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Dimensions du processus d acquisition

d une LE/LS

- Klein W.1989. Acquisition de langue étrangère. Paris: Colin. (Chap. 2)


- Véronique (2009) Quelques facteurs de l appropriation des langues étrangères
(pp. 22-38). In Véronique et al. (éd.) L acquisition de la grammaire du FLE.
Paris: Hatier.
Les 6 dimensions de l acquisition d une langue
(Klein 1989, Chap.2)

•  3 composantes nécessaires au processus acquisitionnel:


- impulsion à apprendre
- capacité linguistique
- accès à la langue

•  3 points de vue pour caractériser ce processus:


- structure du développement
- rythme du développement
- état final
Composantes nécessaire à tout
apprentissage d une L2
•  Situation exotique:
- atterrissage en catastrophe dans une île de la
Nouvelle Guinée
- aucune possibilité de repartir
- habitants (les Eipo) ‘sociables’…
Pourquoi cet exemple?
La Papouasie-Nouvelle-
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Guinée est apparemment


avant de la réinsérer.

le pays le plus multilingue


du monde:
plus de 800 langues pour
une population de 4,5
millions d'habitants.

Les 10 langues les plus répandues sont parlées par de larges groupes de
l'intérieur des Hautes Terres (entre 30 000 et 100 000 locuteurs).
Environ 80 % des langues comptent moins de 5000 locuteurs, et un tiers
d'entre elles moins de 500. (+ langues véhiculaires)
Dans cette situation vous serez sans doute disposé à
apprendre les coutumes locaux, et la langue
locale, le Eipo…

Quels facteurs sont nécessaires pour que le


processus démarre?
3 composantes nécessaires
à l apprentissage d une langue:

-  avoir une impulsion à apprendre


(motivation, parfois inconsciente)

-  être doté de la capacité d acquisition linguistique


(cf. faculté de langage)

-  avoir accès à la langue


(si les Eipo ne parlaient pas devant vous..)
L impulsion à apprendre

= ensemble de facteurs qui amènent l apprenant à appliquer sa


capacité d acquisition linguistique à une langue donnée

•  Viser l intégration sociale


•  Satisfaire des besoins de communication
•  Obtenir un diplôme (éducation-scolarisation)
•  Attitude envers la langue (= influence des représentations)
et envers les autres
L impulsion à apprendre
Différents objectifs possibles: p.ex. apprendre l anglais pour écrire des
lettres commerciales, pour partir en vacance ou pour se refaire une vie
en Australie….
•  Intégration sociale
(p.ex. très forte pour ALM, peut être variable pour travailleur immigré,
absente pour l étude des langues mortes)

•  Satisfaire des besoins de communication


poids différent de phonologie, morpho-syntaxe, lexique..
ex. « je voulé du pain » vs. « je voudrais bien une ficelle »

Cf. aussi distinction motivation « instrumentale » vs « intégrative »


(Gardner & Lambert)
L impulsion à apprendre

•  Intégration sociale
•  Satisfaire des besoins de communication

•  Obtenir un diplôme ? (éducation-scolarisation)


quelle motivation pour la L2 p.ex. chez les collégiens?
cf. notion d apprenants « captifs »
et distinction motivation « interne » vs. « externe »
L impulsion à apprendre
•  Intégration sociale
•  Satisfaire des besoins de communication
•  Obtenir un diplôme

•  Attitude plus ou moins positive envers la langue


poids des représentations concernant la langue et la culture:
- faciles / difficiles à apprendre (cf. proximité / distance linguistique)
- mélodiques / agréables à entendre
- utiles pour le travail, bénéfiques pour le développement intellectuel
….. impact sur l intérêt, le désir d apprendre et le résultat de l apprentissage (cf.
Castellotti & Moore 2002)

•  Attitude envers les autres


caractère extraverti / introverti, facilité à prendre la parole…
La capacité linguistique
•  Composantes biologiques (appareil articulatoire/phonatoire, perception,
mémoire…. âge) et capacité à traiter le langage (faculté de langage)

•  Connaissances disponibles : ex. j arrive demain à 11h


- linguistiques et discursives (filtrage du fonctionnement de L1, L2, L3…)
- extralinguistiques:
connaissances contextuelles (qui parle à qui, quand, etc…)
ex. « moi tomate » énoncé dans une épicerie
(= je voudrais des tomates et non pas = je suis une tomate)
connaissances du monde
ex. « la taupe est sous l arbre » vs. « les enfants sont sous l arbre »
- métalinguistiques: p.ex. connaissances permettant l explicitation du
fonctionnement de la grammaire en L1, L2, etc.

cf. asymétrie entre compréhension et production en L2


L accès à la langue

= Le processeur ne peut entrer en action s il n a pas accès aux


matériaux linguistiques à traiter

•  Input (entrée)
= échantillon de la L2 auquel l apprenant est exposé
p.ex. l eipo est accessible sous la forme de chaîne sonore + informations
contextuelles

•  Possibilité de communiquer
= possibilités d échanges dans la langue cible et/ou avec les LN
L accès à la langue
•  Input (entrée)
Sit. non guidée
- « chaîne sonore » + « information contextuelle parallèle »
ex. podarisseo darme el sae?
- input en principe riche et varié… mais pas toujours compréhensible!
- foreigner talk ou xénolecte = simplification de la langue cible
qui peut affecter l articulation (volume, débit parole), la syntaxe, la
morphologie, le lexique… pour faciliter la compréhension.
« toi aller mairie bureau police, compris? » vs. « il faudrait que vous alliez… »
L accès à la langue
•  Input (entrée)
Sit. non guidée
- « chaîne sonore » + « information contextuelle parallèle »
ex. podarisseo darme el sae?
- input en principe riche et varié… mais pas toujours compréhensible!
- phénomène du foreigner talk ou xénolecte = simplification de la LCible
qui peut affecter l articulation (volume, débit parole), la syntaxe, la
morphologie, le lexique… pour faciliter la compréhension

En classe de langue: déterminé par l enseignant


- chaîne sonore pré-segmentée (écouter plusieurs fois enregistrements)
- listes de vocabulaire traduit ?
- réflexion métalinguistique (grammaire)?
déterminé par l enseignant, suivant l approche adoptée
- input en principe plus réduit … mais compréhensible!
L accès à la langue
•  Possibilité de communiquer
Sit. non guidée
- apprentissage DANS et PAR la communication
en principe: + input (extraire les moyens pour avancer)
et + communication (vérifier ses hypothèses sur la langue) = progression
- possibilité de comparer sa production et celle des LN
(cf. focalisation sur le SENS: correction erreurs en cas d échec comm,
de malentendus)
- c est à l apprenant de remarquer des différences
entre sa production et celle des natifs pour avancer
L accès à la langue
•  Possibilité de communiquer
Sit. non guidée
- apprentissage dans et par la communication
en principe: + input (extraire les moyens pour avancer)
et + communication (vérifier ses hypothèses sur la langue) = progression
- possibilité de comparer sa production et celle des LN
(cf. focalisation sur le SENS: correction erreurs en cas d échec
communicatif, de malentendus)
- c est à l apprenant de remarquer des différences
entre sa production et celle des natifs pour avancer

Classe de langue: déterminé par l enseignant


- simulation d activités communicatives, jeux de rôles, etc.
- focalisation sur la FORME = activités métalinguistiques, correction des
erreurs, etc.
En conclusion… si les ingrédients nécessaires pour déclencher le processus d ALE
sont relativement réduits, les facteurs pouvant infléchir son développement
sont assez variés:

-  Les langues en contact chez l apprenant:


combinaison de LS/LC (influence L1, mais aussi de toute autre langue connue)

-  Le contexte (institutionnel, naturel, mixte..) :


impliquant des différences d input et d opportunités de pratiquer la langue

-  L âge du début de l acquisition de la L2 :


qui renvoie à des écarts en termes de maturité cognitive et de connaissances
linguistiques

- Des traits individuels: caractère introverti/extraverti, représentations et


attitudes envers la langue à apprendre, objectifs personnels et besoins de
communication
Où peut-on intervenir,
en tant qu enseignants,
pour améliorer le processus?
3 points de vue
pour caractériser le processus
•  Structure du développement
•  Rythme du développement
•  Etat final
Structure du développement
•  Ordre d acquisition des éléments de la langue:
Fréquence de certaines formes dans l input? Importance communicative? Formes
plus faciles à percevoir ou reproduire?

•  Synchronisation de plusieurs connaissances:


- phonologiques (ex. opposition voyelles nasales / non nasales en FR. bon /
bonne ; ex. opposition voyelles longues / courtes en anglais: live / leave)
- morphologiques (ex. flexion verbale, marques pluriel…)
- syntaxiques (ex. place de l adjectif, de la négation, inversion SV pour questions…)
- lexicales (mots lexicaux vs. fonctionnels, expressions figées et tournures
idiomatiques, composition de mots, etc.….)

difficulté de décrire l évolution de tout le système


variabilité dans la structure du développement, mais présence de régularités
Rythme du développement

•  Vitesse dans la progression :


avancement lent / rapide et effet de palier
Variabilité : impact de différents facteurs
- proximité / distance LS/LC
- changement dans la motivation
- changements dans l accès à la langue
Etat final
•  Le processus d acquisition s arrête :
(niveau quasi-natif vs fossilisation niveau précédent)

•  Caractère sélectif de la fossilisation (par ex. prononciation)


Différentes raisons possibles:
- satisfaction des besoins de communication
- sauvegarde de l identité sociale
- période critique
- comparaison entre production apprenant et celle des natifs

•  Régression (manque de pratique ou état de fatigue ou encore alcohol..)


les états de langues passés sont toujours présents (last in first out, comme les
cercles d un tronc d arbre)
3 questions
•  Où peut-on intervenir pour améliorer le
processus en tant qu enseignants?
•  Pourquoi étudier l ALE non guidée
•  Quels sont les buts de la recherche en L2?

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