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Introduction :
De nombreuses civilisations se sont servies de la force de l’eau, qui représentait une des
sources d’énergie les plus importantes avant l’ère de l’électricité. En effet, depuis
l’Antiquité, les hommes ont essayé de contrôler cette force.
Ce fut tout d’abord en 260, près d’Arles qui comportait une succession de moulin { eau,
qu’un aqueduc de 10 km et une chute de 18 mètres fut créée.
La production varie selon les aléas de l'hydraulicité (débit d'une année ou d'un mois
donné par rapport à une année ou un mois considéré comme "normal").
Historique
L'usage de la force hydraulique remonte au début de notre ère. Jusqu'au moyen-âge, de
nombreux moulins permettaient de fournir de l'énergie mécanique. Certains d'entre eux
produisent encore aujourd'hui de l'énergie électrique renouvelable. La conversion des
sites à la production d'électricité s'est faite à partir de la fin du XIXème siècle.
Le débit de cours d’eau ou l’ouverture des vannes du barrage entraine l’eau dans un
canal de dérivation jusqu’aux turbines électriques. Plus le débit et la hauteur de chute
d’eau sont importants, plus l’eau ne transporte l’énergie.
Cette eau actionne les turbines qui entrainent à leur tour des alternateurs pour produire
du courant électrique. Un transformateur injecte ensuite cette électricité dans le réseau.
Ou elle est transportée par des lignes à haute ou très haute tension.
En effet, la vitesse de l’eau { la position 1 est nulle, en choisissant comme référence d’énergie
Le niveau 2, on aboutit à :
Avec
P : puissance utile de la chute d'eau (W)
E : l'énergie disponible (J)
t : le temps (s)
On peut alors calculer la puissance de la chute d'eau en fonction de sa hauteur, sachant que, d'après la
Définition de la masse volumique
Avec
ρ : masse volumique de l'eau en kg.m3
V : volume d'eau en m3
ρ,g et h étant des constantes, on fait apparaître l'expression du débit volumique
Il en résulte :
- d’ouvrage de génie civil plus ou moins important selon la taille de l’ouvrage, qui
permet d’orienter le débit du cours d’eau vers les installations hydromécaniques.
Selon les cas il peut s’agir :d’un barrage ;
- Des ouvrages de dérivation (canal, conduite forcés, canal de fuite) ;
- Du bâtiment de la centrale (qui abrite des éléments hydromécaniques) ;
- D’une installation hydromécanique, qui transforme l’énergie hydraulique en
énergie mécanique il s’agit de la turbine ; de ses éléments de régulation, vannes ;
- D’une installation électromécanique qui transforme l’énergie mécanique en
énergie électrique, il s’agit : de l’alternateur ; éventuellement d’un élément de
couplage entre la turbine et l’alternateur ;
- Une installation électrique : un système de contrôle ; un système de régulation,
un système de distribution du courant électrique (transformateur).
Les grands barrages dont la puissance est supérieure { 10MW. Il s’agit de grands
ouvrages, très couteux, dont la construction prend de nombreuses années les impacts
environnementaux sont important (inondations de vallées, déplacements de
populations,…). Ces ouvrages sont connectés aux réseaux électriques nationaux.
- Le barrage voute : c’est un type de barrage { forme arquée dont la courbe permet de
reporter les efforts dus { la poussée de l’eau sur chaque coté des rives plutôt que sur
le barrage lui-même. Cette technique est inspirée des voutes des cathédrales. Les
barrages voutes sont essentiellement utilisés dans les vallées étroites disposant de
versants rigides.
- Le barrage poids : c’est un barrage dont la propre masse suffit { résister { la
pression exercée par l’eau. Ce sont des barrages souvent relativement épais, dont la
forme est généralement simple (leur section s’apparente dans la plupart des cas { un
triangle rectangle. Les barrages poids sont privilégiés lorsque le rocher du site (vallé,
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Les centrales de lac ou d’éclusée disposent d’une retenue d’eau leur permettant de
stocker celle-ci afin de la turbiner aux périodes de plus forte demande. Ces deux
catégories de centrales se distinguent en fonction de la durée de remplissage de leur
réservoir : moins de 400 heures pour les centrales d’éclusée, au-delà pour les centrales
de lac. Les centrales d’éclusée ont donc des durées d’accumulation assez courtes et
modulent leur production au niveau journalier, voire hebdomadaire, là où les centrales
de lac peuvent assurer une modulation saisonnière de leur production. Ces ouvrages
sont primordiaux pour la sécurité du réseau électrique, en concentrant leur production
sur les périodes de plus forte demande. Ils sont capables de mobiliser en quelques
minutes plusieurs milliers de MW sur l’ensemble du réseau, assurant ainsi l’équilibre
offre – demande qui doit en permanence être maintenu.
L’électricité ne se stocke pas, il faut donc { tout moment, et en temps réel, ajuster la
production à la consommation. Pour ce faire, le réseau a besoin de centrales capables de
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moduler leur production rapidement. En plus d’être la seule énergie, renouvelable dont
on peut maitriser la production électrique, l’hydroélectricité est la technologie la plus
rapide { démarrer en cas de besoin, et la plus facile { moduler en temps réel. L’énergie
hydroélectrique représente donc un enjeu majeur pour la sécurité du réseau, en
fournissant une réserve de puissance rapidement mobilisable en cas de nécessité, et en
modulant sa production de manière à fournir des services systèmes au réseau, tels que
le réglage de fréquence ou de tension.
1- Historique
Les roues à aubes étaient déjà connues des Romains, qui les utilisaient dans les moulins
à grain. Elles ont animé pendant longtemps les moulins à céréales mais aussi des
installations artisanales ou industrielles. Héritières des antiques moulins à aubes, les
turbines hydrauliques apparurent au cours du dix-neuvième siècle. La première
réalisation de turbine hydraulique est due à Benoît Fourneyron, un français, en 1827,
elle est le perfectionnement des roues hydrauliques qui existaient depuis plusieurs
siècles ; c’est une turbine { réaction. L’invention de la turbine hydraulique puis de la
dynamo et enfin de l’alternateur ont ouvert une voie importante vers l’hydroélectricité
qui constitue la source d’énergie renouvelable la plus utilisée dans le monde. Les noms
de Francis et Pelton sont rattachés aux principales découvertes techniques. Elles
permettent aujourd’hui d’obtenir des puissances unitaires très élevées, de l’ordre de 200
000 kW avec une roue Pelton et atteignant 500 000 kW avec une roue Francis ; ainsi que
des rendements énergétique dépassant 90%
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2- Principe de fonctionnement
Une turbine est un dispositif muni d’ailettes, de pales ou d’aubes (dont l’ensemble
s’appelle aubage), auquel un fluide imprime un mouvement de rotation transmis à un
mécanisme par l’intermédiaire d’un arbre placé au centre du dispositif.
Une installation hydroélectrique est une installation qui capte l’énergie mécanique de
l’eau grâce { une roue dite «turbine». Cette énergie mécanique est ensuite transformée
en énergie électrique { l’aide d’une génératrice (dynamo ou alternateur).
Une turbine est constituée d’une partie fixe, le distributeur ou stator, et d’une partie
mobile, le rotor. Le stator peut être constitué d’un ou plusieurs injecteurs comme dans la
turbine Pelton, ou comporter, comme le rotor, des aubages disposés de telle sorte que la
conversion de l’énergie de l’eau en énergie mécanique de rotation s’effectue suivant les
principes d’action, de réaction, ou résulte de la combinaison des deux. Ces différents
modes de fonctionnement sont obtenus à partir de la forme et de la disposition du stator
et du rotor, et par des profils d’aubes adaptés.
3- Caractéristiques générales
L’élément central de toute installation hydroélectrique est la turbine. Le choix des
turbines se fait en fonction de la hauteur de chute et du débit d’eau disponible ; ce
qui détermine la puissance de chaque installation.
L’eau est canalisée par un conduit et une valve Turbine et système de transmission { une
génératrice Les eaux turbinées s’évacuent par un canal de fuite Rivière.
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Les turbines sont des machines rotatives dans lesquelles l’énergie cinétique et la
pression de l’écoulement de l’eau sont transformées en énergie mécanique directement
utilisable sur l’arbre moteur de la machine.
Elles comportent un système distributeur d’eau, le plus souvent réglable, et une ou
plusieurs roues motrices (roues à aubes, à augets, à ailettes).
Les turbines peuvent fournir de quelques watts avec relais batteries pour les plus
petites jusqu’{ plusieurs kilowatts en 220 volts pour les plus importantes.
Les centrales de haute chute sont généralement équipées de turbines PELTON, ou
turbine à action. Les turbines Pelton sont composées d’augets fixés sur un arbre, elles
peuvent avoir plusieurs roues sur le même axe ou plusieurs injecteurs, appelés aussi
pointeaux ou aiguilles. Les turbines Pelton sont utilisées pour les chutes d’eau de 10 à
500 mètres. A l’ouverture de l’injecteur, l’eau est orientée sur les augets ce qui provoque
la rotation de la turbine. Les augets sont doubles avec une arête centrale. L’eau arrive
sur cette arete et est dirigée dans les augets.
générateur en réglant le débit de l’eau qui est dirigée sur les aubes afin de garantir le
meilleur rendement. Ce type de turbine est installé pour les chutes d’eau de 10 à 100
mètres. Elles peuvent être verticales ou horizontales.
Les centrales de basse chute sont équipées de turbine à réaction type KAPLAN avec
pales orientables en fonction du débit. Les turbines Kaplan conviennent pour les
centrales hydroélectriques situées sur les rivières dont la hauteur de chute d’eau peut
être de moins de 5 mètres. Elles sont adaptées { un débit d’eau variable et la faible
vitesse de rotation leur permet d’avoir un bon rendement. L’eau arrive par le pourtour
ou le centre et est dirigée vers la roue en forme d’hélice de bateau dont l’orientation est
variable.
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L'énergie marémotrice est issue du mouvement des marées (qui sont elles-mêmes
causées par les forces de gravitation de la Lune et du Soleil). La force des marées est
exploitée en Bretagne depuis le Moyen Age puisque les premiers moulins à marée y ont
été construits vers 1120. Aujourd’hui encore, on peut voir dans cette région quelques
exemples de moulins à eau fonctionnant grâce à l'énergie marémotrice. Cette énergie
peut être captée de deux manières :
soit en exploitant les variations du niveau de la mer comme dans l'usine
marémotrice de la Rance (énergie potentielle)
soit en exploitant les courants de marée captés par des turbines appelées
"hydroliennes" (énergie cinétique).
Une usine marémotrice exploitant les variations du niveau de la mer fonctionne sur le
même principe qu’une centrale hydroélectrique. C’est une chute d’eau qui entraîne des
turbines et permet de produire de l’électricité. Pour exploiter l’énergie marémotrice, on
construit un barrage qui laisse passer la mer { marée montante. L’eau remplit un bassin
de retenue qui sert ensuite à faire tourner les turbines à marée basse. L'exploitation de
l'énergie potentielle des marées nécessite donc des aménagements importants, qui
modifient l’équilibre écologique du site d’implantation.
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périodes creuses (achat d’électricité { bas prix) et les périodes de pointe (vente
d’électricité { prix élevé) est importante.
Les STEP sont des centrales de pompage – turbinage fonctionnant avec une retenue
supplémentaire { l’aval. Pendant les heures creuses, l’eau est pompée de la retenue
inférieure vers la retenue supérieure, pour être ensuite turbinée dans le sens inverse
pendant les heures de pointes. La dizaine d’installations que compte la France totalise
une puissance de 4 500 MW, mobilisables en quelques minutes.
Toutefois, les STEP ne sont pas considérées comme des moyens de production d’énergie
renouvelable. En effet, l’énergie nécessaire pour remonter l’eau de la retenue aval vers
l’amont est prélevée sur le réseau et dépend donc de l’ensemble du parc production
électrique.
1- Avantages
2- Inconvénients :
la mise en eau des barrages induit très souvent des déplacements de population et la
disparition de zones agricoles. les barrages formant un lac de retenue est un frein à la
migration des espèces aquatiques. Dans certains pays, la solution est d'installer des «
échelles à poissons » pour éviter leurs transports par camion. Mais cette méthode reste
très couteuse et surtout lorsque il y a un enchainement de plus plusieurs barrages. La
Commission Mondiale sur les Barrages a constaté que tous les réservoirs, étudiés à ce
jour par les scientifiques, produisent des gaz à effet de serre (avec des émissions
importantes dans les régions chaudes) ce pourrait remettre en cause les grands
barrages (plus de 15 mètres de haut) dans les zones chaudes de la planète. la création de
retenues d'eau artificielles peut entraîner la sous oxygénation de l'eau. Au contraire, la
libération subite de l'eau a pour conséquence une suroxygénation. Dans un cas comme
dans l'autre, l'équilibre des écosystèmes est mis à mal les barrages arrêtent les
sédiments créant des cuvettes artificielles. Les cours d'eau ont alors tendance à
s'envaser (la Camargue est aujourd'hui dans cette configuration) les centrales ont des
impacts sur la biodiversité (mortalité de certaines espèces comme l’anguille.
Le bilan en gaz à effet de serre des systèmes hydroélectriques est à priori positif. Il faut
néanmoins tenir compte qu’il faut plusieurs années avant que le CO2 dépensé lors de sa
construction soit compensé par l’électricité produite. Par ailleurs, de récentes
recherches émettent de très sérieux doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des
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Conclusion