler aux pieds; et avec un
front qui ne sait plus rougir, on se précipite sans peine
dans les actions les plus coupables.
6. Cependant personne dans le haut sénat, à la vue
de cet opprobre qui rejaillissait sur la constitution de
l'État, n'en témoigna son déplaisir et n'en exprima la
désapprobation. Au contraire, tous allèrent se proster-
ner devant elle, comme devant une divinité.
Nul membre du sacerdoce ne se montra. de son
cote,animéd'une vertueuse indignation à ce sujet. Loin
de là, les prêtres s'empressèrent de la saluer du titre
de ~c.Mc (A~wotvct).
Le peuple, qui l'avait vue auparavantsur le théâtre,
devint aussitôt son esclave, et, sans respect pour lui-
meme, il invoquait sa protection avec des mains sup-
pliantes.
It n'y eut personne, dans l'armée cttc-meme, qui se
houvat irrite d'avoir H exposer ~a vie dans te~ <amp!<
TTJ~ OMt~pOt~ WpCtY~OtTMVU~~T~Ctt (i~Ot, OU~t
Tt( ttUTV!
M ~~M.
iQ'. 6 0M~pat eu~po<rMWO<ttt~ ~v, !ta<t <~atpt< a~-
~M<' )t0~o66< )Mtt MpaHUM~Ct OU W~T~Ot~t (A~,
~MV Ù~~MpO~ ~att, yopY~W T< !MH C~MTpCt~{JL~O~ e!tt
{JLCttt
aSt, XCtt T0?< t~tTM~eUM.M~t XCtTCt~Tmp~ CtXX~O~ ~Ctt
uorepo~ ~TOt :tT?}~e~ ct~TO~ ~u~w<~«~6en ~o~~
OtUT~ &Y~~6vi, TOC ~~pO~M~Tet< TO~ !MtT11~0U<
t&
T'&T< ~~et~at~~ <~ ~t~t {A~v atuTO?< ~(A~po~oO~T<<, << ~e
TO t(~e~t< CTCtOtC~t~ 1CO~(JKMOt, ~tet'ÏT~~Ot~Wt T< TO'~
KË<MAA~)!\ tA.
CHAPITRE Xt.
)tCt6~TOtTO.
&
T~V Pet~C M~tUO~Te~, 3~M< )Mtt KUTOt TT~ tÏp~V!~
PM~ottOt~ ot~~YStps,
XM
eppuc~e~, ToGro pou~ëucoc~e~o;,
15
~O~Ott aTfo6~?)TQt TTO~Kt CtO~ èv TCCtC~ T7i PM~OttM~ C{pX?'
<X<?TT6p
Xtpece~ }M[~6~ ~ë~&{JHXO[Ot, Mo~TOt~&V TC XOH 2at66o[-
/~<
saire d'en revoter ici la cause.
aptes avoir accorde aussi à /f~.t7<«.t un<
grande quantité de centenaires (tivres d'or mon-
oayc) pour eu obtenir la paix, a~k ensuite par ea
priée et sansraisou (envers ee primer e) fut aius) la
< principale de !a rupture des traites, (ptoiqu'it eût
ause
dre ~M/
mis ses soins et fait tous ses efforts pour y compren-
et les Huns avec les Pers~insi <)ue
je crois l'avoir explique clairement dans m~~Ncits his
toriques.
5. Dans le temps ou il suscitait atnsj~tnt de tt
voltes et de guerres désastreuses contre tcsRomains, et
qu it soufflait cet incendie, il voulut aussi, par des ma-
nœuvres répétées, couvrir la terre de sang humain et
s emparer de plus de richesses, Il imagina de multi-
plier les exécutions avec toutes leurs conséquences sur
ses sujets, a l'aide du procédé suivant.
tt y a dans toute l'étendue de l'empire romain,
parmi les chrétiens, beaucoup de croyances réprouvées
auxquelles on donne la qualification d A~ telles
que cettcs des Montanistes, des Sabbatianins <t tant
d'autres, par lesquelles l'esprit humain a coutume de
se laisser égarer.
/M~/M/~ ordonna l'abandon de tous ces cultes, mal-
gré leur ancienneté, et il punit ceux (lui résisteraient
a ses édits de l'incapacité de transmission de tours pa-
trimoines à tours enfants ou a tours parents, droit qui
!our appartenait auparavant tes temphs d' ceux
MtXou~tM MU ~tOKptp~TM~ «t~WCp TOU ÀpCt&U V)C~TO
~O~K, TT~oGïO~
Tt~Ot
e~V ~X0~< XpetTTM. Otïïe yotp n
ÀTe-~pu~e~o~
to ç. otUTOc T&~ ic<&w«Te ~e~ctOtXeuxoTM~
ate<. ToG ~tou TM{ et~op~ot~ elvov. TouïMv {J!.ev ouv T&v tepMv
~cncTO~Tût~
~otyxot~~ u.eTCt6at~eoÛott. Â?cep ewet ot~~pM~otç
Otyp(tt)M~ (tU~ ~t0t ~o~ev elvett, Tû~ Taurct eTc~yY~ouo~
s ~UY~$ e~TT~eM~.
~ct?; xatt 6uotctt$ xott o~Xotc ou~ oortOt~ e~pyott, ex roC e!Ct-
10
t6 E<p6UYOV TO~UV 6t~6pMWM~ ~Hf:~eX~< ~~0~ TtQ~.Ù<
X~OUCT);.
KE~AAAiON IB.
T<ov s~
Bu~ot~TtM xoct ?c<~6t ~)tM<yTV)~ pLeT~ ye Tou~ t)c T~~
T~x~Tou ~')u~'?~, Tpotco~ <~CTt6p etc'y)TOtt Iouc?~t6tvd~ Ts
CHAPITRE XII.
~11~<U<TM.
P.
Kon TaTtocvoC Te xeM A~oe~evou~ !Mn T~< i~otpet<,
Tpow<~ T~ o~oMp, <y~a~ atUTou~ x~po~o~ou~ wewo~Tan,
MTKp rat T< aUot xon T6 a~M~ot ~pMTOt ev ye ~M~ot~
T~ POU~~ T)<T6tV. TtV&~ OU ~tCtO~XCtÇ, CtU' e~C~TOXat;
.M~
rent aussi à s'emparer des richesses des sénateurs.
!1 y avait à Byzance un petit-fils de cet
qui auparavant avait régné en Occident. M s'appelait
Z<M~. Les (souverains) imaginèrent de l'envoyer en
Égypte en qualité de gouverneur (archonte). Celui-ci,
se disposant à lever l'ancre, chargea son navire des
richesses les plus précieuses car il possédait une quan-
tité innombrable d'argent et des bijoux d'or ornés de
perles, d'émeraudes et d'autres pierres de prix. Mais
/M~ï/c~ et T~~M/o/Yx corrompirent quelques uns de
ceux qui passaient pour ses afndés les plus dévoués, et
leur persuadèrent d'enlever, d'abord en toute hâte ces
valeurs et ensuite de mettre le feu au vaisseau, en
annonçant à Z~/ï~/x que l'incendie avait éclaté spon-
tanément et avait brûlé ces richesses.
Quelque temps après, il arriva que Zc/M~ mourut
subitement. Les souverainsdevinrent les maîtres de sa
fortune, comme héritiers testamentaires, en vertu d'un
acte qu'ils produisirent, mais que le bruit publie si-
gnala comme entaché de falsification.
Ils senrent aussi, et par un procédé semb!abie,
héritiers de y<ï//c~ de A~~<M7/t<~c et de l'opulente
/r/«, qui étaient au premier rang de la société, par
la renommée dont ils jouissaient, et qui occupaient
les dignités principales dans le sénat des Romains.
Us s'emparèrent du patrimoine de quelques autres,
non en vertu de t'estaments en forme, mais de sim-
pies lettres supposées. C'< st ainsi qu'ils succédèrent a
(Dionysos), habitant du Liban, et aVc<?~, nlsdf
Ba<~6tou Trotta' o$ ew~ot~s<TTOtTo<; {~ev È~eoo'/jVMv SY<:Y'
p<x~
iriMe, p.at«M~ o ~ixo~eu~ To outA~o~ono~ Ye~ecQon &ux
e~QsM.
y~. IXVT6)V
Y
~e 't'6JV
n<x~TMv ~â o~~nv Tœ
T&~ 1X1\1\(1)y
rotov°v-œTœ
ovo~TM xotïot~e~etv
x'œTccl\SreLv oux
oux
20 &V ~Ott~T~, ~T76p OtUTO~CtTOt )tX?)pO~O(JLOt.Yeye~VTett. ÀX~<X
{At~pt oùv ToC Nmx xot~ou~ew) OTCtO~ ey~<TO, x<XT<x
~tocv
~tOt~svecOact ïat$ T&v eu~otHAOVMV
ou<yto<$
7!$Muv e~~
~e TCtuT~v, M<n?ep pLOt 6~ To~ ~.TepooQe~ ~oYOt< epp~~
yevecQott $uve~, ToTe ~V! etQpoo: ence! <r~e~M T~ otTCocv-
25 TM~ TMV
K~O T~~ CUYX~TOU ~OU~~ TOt; <<U<TtatC ~O~tM-
<T<tVT6~, TOt ~CV ~C~<X TTOtVTOt, KOH T~ ~MptM~ OOOt XOtX-
/~7//M, qui <*ta)t le plus distingué d'entre tes habi-
tants d'Edesse.
Celui-ci fut, malgré lui, livré comme otage par
/?~M/'< aux Perses, ainsi que je l'ai dit dans mes écrits
antérieurs. <~<M7w~ retenait Jean, sous prétexte que
les Romains avaient é!udé l'exécution de toutes les
conditions sous lesquelles cet otage avait été stipulé.
Il déclarait donc qu'il ne le rendrait qu'aux conditions
ordinaires des captifs. L'aïeule de ce personnage vivait
encore elle consentit à traiter sur ce point, et se mit
en mesure de fournir, pour son rachat, pas moins de
2,000 livres d'argent(ï/~t mille francs environ). Lors-
que les espèces furent consignées à Dara, l'empereur,
qui en fut informé, n'en permit pas la livraison, sous
prétexte qu'on ne pouvait exporter ainsi chez les Bar-
bares les richesses des Romains.
Bientôtaprès, Vc~~ï tomba malade et disparutdu nom-
bre, des vivants. Le commandant de la ville produisit
une lettre par laquelle, disait-il, son ami Jean, un peu
avant sa mort, avait écrit qu'il voulait que sa fortune
passât à l'empereur.
3. Il ne me serait pas possible d'énumérer les noms
de tous les autres citoyens dont (Justinien et 7%<o~/M)
se constituèrent eux-mêmes héritiers. Jusqu'à l'époque
qui vit éclater l'émeute appelée du nom de Nikè (vic-
toire), ils ne procédaient que par individu à la spo-
liation des fortunes des riches; mais, au temps dont je
parle, confisquant pour ainsi dire en masse les biens
des membres du haut sénat, ils mirent la main sur
toutes les valeurs mobilières, et sur les plus belles de
~TOt n~ep e€ou~&VTo ~teyetpTiOOtv am~eqotvreç ~s r<x
~7), Trpo<
Te TM~ <?opo~o'~ ~yx. ot'n'&xvotK~e~
~teënocotv.
~I ~cô
0 0AtO 07),
e~o~ctv ouTOt
StJLOt Te
<x~QpMTcot
'1'1'
XTM T~ TTO~~?; ~U.&~ OU~eTCMTTOTt:
~cn.
A~o~ ~e i?<xpe<yTo~on ot ~~(Jt. ~y)' ex ~6 Tou
&
Ct~t~tOU TO TTpOCMTCOV Ot Xp6KTt «~~(~ t~eÏV E~epC~
ye
TCOT6
TD~Qev 0~' a(A<<)?Y~7C<<)C TMV IVOtpOtTëQeVTMV KTTOYeuoat-
2< TO
~)~OOtOV Y~
Totuï~v Ty)v Meu~o~a~ ~ot<nv, e~ Aty~~TOu KOtt Ai-
~UT)< WOTe ~XOUCOt~ T~V Oe&~MpO~ Ct<ï'!COtCOpt.~T)V, etCt~Ti
yOUTt T~~
OeO~MpOtV 6~ M~ ~OH MKp OtUTV)&7CKnt~~MV
YU~OtUMt
$U~Ot~06o9o~ ~.7]~ ~0(0~ X.at <XW'OtUTOU,XUptK~
~pY)~OtTM~Ye~fTST~Ott. À~Ot TOtUT~
XUTV!~TCCtVTtOV OUT("
~0$?)<; TO?; ~6K?TO~
e~CV.
KE<MAAIOJ\ Ji
On ajoute que y~
vea)~ de grandes richesses.
lui répondit ators qu'eUe-
même avait eu cette nuit-là un songe qui lui avait con-
seillé de n'entretenir aucun souci de sa fortune, et.
qu'à son arrivée à Byzance, eHc entrerait dans la
< ouche du prince des démons que, par l'habileté de ses
moyens, elle deviendrait son épouse, et que par lui elle
serait maîtresse de toutes les richesses qu'eHe pourrait
désirer.
TeHe était. l'opinion génërate sur < e point.
CHAPtTRE xm.
<. Tel était aussi, comme je l'ai fait voir, le carac-
tère particulier de Justinien. !t était d'ailleurs de fa-
cité accès et gracieux pour ceux qui t'abordaient, tt no
lui arriva jamais de refuser audience à personne, ni de
maltraiter ceux qui n'avaient pas une contenance ou
un langage convenables,envers la dignité dont il était
revêtu.
Mais aussi il, ne rougit jamais des meurtres qu'il
avait ordonnés. It ne manifesta jamais de colère ni
d'emportement contre ceux qui l'avaient offensé. Sa
figure demeurait calme; mais, sans froncer le sourcil,
et de sa voix la plus douce, il ordonnait le massacre
(le milliers d'hommes innocents et te rasement des
villes, ainsi que ta confiscation, au profit du trésor, d<
<~UMmOT<~ <X~ûpMWMV TCo)t6t; ~Eè XOtûe~e~, ~p~<XTOC Te
WT8~.
Y
OSïM$ X9tT60T:OU~Ot<T~evO! Ot TM~ MÔp(o~tt)V
10 ~etv, Touïouc T~
o~uY~ o~~<;) 6ï<;<oSv ~otpt~o{/.evo<,
ou~t Yeyo~6v.
À~Xot
e ~on e< a: TcetOe~ ctUTov yat~eTY) oux el~s,
~pYt~OtTMV CtUT~ ~6Y<xXMV e\?C~Ot< TOU ~pyOU MO~MV
ept.6ot~opL& et< Ty)v ?cpK~ ~~Tcep ~ou~cro, oSït ~6e~ou<nov
K~tt ~e~Cttev, (~Y~ouv) ~<<t HOTt CtUTO?< t0! t< T'~ Y~M-
tTM~ e~). 0~ '/?? <~ TMK t~ yt TT ~M~.OHM~ etpyY:
CHAPITRE XtV
S
WpOUTt6<TO OU ~t)Mt<TTm~ pt.OV(,V, ~Ot )tCtt ~oOeTMt~ T?M-
~nï~ptat.
e. Tout oe
l\ Pattpepe~oxptou~
.ft. ~ot~oup.~ou< ou~eTt atWt~
KveveyxeM e< ro~ poco~ea TOtç T&~ txeTtuMT~~ ~e~oe~, e<
p')U~ Te XCCt
«TTt~TOU; T~Tt TOt tCpOTepet OU~Ct~' !t0<t TW
0? TtVOC
~UVOttpO~~tV e~ TOC TUpCtVVOU T~V Ctëe~T~ptOtV efFt
20
~Mpt.aMtt m~ wo~tïetat~ aKTM&TMTO~ Y~o~ e< Y~u
&
e~ otuï~ 'n'po<TTe9ctpp~xoT<M, o~tYMpe~ Ta xott ax* ~e~TM~
nvott, ou~otu.?] ott~u~v:~ u~t&~Teuc~ e?V6tt. Ou~ev ~0:? cttoypov,
KE~AAAÏON ÏË'.
oc. Oeo~Mpoc
~e e~ T~ ~eëouM T?i< Ot~at~6pMWnx~tv~e-
CHAPiTRK XV.
t a~T~Ct~.
To UL~T~t CM~.Ot ~epOt~US, {JLS~O~M~
pt.6~ 7) }tMTa(
~.6VTOt, X0(t
~t~OV OUpOU~S~T) SÇ 7?0:COtV
~6K~ S~M~m.(~ Ti:
<5 eX-ÎCCTCTMXU~
Tptëov, E~ TOCO~ ~SpOt~ XCUpOV~ ~t?MO<X~
~t<
Xe7o6oCt ~~tOU T7)V ~Mp.WtM~ Otp)(~.
0
Y\ Kott ~V TM t'n'<.TT6~et6 Wpat~~ TtVOt 6 ~OtO~eu~ OU~
0
VOtT(~ eno~~TM.
ÏM touoT~tOt~~ o~o~Tat ~p~coe~ pat~to~
~e~
ouYy~to9on.
tO
~U~OC yà? 0~7?~6~€0(~ TMV 0(p70~T<OV T~t Ot~U77(~CTO~ T~.
Têt
de rien fui demander, si eHe ne t ordonnatt.
te était ta servitude oui pesait sur ta soetete
potititpte. et c'était y7~<A' uni en avait enseigne ta
p'.ttiuuc
dM~6etp:To, T&ù (Ae~ T~potwou TM etye~ eu~et ~oxouvït
e~ott' Qeo~potc ~e TM ~ot~err~ xcn ~totv ~u~xo~. Èv ~e~
~OU<, ~<TTt< 0:~ KUTMV ~K~~OV TMV at~MV CtR~OM~ TV) :<
&
~6~. À~0< )t0tt TM~ T?pKY(J!.CtTMV TCt O~OU~CttOTatTOt 6~ yc~MTO-
~onot~ ~erctëa~s~, oTOtv c<uTY) ~oxY), Mt~e~ T~v'~ xat
6<CtTpM :pYM 7:6T?Ot'/)TaH.
M ~W')<
TTMpOVTMV
KTCCt~X~t XaOtMV. "'Ô ~.tV TCtQiTOt
el~t~. H ~6
«
Mais un patrice, sans ressource pour payer à ses
'<
créanciers ce qu'i! teur doit, ne rougirait-il pas de
leur faire un tel aveu? et s'il te faisait, pourrait-i!
« faire croire qu'un tel désastre a atteint un dignitaire
< de notre rang?a
«
S'il faisait passer cette conviction dans leur es-
< prit, c'en serait fait à jamais de son honneur, et rien
« ne
serait plus dép!orab!e.
«
Eh bien, souveraine, j'ai des créanciers qui m'out
<
conné leurs épargnes. Il y en a d'autres au~quets j'ai
<' prêté mon patrimoine. Je ne puis, par respect pour
« ma
dignité, me débarrasser par la violence de
'< ceux
(lui me poursuivent à outrance; et ceux qui sont
« mes
débiteurs, parce qu'ils ne sont pas patrices
"comme je le suis, n'ont pas honte de recourir, pour
«
tn'évincer, à (tes subterfuges cruels.
Il
Je m'adresse donc a ma souvcratne, je la supptic
t't j'imptorc son appui, pour que, dans sa justice,
c
et!f daigne me délivrer des ma!hcurs qui m acca-
btent.
rôties furent ses paroles. Cette femme répon<ht
'tune nt!!tuér<' mietkuso « (~ pahico, <st bien
rruct! Et !<'s eunuqut' atout.tnt a «'s mots, s'é-
< t')ctcn~ ot cb<i'nr « V<u~ aY<v um* ~ro~c ht't'nie.
<~et<. AMt< ~6 TOU Otv6pMTCOU tXtïtUCCtVTOÇ Tt, XOtt pT)Otv
&
~Ott CtWtMV <~(6TO 0?XOt~e.
tX ÈV ~C TO?; :TCt9o{~OtTTtO~
TTpOacCTetOt< TO ~CKTTO~
s$eni.
KE~A\AiO!\ !<
<&
to
x~. Ô~()to< ~e 6 (")t<<~pct< TpoTco$ wpo< To~ ~pot~-
CHAPITRE XVI.
te
AuT~ot T& ot~oms~Et TQ~ a~p<x, Herpo~ ~w
StUTOf OtTS T?pSC@eu'yo~Ta, 2<; iT<X~KX~ TCe~OH. II ~Vi CT6~-
00~
'~E~~Y~T~ ~~YO~' <0t ~T! Mot TMV 77:7?COCY~.e~M~
~TTUCTO'J; Tr0t6?c9o~ TiX~ xX~OetK~ ~6St T~~ potT~t~O; a~U-
)5 ~KTOt Y~.
AuTTj ~6 T&UTO ~6~6 ~0~ Q~Tt TK~TTOt T'~
tO Ot ~TtT6~6~ 7C6Lp(')~e\'OV,
OëO~MpOt TO~
X\pK ~H~X~
Kctt TOC
~.6~ 77pOT9t O'~E~ '/)~UTEV OU Tt')~<.t ~e U~TtpM KUTy.
1',
~soOatt, xx~ ??x~'j T~ 7MptSpyo~ T~.
E. ToMUTO '~xp
Tuo~~<~
Y~p fiso;,
~:<~ S~
,]: !u Y:Y~Ot6tV
ou~o; Ye*v' ~:t
'~e·lwaatv ~OpM~Ot,
~u~~ ~.aO:~ Tt
III 6
T~ trp'~xt-
2)t
<'
XOOU~TK (< Te n~Ï~O; Y~p XKT~~M~t'M OtUTY, ?X
~OtQpTt~TtpM TM
y~
VOtC'V
TNUTÏ~
:~<tTOt~TO,
T'~
CUW OtUTM
S~TOtO~Ct
U1T')UpYt9tV
Yt~MM;,
WCtpe~OU
t}tetV&< e~O~Tr
w~ou T<<u
otTTOtYopeuc~, <<uï< ~Xe~ ot~Tt6o~<n< :$e~tc6a(~
4OVTMV.
?) Oeo~Mpov TMv A~Y~tt at~otyxanMw T~ot roT: HM-
90~~ om~Mt~ !t0t0tï'p$e~. È~TCt~ct i?o~ot~ (A~ QMTcem~,
ie no~oT; ~t ïov <~6pM~(<v ouxtop.oT: wep~~ev. ÈTtCt T~ &t
où~~ wpou~Mp~ vsupat~ ~M~ ToC at~pt~M 'nt~ M~ot-
X~ at~t T< ~MTCt Keptt~ctVTt~, 'r~ ~tupat~ orp~t~ Te
XCH 0~tYY<tV Ot~tM!. Katt T<<~ (A~ Ot 0~9~(AOU< 0M~pat
s)tw<~v!~T)!t<ven T~v otxetav ~nt~rat~ X.~P~ ~M~Te'~e~'
t&
QÙ~ ~TOt TM~ (tu ytYO~OTM~ aWCtYY~t~ ~<U. A~
~t ;jt.t~ ~met~Tatt, atït at~.ctpTup'~ïou ~~< c<tc~M<ya< ~e
170~~ iopï~v e!x' otuïoC ~at~~tt ~y~. À~Xw ToOT<<
Tip~e ~Mpn~~
KK~AAAiON !Z
(;H\p<nu; \\n
1. J'ai
). J'a< ilit,
<!k,au do c<'t
iti <'unnnenc<'t<K'nt (1t, t,t,t uu~).ipt\ ce
t.t,
~m; /ff~A~< tH;<chh«'<unt« /)'f7/r. /'Af//f<A<'t
Xrct~tMTOtt ~e Bt~eTOt ~uo, K~tx<< y<~<~ Ko:XX~t)M't T<~
io T?~6~
ou~e~t ~~yM. Hacc~eu~ ~c ~amv x~t 6~upec6o:t
Tov atro~~oTot erx7:?cTO{A< xat~OT(< YpuXX~MV' ~(tX~K
.:t)
~o
,tc~?OC
~MpOt Tt< ~~<?p.0t, ~~OCtOt~
't'(J (J.(ocap.cx, 0[Uï(<X~)
~"IjP.017LOCr.ÇOCÙ't'( 7t'OCp'tiyop~t1'1' ~U~«p!X~
œ~) 7COtpV:YOp~O'Xt ~UfJ.tpfJpŒtÇ
<YVM.
Âp/~TCt ~XT6pO~ XCtTMT'~OtTO. Katt TCt~
YtXp
~pottç
x'(JpCXtç ~otpx~u~, o'j~'
r.ocP~'t'uZ:ti, y~Y(< wo(6~
oün`' wç YI')'(¡v:' sè etYr¡Kaa't'O!
7t'CXor, ~e M~ttecTO! ras xac.
{AOVO~.
6<6~.
6~v ?oC epyou' ~tt xan o<rott ~o~t~ otXo?e~, c~Tan (~)
xatXM~ c<T?K~s?t e~evov, wotpot ~e TTjv ~at~~t~x ocuTMtCt t0')-
Y7;'Te~.
Kcn ?<tU; ~'au.o'Jt xwct~7at<, r~ ()cn): :~Ttx
1
t'~
~tM~s!?~, TO Te Y~jAC~ -!TpM70~
OU~t~ tX~Qp~~Ot SYY'JT~
'ï!TT7.
Y,
T<t'jT<;< Y~p TM X!XTOp~~<;t 7t< 0<Vt~tC(~7) ~CtR~t~:
M
~t.atpTUp<!v <tU~Ct(A~ '9<~< TOC 3'!CM< ~~Ct~<
~Cou~V) TO W~ Y~TOH. TMTM~ ~< ûSït~ T<t ~t{M-
<!M~ 1Cp<tMO(A~M~ T~< ayopâ~, <WM?T~ TSw ~MWO~~M~
~~a T& wapatiw ~uvt~an.
<h's ptus grands excès conunih en~t rs )< poputatiun~;
mais uniquement parce qu ii avait osé se poser en an-
tagoniste de cette femme, et l'accuserauprès de t'emp<
rcur, au point d'en venir à des hostilités presque ou-
verte. Je dois en révéler ici, ainsi que je m'y suis
engage, les causes dans toute leur vérité.
Lorsqu'ctie le Ht arrêter en Egypte, en lui innigeant
toutes les souffrances que j'ai racontées,elle ne le tint
pas pour quitte envers elle, et pour obtenir un chati-
tnent plus sévère, elle ne cessa de rechercher de faux
témoins contre lui.
Quatre ans après, elle parvint à trouver parmi les
Prasiniensdeux séditieuxde Cyxique.qui passaient pour
coupablesde l'émeute qui s'éleva dans cette ville contre
t'éve<jue. Elle essaya par des caresses et par des mena-
ces, et elle parvint par les espérances qu'eue lui donna,
a susciter un procèe capital à ./M~, par la déposition
<<e l'un d'eux. Quant
a l'autre, elle ne put réussir à le
taire sortir du chemin de la vérité, quoiqu'elle l'eût
fait torturer, de manière :) lui faire courir un danger
réel de la vie.
Elle ne put donc, matgré ses artifices, réussir à faire
condamner .AMW~ sur cette accusation mais eue fit
couper la main droite aux deux jeunes gens, à l'un
parce qu'il ne voulut pas se rendre faux témoin, a
l'autre ann que sa propre tentative (de subornation~
rr'acquît pas un trop grand degré d'évidence.
Ainsi ettc ne voulait pas, pour h's affaires qui se trai-
taient publiquement, qu'il transpirnt rien au dehors d<
"t'~ manœuvres
KE~AAA!()t\ tH
xirct~TOt.
~U~~CtMtt.
X.«L ct-ototv
«~ VOLœV Ktt
œpfflLV,
~otp<ïe!v, IL;
e!< a<~yvM<?~ TI xan
«~°'YVCdffLV Te
~<~ro~
œe, OAI'ft'OV. x.o&L w~
!Mtt 1t'f,
Y)
ËTt {A~~ Mt t< TOU< Ict~<tpttTCt< !M~ TOU~ !M~OU-
<a ïo~ entrât C~Mp e~~o ~uwou T< wo~oC xat <pMpuToG yî-
~.M, PpUM~ (mo~O~MV ~CtT~pMQt~ O~TM~, t~TatCOot yt-
~Mca' !tCtt ctuïo ;A~ ToSï~ tttWK~ w{ACt' 'yu~w T<
aMt<
<~<pY<t~<t'?6e(t ToG wop6~G ~&pM. ft ;A~ ToG 6'~ttpM ~tc
<~1~0U ?OtOtST<t.
iou<TTMMt~; toUOT~<<
MTO<, ~Vt!t0t Ot 6 0<<t<
r~ pw<~<~ ratp~at~e, ~pn~WTMv ~v:~o':tM~ jf(Ai~<Mv T/)v
WO~tTtKtV <Mp<V. ÀVCtCT~~t ywp, ~pW(<Y)TMM&TOtT<~ Ta a!<
xan OtXO~&~TtX~TatTOC 7:HV?MV etÙTOXpCtT~ptM Y<<~<t<)
~<~< ~<p tY~tTO, .'A'~ <<t 6 T~~ PM~<MM ~<'<,
M ~p~(JLCtTMV ~~O~~etV~MV, ~M~ T0~< ~etT~~OU~ ~~V)TOH,
& MupoT: T< xcn e~~ot< o~cMt ToÏi; pato~moïi; ~p~M~ t~«rTM-
T< OU
~~V, !MH CtWCt~oC~ ~UMV, OU~' T~K ~OyO~ ï ~(t-
yt~~ pt.<ïpo~] ~et~att (AH~ ?t< Qu~tpnet ~<m~.
il~!?<p yot? WOTCtpLO~ Ct~~CtO~, l~~pOt~ ~~T)~~ :)t-
t& Tt$
~Mu~<vo~ xatTe~~tTo ïo~ u?n!~ou~' <~pp<t a~ct~ra
T0?< Pap6ctpot< tu6u<.
;V9t< T6
Bu~TH)t
YtY~TMV, UlCetyM~
~Wt tCO~tt tx&OTV)
~o~atv,
~0)M~T9t< <
T«U~ tU~ett-
15
o~~e $~0~ axo~ wporepov e~o~, atX~ot TCp&To~ !~ovr<
~TOt T05 YtWU~ ~0{AOt ~M{JKV. AuTQt T< YOtp WU~Ct~O~t~Ot
M
P<< 2~T/.e~ WX~TO~, ~Ctp6xp')4; ~e X~pt~Ot?, 7
christianisme n était pas orthodoxe; tes autres comme
se livrant à la pédérastie; d'autres comme ayant abuse
des saintes femmes, ou ayant eu un commerce charnel
prohibé par les lois; d'autres de tentatives de sédition,
ou d'afHiiation au parti prasinien, ou d'outrages a la
personne du souverain.
En un mot, on inventait toute espèce d'accusation
contre eux. (./Mj~M~) se portait héritier personne!
des morts, de même que, selon l'occasion, it se disait
donataire des vivants, et c'est en ce point surtout
qu'il montrait la supériorité de sa tactique. J'ai déjà
rapporté ci-dessus comment it profita de la sédition
dirigée contre lui sous le nom de Nikè (victoire);
comment il devint immédiatement t'héritier de tous les
membres du sénat, et comme, bien avant cette émeute,
il s'était emparé de la fortune des particuliers.
6. 11 comblait les Barbares des plus riches présents,
sans attendre même l'occasion favorable; ceux de !*0-
rient comme ceux de t'Occident, ceux du Nord et
ceux du Midi, jusqu'aux populations britanniques, tes
peuples de la terre habitée tout entière; ceux dont
nous n'avions auparavant aucune connaissance, et dont
nous apprîmes alors pour la première fois les noms;
tous, enfin, y eurent leur part.
Quand ces nations connurent les habitudes de cet
homme, elles se dirigèrent vers lui comme un torrent
et se présentèrent àByxance.Mj~wc/~ sans chercher
a gagner du temp~ se plaisait à négocier avec elles.
Comme s it avait trouvé une bonne occasion de sedé-
~'nrasscr de la n< hfssc des Romains, suit envers tt'~
pO~Mt TtOt 6otXc[TTtO~ TTpoteO~Ctt~ CtCt X0t6' ~CtOT~V MUT&V
KE~AAAÏON K.
CHAPITRE XX.
TUtWTn~TCt~ e~T~O~TO.
TMpût.
to
o.O u.e~ o5v npottïMp~ eï Tt~ot ev ïo~ ~MptOt~ Xo~ou
OOMXtM
OU~X~ ~OHV6<?9ott TOU~ ~OUTM~ XUptOU~. TotUTT) Te Yp~-
TOt ~p~~KTOt.
5\ toTepO~ ~6 6 W~Xat~~O~ OUTO~ TOtUTCtt~ T6 XOtt T'~
Kcn otUTMv ~ct ~e~ otuïov euQu; epe<r&att <~et~M' i?)v e~ rou;
Tpe?< T~ WOT6 ~tX~CtX~OtTO, Tt~O~ &V OtUTM~ TOC Wp~Y~OCTO;
~taty~MOt! e??)
ïo~ ~e uiroXctëo~Tat ~avan, ~OTt; &v
c(UTM~
'c z~a ~wetpot xon oooot, xon rat e~ rou~ vo~ou~ ~ot~~TOt
elev, ot TOtuT)~ ~tayetpKTCt~Te~' xen ~pv}~otTM~ ~tapet~M,
ot~MpoTaTor oux ~e~ ~.eYoc~ou 6~6 pou Tourou ye Tv,
M<
ye\MTOt MoXev.
~t* auïou KX~cre~ Te, xan ~txet~M 6 pot<n~eu< ouro~ a6t ou-
~a~ otTD~tou. Ato ~pT~ctTM ~eyot~tx, ~pMOu o~tyou,
ï~~e <
KE~AAAlON KA'.
M~. HpO~ ~< TOS TM~ ïtpCttTMptM~ CITOCp~OU, «VOt IMtV ~TO~
CHAPITRE XXI.
:V Bu~CtVTtM 0<p~0[~.
20
spYOt~eo~ott. À~' t~ c~eXXov Tatt /.Mp~< ot~TO~ ~Qpt~ot~
9')/O~TE; XTT~T~ T:X~'jT~t TO Xo~O~ ~Tt~~TH X'~Tt~
teCappadocien. Tous ceux qui occupèrent < et emploi
pendant son règne sont ainsi dévoua opulents à un
degré extraordinaire, et subitement, a l'exception
toutefois de deux.
L'un est Moc~, dont j'ai parte dans me& écrite
antérieurs, personnage ami zété de la justice, qui, dans
exercice de cette dignité, resta pur de toute suspicion
de gain illicite.
Et l'autre, /~<Mj~ qui a gère cette charge dans uo
temps ultérieur.
Aucun d eux ne la conserva même une année. Au
bout de quelques mois, ils en furent dépossèdes,
comme s'its étaient incapables et entièrement étrangers
aux mœurs du temps. Mais pour ne pas me livrer à un
détail sur leurs personnes, qui serait sans fin, j<; dirai
qu'il en fut de même des antres magistratures de By-
x.mcc.
3. Voici cependant ce que fit Justinien dans toutes
les parties de l'empire. Il choisit les hommes les plus
pervers, pour leur livrer, au prix de grosses sommes,
les hautes fonctions qu'ils déshonoraient.
En effet, aucune personne sage et douée de quelque
conscience, ne conçut la pensée de compromettre son
patrimoine, pour piller des citoyens qui n avaient om-
mis aucun délit.
Quand l'autocrate avait recueilli de ses complices
l'or qu'il en désirait, il leur donnait plein pouvoir de
travailler en conséquence toute la fortune de ses sujets,
afm qu'en sacrifiant à ces hommes des provinces en-
ttocs, ils pussent devenir riches a teur tour.
Ot ~< Ta~ TMV TTOXtM~ TUJLStÇ, S~ 70)t0~ Ct~pOt~
TtO~
at~ T~~ ?peti?~m ~t~et~tc~~ot, xen T~ otico~e~o~.t~
Tncatp~~oretvTt~, <et~ ey~ovro e~ T0t?< ~~e~t, icetcat~
!X~' 6~ TO
A~~OCtOV T~~ XYOpOtC, ~TCpCtTTCV. Ot ~C
TOtt
Xp~OtÇ M~~Ot ~Kt){JLOTOt {Jt.xX~O~ Y) TCpOTepO~ TCM~TCt
7rotvTct
«TUXtOV.
t<yrepo~
e xen 0~X0 ït sirtït~~ctro, ootOY~ ~pt?o-
~6
~M~ ~KXOTTTOt TO<yaUTY)~ <X~~ph)T70U ~UCt~ e~Mp7)<T6V.
È ,t\\
ÈTCet ~6 KUTOU; Ot /.P~M ~P/ &X.~6~0tU.e~~t
1: T70~<~ TM
& wo~pK ï~ wato'?)' xctt ~.e~ exe~ou~ ïrepot~ To~ TMv eyx~-
'/)
K~ Otir' ac~T~O ~t potpêotpttt OUTO~ ~T)~O~T(< ~.6V M<
raître les plus pervers des hommes; et par comparai-
son avec leurs successeurs,qui les avaient surpasses, on
eut le tort de les regarder comme des hommes bons
et honnêtes dans leur conduite.
Mais les troisièmes,
et ceux qui les suivirent, en-
chérirent sur les seconds par l'excès de leur perversité,
et par l'habileté infernale qu'ils mettaient à inventer
de nouvelles accusations, de manière qu'ils procurèrent
une renommée supportable à leurs devanciers.
Le mal se prolongeant, on apprit par l'expérience
du fait que la perversité, chez les hommes, s'accroît
naturellement par l'usage. Entretenue par la connais-
sance des précédents, et encouragée par le pouvoir su-
prême à tourmenter les victimes, elle put incessam-
ment parvenir à cet excès de hauteur, que la penscc
des opprimés elle-même est à peine capable de me-
surer.
Tel fut le sort des Romains, par rapport à leurs
magistrats.
Souvent les Huns avaient, en ennemis et par la
force des armes, réduit en esclavage et pitié les popu-
lations de l'empire. Les généraux des Thraces et des
Htyriens voulaient spontanément prendre les armes
et leur courir sus, quand ils faisaient retraite. Mais
ils revenaient sur leurs pas, après qu'on leur avait
exhibé des lettres de ./<M~</Mc~,qui leur interdisait cette
diversion contre les Barbares, sous prétexte que ceux-ci
étaient les auxiliaires obligés des Romains contre )t~s
Goths et quelques autres ennemis de l'empire.
8. D'après cet ordr<\ ces Barbares agirent comme
)Mtt~pOMM~OVTO TO«C T~~C ~<<~t.CMU<' ~t
<
T?<~U.Kt~
KK~AAAtON KB'
CHAPITRE XXH
ouïe ~et<TOtt
TTM~ore M~v), ct~ac xan M~tou~ ïo[< ctpya~ ëït.
5
T~V ~O~tOtV <~7COpt~M6ctt 1CpCt~V · ~Kt~ ~tatppTf~ TOÏ';
20 TV)V
1?pOT6pOV T6 X~t U<TT6p<~ T-~ Tt~V ~0~. ~~OtpT~ëTO
craindre ce qui pouvait en résulter, les soldats de leurs
gratifications mais il mit les commandements à prix
sur une plus large échelle qu'auparavant. Après les
avoir ainsi déshonorés, il les livrait à des individus
qui ne rougissaient pas de concourir à cette impie vé-
nalité, et donnait à ces trafiquants de fonctions publi-
ques la licence d'en faire peser t<' poids à leur discré-
tion sur les personnes et sur les fortunes de ceux qui
étaient soumis à leur autorité.
Car ~r-f~x/M~ avait pour lui-même, et transmettait
à quiconque avait acheté le commandement d'un
pays, le droit de le piller et de le ravager à volonté.
3. C'était du chef de t'État qu'émanait la vénalité
qui s'exerçait même sur la vie (de ses sujets), et te
modèle selon lequel on procédait à la ruine des vittes.
Mais c'était chez les présidents des dicastères (tribu-
naux), et au milieu de la place publique, que s'établis-
sait le brigand légal, ainsi nommé de la manière dont
il agissait pour faire sa récolte des richesses destinées
à le rempli), et du défaut d'espoir qui restait aux op-
primés d'obtenir réparation des crimes dont ils étaient
victimes.
Tous ceux qui furent promus aux fonctions pu-
bliques, quoiqu'il y en ait eu plusieurs honorables,
JS<~f~a/ ne cessa de travaiHpr à se les assimiler en
perversité.
Y6?v 'X~~OVTO.
~0 XOtt
CtTOU OCXpOt~VOU< T6 XOtt OUTCM C6C~TTOTOC ~~06 Tt Tr~
Qo~ S~T<Xu(<Ot <XTC6}t6tTO, Mt TOUTC) ~CK~Tat~ TÔV ~t~6MV
a~a: T7!~ TC(~t~ XCtt TOtpOCY~ 7?&~7) C~O~TO. Ba:Tt~.6U~ ~6V OÙV
20
7!~ TC <XUTM ~Ot~6T?M! ~M ~0~6' }tOH TTOtpa~ue~ MUTOV T7)C
&T:tT1fi~6HO;
6~6~. <~0t0t ~E XUT7:V, !ta(t ~~TX~CtYCU~~Ot~TCpO{
B<Xp<TUO<~7i~o~'t'oç,
BClpauoi~J.1)ç O~TO~XOtt TOU~ X~OU~O'J~
XIX~ TOÙÇ M<X~~OH((U<
~lXlau[LÉYoIJ~ &T6~?tt
MI1.VL7.IXLOUÇ Te6'IÍ1t!L i
T€, XM~ &UTM~ TtpOCTOtTSM 6~ TOU eU.<pK<~oG~ OU~Ct~ cm')f)~OU.
v<x~, ~ere~ot~eTo Te
ou~e~t ~oy~,
xon xo\'topï~ e~~e~e~eoTocTK
ou~e
2~ep'y)( syeyMet. TotGTOc rot, Tt< TM~ oturoS ~uyye~Mv,
5 V) a~~M$ y~Mpt~MV E~TCt~O: Tt~a TCOT6 OtOOCtXT) eT?' OtUTM
~.U<y0{~
TOtUTTf)~
~7) T~ TtM.~t' M7C6p OtUTY)~ '!CKpe~~)M{ (~!<~
TMOt
~otev, tX~nu~ïe~ KKt ~uo~opou~ot ec rot {Mt~tCTK
StCO~UVTO.
manifestement dominé par la soif du sang et des ri-
chesses, il cédait sans difficulté à ceux qui le trompaient
t~tqui le flattaient.
Dans tes entreprises qui méritaient le plus de sotti-
citude, il changeait sans aucune raison de résolution,
et paraissait plus léger même que la poussière. Aussi,
pas un de ses parents, ni de ses amis, ne plaça la
moindre espérance dans sa nxité. Des innovations sur-
venaient incessamment, et même toujours, dans l'exé-
cution de ses desseins. It était donc, comme je l'ai dit,
très-dispose aux influences magiques, et se trouvait
ainsi à la disposition absolue de 7~M~ et c'est
pour ce motif que l'impératrice aima tant
était adonné à ces pratiques.
~f, (lui
5
Trapot~u~c ~oyM 770~X0~ ~op~yeT~an, ~à w~ ~ro~ T?p~
KE~AAAlON Kl
Ct Ô~M~ ~6 !M!tT~~OU{ tC~TOt~OU
TOU$ TO! ~MptM KY!
T-X 1C9t~. n~MTOU; yet~ ')t ~9pMT?&t OUTOt TW; TM~ ~MptMV
tu C'est ainsi que devint te successeur de
/M~ <'t présida désormais à l'administration des
ucsors royaux. Aussitôt il redevint la cause principa!<'
des plus grands malheurs qui fondirent sur tous. H dé-
tournait en effet la plus grande partie des sommes
que l'empereur, d'après une coutume ancienne, avait
l'habitude de faire délivrer chaque année à plusieurs
familles à titre de secours.
/~ï/.t~w/~ n'en faisait pas moins un prélèvement sur
le trésor public à son profit sur ce fonds; mais il en
donnait une partie à l'empereur. Ceux qui se trouvè-
rent privés de cette allégeance demeurèrent dans une
grande désotation. Ils ne touchèrent pas la quantité
de monnaie d'or qui d'ordinaire leur était comptée.
Au contraire, on leur eu donnait moins qu'il n'avait
fté pratique constamment auparavant.
Têt est l'abus que cet empereur fit des magistratures.
CHAPITRE XX!H.
TTaVTOt.
20 Wp0eu.6~0t, <X7C7)~K<yOOVTO.
ETCtë&~Ot~
Te XOtt
~tO<yp~<X~, Ot TMV ~MpM~ ~URt~t, TM~
syM
~~<d<TM. Touc rac )(MptOt ~Otïn~~o~~ <x~e<Yxot~uct T~
toutes leurs richesses; le pays était devenu désert de
ses habitants, par suite des incursions journalières.
Cependant /M~w~/ ne remit les impôts à aucun
d'eux, et se borna, à l'égard des villes prises, à les dé-
charger environ d'une année.
L'empereur ~/«7j~v~' avait, en pareille circons
tance, abandonné jusqu'à sept ans de contributions,
et je ne crois pas que même par cette concession il eut
fait assez.
Il. Depuis que C~M~.t, en se retirant, avait ravagé
horriblement les habitations, et depuis que <~fww.f,
ayant saccagé tout le pays, les avait rasées, en faisant
supporter aux vaincus de plus grandes calamités, Jus-
~/M~7X n'avait accordé à ces populations, ainsi clu'aux
autres, qu'une remise dérisoire de l'impôt. Celles-ci, en
effet, avaient eu plusieurs fois à subir l'invasion armée
des Mèdes, et d'une manière continue, les dépréda-
tions des Huns et des barbares Saracènes du côté de
l'Orient. Les pertes n'avaient pas été moins grandes de
la part des Barbares à t'égard des Romains habitant les
provinces de l'Europe.
Cet empereur leur parut donc plus impitoyable que
toutes ces hordes; les propriétaires, dans ces contrées,
étaient dépouitiés simultanément par les réquisitions
de vivres (les synones), par les séquestres (épibotes) et
par les recensements ~diagraphics), quand les ennemis
s'étaient retirés.
5. Je vais expliquer ce qu'il faut entendre par ces
mots, et quel était l'effet de ces mesures.
On oblige les propriétaires de terres a nourrit l'ar-
P<')~.aM~ ~TpS<p6~ OT~OtTO~, XOtTSt TO {AETRO~ T~~ X6m.SV/
0(VT:YXV:, TK ~CV
ST~T~S~ CTp<XTtMTOt~ T6 XOH ~TtOt~ e<T!M-
~~e'?0on, 7?~TOt M~U~e~OU; <XUT~, Tt~)~TtTMV TTO~MV
<X~tMT6p<0~,
<XYOt~ )MH TatUTa /MPC<~ p.StXpOtV ~COU 0~0?):,
we~OV ~U~ëo~St
:~Kt, U.6T06~ T< TO?~ TMV (TTparTMOTMV ~Q-
p7!Y(< OU XxQaUCEp
T?OtT~ <X~()p(<)TCOt; ~OU.O~, Ct~' ~TMp e~Et-
VO~ <XV ~OU~OM.E~Ot~C~. Kott TOMT* Mît TO ~p~V~K, 0~6?
Xu~M~V! XatX&?TOH~ S$ O'J <~V) ~6~6Up~$Ctt TO~
KTtOt~M TMV
TOtOUTO !XYO~
~Ot~CtpT~E~ T2ToX~.7i~6~, Ot~X XQtt WpOTSpO~
~V:
TO T7:~ ~p/< 779tpat~Ot6o\'TecX~tM[J!.OC. Tac ~.6V OUV TTt~
T To ~8
TV:$
E7Ct6o~~ OVO~OC, oX6&pO< T~ S<yT~,
~p~OTTTO~, ~XTC~OtK.)~ TOt~ T~ /MptM XS~T7){Jt.~O~ STCtYE~d-
mec romaine dans la mesure de chaque circonscrip-
tion, et les redevances sont fixées, non sur les besoins
du moment, mais d'une manière spéciale et selon la
part qui leur en est faite à l'avance. Si ceux auxquels
est imposée ta charge des approvisionnements ne re-
cueillent pas suffisamment de vivres dans le pays, il
n'en faut pas moins que les malheureux livrent ce qui
a été jugé nécessaire à la subsistance des hommes et
des chevaux. 11 faut alors qu'ils achètent toute la dif-
férence à des prix bien supérieurs à la valeur vénale,
et qu'ils les fassent apporter de pays quelquefois fort
Joignes au lieu du campement, et qu'ils mesurent aux
comptables militaires, non la ration usitée pour cha-
que soldat, mais celle qu'indiquent arbitrairement ces
agents.
Voilà la corvée appelée la ~/ï~~c qui coupe les
nerfs de tous les propriétaires fonciers. C'est en effet
un impôt devenu annuel, qui s'est accru invinci-
blement dans une proportion décuple, surtout quand
ils doivent fotirnir, non-seutement à la subsistance
de l'armée, mais à l'obligation répétée d'approvisionner
eux-mêmes Byzance de céréates.
Ce /~ï/\y~/y?f n'est pas le premier qui ait eu l'impu-
deur de créer une charge si irrégutièrf. Le Cappado-
cien (~fMA~r~ en avait donné t'exempte avant lui, et
les successeurs de /~?/c dans la dignité dont il
était revêtu, adoptèrent la même résolution.
Telle était donc la nature de la
6. le nom de t'A/r signifie cluelquechose connne
ruinp imprévue, subite, qui frappe tes proprtét~ires
~.CVO~
~pOpR~O~ 76 OtLtTOt;
SXTRt~M~ TVJV TOU ~tOU J\<ï
XMptM~ YOCp TO TC~Ot T&V ep'~MV Te XOtt OtTTOpMV YSyEV/
p!MV~ <L~ ~V)
TO~ T6 XURtO~ XOM TO?~ yëMp~O~ ~~Y) T6TU-
20
ou~e~Kx ~e~o? s~p~oetTo s$ rou~ TourMv xuptou~. ~opo~ vap
TW ë?reT6tOV, OU TOT€ Ot~tEt ~pOtTTOpt.6~0;, OU~ ~TCep eXCt<TTM
<tu sol et qui tombe sur eux de manière à leur oter
toute espérance de vivre. C'est un impôt sur les terres
désertes et improductives que les possesseurs ou cul-
tivateurs ont abandonnées tout à fait, par suite de dé-
cès, ou que des infortunes ont choisies pour asile en
quittant te sol paternel, afin d'y dérober la vue de
leurs malheurs.
Ce sont ces terres que les souverains n ont pas dé-
daigné d'imposer sur la tête de gens aussi malheureux.
Ce nom d'M~<~c lui vient de cette occupation du
sol; et il tut établi, à ce qu'il paraît, surtout à cette
époque.
y. Quant aux /)M~7Y<<~ (recensements), on peut
en apprécier sommairement la nature par t'expose qui
suit
tt arrive nécessairement, et il arriva surtout en ces
temps (malheureux), que les villes fussent affligées de
grandes pertes. Je me dispense, afin de ne pas tom
ber dans la diffusion, d'en indiquer en ce moment les
causes et l'étendue. Ceux qui y possédaient des pro-
priétés, en faisaient le tableau selon la portion d'impôt
dont elles étaient affectées. Jusque-tà il n'y avait pas
<te mal. Mais quoiqu'une maladie pestilentielle eût
affligé toute la terre, et n'eût pas épargné l'empire des
Romains; quoiqu'une grande partie des cultivateurs
y eût succombé, et que le néau eût, ainsi qu'on le con-
çoit, rendu diverses contrées désertes, /Mj/f~ n'en
exécuta pas moins, et sans pudeur, tes propriétaires
en débet.
<t m' tes auT:mcbi< p<Mnt de hm onpot annuet. <t1
eweëatXXe ~.ovo~, otXXx xon vetTo~M~ TMv ot?coXM~OTM~ Tv:v
TCtV e'Y6tV.
Âwep Kjeot~Tot ÙTTO T~~ iouoT~tCtvoS Te xact Oeo~Mp~
M~T~Ot TCt~
6~
XKXM~~ SV TOUT<~ ~?! T<;)
6V Bu-
~T~ otxtott, ~otp~KpM; s\'Tat&6ot xotïot~ue~ i?a(pe)fo~ot,
eT&po~.
KE~AAA!ON KA
CHAPmŒ \\t\
t Je ne dois pas htnc non ptus ce que ./M.
entreprit <'ont«' tes mihtattt's H étabht sur eux des
TTMV chccMTMv ~p?!~otï« o<po(~ ~Tt TcXeMTïot ~uX~eytM ev66v~e M.
Xeucac, ei~ et~orat~ M< ~o?pot T&v icoptc~co~evMV ~M~exan~
auTo?; xenrerat. Ôvo~oc ~e AoyoÛSTOt~ otUT(<?; a~ero. Ot ~t ~ot
WMV ~T0$ e'!Ce~OOU~ TCC~e. Tot~ <TTp<XTtMTHCOC~ OU~TOt~ttt OU~
otKo~e~e!<?9ott'
· ï<x? Te
~ro~et~ 2~ot<yo'o~M< xotïà r~
wpoo~xoucot~ xo~t~ecr8Mt roc~' TO~ ~e ~oYo6tTK~ ~ot~oty-
Yat~e~ tOUOT~tK~M TM~ CTpMTtMTtX&V ~p1f){/.KT(OV TfCtVTOt TOS-
eTdX{AMV 0~0~ ~e, OTt ~V) TMV ~TiXtpM~ ~(A~pOtC <T<ptOtV OtTrO-
~e~er<p6att Ttvo~ $u~@atV).
t5
& MpO~~M Tt TOUTOt~ XCH ÏT<pM, &tCet pt.t 6 TMV
0(\'<XV~p&~
XOH OtT?0~ep!.C)~
o5<Tt T70(VTOt?roCOt, TOUTOU TOU
/f.
t ut ps de deux mille hommes qu'on appela ~M/v~M/r-
Quand tui-meme eut Pcmpirc, il tes congédia
aussitôt sans teur rendre teur argent
Ë~eVTM TOU~ S~T~ TOU TMV X~~OtptMV <Ïpt9(Jt.OUMTO<~
ïsucouc~
àeT7tTV)~en<)~
~e,
1 i\
T&UTO
sTT'/iYye~e <TuTxeu~TQ<x~ xoturep
OtUTOU~ S$ TC<
~x
TTpatTSUEcÛOtt
~7: yevv)T<xt
h <~Ç TiXKTTK
p7)ïoC Ta:;
Otf'
s v
STTS~ XiXtv TT~SKd TOv
~OTt'jV KUTC)?(; ~Op'/iYS~
"V e~ôev,
fi 11 fI
KT6 XXtv
~.6~M XO:TXTt(te~~ TOC TYi< CTROtTëtOC~ 6~0{/.OtTO~ TK T~.7:-
0.!XTO(,
o! ~7) Ao~.2<7T~O~ T2 XKt iipOT~TCtpe~ 67CtXa~OUVTOH,
(xon) o~exotOev <x~.e~6TV)TOt EtCt ~o~ept.~ ep~MV. T'x$:M;
20
'V<Xp
XKt 7?pC<TM7?OU ~6XSt ~.OVOV EV TTO~KT~M 6Ko6oCCt XOCTK-
TOt/UCS TVi;
P(t)~!XH~ ~py. 77Kp6t/~TO OTMT~pOf~ ~pUTOU~
Tt'~X TpOT7~
~s?)~ot~ot$ if(:)V
ÀElIÀOtaLOtç
t5B'J~TKt),
s'p~o~oa.
spMv ËPXQP.OtL,
~&
O~~JL~Ot,
-re
X'X~ XM.O~ TV:$
Oi px?~e? Te xai
Ot xon To~
YpX~OtTOC
TOU~ XXT~~W;
TOti', Kp~K~, iv
~HX~p~O~ Ï
0~0 OTtOUV UT7V]peTOUVTS< TOCCCO~TOCt pLÈV CV TO~ XKTiX~O-
TC~P~.
s at~ooTep~oat~
oye~o~ ït ot'!?o:TMV, KUTo?<; Te xott ïo~ aX~o~
n~6p<~o~ xc~x ~6~x6~. À~ot~ev~ y3(p <xuTMv ?cgvm TrpM-
TOV,
s!ïK XXt
~tOt
TMV K\~(<)~ E~(t)p6t
0~ Tt )t<Xt TCj.OT6p<)\<
KK~AAUON K~.
~.<~ E~
~JM<?K)) M$ 7!)ttTT~! Ap/< Tt~ ~X~:('~
CT:~O~.eV~ À~U~M )t9t6v:TT~, ~teCS~VOU.t~Ot
20 ~XU;
t'ar ce moyen, dans teur vieittesse, ils étaient appe-
)és A jouir d'une grande aisance, et t'Etat en retiratt
beaucoup d'avantage pom' ses aftah'es, pat t'~mutahon
(~)i <'n resuttah.
Mais Ct't emperem les priva <te ptcsquc toutes «'s
(avt'ut's, et il teur fit beaucoup de mat a eux et a la
société; car la pauvreté qui les atteignit ne frappa pas
sur ces bfnciers seutement. Eue s'étendit à tous ceux
<}ui partageaient avec eux cette aisance; et si l'on cal-
cule la somme dont il les a ainsi dépouittes pendant
(rente-deux ans, on trouve) a ~u'ette a été considé-
lahte.
Têts sont les maux que te tyran a fait peser sur !<'s
nh'mh'cs de t'armée.
CHAPmŒ \\V
t. Je vais parte) des maux qu'il a faits aux négo-
ciants, aux navigateurs, aux artisans, aux forains <'t
par eux à toutes les autres professions.
t) y a deux détroits de chaque côté de Byzance
t'un cetui de t'Hettespont, entre Sestos et Abydos,
ut l'autre, à rentrée du Pont-Euxin, ou est placé ïiie-
ron. Sur le détroit de 1'liellt,,spont, il n'y avait aucun
péage au profit du trésor public. L'empereur envoya
un commandant a Ahydos, afin d'empêcher qu'aucun
navire (harge d'armes y passât, sans le congé im-
oTcXût ~epouoc. e~ Bu~TM~ ou poM~«<~ Mt Y~Mp.~ xan
~o< xact
~t6peu~~6vo< e~ To
&xp~6~ ratCrat, ~wep
e~p'Ton, xon ït~ e< Tou~
~xp~Kpou; xop.~tTo, os wctpK
TOV E~et~O~ ~pU~TOtt TCO~TO~, ~mp OU Otpt.~ &X )~M(ACttM~
e~KT~t;) ~Ottt.
TCtUTSt i'7t'O£I',
!X.OCTt¡:.t:> T«UTœ
Y
Bu~TH~ ~t~Ott TX~t. 'f~'
ÈV ~S T&V TtVK Ot ~t-
J
20
~9tVTO. TotUT)~ ~e ~0'WTO!; :XW9?~'J yp'jC~') &XTVi\' Ot~tTC'
y~pH~atïMV.
MT TotCTOt atvÛpM~o~ ot~M Te x~t wicopot
otic
e~oxet
0%
V
v oç Tt~< TOt
<p')pTtat 6~7)~ev&U<, 6AOt<T<TO~O~ T~< T~
~(Jt.6ct~\(<UC~ X?CT~ AtO ~V! TatUTV)~ ~.6~ T~ t~~O-
5. Apres avoir établi ce qu'on appelle des mono-
poles sur la plupart des marchandises, ils vexèrent
Incessamment les consommateurs sur chacun de leurs
besoins.
Le commerce des vêtements était seul demeuré à
l'abri de tour rapacité. Mais ils t'atteignirent, à son
tour, par l'expédient que voici. On achetait, de toute
ancienneté, tes habittements de soie dans les villes de
Hcryte et de Tyr, qui sont en Phémcie. Les négociants
et les ouvriers qui s'occupent de cet article, habi-
taient ces contrées depuis un temps immémorial et
de là se répandaient dans le monde entier, pour se
procurer la matière première. Sous le règne de ./M~
~/r/ ces négociants en demandèrent un prix plus
étevé a Byzance et dans les autres villes, par le motif
que les Perses la vendaient en ce moment plus cher
qu'auparavant, et que les bureaux de perception du
décime établi (sur la marchandise) étaient plus nom-
breux dans l'empire.
6. L'autocrate, feignant d'être indigné de cette
augmentation, porta une loi (qu'ti promulgua pour
tous), laquelle interdisait de vemlre la livre de soie
plus de huit f/t/~M (t t3 fr., la pièce d'or pesant
gram. t3), et il y mit pour sanction la connscation
de tou'! les biens des contrevenants.
Cette mesure parut à tout le monde impraticable
< L absurde. Car il n'était pas probable que les mar-
chands, qui avaient supporte des charges plus fortes,
'hms tcu! négoce, pussent vendre a perte aux ache-
teurs. Aussi ne voulurent-its plus se livrer à ce
pt0~ epY<~6:~ OUXSTt
~~OUV 2~m\OTFMTEp(~ (~6
<~OpTK')V
tO
IIeTpO~ 0~ TO~ BatpCU6(~i~ STTtX~C~ S~ TOtUT~ XOtTKTTH-
Xp$Otp!.6~0V
S~ ~:t 6~.6tV2. Mo\ Y~P ~pdv~U 2{/
~enre de trauc. Us se hâtèrent de se défaire des mar-
chandises qui leur restaient, d'une manière secrète, en
faveur de quelques hommes connus pour aimer à se
vêtir ainsi et à satisfaire leurs goûts à cet égard, mal-
gré tous les obstacles.
L'impératrice l'apprit de gens (lui n'avaient avoué
le fait que confidentiellement, et quoiqu'elle n'eût pas
vérifié la source de cette révélation, elle enleva aussi-
tôt toutes ces marchandises à ces hommes après leur
avoir imposé une amende d'un centenaire d'or (too
livres valant to3,~oo fr. environ).
~Le garde du trésor impérial est chargé de ce ser-
vice chez les Romains. Après avoir placé /~f/YM
.~w~ à la tête de cette charge, les souverains ne tar-
dèrent pas à lui prescrire d'en tirer avantage, même
en y employant les procédés les plus injustes. )! mit
sous l'interdiclion spéciale de la loi tous ceux qui au-
paravant s'occupaient de ce commerce quant aux
ouvriers employés au tissage de tasoh, il les (oroa de
ne plus travailler que pour son compte.
Sans prendre la peine de s'en cacher, et même en
~tein marché, il fit vendre fonce (de soie) (~6 gram.
~h centigr.) de conteur commune, pas moins de six
'~t'on appelle
''nviron).
/t'f,
hrysos (84 fr. envir.), et celle de teinture royate,
chrysos et plus ~338 fr.
Y<xp
a~p~Tcot ~wt ~etpMvoutTett, X~t~ Tc~o~et~~ M$ ïo etM;,
~VO:YX<X~OVTO TCO~Ot TC K~' OtUTttS T?)V TCOXtTeM~ U.eTOt6otX-
KE<PAAAION IA.
CHAPITRE XXVI.
TMV KX~M~
6U~OtHJt.O~M~~OXOU~TMV 6~0(t ~V Tt Bu~OtVTt~), ~OH
1?<X<T'y) T~ PM~OCKO~ <X~, T?Ot<TK~ MC7CEp Spp~Y), TK; OUCtK~
T~TO.
A~K XOH TOU~ tKTpOU~ T6 ~M~
~t~KC~Ot~U; TM~ 6~ej-
1 ''CtTViC6t~, K; Ot 7:pOTSpO~
~S~KC~euXOTe; SX TOU
~7iO.OCK~
~7!
OUTO~ X<p&~2TO '770tC6t;.
Y
KtXt X0(t 0<?OU~ Ct~ TX; 770~.6~ ')t)t<<S\'TE~ OC~tXTCC,
TCO~tTm~ C<pK7~ Y:
6eMp~T<.XM~ O'~oQs~ 776~0~T~t '770p<jUC,
~~O~pO~JLOt, !t0<t
<
«SOtTpOC XOtt. )tU\'V)YE<?tO[ 2)t T«U STTt~S~TTO~
10
TO T?!XpaCT?0~ Ct'J~SV eipEOSTO TOt~ ~6pM7?&~ SV ~~Y7)~0<0~,
'rct,~7,x
Ta~TK a~
6(<X'/i. y~v oura~ rx:ç r.o'~eecv
o~T(') TOt~ 7?'~e<?~ s~ev.
0 ~e T<A"
~oyM ~etTTSTKt, nuTC) etTre~ c!$to~. YTrotTo~
~6 ~/) CTepOÇ 3V
Hu~VTK;). OOT~ tt{ T7)V TtpL7;V SXOt-
TOU;
STT~
T)t'y)V7)~ <X?raVTOC Tx WpSty~TK S~ OC6t T~ TT~Et
~~7' È~ o'j ~e t&u~T~nx~o;
T7:v ~c~emv ?r<xps\at6e~
OUXSTt XattpO~ TO~ X~OUC~ TOtGTK E~pOtCdSTO' <X\~OTe
77!XVTat~o6sv K~OUpOU~~OU.
H) S
il~ {Jt.~ 0~ TX
~){/<TKX XKT&T?~, ~U~~TOt ~C'
;7.9tTK TOU; SX TT;; '7UY~7]TOU ~OU~V)~ 0 ~U~SMV C)'JT<<
SX~CT~ TE t~m XS<t M~ ~p.WO~TOt$ TK~ ~UOtOt~ 0:~p'TOCt,
~me~to; ~s~y'/ioÛatt <<ï{Jt.o:t. i~ ~e
rou~ x~ou$, eu~ott-
'X~ ~OMU~TOt~
6M<X~ CUM~KVTtK TT6p~MV a~tpe~Kt TOf
<)t~
<?CO TM~ S~ TY.C T~ :~tT~~eU~ftTMV 0 (~K~,
XCtTMTI~M~evOC ~O~O~M~tCt, 7:
Tpt~~tOt Tt~TCtTK
watVTe<~ ~6pMicou~ ~patTT<T<t. Ken TW wXXet, twet et~et-
&
p~at {AOt e~o~tv elvott, oux <xv ey~Ye ~0~(0 etTe~euT~T~ M-
TOt~eYetv ~~o~<txon'!v.
À~O ~t TM~ TOU~ CtpTOU; M~OUm~MV, W~pOTOtTOt 6;
<e
M~eïo~ott c!~u~a[?(< Aun; ~<v yotp dç Tpte: xe~TVtVOtptCt ~&-
pec~ctt e!~o[ ?c~ e'T&t ~~tou e~e~e~ ~M~ ot apTOt Mort
TiTO~oS ~~eor ou~e yc!? e< ToCro To ano~po~ep~to:;
'1'
20
T~TOC~ t< ~pav ~)Mt<ÏT(d. HoatV OUTOt 7CO(p!CXT)6e~aYOtV.
vou$
Osu~spt~o; <xuT& ~<xpatT?e~~e~ exeXeuoe. T<~
T€
tTOt~tOtV Ot~tX6TO.
T~tOt T0t{
CU~Tat~etÇ ~K''<pKT6~ Ot~OC T&~ Ty: KX~Ot~t 7?9<-
OUT6
T~ 6~ ~{JLOCK~ O~O~O~tOt. OUT& <xA~O ~yatOo~
TTp~e xe~<opT)~ev.
H~onoTo~
T~ ev ïo?; ~TKuOot ~T0p<nv eYeyovct, oc~sp wot-
pO[~~6M~ TY)~ À~e~p~MV Ctp~~) f~ ~?){J!.OV TOU
<TTC:-
5
6'~6pe\' 6 ~6 C'UTOXpOtTMp Ot~O? TMV C)t 6~ e!:t «TM~O~VM~
~pvi{A<XTMV, ev To?<; ~.ot~Kyrot u~e~ycMM Tov a~9pM~ov.
BoU~euCOt~ ~6 H~CCKTTO; OUTO{, ~TCM~ TYiV ~<T~CM<
~totvotoc~ Tco~~ tït p.9t~ov e$e~eTw ~~Ton, wpoce~eT~7).
TOtTO
TOC~C. AK)!t~TtOtVO~ ~M~CttM~ YeyOVM~ OtUTOXpOtTMp,
ciTe' OtUTOC
OtW' OtùTOÍÏ ~œaLÀeÙç ~.6~
Pat<T~6U~ Fiv èfL1ra~tÜl1«ç TT!~ Wpat~V,
~TCe~t&TOt<T'11V ~Ot crWOII-
1rp«~LY, 4&& CWOU-
<0
TOt 7Cp9t<yTOU.e~!X TU~6?V ~UVKtTO, O~TC <ÏX~.O Tt OCUT~ e<~tt,
~Tt {JLOV~ Ot~a~peTt; 'C&~ t~ 'Kat9Vt Y~ Xtt~M~ ~p~~CtTMV.
Àp~opt.9tt ~e s~tv~e.
Àp~ep~<x xotT6CT~<TO(TO À~e~~pcCcr~ ctùro~ ÏIctG-
X~ ~e ~O~MV Tt~, 4~0~~ ~VO~, ~MV 'H)Vt-
MOM.X. ÈTUY/0:~e
is
!s
Àat~xv$ptiaç â pj~rw. .J.
iw À~e~~peto<<
xx~e TVjv ~px.
~~ÉaTt7~~tv 6< ~icat~TM
&~MT<~e~ â~cavsu Eç
nOtU~ U~Y)peTe~ Wp&~UmK TY: T70(OY), O~M~ ~7) CtTe~eUT~TO~
15
Ouïo; ApcevK~ ~ot<r~ct )~wpt6My9ctt oto~e~o~, ou
7ro~(~ u<yrepo~ TM ttot~M c; T~~ À~e~otv~p<tCt\' <TTe~-
M 'KOtXotTMu
20
emoM~e~oQ&t ~&nece, TM~ XptOTtCtvo~ oux
Yt~Mt
ip.i)'lT'fJTOV Y'YIJVéVOtL ~OYfLa.TCI)V
'X{Jt.t~tT7iTO~ ~OY(Jt.CtTMV tÍT:oCv't'CaJv. ÔtCep -ri¡v
CtTr<XVT<OV. ÔT:ep T~ SEIJ-
Qt<t-
~<OpatV ~~KXC< TYJV evOtVTtOtV Y~P «I~TCTeTO TM ~OtC~
TOUTO tt~~tt, M< ~LOt T~ OW~ÛtV ~Oy~t! t~Tett.
tenue d'aittcurs pat le crédit qu'il en retirait, et par
les grandes richesses qu'it avait acquises, l'avait porté
jusqu'à ta dignité de sénateur, quoiqu'il fut très-mat
famé.
!t était Samaritain de croyance; mais afin de con-
server son crédit, il se prévalait du titre de Chrétien.
Cependant son père et son frère vivaient à Scythopo-
lis, puissants par son appui. La, dissimulant la foi de
leurs pères, its persécutaient à outrance, par ses con-
sens, tes Chrétiens. Les citoyens de cette ville se révot-
tèrent contre eux, et les massacrèrent tous deux avec
des circonstances cruelles. H en résulta de nombreuses
calamités dans la Patestine.
En cette occurrence, ni A~7/c// ni t'impératrice ne
sévirent contre ~t~/M', quoiqu'i! fût la principale
< ause de tous ces ma!heurs. Us se bornèrent à lui in-
terdire rentrée du patais, afin d'apaiser les plaintes
les plus vivt's que les Chrétiens portaient contre lui.
4. Cet /tW/~ fut envoyé peu de temps après,
comme disposé à servir chaudement l'empereur, à
Alexandrie avec Paul, soit pour le seconder en toutes
choses, soit surtout pour travailler de toutes ses forces
a lui ménager les suffrages des \texandrins.
A cette époque, il se vantait d'avoir étudié avec le
plus grand soin, et de s'être fait initier à tous les
dogmes des Chrétiens, pendant qu'il était en disgracf
au palais. 7~~b~o/v/ en fut fort mécontente; car.ainst
que je l'ai dit dans mes écrits précédents, t'impéra-
trice affectait alors de professer une opinion contraire
cette de l'empereur sur ce point.
c.
b~ o'~ ~sv) A~at~peG~ ey~~?~, ~mx~M T~<x
~~v ~o~ac ~o~~t n<itC~o~ ?ra:p~tjx: Te~Y)~A~o~' <pa.
or)(Mv
~Yj otùï~ ~o~M <(t auTM eu.Tro~(~ ~Tao6ott, roS u.~
TCt pat0t~ ~e~oy~~at u~Tc~eoatt. To~ ~e poto~tM~ ypatu.-
~<~M~ ~~t~oc, Tu~otc ~Trou~atto~,
t {jt.otCt Te ou<n }tcn XtCt~
cnx~ecCan TM ~9pMT?o~ ~M' $; j~o TTC pct<ratvou xctïo:-
re~J~e~oc, ot~Tt~at 6~7)cxet.
t
v. Etp~CTCtt
Eipraesa~ ~e xai
XCH
pt.ev
~OtUCT~O;T s~ç,
T~~
ye~o~M~ ~M~e~, ovo-
tS p(,tï0.
M\ Ot (Ae~ OUV TT,< TUYX~TOU POU~~ TTJV ~taty~MO~
WtTCO~Ot TOU ~pKY~CtTO;, ~U*YV) T~ ~OtUOT~OV e~JpUM-
~6 È~e~VMV ~~1f)<!t0t,
TMV TM~ Tt~ ~<?OMMV X~T:-
po~o~oc YCYe~if)~ ~pM~tc TK!t wo~o~ e'~po~ev.
Mv ~t Tt< av~p ~OtTp~tOt {JLS~ TO Ot~M~Ot, Mct~{JHaVO; ~C
20
ypct~~atTK)~ ~pu<no~ ~u~~6t, ouy noao~ eç e)MtTM xe~TT)-
votptOt. Kott at~~poc ~e Tt~ ooT?ep !7Ct T~~ a<YC)po<ç T~mat~e
T~u yp'~o~ )m9~.E~ '/)~y ') M'ï~vo; Treptv~, ~o~v T6
CHAPHKK XXVIII.
» ~é
Ot âTTaç
XTTO~ û~o9r~xapiaç
XOtt TOt~ UTTo9?)XaptO!~ xaaou~~évaç zeaeaPâxovTa
Xat~OU'OC~ TeCMpOHM~TM
~tKUT&V {A~Mt ~XXpOUM~~ ~~Ot~M~TCtt TOtOt~t. È~ Hu~Ot~Tt~
o<~t)t<ï~e~ot, xon ~p~u.a:TOt ~<Y<tXat TM potage? TourM wpoe-
{J!.MOt,
~60~TO T~~t TO~ TMV TCOXtTMV ~Xe6pOV, OU~CV M~t~-
xoïMv, ~uYxa<TepYOt~:c9at. Ô ~& Ta: ~p~atTat xexo~KT~~o~,
*5 ~eX~~Tet o'j~e~M ~0~.0~ cypet~ev, ou ~po~otç TKt exx~.?)?KX<;
<T6~'
~K~U~C~~ Te T~V ~pOt~M eppat~CS ~U~0t~6t T~ KOtCT).
10
0 Ct~~pO~ t~YUROC X~ T~ TC~7tY7]V OU~~ e~CY~M~,
Vi STC~S~S?~ TMV SV
<T<p~<7~ aUTO~ ~M~. rto~AttU~ TS
KE~AAAÏON KO.
M
WOtp~Tt CtUTOV TTOtpatXG~at.
CHAPITRE XXIX
5
Y~ou, KTe ecuT~~ totpat~e~u~e~o~ ~e~eue~. At6epto< ~e ct~TM
~tt6e<r8an ou~et~ e<?ot<Txe~, ~y~t~ ~Xw~Tt '?o7$ ~ot~~tM~
euQuy~MMo~ ~v.
Ywo ~p~o~
??etp«??et~ eï~M~. Te To~ cturov, xctt Tt< *P~w
Yt~wM~ TM'< icet~aTMtt eu~< ~a Eu~petTa~, «~<"
prît possession de son gouvernement, et employât
toute la force dont il pourrait disposer pour s'y éta-
blir, vu qu'il n'avait rien change à sa détermination.
Fort de cette assurance, 7o<ï/ fit sommation à fi-
Ac/'c de sortir du palais du gouvernement, dont celui-
ci était en possession. Cdui-ci s'y refusa en exhibant, à
son tour, les ordres qu'il avait reçus de l'empereur.
/~«w<~ marcha contre lui, à la tête des hommes
de sa suite qu'il avait armes. libère se défendit avec
les gardes qu'il avait autour de lui.
Un combat s'engagea beaucoup d'hommes y péri-
rent, et .M~<~ le nouveau gouverneur, avec eux.
3. /a?/MO/ï s'eteva avec la plus grande véhémence
contre ce meurtre. Mais Z~Z~/v~ qui s'était aussitôt
rendu à Byzance, s'en défendit devant le hautsénat, qui
fut saisi de l'affaire, et fut acquitte, par le motif que c'é-
tait à son corps défendant que le malheur était arrivé.
Mais /M~< ne se désista de l'accusation (portée
en son nom), qu'après l'avoir muicté secrètement
d'une forte amende. C'est ainsi que ce prince savait
respecter la vérité, et se montrait fïdète à ses pro-
messes.
4. Je pense qu'il n'est pas hors de propos d'ajouter
comme appendice à cette histoire le fait que voici.
jEf~/a~M~ mourut bientôt après, laissant un grand
nombre de parents, sans laisser de testament, ni sans
avoir annoncé, même verbalement, ses intentions (sur,
1
le partage de ses biens).
A la même époque, le chef des eunuques du palais,
~y~~cr~, fut délivré des soins de la vie, laissant
XuOn TOU ~tOU' Ot~e~~O&V {JL6~ OtWA~MV, OU~CV 6~ T~
20
Ot~OVOt~OCt 'YV<&pKT(A<X~60U< TOU OttMtOU XCtWauOct 0 OtUTO-
~OU.
À~X' iouTT~tK~O; WX~TM~
Ot~C~atë~TO TM~ ~p~~OtTM~
TO~tOU T7K?~OC, yu~~at ypecuv OUOTKV T0?<; T< T<<C ~OtTpO~ XOH
(JLet<H,
~t' <L~ T< ~p~MTK eX~OttTO TCtUTOt' M~ TO~ ~TOt-
<
T~ TC ~tK X9H 6Ua<~ WpCtTTttV. À~QC letpt TOUTM~
entre le trésor public et le conseil municipal (leucôme).
Cependant jamais auparavant le trésor public ni !<*
souverain n'étaient entrés en partage des fortunes muni-
cipales acquises par les citoyens.
6. ~Mï&t/c mourut sous l'empire de cette loi. Sa
fille s'acquitta, soit envers le trésor, soit envers le
conseil municipal, des parts qu'elle leur devait d'a-
près ces dispositions, et les magistrats du leucôme
d'Ascalon, comme t'empereur tui-meme, lui en donnè-
rent une décharge par écrit, sans aucune contestation,
reconnaissant qu'elle avait agi avec droiture et justice
en toute cette affaire.
y. ~MM/&c~, gendre d'ï<ï/o/ mourut ensuite,
ne laissant qu'une fille, héritière selon h loi de sa
fortune personneHe. Plus tard cette fille arriva, du vi-
vant de sa mère, au terme de sa vie, après avoir
épousé un homme distingué, mais sans avoir eu de
son union aucun enfant mâle ni femelle.
./M~MM'~ s'empara aussitôt de tous les hieus, eu
proclamant cette étrange maxime, qu'it ne serait pas
juste que la fille d'~ato~?, devenue vieille, s'cm ich!t
des biens de son père et de son mari.
Cependant, afin que cette femme ne fût pas ctassee
parmi les indigents, il lui assigna un statcre d'or
(t~ fr. ~a cent.) par jour, jusqu'à sa mort. Dans
le rescrit par lequel il la dépouilla de toutes ses ri-
chesses, ndéctaraitwqu'it donnait ce statère par un !!CB~-i
« timent
retigieu~, et parce qu'il était dans son cœur
« de pratiquer
la piété et la juetice. »
Mais il ne faut pas en dire davantage, afin de ne
CtW~pW) ~Y< ~M~ ~oyoe XCtTCOt~pM< ~M, ~<t OU~
«ICOtVTMV <Mp<~C<;)
yt MTt ~WCtT~ MCO(AV)~<MSWCtt.
TMV tlvett,
':6)'1 ~<yov 1'LV/I
49vat, 0")'0'1 T~Ot W<TCO~TOtt
1ClmuYtTClL ~p~CtTM~ W~p~TM~, <YM
XP7lfl./lTWV 1COtPQYT6)Y, yw
~~<&OM. MctX6et~$ T~ <!Y<Y<!vet K~ A~ovro~ <x<~ou
Yet~6po~ ~< wtpMÏrc~, &cw<p ~ot MpHTCtt, T~v To5 MAou-
9. Oï
9`. ~v ~5~
Oi ~,iv oûv a~Xot T& <~KH ~capdvsa
wotpo~Tat Ct~~ <p~
é~apov ·
Tatp~Mv ~ot B~tTOt n~w, ï~ <x poM~t~o~ icatppT)~tct
M ~rotu~e.
vâ
tOt '1' Ta ~pxY~,aroç
ToO Te TCp9tY(AKTO,
GCVéCr,fra~lTUL ~.e~tV~~TOt,
6t~eTOtTTOU ~l.E~.EV9f~xÔTGç, Mot~.
1\1 "1.
Qet~~ PetC~&U~ &t Bu~K~TKtV TTC!?' CtUT~ ~XO~TCt, Te
ico\~ï ~~«~pocuv?: el~ xxt e~ ït~ ?c~ev. È~to~ïw ~< tu
B~TOt ~X PK~~ T'p?)<ICtVTS~, ~yOC~ 6CÙTM WpOMTp~-
25 Ct~tM~ Texp-TtptOU~M~$0~.
la nouvelle en arriva à Byxance, les Vénètes indignés
se répandirent dans la ville en poussant des clameurs,
nrent beaucoup de bruit sur cette affaire auprès de
l'empereur, et accusèrent par t<'s paroles les plus vio-
lentes Z.cc~ et !M~
L'autocrate feignit d'être aussi irrité qu'eux de l'é-
vënement. ti ordonna de sa propre main qu'une en-
quête fût faite contre les exécuteursdes ordres de Mal-
~<M~. ~iais Z~/ï l'apaisa par un riche présent en
or. L'empereur se désista aussitôt de la poursuite, et
cessa de témoigner de l'affection aux Vénètes.
t. Quoique l'affaire fût restée sans éclaircissement,
l'empereur reçut avec beaucoup de bienveillance
/~<~< qui s'était rendu sur son appel à Byzance, et
le traita avec honneur.
Cependant, à sa sortie du patais, les Vénètes, qui
l'attendaient, t'assuittirent de coups et t'auraient mas-
sacré dans le palais (où il s'était réfugié), si quel-,
ques-uns d'entre eux, gagnés par l'or de A~ ne les
en avaient empêchés.
Qui ne gémirait d'un état de société dans iequct le
souveraiu s'abstient, à cause des dons qui tui sont
faits, de donner suite aux plus graves accusations; et
dans lequel des séditieux osent, dans son palais et en sa
présence, attaquer l'un desesgouverneurssans aucune
hésitation, et portersnr hu leurs mains crnninettes?
Cependant aucun thatiment ne fut infligé ni à .MoA
~f~c.t pour son méfait, ni aux Vénètes ses assaillants.
On peut juger par ta du caractère de l'empereur 7Mt-
~/ï/
KË~AAAtON A
<X Kt ~€ Tt~Ot XOtt T«S T~Ç TCO~tTet~ ~UM.~OpOU 7:Ot6ÏTe<t
XoYOV~ TO: C~ ~pO~OV Tg OtUTM TOV ~n~.O<TtOV XOtt TOU~
)t0t-
Te«rxowouc etpYat<r~ot, ~~<o<yet. Ot ~v ~ocp ~M~otMov otu-
<o
PMp[.otK<)v a!p~$, ~77MÇ Te en Touç ~opouç ?cetpatwe~.wo~Te;
Touç eweretou~ ~tx~~o~To ~co:~uT~Toc T6 xott xtv~uvou
~Mpt~ ~(Ao<no~ 6~ TtVK wa~TOt~o~e TreTco~vT~ ~po~ov
TpowM TOtM~e. È~ T~epa~ o~ov, eu~v~ x~pt <TToc0~ou~
<& (AevTOt
~<rTov ex roS e~t w~e?<TTov, xocrot we~re.
ÏTCTCot ~c
?CTOt~To e< Teccotpotxo~TOt ev ?TO[6~M eKOtOTM. ÎTcwoxopt.ot ~e
ypLOtTM~eKïaYYe~o~e~ot,&mxoupt0[~
où~e~tctt Tuy~et~e~ etxo{'
w
~~CtpT)~6?], XOtt
ou~ct{AY)
t ïo ~M~ ex wct-
À~X& )Mn xot~i~ouc wct~ïc~ôen:
~c~oC Tpe~e~ eKd6et et! TM ~M~ouMv crTpotï~ ewt wo~e-
<
Ou~V OÏM ïtCtt T~0< CtUTOS TMV 'y<~Ott))V tICt~n-
C~Ctt. T&V KetKTCtpttO: ~T<~pM~ EuCtYY~M~; tt< OUX
& W~~OÇ av~p ~!Mp ~Wt~~pOU TOS T~Ç T~< W~<U~OtTO< Yt-
~o~ou, ~~MTM~ Te ~Mv, ~Mpe~ TTO~< xupto< ye-
T TSv wp~ Te
iou~TMt~oS !M~ Oeo~pet~ ~eo~?)-
$U~??0:<TOtV.
0'. O?
T6 CtUTO~ ~CtOt ~OXOS~Tt~, T~V Ta l~pCtV ~m-
it ~&XM< 1KKÏ9M, XCH T~t W~T&C «M '!?oX~ 'H~Ct ~0??~
TCtCQat ~TMïec, eu~c~ot Te, xott e!~ro<nTOt Tcapoc xcttpou~ ïou<
CKO~OTOt~ ye~O~Ot ~te'pQttpO~TO t< TOGT~ T: OUTOT; T~~ ~0-
xoucat~
m~cn~ovtctv cMCOxexpM~ott ~~e~e. TouTMv (A~ot
e!~n~ot TccMTMv, ~te~a~ovro wp~ o~ou~ aMptMM~ ~cot
e~MTWt
coutumés, restaient dans leurs résidences; et les ad-
ministrés n'éprouvant aucune violence de l'empereur,
et n'en entendant même pas parler, n'avaient ordinai-
rement que des motifs rares pour élever des plaintes.
Mais ces souverainsévoquèrent incessammenttoutes
les affaires de tours sujets à leur tribunal pour les vexer.
Ils les forçaient de s'adresser à eux, et de s'humilier, n
cette occasion, jusqu'aux plus grandes bassesses.
On voyait pour ainsi dire chaque jour les tribunaux
vacants et déserts de justiciables. Mais à la cour de
l'empereur, il y avait sans cesse foule, violence, tu-
multe et servilité de toute espèce.
<). Ceux qui passaient pour les familiers y demeu-
raient, pendant une grande partie de la nuit, sans
sommeil et sans nourriture, attendant l'occasion favo-
rabte. Ces courtisans se consumaient ainsi; et voilà
le bonheur dont le sort les gratifiait.
Les hommes désœuvrés se demandaient les uns aux
autres ce qu'étaient devenues les richesses des Ro-
mains. Les uns affirmaient qu'elles étaient toutes pas-
sées chez les Barbares; les autres, que l'empereur les
avait renfermées dans des cachettes dont lui seul con-
naissait le nombre. Lorsque /Mj~Mc~ sortira de la vie
naturelle, s'il est homme, ou lorsque le prince (les dé
mons brisera son existence, ceux qui survivront sau-
ront de quel coté est la vérité.
NOTES PHILOLOGIQUES.
KE~. B.
KE~.A.
P. 44, tic. 7, ~tTp~~Me~, au lieu de ~torp~MCtw de V et P,
A M et 0, correct. proposée par Reiske, et adoptée par D.
L. t4, Cu(Ao! ajouté par A pour éviter l'ellipse, M 0 et D
t'adoptent sans en parier.–L. M, ~t~w ~otMe, P,
~ren' D préfère P, en substituant une virgule au
!Kw. V.
point en haut entre les deux mots <{*. et–L. a5, ~ru~w
t~<w, V A D et P, ~vtuy~~ttw. M l'adopte, 0 supprime <~(<w.
P. 46, tig. 3, icot<cn a~ol! cM~< [~<Mt], ajoute d'après
A par M 0 et D, au passage nonMO<n TetCret T~a e&S<~ ~tatur., où
AI a signaté une lacune d'après les mss. V, et qu'il a remplie
ne sciticet in Theodorae offensionem et odium incurreret. 0 dit
que la teçon nouvelle est autorisée par le ms. consulté par M,
apparemment un des Mit.–L. t4, ~«rr<t~,V et P,–A M
0 et D. Celui-ci reproche à<At de l'avoir corrigé plus tard à
tort par ~ittTH~. L. *8, drctMMv, V et A, correspondant à
SKVt~etwro,et s'appliquant aux souverains; mais AI et M ont
proposé thMMM, que 0 a trouvé douteux, et que D a rejeté.
L. a3, TcoM~t o!, d'après un V, et At M 0 et D. e! omis dans t'att-
tre V et dans P.
P. 48, lig. 3, <~a~!t. TuY/
P entre ces deux mots.
laisse entrevoir la lacune d'un mot. -L.
ta, <&~wtw, au lieu
de <u{MwS< des mss., qu'adoptaient A M et 0, corrigé par
Reiske et D, peut-être sans nécessité. L. i5, eÏM~.
obtMtw, V; oïx~, P.–L. to, cTt6etSo<, P, adopté par et D0
au lieu de orot6<Mo<, V, A et M.
P. 5o, tig. cx~nro{jn~.Suidas, en rapportant ce passage,
v" ~uptYt~ écrit TcpocHOMu~w) mais sans appui des mss.
(le Procope, et commente ainsi ce passage: ~<ptita!Tou<
~mTO cu/~ouc, ~upty~~w wpo~~otou~D). Bernh., Il, t~ part.,
p. t *38.0 impute Suidas cette addition (qu'it interprète par
&
acidum ructu<n, d'après Foesins, ORcon. Hippocr. b. v')
pty~Mt S~ ~Y<Ten, ~ww ~P~ ~M~~t que le nouvel éditeur
a eHacé du texte de Suidas, not. 5. L. 7, s~w<t<; A propo<t<~
~uM<, Mn< t'appuyerd'aucun m< ce qui n'eM pOtBt été adopté
par M 0 ni D. Lï~. 8, tUM~ehw, d'après P et AI. Les autres
ont écrit <t~o~L. 11-«, r~ iM~, d'aprèt les mM.–A M O
et D, retrancheut T~t. –L. ta, Tetur~ Un V et P donnet'tt
tauT~q, maintenu par A, qui suppose t'omiMion de ~M<
Reiske ajoutait Tetur~< ~aptw 0 et D ont proposé Twn).
P. Sa, lig. to, *E< <&M~. Ce paMage est reproduit fat
Suidas, v* x~&x. Bernh., t. H, t'* p., p. a38.
P. 54, !ig. a, th, au lieu de sht, des mss. V et P, corrigés par
A M 0 et D.
P. 56, lig. 5-to, e&!t. Procope, G. des Co<A~,
<tpee~<<tp<tw.
ta, p. 600, ed. D, rapporte ce passage en termes presque
identiques, ainsi que Suidas, v" T~T!. Bemh., tt, part.,
p. ta56.
KE~. Ë.
P. 56, lig.
6!)wan fc~ V
t3-
<m~wan (o&!t) f~uetw, au lieu de *no
d'après A, se fondant pour intro
etP, corrigés
duire ta négation sur le passage de la C. Cott., Ht, p 5~8, ou
il est dit o&Settt~ ~nCan. Ce qui a été adopté par M O et D.
–L. t5, ~n ?!w. –A fait au contraire remarquer
M.
que d'après Procope, ibid., Béi's~ifre naviguait incessamment
d'un port <ortiné A un autre, et qu'ainsi ce passage est cor
t ompu mais il a fatiu le maintenir, les mss. n'autorisant pas
de nouvette correction.-L. t6, Tmp~<t, mot suppléé, à cause
d'une lacune indiquée par tes mu. V, dans M 0 <t D.–tbid.,
3~, ajouté d'après un des V. par A et D.
58, tig. 4, ~(M~tt, peut-être taudrait-it «[t~Yt~ tbid..
P.
y~wïo, au lieu de ~Mt~ïo des mM. et de A, cmriges en <&MWTo
par 0. D a écrit ~x~~T9.– L. 11, TM ~S~tTu;']. taconc siguat<'e
dans les tuss. V et P, remplie par A, d'après Proc., G.
Goths, et adopté par M Oet D. L. a, B~et~vo! d'après
blil. et Proc., G. Co< Au lieu du datif B.M des mss.
V et P, et de l'édition princ. Corrigé par Al M 0 et D.
L. t8, ~ov au Heu de ToC ~ou, de l'un des V et P l'autre V
écrit: at~wE! rcS p~ ce qui voudrait dire que pendant tout le
temps de la vie de Germain,ses fils, Justin et Justinien, auraient
été sans épouses, ce qui n'est pas exact; ~ou, au contraire, se
rapporte à la vie de Théodora, expl. de A, adoptée par M 0
et D. L. ao, n. B<~Mrap~ou, au lieu de l'accusatif ov de V
et P, corr. par A d'après le tiv. III de la G. des Goths, et
adopté par M 0 et D.
P. 60, !ig. 6, T$ P, au lieu de de V, corrigé par AI et
D. Lig. 7-8, <ht. *H entre ces mots, lacune indiquée
dans V, au lieu de 8t. V et P donnent ~5w c&x, corrigé par A,
d'après un passage ultérieur, et adopté par M 0 et D. Reiske
avait proposé un commentaire plutôt qu'une correction.
L. ta, ohco~, un V, suivi par A M 0 et D, au lieu de
«Tro~ctv du V et P. -L. <5, TQtUTT), au lieu. de retUTt)~ des
V et P, proposé par A, parce qu'il s'agit d'Antonina, et adopté
par D ainsi que par M et 0. L. 17, OTCtO{AM~<p, AI M
0 et D, au lieu de <TTet8{AMpLtv~, V et P. -A proposaitle nom.
o<, se rapportant à T~. Cette correction a entraîné celle de
~tOTa~y au lieu du nominatif. –L. 18, Be~to~pMw, au tieu
du datif V et P, –corrigé par A et adopté par M 0 et D.
Lig. idem et to, Mo< ~<t. Nous avons introduit 'tMd~w,
d'après la remarque d'O. A proposait d'ajouter o!w après M<K, et
Ai de séparer Mo< par un point à la place de la virgule que
nous rétablissons d'après V et P; Reiske, plus hardi, ajoutait
TMMv <fMTif}pMt< ~Mt. D substituait <~<t à ~(wtï~.
P. 6a, tig. 4, T~t (~w ir., au lieu de TM (*. de V et P, corrigés
par A 0 et D. Nous avons rectifié la ponctuation de D après
~pMN<, d'après P, ce que nous faisons souvent sans entrer dans
ce détait. L. 5, n<po~<v, au lieu de thpoue~ de P.
L. 6, ~T< au tien de <!<' V et P, dont A a proposé dubitative-
otcttt la cottccUon en ~ït qu'ont adoptée 0 et D.–Lig. id.,
tewT<x, V et P, A M et 0, corrige en Mwr~ par le seul D.
Lig. ) a, OuyotTpt~, au lieu de Cuyatïpt~ des moê. V et P, cor-
tiges par A, parce qu'on ne peut admettre de mariage entr<
deux femmes, et parce que Tttéodora n'eut pas de ntte issue
de M ntte. Ici l'auteur reprend la suite des nançaiUet, ptu~
haut où t'époux Anastase est appelé CuyatTpt~.
P. 6~, tig. a, o<!rt <)tOMt9tv. P, ~wTt; V, o3ot. 0 ne comprend
) icn à ce passage, quoique A et D n'y voient aucune diiïicuttf
il a proposé de lire ouwouoMtv, afin que le sens soit, que Théo-
dora était si impudente qu'elle faisait opérer cette union, nuu
en secret, mais ouvertement, et il cherche dans Suidas, v" ix<
<no; (t, se p., p. t~o), le comment. de ro Oi~uxow. ixeuct~
-L. 4-5, ToC t~wT., rétabli d'après les mss., au lieu de roi écrit
par D, tig. 3.
P. 66, tig. 5, StttOpu~o~T«, V et P, A M et 0, corrigé en
SMt6pu~CwTt< sans nécessité par D.- Lig. io, Sç 3~, au lieu df
&< de V et P, dont la correction a été proposée pour raison
KE~
KE~ Z'.
KE~ H
P. oa, lig. 5, a~To[ttTV)] il y a dans V et P une lacune d'un uu
deux mots à aur~w leçon des mss., A a proposé d'ajou-
ter OtetT~w. 0 suppose que M. a très-bien corrigé d'après ses
mss. (apparemment celui de Mil. et l'autre encore inconnu, par
lequel son correspondant PoMin a pu remplir les lacunes du
commencement des mss. du Vatican, et de Paris), en chan-
geant seulement a&Tow ~) en eùïo~T~.cequia été admis sans
observations par D; mais ce qui pourtant ne cadre pas avec c(
KE~A
P. t3o, tig. o, (MTct6at~<ïy, V A M et 0. D a imprimé par er-
reur ~L<TaXet6< et P. {*~Tet6.–L. t6, x~
(A., V et P. A en a
proposé la suppression comme inutile, ce qui est accepté par
D; mais 0 l'a maintenu, et nous le conservons d'après les mss.
P. t3a, tig. a, 'toMT~OM, au lieu de 'tout~M~! de V et de P.
A a remarqué la confusion fréquente qu'on fait de ces deux
noms dans les mss., et en a proposé pour la deuxième fois la
correction, reconnue nécessaire par M 0 et D. L. 6, tuM~-
~<!v, V et P, A M et 0, corrigé en e~t~o~ sans nécessité
par D. L. M, 2x~et6~Sw, au lieu de Âo~. écrit ici dans V, et
de ~~Mt~. dans P.–A a adopté cette correction conforme au
texte de Procope, G. des Co~, I, ~7. Reinhart, 0 et D l'ont
adopté.–ïbid., xeA ~wr., au lieu de etuTMw des mss., justement
corrigés par A 0 et D. Justinien a pris le nom d'Anticus,
quand ces peuples furent vaincus.
P. 134, lig. 7, UtpMt<, au heu de MtpM< de V et P; cor-
rection proposée par A, parce que dans la G. dex Pcr~ liv.
t et I!, Procope nomme les Huns qui suivaient le tribun AI.
comme attiés des Perses Cette correction a été adoptée par 0
et D. L. io, noX~~w, au lieu de ic~tMw de V et P; correction
adoptée par tous.L. peu~e~et~ au lieu de pou~tuar~-
n,
Tt< de V et P, et de pou~s~a< de M. A dit que souvent Procope
P. t4a, tig. 3, t!
souverains. !t aurait peut-être fallu maintenir in<!pmtuM.
D. A maintient t~ow, conformément .<
V et P, quoiqu'ill'entende de Justinien par enallage. 0 a main-
tenu le texte J~ow. L. 4, P, par interligne, omis dans Y,
qui donne xe~ à la place; supptéé par.A et omis par D. L. 6.
ito~oîoc i. x. tp. f~TtO{Atf<utw], V donne ~o~ou<, ~no{m:uow et ~nat-
<T9tv Selon A, Procope a coutume
de dire elliptiquement n~-
Mt< pour tM~< {jLa~TtY~, et propose cp mot ~pLïttutw, parrc
qu'H s'agit du magistrat, et a~ ~S<ï9tw au lieu de ~MKw. P omet
~om~~ov et x~)ot) 0 et D a<pt< nt tes cotrection-' de A.
-1:1.
L. 9, x~rV* V A et D, au Heu de ~Mp(y de P et M. 0 voudrait
~po~y.–L. ta.'P~euMW, proposé par A et accepté parD,
repoussé par 0. V et P écrivent l'accusatif *PM~tou<
KE~. 18'.
P. t44) !ig. '8, T~<<, V et P.-Aen propose la correction en
ït~ct, réalisée par 0 et D, par le motif que ce furent Justinien et
Théodora qui produisirent le testament. Nous maintenons le
texte; ils ont pu servir de tiers pour accomplir leur mauvaise
action. -L. ~5, *!t~wu, génitif, substitué par A 0 et D au
nominatif *lMth~< de V et P.
P. <46, tig. to, &w~MOou. Suidas, v* ~Se~o<, écrit JtwtMan
en citant Procope.Bernh., dans son édit., p. 3oo, n* t8, préfère
notre texte, adopté par 0 et D. L. ty, aury, nous rétablis-
s<tns ce mot avec les mss. V P et 0, contre la suppression
de Reiske et D. L. !7, auro?, omis dans V et P, A M et 0,
introduit par Reiske et D.
P. t~8, tig. 8, Ttat~e{A~ot. Suidas citant à ce mot Procope, le
dénnit, ot St~ x«po< ~~Spo~owoCwr«tmp~ T~w itet~e~v.–V. Dor-
ville sur Chariton, 9, et Or. sur Memnon. Excerp., 1, ~07.
L. 9, ppOTO~Otyot, V et P, et Suidas, V pporo~otYo~, qui l'inter-
prète 6 Toït< pporo~ &Mt<p9<(pMw, en ajoutant, avec les poëtes,
Pperc~o~, que M 0 et D introduisent dans le texte sans né-
cessité, et qui s'appliquerait à Justinien et à Théodora. L. ta,
c5(Mt. P écrit en marge c/~ot, contrairement à Suidas, à V et
aux édit.–Ibid. *~OpMwo8et~oM<, passage rapporté par Suidas,
qui ajoute 5at~ow« ~r« wOp~tt~ Tt i~Me~TOcS~a. L.
Tmp.D)pM~, V P. A M et 0, corrigé en Ttx~Tjp~Mt sans né-
cessité par D. L. ~n, x<6' et&T<<!<<, au lieu xa9' a&ToT de V et P.
A avait proposé xotO* ~ou ou xa~' ot&To!«, attendu que Justi-
nien et Théodora vivaient, rp qui a été adopta par M et 0. 1) a
fft'it MT* a~.
P. t5o. lig. 2. oB?~ ~9p., V P A M 0. Dindorf a inter-
et
<até, d'après Rfitke. ot. L. 4-5, noratjjno~, A M 0 et D, au
lieu de ?roT~Mw des ntss. V et P. t.. t6, d'apn's S)u-
das, vo M~ ïSw w)ttw, Bemh H, 3~0, variante n~rquéf
par M, adoptée par D, au Heu de <h) de V et P, accepté par 0.
Dans ce passage,évidemment empruntéà Procope, Suidas a écrit
~c~e au Heu de ~O~w~M.at. Reiske et D ont substitué Tt à T<
L. at, Teî<< $KtuXou<. Suidas, v~ ~<tu~o<, eu dénnuMnt le dou
bte stade, dit que c'est un long trajet, Te~< )MmpcÏ~ <te<u~OM<
~ouï~Oatt; mais il ne fait d'ailleurs aucune attuMon à Proco~.
quoiqM'fn dise Küster, apud Suid., t, t3t8; car une pr<Mne
nade dans un appartement ne peut pas être un double ttadc
(~70 mètres). D a donc sans motif ajouté ~MO~pe~<aux mis.
L. sa, ~AM~TMw, au lieu de ot <Sw de V, et de dit e!Mw<~ de
P et de M (corr. marg.) propo&é par AI (aprè& avoir dMir~
<OaA{M5w, adopté par Bà et 0), et accepté par D. eÏMwSw signi-
tierait préMgM, au lieu que a le sens de visions.
P. t5a, lig. 4,'e< M, D, au lieu de âwc de V et P, que
A proposait de changer en $<tïtpe< M, ou ~Mpo<) ou ?<, e<Tr<t-
poodant à & [Mw. L. 6, o<}r< eCr< Le prétident Cou~m,
~ans sa traduction, a ajouté le nex et la bouche. L. to, {e/u
p~o~wM~, pa&Mg<'reproduit par Suidas, v* tc~upC~vo, éd.
Bernh., p. '090, e p.–L. 12, <~ow. Mauger ajoute, d'un~
vie exemplaire, d'une Minteté extraordinaire. Le président
Cousin parle de l'ardeur de sa piété, et de la sainteté de «~
moeurs, paraphrase d'autant plus extraordinaire qu'il abrège
ordinairement Procope. L. 17, TM ito3<, V et P, A M et 0.
corrigé sans nécessité par D, d'après Reiske, en ~Sw it~SBw.
P. t5~, tig. 4, nD< M o. ~<A. 9[~tï~pto<, Suidas, v** tULtr~pto~,
i, t, Tt~ L. 5, Str~ P. -V donne xan au Heu de et a éh
suivi par 0 et D.–L. 7, ~Mpt, V. 0 cite ici sans utilité Suidas,
v° ~Mp~t, L t, 5 i6. –L. 8, §ott~owtM<, P. et Suidas, v~ San~ewtM~,
tt87, L <, éd. 1852, citant évidemmfntce passage, quoique
s.nts nommer Procope, ni Justinien. L. t4, *<euo~weu, au
lieu de 'tou~T~t9K~ des mss. V et P, erreur évidente, répétée
pour ta troisièmefuis, dit A, et reconnue par M 0 et D.–L ao.
t~ew, P, au lieu de <~<v de V, maintenu par A M et 0, mais
nrri~ par t). L t~, 'xK~twxt, V et P, maintenu avec rai-
son par D, au lieu de anM~M~6t propose par A et adopté par M
et 0, sous prétexte grammatical. Tto)M, au lieu de a~a,
et P, corrigés par A 0 et D.
KE~. t)
P. t56, lig. io, tuwpoctTov, P, au lieu de cm. de V, corrigé par
A M 0 et D. L. '4, 0& ~rot, à quoi Ai aurait ajouté 8m
TCtC-M, rejeté par D. L. t5, ~puOp~ot TtwA. Dans la ~Vo". XXV,
'))!«' enfte. L
< tov.xt te passade mutité, –tt~tiv est dans P, a la tnurge, d'une
sage.
a~
~pM~aret ~w~tTO; 0 croit notre texte un peu altéré.–L. 7-!
e~ cuto~w. Suidas, v" a changé un peu ce pas.·
L. tt, xatïzSpwMtw, P et V, corrigé en xepKtSetp~w pat
1) sans nécessite, puisque xatttSetp~wM à l'aoriste prend aussi
cette fortne.
KE~. tA.
KE4' !E
P. t70, ttg. 17, Cto~Tt, ajouté par
Reiske et D aux mss.
P. t78, tig. 3~ ïptyo~~w, au lieu de Tp~<t<w de V et P, cor-
rigés d'après Suidas, va rp~c~at, qui commente ce mot par
TptTY) Y<w<ot. 0 rappelle à ce sujet le cé!èbre passage du Dé-
t'atoguc, ~.po~ XX, 5*, qui étend à la troisième et à la qua-
trième génération une malédiction qui ne doit frapper que le
tuupabte, et qui n'a pas été répétée dans l'Évangile. L. 4.
~M~eat, Suidas, hoc v", applique ce mot, non à Théodora, mais
fxpressément à Justinien, p. 6tQ, p.–L. to, ~petrt-
<!Ct(M~, passage cité avec commentaire dans Suidas, V ~xpa-
Tt~M. L. < 4* ~pa~tt<, Suidas, hoc v", écrit ~Kpot~ov, et changf
ou peu tes mots, mais non le sens. D a préféré le suivre que
tes mss. de Procope, où on lit ~K. au lieu de «w., et Mïpt6w,
au lieu de TpM.–L. a3, tux~M, V A 0 et D, au lieu de <û
~oyM de P, suivi par M, qui pourrait se défendre.
P. t8~, lig. t3, eu~at~Ta, d'après Suidas, hoc v", au licu
de ouft~U. de V et P, qui s'entend, tantôt du créancier, tantôt
du débiteur. Saumaise, de ~Mr~, p. 495. L. t8, <!e?iM<,
ajouté aux msa. par A 0 et D
P. *86, tig. ~.3, etfMMxp. 0 aut.ttt voulu ajouter la négati\f
que D n'a pas jugée nécessaire.–L. 4, ~w, etc. Met 0
ont iuterprété ainsi illico desinet moleste interpellari. D a ré-
tabt) la traduction de A superabit acrumnas suas, ce qui n'ex-
pumait qu'un cha~rtn im~uput, tandis qu'H s'agit d'un chan-
cernent d'état tombant sur les faiHis. L. 8, mt~, V et P, A
M et 0. D a écrit ttt~at sans néceMité.
P. t88, Hg. 7,'Hpeu)t, A, d'après tes cartes du Bosphore,
petite ville formée près d'un temple de Junon, au lieu de 'Hpw
de V, et de ~p~f de P, accompagné d'une scholie margina!e
inexacte wtp~ itpeewrsteu Bu~tt~ou ToC M~o~woM *~pteu.
L. o, yjtp, ajouté inutilement peut-être aux mM. par D et
Reiske.
KE~ t<7.
KE<~ tZ.
P. auo, hg. t8- MtMWt<<, ajouté au texte par D, d après
"ne note historique de At, non suivie par M ni 0.
P. ao4, lig. ta, (t~M;, V et P, A M et 0, corrigé en d~Mk
sans nécessite par D, d'après Rdske. L. t6, T<, ajouté sans
nécessité par Reiske et D.
P. to6, lig. 4, mteT~ttw, A 0 et D, au lieu de ~n'~w, in se
'ccipete, des mss. V et P, qu'nu pourrait détendre. –L.
ajouté par D, J après Rcisk*. L. '3, ~ït~Tpe~ot. A, suivi
par D, traduit, reddito iterum de cadem causa ptanc < onU a< i<'
judicio, etc. 0, accusatores ex reis ~cta*. Le sens en effet est,
qu'ettesse faisaient accusatrices leur tour.
P. to8, tig. ~o, SttT. ïov *Ep~ V et P. A a propose et ob.
tenu la suppression de T~, d'après des raisons historiques, que
nous apprécierons.–yt~oro~, V et P, maintenu contre h
«érection ehroy. proposée par A et acceptée par 0 et D.
P. a'o, lig. 7, <pc<~oD,–de même dans Salluste, CM~7.,XÏV,
t, pour impudicité, stupre, etc. 0.–L. 11, y~at, V et P, A M
et 0~ corrigé inuti!ement en y~~an par D. L. ~,6pXM~Ta,
signalé par D, comme douteux, mais lisible dans P. V A M
< 0 l'ont adopté.
P. ~ta, tig. ta, OMirucn,–xatopp. A, malgré le silence des
manuMrits, soupçonne ici une lacune. 0 désire quelques mots
indiquant que Théodora voulait s'attacher ces hommes par
des adulations, promesses ou menaces. D n'en dit rien et main
tient le texte sans doute comme clair. L. 2:a, ~roM~ro, sic P,
sauf ta ponctuation, qui diffère là plus qu'ailleurs de cette
.tdoptée par D. A a proposé d'ajouter o~ouM~ hc. et ~~w
au lieu de ~$<wo< des mss., seule correction ad~uisc par U.
KE< M.
P. at4, tig. t, "Ort M, sic P, au lieu de M;, V A M et 0. V
Suidas, v" ~tx~pto~,applique ce passage à Théodora. L. 5,
~T~, V et P, au lieu de t<K~o< de Mil., Suidas, v" M~o<.
–ï<. 7, OKeeo~. Suidas~ en rapportant ce passage, t, 2° p,
ttt4, ajoute à y~pt et Bemhardy reproche à Dindorf de
l'avoir supprimé; mais dans notre texte &w est remplacé para'
oT~en~ qui n'est
pas dans Suidas. L. 11, ~wptdKaK [~up~&t~]1
P. Nous~vons mis entre crochets comme suspect d'intcrpo-
lation de ta part des copistes, le chiffre, troit fois répète, d<'
'~uptac, qui donuc un nombre fabuleux. Cependant les 3 my-
· nadet rcpch't (donnant t oo billions), sont dans tes mss. et dans
Suidas. L<' traductt'ut tatiu .< rccut<' dt'v.mt t'hinte, en coti-
v.tnt dxccntios <'t dt-cics n'ntonM mittia, c'ttt
a din ~oontU-
tions. V.Notes h istoriques pour les détail. L t~-t3, anco)~-
~tMw, au lieu de ~co~M~tw des mss. V et P, maintenus par A M
ft 0. C'est Reiske qui a proposé la correction adoptée par 1).
M. Dübner a pense que <hc~M)~v n'était qu'intransitif, periit,
et qu'il fallait dito~h~tMw, perdidit, à cause de l'accusatif At-
6ui~w. Nous avons souscrit à cette opinion et admis la correction.
L. t~, B~O~MW. On trouve ausai dans tes mss. Botw!Mttw, et
dans Lydus, de JMcgMt. Rom., ïïï, 4 3, Betv~ot.–L. t4-
<tpYupMU{AtwMW, V et P. A ne comprenant pas ce mot, qui n'est
pas dans les Lexiques, a proposé ewenpo~wtw, adopté par D, et
sur lequel 0 est resté en doute. Les Grecs avaient une telle
facilité à créer des mots, que Procope a pu prendre celui-ci
pour dire que tes Bandèles (Vandales) sotdés, avaient pris tes
armes au nombre de $0,000, non par suite d'une tevée en
masae, mais d'une conventionde subside.
P. ~t&, Mg. t et t, v~Ttu' &eT< tow <! t< y. D a signaté
une lacune après ~<rMn, et «reposé ~<w au lien de Aors. Les
mss. n'indiquent pas de lacune, et A M ni 0 ne l'ont ap-
percue. ~rs indique la conséquence de la dépopulation de
l'Italie, et it n'a ntttm qu'un point en haut après ytYtvtrMn pour
rendre le sens clair. sew appartient à une nn de phrase, et
nous t'avons séparé de ce qui suit, avec M et 0, par un point
en haut; puis nous avons, avec A et Reiske, ajouté à la phrase
suivante <! T<, sans avoir besoin de supposer, avec D, une assez
forte lacune.–L. *6-t7, Xtppew~tt~Sw au lieu de ~<pf<
w~ee< TSw de V et P. A M et 0 supposaient ici qnetqnc
lacune que D fait disparaître par sa simple correction.
P. *<o, tig. 3, ~< A., V et P, A M et 0. C'«t donc par
erreur typographiqueque D a écrit <x <% A. –L. ~3-~4< T? 't
~ten~owKt, V et P, A M et 0, corrigés en ~< 1. MMH~<et<, sans
ncceMité par Reiske et D. L. ~4, M x. X, V et P, A M et 0,
corrigé sans nécessité en w par R et D.
P. a~a, Ug. 5, n<tpTM(t~o<, curtectiou de D, d aptes Guidas.
<~etpT~at<, a t.t phc~ de ~<pTOM(tt~c< de V ft P, approuvée par
A M, et Knstpt sm Sttid.ts (~'c n < st <)<t <)tt< mt~nct gt:)ntmatif~!<
L <3, p., V et P, M et 0. A a proposé auto~ au lieu
T. ToS
de Toû, adopté sans nécessité par R et D.– L. ao, 'n)< &. <. ~itt
T. ~{A. P signale ici une tacune d'un mot, qui n'est pas indiquée
dans V ni dans A M et 0. D a retranché sans en avertir
et sans utilité.
P. M6, tig. <, &npT~<, correction de 0, d'après Procope, </<
~M< H, 7, au lieu de &tupre< de V et P, et des éd. L. ig,
P, au lieu de ~<{~<, V.–O a proposé cette correction
d'après Procope, de Bell. Pers., !I, aa-a3.
KE~.
P. aa8, lig. 5, ~w, V et P, A M et 0. D y substitue sans
motit ~owot. L. o, ~tt~pou. D met une majuscule, comme s'il
s'abrissait de t'Épire. L. ao~ ~o~netw~Mw. Suidas, hoc v", l'in-
terprète par MtM~ t~M~, et paraphrase ce passage, p. t374'
écrit ~t~tTO,au lieu de ~en.
P. 23o. lig. t-~ noï t* ~coï M, V et P, adopté par A M et
0, corrigé sans nécessité en par D. L. a-3, xct~rot eh~[M<
j(p~KCt ~oy~<~ M. 11 y a lacune de deux mots dans tes mM. A
se borne à la signaler. M a proposé d'écrire ~<hj au lieu de
at)9.,en changeaut pMtX<{ot< en paet~t <<, et 0 t'appeUe une très
heureuse correction. D l'adopte en substituant, d'après R, <M-
To!<< à at&ï~
ou et&TM, mais sans changer la traduction latine de
A, ce qui prouve qu'it n'y a pas de dinicutté sérieuse. Nous
avons cru, pour innover le moins possible dans le texte, devoir
l'écrire de manière il ce qu'il signiRe quoiqu'on put penser que
ce trésor (aM) suffirait pendant tooansà celui qui se servirait,
même d'une manière inusitée (<b)OB<) et excessive, ty~ ~Mry
~o~y, de ces richesses royales, ~p~Mt ~<t<. On a objecté
<t«e notre texte restauréétait peu conforme à la grammaire. On
pourrait dire plutôt qu'il y a répétition dans la deuxième ligne
<tui suit. L. 5, jt~o~ T0t< 6ct?., V ft P. A sans ucccssitf.
ainsi que f), ont répétf Toï< devant t.. 8, oMe~ vo(~,
V et P. A, suivi par 0 et D, a proposé de substituer itowb) à
~y, sous prétexte qu'ici l'auteur n'a pas dessein de btamct
Anastase; mais c'est changer la pensée de l'auteur sans néces
-L.
Mté. o, lit Mp. [leu~wou], au lieu de 'touer~MtvcS de V et
P. A, suivi par M 0 et D, a cru que, encore ici, les copistes
avaient substitué Justinien à Justin, ce qui parah justifié par ce
(lui suit, quoiqu'il soit peu croyable que, dans le peu de temps
qu'il a gouverné avec Justin, Justinien ait pu dépenser tant de
tréitora.– L. <3, <beAe!!v (au lieu de <6UoYew de P, et de <~o-
yoMw
de V), proposé par A, et adopté par 0 et D, quoique atwe-
~cCw soit peu usité, et qu'il semble qu'il faille ici un adverbe
correspondant à e& Uov. L. t4, t~Tpw (au lieu de ~fMTtpew
de V et P), proposé par 0, et accepté par D. Cependantle texte
primitif pourrait M dépendre; car il s'agit de l'impuissance où
se reconnaît l'auteur de tout expliquer. Nous avons donc mis
t~ïpew entre crochets.- L. t5, e~ato~, V et P. avec Suidas,
<Mvwetw, mal à propos remptacé par <M~9M< dans D. Le nom de
Justinien étant cité dans ce passage, Suidas l'a évidemment em-
prunté & Procope.-L. t7-'8, entre tMu< et ~oCro~, les mss.
signalent une lacune de trois ou quatre mots; 0 n'y croit pas,
D la passe sous silence; au reste le sens se suit.
P. a3a, tig. 3, Hp. WTOpY~. Suidas rapporte ce passage, v
npe{<nwow XP~t** (p. 399) en citant encore le nom de Justinien.
L. 7, ~w Nme, au lieu de ~HMt des copistes V <*t P, qui
n'ont pas vu qu'il s'agissait de la iameuse émeute de ce nom,
N~M, ainsi que le reconnaissent A M 0 et D. C'est pourquoi
nous avons introduit une majuscule, avec 0.– L. o-to, oJx
M~ npoTspow, V et P. A dit Ou supprimez eux, ou écrives
ov tceUM. M 0 et D ont suivi la première indication. Nous ayons
rru pouvoir maintenir le texte.
P. t34,
tig. 7, 9nct~o~oTwTt<.V et P, A M et O. D écrit
san~ tt~ccMtt~ ~tnntr')~M~T<<.
KË<&.K
P. a34, tig. t3, oi, V et P, adopté par A, effacé sans motif
autre que sa redondance par M 0 et D. L, <4< ~opov <fwou, P;
w)pev ~wou, V, que A, et après lui, M et 0 ont réuni en ttopou
<wou (effacez dans notre texte l'accent de la première syllabe,
~vo?), comme signifiant redevance annueHe. D, d'après Reiske,
a substitué à ivo! ~awnw, sans nécessité.
P. a36, lig. o, &c, substitué par A M 0 et D. à woUcu répète
<!aM les mss. V et P.
p,~38,~?,ou], au lieu de d~ '<?&. et P, adopté
par A M 0 et D. 8, xota~ctMpat. V et P écrivent M~to~pet.
A a proposé xuene~Mpet,ainsi que M et 0 mais cette correction
n'a pas paru nécessaire à D, qui écrit xowotïMpot. Comme Cf
n'est que la traduction du !atiu ~M<or, on ne trouve ni l'une
ni t'autre manière d'écrire, même dans le Henry Estienne de
M. Hase. Nous voûtions écrire xotCttTtïMpt; t\ M disparu typogt.
P. a~o, Ug. 8, ~t{At\M~o, V et P, A M et 0. D corrige sans
motif en ~7re(*t~vTo, d'après At.–L. to-ao, ~yMMit' ~M~-
veTo, V et P, A M et O.-Au lieu du point en haut séparatif, D,
<i'après Reiske, a introduit <5w. L. tt, At6w, proposé par R,
adopté par D, au lieu de At6u~v des mss., qu'on aurait pu
maintenir avec A M et 0, comme seconde forme de t'éthniqup,
au lieu de At6v~<. L. M, ouSi &< ~x., P, V, que A a cor-
t {gé en avec 0. Reiske et D ont changé eMt en ouSt~~ eu
adoptant i<, et mis Mo~ra au lieu de ~o~rat. Nous avons cru
clevoir maintenir le texte, le sens étant le même.
P. ~4~, tig. a, y<, P. 8< ôi, V, adopté par A M et 0. D a
cru devoir corriger tes deux mss. en 3~. Nous avons suivi P.
L. 5, TouTou, au lieu de sou T~ de P, correction de 0, qu<
nous adoptons à la place de TOuïM <tc D, pour l'appliquer p!"s
(Hrcctcmeut à Junile.
KM* KV.
P. t/t, t)~. t t7rKTT~O~V, V C< P, A M('t O.t) :t ~<t)t<'
T~~w, par faute ty~Mtgr. L 15, ~tp~atUo~att, V et P, A M
et 0. D a corrigé ce mot d'après Rciske, sans nécessité, en
Mptëat~Mvren. –L. t8, ï~c Tt~< î'~o, V et P. D maintient
t autorité des mss. contre A M 0 et Reiske, qui proposent d<
verses corrections.
P. ~48, lig. 5, a été ajouté aux mss. sur la proposition <te
A, par M 0 et D.
P. a5o, tig. <, OMt w., V et P, suivis par A M et 0. D
supprime eux sans en dire ie motif. L. 7, MM(Mto~tïw, V et P
A M et 0, corrigés arbitrairement par D en ~itt~o~Sw.
P. a5a, lig. 3, ~nY<Y<~tMWM, propose par A, et adopté par
D et nous, au lieu de ~yt~o; de V et P, préféré par M et 0.
L. <5-<6, e~Speno~oMt, D. au lieu de ewSpettco~MCtde V et P, à
la place duquel A proposait ~Sp<ttto8~atWTtxal M et 0 ont
changé la traduction de A, qui selon eux a tout troublé. D, au
contraire, l'a maintenue, laissant en doute si tes Huns, qui en
vahissaient, agissaient de connivence avec Justinien, ou M les
généraux des Thraces et des Ittyricns, alliés de l'empire, étaient
autorisés à tes repousser. M et 0 ne doutent pas de la conni-
vence de Justinien, et ce sens nous a paru le véritable; car te
texte .atwn~Mw ~c~ wMpoCvrat, prouve qu'après
avoir agi spontanément, p<6ou~tu~wot, ils étaient obligés de
retourner en arriére, parce que Justinien leur en donnait t'or-
dre, ehttpoCwTCt, sous prétexte que tes Huns étaient tes athés des
Romains contre tes Goths et autres c'est pourquoi ces At/A?.
pillaient amis et ennemis. Procope n'a pu donner ce nom
aux généraux de l'empire qui commandaient en Illyrie; et les
Persans eux-mêmes, sujets de l'empire, ne se battaient pas en-
tre eux, mais contre tes Huns. !t y a donc un contre-sens dans
A, qui a <'ntra!né le président Cousin et M. Dindorf, mais qu.<
évité Manger, quoique habituellement it traduise sur le tatinct
non sur le grec. L. ta, emipo~TOt, M 0 et D, au lieu de ~t?
o?w T~t de V, et ~<p o?wT« de P.
P.~54,tig.t a,ï~,VctP,AM<tO.–D, d'après Rptske,
< mit devoir corriger en ?<! 1.. twz~MpOMc', V et P, que
A et 0 ont corrigé en e~ct~Mpo~tet~ pour l'appliquer aux Huns;
mais ce qu'a repoussé D pour rester fidèle au texte, ainsi que
nous, quand le sens ne s'y oppose pas.
KE<t. KB
KE4». KE'.
KE~. KÇ.
KM'. A'.
SOMMAIRES
lement (IX, 9, X, o, X!
7,
magie, tant le progrès des sciences a été lent. Ainsi Antonina
est sérieusement accusée de magie (ï, ~). Théodora éga-
4, 9, XXH, 7 et 8). Petros-Bar-
syamerensorce!te(XXn, 7). Justinien était tui-méme ronsi ·
déré comme un démon qui pouvait se transSgurer (XII, 4
et suiv.).
ta4 XH, t. ~n/Mf/oMA. La patrice Juliana fut au nom-
bre de leurs victimes; mais elle parvint à les tromper. !t est
étonnant que Grégoire de Tours, si mal informé des affaires
d'Orient, quoiqu'il fût presque contemporain, soit le seul qui
témoigne de ce fait (de Glor. J~nf~r., ch. <33).
V. sur cette femme illustre notre Chronol. (ad a. 489, p. azy;
497 p. ~7 et 5aa, p. a6o.)
125. X! ï.–Zénon-Authemius régna de 467 à 47*. et
mourut assassiné par son gendre, laissant quatre en<ants.
Procope (G. ~~M~a/M, I, 7, p. 740) n'en avait dit qu'un
mot. Ceci est une page d'histoire tout à <ait neuve.
ta6. XH, a.–T~M était maître des offices, et c'est à
lui que Justin et Justinien adressèrent la toi de 5*7 sur les
priviléges des scholaires (Code I, 3t,5).
D~ï<M<Ap/!c était préfet du prétoire sous Justin en 5ate
(Cod. VI, M, 8), et sous Justinien en 5a8, Cod. IV, 3a. L. a8
et Nov. 166; it mourut probablement cette anuée; car on
trouve Julianus et Jean de Cappadoce revêtus de la même
qualité en 5~8 (Cod. IV, 3a, a8).
Agathias ( V. 3 ), à l'occasion du tremblement de terre qui
causa de grands désastres à Byzance, vers la fin de ce règne,
nomme comme une de ses victimes Anatotius, consulaire et
intendant des palais et du trésor il rapporte (ibid., §4~ P. *85)
.que la voix publique lui reprochait ses injustices, et la spolia-
tion de beaucoup de ses amis, auxquels it imposait des testa-
ments en faveur de l'empereur. Agathias ajoute qu'au
reste it périt dans cet événement beaucoup d'hommes plus
injustes encore. Justinien lui-mème, par la Nov. a8 de 535,
relative à la province Héleno-Pontique,avait par l'art. 5 prévu
les spoliations dont le gouverneur pouvait se rendre coupable
par l'abus des assignations sur les domaines ou les maisons, et
tes avait interdites mais il faisait réserve de ce mode d'engage-
ment en faveur du fisc et des maisons royales de l'impératrice,
et de son domaine personnel. 11 les appelle Sc~tSac, placards.
Uu jurisconsulte grec, cité par Alemanni, explique que ces af-
fiches avaient pour signe une attribution présumée au domaine.
Sans doute, le matheur des temps était tel qu'on croyait
sauvegarder M propriété en la mettant ainsi sous la protection
impériale d'où il était facile aux officiers du prince de s'en
emparer à la mort des propriétaires.
Outre cet Anatolius Évagriut (V, 3) nomme Aetherius
comme ayant, à l'aide de <ausseté~ de tout genre, dépouitte
les vivants et tes morts, au nom de la cour.
ta?. XU, a. Selon Théophane, p. aa6, Basitius avait été
ttonné comme otage par Anastase aux Perses, nt.'i~ racheté la
quinzième année de son règne, c'est-à-dire en 505, p. Mo.
Quant àjoannés, son fils, Proc., G.Pc~~ U, at, p~ ~7, dit
qneBéUsaire le donna, malgré sa réaistance, pour otage à Chos-
toés avant la conclusion du traité; c'était, dit cet historien, le
plus distingué des habitants d'Édcsse par ses richesses et par
sa naissance. Cette viotene j, dont nous voyons ici tes consé-
quences, prouve au plus haut degré l'iniquité du gouverne-
ment de Justinien, indépendamment de la spoliation finale.
Dara ou Dares, aujourd'hui Doira, sur le Buron, entre
Nisïbe et Maride, dans la Mésopotamie, fut (budée par rem-
pereur Anastase, dans un lieu où la tradition, selon Évag.
(tM, 37), veut que Oarius ait été définitivement vaincu par
Alexandre; it fut fortiné comme limite de la Perse. Le moine
Aimoin ( M, de Get<. Franc.) rapporte cette niaiserie, que, sur
le refus de Chosroès de rendre les villes prises sur tes Ro-
mains, Justinien s'ecria Daras! et que ce mot inusité fut donné
à la localité où on se trouvait.
ïa8. XH, 3.L'émeute ou insurrection Niké éclata en
janvier 53~, et est rapportée en détait par Procope et tes au-
trws historiens. (V. notre Chrono!.)L'histoire ne dit pas com-
bien de sénateurs y furent compromis. On dit ci-aprèt, XIX,
5, que <M<t subirent la confiscation des biens.
tao. Xït, 4. ~M<M<MMMcf~<M.–Cest-à-dire, selon Ate-
manni, les hommes tes plus ittu&tres et ceux de l'ordre séna-
torial car Procope fut préfet de la capitale et non médecin
comme l'ont dit Blondus et Sabc!ticus. Procope fut sans doute
élevé à l'ordre sénatorial, puisqu'il est appelé tttu&tria dans
les manuscrits de son livre, et par Suidas; mais s'il est le pré-
fet du même nom, nommé à la fin du règne lors du procès fait
à Bélisaire, il n'était point encore revêtu de cette qualité quand
il rédigeait cet écrit. Depuis longtemps, à raison des fonc-
tions qu'il remplit longtemps auprès de Bétisaire, dans ses
campagnes, i! était en relation avec l'élite de la société ro-
maine, et c'est pour ce!a qu'on a plus le droit de s'étonner
qu'il ait cru au caractère véritablement démoniaque ou sur-
naturel de Justinien et de Théodora au ti< u de rejeter leurs
crimes sur leur perversité même. il va jusqu'à dire ci-
après (§ ïo) que c'était l'opinion générale. Procope, en décri-
vant la fin misérable de Jean de Cappadoce, longtemps mi-
nistre de Justinien prétend qu'il fut aussi inspiré du démon
(G. des Penes, Il, 30, p. 3oo). Théophitus, dans la Vie de
Justinien, qui a disparu depuis Atemanni, représenteThéodora
comme prédestinée à devenir la daemonouora de l'empire ro-
main, et dit que telle avait été la prédiction faite à la mère de
Justinien, Biglenitza. Enfin Tbéodora ette-méme fut victime
de la magie de Pierre Barsyame (XXH, a, 7).
t3o. XIt, 6. Sur Sabbatius, père de Justinien, que
d'autres prétendent être Istokus, V. notre Chronol. ad A. ~89.
Alemanni à cette occasion donne la généalogie de la famille de
Justinien.
i3t. XII, 8. –Ce moine n'est pas saint Sabas (V. notre
Chronol. ad a. 53~). Atomanni cite Zosime de Lycie, per-
sonnage nommé par Ëvagrius (IV, 7), et par la Novelle V. a,
i ainsi qu'Euthyme, Théodose et autres.
t3~. XH, 9–Cette Macédotna n'était pas celle qui fut
attachée au service d'Antonine, et qui périt par les ordres de
sa maîtresse, pour avoir révélé ses adultères (V. ~cc< 5-
7 1~3)
Sa correspondance politique avec Justinien pour la confis-
cation des biens des chefs employés en Orient révèle la cor-
ruption précoce de ce prince.
t33. XII, ïo. V. ci-dessus, IX, 9, son traité de concubi-
nage avec Hccébole.
t34. XIII, a. ~~rf/a/~cc/tcc~/cc/c~.Elle résulte des
nombreuseslois promulguées par Justinien, tant dans son Code,
jusqu'en 534, I, lit. a, 3, 4, '3, que dans ses Novelles, de
534 à 565, 3, 5, 6, 7, '6, 40, 4a, 43,46, 55, 56, 57,
58, 67, 79, 8t,83, 86, t~3, i3<, t3t, t33, t37, '49
passim. Néanmoins, malgré les nombreux privilèges dont il le
dota, son intervention dans les affaires ecclésiastiques, de sim-
pte sur eittant ou arbitre qu'il pouvait être dans les conflits,
le rendit persécuteur des papes, des patriarcheset des éveques,
jusqu'à tes faire arrêter, exiler, suspendre, remplacer. Dans
une tettre à Jun. Maronianus, citée par Alem., il se vante de sa
patience et de sa mansuétude envers t'évéque Philoxène. U
conféra aux archevêques de Constantinople le titre de patriar-
ches oecuméniques, pour diminuer t'autoritédu pape de Rome,
qu'il appelait souvent aussi simple patriarche. Nov. 3 et t3t.
Libérât us lui reproche d'intervenir dans tes causes ecclésias-
tiques et de s'y plaire, ce qu'il faisait par ses rescrits en vain
Fac. Hcrminianus, dans le premier livre de son Traité sur les
trois chapitres qu'il lui dédia, rappela à Justinien la sage ré-
serve de Marcien, de Léon et de ses autres prédécesseurs dans
cette querelle; ce prince sévit contre tes égtises d'Afrique, d'll-
lyrie el d'autres, et finit son règne par une persécutionodieuse,
pour une dissidence éxclusivement théotogique. Aussi le car-
dinal Baronius a-t-il, dans ses Annales, flétri sa mémoire.
t35. XII!, a. Il les donnait en o~r<M</c a! f~~fc. –Éva-
grius, historien ecclésiastique,après avoir décrit ses rapines,
lui en fait aussi un reproche (IV, ao).
t36. XIII, a. Une seule foi dans le CAn~. L'unité en re.
ligion est sans doute un devoir de l'apostolat, conféré aux
chefs de chaque église, à la condition de n'y point employer
la force, mais l'exhortation. Les princes, auxquels l'his-
toire apprend que cette unité n'a jamais existé, que dans tous
tes temps it y eut des dissidences ou hérésies, et qui savent que
la coMCMBee est une barrière infranchissable, l'ont toujours
protégée, et ont proclamé la liberté des cultes. V. notamment
t'édit de Constantin de 3 ta. La pratiquecontraire a fait verser
des flots de sang, et le principe de la tiberté de conscience
n'en a pas moins triomphé. Justinien avait l'esprit assez obtus
pour ne pas le comprendre, ni surtout le pratiquer à l'égard
des païens ses ancêtres, ni à l'égard des juifs, ni à t'égard des
chrétien!! dissidents, t~ même à t'égard de ses coreligion-
naires.
Baronius et Alemanni ne le blâment que sur ce dernier
point, et approuvent d'ailleurs son principe. Procope l'en a
btamé sévèrement et justement (tiv. ï", ch. ÏH, p. t? de la
G. des Co~Af ) en parlant de la mission des évoques Hypatius
et Démétrius auprès de t'awAc<M de Rome vers 53~. Ale-
manni trouve cette opinion de Procope absurde; mais it était
conservateur de la bibliothèqueVaticane, à Rome; et jamais la
papauté n'a permis à aucun de ses serviteurs de professer la
tiberté de conscience.
t37. XIII, a. 7//ft périr. Alemaniai dit jH~rc~eo~ <c-
<W~!0 etiam ~CM /?M/ÏM/Ï<~0~ PBtPBRAM A/C H~O~ P/lDCO-
/?K< /br<orMc de catholicorum c<p~M~ dicere vo/M~
On voit jusqu'où le fanatisme peut entraîner tes meilleurs
esprits. C'est pour cela qu'Eichel Ludewig et autres protes-
tants ont accusé Baronius et Alemanni de partialité.
t38. XIII, 3. ~7~cn<'<r~o/MM.HésychiusdeMitet,
contemporain (pag. 64, ~M<~ Ch. Muller, ~fMf., IV, '76), ac-
cuse ce jurisconsultecourtisan et ministre de n'avoir été qu'un
païen et un athée, ~E~v xeï *AOM<. Suidas en dit encore plus
à sa charge (v° Tpt6a)vtavo<, tom. p. tao~. Ed. Bern.).
C'était cependant le premier législateur de son temps mais
combien it différa de Papinien, mourant pour ce pasjustiner le
fratricide d'Hétiogabatc? Son avarice était extrême, et lui fit
abandonner tout principe d'honneur. Par sa souplesse, il
échappa à tous tes périts, et mourut en pleine possessioa de
son pouvoir et de ses richesses; mais Justinien en dépouitta se~
héritiers. Agapet, diacre du pape, qui a écrit un petit livre
sur Justinien, l'engage à se défier des Batteurs (V. note de
Meuraius sur Hésych. de Mitet, p. aoa, éd. Orelli, et ci-après
XX, 7, N. 94).
t3o. XHt, 6. ~Mr maintien de leur religion. En effet,
J<tsdnien, sans cesse occupé de questions théotogiques,voulait
it~poser tes opinions. Dans la longue querelle des trois chapi-
tres, on a peine à déméter quelle était celle qui devait préva-
loir. Le pape Vigile s'y trompa, et le concile de Constanti-
nople, de 553, put seul arriver à une conclusion qui demeura
longtemps contestée dans tes égtises de grandes contrées.
Justinien mourut hérétique (Evagrius (tiv.IV), Victor de
Tunes, Eustathe en la Vie de saint Eutychius, ses contempo-
rains, Théophane,Cédrénus, Zonaras, Nicéphore,etc.).-Avant
l'arrivée du pape Agapet à Byzance, en 535, Justinien était
tombé dans l'héfésie d'Eutychès,selon le bibt. Anastaseet Paul
Diacre. Théodora était continuellementdans le schisme, et en
fut reprise par le pape Vigile. Mais Justinien le souffrit. Jamais
it n'y eut plus d'hérésiesque sous son régne. Tribonien voulait
sans doute qu'il fût divinisé à la manière d'Antonin, dont il
célèbre la piété dans la Nov. 78, comme c~tte des autres
empereurs païens. Selon Itinocentius, évoque de Maronée,
dans son épître à Thematès, Justinien ne cessait de prier pour
la conversion des hérétiques, et spécialement dans l'oratoire
de Saint-Michel-Archange; et dans le Cochilon, on fut tenté de
le canoniser. Les Pères du concile T~M~o, de 69!, ont parlé
de sa lecture divine de même le sixième concile de Constanti-
nople, de 68o-68ï, a divinisé même t'hérétique Théodora, et
surtout Justinien. tt est vrai qu'Andréa d'Ephèse, au concile de
Chatcédoine, avait déjà mis Théodose le jeune parmi tes saints:
l'auteur de la ~/c< M~fA7/ parmi tes anges; Denys d'Alexan-
drie en dit autant de Gratien et Vatéricn; ainsi que le pape
Adrien dans uue réponse à Charlemagne. Anastase, quoique
hérétique, a été appeté M~c~f. Enfin it n'est pas jusqu'à
Thoodoric. roi des Goths ariens, qui n'ait < t<* appeto par le
concile romain de 807 très-pieux et très-saint. V. N. t34 et t88.
Il se faut défier d'un titre si souvent prodigué.
i~o. Xni, 7. Instabilité de la loi. Aussi combien d'an-
tinomies n'y a't-it pas dans ses constitutions? les jurisconsultes
les ont constatées (V. notre Chronol. ad an. 533). Quant aux
Novelles, c'est une législation par rescrits, presque sans va-
leur législative. On ne les cite que comme monuments histo-
riques.
~41. XIII, 7. Justinien, dans la Nov. 8 de 535, parle de
ses veilles (in /?ro/o) dans la Nov. 3o de 536, de sa so-
briété (V. aussi Procop., des I, 7, p. 196). Il se levaitt
au point du jour. Ses abstinences furent, dit Alemanni, la
cause de la maladie dont il a été parlé au ch. IX. Je ne sais
que! poëte contemporain, dans des vers trouvés aux manus-
crits du Vatican, et rapportés par Alemanni sur le ch. X,
l'appelait le prince qui ne,dort pas, axo~TCv. (V. ci-après,
XV, 4.)
t~a. XIV, Dignité impériale &~Mec.–Théophane dit
que le peuple tui-méme en plein théâtre lui adressa cette
question (en 53a, lors de l'insurrection):Êtes-vous l'empe-
reur ? nous ne le savons, ô trois fois Auguste nous ne voyons
que subversion de la constitution. V. ad A. 6o23, p. ~70 à
a86. D'autres l'ont appâté Sgaudari. Chron. Pasch. ad an. 623.
V. notre Chronol.
Procope (G. des Perses, Il, a8, p. a86), en parlant de l'am-
bassade d'Isdigune, envoyée par Chosroês à Justinien, rap-
porte qu'on fut fort surpris à Constantinople de voir l'in-
terprète de cet envoyé admis à s'asseoir sur le lit impérial,
tandis qu'un agent de ce genre n'était pas même reçu à la
table des fonctionnaires. On considéra le fait comme une in-
sulte faite à la dignité impériale.
~3. XIV i 0~ parla M/ï langage &<ic. Procope,
en effet, soigneux d'imiter les anciens, a raison de constater
cette décadence du langage. Si nous ne sommes pas bons juges
des expressions, nous voyons du moins l'enflure et la prolixité
envahir les lois, qui doiventêtre sobres. Ce ne sont ptusi'énergie
et la brièveté des jurisconsultes recueillis dans les Pandectes.
Atemanni y reconnaît un style orienta! et un abus d'érudition.
Il conjecture que Justinien introduisit dans la langue
l'idiome de l'Illyrie, sa patrie. D'après la Novelle 68, it écrivait
ses lois en grec pour tes rendre populaires, et en latin pour se
conformer à l'usage de l'empire. Dans l'usage ecclésiastique, il
se servait du grec principalement; mais il employait le latin
dans ses monnaies, et c'est sous Maurice qu'on commença à
y introduire tes lettres grecques. (V. Mionnet.)
t44* XIV, a. Costumes. Alemanni reproche à Procope
d'avoir été trop bref sur ce point. Car il croit, d'après les mé-
dailles, que Justinien conserva tes insignes de sa dignité, et il
invoque sur ce point l'autorité de Corippus ( liv. M de son
Éloge de Justin, v. !00 et suiv.)
5z6.
Théodore; Code, 11, 8, loi 7.
Archélaüs; ibid., Code, H, 8, loi 8; VI, t3, loi a3.
Théodore, pour la deuxième fois, an 8 de Justin;
5 6 t loi l'inviolabilité
sur des sépulcres(Code, IX, to, 6).
Menas ou Menna, patrice, jusqu'au mois d'avril de
l'année suivante; Cod., VI, a3,a4-a6; VI, 3?, M.
Atarbius, loi du t" mars; Cod., I, 3, 4~. V. Chron.,
5a8 5~8, p. 34o.
5ao. Démosthène, pour la deuxième fois (Nov. t66,et
Cod., IV, 3~,a8;n. ~6).
j Trois la même année
Dcmosthène, loi des cal. de mars.
Jutianus; Cod., VI, a3, a? et a8 VI, 3?, a3.
Joannès de Cappadoce; Cod., VI, 3~, a~.
53t. Joannès de Cappadoce; Cod., VI, a3, ao et 3o ~7, 5-6.
Joannès de Cappadoce destitué lors de l'insurrection
~q 2
NiM au mois de janvier. V. Chrono! et Code VI,
et
5~3.
Phocas (Procope, G. des Perses, I, a4, p. 'a3,et ici).
<J. de Cappadoce, pendant l'expédition d'Afrique,
!H4. quoiqu'il l'eût déconseillée (Procope, G. des ~a~
(
ï,to, p. 353); Cod., VI, 93. 3t.
538. Le même, consul et préfet des prétoirea. Nov. t-i8
et autres.
Le même, mis en jugement par l'influence de Théo-
dora, cxité à Cyzique, puis en Egypte (Proc., G.
541. des Perses, I, a5).
Theodote pour peu de temps (Nov. ci-dessus citées,
p. 496; et~M<'c<XXn, ï).
5/t3 Petrus Barsyamc (~M~ XXII, a, 3; Nov. )n8 à
54/ i, tao).
q (Aréobinde. V. la Nov. t43, qui reporte cet Aréo-
)t bindeà563.
544. Gabriel (Nov. ta5. grecque, tiv. IV,o/.).
545. Petrus Barsyame, de nouveau (Nov. 'a4).
An 5~7. Batsut (Nov.*~7, et ici).
554. Aréob!ude(Nov. <~5, ~6, t47).
563. Le même (Nov. ~3, t5o).
Daf<?~ incertaines.
Domni<'u$ appelé hyparque (Nov. t6~ de l'an 53o), peut-être
le même que le préfet du prétoire d'Illyrie (Nov. 33 et
Const. 7, annexe) car en 53o Jean de Cappadoce n'était
pas encore disgracié Domnicus reparaît dans la NoveUe sans
date 165.
Asctépiodore, nommé par Théophane.
Addaeus, nommé dans un ms. du Vatican, n* tt85, vériué par
Alemanni.
A t'égard de Diomèdc, nommé dans la Novelle t44< l'édition de
Beck attribue cette loi à Justin Il, en 57t.
M t. XX!, 4. Une loi (Nov. 8). -Elle est du 17 des cal.
de mai 535, et intitulée des Fonctionnaires commandants qui /<<'
~o/fe~f~a~ être w.t~MM a prix d'argent. Alemanni a signalé le
préambutc de cette loi (adressée à Jean, le plus corrompu des
hommes selon Procope), dans lequel il est expliqué que celui
(lui achète ses fonctions ne peut qu'avec usure se remplir de
ses avances, en pesant sur les populations. Évagrius (IV, et
3~) dit que Justinien vendait tous ses sujets à ceux qui rem-
plissaient les commandements des provinces. Ici le prince se
vante en termes emphatiquesdu bienfaitqu'il accorde par cette
toi a ses peuples, et témoigne son dédain (ch. 11 ) contre ses pré-
décesseurs (lui out introduit un usage contraire, dont il fait
le plus sombre et le plus véridiquetableau. ït déclared'ailleurs
avoir concerté sa loi avec sa très-pieuse compagne, et en avoir
reçu l'initiative de J. de Cappadoce, que, trois ans aupara-
vant, il avait été obligé de destituer sur la clameur populaire.
Les empereurs, ses prédécesseurs, Anastase et M.<rcien, au
témoignage de Théodore Lecteur, avaient conférégratuitement
ces fonctions; et Théoduse avait lui-même fait une loi à ce
SOJt't.
XXI, 4. Leurs ~c/wM~. La formule, très-énergique, s'en
trouve à la fin de la Novctt~t
tta. XXI, 6. C'étaient les plus scélérats. Oretti en énu-
mère cinq, quoique le texte parle d'un nombre indéterminé,
parce qu'Alemanni nomme ici Tribonien, Jean de Cappadoce,
Addée, Pierre Barsyame et~Ethérius; ils étaient revêtus des
premières dignités de l'État, et amis particuliers de Justinien;
mais il y en a eu beaucoup d'autres, selon Procope, Agathias,
Évagrius, Théophane, Cédrénus, etc. Sur Addée, V. ci-après,
XXV, 3. ~Ethétius est dénoncé par Évagrius (V, 3) comme un
des ministres qui, sous ce règne, n'épargnèrent aucun genre de
machinationspour dppouiUer les vivants et les morts, au nom
de la cour impériale.
at3. XXI, 7, 8. Voilà un trait d'histoire échappé à Pro-
cope, dans ses huit livres précédents. L'irruption des Huns en
Thrace et en Illyrie eut Heu principalement en 5/<o et 5~4
(Proc., G. ~ft Perses, 11, 4; G. Go~ 111, n, p. 3a*-3a/<;
~/?cf< XVIII, 4), et surtout en 563 sous la conduite de Za-
berganès (Agath., V, 11). V. ci-dessus, Vin, a; XI, 3; XVIII,
4; XXIII, 3; et n. 83, no.
aa4 XXII, ï.7u<tM~ Eu 54t et 54*. V.ci-dessus
n. M, M, at8, at().
aa5. XXII, i 7%eo~V. ci-dessus, n. ~~7.
~6. XXII, <. Tromperie sur les monnaies. Elles étaient
extrêmementpetites de diamètre peut la phtpart, a l'exception
des médaittons de cuivre. V. ci-après, n a56.
~7. XXII, a. ~a~<?~. –V. XXII, 7, XXIII, et
XXV, 7, et ci-dessusles Novelles qui te concernent, n.~t7.H fut
deux fois préfet du prétoire, puis préfet du trésor et comte des
largesses. Alemanni a lu dans le recueil manuscrit des
ïMïpMt de Constantinople que cet homme joignait à ses cri-
mes l'hypocrisic, puisqu'il fonda l'ancienne église de Saint-
Pierre.
aa8. XXII, 4. Le ~tn~~rf fMr/tOww~ des o~fcM.–V., ce
sujet, Cod. d<'Justin. 3t. D'après une lui de 5~7(/&M/ 1,5),
il avait dans ses attributions même les scholaires, partie de la
gat de du palais, et la mitice.V. ci-après, XX! V. La lettre du grand
Théodoric, recueillie par Cassiodore (VI, 6, ~ar.\ lui donne
des fonctions plutôt civiles: le gouvernement du palais. les
présentations à l'empereur, et même des fonctions de suprême
magistrature, ainsi que la conduite des affaires étrangères.
Mais à Constantinople il n'en était pas ainsi, puisqu'il y avait
pour premier ministre et premier magistrat le préfet des pré-
toires pour la chancellerie et la rédaction des fois, le ques-
teur, etc. V. Notice <& l'empire de Théodose Il, édit. Bocking,
ou cette dignité est placée la sixième.
aaa. XXII, 4' Les palatins. Il y avait à Byzance un duc
des escadrons, appelés ~o/<p, qui formaient la garde du pa-
lais (Procope, G. f/M Co~,ÏV,~7, p. 6oa); leur chef était
probablement le subordonné du maître des offices. Les pala-
tins étaient des militaires gardes du palais (G. des Perses, f, t~,
p. ti6;a5, p. t3/t; H, a3, p. ~56). C'est la première fois que
nousies trouvons sous le nom de palatins. V. $ XXIV, 8, n. 9t5 <.
23o. XXII, 6..S~!<MM. Alemanni voulait lire '~w~,
l'ancienne Annona. Suidas, h. v".
a3t. XXU, 7. J~t./M~r~. <xTOttM<~YtHKt.–Cetapeut-il1
s'entendre autrement que d'un amour adultère? V. ci-après la
répétition de ce mot, celui de ~ttp~Yamat, $ 8 et ci-dessus,
n. 3t, oa, t53.
a3t. XXH,7. 3~wcAcc~Leurs adversairesles accusè-
rent surtout de pratiquer la magie, comme si le préjugé qui
dominait alors n'engageait pas tous les charlatans à exploiter
sous ce rapport la superstition commune! Beausobre, dans sa
savante Histoire ~M M«wcAe< (tom. H, IX, t3, 8ot), les a
défendus sous ce rapport.
ApparemmentThéodora n'était pas manichcenn<, mais chré-
tienne, et même elle se prétendait urthodoxe! V n. *o7, t~3.
t au, sur la crédulité générate.
~33. XXII, 8.M/M!~M~, w ses amis. C'est ce qui, sc-
ton Atemanni, donna lieu a lit conspiration detArsacidft, dc-
crite par Procope (G. des Gotbs, III, 3a), et qu'on peut assigner
à la fin de 5~8, immédiatement après la mort de Théodora.
a34. XXII, o.–Ce Joannès est d'ailleurs inconnu. Ate-
manni n'a pu donner la liste des ministres du tréaor, que la
Notice <~c l'empire comprend sans doute sous le nom de comte
des sacrées largesses, et qu'elle place après le questeur. Gibbon
(ch. t8) trouve ce chapitre de la Notice très-obscur. Bocking
(p. aSt) renvoie à ce sujet aux dénnitions du Code Justinien
(ï, 3a; XII, a4); à la Novettede Vatentinien ÏH, tit. 7, 46, 48
à Lydus (II, a?) et à Cassiodore (VI, 7, ~ar.).
a35. XXII, to. Alemanni pense que c'est de ces mécon-
tents qu'H s'agit, quand Théol)hane rapporte qu'au mois de
mars les scholaires se révoltèrent. V. n. aao.
Il ne comptait pas la quantité ~'or ordinaire. Alemanni,
copié par Eichel, Maltret et Dindorf, a vu dans ce passage
que Barsyame a frappé une nouvelle monnaie d'or; mais cette
monnaie n'a pas varié sous Justinien. V. n. a56. 'Ex~tpMw si-
gnifiait donc qu'il payait une quotité différente. V. ce mot dans
Henry Est., art. L. Dindorf, et les passages de Polybe.
a36. XXIII, 3. 3~/cj. Depuis Parthes, connus à cette
époque sous le nom collectif de Perses, en guerre avec l'empire
dès t'avénement de Justinien en 5~7. Chaque année ils enva-
hissaientles frontières. Théophane, ad an. 6o~t (&*8), p. 973,
en signale une à la date du ai mars de la 7* Indiction, de la
part d'Alamoundar, roi des Saracènes, attiés de Cabaclès. C'est
sans doute cette qui fut renouvelée en 53o (Procope, G. <fc.t
P<'r~, I, t6), et qui fut suivie d'une paix en 53*, à
la mort de Cabadès. La guerre recommencée en 53a (Proc.,
G. P., I, ao-a~, p. tta) paraît sans importance, puisque
Théopttane n'en parte pas; Chosroèt la reprit sérieusement
an ïa du règne (538), selon Théophane, an. 6o3s, p. 33o, et
Anastase, ~f/ c<*c/ p. tôt ce fut plutôt an 13 du règne, en
53o (Proc., 11, 3); c'est t'expédition contre Antioche.–Pro-
cope appelle troisième expédition (/&K~ H, ao-at, p. a3a-a4~)
cette clu'Anastase appelle quatrième, et qu'tt place e« l'an t'~
(tom. H, p. <o), ibid.). Théophane,p. 34o, la porte en 6o33,
quatorzièmeannéedu règne, ou 54o. Cette guerre se prolongea
en Colchide, jusqu'à la paix dite perpétuette de 563, rompue
sous Justin Il. V. Chronolog., et ci-dessus, n. t86.
.y<~M<~w, Arabes indépendants commandés par Alamoun-
dar, toujours attié de Chosroès,qui commença la campagne de
5~8,et fut la cause apparente de la rupture de 53t. Ils faisaient
des incursions jusqu'aux environs de Jérusalem. V. Cyrille de
Scyth., rie d!c Sabas. Les Romains avaient aussi pour alliés
d'autres Saracènes ou Arabes commandés par Aréthas. V. ce
mot, et H, 8 XI, 4 XVIII, 5 et 6, et les n. XXIV, 5.
~w. V. ci-dessus, H, 9; VI!, a3 VIII, a XI, 3 et 4
XVHï, 4 et 6 XXI, 7, et n. a5.
~c/a&c~M, aussi appelés Spori, errants, ainsi que les Autes,
avec lesquels ils étaient unis (Proc., G. des G., Hï, t4t P 336
c'étaient des païens cruels (ibid., Hï, 38, p. 443). Les Ro-
mains en avaient à leur solde, dans leur armée d'Italie (<
t, a6, p. 2aS); mais, habitant au delà de t'tster, ils faisaient de
Xénophon, dans la f~
seulement (oo kilom. uoo m.).
(VIII, 6, p. 345, éd. Gail), dit
que Cyrus avait dispose ses relais de manière à calculer ce
qu'un cheval pouvait parcourir en un jour sans s'excéder, et
que les relais étaient placés en conséquence mais il n'en pré-
cise pas la distance.
Nicolas de Damas, cité par Reinhart et Orelli, ne fournit au-
cune lumière. Suétone, dans la Vie d'Auguste, S 49, se borne
à dire qu'il plaça les relais à de modiques intervalles, et y mit
non-seulement des chevaux, mais des voitures. Il en est de
même des autres écrivains, Valère-Maxime, Pline, Plutarque
(in C~.), Capitolinus. D'après Spartien, dans la Vie de Sévère,
ce prince plaça dans les mains de l'État le service fait par les
particuliers, peut-être comme nos ma!tres de poste. Procope
est ici plus précis, quoiqu'il néglige de donner l'intervalle
moyen de chacune des huit stations assignées pour chaque
jour de marche l'usage des courses en char et à cheval s'é-
tait maintenu, d'après Grégoire de Nazianze, de ~7&< sud,
vers 4"~9 et suiv. V. aussi Synésius, Lett. i3a.
Procope (G. des~w/ t, p. 3 ta) évalue la journée de che-
min à ~to stades, c'est-à-dire 38 kilomètres 800 m. ou 3<~ kil.
en nombre rond; c'est 4 kilom. 75 ou environ 5 kilom. par
station. Le service de poste était donc plus accéléré que
le notre à peu près du double. H dit au même endroit que la
journée de chemin est égale à la distance d'Athènes à Mégare.
Cette distance est de t8o stades ou 35 kilomètres au moins;
ce qui réduirait la station de poste à 4 kilomètres. Procope, de
plus (G. des Pr~M, to), évalue cinq jours de navigation
de jour et de nuit (nycthimères) le trajet du port Adulis en
É thiopie
au port Bulica (Loheja) en Arabie (Yemen), à travers
le golfe Arabique. Cette distance, catcuté~ sur les cartes mari-
nes extraites par M. Ch. Mui!er (Petits G<~gv<< n" Vni\
nous donne 370 stades ou 6g kitom. ~oo m. par jour.
Agathias (H, ~t, p. tto) compte, p<mr t'Otient. 5p.tr.i-
sanges ou t5o stades par journée de chemin c'est le chiffre
donné par Hérodote, qu'il n'a fait peut-être que copier, puis-
qu'il y rappelle Hérodote, et Xénopiton évaluant la parasange
a 3o stades. ït rappelle toutefois que, chez les Lazes ou Col-
ches, la parasange n'était que de ai stades. Ainsi l'évaluait
aussi Moïse de Chorène. Si l'on calcule la marche des dix
mille Grecs, depuis le Tigre jusqu'à Trébisonde, avec cette
petite mesure usitée en Arménie, on n'est point obligé de
tracer aux Grecs un détour considérable à l'Orient; il suffit de
remarquer qu'ils traversèrent un pays plein de montagnes.
ao3. XXX, a..RoM~c de Clialcédoine à jD~A/~a. Ce der-
nier lieu nous échappe; il était le prolongement du chemin
d'Hé!énopo!is, que l'itinéraire d'Hiéroc!és place entre Nico-
médie et Nicée de la Bithynie, et que Lapie croit être Yelova
(Mitter, 7~ p. 446). D'après Procope, c'est un port de mer,
probablement dans la Propontide au golfe Astacenus, peut-
être Lybissa. Strabon ni Et. de Byzance ne mentionnent Da-
kibitza. Les Petits Gco~r., dans le 1er vol. de M. Ch. Müller,
ne nomment pas même Hélénopolis. D'Anville ne les porte pas;
non plus que M. Kiepert, dans ses belles cartes de l'Asie Mi-
neure. `
humeris.
Fortia centenisonerataque brachia libris
Deposuere
geattorM.
Tune posita ratione palam, popn!oquevidente,
Debita persolvit
998. XXX, 9. Justinien sortira de la v/c. Procope écri-
vait ceci an 39 ou 33 du règne (558 ou 559). On croit que
Justinien est mort fou, parce qu'il était alors hérétique ou in-
fatué de controverses théotogiques, qui, selon Évagrius (IV,
3Q et ~o, et V, 5), lui ont mérité l'enfer. Alemanni dit avoir
lu le même jugement Hans Suidas, ancien et bon auteur. Ce
n'est pas du moins dans le lexicographe, v° *iouorw~o<, ni
même dans Ménander le protecteur, qui parle plutôt de l'af-
faiblissement de son corps que de son esprit. Lcbeau (XLIX,
7 3) se fonde sur la lettre signée du pape Agathon et de cent
vingt-cinq évoques, en 680; sur le témoignage de Jean Cha!cé-
donius, patriarchede Constantinople, ttit-n34, et de Nico-
las Choniate, à peu près de cet âge, pour dire que les Byzantins
aMrmèrent te repentir, la conversion, et même la sainteté finale
de Justinien; il croit plutôt en Nicéphorc Calliste (XVII, 33),
qui n'exprime à cet égard qu'une espérance en la miséricorde
de Dieu envers un prince d'ailleurs si pieux. Du reste, Jus-
tin !ï est mort fou (< n" 37), coninn Justin 1~ imbécile.
QUELQUES REMARQUES
SUR LE TEXTE,
PAR M.N.PICCOLOS
Pag. t48, t.
tez T<X{AW)pMOMt.
t'
~x<pop~cayca< ~6e6~T}{A:vou<.
mettez ~Kp. Stt/ttptcet~. L. t4, 'met-
est excellente.
Pag. ~/), ). i'lis. ou~Tepot (pro ou~e QdtTspOt). L. 20, il
faut lire, avec Reiske, aAAoxoTOt (poureAAot). C'est une de ses
belles corrections. Celle qu'il a faite un peu plus loin (p. 226,
5), en changeant ~py* en epVj~e, est vraiment admirable.
Pag. 23o )ig. 3- les corrections de Mattret (M~Ovi et j3x<n-
ACt ec) et celle de Reiske (arjToL<) ne laissent rien a désirer.
On a eu raison d'exputser le parasite r: après Q[TM?<;).
Pag. 236 ,<), les mss. A portent (<u/ ~ov TroÀAott E?p/jTo![. i) y
y avait probabiement ou/ ~ov $y)Ao (3/jAOt~) E?p~TOtt.
Pag. ~4o,t. '9~ Reiske a conjecturé ~ovMv, Sv eTTtY~cTo. !t
serait plus simple de lire ~xyo~M~, %r' ~ev6~o~ ou bien Sr' ~ire-
~vtïo. La correction de Reiske (t. ~a), o&S~ axoï,v, est in-
contestable.
Pag. ~4~) t. 3, au lieu de x9n:eSetn, Reiske a propose de lire
xotï~SetTo, qui est plausible mais Procope emploie souvent, et
de préférence, le verbe xctTCtSuopLCtt, se rac~c~ (</c Ao~fc). Je
crois donc qu'H y avait ici xcrrcousTO. L. 5, la teçon trunqucc
de P, ïou T~, me tait croire qu'it y avait ~~ro~ 8 v, ~oAtTStw Tov
Y~\MTX. Si l'on veut lire Touiou, il faudra supprimer t'artic!c
ïov devant ye~MTOt.
Pag.t~)!' mettez ~:pt6~t~T<t, d'âpres la correction
de Reiske. –L. dern., Hs. ~01 Tt T~< e~xpLëwvov.
Pag. a5o, L 8-Q. D'après A P, qui portent ~ït ctacunar~ap~o~-
T9tt, il faut tire ï~x~ auro~, ~'ce S'?i ~.t<ïO<xpvo~Tat<, dhco~Ep~tv atu~M
T< <pMût9t TT(xvT9t (au lieu de 7M?~ ~.).
Pag. a5t, !0, au lieu de x~ T?) T~< ~apouar~t; E~ouc~at, il
faut lire xw~ ~T6t Tt~Mpou~t e~oucux~.
Pag. ~54, t. 5, lis. <x6poot Te e~xetpLevot ou e~xe~evot. Reiske
avait conjecturé ~mOtunvot.–L. t5, lis. ~opo~TO (pour e~ot-
O~TO).
Pag. ~58, t. t3-4, il faut lire ~Ojjm r?) ~tpe~t T~en, à moins
que l'auteur n'ait voulu, avec sa xatxo~tat ordinaire, faire la
construction xxT& To ~oou~o~, en prenant o~ou-e TtQetc cotume
équivalent de ~ou-tt!
Pag. 266, L 7, lis. oSTM S 7] ou bien o~TMys.
Pag. ~68, L t4 o"te/~t jAsv o5v e~E~ (€tP6)N). Le sens
exige absc!ument qu'on lise CtrH)==<ytY~.
Pag. ~80, L dern., il faut lire TM~ ~s] cTpa'ciM'r~.
Pag. a8t, t. 8~ il faut lire, avec Atemanni, TMv a-ro ?~
~t'~AKÔO~
Pag. t86, t. tt, lis. STtet o' T0t< xatTatAoyott.
Pag. a<)~, t. 1-
ïo~ ~t
lis. X9tt TMV OAAMV TCOAAOU< eujA~H'r6/6t~ tU-
~uv:6o[~t (fauteur a dit
T0t< <~eAe(9t<; ex
aiHeurs ~9e~S: ~). TTA6~TOv T?i< ~Oev
Une faute d'orthographe (To~
Mcv pour ï5}<) a induit Reiske à corriger ainsi ~x ToC ~t Tr~tl-
CTO~ TO~ e~St6CT~pOt<[Tt~OUTeIv] ~UV66cHVt.
Pag. 3oo, t. 14 la correction de Reiske, ~eS~oro, est in-
contestable de même, p. 3ia, 1. î<), auroC (pro ctùïou<).
Pag. 3i8, m, il faut lire, avec Petau, StOtSatc~~ot.
Pag. 3x6, 21, j'aimerais mieux T~ TOtoCTOv.
Pag. 3a8, 1. t3,!is. ~(vA ~d~t~ (ou bien TTCtOeIv avec Ale-
'manni). L. 21-a, H faut lire, avec !e même critique, ~w n<)!-
~9!KTT~~ Ta XCtï ~Otvfx?).
Pag. 338, 1. il vaut mieux lire ouS~v y~p. L. t~, lis.,
avec Aiemanni et P, ~e~ovTKc.
Pag. 346, 1. aa, j'aimerais mieux lx rouTMv $~, ou T. ye.
Pag. 348, 1. aa, lis. M~MC T6 xot~ [et] (AscoY~o~ T& ~Mp~
Ta<?T9t ~TUY~KVeW.
Pag. 35o, t. x3, lis. Tuy~OMtv [~] e!xo<.
Pag. 35~, i. 7, lis. ot A' ô wpo~w6ov. –L. to, lis. Tat<;
TCpOT6pOt~ TM~ XKTCtCXO~MW OUVTK~et!. L. 11, lis. & Xaï KUTO
[ro] TMv xKTCtcxo~Mv c~ojjLCt ~~Tpt~ev. Il est évident que & 8i se
rapporte à Justinien, et que y~p a été substitué à xc~. Ainsi,
il serait inutile d'essayer, sous prétexte de se rapprocher da-
vantage du ms., une restitution telle que celle-ci, par exem-
ple, & 3' Mpat 'ioudT~K~oc,ou bien & ôi tup~wo!.
Pag. 356, l. 4, lis., avec G. Dindorf, Y6. 11 faut aussi lire
TtpoTtsoQc~ (pour Trpo~cOon), i. e. ~TtoSe~ecrOott. L. ïo, lis. ~/ot,
au lieu de e~st. Reiske proposait ~uveëv} ~6tv.
Pag. 358, lig. tx, tis.Y~o{Aevot.
NOTES DE L'AUTEUR.
/?~
de la difncu!té du passage, et signiuerait que bruit
se pour une ~/«/ <vrra&/<f/~<* <'<?/?~
w/A; mais ne faudrait-H pas appui df quelque tn<? et te ;A~
//?f?/<-
Rhegeta.
in-4~ p. 70). It n'ett pas étonnant que tes travaux, mitigés
plus tard, aient fait dispar.<!tre
Quant au Det:annobios, puisqu'il sortait des deux côt~ de
la dix-neuvièmeborne, et qu'il se jetait dans la mer près de
Ter) aciue, il faut supposer que c'e&t un des afguents de t't~MM.
D'après la carte de Lapie, c'est t'Ast'tra, rivière qui, ayant son
embouchure dans la mer, un peu a l'est d'Antium, aurait sa
source entre Lanuvium et Velitrae, au point nommé ~M& Z«-
< //MMW. La carte du Latium, de M. Desjardins, si détaittée d'ail-
leurs, s'arrête précisément à ces points, et ne n~ure aucun cours
d'eau entre le mont Giove (Corioli) et Lanuvium, ni entre La-
nuvium et Sub Lavinio, ni entre Sub Lavinio et Vetitrae. Mais
la belle carte des environs de Rome par S. W. Gell indi-
que, entre Lanuvium et Vetitra?, plusieurs cours d'eau t" l'un
sortant du revers du lac Nemi, au pied du C. Genuarello, pas-
sant sous le Ponte Loreto, traversant le Campo Morte, et se
perdant dans un pays boise et désert entre la tête des marais
Pontins et la côte d'Antium; a" deux autres plus à l'est, parat-
tètes à la via <ii Astura, traversant la vuie Appienne, et attaut
rejoindre le premier à Presciano; 3" un autre plus considérable
en trois branches, au sud de Velitrae, traversant la via Appia,
mtre Aggeres mote de VeHetri (près Taberuas de Gell) et Cas-
tetta, entre les bornes 3a et 35 allant encore se jeter dans te
C. Morto. Nous en négligeons deux ou trois autres intermédiai-
res. H est vrai que ces cours d'eau ne semblent pas couler i'u-
médiatement dans les marais Pontins d'aujourd'hui,et se diri-
gent plutôt du côté d'Astura Torre; mais les marais Pontins
alors ne se confondaient-ils pas avec le Campo Morte? La carte
de rit.uie de Genn:)ra!!i de ~4~, mieux orientée, donne une
direction plus méridionale et plus droite à la voie Appienne,
et fait tomber tes eaux de Velitrae dans les marais Pontins.
Les contrées arrosées par c< cours d'eau formaient sans doutf
jusqu'à Rhegeta tes prairies célébrées par Procope.
En disant que le Decaunobios se jette dans la mer près de
Tcrraciue, évidemment Procope substitue ce nom à celui de
l'Ufens. Eu effet, l'Ufens, branche du nord-est d'après ta carte,
n'est pa? ta rivière principale des marais Pontins, et ne longe
pas comme la branchf du sud-est la voie Appienne dans toute
~a tongucur D'après te:: carh's dt Prony, te D<'cannobios ré-
pond au Fosso f!i Ravotett:).
NOTE Il. ROME ET SES ENVIRONS.
tien (~
siris est peut être le château de Losorion, construit par Justi-
7, p. a6t).Ce prince fortifia aussi tes Ctissures,
ou passages des montagnes de la Lazique (sans doute du coté
des Perses).tt y restaura une ancienne église des chrétiens.– !t
y <bn< a aussi, selon Procope, la ville de Pétra, que les Laxes
tivrère it imprudemmentà Chosroès, roi des Perses, que les Ro-
mains reprirent, et qu'its détruisirent, de peur que, retombant
entre les mains de leurs ennemis, elle ne devînt un point d'at-
taque contre l'empire (ib.).
Sur la route de la Lazique au Patus-Méotide, existaient les
deux châteaux de Sébastopolis et de Pityonte, que les généraux
romains rasèrent, de peur que les Perses, maîtres de la Laxi-
que, ne s'y établissent. Mais Justinien rétabtitSébastopotis, et
l'augmenta de manière a en faire une place inexpugnable et une
ville des plus remarquables par sa beauté et sa grandeur (/).
Dans le récit de la G. </M Pertes, Procope a longuement
parte du pays des Lazes, qui fut nn champ de bataitte entre
Justinien et Chosroès pendant un quart de siècte. la Lazique
est à l'orient limitrophe des !béres (/& tt, p. 57-58), et
détendue de ce coté par deux forts (< p. 5o). Cette contrée
<
cultivée. Sur ces frontières de la Lazique déserte, Ju~tinicn
avait fondé ta vitte de Pétra, où Tzibus, son générât, établit
le monopole, cause de la défection des Lazes. En partant de Pé
tra vers le sud, commence //MFMc</M~Mc~ (eu«u<) la frontière
de l'empire, et là sont des places populeuses, Rhizee, Athènes
et autres jusqu'à Trapézonte. Les Lazes conduisirent
Chosroès, après le passage du Boas, par la droite du Phase,
jusqu'à Pétra, afin de ne pas montrer l'intérieur de leur pays
aux Perses. Au surplus, la Lazique est, de l'un et de l'autre
côté du Phase, très-difficile à la marche des troupes; car elle
est couverte de rochers très-élevés qui y forment des préci-
pices.
Dans les ~~cc<~<ia (H, o) Procope dit que les seigneurs per-
sans, mécontents des souffrances de leurs soldats, de t'éloi-
gnement de leur pays et des ditncuttés de cette guerre, avaient
formé un complot que Chosroès eut de ta peine à faire échouer.
Bélisaire aurait pu t'empêcherde rentrer dans ses États.
« Le
roi des Lazes, Gubaze, s'était réconcilié avec Justinien,
moyennant le payement de dix ans d'arriéré, et un subside de
3oo pièces d'or (~,5oo fr.), par lequel il s'était procuré l'alliance
des Albanes (et non des Alains) et des Sabires. Par elle Gubaze
se flattait d'expulser les Perses, non-seulementde la Colchide,
mais encore de i'Ibérie (C. f/~P.~ H, ~9, p. a~u).–Mermeroés,
générât des Perses, revint avec une armée par les déniés des
montagnes, et ravitailla Pétra, assiégée par les Romains; puis il
se retira par la Persarménie, pendant que Gubaze occupait les
montagnes, et empêchait tes Perses de franchir le Phase, Beuv<'
d'ailleurs très-large et si rapide que ses eaux douces se font
sentir au loin dans la mer (ibid., 11, 3o, p. ao6). Les Lazes
avaient d'ailleurs fortifié de tous côtés te point par où l'ennemi
pouvait s'introduire chez eux, et construit uu château sur les
limites de l'tbéric, l'an ~3 du règne de Justinien (54~).
Dans le livre IV de la G. des C~A~, Procope reprend cctt<
histoire. Un autre général perse envahit la ~:olcttid<' avec tics
\)hams ((non des Atains) tt:))bat"< pa< 1;' 'ntt« M"( huisx
qu'arrose Je petit fleuve Hippis. Nouvelle description du pays
des Lazes, distinct de celui des Tzanes. <' Les Lazes, formant plu-
sieurs peuples sur le Phase, sont tous compris dans le nom de
Colques c'est dans ces contrées que les poëtes ont mis la fable
de Prométhée (IV, i, p. 463). Du côté de Pétra, le Pont-Euxin
fait un coude de 55o stades (toa kitom. environ), et ce rivage
appartient tout entier à la Lazique. Dans l'intérieur sont la
Scymnie et la Suanie, qui en dépendent, quoique avec des
princes particuliers, institués par le roi des Lazes. Sur le côté,
vers l'Ibérie, sont les Meskoi (Mosques?), habitant des mon-
tagnes fertiles en tout, et surtout en vignobles, autrefois soumis
aux Ibères. Ensuite s'élèvent des montagnes trés-élevées, cou-
vertes de forêts, qui se joignent aux monts Caucasiques; et de ce
côté, à l'orient, est l'Ibérie, qui s'étendjusqu'auxPersarméniens.
Entre les montagnes de ces contrées coûte le Phase, qui prend
sa source dans le Caucase, et se jette dans le Pont-Euxin, au
milieu de la courbe. Ce fleuve, dit-on, sépare l'Asie de l'Europe.
« Les Lazes occupent
la partie européenne; l'autre partie
n'a ni ville, ni fort, ni bourg digne d'être nommé, à l'excep-
tion de Pétra c'est dans cette partie que les Argonautes
vinrent, dit-on, enlever la toison d'or; mais Procope (IV, z,
p. ~68) pense que le palais d'OEétès était de l'autre côté du
Phase. Dans la partie asiatique, là où commence la courbe de
t'Euxin, s'élevait Pétra. Dans la partie européennesont les Ap-
sitiens,-depuislongtemps chrétiens et soumis aux Lazes.
Au-dessus de ces pays est le mont Caucase, d'où sont sor-
ties les Amazones pour s'établir sur le Thermodon; mais il
n'en reste plus de traces (ibid., p. 470). Au delà des Apsiliens
et de la courbe de l'Euxin, le rivage est habité par les Abas-
ges, qui s'étendent jusqu'au Caucase; ils étaient autrefois sou-
mis aux Lazes, quoiqu'ils eussent deux princes, commandant
l'un aux populations de l'orient du pays, l'autre à l'occident.
Au temps de Procope, ils adoraient les forets ainsi que les
arbres. L'avarice de !curs princes était t~ttc qu'ils vendaient
comme cumxjut's t's p!us t'caux enfants du pays; n'ais ils
se convertirent sous Justinien au christianisme, abêtirent le
principat et le commerce des eunuques, et ils vécurent indé-
pendants (ibid., p. 4? et sq.). Après les Abasges (qui
ont donné leur nom à la moderne Abassie, beaucoup plus
étendue à l'ouest, le long du Caucase), viennent les Brugucs,
métés aux Abasges et aux Alains (Alanes). Le long du rivage
sont tes Zecques, autrefois soumis à l'empereur, maintenant
indépendants, et, après eux, les Sagides, dont les Romains ob-
tinrent la soumission en construisant sur leurs rivages deux
forts, Sébastopolis et Pityonte, distants l'un de l'autre de a jours
de chemin (4ao stades, 78 kilom.); car, comme je l'ai dit, (du
temps de Trajan) les Romains étendaient leur domination de-
puis Trapézonte jusqu'aux Sagides; ils n'ont conservé que ces
deux châteaux, qu'ils ont brûlés avec les maisons des habitants,
quand Chosroès, maître de Pétra, envoya des troupes pour s'en
emparer; et ils évacuèrent le pays en s'embarquant pour Tra-
pézonte (ibid., IV, 4, p. 473). Les expéditions de Chosroès en
Lazique ne réussirent pas, et donnèrent lieu même à une cons-
piration qu'il eut de la peine à apaiser (ibid., IV, 7, p. 488). M
Sa troisième expédition se termina par une défaite san-
glante sur t'Hippis (ibid., IV, 8, p. 490-497). Une quatrième
expédition conduisit les Perses jusque chez les Abasges, qui
s'étaient révoltés contre les Romains et les Lazes. Après la
retraite des Perses, un générât romain, traversant le pays des
Apsiliens, entra dans l'Abasgie (IV, o, p. 499), l'attaqua par
terre et par mer et prit leur principale forteresse, Trachea,
sise sur la croupe du Caucase, qui s'avance dans le Pont-Euxin.
«
Tzibilon, fort des Apsiliens, fut pris par les Perses, et repris
par les Romains (~ IV, io, p. 5o3). Les Romains, sous Bessas,
finirent aussi par s'emparer de vive force de la ville fortinée de
Pétra, que les Perses avaient conservée (ibid., IV, n, p. '"07-
St~), ainsi que de sa citadelle, le tout après un siège de cinq ans
(/&M/ 12, p. 5ao); mais Justinien fit raser la place (ibid., 5aa). u
Une cinquième expédition conduisit Mermeroès, nouveau
<
ancrât des Perses, par le passage du Phase, qui est guéabtc
Ibérie; il marcha par la rive droite de ce
sur la frontière d
fleuve, jusqu'au Rhéon, autre rivière non navigable, sur
Archaeopotis, métropole de la Laïque. Il avait amené huit été-
phants par l'Ibérie, matgré la difficulté des chemins, et avait
réédiné Scanda, l'un des deux châteaux qui dominaient aupa-
ravant tes passages de t'Ibérie. et que les Lazes avaient détruits,
ainsi que Sarapanis (ibid., p. 5a6); ils avaient aussi rasé Rho-
dopolis, ville en plaine, exposée la première aux incursions
des Perses du côté de l'Ibérie. Archaeopolis, située sur une col.
line très-abrupte détachée des montagnes, est arrosée par le
Phase (ibid., 5~8). Elle fut vainement assiégée par les Perses,
qui se tournèrent sur Muchirisis, ville populeuse à une journée
de chemin (aie stades, 3o kilom.), située dans le pays le plus
fertile de la Colchide, et arrosé par le Rhéon. Là aussi, dans
la plaine, est le fort Cutatision, auparavant nommé Cotyaeion,
l'aucieu palais d'OEétès, qui avait donné le nom de Cytaeia à la
Cotchide. Mermeroès campa près du fort d'Uchimérion,voi-
sin du précédent, et ferma ainsi les passages de la Suanie <*t de
la Scymnie (ibid., p. 536). Uchimérion lui fut tivré; et de ce
poste, ainsi que de Cutatision, le générât persan fut maître de
la Muchirisis jusqu'à l'ibérie, tandis que Gubaze était réfugié
dans lcs montagnes, et les Romains dans les autres places (ibid.,
p. 543). »
Tels sont les précieux défaits donné par Procope sur ce pays.
Les événements postérieurs aux écrits de Procope nous ap-
prennent l'assassinat de Gubaze par deux généraux romains,
et leur condamnation dans une des vallées du Caucase par un
sénateur délégué de Constantinople. Par le traité de cinquante
ans, fait entre Justinien et Chosroès, les Perses rendirent ce
qu'ils occupaient en Lazique; mais le silence où l'on resta sur
la possessionde la Suanie donna bientôt occasion de rompre le
traité et de recommencfrla guerre.
Le passage entre le pays des Perses et la Colchide était dou-
bte; ce sont tes 0/M/~f~, que d'autres appellent a tort ~)rt<'s
Caspienn''s. L<" un<") sont portées sur la < arte de Montpc'eux d"
côte de t'ibérie, aux sources du Losothian, sur tequet il place
le fort de Losorion; ce fut pat là que Chosroès entra en 5~ t. Les
autrea plus au sud, vers les sources du Kour (ou Cyrus), sont
celles que traversa Mermeroès en 5~9.
La ville de Pétra est placée par ce géographe à Oui ikataki,
à towerstes (tokitom. 670 m.) de la côte, tandis qu'elleétait sur
la mer. M. Ch. Müller (pl. XVIII, Petits Cco~t.) la met dans
une île formée par le Tzichedchari, à son embouchure,ainsi que
tt
Kiepert, à 7 min., ou t3 kitom. au nord du port de Batoun
(Bathys ou Portus Altus des anciens). La description qu'en
fait Procope prouve que cette place était, non dans une île,
mais sur tes pentes d'un rocher abrupte du côté de la mer.
It existe aujourd'hui sur cette côte un fort Nicolas, limite de
la Russie et de l'empire ottoman, bien près de Pétra, s'il n'est
pas sur l'emplacement de Pétra lui-même. D'un autre cote,
Batoun conviendrait beaucoup au port de Péîra, où Chosroès
voulait établir une flotte pour aller de là attaquer Byzance.
Du côté de t'tbérie (c'est-à-direà i'E. S. E), la Laxique était fer-
mée par des dentés, et deux forts, Sandis ou Scanda et Sarapa-
nis, et par le fleuve Phasis lui-même. Moutpereux a donc tort
de séparer l'un de l'autre ces deux forts, et de les mettre assez
loin au couchant de Losorion, qui tui-méme serait en ce cas
trop éloigné des dentés. Il a tort aussi de donner le nom
du Phase, non à la rivière qui vient du sud-est, mais au Koirila
qui coule du nord-est.
On a vu un neuve Boas, décrit à propos des Tzanes, et se
confondant avec i'Acampsis. Maintenaut Procope parte d'un
autre Boas qui se jette dans le Phase, venant des montagnes
des Tzanes; selon Montpereux, ce second Boas est le Kanit-
schati; mais celui-ci a un cours très-bornéau sud, et est séparé
du pays des Tzanes, ou Djanoth, par le Pharangion. Pour
retrouver le cours décrit par Procope, il faut admettre que te
Boas est ta rivière qui commence a 55 kilom. environ de la mer
~{ohe, <ht < ôte de la vattée du Kour (Cvms), et parutt furmer
).t p.uti< sup<'ti('me <tc <'c ~)<nt<! m'uve. !\<u)~ <Ktvons qt)'t! )'t)
est sépare par une chaîne de montagnes détachée du Caucase,
et divisant la péninsule entre la mer Noire et la mer Caspienne
en deux bassins; le Kour viendrait du sud-est, au revers de
cette chaîne, en s'approchant des frontières de la Cotchide, d'où
il coule ensuite a l'orient.
Procope met expressément Sébastopolis (auparavant Dioscu-
t'ias, aujourd'hui Sébastopot ou Iscouriah) et Pityonte (au-
jourd'hui Pitzendu ou Pitsiounta) dans la Lazique, tandis que
Justinien (sans doute par une erreur de copiste) les place dans
l'intérieur de l'Helenopont, au lien de les indiquer sur ta côte op-
posée, comme dépendant d'ailleurs du gouvernementdu Pont.
On voit en effet dans Procope lui-même que ces villes ne fai-
saient pas partie de la Lazique proprement dite, mais du pays
des Sagides, à peu près indépendants depuis l'abandon des
conquêtes de Trajan.
Arcbaeopolis, métropole de la Cotchide, est, selon Montpe-
reux, l'ancienne Oea, aujourd'hui Naltotakeva, sur ta rivière
Chobus (Khopi); mais Procope dit expressémentque cette ville
etait située sur te Phase. Rhodopolisserait Wurtscha, à l'em-
bouchure du Boas, dans le Phase, et sur sa rive gauche, ce
qui est encore contraire au texte de Procope. Muchirisis serait
Tsiehidami; le Rhioni, ancien Rhion, aurait effacé le nom du
Phase. De ce fleuve à la limite de la Lazique, Procope ne compte
qu'une journée de chemin ou 3okitom., ce qui porterait sa li-
mite à l'Acinasis (Tchuruk-Su); m 1$ la distance doit être prise
sans doute au sud de Pétra, et alors la frontière descend a
Abostra, au N. E. d'Archabis et même d'Apsarus. Il n'est pas
exact que la frontière de l'empire commence immédiatement a
Pétra, puisque, en parlant du pays des Tzanes, Procope a déjà
posé pour limite Rhizée, et désigné comme villes intermédiaires
Athènes, Archabis et Apsarus, et plusieurs nations sauvages
et indépendantes. D'ailleurs Procope commet ici une nouvelle
erreur, en mettant Athènes et autres villes du littoral outre
Rhizée et Trapezoute, puisque le contraire a < t< bien émt'h
dans u)tt' autre description p))<s d<taiUée ri-dessos, p. 6~.
C'est encore une erreur de Procope, ou au moins de s<s
copistes, de faire intervenir les Alancs ou Alains au lieu des
Albanes ou habitants de l'Albanie, parmi les auxiliaires de Gu-
baze, roi des Lazes, puisque par eux ce prince se flattait d'ex-
pulser les Perses de t'tbérie; les Alains, qui sont dans le Cau-
case du Kouban, vers la mer d'Azof, n'ont rien de commun avec
les Albanais,riverains de la mer Caspienne, contigus à t'Ibérie
et aux Sabires.
Le fleuve Hippis, qui arrose la contrée Muchirisis de la La-
zique, est, seloll Moutpereux, le Tcheniskalè; il coule sous
les murs d'Onogouris, ancienne Khani; mais Onogouris n'est
pas nommée par Procope, et l'Hippis passait sous les murs de
Muchirisis, ville de même nom que la contrée, qui était la plus
riche de la Colchide.
La courbure du Pont-Euxin du coté du Phase est évaluée
par Procope à 55o stades entre Pétra, au sud, et la limite des
Apsiliens, ou Sébastopotis; cette mesure est plutôt trop faible
que trop forte. Au reste la courbe est loin d'être demi-circutait c
comme le suppose le texte, car la côte court presque droite du
sud au nord.
La Scymnie parait être le pays de ceux qu'aitteurs l'histoire
appelle blissimianes, inconnus à Procope; et la Suanie, qui lui
fait suite (aujourd'hui Mingrelie), est, comme l'autre, une
partie de la Lazique, quoique ayant des princes à part; les Sua-
nins paraissent, dansla carte de Montpereux, s'élever jusqu'aux
sommets du Caucase.
Les Meskoi sont sans doute les descendants des Mosches,
qui, (tans des temps plus anciens, habitaient les monts des Tza-
nes. Montpereux ne les a pas inscrits sur sa carte, quoique
Procope en indique clairement la position sur les frontières de
l'Ibérie, par conséquent dans les vallées du Boas.
Quand Procope dit que le Phase prend sa source dans le
Caucase, c'est bien vague; car lui-même reconnaît qu'il y a un
groupe (le montagnes Caucasiqucs, qui s\'teudent depuis ta
nx't d'Aynf)usq))'.< la met C;<sp)t'nnc,~t jt'ttt'nt dpst;<tncau\
au sud qui séparaient l'Albanie de l'ïbérie; t'Ibérie de la Pt'r
sarménie; et celle-ci de l'Arménie romaine. A son embouchure,
le Phase avait un fort, auquel il est sans doute fait allusion
dans Procope, quand il parle d'un camp formidable qu'occu-
paient tes Romains sur le Phase inférieur. C'est aujourd'hui
Poti.
Les Apsiticns sont des Lazes habitant au nord-ouest, et con-
tigus aux Abasges (ils sont sans doute les MingréHensd'aujour-
d'hui). Dans le périple d'Arrien, c'est le contraire (n~ t6,
cartes des Petits C<~T<). Tous ces noms de pays disparais-
sent dans la carte des Itinéraires de Lapie. Trachea, fort des
Ahasges, est aujourd'hui Anakopia selon Montpereux; et Tzi-
bilon, fort des Apsiliens, est Tsebelet ou Tskhori.
Montpereux place les Brugues au nord du Caucase; il est
vrai que de ce côte ils touchaient aux Alains; mais ils étaient
aussi mêlés aux Abasges, et leur situation était au moins inter-
médiaire entre ceux-ci et les Zecqaes du littoral. Montpereux
place ceux-ci à l'ouest de Pityonte; mais ce fort était dans le
pays des Sagides, à la suite des Zecques. Tous ces peuples
étaient dans la grande Abassie, qui tire évidemment son nom
des anciens Abasges.
Pityonte servait de forteresse de déportation (V. ~'<c de saint
C/t~.M.~o~<?, et Justin, édit XHÏ). On a vu que Procope en fai-
sait expressément une dépendance des Lazes; mais les Sagidcs
avaient été directement soumis aux Romains, et Justinien, Nov.
t8, les considère comme dépendant du gouvernementdu Pont.
Procope met Sébastopol à a jours de chemin (78 kitouh) de
Pityonte. Cette distance paraît exacte, eu égard aux contours
de la côte. La position du fort Cutatision est certaine sur le
Rhion (Rhione), à Cutais, capitale actuelle de t'imeretie.–
L Uchim( rion, voisin du précédent, du côté de la Suanie, n'est-
il pas t'Ouoguris des autres géographes, qn<? Montpereux place
a Khan!?
NOTE Xili. tBÉRtE D'ASIE, GÉORG!E HUSSE
plus: il affirme(/
dont elle fut le théâtre de son temps, n'en dise pas un mot. Il y a
I!ï, t, p. 246) qu'après la mort d'Arsace,
roi d'Arménie, qui partagea ses États inégalement entre ses deux
fils; l'un, Tigrane, qui en avait obtenu les trois quarts, les céda,
dans la crainte des Romains, au roi des Perses, et rentra dans la
vie privée; l'autre remit sa part de ta grande Arménie à Théo-
dose, fils d'Arcadius, et il fut couvenu par un traité, entre l'em-
pire romain et la Perse, que ce partage serait maintenu. Des
forts étaient bâtis sur les frontières respectives.
Artaxate, sa capitale, sur un affluent de l'Araxe, était fon-
dée plusieurs siècles avant Justinien, et c'est là sans doute
qu'éclata l'insurrection mentionnée par Samuel, vers 544-54S,
et dirigée par Mezezius, de la nation Gnuni; Chronol., p. 5~7.
Procope ne parle ni des grands lacs ni des fleuves de la
Persarménie; mais il mentionne ses mines d'or de Pharan-
gion.
Le Taurus, dit-il (G. des Perses, to, p. 47), qui com-
mence en Cilicie, traverse la Cappadoce, l'Arménie, la Persar-
ménie, t'Ibérie, et se réunit ainsi aux monts Caucasiques.
En allant, ajoute-t-il (!, t5, p. 777) de t'Arménie en Persar-
ménie, on a sur la droite le mont Taurus, qui, comme )<' l'ai
dit, s'étend jus(m'aux tt)é)'es et autres nations voisines; a gau
che est un long cttemiu qui traverse tes escarpements de mot)
t;)gnes trés-étevéeset couvertes de neiges perpétuettes~d'ou le
Ptt:)se est porte en Cotchide. De ce cote sont !cs Txanes, d'à ·
bord indépendants, puis soumis aux Romains; quand on a
passe )eurs frontières, on arrive dans une très haute vattée
(ouverte de précipices, qui se rattache aux monts Caucasi-
ques. La sout des pays trés-peuptés, des vignobles et des
fruits de toute espèce. Au haut de cette vattée sont les limites
des Persarméniens, et tes mines d'or dont Cabadés avait donné
t'e\ptoitation a un habitant du pays (.Syméon). Pour s'en attri-
buer ta propriété, celui-ci, au commencement delà guerre,
t< /<
«'es < u P<'rs;)rméuie. Quatre corps venus des d)vn~ points de
tAoncuic romaitx* s< dirigért'ut sur ( est uu<' «'n-
trée fertile, saine, bien arrosée, à 8 jours de chemin de Théo-
dosiopolis. EUe renferme de vastes campagnes, bien peuplées,
où se fait le commerce par l'Ibérie, qui en est voisine, avec les
provinces persanes et romaines; le pays a un évêque qu'on ap-
pelle le Catholicôn. A ï~o stades (ax kilom. aoo m.) de Dubios,
à droite de la route qui vient de l'empire romain, est une
montagne escarpée et le bourg Angtôn, où le générât des Per-
ses se retira dans une citadelle du même nom. En ce lieu, les
Romains éprouvèrent une sanglante défaite; t'un de leurs
chefs, en passant près d'un fort desPersarméniens, fut tué;
d'autres, par le pays des Taraunes, retournèrent chez eux (G.
(les Pe~M, H, a5, p. ~63-~67).
Le Dubios appartient bien à la Persarménie (t'&< 3o,
p. ~97). Cependant sa distance de Théodosiopolis, évaluée par
Procope à 8 journées de chemin (t,ï8o stades, ou 3<o kilom.),
nous jette en Ibérie, au delà du Mossian D., ou en Perse,
par detà le mont Ararat. Le chiffre de Procope est exagéré de
plus d'un tiers la plaine de Kars nous paraît convenir à ce
pays, qu'on n'a encore marqué sur aucune carte.
Les Taraunes peuvent, ainsi que les Apétiens (Proc., C. des
P~t~ Il, 3, p. i58), être un peuple de la Persarménie, aussi
bien qu'un des peuples Mosques ou Taoques (V. note Xï).
Quant au bourg Angtôn, nous ne savons où le placer, si ce
n'est à Kars, à cause de sa position militaire.
Le CathoHcônétait sans doute le patriarche Mosès d'Elizarci,
en Aragazote, qui florissait en 551 (Chronol., p. 64~). Il fut
témoin du schisme qui éclata entre les Arméniens et les Ibères
en 55a ou 553, dans un concile tenu à Tiben, et où l'on fonda
l'ère des Arméniens (Art de vérifier les dates, et ChronoL,
p. 658). Ce schisme fut confirmé en 55~-558 (ib., p. 6o4).
La Persarménie du côté des Romains, était limitée par ta
Khorxanè~ et du coté de la Perse par l'Arzanène; au midi par
)<~s cantons de la Sophanènc et de t'A~tianènc.
NOTE XV. PERSE.
bti(~
Dioclétien avait bâti trois châteaux~ dont l'un s'appelait Mam-
H, 8, p. ~3t). A 5 milles environ (7 Mto'n. et dcn'i)
vers le territoire romain, Zénobie, \cnvc<r0denattt,priu«'
ttes Saracèncs, fonda une petite ville de son nom. C'est par ta
que les Perses envahissaient t'empirc; mais Jostiutcu agran-
dit, ta fortitia et en fit un bout<ard. Quant au\ K'thct~
voisins qui dout)naict)t ta vittc, it tes <um<mua tt< /~<vrt, <«r-
tificationscnfnttm'd'aitcs. Xruot)ic<<N.t\.tgn' pa' !<'s att.)
ques de l'Euphrate, qui la baigne à l'orient, et qui, resserré
par les montagnes, sort de son lit dans les crues. I! y pourvut,
et fortifia aussi une coUine qui s'élevait du côté du couchant
(ibid., 11, 9, p. ~3ï-a3~).
La petite ville de Sun's, sur l'Euphrate, (lui avait été prise
par Chosroès, fut aussi fortifiée, ainsi que Cattinique, parJus-
tinien (ib., a35).
Du côté de la Phoenicie du Liban, était Palmyre et son dé-
sert c'était le boulevard contre les invasions des Saracènes
ennemis des Romains (/&/< p. a~3).
Nisibe, en Mésopotamie (auj. Nizibin ou Netzib), était aux
Perses avec d'autres places; c'est par là qu'ils faisaient leurs
expéditions contre l'empire, méprisant d'ailleurs ce pays,
parce que, jusqu'à l'Euphrate, il est composé d'un désert vaste
et aride (G. des Perses, I, ;7, p. 85).
De l'Assyrie, Chosroès, se rendant au nord dans la place
d'Adarbiganes, avait !e projet d'envahir l'empire romain en
traversant la Persarménie. Là est le grand Pyrée, que les
Perses adorent sous la forme du feu, et que les mages conser-
vent, comme les Romains faisaient celui de Vesta (C. des
Perses, II, a~, p. a5a). La peste étant survenue, ce prince
quitta Adarbiganes, et retourna avec toute son armée en Assyrie,
où elle ne sévissait pas encore (ibid., p. a6t).
Adarbiganes (omise dans les Tables de Procope) n'est portée
sur aucune carte. Elle était évidemment sur les frontières de la
Persarménie, du côté de la Mésopotamie persane. Mais comme
c'était une capitale retigieuse des mages, nous devons supposer
qu'elle appartenait à la Perse. Peut-être est-ce Artemit d'au-
jourd'hui ?
It est question dans les annates persanes et arméniennes
d'une histoire, probablement fabuleuse, que Procope (C. des
Perses, t, 5, p. 26) analyse ainsi Du temps que Pacurius (sans
doute l'acore 11) régnait sur les Perses (Parthes), vers l'an oo,
et Arsace sur les Arméniens, une guerre s'éleva entre ces prin-
ces et dura trente-deux ans. Des peuples barbare' contigus aux
Arméniens, ayant profité de ces débats pour entrer aussi en
guerre avec tes Perses, Arsace, voulant se rapprocher de Pa-
curius, entra dans le pays de ces barbares. ~C'étaient sans
doute des montagnards intermédiaires entre la grande Armé-
nie, alors indépendante (depuis Persarménie), et la Perse, du
côté de i'Ibérie; des espèces de Kurdes. Arsace tes détruisit
presque tous; et, pour reconnaître ce service, Pacurius jura
à Arsace une amitié éternette. Mais bientôt on accusa Ar-
sace de méditer des projets hostiles. Pacurius l'invita à une
nouvelle conférence à laquelle Arsace se rendit avec Basicius,
chef de son conseil, et d'autres Arméniens bons guerriers. Le
prince d'Arménie accepta. A leur arrivée, le monarque persan
l'accusa de perfidie ainsi que ses cotiseillers. Ceux-ci oppo-
sèrent tes plus fortes dénégations. Néanmoins, Pacurius les
fit arrêter, et s'adressa aux mages pour savoir comment il
produirait ses preuves. Ceux-ci lui conseillèrent de couvrir
la salle royale d'un fumier, extrait moitié du sol armé-
nien, moitié du sol persique et pratiquèrent des opérations
magiques sur ce terrain; puis ils se réservèrent d'être te-
moins de la conférence. Arsace s'y rendit, et, tant qu'ils mar-
chèrent tous tes deux sur le sol persique, Arsace persista dans
ses dénégations mais quand ils marchèrent sur le sol arme-
nien, Arsace, par une force mystérieuse, changea de tangage,
et déclara qu'il ne serait jamais l'esclave de Pacurius,et le me-
naça de sa vengeance. La conférence continuant et tes deux
personnages revenant sur le terrain persiqxe, Arsace se dé-
clara au contraire le dévoué serviteur de Pacurius. L'épreuve
fut renouvetée et donna le même résultat. Aturs tes mages le
déclarèrent parjure. Arsace fut jeté dans le château Z~~ (de
l'oubli), vu qu'on ne pouvait verser le sang royal; mais Basi-
cius fut écorché vif. Cependant, un des Arméniens de la suite,
ayant, sous les yeux de Pacurius, fait de grandes prouesses dans
la guerre contre tes Barbares, excita un sentiment si vif cht~
le monarque persan, qu'it lui promit d'accomplir le souhait
qu'il lui donna de former. Cetui-< t ne demanda que la peruns
sion de servir Arsace a sa guise pendant un seul jour. Le roi,
ne voulant pas violer sa promesse, quoique ce fût chose grave
de déroger à la loi antique qui régissait le château de t'Oubti,
l'y fit conduire auprès d'Arsace. La on servit un repas délicieux
et ou goûta toutes sortes de votuptés; quand la journée expi-
rait, Arsace, ne pouvant se résoudre a vivre sans ces jouissan-
ces, se perça d'un couteau qu'it avait cache, et mourut dans sa
prison. C'est ainsi que fut retachée ta règle du château de Lé-
thé. A la mort de Péroze (en 488), les Perses choisirent pour
leur roi son dernier fils Cabades; puis, mécontent'; de ses inno-
vations législatives, ils mirent Btasès s m frère a sa place.
Comme on n'osait faire périr un prince du sang royal, on le
jeta à son tour dans le château de t'Oub)i(/I, 5, p.z5).
La femme de Cabadès venait l'y visiter et lui apporter sa sub-
sistance. Le commandant de la prison d'État, épris de sa
beauté, voulut la séduire. Elle révéla le fait à son époux; mais
Cabades lui commanda de céder aux désirs du gouverneur. Par
suite de cette relation, les communications de cette femme avec
Cabadès devinrent plus faciles. Cetui-ci-parviut à s'échapper
sous ses habits féminins, et s'enfuit chez les Huns Ephthattites
où il épousa la fille du roi, et (h; là marcha contre s~n rival
avec des forces redoxtabtes; par suite d'une défection, il re-
p.
Tigre villes fondées Uepuis Alexandre le Grand (~ H, tS,
ESPAGNE.
GAULES.
ILES BALEARES.
ITALIE
Z~<~ «)w/ /t ~'<ew<~ et le ~/<7/
L'Italie, après devint l'une des
la conquête de Bétisaire,
préfectures du Prétoire ou Diœcesis de t'empire, comme l'A-
frique conquise, et comme les provinces d'Ittyrie, et de t'O-
rient. Cela résulte du grand édit ou pragmatique,. rendu par
Justinien sur la demande du pape Vtgite, et inséré dans les
codes de ce prince, après tes Novelles, sous une date qui ré-
pond, sans doute par suite de renouvellement, à l'an a8 du
règne de Justinien, ou à l'an 554; car il y est fait aussi mention
de Narsès. L'Italie forma, sous «Narsès, un grand duché, pres-
que indépendant de t'empereur, et devint ensuite l'exarchat
de Rayonne.
Quant à t'itatie et a ses divisions, le Padus (Pô) sépare en
deux la partie septentrionale ce fleuve, appelé aussi Éridanos,
descend des monts Celtiques, reçoit plusieurs fleuves, et inonde
(a son embouchure) de ses eaux les environs de Ravenne (~.
des Goths, t, t, p. 8). Plus loin (t, t6, p. 80), Procope place à
la gauche du Pô les Liguriens, vers le couchant les Gautoi«,
et après eux les Espagnols; à droite du Pô, sont, dit-it, i'~E-
milie, et tes peuples toscans jusqu'aux frontières de Rome.
Procope place en effet (ibid., Il, 18, p. aao) Milan dans la
Ligurie, et (III, t3, p. 3~8) Placentia (Plaisance), ville princi.
pale sur le Pô, dans t amitié. D'un autre côté, la Toscane (Tus-
cia) s'étendait le long de la mer depuis Gênes (Genua) (ibid.,
H, ta, p. BQ5). Ticinum, ville très-forte sur ta rive gauche du
Pô, appartient aussi à la Ligurie(! a~, p. a~6). De ce côté en-
flore la Ligurie touche à la Vénétie (III, p. a84). C'est A Tici-
num que les Francs se rendaient pour passer le Pô et envahir
t'tt.ttit- c<-ntt.tt< (tt, p. 2~8); et r'est dans cette région
transpadanc que se réfugiaient les Goths vaincus (IV, 33,
1). 6~8 34, p 635; et 35, p. 64~).
Quand tes Francs s'étabhrent dans la Vénétie, après avoir
p.
(/
passé tes Alpes, ils n'étaient tes maîtres ni de la Ligurie, pays
intermédiaire, ni de Ticinum III, 33, p. 4*7; et IV, 33,
6a8; IV, 24, p. 586). Narsès respecta tours possessions pen*
dant qu'il fut duc d'Italie (Chronol., p. 67* et sq.).
En Ligurie, dans cette vaste province touchant à l'occident
aux Alpes, qui la aéparaieut des Francs ou de la Gaule, au
nord encore aux Alpes, qui la protégeaientcontre tes Burguzions
et autres Germains soumis aux Francs, et s'étendant au sud jus-
qu'à Gênes, où unissait la Toscane, Procope cite une nation
d'Albanes, vivant dans un très-bon pays, LaoguMtta, sur la
rive gauche du Pô, vers le nord, et après eux tes Gaulois.
D'après cette description, c'est évidemment le Piémont; nous
ne sachions pas qu'aucun autre historien ou géographe ait
parlé de ce peuple albanais et du nom de ce pays.
De ce côté sont tes Atpes Co~M/tM (Cottiae), qui séparent
tes Liguriens des Gaulois (G. des Co<Af, II,*8, p. ~64). Ce sont
celles que Procope appelle ailleurs Celtiques, et oà t'Eridan
prend sa source; le premier nom étant romain, et l'autre grec.
C'est par cette porte de l'Italie que Théodebert envahit une
partie de la Ligurie et la plus grande partie de la Vénétie
sur les Goths, qui eu étaient ma!tr<;s depuis Théoduric ~V,~4,
p. 586).
Mediotana (Milan;, capitale de la Ligurie, imptora le secours
de Bélisaire dès sa première campagne d'Italie (~/< I, 4,
p. 74). Après avoir envoyé un ancien questeur du roi Athala-
rick, tes habitantsdéputèrent plus tard teurévéque Datius (<&«/
M, 7, p. t77). Cette ville est située, dit Procope, à moitié che-
min entre la Gaule et Ravenne, c'est-à-dire à 8 jours de mar-
che. EUe fut d'abord prise par les Romains vainqueurs des
Goths (t7~ 11, t3, p. ~96); mais, n'étant pasfortitiée, elle fut
assiégée par les Guths. C < tait, dit-on (H, p. t~), la phf.
importante des vith's d'Itatie (sans doute septentrionatc par '<ai
grandeur, sa population et sa richesse; est outre, elle servait de
boulevard contre les Germains et autres Barbares limitrophes
de l'empire. Elle fut prise de famine par les Goths <'t Burgoudes
réunis (/& H, ta, p. ~34)~ 3oo mille hommes y furent mas-
sacrés, malgré la capitulation,et on réduisit tes femmes en es-
clavage. Ce chiffre a sans doute été décuplé par Ics copistes.
Elle fut rasée, et il n'en est plus question dans le reste de t'his
toire de Justinien.
Sa distance du Pô cst d'un jour de marct:e (tt, x', p. t~t)),
ce qui d'après la carte est en effet conforme a la définitirni que
Procope a donnée de ato stades pour une tctte journée; mais
elle n'est qu'à ),5oo stades au plus, c'est-à-dire a 7 jours de
marche, de Ravenne; elle est d'aitteurs loin du passade des At-
pes Cottiennes (à peine de 6 jours ou t,t6o stades).
Du moment que Procope prend Milan pour le boulevard de
l'Italie contre les Germains et autres peuples barbares vers t<'
nord, c'est qu'il comprend l'ancienne Hetvétie (la Suisse) dans
la Germanie. Justinien; dans une loi de 565, parle de ta Vin-
déticie (aujourd'hui la Bavière) et de la Rha~tie (aujourd'hui te
Tyrol).
Entre les Sisciens et tes Souabes, indépendantsdes Francs.
queProcope (G. G~, t, t6, p. 80) place au nord de la Li.
burnic et de l'Istrie, cet tnstorien indique au dctà, c'est-a-
dire vers l'ouest, les Carniens et tes Noriques.
!t semble donc que ces derniers habitaient la contrée la ptus
occidentale, et comme les Atpes Carnienncs sont entre tes sour-
ces de la Drave et t'Udinc d'aujourd'hui, ta Norique devait
être, du temps de Procope, te Tyrol ou la province de Bettune.
Mais plus loin (HI, 33, p. 4t8) Procope parte dis don de la
ville de Noric:on et des forts de la Pannonie fait par Justinien
aux Langobards qui viurent s'y établir, pour repousser les in-
cursions des Gépoedes des environs de Sirmium; il ajoute que
dans cette position, en deçà de t'Ister, tes ~an~obards se trou-
vèrent rapprochés des ttatmates et des I)tyriens.!t faut dou<
")terpr<-ter t<' pr< un'r j'assa~e en < e sens que tes Noriques et
tes Carniens étaient situes non de l'ouest à l'est tes uns des au-
tres, mais plutôt du nord au sud. Les Atpcs Noriclues, dans la
carte des Itinéraires de Lapie, sont au nord des Alpes Carnien-
nes, entre la Drave et t'tnn. et forment le pays de Satzburg
et de la basse Autriche, ou utemetaCarinthie; Noricon, qui
n'est pas sur les cartes, pouvait être Ktagenfurth, ou Salzburg.
Les Souabes, indépendantsdes Francs d'outre-Rhin doivent
être les Autrichiens d'aujourd'hui.
Ticinum ne peut être que Pavie, sur le Tes~n. Quant à la
ville de Dorthôna, nommée par Procope (G. ~cv C~t, Il, x3,
p. a 38) comme située près d'un fleuve et servant d'étape en-
tre Milan et Ravenne, c'est sans doute encore une ville de
Ligurie; elle semble répondre, par la position (p)'«n tui dunne,
à Tortona.
L'autre partie de la haute Italie formait le pays des Venètes,
où tes Francs s'établirent pendant les guerres de Totila et de
BétiMire (G. des Goths, lIt, 33, p. 4:7)
On a vu que ce pays était limitrophe, à l'ouest, de la Ligu
rie et du pays de Milan, et au nord, des Carniens Procope ~G.
des Co~, l, t6, p. 80) l'étend jusqu'à Ravenne, sur la branche
méridionate du Pô. Il l'assimile même en quelque sorte au pays
gaulois (t, 11, p. Sa), tt compte parmi ses villes Tarvision, Vé-
rone et autres(tt~3o,p.~7t;IM.t,p.a85;ni.3,p.~Qo);
entin Manque, à un jour de chemin de Vérone (~<). Les Ro-
mains en occupaient la partie maritime seulement (c'est-à-dire
tes lagunes où fut plus t.trd Venise), pendant que tes Francs
occupaient le reste (IV, ~4, p. 586). C'est par ces lagunes que
l'armée de Narsès pénétra de l'Illyrie à Ravenne, avec la tote-
rance des Francs, pendant que tes Goths occupaient encore
Vérone (IV, a6, p. 6oo\ Cette côte maritime est inondée par
les débordements et les embouchures navigablesdu Pô et au-
tres fleuves nombreux qui se jettent ta dans Ic golfe Ionien;
mais Narsès passa en longeant le rivage adriatiquc, et en aban-
donnant ta route de Vérone (tV, ~6. p. 601)
La dittatue de Vérone :) Mantoue e'<t < xaete. et suppose ptn~
Je aoo stades au jour de marche; Tarvision cstTrévise. Pro-
cope ne nomme pas Patavium, Vicentia, Attinum, Atria, ni les
antres villes de la Vénétie; mais il cite la célèbre ville d'Aquitée,
colonie des Paphlagoniens,et soxvent résidence impériale, dont
parte Justinien sous le nom d'Aculeia, dans sa Nov. ~u. Pro-
cope (GMc/ye~M ~a/td' 4, p. 33o) rappelle que cette ville,
grande, populeuse et maritime, d'abord vainement assiégée p.a
Attila, avait fini par succumbet. Le tyran Joannès fut exposé
vivant dans le cirque de cette ville par Théodose 11, son vain-
queur (ibid., 1,3, p. 3~*). Elle est baignée par le golfe Ionien
(mer Adriatique) (G. des Goths, t, p. o).
Ainsi Procope fait remonter le golfe Ionien jusqu'au fond de
la mer Adriatique; mais ailleurs (</M~ IV, ), p. t65) il
restitue au golfe Ionien sa position spéciale entre t'Hpire et la
Catabre; et il nomme enfin la mer Adriatique qu'il décrit ail-
teurs~, t5, p. 79).·
11 est assez surprenant que cet historien assigne Ravenne it
la Vénétie, dont elle est spparce par les embouchures du Pu.
Du reste, il fait une description exacte de cette ville, que
Théodoric avait prise pour sa capitale, afin d'être plus près du
golfe Adriatique et des peuples qui, à cette époque, descen-
daient continucttement des Atpes Noriques et Camionnes peut
attaquer l'Italie. C'était, dit-il (G. ~fA i, a, p. 3*3), une
ville fortiuée à t'extrémité du golfe Ionien, d'un t'un survcitt:)it
tes incursions des Tautantiens. Théodoric t'avait prise sur
Odoacre. Elle est dans une plaine à l'extrémité du golfe Zr~/t'
et à a stades (3~0 m.) de ta mer. La plage est environnée d'un
rccif de 3o stades (5 kitom. t/t) (lui repousse les navires; <t
par terre ses abords sont difficiles à une armée de terre, a causc
des variations du lit du Pci, qui tantôt inonde la plaine, tantôt
s'abaisse et devient innavigabte (G. f/f.f ~o~/tj, t, p. 8-9). Son
port, appellé Ctassés, est un faubourg, et il est accessible aux
vaisseaux et même aux flottes (H, 29, 1). ~70). It t'tait ators
ttés-ftéquentt. Raveut'c était,dit-it,a 8.jou)sdecttcmin:'t'
m'uot dt' la mft Tvtrtténx'nnc (~ t, t5, p. ";)). Kttc t'u 'st
a t,~oo stades au plus, c'est-a-dirc à moins de 6 jours. Le texte
cie Procope est donc encore ici attéré, comme pour la distance
Je Milan; car cet historien n'a pu se tromper sur des distances
.mssi connues.
Nous ne savons au juste quel pays habitaient les Tautantiens
~fous supposons qu'ils occupaient tes passages des Alpes Jutien-
lies, entre t'tttyrie et Udin~
Gaulas et Afe~o.
ILLYRIE.
(!
bataille demeurée incertaine, chacune des armées rétrograda
p. 34). Mais, à la tin de l'année (535-336), les Goths
abandonnèrent aux Romains la Datmatie et la Liburnie (!, 8,
p. 38). A cette époque, Justinien donna aux Gépaedes, ses al-
tiés, Sirmium et la Dacie, qu'it avait enlevés aux Goths. Les
Gépaedcs, néanmoins, an lieu de protéger l'empire de ce coté,
le ravagèrent. Alors Justinien appela les Langobards, en leur
donnant la ville de Norique et les places de la Pannonie, avec
de larges subsit!es;ccs barbares quittèrent leur ancienne pa-
trie, vinrents'établir en décade l'Ister, non loin des Gôpaedes.
Mais, a leur tour, les Langobards pittèrent les Dalmates et tes
myriens jusqu'à Épidamme, sans que Justinien tes réprimât:
seulement, il uonna quelques cantons de la Dacie, autour de
!a ville de ~ingtdon, aux Ëfntcs, qui les habitent aujourd'hui;
et ceux-ci, à ttur tour, pittèrent les Illyriens et les frontières
tantinopte (/
de la Thrace, en sollicitant et obtenant des subsides .\Cons-
III, 33, p.4ï8, ~to). Les Gépa'des et lus Lao-
gohards entent la guerre entre eux; ceux-ci, comme les plus
faibtes, imptoterent te secours des Romains. Les Gépaedes tes
imitétent. Par tes discours tenus alors, on voit qu'ils avaient
quitté tours anciennes demeures au delà du Danube, et s'é-
le pays d'atentour (/
t.tieut établis a Sirmium de ta Dacie qu'its possédaient, et dans
p. 4~)' Justinien se prononça pour
tes premiers (/~w/ ~6). Les Gépa'des, vaincus dans un combat,
se récuncHiérent avec Ics Langobards, et t'armée romaine se
trouva isolée (/). Pendant ce temps, Totila envahit de nou-
veau la Datmatie et s'en empara (III, 35, p. 43t). Cependant
tes hostitités se ranimèrent plusieurs fois entre tes Langobards
<t tes Gépa'des~ qui (ormèrentaHianceavec les Huns ~V, t8,
p. Sfn-fUt). Ku 55t, on retrouve encore un générât romain
mmtre d'; Satones, c'cst-a-diredc )a Datmatie (IV~ ~t, p. 56o,
a.'), p. r;R5). Narsés, nommé au commandement de t'ar-
et
5"
ttwf <t'ttati<' (tV. a~. p. retarda tongtemps sa marehe.
pendant laquelle tes Gépaedesetï<angobardtcontinuèrent à su
disputer t'attiance impériale (tV, *5, p. &93).
Knun, Narsés se rendit & Satones.où H trouva 5,5ooLango
bards pour auxiliaires (IV, a6, p. 5o8), et pa~saenVénétie
(/< p. 600).
Ce tong extrait Cxe pour nous t'étendue de l'Illyrie et des
provinces qui eu dépendaient, telles que la palmatie, la Da-
cie et la Pannonie, ft les peupte* auxiliaires étabtM autour d<
Stugedon et de Sirmion. Mais il ne tUMtt pas de citer Procope;
il faut vérifier les lois de Justinien.
Par la toi 34, publ. en 533), (code, tiv. t* tit. 4, ce princ<
divise son empire en trois préfectures du prétoire t" celle
d'Orient, cette de i'7/w, et 3° cette de t'Afrique, qu'il qua-
litie de Diceceses, expre~Mon bien autrement large que celle
de diocèse, nui aujourdhMi ne comprend que la circonscrip-
ttond'un faible évéche, tandis qu'ators il s'agissait au moins
d'une province, ou métropole ecclésiastique. Cette dénomina-
tion remonte au quatrième siecte, où l'empire romain fut
divisé en t~ diocèses; mais alors ils étaient bien restreints.
Justinien, toi 9, fit. t?, !iv. 11,~ et t.~5,S*3, cite
de nouveau ces trois préfectures; le titre t6 est consacré à
ccttesdu prétoire d'Orient et d'Ittyri~ seules. Ce prince, par
sa Novelle XI', d'avril 535, transporta la métropole de tttty.
rie à Bédériana, petite ville voisine de Tauresion, lieu de M
naissance.
Dans cette loi, il avoue qu'il veut étever beaucoup sa
patrie et de diverses utaniéres, d'abord en lui donnant le nom
de prima Jusliniana, ensuite en l'érigeant en métropole eccté-
siastiqoe, et m''me en archevêché (remarquea la nuance); il
/<<t,
lui soumet d'at'ire'! c'ett-a-dire tant la Dacie Mé-
diterranée que la Uacic Ripuaire, la Mysie (Mcesie) seconde,
la Dardnnic, la Prévatitaiue, la seconde Macédoine, et partie
de la seconde Pannonie, qui est comprise dans te territoire'de
la cité ~r<w.
tt v rappelle qu autrefuis a Fitmiumétnit <ix<'<* ta ~n-~r~~
de l'Illyrie, tant pour les affaires civiles que pour les affaires
ecclésiastiques. Mais a t'épnque d'Attita, le préfet, voyant la
province dévastée, transporta son administration de lit cité
Firmitane à Thessalonique, et t'évoque de cette ville devint,
sous ce patronage, un dignitaire privilégié. Justinien ayant re-
conquis les deux rives du Danube, et notamment, sur la rive
gauche, Viminacium, Recidua et Liberata, il a résolu de repor-
ter la préfecture (qui était en Pannonie) dans sa patrie, parce
qu'elle n'est pas à une grande distance de la Dacic Méditerra'
née (qui est) la seconde Pannonie. Comme il n'était pas utitc
a la république que les militaires eussent à s'adresser à Thes-
salonique de la première Macédoine, et que tes autorités ecclé-
siastiques eussent un siège si éloigné, il veut que l'archevêque
de Justiniana première succéde à cette prérogative et puisse
déléguer ses pouvoirsdans ces provinces; il ordonne qu'à lui
seul on obéisse et qu'on n'ait plus aucune communion avec t'é
vcque de Thessalonique.
H l'autorise aussi à instituer un évoque à Aquae de la Dacie
Ripuaire, et que cette province n'ait plus affaire à Méridia-
num, évéché de Thrace. Cet évêque d'Aqua* aura autorité sur
les Bonosiaques (sectaires) et pourra les expulser ou les rame-
ner à la foi catholique. ·
Dans la Novelle t3t, en avrit 5~5, Justinien, en conférant
le troisième rang, après Rome et Constantinople, à Justiniana
première, et rappelant le privilége apostolique que le pape
Vigile lui a accordé, met sous sa juridiction les évoques
des provinces de la Dacie Méditerranée et Ripuaire, de la
Tribattéc (sans doute la Prévatituine), de la Dardanie, de la
Mysie(Moesie) supérieure et de la Pannonie, sans répéter ce
qu'il a dit de la Macédoine.
ït ne s'explique pas sur t'Épirc ancienne et nouvelle, ni sur
la Thessalie, que Procope, dans le T~~or des 2~c<M, assigne
formellement à l'Illyrie.
Procope (</t.t ~/f/~ ÏV, 4) décrit les châteaux de l'Épire nou-
vettc et ancienne, de Macédoine et de Thessalie, que tépara
ou fit construire Justinien; ceux de la Dardanie; puis il arrive
aux places du Danube (ibid., IV, 5) et à la Dacie Ripuaire
(p. ~87); il suit la rive du Danube jusqu'à Luccmariaburgon,
dernier fort de l'Illyrie (p. aot). De là il passe en Thrace, à
la description des châteaux ou forts des Mysiens (Moesiens).
Comme il a précédemment (~ IV, a, p. ~67; ÏV, 4, p. &8a,
et G. des Go~, tM, 40, p. 440) afïecté Sardique (Sofia) a l'Il-
lyrie, il est évident que la Mysie se trouve exclue de t'Htyrie;
ou bien, pour concilier Justinien et Procope, il faut détacher
de ta Thrace la Mysie seconde ou supérieure, deux fois
nommée dans deux Novelles, et l'attribuer à l'Illyrie.
Il y a une troisième Novelle (la LXV, du i" avril 538),
adressée au vice-recteur de la Mysie; mais elle ne parte que de
t'évéchédeCtissinata, dont le titulaire est autorisé à aliéner
tes biens pour le rachat des captif. Mais cette ville de Clissi-
nata n'est pas dans tes Itinéraires, et d'auteurs elle ne décide
rien sur la question.
Enfin, dans la Novrlle VIII, de 535, Justinien lui-méme ne
nomme qu'une éparchie de Mysie. M est vrai que cette Novelle
ne parte pas de t'titytie.
Dans la carte des itinéraires, on comprenddeux Moesies, et
on tes étend, la Moesie intérieure seulement jusqu'à l'Oescus,
comme dans Procope; et la Moesie supérieure à l'ouest, de-
puis Sardiquejusqu'à Sirnoium il est vrai qu'on supprime les
deux Dacies.
D'Anville place une Dacie d'Aurélien -entre la Moesie supé-
rieure et la Dardanie, et une Dacie de Trajan au nord du Da-
nube et des deux Moesies.
Tout dépend des époques. Sous Théodose, la Dacie en
deçà du Danube forma un dioecesis, et les deux MoMies ri-
veraines du Danube furent séparées l'une de l'autre par un
grand inte) vatte. C'est Hieroctés qui dispose ainsi il assigné
de plus à l'élarchie dIllyrie la Maccdoine première, depuis
Thcssahtuiquc jusqu'à Samothracp, en excluant la Macédoine
s<(ou<tecomprcnauU.t Mac<'d«inc supérieur'; it.tppcHc tp.n-
chie de Mysie une partie du littoral du Pont.Euxin, voisine de
cette de Scytitie; il assigne à la Mysie voisine de la Paononie
~Vo~Mf.
~'<Mnow<
Dacie FÏ~M~
Ptoeope, dans ses ~c</o~ (XYtH, 4), dit qu avant ta gu< r«
de&36), t'empitvdcs Goths s'étendait depuis te pays dt" Cauto~
(les Alpes) jusqu'aux frontières de la Dacie, où s'elève ta 'ville
de Sirmion.
Les Geptpdes, nation gothique, possédaient encore cette
ville et Singedon (Belgrade) aux temps de Justinien (G. des
~o~ ï, p. 313; G. </M Ge~~ 1, 3, p. '9; t, t6, p. 80),
quoique Justinien se vantât de les avoir expulsés au moins de
la première mais on voit par les reproches des Laugobards,
cesaionuaires des terres de la Norique et de la Pannonie, que
ces Goths Gépa"des se flattaient de prendre ta Dacie tout en-
tière(~ G. des G~.t, Jil, 34, p. 4a9t).
Justiuicn donna quelques parties de la Dacie autnur de Sin-
gedou aux Brutes, pour faire contre-poids aux Gepaedes et
tnéme aux Lang~bards;n).<is, comme eux, ces autres Barbares
se mirent aussi à faire des incursions eu Hhrie (proprement
dite) et en Thrace (/A~ p. 4'9). Les Érutes fut eut en guerre
J~pa~e~/ePywfa/~aMp, ou J~wf<
U convient d'en faire une province à part de la Dacie
Méditerranée.
Hiéroclès toi assigne cxprcs~émpnt trois villes, Scodres
lScutari), Lissos(Atcssia)et D~raMon pour métropole fOro-
cht'r ou Oros), selon Lapic.
Les deux premières sont de:* \iHc~ presques maritimes.
Procope (~M tV, p. ~78) attribue cxprfMément Antipa
grte, que l'on regarde comme Aotivari, à t'Ëpire nouvelle,
ce qui exclut la côte ionienne de la Praevatitaine.
Selon Lapir, Dorakion serait tf pays d'Otikoi de Scylax et
le sandjiak d'Aulona en Atbanic tuais, selon t'interprétation
donnée par M. Ch. Muttcr au péripte de ce géugraphe, l'Aeas,
sur tcquct la ville dM Oukoi aurait itt situ~ scton le calcul
de Lapic, au lieu d'être la Matja, et d'avoir à sa source Oro-
schi (l'Orocher, ou Oros de L.), n'est autre quefAous, et
Orikoi (Oricus) aurait été au fond du dolfe d'Aulona. V. Dict.
de Smith sur l'importance d'Oricum. Dorakion y est mentionnée
séparément.
La distance d'Oroschi, à 60 kitom. de la mer, et à une hao-
teur de 47?: m., pourrait convenir à Dorakion métropole;
mais on peut aussi conjecturer que c'était ïpek, beaucoup plus
.)u nord et près de la plaine Triballique des anciens.
Nous n'avons pas d'autorités à opposer à Hiéroctès, qui
donne à t'éparchie de Pra*vatis Scodres (ou Scodrae) et Lissus
ou Lissum de la Table de Peutinger, quoique ces deux vittes
entrent fort avant dans la nouvelle Épire.
Do~t/t/C MnyM~MC.
Voyez ce que nous en avons dit (C~/M/ p. M3 à a3a, et
ci-dessus, n" ~) ainsi que la. carte spéciale. Les Dardanes
d'Asie, auxquels ce pays a emprunté son nom, étaient les mê-
mes que les Troyens; et tes Dardanelles d'aujourd'hui lui doi-
vent aussi leur nom, ou à Dardanua, ville de l'Hellespont
(Scylax). Le Dictionnaire de Smith est très-incomptet sur ce
pays, et ne cite pas même Procope. Selon lui, Justiniana l'est
Scupi ou Ghiusteudit.
(/
n'e~t autre qu'Adrianopotis, aiusi que Ic dit Procope tui-méme
p. 268), Patapa Episcopi de Lapie, Libokhowo selon
Smith, sous ie t8' degré un peu plus au nord, et sur te
Dryno, ancien Aoüs.
Procope (ib., p. a68) nomme ensuite Nicopolis, Photikè, et
Phoeniké que Justinien répara. Les deux d~ruiéres sont
situées au centre de marais; Justinien tes nanqua de tours.
Nicopolis (métropote, selon Hiéroclès) est aujourd'hui
en ruines, au nord de PrevcM (Voyez-en le plan dans le Dict.
de Smith). Photiké et Phoeniké, naturettcment fortifiées par
tes marais qui tes environnent,et qu'il rendit plus fortes par des
constructions sur tes hauteurs qui tes dominent, sont aujour-
<t)ui t.ttimara (ville marititae\ et Phinik) (au su(t <tc Dftvino).
Il y avatt dans ces parages, dit enfin Procope(<~< p. a6o),
une ancienne ville, bien arrosée par un tac contenant une !te
escarpée, sur laquelle on passait par une jetée trèt~troite. Jus.
tinien en transfera tes habitants dant t'ue, qu'il rendit très-
forte. C'est évidemment Janina, son tac et son îte. Smith l'a
passée sous silence. Où était Dodone, que Hiéroctès assigne,
sous le nom de ville, à l'ancienne Épire, lieu si célèbre jadis
par ses oracles? Le sou venir en régnait encore du temps de
Justinien (G. <~M Go~, IV, aa, p. 577). Lapie dit qu'il en
reste des ruines au nord de Joannina ce serait alors dans le
PattBOvouui, du côté des dentés de Metzovo. M. Ch. Mutter
place Dodone au sud du lac à Bonita. Leake préfère Kastritz,
Kalzika de Kiepert; on n'en connaît pas de ruines. V. l'ex-
cellent art. du Dtct. de Smith.
La sixième ville que nous trouvons indiquée dans Procope,
c'est Anchisos, que prirent les Goths, ainsi que Nicopolis,
après avoir débarque aux Sybotes et ravagé tes pays autour
de Do<~o/M'. Anchisos devait son nom au père d'Énée; celui-ci
(/&
l'avait perdu en cet endroit, après la prise d'ition p. 577).
Nous ne trouvons sur cette cbte d'autre nom moderne qui
s'en rapproche queSykia, entre Parga et Preveza. Smith n'en
parte paa.
Quant aux Sybotes, elles portent encore le nom de Sivota,
et forment trois petites îles en face la pointe méridiouate de
Corfou, près du cap Nicotaos. Fortia et M. Miller ont cru que
dans Hiétoctés 'H Opax~ ~co< du texte, ta seconde des îles dé-
pendant de t'Épirc, étaient une corruption de K«x~. Mai* t'!te
d'Ithaque n'a jamais appartenu a t'Épire. Hiéroctès a dû écrire
~) n~e<, c'est-à-dire Paxos.
7~C(.'VT/<f.
Selon Procope (~
tea). V. f. 8 de !a grande carte du Dépôt de la Guerre (t85a).
IV, 3, p. ~5), t'Eubée est tnterpo-
sée entre la mer et Marathon. Ce n'est du moins que dans son
extrémitéméridionale; car d'ailleurs elle tonge la Béotie et dé-
tend jusqu'au golfe de Thessalie.
C'est en effet ce qu'il explique tui-m~me, quand il ajoute
que cette tte semble a~otr été arrachée du continent de la
Grèce, et qu'à Chalcis un détroit a<'pare cette ville de la Béot!e.
ït portait le nom d'Euripe, et il ctoit tié au continent par un
pont mobite, comme nous t'avons exprimé dans une autre carte
de l'Atlas de géographie publié par Gait (v. f. 8 de la carte du
Dépôt de la Guerre). Chatoie nt aujourd'hui Egripo ou Né-
grepont. L'Euripe y forme comme une rivière. On prétend,
dit Procope (G. ~M Goths, IV, 6, p. 485), qu'A' i~tote d~ Sta-
gire mourut de chagrin parce que, malgré t'étude attentive et
prolongée qu'it en fit itur te< lieux, il ne put expliquer la cause
du Bux qui de l'orient amène les navirea & Chalcis, et les ra-
mène ensuite de l'occident, sans que les ventt y contribuent.
Marathon conservait eucorc, comme il gardera toujnurt, ta
célébrité; c'est un bourg de la Grèce actuelle, à t'extrémitc
(t'une plaine où se donna la fameuse bataille dont n<tus avons
donné le plan (tanx t'Atta~ de géographie de Gai) ce plan, mal-
gré t'inauftiaanccdes m.ttériaux qu'on avait alors, ne s'étoignc
pas beaucoup de la conugurationdes lieux, telle qu'on la trou\ f.
dans la f. 9 de la carte du th~ôt. V. d'aittcura Smith, Dict
Justinien releva aussi les nuttt d'Athènes, dont il supprima
d'aittt'urs les t'cotcs (/Mr/ XXVI, to), et diminua l'antique
splendeur, sans pouvoir cependant fn cHacert'tmportanct',
ainsi que nous t'avons dit (préface de l'édition française,
p XLVH)
rr«co)<e(~t ~Mf/t,~< p.ttt) evatue ta joornér '!<
<tx')nit< a t'ttvin'n jno ''tmtcs, <'< .tjnoh' <p)t''os< ta <t)*-
tance d'Athènes à Mégare. Nous avons très soigneusement me-
suré cet espace sur l'excellente carte dressée en t85a au Dépôt
de la Guerre, f. 8 et o, et nous n'avons pu trouver moins de
4t kilomètres de distance entre les deux villes de Mégare et
d'Athènes, en partant des portes de chacune d'elles, telle que
leur enceinte a pu être à l'époque de Justinien. Si on part du
milieu de chaque ville, il faut y ajouter un kilomètre. Or, ou la
mesure donnée par Procope n'est qu'approximative,les anciens
étant rarement précis dans leurs calculs; ou le stade employé
est de aoo m., tandis que l'on est d'accord aujourd'hui pour
ne reconnaître au stade grec ordinaire ou olympique, de
600 pieds grecs, que t8~ m. a/3, et au stade phitétérien, a Il m.
L'emploi de ce second stade serait ici excessif, et nous préfé-
rons croire qu'it s'agit du stade de t85 m. Si Procope
assimilait à un jour de chemin la distance d'Athènes à Mégare,
quoique entre les portes des deux villes il y eût de Mt à
aa~ stades au lieu de aïo, c'est qu'il voulait parler à ses lec-
teurs d'une distance en effet parcourue d'ordinaire en unjour~
quoique excédant la course prolongée de plusieurs joors, surtout
en Afrique. (V. au reste la note 1*) Le Dictionnaire de Smith
ne donne pas Ics noms des mesures itinéraires des anciens~ ni
leur évaluation.
Justinien releva les murs de Corinthe, qui, comme on l'a
vu, était la métropole de toute t'éparchie. C'en était en effet le
point central, et le plus fortifié par la nature; l'Acro-Corinthe
est haut de 5~5 m., et domine les deux mers. Les Huns ne dé-
passèrent pas l'isthmede Coriuthc,que Procope estime à 4" sta-
des de targe (G. Goths, I, t5, p. 79). Ces ~o stades don-
nent 7 kilom. ~oo m. H en a 7 à peu prés en droite ligne,
mais la muraille qui le traversait pouvait mesurer 7 t/a; car
elle fait quelques courbes; ou voit que nous retrouvons le stade
de t85 m. et non celui de ttï. –Justinien flanqua cet isthme
Z~
de forts avec une garnison (Proc., IV, 2, p. ~6<)).
Le golfe de Crisa (golfe d<* Lcpantc ou de Coriuthc) s'étend,
scton Ptocope, jusqu'au Lec!xc, .utjf~urdhui K<'t)t)<mmats.t
(M&< tM~M, p. 79). Ce gotfe fait suite à i'~Etotie et à t'Acarna-
nie, ces deux anciennes provinces de la Grèce qui ne sont sé-
parées que par le fleuve Achetons (t'Aspro Potamo).
Procope les nomme encore ensemble (G. <~M Goths, 1, 24,
}).
golfe de Crisa (~
tt5); elles faisaient suite à t'Ëpire, et
IV, s, p. 269).
s'étendaient jusqu'au
(/
racha les yeux, et jeta leurs cadavres dans la mer Adriatique
1, t3, p. 4ot).
On voit qu'ici la mer Adriatique, dans Procope, succède au
g<fc Ionien, qoi s*<tpnd depuis Rnvcnno jusqu'à Corcvrc
C'p~t tout te conttairo aujourd hui. V Smith, Dict.
~~rc~/c des <7f~ C~c/<r~
Justinien (Nov. 8, § 46) parte de t'éparchie des îles, et Hié-
roctès, § 99) en donnant le détail des îles qui de son temps
composaient ce gouvernement, en nomme quinze; ce sont Rlio-
des, Cos, Samos, Chios, Mitylène (anc. Lesbos), Petetos? Té-
nédos, Prosétène, Amorgos, Astyputa (sur la côte d'Asie),
Andros (près de t'Eubée), Tenos, Naxos, Paros, Siphnos, Mé-
tos, los et Tttéra. On tes considérait comme tes grandes Cy-
clades.
Petelos pourrait bien, comme Méthymne et Mitylène, n'être
que l'une des villes de !te de Lesbos; car Lesbos est nommée
par Procope (G. des ~a~ II, t4, p. 471). V. Smith. Prosé-
tène a paru inconnue aux éditeurs du recueil des Itinéraires.
Dans les Novelles 4i et 5o, toutes deux de 557, Justinien
parle de Rhodes, Chypre, et des îles situées en cercle (Cyclades),
qui, avec la Mysie, la Scythie et la Carie, furent autorisées à
faire juger leurs procès en appel devant Bonus, questeur de
t'armée. It y eut des réclamations contre une disposition si bi-
zarre, parce que souvent ce questeur était inabordable à cause
<tcs distances et de la dépense qui en résultait. Pour y remé-
dier, l'empereur voulut qu'il jugeât les appels de la Mysie et de
la Scythie quand il résiderait dans ces provinces contiguës
l'une à l'autre; et qu'il ne connût en personne ou par son dé-
tcgué des trois autres que quand il résiderait à Constantinopte.
Crc~ éparcleie.
Elle n'est pas nommée dans les cparchies de Justinien, comme
l'île de Chypre; mais on la trouve dans le Synecdémc antérieur
<)'Hiéroctés, § XI, avec Gortyne sa métropole, aujourd'hui
.Métropoti, vingt autres cités, et Claudos, îte son annexe,
aujourd'hui Gozzo. V. Smith, Dict.
Puisque la Crète ne fait partie d'aucun autre des gouverne-
ments de Justinien, c'est qu'ette avait conservé son éparque.
C'est à peine si Procope (~/< I, 5, p. tôt) nomme la mer
.Egée, aujourd'hui Archipel, Akdenis des Turcs.
THRACE.
qu'encore (~
De ces sept villes, Procope ne nomme que Philippopolis,
IV, t!, p. 304) il semble assigner a t'Haemt-
Mont;eUe était très-faibte, et livrée en quoique sorte en~proie
aux nations barbares qm en étaient voisines. Justiuien répara
ses fortincations et celles des châteaux sans nombre qui l'eu-
touraient et qui par ces constructions devinrent, de ce côté,
une grande protection pour l'empire.
~a?/Mt-Afo/ fyM!rcA/e.
(~
car, quand it arrive à la fin de la description de l'Illyrie, il dit
IV, 7, p. ao~): "Ensuite viennent les Mysiens, qu'ou
surnomme ~c~a~H~ (combattant de près) ils touchent aux
frontières de t'tttyrie. Après Lucernariaburgon (de la Dacie),
Justinien éleva un nouveau fort, Securisca, et restaura Cyn-
todemos. Au delà, il fonda une nouvelle ville, qu'en l'honneur
de t'impératrice il nomma Theodoropotis.
D'après les Itinéraires combines (l'Antonin et de Peutinger,
Lapie voit dans Securisca Tchexezetau actuel (Tscherzelan de
Kiepert). Ce fort était sur la rive droite du Danube, un peu à
l'est de l'embouchurede t'Isker. Cyntodemus est inconnu même
aux auteurs du Dict. de Smith peut être est-ce Sarnowo ?
Si Theodoropotis est une ville tout à fait nouvelle, il u'est
pas étonnant qu'elle ne se trouve point dans les Itinéraires
anciens, ni dans Hiéroclès. Sa position paraît répondre
a Nicopolis de t'éparchie de Mysie, nommée dans le Synec-
dème, et qu'on trouve au n" tt de la Nomenclature des châ-
teaux du Danube (p. 807 des ~M~). Selon Lapie (p. ~27),
ce Nicopolis est Nicoup (Nicopi de Kiepert, sur la Zantra),
c'est-à'dire Nicopolis ad ~pwHW de sa carte, < Z~w de
d'AnvIHe. Mais il y avait aussi Nicopolis ad 7A~Mw. (On ne
sait pis de laquelle a parlé Hicrodès.) II se trouve sur le
Danuoe une ville assez cotiside)ab!<' qui a conservé ce nom,
et que nous croyons être Theodoropotis, ou sa voisine, Ni-
copolis. Smith, Dict., p. ~7, vot., reconnaît trois villes de
Thracesous ce dernier nom l'une sur le Nessus, surnommée
Utpia; la deuxième au pied du mont Haemus, noutmeepar Pto-
temce; <'t ta troisième, qui est ta nôtre, à l'ouest de l'Iatrus,
fondée par Trajan, qui lui paraît celle d'Hiéroclès.
Procope nomme ensuite deux châteaux Tégas et latrôn.
Cetui- doit être Jantrus des Latins (Krivena), a l'embouchure
de la J~ntra. Tégas, seton Lapie, serait Rutschuk, ou Maratiu
"u peu à l'est de cette forteresse moderne (~VMM, p. /;o5). D'a-
près t'otdre suivi par i'roeopc, << d(wt ette un })oint intcr-
mcdiaitc entre Theodoropolis et l'embouchure de la Jautra, a
peu près dans la position de Sistowa.
Tigra, n" 5o de la Nomencl. de Procope, citée en l'Itiné-
r~n* d'Antonin, est environ à 4 kilom. à l'est de Rutschuck;
c'est Maratin, ou Rutschuck lui-même (p. aoa).
Justinien, dit Procope continuant sa description, ajouta
une tour à celle de Maxence, bâtit le fort Cynton, et restaura
celui de Trasmariscas, en face duquel, sur le rivage opposé,
l'empereur Constantin avait autrefois fondé le fort Daphné,
pour être maître des deux rives.
Cynton est inconnu à Smith; ce pourrait être le Kouskos
(Cuscum) de la Nomenclature. Trasmariscasdoit être la station
indiquée par la Table de Peutinger sous ce nom, ou Trans-
mariscan de t'7~. d'Antonin. Dans ses Errata, p. ~65, Lapie y
voit Turtukaï. En ce cas, Daphné serait Oltenitza. La tour de
Maxence pourrait être Tubak; et Cynton, Orjawa ou Baba.
Smith n'en parle pas.
Après ces trois postes, Procope (ibid., aot) nomme Altènes
et Candidiana, détruits par les Barbares et rétabtis par Justi-
nien. Les Altènes sont inconnus dans les Itinéraires, et sont
sans doute t'Attèna de la Nomenclature. Candidiana, qui se
retrouve dans t'ïp~Hre d'Antonin, et selon Lapie dans la
Tabte de Peutinger sous le nom de Nigrinianis ou Altina,
seraitaujburd'hui en ruines près de Gawran (p. ~47, et p. 465).
Alors les Altènes restaurés par Justinien seraient Kusui. Smith
voit Candidiana dans Kiliman, inconnu à Kiepert.
A la suite de ces places, Procope (ibid.) inscrit Saltopyrgos,
Dorostolos et Sykidaba, restaurées par Justinien. Au lieu de
la première, l'Itinéraire d'Antonin paraît indiquer Teglicio,
et la Table de Peutinger Tegulicio, que Lapie (p. ~47, et p. 4~5 )
croit avoir existé près Tataritza.
Dorostolos (Dorosturo ou Dorostoro), chef-lieu de la tt*
nu tt~ légion, selon t'ra~c d'Antonin, Duro~tero de la
Table de Peutinger, mentionnée par Hiéroctés comme fut e
<!<f villes de cette cpntchic, <st tt'~ar<trc <outUte la Sitishie
d'aujourd'hui, t'une des places les plus fortes de la Bulgarie.
V. Smith, V Durostorum.
Enfin Sykidaba ou Sikideba de la Nomenclature,Sucidava de
t'Z~M. d'Antonin, et Sagadava de ta Table de Peutinger, serait
aujourd'hui Katneia, ou Satonou, Katnija ou Satanoi de
Kiepert.
Justinien rétablit aussi la place de K.uesons, à quelque
distance du fleuve, ainsi que celle de Palmatis, située dans
un défilé aussi éloigné du Danube. Procope, ib., p. ~g3~
De ces deux postes, le second seul figure sous son nom ou
sous celui de Palmato dans la Table de Peutinger, et serait,
selon Lapie, Buïuk-Caïnardjy (Bojuk-Kaïnardshi de Kiepert),
sur un affluent du Taban-Deré.
Si Katinaja d'aujourd'hui répond au Sykidaba de Procope,
Kuisoris serait Sucidava de Peutinger, Satonou d'à présent.
Très-près de Palmatis, Justinien fonda le fort d'Adina,
parce que les Sctavèncs avaient coutume de s'y poster, et de
faire de là incursion sur tes voyageurs. Ce fait suppose qu'Adi-
na était dans un lieu très-élevé couvert de forêts. Il n'est pas
étonnant que les géographes précédents n'en aient pas parte,
puisqu'il était de construction nouvelle. Ce doit être
K.utcttuk-Kaïnard~hi, sur le Taban On donne à Odeêsus
l'ancien nom d'Adenus, qui se rapproche beaucoup d'Adina.
LesSctavèncs seraient-its venus jusqu'à ce port ? V. t'7if//<. d'An-
tonin, p. 67. Ce nom est inconnu à Smith.
Le dernier poste indiqué spécialement par Pfocope,
p. tQ3, est le fort Tilikiôn, construit par Justinien, et ttanqué
à sa gauche d'une fortification. Ce ne peut être Tegncio des
Latins, qui était avant Dorostoie.
Dans la Nomenclature des forts du Danube, Procope, IV,
it, p. 307, nomme encore Marcianopolis, qu'Hiéroctès dési-
gne non comme une simple place, mais comme la première
des sept villes de cette Mysie. La Table de Peutinger en
parle aussi deux fois elle correspond, selon Lapie à
Dcvna ou rércsta\ sctun nous, et Smith /<w à l'tawady dt
Kiepert, au fond du golfe de Warna. Le était sans doute
<brt
un appendice de la ville. La Nomenclature comprend, n" 8,
Odyssos (Varna). V. aussi Smith, v" OdeMus.
Marcianopolis de Procope serait un tort du Danube, si la
rubrique de la Nomenclature ne contenait aussi bien les places
de la côte du Pont-Euxin que celles du fleuve; les places
de l'intérieur sont seules énumérées à part.
Nobai (Novae), l'une des sept villes de la Myue, est aussi
nommée ta dernière dans la Nomenclature, et paraît, selon
Lapie (p. 4~7) avoir existé près Stcpout. La Table de Peu-
tinger place ad ~Vo<w entre Duno et Jatro, vers la Jautra,
dans une position que Lapie, p. ~47, dit être pré!: Gourabeli,
à l'est de Nicopoli. Stepout, Skaput de Kiepert, en ést fort
éteigne, et à l'est de Rutschuk. Smith passe Nohes sous
silence.
Appiaria, autre ville d'Hiéroclès, payaît t'Appiara de la
Nomenclature. Lapie, d'après t'Zf/c d'Antonin, la plaçait
d'abord à Taban, puis, d'après la Table de Peutinger, à Oran-
keuï.p. a47, et ~y7M~,p.465; puis enfin, p. 4~7, près de
Siepoul, comme Nobes. Oraukeut est sans doute Orghankot
de Kiepert. Appiaria est omise dans Smith.
L'Abrittos de la Nomenclature de Procope, p. 3o8,Mt
probablement encore le château ou acropole de t'Ebraittos,
d'Hiéroctés, la dermère des sept villes de la Mysie, que Lapie
propose de placer à Ruzgrad, sur l'Aktom, au sud-est de
Rutschuk. Même omission dans Smith.
Enfin en tête de sa Nomenclature,Procope nomme un fort
sous le nom de Mysias, dont il n'indique pas la position un
autre fort du nom de Justinianopolis, qui sans doute n'est pas
le Justinopolis de la Dardante; et Therma, qui n'est pas non
plus celui de la Macédoine. Même omission dans Smith.
Justinien a consacré la Novelle 65, de 538, à la Mysie. Cette
loi, adressée au vice-recteur de cette éparchie, a pour objet
d'autoriset t'évoque de ta cite de Ctissinata à vendre les
tnenscpats<t non productifs de tKgtisc, exposés aux ra\s
des Barbara, pour le rachat des captifs et le soulagement des
pauvres. Si l'on savait quelle est cette cite de Clissinata, on
pourrait décider s'il s'agit de la première ou de la seconde
Mysie, puisque Justinien en reconnaît deux. Mais, quoique cité
épiscopale, Clissinata ne figure pas parmi les autres monuments
géographiques de cette époque, même dans les nomenclatures
des places de l'intérieur, ni dans l'une ni dans l'autre Mysie.
Smith la passe aussi sous sitcnce.
Nous inclinons à penser qu'il s'agit de ta Mysie de Procope,
celle qui était le plus rapprochée des Barbares, et "rtout
desSctavènes, puisque Justinien a érige ou restauré «t~ de
places pour les repousser, eux et les Huns.
Le .Mof/wï-y/f~f, ~ï/Y~/c-wr~/r/c.
ASIE.
/t'.yo/ éparchie.
Nous passons en Asie; car les places de cette éparchie, ail
«ombré de trente-trois, énumérées par Hiéroclès, § xt, sont
toutes asiatiques. Ettes comprennent Dardanon, Aspracho-
matadeKiej)ert, ou ruines sur le canal des Dardanelles, d'en
venait l'ancien nom q"i a passé dans l'Illyrie. V. aussi rexcet-
lent art. Dardanos, Dict. de Smith.
Là était aussi la Mysie véritable, dont Procope ne parle pas,
et qui tirait son nom des Mysiens d'Europe, ou ptutôt, K'tou
Strabon, des hêtres du mont Olympe, ;)ppe)''s Myscs par tes
t.ydiens. V. Smith, Dict., h. v".
Cyxique sur la Propontide ( Bal-Kis de Lapie et de Smith),
en ruines au sud-est de Kukuru, rappelle le nom de l'ancien
faubourg Artake, où fut relègue te premier ministre de Jus-
tinien, Jean de Cappadoce, obligé, par sa disgrâce, de se
faire prêtre. Cyxique était un évéche, dont te titulaire fut
assassiné en plein forum par des jeunes gens dont Jean fut
accusé d'être le complice, à cause de sa haine mortelle contre
le prélat (Procope, C. ~M Perses, a6, p. t35-t36).V. t'ex-
ccUt'nt art., Dict. de Smith.
Abydos, autre ville de cette éparchie, en ruines au nord de
Katè-Sutt.'nieh,nu-dessous de Ki-Naghara-Kalepsi de Kiepert,
Aidos ou Avido de Smith, est sur un détroit qui sépare la
Chersonèse de t'Asie, et <pti la sépare ette-memc de Sestos,
aussi en ruines au nord-est de Mattos
<
(/ H, 4, p. '68;
t, ï, p. 3[o). l~à, Bélisaire fit pendre à un
arbre de ta cottine voisine deux Massagètes (Huns) de son ar-
mée, qui avaient assassine un de tours camarades; ee (lui
manqua d'exciter une révolte parmi tes auxiliaires. V. Smith,
Abydos,n" t.
Eutrc Sestos et Abydos, dit Procope (G. < Yand.
p. 365), il v avait une distance de to stades (t,85o mètres),
ce <~u paraît exact, tandis que Strabon en compte 3o, on
5 ki!om. 55o mètres; mais il l'entend de port a port, et Pro-
Procope (~
cope de cap à cap.
V, t, p. 3to) rapporte que Justinien fit cta-
btir a t ite de Tenédos des entrepôts, très-utiles à Constanti-
nop!c et an commerce, parce que l'Hellespont est très-ctroit,
surtout u t'eudroit oit tes dmx continents se rapprochent, à
Scsttts <t Abvdos. tt fattait un vent du midi pour pousser à la
capitale la flotte d'Alexandrie, qui apportait les blés d'Egypte,
si tes vents t'taicut coutraues, les subsistances attendaient dans
t ue <!e Tt'ucdos, qui est trcs-vnis'ne du détroit. ·
MaisJustiuicn lit établira Abydos un péage, dont t'iustitu-
tiou est sipU.ttec dans tes ~t~
(XXV, § t) comme funeste
an commet ce et cnmme um innuvatifu. pâtée qu auparavant
on se bornait à empêcher le transport des armes, sans permis-
sion, aux Barbares, par ce détroit et celui du Bosphore.
Le promontoireSigée (Kum-Kaleh)est mentionné par Pro-
cope (G. des ~ow/ 1,i3, p. 366), ainsi qu'ttion, et sa catas-
trophe (G. des Goths, 1, t5, p. 78).
Hiéroctcs, dans son Catalogue, nomme à la fois Ilion et
Troas; Lapie voit Hatiteti-Keui (sur le Dumbrek-Tschaï) dans
le premier, et Eski-Stambut sur la mer, en face de Ténédos,
dans le second, ït y a eu une seconde Ilion, sur une autre
colline, à Assarlyk, à l'ouest d'Hatiteti, et une ville de Troja
plus au sud, distincte d'Alexandra Troas. V. l'excellent art. sur
Hium dans le Dict. de Smith.
Les autres places de l'Hellespont ne sont pas nommées dans
Procope.
P/Y)ro/MM/<~ f~C, ~<?~C~
Selon Hiéroctés, Kphèsc eu était la métropotc. Elle conte-
nait quarante trois villes, c'est-à-dire t'ancienne Eolide ft
t'tnnie, avec une partie de la Mysie.
Justinien mentionne ce proconsulat sous le n" de sa No-
~7~ ~<7rc/t/f
Elle faisait suite à l'Hellespont et à l'ancienne Mysie; c'est
t'< parrhie de ta Pontique ou de la Bithynie, § 3t, d Hieroctès,
renfermant seize cités, dont Chatcedoine est la première.
Justinien fait mention de cette éparchie sous son nom véri-
table de Bithynie, Novelle 8, S t5. Procope (~~ V, t, p. 3t t)
'n donne une brève description LA, dit-it, était une ville
du nom d'Héteue, mère de Constantin, que ce prince avait
trouvée en état de bourg, et qu it décora du titre de cite Jus-
tinien la dota d'un aqueduc, et de bains publics, de temples,
d'un patais, d'un portique, et autres monuments. Près de
la ville coûte un fleuve, qui, à raison de ses sinuosités et de
gouffres,s'appelait t)raco; on était obti~e de le traverser plu-
sieurs fois, et, quand il était déborde, beaucoup y périssaient.
Son embouchure dans ta mer ctait encombrée par une foret
épaisse rt dos roseaux accumules; il n'y avait pas longtemps
qu un débordement avait cause de grands ravages dans tes<
campagnes, tes vignobles, les plantations d'otivicrs, tes jar-
dins, et m<'me dans les maisons des faubourgs. Jmthueu lit
<'«))?<')' la f"r<t, purgrr snn lit de roseaux, et le creusa de
manioc qu'il ne sortît plus dp son lit; it lit aussi une route a
travers tes montagnes qu'il traverse, et lui donna deux ponts.
D'aptes tes ~rc~. (XXX, a), Héténopotis était un port de
mer, sur la toute de Byzance en Perse. Ce ne peut être Cius
(Gemtik), puisque Hiéroctès les nomme toutes deux. Lapie
y voit Yelowa (Jalowa de Kiepert), au sud du golfe d'Ismid,
sur la route de By~ance à Nicée. Mais ta rivière qui la tra-
verse répond bien peu par son exiguïté à la description qu'en
fait Procope. Leake croit que le Draco sort du lac Asca-
nius, et se jette dans la mer à Dit près Esrek, lequel serait
Hétcnopotis.V. Draco, au Dict. de Smith, qui omet Hélé-
nopolis. Alors Draco serait le Kirk-Gcrsched de Kiepert, et
Héténopotis~ Hersek, près du cap Dil, dans le golfe d'ïsmid.
En tout cas, ce fleuve ne sort pas du lac Ascanius (Isnik).
Procope nomme immédiatement après (~ p. 313) Nicce
(tsnik), dont Justinieu refit l'aqueduc, ce qui lui procut~ beau-
coup d'eau; cette ville est d~aitteurs sur un grand lac, et arro-
sée par une rivière. Le prince en restaura le palais, ainsi que le
bain situé dans tes Vt rèd.urcs. 11 y construisit aussi des tem-
ptes et des monastères d'hommes et de femmes, au lieu de
recruter son armée, réduite des trois quarts, et insuffisante
pour repousser les Barbares.
Procope appette ta rivière qui t'arrose torrent dévastateur,
et toue le prince d'y avoir construit un pont si élevé que les
eaux ne pouvaient l'atteindre.Ce torrent est sans nom. L'histo-
rien ne mentionne pas !<' premier concile générât qui se tint
en cette ville sous la présidence de Constantin, en 3a5, où l'on
arrêta le symbotcde la foi catholique, et où l'on condamna
les ariens, quoi qu'it ''u soit si souvent question dans l'his-
toire de ce rè~nc. V. dan'; le grand ouvrage de M. Ch. T<'xier,
i}~4~, )cs <!<'ux planches ri et 6, et Smith, Dict.
Justinien restaura aussi <)aus Nicomcdie (!smid) le bain
d'Antonin on sait qu'en Orient, et a une époque où l'on man-
quait de linge, ces bains étaient < première nécessiu'.
Smith. Di( t., v" T<icomfdeia.
Procope parte ensuite du Sangaris (Sakaria), grand Neuve,
profond, large et rapide, jusque-là privé de pont, et dan-
gereux a traverser, surtout pour des troupes. Justinien y cons-
truisit à grands frais (à Cueweh) un pont magnitiqwe. La di-
vision qui règne entre les historiens sur l'époque de cette
construction rend incertaine la date de la rédaction du T~M~c
~c~fcM. (V. CAro/!o/. 535 p. 5o7,'<?~ ad 5Co,
p. 7t3.) M. Texier donne, tom. ï", pt. la vue du pont du
Sangaris, dont M. Tchihatchef prétend d'ailleurs que les eaux
ont été détournées plusieurs fois.
Dans les ~/M'c< XV, i (C~n?~o/ p. 6t3) et Jans la G. tles
Goths, Procope parle d'un cétacée ou baleine prise à !*em-
bouchure du Sangaris, longue de 3o coudées (~ m.). V. N<Hf
sotnm. t57, p. ~67. Cette baleine inquiéta la navigation pcn-
tt.mt cinquante ans, et se montrait surtout d~ns les parages
d'Hiéron, ou de t'Hera'utn.
Hiéron, petite ville du Bosphore (v. N. VII, p. 58~ et s<t.
es~ regardé connue !c commencetnent de ce canal du coté du
Pont-Euxin (G. des Co/Zt~, tV, 6, p. 485), et ressemble à t'Eu-
ripc (ib., p. ~86-~87). Les continents s'y rapprochent aux ro*
cttes dites Cyanées~ c'est-à-dire d'Hiéron, jusqua to stades
(t,85o n).) et même moins. (Proc., G. des ~aw~ I, t, p. 3to.)
De Karybdsche-Katesià Poitas Katesi ( les Cyanées), il y a
dans la carte de Kiepert a~ faden (t,6oo m.); de By tance à Ka.
dikoi (Chalcédoine) 43 f., 9o33 m. et de Sestcc a Abydos
'467 m.V. Bosporus, n" t8,Dict. de Smith, et P. Gy ius, t63x.
Hiéron, ou fanum Jovis Urii, paraît être Anad~o-Kawagtt
de Kiepert; selon Lapie, c'est le chAtenu génois. S< nth ( Bos-
porttsThracius B, n" 5) p.'raît confondre la vittt d'Hiéron
avec t'Herapum, temple des Chatcédoniens.
En Bithynie sont des eaux chaudes appel' es Pythies, ou
sans doute il y avait une petite ville du même non), f équenté<
par les malades de Byxance. Justinien y <onda un pttais, de,
hainspubtitset un temple a t'arch.'ngt (/iW~, V, t, p. 3t5).
~t)atn t'appcttc te Pvthias. et (ixc t'au un \<'y.m< t}u'\
lit en grande pompe l'impératrice Theodora, tandis que Gib
bon suppose que ce fut a la veille de "a mort, en 5/)tt.
(V. p. 377 et 476.)
Ce lieu octobre n'est pas fixe en. géographie. tt devait être,
soit au pied de t'Otympe de Mysie, àAineh-Got,soit <!e l'Olympe
de Bithynie, vers Dabtes (Térektu). La grande carte de Kiepert
indique des bains chauds à Phazemon du côté d'Amasic; mais
ils sont bien loin de Byzance.
Enfin Justinicn et Theodora entreprirent de paver la route
deBithynie en Phrygie, qui tr..Vf<se nu pays très-riche, mais
un sol tres-tnou ils n'en exécutèrent que l'espace d'une demi-
journée de chemin (io5 stad., envi). kiiom. t/a) (ibid.,
p. 3t5). V. dans Smith Part. Bithynie.
Lydie, <~a~c/(/f.
Hieroctc!) !ui assigne vingt-trois cités, et lui donne Sardes
(ruines près Sart) ou Phitadc!phie (Ata-Chebur) pour metro-
pote.
Justinien, dans sa Novelle VIII § <7, place cette éparchie
entre celle de !'HeMespont et celle de la Phrygie. Dans sa No-
velle CXLV, en 553, le prince dit que « pour reprimer tes bri-
gandages, il a réuni, sous l'autorité d'un duc ou biocolyte, le
gouvernementmilitaire de Lydie et de la Lycaonic; ittes avait
même jointes aux deux Phrygics et à la Pisitlie; mais, sur la
téctamation des habitants de ces trois provinces, il ne maintint
que la Lydie et la Lycaonie sous une seule autorite; et (chose
~ingutière) il donna aux évoques te droit de s'opposer desor-
mais à ce que le gouverneur précèdent envoyât ses troupes
dans tes provinces détachées.
Comment avait-on pu réunir des provinces séparées par lit
Phrygic ou la Pisidie? Les limites ont-dtes change? Si Proeope
nommait les villes de t'~parchie de Lydie, on pourrait tes nxer,
mais il n'en mentionne aucune.
V., sur les variations des fronti''t<") de ta Lydie < des .tutus
p)'t\U)ros, Smith, ï)i<t.
Les deux P/tr~ ~c/t/M.
Hiéroclès assigne à la Phrygie Capatiana (Pacatiana) trente-
huit cités, dont la première est Laodicée (Ladicou Eski-His-
sar) et à la Phrygie Salutaria, dix-neuf cités et quatre démes.
Parmi les villes mémorables, it cite Hierapolis (Keyret ou
Pambuk.Katessi) (Smith, Dict.), Synnada (Eski Kara Hissar), et
Dorytée (Eski-Checher). V. Dict. de Smith, v* Dory!ee.
Justinien, dans sa Novelle VIU, n" 3, parle de Téparchie de
la Phrygie Pacatienne; et n" <8,de celle de la Phrygie Salutaire,
comme de gouvernements séparés. Dans sa Novelle XXÏV, re-
lative à la Pi&idic, it ne mentionne que la première de ces
deux Phrygies,dont le commandant avait le titre de comte Jus-
tiniéen. H en fait aussi mention dans la Novelle XXV, de 553,
adressée à Areobinde, préfft des prétoires (d'Orient). H rap-
pct!e qu'il a précédemment concentré tous tes pouvoirs dans
les éparchies de l'une et de l'autre Phrygie et de la Pisidie, et
dans celles de Lydie et de Lycaonie, en la personne d'un duc
ou biocolyte, aun de réprimer eHicacementtes brigandages qui
tes désolaient. Sur la réclamationdes habitants des trois pre-
mières provinces, qui ne peuvent supporter tes charges de ce
commandement, et vu que tes brigandages ont cessé, le prince
abolit pour la Phrygie Salutaire et la Phrygie Pacatienne,
ainsi que pour la Pisidie, cette magistrature militaire, et il t~s
remet sous teurs magistrats civils.
Procope ne nous fournit pas à ce sujet de nouvelles lu-
mières, parce que sans doute Justinien n'y lit pas de construc-
tions. Les ~/M*c< (XVIII, to) ne disent qu'un mot de Polvbote,
renversé p.)r un ttcmbtemcnt de terre. Hh'roctès t'appettc
Po!ygotos, et Lapie croit que c'est Boutoccadiu, Butweden de
Kiepert, a t'estdeSynuada.aunord d'Antiochie.
Aucyre est nommée par Justinien à la fin de sa grande loi 5
tit. 1* liv. t", au code, sur la promulgation des /c<CA.
S'agit-it d'Ancyrc de la Phrygie, quu Lapie croit être Kihsch
Keui, KHisch-Kot do Kit'pcrt sur ta tromién' dp Mysic; ou
d'Ancyrc de la Galatie? H est plus probable qu'U s'agit de la
métropole de la Galatie.
V., sur ces deux Ancyres, le Dict. de Smith.
Pisidie, <~«~c~M'.
Hiéroctèstui assigne vingt-six villes, et, pour première cité,
Antiochie, en ruines près lalovatz, ou Jabobatsch sur tu
frontière de la Phrygie.
C'est la dix-neuvième éparchie de la Novelle 8; Justinien
lui a consacré une toi spéciale (Nov. a~) de la même année.
Considérant, dit cette loi, que ce pays, anciennement habité
par les Pisides indépendants, est populeux, renferme beau-
coup de grands bourgs, et que le recouvrement des impôts y
est difficile, à cause du caractère séditieux et violent des ha-
bitants, qui se réfugient clans une montagne élevée appelée
Lycocranite, parce qu'elle ressemble au loup, le prince réunit
les pouvoirs civil et militaire sur la tête d'un magistrat qui
prendra le titre antique et respecté de préteur Justiniéen.
Procope (G. ~M G~ Ï!Ï, ~7, p. 304) connrmc cette tra-
dition sur les mattaiteurs Lycocranites; et, dans les Anccdota
(XVIII, to), il parle de Phiiomcde, l'une de ses villes, qui fut
de son temps renversée par un tremblement de terre. C'est
Phitométion d'Hiéroctcs, Phitometo de la Table de Peutinger;
Ak-Schchr, selon Kiepert et Lapic (p. ~68 et ~7~ Errata).
LcLycocranés était.i! la chaîne du Suttan-Dagtt, entre An-
tiochie et Phituméde. ou le Sorkundasch-Dagh, au sud-tst du
lac Egerdis, beaucoup moins accessible (lue le premier, à
cause du grand nombre (le pics auxquels ce dernit-r se ratta-
che ? Nous inclinons pour la deuxième opinion d après l'ins-
pection de la carte.
On pourrait croire, d'âpres l'analogie, que ce mont appar-
tenait, non n la Pisidic, mais a la Lycaonic, province timitro-
~he. La réponsf à cette objection, c'est qxc te texte t'attribue
tctmettentent a t.t Pisidie. Smith passe ('e mot sttos sitence.
tneme (tau~ t'-u ti' t< T.vc.xnm de son !)ic<
Z~cM, éparchie.
P<MM/~A~c, t~a~cA/e.
Z~ttc, <~Mrc/t/c.
Ette avait, seton Hiéroclès, Iconium (Roniett) pour mt tro-
pote, et dix-sept autres villes. V. Smith Dict. C'est t'cparchK
u" ao de la Nov. 8. D'après la Nov. ~5, c'est une contrée mc-
dthrrance,ap)e, rictteeucav.ttcue, <'t populeuse; sesttabi
tants sont guerriers, mais très-irrttabtcs; et comme un magi~
trat civil ne tes contiendrait pas, Justinien leur donne un
prêteur comme gouvernant' civil et militaire. Ce prince y est
porte d'ailleurs,parce que les Lycaonienscnt une origine
commune avec tes Romains, puisque la tradition rapporte que
Lycaon, ancien roi d'Arcadie, emigra en Italie et envoya de
ces pays une colonie dans le pays appelé depuis Lycaonie.
Cf peuple formait avec les Isauriens le noyau des armées de
Justinien (Proc., G.</fA ~t'~M, 1, i8,p. 96).
L'Isaurie n'est pas au nombre des éparchies de la Nov. 8;
mais, dans la Nov. ~5, il est dit que les Isauriens ne diffèrent
pas des Lycaoniens. Elle lui donne pour gouverneur un
comte investi du pouvoir militaire et civil, et ressortissant au
préfet du prétoire de t'orient, comme au questeur, ainsi que
ceux de la Pisidie, de la Lycaonie, de la Thrace, de t'Orient et
de la Phrygie Pacatienne. Ses hommes d'armes sont en effet
distingués des Lycaoniens dans le passage de Procope. L'em-
pereur Zenon était originaire de l'Isaurie (Proc., G. rand.,
1, 7 p. 34~). Leur pays était agricole. Dans t'armée de Bc'i-
saire contre Cabad<'s, ils formaient un corps de 2,000 sol-
dats (G. ~A Perses, I, tM, p. oo et 06), et dans les guerres
d'Italie un corps de 3,ooo (G. <7c'.t ~o~A, t, 5, p. ~6; H, V.
p. i63). Us avaient des armes partict'tières (<
t, ao, p. t~o)
V. dans Smith fart. Lycaonie.
ARMKME ROMAINE
f~AfA<y<«?/rC t~IC/t/C~.
.M<~«' </<'M~Wf.
La deuxième Armcnie de Justinien dont la mt tropote ptU ntt
<'tre Sebastia comprenait en outre quatre ittcs, dont trois tu-
rent détaches de t'Ht'teno-ront. La quatrième, Urisas, nt'risa ou
Verisa de t'w~/n' d'Autonin, est aujourd ttui Cora de Lapic
et Mautus<tc Kiepert, au nord (nx'st de Si~as, qui n'est pas
t ancicnue Cabira. Smith ne p;<rte ni de Brisas, ni de Mérita.
Procope (~ <?' p. ~53) dit que Justinicn reteva tes murs
de S< bastia et de Nicopotis, ittes d Arménie,que )\iep< 11 ptact',
t une \<'rs te ~t'~decrc <)c t"ug. ~t. a Si\\as, vers tes sources de
) H.dvs; et )a seconde a )'~n<tcrcs.<t m'u a Pmt~ ou t<L corn)))'
Lapie, sut' te 36* a lasource même de ce taraud neuve. Nico-
polis est a la tête du ravin (pti porte te titre de Gemi-Dere,
entre te Pont cappadocien et t'aneiennc Arménie Mineure. A
Nicopot!s d'aitteurs, Justinien (<V' p. ~5~) fonda un mooastere
sous t'invocation de quarante-cinq martyrs. Smittt,\erb. Ni
copotis d'Asie, n" se croit oblige, d'.tprcs tes Actt's des m.n'
tyrs, de !a ptaccr so) h' Lycns, a Dcvriki, p)us au su<t.
./AW<v< /<r/'<
Kntin, la ptemière At'tncnic est pour Procopc (/ a~
robjct de (ptetqoes retnarqm's. D'abord, quant a S:)ta)a, vHh*
voisine des ennemis (les Persatmeniens), <)U) avait besoin de
fortifications, parée quette est située en p).tine et dominée par
'te nombreuses <o))ines,Justinien la dota de murs si etevés,
qu'itsparurentdonunereescoHines; il fonda dans son voisinage
une forteresse, (tans te pays du des (/t/Y~v//r/ (;e pays ebt bien
ttoi~nedetOsrttoened''Mésopotamie;il est prot)abte,ainsi(jue
t'a propose Mattret, <pt'n faut tire dans le texte pays des Orose-
nieu*. ou Ors* nit'ns, )t)ot emptoyeparPtotémee, dont te rceueit
des Itinéraires ue parte pas. Smith n'a pas aperçu cette difn-
cuttc, et ne parte ni des Oroseniens, ni des Orseniens.
Procope assme <ju'it y avait en cette proviuee un autre an-
eienettateau bâti sur ta pointe tt'unroctter, que Pompte avait
pris et fortifie. Justinieu le restaura, it sappetait Cotoneai.
C'est aujourd'hui, selon Kiepe) t, Rutett-itissar, sur te Germeti,
ou Uumautu-Dere, ancien Lycus. Lapie le place au nord d'Hn-
dex'ss (~fic(~potis). Smittt te passe sous sitence.
Justiuien, outre tes sommes immenses <ptit donna aux ha-
bitants de cette Arménie, fonda tui-tm me tes châteaux de !!ee-
berdôn et dAreon, et re-<taura ceux de Lyxiormon et <te Ly-
tarixot) pniset)tin, a (~omano-Fossaton, il construisit une for-
teresse, cousue trouvons aucune de ces <it)q places dans tes
ttineraircs, ni dans Hieroctes, ni dans Smith.
t')'oc"pe(<<At/r.f,t. p. et suivantes) parte d une
irruption faite d'* la Persarmcnicdanst'Armenie, du co~'de Sa-
tata,s:tnsparterdeTtn'odosiopotis, territoire intermédiaire. Cette
armée campa à Octave,a 5o stades (o kitom. <)dc cette vitte;
la bataille se donna sous les murs de Satata les Perses, vain-
cus par Sittas, commandant des Romains, évacuèrent t'empire
Octave,omis par Smith, peut être A'~r~a de Kiepert.
Cependant Justinien érigea a Theodosiopotis un tempte à la
Mère de Dieu, et, auprès, un monastère dc< Quarante Martyrs.
De ptus, il restaura ceux de Petrios et de Cucarixôu (Z:<M&/
AM/~ra
A Bixanôu, il fonda un temple sous t'invocatiou de Geor~e,
martyr (/& p. ~54). Ce tien, au milieu de vastes plaines (dit-
il ailleurs, p. a56), est propice à t'cteve des chevaux; mais ses
eaux sont corrompues. A 3 mittes de là, dans un lien appete
7ow//M, il fonda une bette ville, qu'il décora encore de son
nom. C'était Bazanis, auparavant Leontopotis. Elle a tchapp<'
à ta sagacit'* de d'Anville, et ne HpUre sous aucuu de ses trois
noms dans la carte des Itinéraires de lal)ie, ni dans les tabtcs
de l'ouvrage de MM. Fortia et Miller car ce ne peut être Jus-
tiniauopotis qu'Hieroctés ptace en l'isiclie. D'après s.t destination
comme métropole, ce pourrait être Eri/a ou Er''iugtt;)n,sur
tEuphrate, en arrière d'Erxeroum. tzymina serait lekcgh.
Smith lie parlc ni de Dixauon, ni de Bax.tnis, ni de cette Justi-
nianopotis, ou Lcontopctis.
Tttcodosi"potis, omise par Hitroc!cs,tp:c dAnviHept.tcait
sur t'Araxc, mais que Procopc ~t /'t~t< t~,?. 8a)
indi()ue a stades ~8 kitom.) des sources tte t'Euphrate, n'était
d'abord (A~ Hï, 5, p. ~S) (pt'on ct)ateau sime sur une cot-
tine à taqu<'ue Thcodosc (tonna son noo). C.d<adcs, roi des
t'erses, s'en empara dans son expédition contre Amida. L'em-
pereur Anastase en lit une cite, et voulut lui faire prendre te
nom d'Anastasiupotis; mais le premier nom persista, r.tte avait
des muraittes très étendues, hautes de ~o pieds, mai~ sans )os-
StS; <'tte était dominef pi<r uue Utont.tpUc voisine, et tes Perses
t occupaient ftcitcment. Justinicn y cx'ttsa nu fosst ci)cut;t)r<'
très-profond,assit ses muraittes sut' des pentes abruptes, et tes
Hanqua de tours fort élevées <;ui ts rendx'ent inexpugnable.
Enfin, il en fit le boutcvard des Arméniens et le siège du gou-
vernement militaire.
On sait qu'aujourd'hui Erxeroum, qui est sur son emplace-
ment, forme encore te boulevard de l'Arménie contre les Russes,
successeurs des Perses en Géorgie et dans t'Ararat. C'est, setou
Kiepert, Karin des Arméniens, capitale de la Caranitis de
Strab'm. V. Smith, h. v". V. aussi son article sur tes deux
Ete~eia, voisines de Theodostnpntis.Le sitence d'Hiercctcs sur
cette ville importante prouve qu'il écrivait avant Anastase, ou
vers /tQ~ quoique dans son texte on ait fait quelques addi-
tions.
Les passages de Procope étaient assex importants et assez
précis pour qu'une tcne ville n~urat sur les cartes de Lapie.
Au reste, Procope, en parlant de la source des clellx grands
fleuves, tHuphrate et te Ti~re(~. ~.f P<~AY~,I, < p. 82),
fait une confusion extraordinaire. A stades de Theodosio-
polis, dit-it, du cote du nord, une montagne qui n'est pas tres-
elevée donne naissance, t" au Tigre, qui de ta coule en ligne
droite avec une grande abondance d'eaux jusqu'à la vitte d'A-
mida, et ensuite, se dirigeant vers le nord, entre dans te pays
des Assyriens; a" à t'Euphrate, qui des te commencement est
emporte dans un pays resserre; puis, en s'avançant, il disparaît
non sous terre, mais sous des roseaux produits par te limon de
son lit, pendant un espace de 5o stades (<) lutom. /t), et clans
une largeur de 20 stades (3 kitom. 700 m.); )a il est gu< ah)e pour
tes chevaux et tes piétons, même p(tur tes vf'itores. Les habi-
tants chaque année mettent te feu a ces roseaux, .)hu que te
tteuve ne disparaisse pas. De t~ t'r~uphrate s'avance dans t'Kc-
ctesene (Acilisense), ou était le tempte de ta Diane Taurique,
fondé par Orcste, fuyant avec Pytade et sa sœur ïphigeuie; «'
temple, qu'on visite encore a Com.ma, fut fond'- sous ce nom
dans!;) province du Peut, sur t'!)is; t'usuite it et) fonda un
:tutre dans la Cappadoce..)Comana-t~trvse, sur te Sarus,
semblante f)) ce point a t Kuphrate. Donc, poursuit Procope,
t ~uptnate coûtant de cette partie de l'Arménie qu'habitent tes
Taures (habitauts du Taurus) et du pays t~ceteséne, qu'il laisse
sur sa droite, embrasse un grand pays, et reçoit entre autres
neuves t'Arsines, <jui descend du pays des t'crsarmcniens, et
(U)i est considérable. L Euphrate passe dans le pays des anciens
Ltucosyricns, aujourd'hui appelés petits Arméniens, dont la
ville cet< bre de Metitene est la tn<'tropu!c. De là il coule à Sa-
mnsatc, etc.
t.e Frat, anci< n E"phrate, a plusieurs sources. Sous le nom
de Sut Dschur, il descend, au nord est d'Er/eroum, d'un heu
notnme t'~uphrat, clans te mont Cj;<ur, a 3o kiton). d'Erxeroum;
.)U midi de cette ville, est le mont T<k, d'ou sortent d'autres
tuurces que Procopc a pu ptendte pour celles de t'Euphrate,
quoique )tes «'montent jusqu'à <5 kitom. dans la montagne. Au
~ud de cette montagne sont d'auttes sources d un neuve qui,
sous le nom de Bingot-Su, coule d abord à t'est, puis au nord,
px'nd te nom d'Aras, et dans sa cou<se ultérieure vêts t'est
devient évidemment t'ancien Araxes.
t) est sejt.tre des sources du Ti~re, qui sont dans te Taurus,
par une distance de ptus de t;to kitom., pat d<s chatnes de
uxn)(a~m's,(tpa) un~rand neuve pat.d~'iea tEuphrate, t<
Mourad-Cttitt.qu'ona pris qt«)quef"is pour ti.uphrate.et
<j"i a sa source dans t'Aratat, ou, «tu))))'' )c dit Pt<xopt', d.tns
la r<'rsar)uenie. !t est dooc faux que )<' ncu\e qui passe a
Amida,te vcrit.dtte Tigre, \ieuut' tu droite ti~tx de la )nou-
t.tgoe voisine de'i'tteodosiopotis. t)'.titt< «rs, en quittant Amid;),
le Tigre coûte vers t'Assyrie, non au nord, mait a t\st et au
sud-ëtt.
(~omu)tnt Procope,qui a connu <t dt'c)itt<'M<'ur.td-(~).)t
on <\rad/:)ni sous te uou) d'\rsin<'s aussi .)??< k' p.o' )<'s an-
<ieusArsmi.<s,a-t-it pu couuucttre uuc t<tt<'<rreur? i/Arsines
se jette d 'us t'Kuphr.tte sur sa ri\e ~.ox tu', au sud d'Ar;)ht\:r.
au uord de !\h tih uf. <p)i, ( ouune ou ta vu. < st sur la ri\e dr"it<.
Stuittt, v" Kttpt)).u< :) passe sur ces difticuttt's.
Quant a t'Euphrate, il est resserre entre ses rives, a Xchei-
tun-Deressi-Chan, à t'oucst d'Ask-khata, oil il prend le nom
de Pyxiratès (Kara-Su). C'est sans doute a l'endroit où il re-
çoit le Mamastrutundus qu'il s'élargit et se couvre de ro-
seaux. L'Ëcctesène paraît être t'Acitisène de d'Anvitte et de
Kiepert, où nous avons placé la métropole de la première Ar-
ménie, Baxanis Justiniana ou Justinianopolis ( Ersingham )
mais nous sommes à plus de a5o kilom. de Comana du Pont
sur l'Iris, que Procope fait ici intervenir.
Comana.Chrysc de la Cappadoce,sur le Sar'us, est également
éteigne du coude de l'Euphrate de plus de aoo kilom. H est
vrai que, dans cette partie, l'Euphrate arrose le pays des habi-
tants du Taurus, dont il se rapproche à l'occident; mais s'il en
reçoit comme afûuents le Kumer-Tschaï, du côté de t'Ecctescne,
«vaut de méterseseauxà celles de t'Arsinés, il est étrange
que Procope dise qu'il laisse t'Eccteséue sur sa droite, à moins
que ce pays ne soit très-distinct de l'Acilisène des géographes.
Smith ne s'occupe pas de t'Ecctesène, ni de t'Acitiaenc. It est à
remarquer que Procope place le pays des Lcucosyriens, habi-
tants de la petite Arménie, au sud, après t'embouchure de t'Ar-
sinès, quand les géographes placent, au contraire, la petite
Arménie, et par conséquent les Leucosyriens t'ntre le Lycus
(Dumantu Déré) au nord, et l'embouchure de t'Arsinés au sud-
est.
Procope appelle la ville de Métitèue, capitale de t'Arménic
troisième de Justinien, métropole de ces petits Arméniens. Cet
historien étendait donc la petite Arménie jusqu'aux environs
(le Samosate, à travers l'une des branches du Taurus, limitrophe
de la Comagéne.
Sous Chosroés.Syméon, qui avait livré aux Romains les
mines du Pharangion, tut obHgc de se réfugier dans t'Arménif
romaine; on lui donna pour récompense plusieurs vittages; il
y fut tué son n<'vcu fut nommé a sa pta< <' gouverneur <t<'
<<'ttf province, et n'mptacé pat At:<c< qm' tes Arméniens
assassinèrent a cause <te sa tyrannie, t.cs eoupabtes se réfu-
itèrent a teur tour dans te Pharangion (Procope, </M Pfr<
H, 3, p. t58). Sittas succéda à Acace et marcha au-devant des
A rmeniens revota s jusqu'à OKnochatachon ses troupes y ren-
contrèrent une partie des Apétiens, p~uptade nombreuse et
étendue. Ou se battit dans un pays dunette et couvert de
précipices. Sittas y peut (~. p. t6~). Budzés, son succes-
seur, ayant tue, par trahison, un des Arsacides leur dé-
pute, ceux-n se soumirent à Cttosroès (an t3 du règne de
Justinicn, 53f)). Cetui-ci envahit t'<'mpire (S~o); mais plus tard
tes Armeuieus revinrent à leur état de sujets romains (H, M
p. ~49) Vattrianut, gouverneur de t Arménte, envahitensuite,
de l'ordre deJustiuien,tes possessions persanes du côté de
Théodosiopotis, de concert avec un géuerat romain qui cam-
pait .<u citateau de Citharizon, à quatre journées de chemin
(< ~).
II, at4, p. Un autre corps campa daustaChortia-
nène, non loin de là; enfin un dernier corps résidait à Phisoo,
très-prés des Hmites du territoire de Martyropotis (~«/
p. ~6~). Ces corps marchèrent séparément sur le territoire
persan, dans la contrée Dubios, où, comme nous l'avons dit ail-
leurs (art. Persa) ménie), l'armce romaine subit une de ses plus
éclatantes défaites. Dans teur fuite t'un des chefs périt pres
d'un fort des Persarméniens; d'autres parvinrent à s'echapper
par le pays des Tarauucs (<& p. ~87).
Les Apétiens, continus aux Arméniens, paraissent une des
nations Mosques ou Taoques, intermediaites entre tesTxanes
et tes Lazes, habitant des montagnes limitrophes du Pharan-
~iôu de la Persarmenie (Mesra-Dagh) que Procope a indi-
quées sans tes nononer.
OEnochatachôn nous est absotmneut inconnue. Smith la passe
s<n)s silence, ainsi que le Dubios et te~ Apétiens; mais it parte
<te Cithari~on.
Les Taraones étaient sans doute, comme tes Apétiens, un peu-
ple Mosque ou Tanque,Hunt)troptn'<te ta Persarmenie. ~ous
ne le trouvons pas sur tes cartes.
Lt's Apétit'us et tes raranues peuvent être aussi d<'s Arme.
niens romains; mais a (oup sur ils habitaient sur les fron-
tières de ta Persarménie, et faisaient dès lors partie de la pre-
mière Arménie de Justinien.
H faudrait, pour exptiquer toute!; ces difncuttés, et conci-
lier autant que possih!e Justinien avec Procope, une carte
des quatre Arménies et de la frontière de ta Persarménie. Mais
a-t-on dfs matériaux sufHsammcnt exacts sur cette partie in-
térieure de l'Asie, et ne convient-il pas d'attendre la publica-
tion des cartes nouvettes que ta guerre actueHe fera publieri*
Samt-Martin, dans ses Mémoires sur t'Arménie, 2 vol, <8t8.
ne tous paraît avoir résolu aucune des dit~cuttés que nous ve-
nons d'indiquer sur la géographie si difficite de ce pays, mat-
gre l'histoirequ'en a écrite Moyse de Chorène, et la géographie
spéciale publiée sous son nom. M. Ch. Mutter, clans ses cartes
de Strabon, l'a éclaircie davantage.
Syrie première.
Le comté de l'Orient se composait donc surtout de la Syrie
première. Hiéroclès assigne à cette éparchie six villes, indé-
pendamment d'Antioche. Nous ne savons si l'Alytarchie d<
rempereur Léon répond a cette ville c'est plutôt à une contrée
Antioche, ou plutôt Antiochie de l'Oronte, fut appelée Théo-
polis ou Theupotis sous Justinien, dans les médailles et mo-
numents de son régne, après avoir été en partie détruite par
des tremblementsde terre suivis d'incendie au milieu desquels
périt son pontife en 5~7. Cette ville, où saint Chrysostome ac-
quit sa grande réputation par ses improvisationset ses écrits
éloquents, renfermait ~00,000 âmes. C'était la perle de l'Orient,
t'un des quatre patriarcats de la <'hrétienté;Ie christianisme
y avait fondé l'une des églises primitives, comme à Jérusalem
et à Alexandrie.
Elle était, clit Procope (< f/M Perses, t, t~, p. 87), la plus
grande, la plus riche, la plus peuplée, la plus voluptueuse des
villes de t'Orient.Germanus,neveu de Justinien, chargé de la
défendre en 5/<o contre Chosroès, jugea qu'elle était vulnérable
du côté du mont Orocasiade, et il conseilla aux habitants de
traiter de leur rançon (<A., p. 78 et suiv.). Ce générât et ré-
vt'<p)cKphrcm(ancien comte de t'Orient) se retirèrent en Cilicie,
(<& p t83). Chosroès força les murantes parle côté de la mon-
tagne la garnison se retira par le faubourg Daphn< le prince
pitta la ville, dépouiUa ses <empt<s et y mit le feu. il épargna
le monument étevé hors de la ville à t'empereur Juticn. Sous
Anastase, tes cyprès qui lui servaient d'ornement av.uentétc
brutes. On prétend que dans un tremblementde terre, sous t'em-
pereur Justin, la ville perdit 3oo,ooo âmes; c'est plutôt 3o,ooo,
puisque la population tout entière n'a jamais atteint l'autre
chiffre. Chosroés emmena comme captifs ceux des habitants qui
ne périrent pas dans le siège, et tes transféra dans une ville qu'il
fonda sous le nom d'Antioche sur le Tigre. Ce monarque vi-
sita Daphné, dont il admira les bois sacres et les eaux. Il offrit
un sacrifice aux nymphes; mais il incendia le temple de l'ar-
change Michet, situé sur ta cottine de Treton œuvre de l'ar-
tiste Ëvaris, parce qu'un de ses familiers y fut tué d'un coup de
pierre par un jeune homme d'Antioche qui s'y était caché. Ce
fait de la coexistence des monuments païens et chrétiens deju-
lien et des nymphes de Daphné prouve qu'au milieu du sixième
siècle le polythéisme n'était pas aboti dans la capitale de l'O-
rient, malgré t'intotérance de Justinien. Le Faub. Daphné
s'appelle aujourd'hui Doweir le Treton doit être la colline
voisine.
Procope (~ II, '0, p. a3y et sqq.) donne de nouveaux dé-
tails. L'enceinte d'Antiocheétait trop vaste et dominée par des
rochers. Justinien, en la rétablissant, la rétrécit beaucoup; il
changea le cours de t'Orontequi la traverse; creusa un canat sou-
terrain à travers les faubourgs, pour les eaux du torrent Onop-
nictés, qui coule entre les deux monts Orocassiadc et Stauris.
Ce prince la divisa de nouveau e quartiers et en rues; y fit des
aqueducs, y creusa des fontaines, y bâtit des théâtres, des bains,
des portiques, un temple à la mère de Dieu et a l'archange
Michei, et des hospices. JI la rendit plus belle qu'auparavant.
V. Antioche et son plan, avec son histoire, clans le Dictionnaire
de Smith. C'est aujourd'hui Autakieh V. aussi l'article Daphné~
selon lui Beit-el-Maa et Orontés, auj. Et-Asi.
Selon le même traité~ T~),Cyrus était une petite ptace
fondée par les Juifs tibérés de la captivité. Smith, v" Cyrrhus,
pense avec raison que c'est une fable byxautine. Par respect
pour le tombeau des saints Cosmas et Damieu, qui en était
très-proche, Justinien t'agrandit, et en fit une ville murée très-
importante. tt y amena par des conduits souterrains tes eaux
d'uue fontaine cousideratue, alors presque inaccessible.
Cette ville, appelée aitteurs Cyrrhut, aujourd'hui Cttoros de
Kiepert~Khittès (te Lapie), était la capitale d'un''grande con-
trée, la Cyrrhcstique. Hiéroclès l'attribue à t'Euphratesie. Elle
est, en effet, dans la partie septentrionale de la Syrie, et tou-
chait a la troisième Arménie de Justinien, comme à t'Euphra
tesie.
Est-ce de Cyrrhus que Procope a voulu parter quand (~~
V, o, p. 3~8) il dit que Justiuien restaura l'hospice et les bains
de la ville de Cyricus (dont il ne donne pas la position)? !t y a
des altérations ou variations plus considérables dans les noms
géographiques. Ou ne trouve pas de Cyricus dans les tables
du recueil des /M~t. Cyricusserait-itKhittisdes~r~rM
su< !a cote de Citicie, à quelque distance de Cyrrhus? ou ne
serait-ce pas plutôt Corycus? V. Smith, v" Corycus, n" te. Cv-
ricus est d'ailleurs inconnu.
Justinien restaura aussi Chalcis et les autres places et forts de
la Syrie ~< H, p. ~4~)! Chalcis, en particulier, il éta-
blit un mur extérieur fort solide. Eue est, selon Procope(C.<~f
Perses, H, tt, p. ao&), à 84 stades (t5 kitom. t/t) de Bercée;
cette distance est à peine la moitié de cette que donne la carte
de Kiepert, entre Kinnesrin,clu'uu croit être Chalcis, et Alep,
qu'on croit être Bercée. Au reste, Chosroes l'assiégea, et elle se
racheta, toute petite qu'elle était, moyennant deux cents livres
d'or.H ne faut pas cotifondre cette ville avec Chalcis du Liban,
célèbre dans histoire des Juifs du temps d'Herode. V. à ce
sujet tes deux arti< tes du Dictionnaire de Smith.
Berœe distante d'Antioche de cieux journées de chemin (4~o
stades, environ ';8 kitom.), et a distance gâte d'Hiérapohs (G.
des Perses, H, 7, p. '8)), dut payer deux mille livres d'argent't
pour se rédimer ttu siège dont Chostoès ta menaça elle était
défendue par une citadctte. Après avoir reçu partie de la som-
me, Chosroes t'assiégea, la prit d'assaut, et y mit le feu. Mégas,
son cvcque, obtint seulement que la garnison de la citadelle
privée d'eau, sortît saine et sauve. Bercée, aujourd'hui Alep,
est le chef-lieu d'un pachaHk sa distance d'Antioche est de
5oo stades environ, et non de 420. V. dans Smith le n° 3,
v° Berœa.
Séteucie de la Mer (Kabusi), qu'Hiéroctcs assigne aussi à la
Syrie première,est, selon Procope ~P<v<c.t, II, !t, p. too),
à t3o stades (~4 kitom.,distance exacte)d'Antioct<e; elle fut \i-
sitée par Chosroès, après le sac de lit grande cite il s'y baigna
seul dans la mer, et offrit un sacrince au soleil et à ses a'ttre.s
dieux.
T~fw/or/a~ t~a~r/t/r.
Cette éparchie, qui n'existait pas encore du temps d'Hiero-
ctès, e~t mentionnée par Justinien, S to de ta Novette vm, et
taxée en chancellerie comme la Syrie première. D'après la liste
des cent cinquante èvèches qui furent représentes en 5ft3 au
concile générât de Constantinopte (Rec. des cône., p. 4 !') t Lao-
dicée, détachée de la Syrie première, prit le nom de Théodo-
rias, sans doute en l'honneur de l'impératrice Théodora.
Procope la désigne par son ancien nom (~/{/ V, 9, p. 3~8)
quand il mentionne la restauratiou du temple de saint Jean.
Cette ville, dont les ruines sont encore considérables sur les
bords de la mer, sous le nom de Latakieh, ne doit pas être
confondue avec Laodicée du Liban, dont Procope d'ailleurs ne
parle pas.
r~' At'tO/f.
Ap.mtét- (Famia de Kiepert, Kataat-et-Medyk de Lapie) eu
était la ville principale, selon Hiéroctès.
Chosroés, après )a prise d'Antioche, s'y rendit. Ette pos-
sédait une petite pièce de bois, longue d'une coudée (~Gjt mitt.),
que la tradition désignait comme une portion de la croix de
J. C. entevée de Jérusalem par un Syrien cette retique était
ornée d'or et de diamants, et sous ta garde de trois prêtres. Le
peuple demanda a son é~éque d'en fair< l'exhibition pour em-
pécher t'arrivé<: des troupes persanes. Pendant qu'on la pro-
menait dans la ville, une lumière miraculeuse en sortit, et l'on
crut que Dieu prenait la ville sous sa protection. Cependant,
Chosroès, reçu avec deux cents de tes guerriers, se fit donner
plus de di~mittetivre& (~.a35 kilogr. environ) d'argent, et s'em-
para de tout t'or qu'it trouva dans le trésor sacré. tt fit d'ail-
teurs cétébrer tes jcu\ du cirque en dérision du christianisme.
plus tard, Justinien restaura clans cette ville la chapelle de
saint Maron et t'hospice de saint Romain (Procope, Édif., V,
Q, p. 3~8). Sathit, v" Apameia, passe cet événement soo-)
~itence.
~~Ar~ oit C~Mg~M'. (Smith, v" Comagène.)
(~ï,
tières de t'Euphratcsie, Barbatissus, Keo-C:psare< Cahutes,
Pentacowia, sur t'Euphrate, Kuropus et Hemerius
9. p. ~35).
Le premier de ces tieux est pta<'< pa) Procope ~r~
~t'.t
H, tt, y.2o5) à ~o stades (7 kitom. 4<'o m.) <t'0bbanes, où
Cttosroes jeta un pont pour passer t'E"pbratc. Obbanes est
sans doute Bâtis de Kiepert, comme Barbatissus (inscrit dam ta
Table de Peutinger), Kalaat-Balis (Hetex de I.apie). t<e Diction-
même temps que Zeugma~, mais dont il n< précise pas la po-
p. a3?) en
MESOPOTAMIE MOMAÏNE.
t-il(~
'9. p. a3o-a35). Cette pt'tttc v)))c, !t)u!.ttt' d'.nHt'ots, est, ajoutc-
I!, p. af\ a d<'ox jottrn«'s de ch~tnin (7~ kHont.
environ) de Dares a 3 mittcs (.~ kitom. )/t) dcRhdhd!<m du
côte de lit Perse.
Sur la carte tle Kx'pcrt, St<aurat)cs est a ~5o stades c'n li-
gnc droite de Nisibe, .«t nord-est, et a 4~< c'ett-à-dire <'x;tc
tement a deux jours de chemin, à t'est de Dares. Sa distance
à 3 nnttes de Rhabdion pta<erait ce licu peu connu dans
le Zabdicéne de t'ancienne Mygdonie, en deçà du Tigre, vers
Altabeh.
Procope (/A., p. a~t) dit qucRhabdion, sis dans un pays ou il
n'y a ni chars ni chevaux, est tui-tnt'me abrupte et voisin de
précipices ~ur ta route de Dares en Pose. t.a lllus fraude
partie est en dehors du territoire romain. Procope, qui le vi-
tita, apprit des habitants qu'un roi des Perses l'avait échange
contre un vignoble voisin df Martyropotis (quatrième Armé-
nie). Le territoire prott'gc par Rhabdion fut ators appete Ager
Romanornn); c'<'t.ut nne ptaine d'aitteuts ferti)c* ses cultiva-
teurs payaient une redevance annuette de 50 livres d'or a la
Perse. Justinien tes eu affranchit en fortifiant la place.
A 4 mittes~S kiton). environ) de !)ares est Theodosiopotis
(autre <p<c cette de t'Armenie première) p. ato); elle for-
mait ta limite de t'empire et s'etcv.tit sur te neuve Aborras (<<.
~M p<M, n, to, p. 9~6).
Ce Heuve est évidemment le Chaboras des LatiMa, aujourd'ttui
te Khabour it vient, selon tes uns, deNisibc,sou~ te nom de
My~ ( Narh-Uscttachad-Scttada) mais, seton Procope (~
p. ~4)< il descend deTheodosiopotis,et alors c'est le Ras-al-
Ain.
Procope (J~ p. xf~) parte aussi d'un lieu nommé Am-
~<douteti,
1, p. 6<), du cote de t.t Perse (/
modius, a ~o stades 3 (kitom. 700 mètres~ de Dares (C.</M
p. 05). C'est
te ttx tne (car il y a souvent des variautes daus les
sans
noms de lieux) <jue Pr<tt:<tpc (p. 8t) app<He château de Min-
don près de Daret, et qu'it place à ~.«tche de la r<'«te de
Nisibe (~ jf. 60). –On trouve tur la carte de Kiepert Am-
moditim nu Amudis (aujourd'htti Ameidat)) au bud-<st de
Dares, q))<n<ptc sur la gauche d<' ta xmt< Ammonion "u Min-
dott, <tU) peuvent <'tre des tocaHtes différentes, n'etattptusqu'à
8 atttcles (t kitout. t/<!e ia frontière). Sutith omet tooit ces
.rf/
mais là il
que cet
porte le non de Skirtus (Daïsan). Procope
XVHt
(~
o) parle de son débordement et des calamités
événement entraîna U, 7, p. aa8). V. Smith,
v" Batissus.
En parlant d xne hatattte (ttnc~te aux Romains entre ~urcs
<'t Cattinique, Pr«c«pe (/A., i, <8, p. !)7) d<t <pte Bélisaire
trouva une retrait' dantunedex !te~ de t'Euphrate avant
qu'tt arrivât a Ca!t)n)que mente. H y en a deux en effet, à Phi-
tiscunt de Pliue. )h< reste, Cattinicun, mal f<ntt<x'< fut prise et
rxinee p.)r (;hostoes (~. </M /~r.tr.t. H, ~T, p. ~4~) Ses tnu-
raiHes fux nt r( t.)btie<t par Juttinien de matuere a la rendre
(~
mvinctbte (/K~ H, M, p. ~3nj. Cette ville <*tatt populeuse
tH, 8). Elle a a"ssi porte te n"tn de ~x eptturxtm, et
s'appette auj~urd'hut Racca. V. Sutith, v" Kicephortun*.
Circeston, dernière ptace des Romains (en Mésopotamie),
était trét-torte. Son château fut bâti au coouueot de t'Aborraa,
dan:4 t'Kuphratc, qui l'entoure comme d'un trian~tc. Chosroe~
dans son invasion contre t'empirc Romain n'osa tatta<p)er (G.
Pc/tCf, U, 5, p. t~t). Aitteurs Procope dit <)ue cette ville
était ptacee aux extrémités de la Mésopotamie (J~/(~, H, S,
p. ~t5). On a vu, en effet, que pour Procope le pays continu
est l'Assyrie; Circesion (Kerkysiek) fut tondre par Dioctétien
au confluent de i Ahorras..tustiuieu en releva non-seutement
ta tour dégradée par te neuve, mais tes m"rs; il l'agrandit, la dé-
«traeteu repara tes haius. n y etahtit pour ettef MM duc (v.
carte IX, Petits Ceogr ). (~'eat, selon Smith, Carchemish de la
Procope (~
hibte. Quant à t'Aborras, v. dans Smith (~hahoras.
V. p. 3x8~ parle d'un monastère de Saiut.
Jean, en Mésopotamie que restaura Justinien, ainsi que de,
ceux do Thetphrachèt, Zebinon, Thèodote, Jean, Sarmathé~
(~yrènus et Hè~adèe. Mais il n'indique nuttement leur position.
~tf~t'.
Smith, t)ict., vo Osrhoéne.
V.
Elle tirait son nom d'un ancien roi du pays soumis aux Po-
ses (Proc., C. ~c-t Perses, '7, p. 85).
Les limites entre cette éparchie et cette de ta Mésopotamie
sont nécessairement iucertain< s; et, dans te doute, nous devons
recourir à la classification antérieure d'Hiéroctés.
Constantinc, aujourd'hui Ctnef-Khanou Téta, auparavant
Antoninopotis, que Procope (G. ~fA Perses, 1,8, p. /tt) place
à deux jours de marette (envir. 77 kitom.) du pays des Arza-
ménes (sans doute tArxatténe de la quatrième Armen!e), était,
avant ta fondation de Dares, le boulevard de t'Osthoenc (<A.,
ï, aa, p. < t ). La v ille avait peu d'importance; par ses prières
et ses présents, Baradot, son évoque, avait détourné le roi Ca-
badès d'en faire t'attaque (ib., Il, t3, p. t! t). Cependant elle
était fortinée, et le générât des troupes romaines y résidait sou-·
vent (ib., t5, p. at6). Justinien la restaura, lui fournit des
eaux éloignées de plus d'un mille (),5oo mètres), et en fut le
second fondateur (.&</< !t, 6, p. M5). V. dans Smitt', v" Cons.
tantia, p. 656.
Édesse, capitale de t'Osrhoéne, aujourd'hui Orfa (Ur des
Chatdéens), avait eu pour toparque ou roi Augaros (Abgare),
t
prince trés-jtrudent, et aimé de empereur Auguste, qui le re-
tint longtemps à Rome, et lui nt construire un cirque à Ëdesse
en le congédiant. Il était parvenu à un âge trés'avancé, et af-
nigé de la goutte, 'ptaod Jt'sus, ators <étéhre par ses guérisons
miracuteuse:. en Patestiue, fut invité à venir passer :<a vie au-
près de lui. Jésus ne se rendit pas à Ëdesse, mais lui promit
ta santé, et de ptus, </<~ o/~ prédit que sa ville serait inexpu-
gnable. Cette partie de la tettre a échappé aux ecr<tWM c~~M-
~on!< qui n'en ont pas parte.
Ce passage important de Procope prouve que la tradition
sur Jésus-Christ, recueittie par Eusébe, a eu coûts dans t'n'tt
t'Orient jusqu'au vt* siècle. ït prouverait aussi qu< la prédi-
cation de Jésus aurait duré longtemps.
i,es Kdessiens ont atta< hé cette lettre comme un pattadium
sur les portes de leur ville. Augarus fut guéri de sa maladie,
et ne mourut qu'assez longtemps après. L'un de ses fils, son
successeur, craignant la révolte de ses sujets à cause de ses
crimes, se donna aux Perses; puis, après un long intervalle, re-
vint aux Romains par suite du retrait de la garnison barbare
(Proc., II, ta, p. ao6). La plupart des Ëdessiens n'étaient pas
chrétiens,et étaient restés Kdètesà leur anciennereligion (/&II,
t3, p. at ï), fait important pour l'histoire d~ la chute du paga-
nisme en Orient. V. Smith, h. v", et Moyse de Chorène.
Ëdesse est traversée par le fleuve Skirtus, dont le lit étroit
donna lieu un jour à une inondation qui détruisit les plus
beaux de ses édilices et un tiers des maisons. Justinien répa-
ra ces désastres, rétablit l'église des chrétiens et l'Antiphoros,
et détourna le lit du fleuve,qu'il divisa d'ailleurs; il releva aussi
qui la dominait (~
ses murailles et celles du château; enfin, it rasa un monticule
H, 7, p. M8).
Chosroès t'imposa a deux cents t!vres d'or, dans une pre-
tniére expéditiou (~M/, p. a<o). Dans une expédition tubsé-
quente (! a6,p. '~67), ce prince t'assiégea longtemps, et la
ville se racheta encore pour cinq cents livres d'or (ib., p.
180) c'est ainsi qu'Rdesse était imprenable.
Procope en décrit les fortifications celles du cirque
de la ~raude porte, des portes Soïna et Bartaï, et de la Tri-
pyrgie.
Carrhescn est si voisine,qu'on y apercevait tes nammes des
batimeuts incendiés par les assiégeants (ib., p. ~76). La cour-
t)ure de la terre ne p< rmet guère de croire qu'à plus de neuf
Heues de distance on aperçoive un incendie, si consid(r.<bte
qu'it soit.
Carrhae(Harau)esta Tuo stades environ (38kitom.)d'dcs<e.
Jostiuien en rétabUt tes mms (~< Il, 8. p. t3n, et
Smith, h. v"
Batna, très-petite place, et obscure, était à une journée d<'
chemin (38 kilom. environ) d'Ëdesse. Kiepert la place près
d'Anthémusias (Saru~), <'t croit que c'est t'ancienneCora'a;
mais M. Ch. Müller (pl. IX. des Petits Géogr.) pense, ainsi
que Lapie, que Batnae ou Batana est la mente qu'Anthétnu-
sias, et n'est pas Coraca ou Coraea. V. Smith, v° Ratnae, n" ï.
Hiéroctés plaçait Théodosiopoliset C.)!)inique (Li-otatopolis)
dans !'0srhoéne; mait ces places sont trop ctoignees d'ÉdeMP.
PHQENtClR.
PALESTINE.
~<C<~<* /~C~
Par M Novelle to4 (en &76),Justinien rendit au comman-
dant de cette éparchie le titre de procoMu!, qu'il avait porté
avant la division de ta province en trois ou quatre éparchie*.
11 lui donna la préemineuce sur le commandant de ta seconde.
~/<«* </fMj'/<"w~
Cette eparctne, ayant ScythopuHa pour métropoh*. se com-
poMtt d'une partie de l'ancienne Samatie, de la Galillée et de
la Perce.
Justinien nt élever un mur a Tibt riade (Tabarieh. sur le lac
du même nom), ~W~, V, o, p. 3a8 (V. notre carte du lac de
Tibcriad~, t85~), tt construire un puits dans le temple de
Saint-Jean, sur le Jourdain (/&/<), en un lieu ou'H n'indique
pas, et qui est itices-taiii car le canton ou saint Jean baptisait
était, selon les uns, voisin de la Gatitce; selon d'autres, c'est
celui où se rendent les pcterius, dans l'est d< Jcricho.
Scythopotis(Batsan~est cité par Procope(~<'c~ XXVn, 3)
comme le séjour principal des chefs des Samaritains, qui exci-
tèrent des troubles et une révolte sérieuse. Les ruines de cette
ville importante et ses environs n'ont pas encore été sunisMN-
ment explorés, ainsi que sa distance de Tiberiade.
D.)ns sa Nuvelle to~ Justinicn fait .dtusion aux révehes des
Samaritains, qui eurent lieu au commencement de son règne,
et notamment en 53o, et qui se renouvelèrent. Dans la Novelle
t~, de 5&i, ce prince en rappelle le souvenir, ks fois t<'ver<s
qu'il avait portées contre eux, et la résolution qu'il avait prise
de les adoucir, à ta demande de t'évoque métrnpotitain de
Césarée.
Dans t'insurrectiun de~3o,Jutianus, roi des Samaritains,
s empara de Néapotis (t'ancienne Sichcm, aujourd'ttui Na-
ptouse); mais, vaincus par t'armée romaine, les insurgés perdi-
rent, selon Procope (~~<*tY/ XI, 8), plus de cent mille
hommes. Justinien (A~ V, 8, p. 3t6) y rétablit cinq temples
chrétiens que tea Samat itains av.ucut brutes. Lea Samaritains
adoraient autreioM le sommet du mont Garizim, qui domine la
ville, quniqu'i! n'y eût pat eucurede tfmp!e.Jcsus-Chritt, dam
sa conf~ence avec la Samaritaine,prédit qu'it serait tui-meme
adoré sur cette montagne. En effet, sous rompt') cur Zénon, les
Samaritains ayant attaque les chrétiens qui cetebraient la fête
de Paquc dans teur èglise à Kt'apoti: et mutité leur eveqm', le
prince ordonna qu'ils fussent expulses du Garizim, et qu'on y
battt une église de la Mère de Dieu; il ta fit garder par dix
soldats. Sous Anastase, on les égorgea par surprise en esca-
ladant ta montagne. Mais tes coupables furent punis de mort
par l'ordre de Procope d'Ëde~e, gouverneur de la vitte. Justi-
nien entoura ce mont d'un nouveau mur, et le rendit inexpu-
gnable.
Procupe ici oubtie ce que t historien Josèphe a raconté avec
tant de précision de t'ancienue histoire du Garixhn (V., daus
Smith, v** Ébat, Garizim, et Neapotis n** 11)
~~e~/c fowa~c.
dit Procope (~
Cette éparchie, formée de l'ancienne Arabie, se compose,
V, 8, p. 3t6), de déserts très-vastes, en-
tièrement privés d'eau, et dépourvus de toutes les commo-
dités de ta vie. Près de la mu Rouge est le mont Sina, très-
éteve et nanqué de précipices. !t était ttabité par des moines,
qui y jouissaient, daus la paix la plus protonde, du loisir
de méditer sur la mort. Justinien y fonda une église qu'il dé-
dia à la Mure d'? Dieu, tJais loin de la cime du mont, où l'on
dit que Maïse reçut tes tois sacrées. Au pied de la montMgne,
ce prince fonda encore un (bateau trcs-fortitié avec une garni-
son contre t< s barbares Saracène~, qui de là envahissaient la
Palestine.
Ce fort est-il Pharan, sur le torrent au nord-e~t du Sina), ou
le Phoenicon (Et-For), & t'embouchure du torrent utéridtonat,
ou le Praesidium de la carte de M. Jomard, au nord-est, du
côté de Pétra? (V. le voyage du mont Sina, par M. Lottin
Saint-Germain, Archiv. des mis~iont, t85<, p. et suiv. )
ÉGYPTK.
~~<c ~~fw/crr.
Ce doit être t'~Sgyptiaca d'Hiéroctes, omiM dans Smith, ca-
pitale Atexaudrie; elle rentermait le uord-oMcst du Delta.
~&~y~ ~/<*MJ?<ew<'
LIBYE
AFRIQUE.
Procope (~
C'est l'une des sept provinces omises dans la Novelle 8.
VI, 4) dit qu'après Borion de la Pentapole,
sont ce qu'on appelle les grandes Syrtes c'est un golfe dont
l'ouverture est de 400 stades (74 kilom.). Comme il n'indique
pas les points de repère, on ne sait au juste où marquer le
St<~ou< (la traversée) mais ce qu'on peut affirmer, c'est qu'à
moins de la prendre de Marsa-Bouraïkaà Abanbsah (Arae Phi-
lenorum), c'est-à-dire au fond même du golfe, son ouverture
de la pointe Teyonas (Boreum prom.) au Ras Msarata (Cé-
phatae, ou Triceum pr., carte xx de M. Ch. Müller), it y a
45o kitom. Si on veut la prendre dans sa partie plus resserrée
du même C. Boreum au C. Hippuacra ( Ras Bergavad ), elle
est encore de Mo kilom., et par conséquent trois fois <upé-
rieure au chiffre de Procope.
Le périmètre de ce golfe est, selon Procope, de six jours de
chemin (ou i,2oo stades, a33 kilom.). tt paraît que ce péri-
mètre est pris non du prom. Boreum, mais de la ville de Bo-
rion au C. Hippuacra, là où, dit le texte, chaque côté de la
Syrte commence à s'ouvrir. Cela répond par mer à t6o ou
t7o kitom., d'où l'on peut conjecturer que le chiffre précé-
dent était dans les manuscrits de 800 (w') au lieu de 400 (</).
Au reste, les chiffres de Procope paraissentavoir induit tes géo-
graphes à croire que la Syrte était beaucoup plus étroite
qu'elle n'est en effet, et que ne la reconnaissait Ptoîémëe.
Si quelque navire, ajoute Procope, est poussé par le vent
ou la tempête dans cet endroit resserré, il ne peut en sortir,
et it est entraîné vers le rivage, d'où vient le nom de Syrtes.
La cote n'est d'ailleurs pas accessible aux grands navires a
cause des rochers caches sous t'cau qui en occupent la plus
grande partie; et on ne peut se sauv<*< qu'en mettant les bar-
ques à la mer.
Les cartes marines indiquent bien quetque'4 rochert, mais
ils sont trè<t-près du rivage, qui, du reste, est enveloppé d'un
banc de sable qui s'ouvre rarement; car les petits ports y sont
fort rares.
Le nom pluriel de syrtes n'indique pas qu'il y ait plusieurs
golfes, à moins qu'on ne le diviae en grand golfe, s'étendant
sur le 3a* degré, et petit golfe, sor le 3o*, de so' à 50'.
La petite Syrte est le golfe de Cabès, moins dangereux, situé
entre la Tripolitaine et le Byzacion.
Là sont, au reste, les limites du Tripolis, habité par les
Maurusiens (Maures), issus des Phéniciens, qui sont d'anciens
alliés des Romains, et se sont convertis au christianisme
par l'impulsion de Justinien; c'est pourquoi on les appelle
Mauri Pacati en latin (Procope, VI, 3, p. 335). V. Smith,
Mauritania, Il, p. ~07.
Dans cette partie est la ville de Kidamè (Cidama), aujour-
d'hui Skidkama, près du Ras el-Orajah, à t'ouest du cap Hip.
puacra, oubliée par les savants auteurs du Dict. de Smith.
Le long de cette côte, le grand Stadiasme place les Psylles,
et plus près de la Syrte les Seli ( Au!ad-S!iman ).
De la Pentapole à Tripolis, Procope (~<p 335) compte
ao jours de chemin (4,aoostad., 777 kitom.). Les deux frontières
se touchant au fond de la Syrte, it s'agit d'une distance de vitt<'
& ville. DeTripoti-Vecchio,ancienne Tripolis, ou Sabrata, au
fond de ta Syrte, il y a, en effet, cette distance, en suivant
la cote.
De ta (<&M~ on arrive àLeptimagna (Lebidah), résidencedit
duc de la Tripolitaine selon Justinien (S t'~ annexe à la loi de
533), C'était une ville autrefois grande et populeuse, ensuit*
presque abandonnée, cause de l'invasion des sables (V.-en le
plan dans Ch.Mutter, P~.(.t<o~ XXI). Ju~iuien ta rétrécit
pour qu'elle y f&t moins exposée, de manière qu'une partie est
enterrée sous le sable. (Si on y faisait des fouilles, on pourrait
donc y trouver des choses curieuse ) Le prince y éteva nn~si
un temple à la Mcrc de Dieu et toatrc éghscs. H restaura entin
le vieux palais de l'empereur Sévère, natif de cette ville.
Avant la conquête de Bélisaire, les MaurusiensLevathe$,
poussés de ce côté par les Maudites (Vandales), désolèrent Lep-
timagna, et la rendirent dé~ertf. Campés sur les hauteurs voi-
sines, ils crurent voir le milieu de la ville en feu, et, pensant
que c'étaient leurs ennemis qui l'avaient mis, ils y coururent,
mais n'y trouvèrent personne (la population avait fui).
Bientôt après t'armée impériale s'empara de toute l'A-
frique, y compris le Tripotis, après avoir battu les Vandales et
tes Maures. (Smith ne parle pas des Levathes.)
Justinien construisit des bains à Leptimagna et t'orna de
monuments dignes d'une cité. Les Barbares limitrophes, te<
Gadabanitains,furent convertis au christianisme par Justinien,
qui entoura de murailles la ville de Sabaratha, et la dota d'une
superbe égtise (Proc., Edif., M~ supra). Nous ne voyous pas
dans les cartes si dctaiitées de M. Ch. Mutter de ville de te'
nom dans ces parages Ce sont les noirs Gétules, que Lapie
jette ici sur sa carte des 7Mc/ww.
Cette Saharatlia ne peut être que Sabrata, Abrotonum de
Scytax (aujourd'hui Triloli-Vecchio), qu'on doit supposer ctre
l'ancienne Tripotis (V.-en le plan dans M. Müller, c. XXII,
et Smith v" Abrotonum). Mais puisque Procope les dis-
tingue, faut-il donc croire que l'ancienne Tripolis était sur
!'emp!acement de la nouvelle, qt~oique le nom ancien de
cettt-ti soit écrit Macar-OEoe? V. Smith, v" Macle, n<'a, et
Oca, n<' t.
A t'extrémué <te ce pays (le Tripotis) étaient deux villes Ta-
capé (aujourd'hui Kabés) et Girgis (Gichthis, aujourd'hui Zur-
chat, port Aqua), entre tesqucttes sont les petites Syrtes(~<
p. 3~7). < KH<*s présentent ce phénomène, que, dans le cercle
qu'elles décrivent, et qui forme un périmètre d'un jour de che-
t'
min, t eaux de la mer se répandent sur le rivage, puis se re-
tirent sur le itoir, <*t te laissent comme à sec. Les navigateurs
qui connaissant ce mouvement diurne disposent leurs navires
de manière .< < c qu'ils puissent s'abattre doucement sur te
sable, et M relever le matin quand la mer revient. » Smith a
passé Girgit MM silence.
Ainsi Tacapé est la limite de la Tripolis, du coté du ByM-
cion, ce que nous avons omis d'indiquer en décrivant le
Byxacion, ci-dessus p. 573 et 877. Le port formé par l'ile Me
ninx ou des Lotophage* (Jerbah et non D~erra) est cehn où t'on
con<teiHait à Bélisaire de remiser M Cotte, au lieu de débarquer
au Ras-Kapoudion (V. note '4, p. 5?o, et Smith, v" Meninx
et v"ï.otophagi). Ce port c&t appeié Juga par Procope (G. des
~a~
i't~
<5, p. 374). M. Ch. Mutter n'<tt pas d'accord avec
Lapie sur la position de Gichthis ou Gitti, ou Gita de
d'Antonin. Gigti, de la Table de Peutittger~, est le nom ancien
qui &c rapproche le plus de Cirgiâ de Procope, puisque le pre-
mier le place à l'entrée occidentale du grand port de Zurehat,
tandis que Lapie le met au fond, à Boukalah. Dans la Table
7~~w~~ it lui donne le nom moderne de Gereu, qui
est celui de l'ile en face, Girba ou Gerisa (V. p. ta, t64, aoo).
Quoi qu'il en Mit, cea variantes prouvent qu'on peut voir auMi
Juca dans Boukalah, ainsi que nous l'avons proposé. Sa dis-
tance de Carthage est de ajouM de navigation (6a5kitom.envi-
ron, a~raiMn d'une valeur double de cette deajoumde marche.
Juca est aussi omis dans Smith.
T!NGM OU TINGITANE.
65.
rassemblée nationale de Pistes, avant que le système féodai
e&t détruit toute uniformité, établit expressément, par son
art. a4, la proportion ta" entre l'or et l'argent; it créa de nou-
velles monnaies (art. ttetsuiv.).
L'or était la monnaie dominante sous la première race
(lois de 369, cod. Théod., XI, 1-8; 384, XI, t5-a;
et de 4*4, ib. XI, si, 3), parce que de ta monnaied'or seule
l'estimation était certaine. ~o~s aussi lois de 4*0 (/&t<
XI, <, 34); de 433, XI, a8, t6; 458, nov. de Majorien, t. ï;
fois de Gondebaud, A. 5o6, add. 6, et d'Ataric, t. des Vis.
VII,
Les peuples germains n'avaient pas de monnaies autonomes,
et, selon Tacite (M. des Germ., 5), ils préferaient les anciennes
pièces d'argent, serrati et bigati, c'est-à-dire romaines. La loi
des Ripuaires, de 53o, évalua les compositions en argent,
et compta douze deniers pour un sol selon l'ancien M.Mgc.
Dans la loi des Alemands il en est de môme, art. 3, tit. 6,
quand il est dit que le saïga est le quart du trions, c'est-à-dire un
denier a saïgas, a deniers; et le triens ou tiers de sol, 4 de-
niers (M. Petigny, p. 3o5.) Chez les Bavarois on trouve des
compositions en sous de ~o deniers mais la loi ajoute qu'il
s'agit de sous d'or; tit. 176, ch. )o, art. 8; ch. 6, art. a;
tit. ït!, ch. art. a.
Quant aux Francs satiens, leur loi évalua les compositions en
sous d'or de 40 D. C'est ce qui résulte du chap. de Mitio Pris-
tito, ajouté par Clovis à la loi salique, en Sot (Pardessus,
Chartes et Dipt. de la première race, t8~3, in-f~ I, p. 43), et
de la note ajoutée à l'une des copies du testament de saint
Remy (7&/< p. 8t). Les deniers d'argent furent frappes non
par les rois mérovingiens,mais par les évoques et les seigneurs
les plus puissants (DiptAnM de 685 et notes de Pardessus).
Le système germaiu triompha sous Pépin du système
neustrien, et on abandonna la monnaie d'or. Ce prince releva
le denier d'argent, tombé à ao grains, et le reporta à a3; il
fit plus, il défendit l'emploi du sou d'or; uâgument du
concile de Reims, A. 813. Le sou d'ar~e/~ de t~ deniers
fut substitué au sou d'or, mais comme monnaie de compte. On
fit une exception pour les Francs saliens, à cause de l'ancien
usage. (Capit. de 801, tit. i5, et cap. de 8o3, art. u.) Après
Charlemagne, le sou d'argent de ta deniers fut la seule
monnaie de compte autorisée (note ajoutée par Hincmar au
testament de saint Remy (apud Boit.).
N~ Des ~fo~Mtft
n pr~t'Mte comme un homme rtche et d'un Age mar. (~~<. de Fr., XX,
et <04; xxt, p. 244, n. :.) PtMtfeuff, dans la famille des barons de
fiallardon, peritrent ee nom. 8i !<w m«abtMde cette famiUe, qui n'oat pas
<:<ssé d'nabtttr la eanMe, ambMtMtBstent le Mire d< /t<< J< Crû<< tenr
sfrett-U dHnctte de trotter des téc~toghtts pour tfs rattacher cet UhoUfM
< '<mpsgnon de la captivité de ssint Leu~t Ttt!<meat M a fait un stmpta
")i<H)ier, ce~M<M, quoique,Mton DottMtt, p. t9e, la plus sondes hmtHM
!<:<nt t<r< Mtte etm~e, SMppHntteeo t<M. (Guyot, <~y., t, 40t ) Bon sa-
htire étatt, d~près un ancien compte, <'crit en <34&, de tooo livres tour-
xo~, matant, selon )'Mtttnatton <te M. Leber (tableau n8 t. p. M de la
«'
<'<t!t. df Mn ~Mn<, < M?), < MM*' <t' feton te rri~ dn nMuv, ou att~OM ttr
<it' t~ \:t))ttr n<'tn)'th'
cotre d'une Mmeon de plus de M NMiMoat, te<quet$ au prix
det tubtittance* d'atora peuvent être evatuét à <*o miMiont
d'aujourd'hui. Or, un prince comme saint Louis, réduit aux
revenut de <en demMne, qui, sous Phitippe-Augutte, ne a'é-
levaient qu'a 3~ mille mares d'argent, aurait-il pu peMer à
conxeMtir & UM semblable tMhé? Richard Caur de Lion n'é-
tait-il pas patrvMMt un Mèe~ auparavant à se racheter de sa
Mpdvité fM Autriche pour toc miMe morct, pour t~ueb il
fut obtigé de dépouiller te* é~Mtet d'Angleterre et de NoraMtn-
d!e (~. XVMt, 75?)? Ne Mit-nn pat, par les hMtn-
rien. arabe*, que la raa~OM devait être payée moitié comptant,
et que c'était au trésor de rara*ee d'Egypte à t'acquitter sur-
te-cham~. Le soudan devait être d'autant moins exigeant que
les Francai$ restaient maitres de Damiette, qu'il av.ut en vain
cherché a surprendre. Ils pouvaient prolonger la guerre; les
Mameïukt venaient d'a<aa<niner un de leurs princes; it y avait
urgence de détivrer ~Egypte de l'invasion. S'il réduisit de deux
dixièmes M demande, c'e$t sans doute que la reine et M-< con-
seillers, & Damiette, ne se montrèrent pu dMpo~ à payer ce
clu'il demanda. D'aiUeun lés Soo mille betant*, au taux moyen
de t4 fr. 5t, u auraient valu que t rniHiona 608 mille fr.
AuMi Ducauge, en <a ZMM~e«M ~T, sur Joinville, dit, d'a-
pris l'historien anglais Matthieu purill, que les Sarra&in~apré<
avoir demandé tou mine tivret (& quoi semble se terminer le récit
de Joinville tui-tMcme), acquie$cèrent acent mille ma<c~ d'argent
seulement, ce qui est contirmé par la lettre du ctwtncftier (J~t*
dea «~cA~. <~ ~~t~, <t~ t~Su, et Sancedo, Ut, a, ch. 3).
Nout ue Mvon<, il est vrai, par quel calcul Ducange arrive a
conclure qoe les 800 utittc bcMnt$, valant 400 Mtitte livres, ~ui-
vntaient /4<r <wM~Mt A too mille marot d'argent. U ajoute
qu'ii taut prétumer que ta livre valut toujours ~o tout (comme
de ton temps, <ou& Louis XtV), parce que têt ~M. ~c ~WM~
~a~. Ma, estiment la tivre a au Mua. Le M~aut ~toMateur ou*·
btie qu'en 8o!t la livre de Chartemagne, de 408 grammes, était
en vigo~ttt, tandis qu'au treitt~tne sift!<: te nxuc n'avAit phn
que ~44 gMNMn. et que tea tous de ce marc, de t~ à la tivre~
peaa!ent encore ao gr. et p!ua. il c'y avait donc rien de eoaa-
mun entre la livre d'atora et la livre de ao aoua de cuivre on
5 granMU. d'argent de Leuia XtV. Cbaqne BMMre d'~ent,
t
dit-il, aurait valu b<Met< d'or, et chaque besant <o <ou< d'ar-
gent, quoiqu'un titre de t~tS !'e$tinM & août, et Perret du
portement de t*~ à~MM tou~noM. Le nMTt de ~4-75~,
& 9t? de fin, <rwpre$eme ~36 gfMmn. d argent pur, ou &* fr. S~o;
mais on a vu que le beMNt de 4 valait t4 fr. S'i et par
conséquent les 8 boMnt& valaient «6 &. 08, ph« de w marc.
d'argent. Si l'on prend le beMnt de & gr. ~S, c'est bien autre
chose. Il faut donc abandonner le calcul de Ducange et les
4oo mtMe ~~iM de Joinville du premier tezte, pour a'en tenir
au second de ioo mille ~MW, qui sont dea «M~K.
Matthieu de WettnuMter, historienauginia, «<<<Mt. t~n, ea-
tinM la rançon de saint Lo- 160 <nme livres d'or; en prenant
le poids de marc, on trouve t~o?* !~MOgr. d'or nn, qui, à rai-
son de 3,444 fr. 44 le kilogr., feraient encore 5o miitiotn
&t9 mille francs, $o<nme t<npo$<ibie.
Après ce chtHre viennent hta <oo mille marct d'a<y~< de
Matthieu Paris et autres, teaquett, à raiaon de Sa fr. 5o te marc
d'argent en Occident, ne feraient ptua que 5 millions t5o mille
<ranct, somme acceptttbte.
Ducange a dit, et t'on a répété dans Fédition de Joinvitte
(~<~<er. < C<!MAf<, XX, a43), que Guillaume de NangM, dans
«' q)x' <« t/x de la tivn' m«n< ttc <!p ~8<) ~mutmcs.
Donc, selon M* savants, la livre de Ptutippe-Auguate était un
poids aussi bien qu'MM monnaie de compte, et pesait t~~ gr.
376, maM de nemtMreuitea autorités a'etèweat au contraire.
C'était un savant homme que Guerard, qui a fait admettre
ht livre de Chartentagne à 408 grammes. Dam ses ~n~w.
~/<f< <~M Ca~H/atrw <~ C&<t«TM (t84o)L, t8o, il reconnaît
que le marc est aomoté pour la p<em!ére foi. dam une
charte de 'o~ï il ajoute que !<* sou d'argent n'était qu'une
UMMMMie de compte qui aurait dA peser gr. 7~, et la !ivrw
de M sous, aS~ gratMm. Que devant alors le poids de MMurc, de
~44 g' 753, et son douzième de ao. 3~? GM~rard ne te dit pas.
U évatMe la livre de Chartemagne non à 66 liv. 8 soue coMMne
Aj~ot, mam à 83 fr. Maia, dh-i!, <8~, tes deniert tous Louis Vt
et Louis. VH, ayant ptwt de mottié d'alliage.ne vaient plus qwe
to cent. t7, à rabon du poids moyen de < gr. 6, treMdtMtt des
demera frappée à Paris, Chartres et P«atoiae; le MM t fr. a5;
et la livre a5 fr. On y Ht aMMi. q<~ la livre tnonëtairw ttonmut
sous ces régnes 3~ sous et ua p~a piua. Pourquoi pMM ao MM!t
de ta livre de Charlemagne, pourquoi pas 1 s du poids de mare?
VoilA ce qu'it M'explique paa.
ïM,
Au~~ d'apréa le prm des marchandises, pour lequel il
regrette de ae pua trouver de monument suffisants, il eatMtte
que la livre vatut ~oo fr. pendant les onzième et douatème
!tMcte< et le conoMencement du treizième siècle, c'eat-à'dire
~aat te;règncdePhHippe-AugtMHe.
En conséquence le pouvoir de t'argent lui parah 4 fois ptua
<m't qM'aujourd'ttui.
Dans les P/io/<~wn<MM~M C~<<' ~M, <85o, 6a,
ce <avam en vient t re~timation de la vateur da nta<c d'ar-
gent, dont il ae nxe paa le poids et qu'on pourrait croire
être celui de ~54 grammes de $on travail preecdeni. AH) nMM~u
du' douzième siècle («64), cette valeur lui paM)!t être <k
AM? livres parisit, parce qu')M< acte de cette époque dit qu<
si on attire la monnaie, on pendra p«Mr 4" "u tnatf
d'nrtM'tH.
Un <~7, il fut tMt don au Chapitre de Saint DenM, pom
tame du la tc!ue, morte en tao~, de tuu marcs d'argent,
avec lesquels têt moinea achetèrent wn four (banat) pour
t3o livres pariail, et une dhne pour tea 70 tivrea restant, d'où
il parait autorisé à coaclure q~'ea effet le mafc valait ~o MtM
parisis. Leblaac porte à cette époque à 5o sous tournois les
~o sous pafMm. Auparavant, en «M, le marc était de 53 sous
deniers townMtix, )revenaat,d<t-t!, à 4* Mua < deniers parisis.
Nous MvieM bien qu'il y avait dM variantes entre le marc
de Tours et le marc parMit; «Mia un docMmett authentique, pu-
blié par Ducange (V. cï.detMM p. O~), limitait <ette dt~erencf
entre 14 aoua a dew«rt, et ta sous i deniers, c'e<t-à-dtrf < Mm
s
3 denier$, t/t4~ eavtron;et votta qu'ici la warrante e<t t/4!
Cuérarj, MMertaie dans $€< calculs, unit p<r<'écrier De
quels sous t'agïm? et par dectarfr que ses evahMtioM ne sap-
puient pas sur des M«M<uaaent< a~e* aecabreux, ssaes ceaeor-
dants pour qu'it oae preteuter te< rétuttat* comme eertaïm.
Si à ces époques k mare ne valait qwe Mwre<, soit 40 'tou~
parisis, soit 5o aoua tournois, po<trq<*oi tomaataâ louis, d'a-
prett têt ca<c<Mte!-deMua, admM parDu«Mage peur ~pUca.
tion de la rançon de saint Louis, le marc aurait-il vah< 4 MvrK?
Comment concilier MMe ai grande contradiction!i
Abot a donné la valeur du marc d'argent en nwre< à partir
de ~M; ce marc valait a!or< ~<«~MM< n livres août 7 de-
niers il fut porté à a livres t5 towa 6 deniers au commence~
ment de Philippe le Bel, en <~$5, et depuisif aria beaucoup.
Qu'il noua tufBM donc d'avoir opposé les perplexités des
plus savants hommes pour faire voir qu'il n'y a de certain que
les calculs foudés sur le poids de marc et les monnaies qui
noua sont retteea de oea époquea, en ayant é~ard à leur degré
de nn o« d'aiUage.
Cela Mut peut expliquer commfnt le marc, qui ae divise en
60 gro$ tournoM de saint Louis, a pu être éwatu« à 58, et par
l'ordonnance de t3<5 à 5~ sous tournois. Le sou est ici pris
pour aynonyme du gros toumois, et non pour la véritable divi-
sion de ta tous au marc, qui paraît n'avoir jamais été réatise<*
en espèces.
Au reste, pour mieux couvrir ces déprédations et remédier
à ta disparition des monnaies, une ordonnance du t*~ novem-
bre t3t4 prescrivit l'apport aux hôtels des Monnaies de la
vaisselle d'argent, et détendit pendant onxe ans d'en fabriquer
de nouvelle. Le a3 octobre t33o, Philippe VI interdit d'em-
ployer dans tes contrats et emprunts tes valeurs en deniers d'or
et en gros tournois; it ordonna que désormais on ferait tes sti-
pulations en sous et //<~M de la monnaie qu'il disait ouvrer,
disposition qui fut renouvelée par le roi J< an en t353. Ces prin-
ces déclaraient qu'il leur appartenait de fixer le cours, le poids
et le titre des monnaies. Les ouvriers des monnaies avaient de
grands privilèges; mais aussi il leur était défendu de révéler le
secret de la fabrication.
Les changeurs ne pouvaient, sous des peines graves, se li-
vrer à l'essai des monnaies et stipuler selon leur poids. C'est
pour cela qu'après ces temps de crise, où le poids de marc
avait disparu du langage légat, on dressa le tableau des varia-
tions qu'avaient subies les monnaies; car on avait toujours ré-
ststé autant qu'on l'avait pu à ces voleries.
Si on admettait que les 400 mille livres de Joinville fussent
des livres de cuivre et du temps de Charlemagne, ces livres
de ~08 grainm. en bronze monnayé d'aujourd'hui donneraient
a ft. 08; mais en l'estimant plus haut encore arriverait-on à
ce prix, à une valeur équivalente au marc d'argent?
()) A Chartres, la tradition est que le setier de blé n'a vatu que & Mxs
jusqu'à la fin du treuuè)ueMCc)< tOau'M dans le quatorzième; MbOM
djns ('' tpnnzicmf, et t livre tO sous f)) t539, premien; année dM mercu-
na!cs (t)oye", /<. <f<*C7«!t'~e.t, t78< tt, 37&) mais il ~'apit de sous d'or-
pc/~ s)tccei<sivpf)t''nta)tctes par un aOiap'' croissant.
ADDtTiON
~UX œRRECHONS DE M. N. PtCCOLOS
«p~otttt
t~< ctt*t)ut)t but ~«<<<e«t de Pref0)tt Mot t~t~ttet par )« fhUffM re<n*~ttt *«..
*tt des thtfffM tftbtt. et ftMtt t
du rftM <t oxtMgt pu ftt derniers tttt~ft. t<-f ftUttdt t*
P~ftff.
Lt* tt<MM Mrtt dt h Tble thro<M)e<)<))tt<eot <aWt< de t* lettre T M«<<«M<t<, tt t« thiffr** fo
~eds~ wet remplacls p~r le. rhl"n..n"
!o;– Vt, t, 7;
XVII, i XVH. a.
~H,ï,5;H,
9;-V,
i,6;-tV, Fable à son anjet, 4*0,4~, 4~
4, 3,9, 4'3, 4'4,
4'6, 4a5, 4a6, 43o;–4t3,4ï4.4'6,
4a3, 4~6, 4~8, 453. T., 37, 45. 418, 419. 4~, 4''3, 4''5, 4''6, 459.
Appion, écriv., 497. 470, 478, 4?9, 48 f, 5i<, 5~, 553.
Archetaus, préfet, 496, 4~8. T., 3o, 34, 36 à 50.
Aréobinde, préfet, V,
47o, 4~6, 498,
9;7,
499.–T., 44.
441, Benenat, T., 43.
Benott(M!ut),T., 44.
Aréobinde, amott deT)téod.,XVI~4. BesMS, 5~3. T., 40.
-\r6thaa,ëthn. arabe, Il, 7, 8;–414, Biglenitza, 43t. 456.–T, 3o.
654. T., 34,49,5o. BtM~amèt, II, 8, ït
Boa~M Boarex, T., 33.
Aristote, 5o6.
Armenios, T., 3~. Bonit~ce, pape, T., 35.
Arsène, XXVH, 3, 7; 5~, 5M. Boëce, 5o8.–T.,3o, 3t
T., 35. Bud~, générât, IV, t, a;–XVII,
Artaban, 473,474,483. T., 44 it 46. t;–4'9
Asctépiodore, préfet, 45a, 409. Buti))n, T., 47.
Atpëbède, Meur et f~mme de Choe.
roè:, 5o4. Ctbadèt, roi, II, 8,–XXHI, 4, 503,
Astère, !X, 509. 5o8.–T.,3o,3a, 34, 36.
Atarbios, préfet, 498. Caligula, M< mont', 489.
Atbataric, roi, 4"3, 430, 46-, 468, Calligone, 111, 2, 6; V, 7.
864. T., 3t, 38. Calliniqne, XVII, r.
Auguste-Octave, Ma moun., 8~5,865 Caracalla,
«M monn., 8~8.
à 868, 883.
Catpianot, 47'
\ure!ien,emp, 4[4.9Tt6.
CaMtodore, T., 38.
AttMne, écriv,, 43~.
Azareth, t., 36. Caya, T., 40.
CédrëutM, ChfOH., 84, 85~.
H.tronm.<, can)., ptt'ift, ««. (:)'«*, ~cuv. )md., '<
cé~r (Iules), aM mono., 85t, 8M, D<'C)M, T., M
867,888,9t5. Dèmnwthèoe, XH, z
chademagne,sa livre et M< tnooo., DénMtthèM, préfet, 4~4.
8t5, 833, 836, 839, 856, 897, 898, Dëmotthèoe, poëte, 465, 46$
9"7t 9"~ 9'o. 9'~ 9~6 a 9~8. Deny* du HbM, XH, a.
Chtrtft le Chauve, 833. Diooort, tr<d de Proeepe, 36o, 365,
ChHbode, T., 44. 407, 4<t. Pref.. XXI.
tJhitdebert, U, 843, 844, 849, 8~8. Dioctétien, emp, XXVt, n; ~t~.
–T.,4~. Dioa~, pnaiaiea, XVI, 7,8.
~ttoriane, T., 46. DionteJe,préfet, 4~
Chostoès, roi, Il, t, 8, 9;– III, 8; Dioffon', llatriarche, St~
&istyM<te, oncle de J<Mtin., VI, 4~
-IV, 8;-Xt, 4;-Xn.
XVtH, 5,6; XXHÏ, 4 –XXX, ttototnicM, préfet, 496.–T,4'.
3 4'S, 446,447,44S,489,483, DontiUea, e~p., Vitt, 4, S, 4Ï5, ~6
485. T., 3oà 3a, 35 a 3?, 4'à ttorotttCe, T 34.
46,48,5o. Duboer.Mtr 'rocope, 3Ct
ChrysomaHo, XVIII, 8.
<;hryM8tome (Mint) rett!M, 885. Eiche), éd.e Procope, 363, 4~
OotaiM!, roi. T., 47 à 49. Préf.,X\ 1.
t:towtn, M< monu., 835,838,848, 849 f:phrtinm,T.. 3t.
CohttMetta, émv., 9~ 9x7. ËptphtMe (P.eudo), "M. M~
Comito, M'or de TMedera, IX, t, a, Ët'<ptMn< «'eh., T.. 3;, 3~
t3 –T.,33. t~rif, R.?: T., 43.
c<MMnèoe (Ate~M), M monn., 854. KHmiphée, toi, Ct~. T 40.
Cooittanc< idem, 83t. KudaemoB, c~MMtMre, XXtX, 3, 4
t:on))t<utt, césar, MteMt, 8-<9, 888. Eugène, met rtritf, 7. –T., 4'
CotMtantin, e<M{ter., sa MMnn 5u8, Eut~HMS, T., 3a,
8-t8, 83o, 851, 88", f)t6. E«p)M~m!< tMperttrke, X '«. 43f.
CotMtantin,générât, t, 6, 8. T., 4'. 43t.
C'tM<an«n, sénat., 4p5. Euphratas, e<nuque, XXtX, 4, 5M
Coa~anHn, quêteur, XX, !< 4 <<~ Eu<tèb< éweque de Cyu'tue, 477
4;<4. autre, &o'!
Cort~px",poëtf, 43<t, 445, 46t, 533 EutychtMa, t:frMttt<f,4~,~'7, 5a6
CoMsix, trad. de Proc., 408, et Pr~f., –T,SM–Pr<f.,XtV.
<X. Etagriu*. tt~<,4~9.–Préf., XVH.
CutZtMèx. T.. 5u t.v.tugéhutt, woc., XXX, 5; 533
Cyrille, g~terat, X\JH, 7;– 47~. Pr~f., XtX.
Justin t'
~'<nt!e, quetteur, XX, 7 495.
oncle de Justinien, Vt,
.o;-X.4;-X!,3;-XH,9;
ï,
XXV. XXVt, XXV!I,XXVHt,
7;–XXtXetXXX;–4M,4~,
43o,43a,44a,444,44S,446,44-,
t,
–to;t, <
B)M"ce (CotMtant!nopte),Pr<'), 5,
ta;–tU,6,
-tV,t,a,5;-Vit.9;-Vm, CbertonèM
CherMn. V. Kh~nott.
Europe.
de Thrace, XV!H, 4. t
Padox (Pô). T. chr., 47. ït~'ie. QutnhM (tteove), T. f~r., 40. f. tta-
Palestine, XI, 7 XXVIH, 11 lie.
449.90'.
Patmyre, Tadmor, T. chr., 3o, 4~. Ravenne, 1, 9. T. chr M, ~9. 3 r,
Paphtattoaie,XVt. 3. r. A8)e. 4t.44<'4~.
ParaMn~e, 539, 644, 770. V. Mille, KheMipotM, T. chr., r. Tt)f.ic<
Stade. RhfdonM(KennM), 847, 8p[. r. Ar
parisii (Paris;, SJ~, ()<«), 9~9. –T. ntori<t)t<
chr., 49. Rhetn<'<mna, 4X0. V. t)ar<ta'<«'.
Paota, 48u. V. Dacie. Rhemi (Ret)n)t),8a9, 834, 84~, 8,
Pctopunu<!M,XXVi,9.'o;–a<9 t. ~4:).
Grècf «x Hellade. RheMm (Rtna;,48'. t. t.au)e
Pentapole, IX, 9; 43< t. Libye. Rhodo~, 48u. t. Thrace.
Pcrout< V, 4; 4~5. V. ttatif. Romainn, t, S Il, < 7, 9; Hi,
P<rea~meni<T.<hf 44,48. t. PerM (.. 8;–tV.t.8,9;–V.9.5,
<'t Arotente. S.9;-Vt,t.3.5à7;-VH,a; ¡
PcrMO))Me<)ie,H,4,9: tH,M; -\tH, tà6,8;–iX,t;–Xt,
~,4, 12; XIII, 6; XVIII, 4 Préf, VHt. T. chr. ~9, 4'~ ~4.
t6;-XtX,6.7;–XX!,6à8; 48.
XXIV, 4 XXV, 3; XXX, Sirmion, Firmina dv., XVtH, 4
t,3;–844. ~.itettt. 481, 4~. pannoB~, DMfe.
Rome, V. t Vit, 4, 5; XI, < StMuraou SbMfMM, H, 5, 7, N
–XXVt,4,'<XXVn,6,9;– 4<<. –T. chr., 4~ t'. MôMpoht-
4~3, 435,447, S.?, StQ, 8t8, 8t6, mie.
873,875&878,88a, 888,89~8~, SttVM. F. ScbbtoM.
9t9, 9<4, ~t, QM. T. chr, 3$, Sophte (Sthtte-), 4'7. Xtn. ~f,
40 à 4*, 44 à 47. F. plan de Rome XV. T. chr., 37, 4o, 48, 49. V.
et environs. ByMBCf
Spotettf, Y. < ;–4*4. Italie.
Salone, T. chr., 46. S~.te<, 5~o, 53a, 549, &5o, 55~, 5M,
8amar!ttt)t)t, XI, 7. 8; XVi!), 8; 558.596.
449. -T. chr., 34 à 36, 46 à 48. S;bMM.«7~ F. Thurium et Italie.
Samnites, 874. ~.Samniom. Syqupa, T. chr 33. Byzance.
Sanpria, Préf., XV.- T. chr., 3~. SyracuM, 5. T. chr., 3~. Si-
Y. dithynie. cile.
t
StrtcènM (Artbet), H, t;–Xt, 4; Syrie, T. chr., 34. V. Aoe.
–xvnt, 5, e; –xxm,3;–
XXIV, 5;-4t4, 447, 4~, 503; 'ra~Htas-Ctpra',T. chr., 47. ttahe.
T. chr., 3f, 33 à 35,4o, 44, 49. T<Ke, XVIU, 9;–XXtX, 8. t.Ci-
50. V. Arabie. licie.
Sardica, 4«o. V. Dardanie. Tauride, 894. cherMnèse.
Sarrasins. V. Stracène~. rtteodorM', 445. F. Laodicée, Chy-
S<Huh, T. chr., 35. pre, Syrie, AntMrthe
SaxoMt (Saxons), T. chr., 4X. Tt'éodoropotM, 44& toy Mysie et
Sc.<t<ettha, 4~ V. Dacie, UarJanie. Thrace.
S<rtu«, XVtH, 9; 487. r. Ëde~. Thcrmopytes, XXVt, 9, '5<.<
Sctabènet ou SctaT~nes, Slaves o<t Hellade.
~Tona. X!,4;–XVni. 4, The&Mtie, 480 r. He)ta<)e.
–XXt!t, 3;–447, 4~, 5u3.– TheMato)t)<tMe, t, t ;–894. t. Ma-
T. chr., 3t, 46. Monde, Dacie. ced<"<)<
Scythie, XVIII, 4; 4!<* T. chr Thrace,X\!H,G;–XXt,7;–X\t).
3a,33. 6;–48',48a, 5uo.-T.chr., 45,
Scythopotia, XXVH. 3,5,9a.–T. 46, 48, 5u.
chr., 35. PttMMne. Thunum (Sibaris), 8?3, 9! t. V. Ita-
Séteucte, XVIII, ïo. y. Syrie. lie.
Septon, T. chr 37. Libye. Tigre, Il, 7, 8. t. Aromate.
Sérique XXV,5;–5t3,5t4. roy. Trevth (Tr&ve$), 849,894, 89-. r.
MOMde. chr., 5o.
S«to<, XXV, t;–5o{). tunétt,t.fht.S. t.~t~tth;
S<Ct)<t,5;–V,5;<<,S~ MM ptao.
<
TuMMt (Tourt), 83~, gog. varnes, T. chr., 47. V. Monde, Eu-
Tyr,!X,9;XXV,5. rope.
TMBM, T. chr., 35, 46, 48. F. Pont Vénétie, XVIII, 4;–480 à 4~.
et Luique. T. chr., 4S à 46. tttHe et
FrMM.
VandttM (Btnd)tM), XVÏ!
478,48t.–Prëf..V!n.–T.chr.,
ï; Vérone, T. chr., 47. V. Italie.
Vojr~t ta eutft. t )* ttttM <t* HtttM<ufH<xt t t'M«<«<ft <<< ~<n«wt«t,)t< b)t*M* ff t*t Wo«o0t<
ttKDt.LATABt.ËNUM~MATt~m.
TABLE ALPHABETIQUE DES CHOSES.
ro~es *n outre, py. :atu un. 1. table des th8pltrfl des ,fwscdeto.
Le. Cll.tiolll ~mprunlt~u lUI.. wnt marqules par des ebittrrs rotnain~ suivis de rllliir. u'
des chlffretIr'
bes; "11. ~mprunlt.Ult nutea pndolo`iquea.historiques.,~ornpblqu. _1'11'10". P"
seulement; celles emprunt. ia la Prrfrce par les lettr" Pr lu.ir5 du cbiQri
rumain, et il 1. Tableehroaolo`iquepar la Icttre T tuivic du etuffrearabe au I~eu du cbilfre roasaiw.
Adultères, 3;
Adoptions (Loi des). T., 35.
;:<
Chapitn's (Les trois), questiont)n''))o~iquc,4S<,tjt!
Chien ux'rvciitenx,
(h")~r!t. 't., ~8.
-1. ')-'
Chrétiens, leurs mystères, t, 3;–Vt,8;–p<H<e))t<s<, X, to;–XXVM,
3, to. Pr., tH T., 35. ~~<4<M<, t7t«~.
Cttritt, XtH, 2; 444. V. ~con~tott, t~M, /~<<~<MM
Chronologiede< actM, XXIX, t à 4. T. 4". y
/<M<<e«cM (tre et OtyM
pMe <u texte franco).
Cirque (R~ime du), t, t !X, t, a;–XV, t. F. r~MfM, Co«f«M-
MM, ~ppodfOHM.
C!té$ depouitteet,XXVI, <, 3, te.
Clergé, Mn tbtUMemeBt,44'. P"~te du eeetMtttoM, 4~7 T., 35,
4!, 44 V. J)~MM, Fec~<<M«ç«M, JtfettM<,Se«r<<oM.
Cod«, T., 33 & 35, 38. V. fe<<.
CommiMtoM (tu~tnentptr), XV, 7 T., 3o, 3*. y. ~fMCr<p«<MM.
Complot (Faux), tV, MtrM, 4'4, So*. –T., 49.
CMCitM généras, XXVM, 4M, 5tg. 5~T., 33, 35, 36, 3«, 4-,
48. V. SytM<<«.
Concubinage autorisé ou toMfé, IX, 9; XtX, 5
4o. V. COMf«MMM, JMyt<ttMO«0!t.
4;V,4,7;–Vt, t;–vn.ï,3,o;–Xt,
ContitMtioM, ttt,
Xt!,3;–XV,7;-XVt,3,6;–XVn. t;-X!X, ..4;-XX,4,
-XXI, ',3;–XXVH.7;–XXtX, 5,6.7;–5~,533.–T.,3-, 39,
t'
49'. T. 33, 34, 36,
V.
a,
Pliilologie, 36u à 408, 535 à 5ja, ~t.
PhttoMphea pertpaMttcieM,
~artaWe, J!f~«çMM.
PhH!re<,L
4~a. V. ~o~<e, ~~ro~MM.
Vin,6;–p<.rtécutét,
9;X, ~Xti, «;–XX!I,7;–4'4~.
5t6, )ho.–T.. 3~,
Police (Prétet de la), 4~7, 4~, 493. T., 3<) V. JWM<fe<of, ~<
~a
ERRATA.
f~.M L'EMAJt~.