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PROGRAMME

PREMIERE PARTIE : BOTANIQUE : ETUDE DES PLANTES SANS FLEURS


Horaires : 3 heures / semaine- coefficient : 03
Chapitre introductif : Initiation à l’utilisation du microscope
I- Description et définition
II- Utilisation du microscope
CHAPITRE I : DECOUVERTE ET ORGANISATION DES PLANTES SANS
FLEURS
I- Découverte des plantes sans fleurs
II- Appareils végétatifs des plantes sans fleurs
III. Tableau comparatif des appareils végétatifs
CHAPITRE II : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES PLANTES SANS FLEURS
I - Appareil reproducteur et reproduction des plantes sans fleurs
II - Nutrition des plantes sans fleurs
CHAPITRE III : CLASSIFICATION GENERALE DES VEGETAUX ETUDIES
Tableau de classification générale des végétaux étudiés
CHAPITRE IV : IMPORTANCE DES VEGETAUX INFERIEURS
I. Les différents rôles
II. Conduite à tenir

DEUXIEME PARTIE : ZOOLOGIE : ETUDE DES INVERTEBRES

CHAPITRE I : DECOUVERTE ET ORGANISATION DES INVERTEBRES


UNICELLULAIRES : LES PROTOZOAIRES
A- Découverte des invertébrés unicellulaires
B- Organisation des invertébrés unicellulaires
CHAPITRE II : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES INVERTEBRES
UNICELLULAIRES
I. Locomotion
II. Nutrition –Respiration – Excrétion
III. Reproduction
IV. Vie ralentie : enkystement de la paramécie et de l’amibe

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CHAPITRE III : DEFINITION ET CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES
I. Définition
II. Classification
CHAPITRE IV : ETUDE DE QUELQUES MALADIES DUES AUX PROTOZOAIRES
I- L’amibiase ou dysenterie amibienne
II- Le paludisme
III- La trichomonase
CHAPITRE V : DECOUVERTE ET ORGANISATION DES INVERTEBRES
PLURICELLULAIRES
A) Découverte des invertébrés pluricellulaires
I. Quelques invertébrés pluricellulaires
II. Milieux de vie
B) Organisation des invertébrés pluricellulaires
I. Les vers
II. Les mollusques
III. Les arthropodes
CHAPITRE VI : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES INVERTEBRES
PLURICELLULAIRES
A- Locomotion
I. Les vers
II-Les mollusques : exemple de l’escargot
III. Les arthropodes : exemple du criquet
B- Nutrition – respiration – excrétion
I. Les vers
II-Les mollusques : exemple de l’escargot
III. Les arthropodes : exemple du criquet
C- Reproduction
I. Les vers
II-Les mollusques : exemple de l’escargot
III-Les arthropodes : exemple du criquet
CHAPITRE VII : QUELQUES MALADIES DUES AUX INVERTEBRES
PLURICELLULAIRES
I. La bilharziose urinaire
II. L’onchocercose

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III. La dracunculose
CHAPITRE VIII : CLASSIFICATION SIMPLE DES INVERTEBRES ETUDIES
Tableau de classification des invertébrés étudiés.
CHAPITRE IX : ROLES DES INVERTEBRES DANS LA NATURE
I .les différents rôles
II. Conduite à tenir

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INTRODUCTION A LA BIOLOGIE

La biologie est la science de la vie, c'est-à-dire qui étudie les êtres vivants. La géologie est la
science de la terre. La géologie et la biologie forment les sciences vie et de la terre (S.V.T).
Les êtres vivants se repartissent en deux grands groupes appelés règnes. On distingue le règne
animal qui regroupe l’ensemble des animaux et le règne végétal qui regroupe l’ensemble des
végétaux ou plantes. La science qui étudie les végétaux est la botanique ; et celle qui étudie
les animaux est la zoologie.
Chaque règne se divise en deux sous groupes appelés embranchement. Chez les animaux on
distingue le sous groupe des vertébrés et celui des invertébrés. Chez les végétaux on distingue
les plantes à fleurs (spermaphytes) et les plantes sans fleur.

N.B : cette année, nous allons étudier en botanique les plantes sans fleur et en zoologie les
animaux invertébrés

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CHAP I : INITIATION A L’UTILISATION DU MICROSCOPE.

I-Définition et description du microscope.


1-Définition
Le microscope est un appareil qui permet d’observer les objets ou les êtres très petits qui sont
invisibles à l’œil nu ; il permet de connaitre le moindre détail au niveau de ces êtres.
On distingue trois sortes de microscopes :
-le microscope simple ou loupe ;
-le microscope optique ou photonique ;
-le microscope électronique.
2- Description du microscope.
Dans un microscope on distingue plusieurs parties:
-le socle: c’est la partie lourde par laquelle le microscope se repose sur un support;
-la charnière d’inclinaison ou pivot  qui se trouve sur le socle;
-la colonne ou potence par laquelle on prend le microscope;
-la platine ou porte-objet sur laquelle on place la préparation (objet à observer);
-le diaphragme: qui règle la quantité de lumière arrivant sous la préparation;
-les valets permettant de maintenir en place la préparation.
Le socle, la colonne et la platine forment le statif qui est la partie mécanique du microscope.
-le tube optique qui est en forme de cylindre. Il forme l’oculaire et les objectifs; il est fixé à la
potence par la crémaillère ;
-la crémaillère qui fait monter ou descendre le tube optique ;
-la grosse vis qui commende les mouvements rapides de la crémaillère ;
-la petite vis ou vis micrométrique qui permet les mouvements lents de la crémaillère; elle
permet la mise au point de l’image ;
-le miroir qui capte la lumière servant à éclairer l’objet à observer.
-l’oculaire : c’est l’endroit où l’on place l’œil. Il fait grossir comme une loupe. Son
grossissement est souvent indiqué (×5;×10;×15…).
-les objectifs qui sont de très fortes loupes en bas de l’oculaire. Ils font aussi grossir l’objet.
Ce grossissement souvent aussi indiqué (×10 ; ×25;×40;×60).
-les révolvers qui portent les objectifs.
L’oculaire et les objectifs renferment les verres appelés lentilles. Ce sont ces verres qui
grossissent les objets comme les loupes.

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L’oculaire, le tube optique, les objectifs et le miroir constituent la partie optique du

microscope.

II-UTILISATION DU MICROSCOPE
1- Réalisation et observation d'une préparation
Pour observer un objet au microscope il faut faire les opérations suivantes :
-réaliser une préparation microscopique
-régler bien le microscope
-mettre en place la préparation
-mettre au point la préparation.
a) Réalisation de la préparation
Il faut disposer une lame (plaque de verre) spéciale porte objet et une autre petite lame
appelée lamelle. La lamelle sert à couvrir l’objet. La lame et la lamelle doivent être propres.
Pour préparer l’objet il faut mettre une goutte d’eau sur la lame, ensuite prélever l’objet ou un
fragment de l’objet et le déposer sur la lame dans la goutte d’eau et enfin on recouvre
l’ensemble avec la lamelle.
b) réglage du microscope
On alimente le microscope avec une lumière et on choisi l’objectif le plus faible et on ouvre à
moitié le diaphragme ; ensuite on place l’œil sur l’oculaire pour voir un cercle éclairé. Le
microscope ne doit plus bouger.
c) La mise en place de la préparation

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On place la préparation sur la platine de façon à ce que l’objet à observer soit au milieu et on
le bloque par les valets.
d) la mise au point
On abaisse le tube optique avec la grosse vis jusqu’à la lamelle. Ensuite on remonte
lentement ; on place l’œil sur l’oculaire jusqu’à l’apparition de l’image dans le microscope.
On se sert de la vis micrométrique (petite vice) pour rendre l’image nette.
2- Entretient du microscope
Pour obtenir de bonne image il faut que le microscope soit propre ; donc :
-ne jamais toucher les parties optiques du microscope avec les doits.
-saisir toujours le microscope par la potence et ne jamais le renverser.
-après utilisation, nettoyer le microscope plus les lames et les lamelles puis les ranger à l’abri
de la poussière.

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PREMIERE PARTIE: BOTANIQUE : LES PLANTE SANS FLEURS

CHAPI : DECOUVERTE DES PLANTES SANS FLEURS


Dans la nature, on distingue trois types de plantes sans fleurs qui sont :
-Les ptéridophytes, exemple : fougère
-les bryophytes, exemple: les mousses
-les thallophytes, exemple: les algues, champignons, lichens.
On peut découvrir ces plantes dans diverses régions.
1-LES FOUGERES
Les fougères sont des plantes herbacées rencontrées dans les sous-bois humides sur les
branches et les troncs des arbres. On distingue également de grandes fougères dans les forêts
ou montagnes. En générale, les fougères se développent dans les marécages et sur les rochers.
Si le climat est sec les fougères sont rares.
2-LES MOUSSES
Les mousses sont des petites plantes ayant plusieurs formes. On les rencontre sur les sols
humides, sur les arbres, les rochers, le long des marigots, et sur les parois des puits.
3-LES ALGUES
Ce sont des plantes aquatiques. Certaines vivent dans la mer, d’autres dans les rivières et les
lacs. Exemple: la spirogyre
L’ulve et la spirogyre sont des algues vertes. On distingue aussi les algues brunes(les
diatomées) et les algues rouges(les coralines).
4-LES CHAMPIGNONS
On distingue trois groupes de champignons: les gros champignons, les champignons
microscopiques (moisissure, levures); les champignons parasites.
-les gros champignons ou champignons à chapeau et à lamelles, s’observent un peu
partout : sur le sol, dans les forêts humides et sur les débris organiques. Ils sont généralement
groupés ou isolés.
-les moisissures : recouvrent généralement les aliments tels que le pain et les fruits (bananes,
tomates …). Les levures s’observent sur les fruits et boissons fermentées (dolo, bière…)
-les champignons parasites vivent sur des plantes telles que le mil, le maïs et provoquent des
maladies (mildiou) à ces végétaux.

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5-LES LICHENS
Les lichens se développent sur les troncs des arbres et sur les rochers. Ils résultent de l’union
entre les algues et les champignons.
NB : Les fougères et les mousses sont des plantes à rameaux feuillées; les algues, les
Champignons et les lichens sont des plantes à thalle.
Toutes les plantes sans fleurs se caractérisent par leur appareil végétatif les appareils
reproducteurs et leur mode de vie.

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CHAPII : Appareil végétatif des plantes sans fleurs
Un appareil végétatif se compose des racines de tiges et de feuilles. Il varie à rameaux feuillés
aux plantes à thalle

I -Appareil végétatif des plantes à rameaux feuillés


Les plantes à rameaux feuillés sont les fougères et les mousses
1- L’appareil végétatif des fougères (néphrolépis)
a- Racines et tiges
La fougère est fixée au sol par de nombreux rameaux rampants longs et minces appelés
stolons. Ils sont couverts d’écailles. Ces stolons sont fixés à une tige aérienne et se présentent
comme des rhizomes. Ils émettent des racines qui s’enfoncent dans le sol ou dans le tronc de
l’arbre. Ces rhizomes poussent des bourgeons qui vont donner de nouvelles fougères.
b- Les feuilles
De la tige partent des faisceaux de feuilles. La fougère présente toujours une touffe de 8 à 12
feuilles vertes. A l’extrémité de la tige se trouvent de jeunes feuilles formant le bourgeon
terminal. La feuille de la fougère est appelée fronde ou penne. Elle comprend un rachis
prolongeant un pétiole allongé et creusé d’un sillon. La feuille comporte des folioles ou
pinnules disposés de façon alterne sur le rachis. La feuille comporte un limbe à bord
finement dentelé.
2- L’appareil végétatif des mousses
La mousse est faite de petits brins serrés les uns contre les autres. Chaque brin se compose
d’une petite tige couverte de petites feuilles vertes.
a- Racines et tiges
La tige de mousse est un petit axe en forme de cylindrique haute de quelques cm et formée de
cellules étroites. Il n’y a pas de vaisseaux (non vasculaire) conducteurs de sève mais des
cellules plus allongées que les autres appelées trachéides. Les brins sont fixés au support par
des filaments fins. Il n’y a pas de racines
b- Les feuilles.
Chaque feuille de la mousse est une petite lame verte, pointue et longue de quelques cm. Elle
présente dans sa partie centrale une nervure.

II-Appareil végétatif des plantes à thalle

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Les plantes à thalle sont les algues, les champignons, les lichens. Ces plantes ne présentent
pas de racines, de tiges ni de feuilles. Leur appareil végétatif est alors appelé un thalle.

1- Le thalle des algues: Exemple: spirogyre


Le thalle de la spirogyre est constitué de filaments verts longs et non ramifiés. Ces filaments
sont formés de cellules cylindrique disposées bout à bout et dont les membranes sont peu
épaisses. La couleur verte des filaments est due au chloroplaste rubané enroulé.
En effet les chloroplastes contiennent un pigment vert appelé chlorophylle. En plus dans la
chlorophylle on trouve des éléments pyrémoïtes dans lesquelles s’accumule l’amidon. Les
cellules ont un noyau centrale, une cavité appelée vacuole qui remplie d’un liquide incolore
Le thalle existe également chez toutes les autres algues telles que : l’ulve fascié, lagar-lagar
(algue verte) et les algues rouges brunes.
2- Le thalle des champignons
Les champignons sont des végétaux dépourvus de chlorophylle (plantes sans fleur non
chlorophylliennes) .Il existe plusieurs champignons :
-Les champignons macroscopiques
-les champignons microscopiques.
a- Les champignons macroscopiques
Exemple: L’amanite mortelle (Ces champignons causent des troubles digestifs graves, des
vomissements, des diarrhées violentes et des troubles nerveux qui conduisent le plus souvent à la
mort. La gravité de leurs effets est essentiellement due aux toxines de ces champignons, appelées
amanitines).
C’est un champignon à chapeau et à lamelle. Il est toxique et mortel. Son appareil végétatif
comprend :
*Un mycélium: c’est la partie souterraine. Il est fragile et constitué de filaments
blancs ressemblant à du coton hydrophile.
*Un pied : il porte une petite collerette ou anneau; la base du pied est enroulée de sacs
membraneux ou volve
Un chapeau : La face supérieur du chapeau est lisse et sous la face inferieur sont
disposées de lamelles rayonnantes
Remarque: ni le mycélium, ni le pied, ni le chapeau ne portent de vaisseaux conducteurs.
Les champignons sont comme des algues des thallophytes mais dépourvus de chlorophylles.
Autres champignons à chapeau

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Les Termitomyces : on les rencontre dans de grandes termitières des régions tropicales. Ils
présentent un long pied conique, ils sont comestibles, et ne portent pas d’anneau.
Le volvaire : il est également comestible et ne porte pas d’anneau.
Le bolet : il diffère des précédents par son chapeau dont la face inférieure est percée de pores,
il est comestible et ne porte pas d’anneau.
Les polypores : ce sont des parasites des palmiers à huiles et autres arbres.
La partie inférieure du chapeau est perforée de trou, ils ne portent pas de pied et sont collés au
bois par leur mycélium entrainant ainsi la pourriture du bois

Morphologie d'une amanite


Les amanites sont très reconnaissables grâce aux caractéristiques de leur pied, qui présente à la fois, sauf exception, un
anneau membraneux à son sommet et une volve (membrane enveloppante), parfois appelé bulbe, à sa base. Leur chapeau
porte sur sa face inférieure des lamelles blanchâtres.

b- Les moisissures ex : La moisissure blanche du pain ou mucor


Un morceau de pain mouillé et déposé dans un coin humide se recouvre d’un duvet blanc :
c’est la moisissure blanche du pain ou mucor. L’observation au microscope de ce duvet
blanc montre des filaments incolores entrelacés portant des rhizoïdes. Ces filaments sont
ramifiés et non cloisonnés et représentent le mycélium ils contiennent plusieurs noyaux
dispersées dans un cytoplasme commun.

Autres moisissures

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Moisissure noir ou rhizopus: On l’observe sur les fruits à maturité, les tubercules; et les
grains de maïs en germination, son mycélium est non cloisonné
Moisissure verte ou Penicillium: les filaments sont cloisonnés et se terminent par des
ramifications prolongées par des cellules rondes alignées formant des spores disposées en
chaînes appelés conidies.
c- Les levures
La levure de bière délayée dans l’eau et observée au microscope montre des éléments
arrondis ou ovoïdes. Chaque levure est une cellule constituée d’une membrane, d’un
cytoplasme dans lequel se trouve un petit noyau. Les levures sont donc des organismes
microscopiques dont le thalle dépourvu de chlorophylle est réduit à une seule cellule ; ce
sont des champignons unicellulaires.
Remarque : il existe des champignons microscopiques parasites vivant au dépend des
végétaux supérieurs ou des animaux et provoquant sur eux des lésions ou maladie
cryptogamique. Les plus connues sont :
-Le mildiou des calebasses, la pomme de terre
-La rouille des graminées (maïs, mil, sorgho …)
-Le charbon du maïs
-La teigne tondante du cuir-chevelu

3- Le thalle des lichens


Lichens se trouvent dans le monde entier et se présentent sous forme de lames foliacées en
plâtre sur les troncs, les branches des arbres, sur les rochers ou directement sur le sol. Observé
au microscope un lichen présente un réseau de filaments incolore dont les mailles
emprisonnent des cellules colorées. Le réseau de filament est un thalle de champignon alors
que les cellules colorées sont des algues.
Conclusion : le lichen résulte de l’union harmonieuse d’une algue et d’un champignon.
(Schéma : structure d’un lichen).

III- Tableau comparatif des appareils végétatifs

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Ce sont des thallophytes qui vivent sur terre ou dans l’eau et
possèdent la chlorophylle à la quelle peut s’ajouter d’autres
Thalle des algues pigments. Exemples : les algues brunes, les algues bleues, les
algues rouges.
Leur thalle est unicellulaire ou pluricellulaire.
Ce sont des thallophytes sans chlorophylle. Ils sont donc
toujours saprophytes ou parasites.
Leur appareil végétatif est un thalle (mycélium). Le
Thalle des champignons mycélium peut être filamenteux non cloisonné ou filamenteux
cloisonné.
Leur thalle est unicellulaire ou pluricellulaire.
Le thalle des lichens peut être foliacé ramifié, incrusté ou
gélatineux et se compose de deux parties :
- des filaments mycéliens enchevêtrés du champignon (hyptes)
Thalle des lichens
- des cellules vertes d’algues (gemides)

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CHAP. III : Appareil reproducteur des plantes sans fleurs
Les fougères, les mousses, les algues, les champignons et les lichens ne portent jamais de
fleurs ni de graines. Comment ces végétaux se reproduisent ?

I- Appareil reproducteur des plantes sans fleurs à rameaux feuillées


1- les fougères
a- organes reproducteurs
Les organes reproducteurs des fougères sont des taches qui sont disposées sur la face interne
du limbe. Toutes les feuilles n’en possèdent pas. Ces taches se composent de nombreuses
boules appelées sporanges. A l’intérieur de chaque sporange se trouvent de petits appelés
spores. C’est la spore qui va assurer la reproduction de la plante. (Schéma : un sporange)
b- reproduction de la fougère
On distingue une reproduction sexuée et une reproduction asexuée
-la reproduction sexuée
Dans les endroits humides les spores germent en donnant une petite lame verte appelée le
prothalle. Il est fixé au sol par des rhizoïdes. Les prothalles comportent des organes mâles
appelés anthéridies et des organes femelles appelés archégones. Les archégones contiennent
une cellule reproductrice qui est l’oosphère. Les anthéridies libèrent les cellules mâles
appelées anthérozoïdes qui vont à la rencontre des oosphères et il ya fécondation c’est –à-
dire union de l’oosphère et de l’anthérozoïde. Cette union entrainera la formation d’un œuf
qui va se développer sur le prothalle. C’est cet œuf qui va former la nouvelle plante.

Cellules mâles (anthérozoïdes)


Fougère spore prothalle œuf fougère
Cellules femelles (oosphères)

-la reproduction asexuée


Cette reproduction se fait grâce aux rhizomes qui poussent des bourgeons. Ces bourgeons
vont se développer et donner de nouvelles fougères ; c’est la multiplication végétative ou
reproduction asexuée. (Schéma : un prothalle vu par dessous).
Schéma : cycle de développement de la fougère

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2- les mousses
L’appareil reproducteur de la mousse se remarque par deux sortes de tiges. Les premières
tiges portent des sacs ovoïdes qui sont les anthéridies. Ces sacs en maturité s’ouvrent et
libèrent les cellules males ou anthérozoïdes qui nagent au moyen d’une queue ou flagelle. Les
autres tiges portent les organes femelles en forme de bouteille; ce sont les archégones
renfermant l’oosphère.
Dans l’eau les anthérozoïdes nagent à la rencontre des oosphères et ils y fusionnent, c’est-à
dire fécondation et formation d’un œuf. L’œuf se développe en un organe qui est le
sporogone dont la partie renflée est munie d’une coiffe et contenant les spores.
Les spores vont tombés et donneront ensuite de nouvelles tiges feuillées (mousses).
Cellule males
(Anthérozoïdes)
Tige feuillée œuf sporogone spore tige feuillée
Cellule femelle
(Oosphère)
(5 schémas: sommet d’une tige avec des anthéridies ; sommet d’une tige à archégone; nue
sporogone après fécondation; sporogone sur la tige feuillée; sommet renflé du sporogone).
Schéma : cycle de développement de la mousse

II-APPAREIL REPRODUCTEUR ET REPRODUCTION DES PLANTES A THALLE


1- CHEZ LES ALGUES (spirogyre)
La reproduction de la spirogyre est remarquable quand les conditions de vie sont mauvaises.
C’est-à dire manque d’eau; élévation de la température. Cette reproduction se fait de la façon
suivante: deux filaments parallèles voisines se rapprochent l’un de l’autre, leurs membranes
cellulaires forment un pont, le protoplasme se rassemble en une boule dans chaque cellule. En
suite il ya passage du contenu des cellules du premier filament dans le deuxième filament. Ce
phénomène est la conjugaison. Il y aura ensuite des contenus cellulaires pour donner ainsi des
œufs. Ces œufs germeront en donnant des nouveaux filaments quand les conditions de vie
seront favorables. Le premier filament qui vide son contenu dans le second est le filament
male et le deuxième qui reçoit est le filament femelle.
Ce phénomène de conjugaison est la reproduction sexuée de la spirogyre.
Il y a aussi une reproduction asexuée où l’algue donne d’autres algues par multiplication
végétative.

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(Schéma: reproduction de la spirogyre).

2- CHEZ LES CHAMPIGNONS


a- cas du champignon à chapeau
Les champignons à chapeau se reproduisent par des spores qui sont portés par les lamelles
rayonnantes .Très difficile à observer, les spores sont groupés par quatre (4) et sont fixés par
une grosse cellule génératrice. Dans les endroits favorables ces spores germent en donnant le
mycélium qui est constitué de filaments ramifiés. C’est ce mycélium qui va engendrer le pied
et le chapeau des nouveaux champignons.
(Schéma: appareil reproducteur du gros champignon).
b- chez les moisissures
L’appareil reproducteur de la moisissure se compose de sporocystes qui sont des boules noires
racées au mycélium par un pédicelle. Ces sporocystes contiennent des spores qui disséminent
sur les aliments germent en donnant un nouveau mycélium : c’est la reproduction direct ou
asexuée.
Il existe aussi une reproduction indirect qui survient quand les conditions ne sont pas
favorables, alors 2 bourgeons de filaments différents se collent l’un à l’autre et forme au point
de contact un œuf qui peut résister aux mauvaises conditions du milieu. Cet œuf se
développera quand il sera dans un milieu favorable en donnant un sac rempli de spores. Ces
spores germeront pour donner de nouvelles moisissures.
Cette reproduction indirecte est aussi la reproduction sexuée.
(Schéma: formation des spores ‘reproduction direct’).
c- cas des levures
Dans un milieu riche en éléments nutritifs les levures se multiplient par bourgeonnement. La
cellule s’allonge en même temps que son noyau, ensuit survient un étranglement et on a la
formation de 2 nouvelles levures qui pourront bourgeonner elles aussi: C’est la reproduction
asexuée ou bourgeonnement.
Quand les éléments nutritifs sont finis, les levures fusionnent 2 à 2 en formant ainsi un organe
de résistance appelé asque contenant 4 à 8 spores(ou ascospores). Lorsque le milieu devient
favorables, ces organes (asques) s’ouvrent et libèrent les spores qui donneront de nouvelles
levures: C’est la reproduction sexuée.
(Schéma: Bourgeonnement de la levure).

~ 17 ~
3- REPRODUCTION DES LICHENS
Les champignons forment des spores qui disséminent germent en donnant de nouveaux thalles
de champignons. Quand ces thalles rencontrent les algues ils s’associent pour donner ainsi es
lichens: c’est la reproduction sexuée ou fructification. Les lichens peuvent aussi se reproduire
par bouturage naturelle. De petites masses qui contiennent algues et champignons appelées
boutures se détachent et germent pour donner des lichens: c’est la reproduction asexuée.
(Schéma: appareil reproducteur d’un lichen)

CONCLUSION: les ptéridophytes (fougères), les bryophytes, les thallophytes n’ont ni fleurs
ni organes qui les permettent de se reproduire comme les spermaphytes.
Leur appareil reproducteur n’est pas bien appréciable à l’œil nu ou encore il est caché. On
appel ces plantes des plantes cryptogames.

~ 18 ~
CHAP. IV: NUTRUTION DES PLANTES SANS FLEURS.
Les plantes vertes se nourrissent d’eau, de sels minéraux puisés dans le sol et aussi d’éléments
carbonés, cela entraine une bonne croissance de ces plantes. Parmi les plantes sans fleurs, on
distingue: les plantes chlorophylliennes et celles qui ne sont non chlorophylliennes. Ces deux
types de plantes se différencient par leur mode de nutrition.
I- Nutrition des plantes chlorophylliennes
Les plantes sans fleurs chlorophylliennes sont les fougères, les mousses, les algues et les
lichens. Elles se nourrissent d’eau, de sels minéraux et d’éléments carbonés ou organiques.
1- La nutrition minérale.
Les substances minérales sont l’eau et les sels minéraux. L’absorption de l’eau et des sels
minéraux se fait dans le milieu de vie de la plante.
Les fougères possèdent des racines des tiges et des feuilles munis des vaisseaux conducteurs
de sève. Grace aux racines ces plantes puisent l’eau et les sels minéraux qui vont constituer la
sève minérale ou la sève brute. Cette sève circule dans les vaisseaux conducteurs des racines
vers les tiges et ensuite aux feuilles.
Les mousses et les algues n’ont pas de vaisseaux conducteurs ; alors l’eau et les sels minéraux
sont absorbés par toute la surface de la plante.
2- Nutrition carbonée
Grace à leur chlorophylle, les mousses, les fougères et les algues peuvent fabriquer elles
même les aliments carbonés dont elles ont besoin. En effet la chlorophylle capte la lumière
solaire et la transforme en énergie utilisable par la plante. Cette énergie va servir à combiner
le gaz carbonique (que la plante a absorbé) avec l’eau et les els minéraux puisés dans le milieu
pour ainsi former des aliments carbonés que la plante va utiliser. Ce processus de fabrication
des aliments carbonés est la photosynthèse. Les aliments carbonés encore appelés aliments
organiques vont constituer la sève élaborée au niveau de la plante.
3- Notion d’autotrophie
Comme les plantes chlorophylliennes arrivent elles même à fabriquer les éléments nécessaires
pour la photosynthèse, on dit alors que ces plantes sont autotrophes. L’autotrophie est le mode
de nutrition des plantes qui sont capable d’élaborer elles même les substances organiques ou
aliments carbonés à partir de gaz carbonique, de l’eau et des sels minéraux présents dans le
milieu de vie de la plante.

~ 19 ~
II- Nutrition des plantes non chlorophylliennes
Les plantes sans fleurs non chlorophylliennes sont les champignons (gros champignons,
moisissures, levures). Ces plantes se nourrissent également d’eau, de sels minéraux et de
matières carbonées.
1- Nutrition minérale
L’eau et les els minéraux constituent les substances minérales dont les plantes ont besoin.
Grace à leur appareil végétatif, les champignons absorbent l’eau et les els minéraux qui sont
présents dans leur milieu de vie.
2- Nutrition carbonée
Les gros champignons et les moisissures se nourrissent d’aliments carbonés puise dans débris
animaux et végétaux en décomposition : on dit que se sont des plantes saprophytes; c’est-à
dire des plantes qui vivent dans le milieu pourris ou décomposé.
Les levures se nourrissent également de substances organiques; en effet, dans les milieux elles
consomment les sucres (aliments carbonés) et se multiplient. Elles respirent en utilisant
l’oxygène et rejettent le gaz carbonique. En l’absence de l’air, les levures transforment les
sucres en alcool et en gaz carbonique: c’est la fermentation alcoolique.
3- Notion d’hétérotrophie
Les plantes non chlorophylliennes sont incapables de faire la photosynthèse. Elles se
nourrissent d’alimentes carbonés provenant d’autres êtres vivants; on les appelle les plantes
hétérotrophe. Leur mode de nutrition est l’hétérotrophie. Parmi les plantes hétérotrophes, on
distingue :
- Des saprophytes qui empreintes leur carbone à des matières organiques inertes en
décomposition et,
- les parasites qui empreintes directement leur matière organique des autres plantes.

III- Nutrition des lichens


Les lichens se nourrissent également de substances minérales et de substances carbonées.
L’algue et le champignon associé absorbent l’eau et les autres substances minérales. Par leur
chlorophylle, l’algue produit des substances carbonées ou organiques par la photosynthèse. Le
champignon en profite et digère les algues qui meurent. L’algue et le champignon composant
le lichen forment une symbiose ; c'est-à-dire une association d’êtres vivants à bénéfice
réciproque : le champignon rend le milieu humide à l’algue qui à son tour apporte les aliments
carbonés aux champignons.

~ 20 ~
Conclusion : Toutes les plantes ont besoin d’eau et de sels minéraux pour élaborer leur
matière organique mais toutes ne fabriquent pas leur matière organique de la même manière.
On distingue pour cela deux types de plantes :
- Les plantes chlorophylliennes (plantes à fleurs, fougères, algues, mousses et lichens)
qui fabriquent leur matière organique à partir du carbone grâce à l’énergie lumineuse
(solaire captée par la chlorophylle)
- Les plantes non chlorophylliennes (champignons) qui utilisent de la matière organique
provenant d’animaux ou de végétaux vivants ou morts.

~ 21 ~
CHAP. IV : Importance des végétaux inférieurs
L’étude des plantes sans fleurs nous permet de savoir qu’il existe des végétaux inférieurs
parfois non appréciables à l’œil nu mais ils ont aussi bien organisés que les végétaux
supérieurs. Dans la nature ces plantes jouent plusieurs rôles aussi estimables plus que les
plantes supérieures. Quelque fois ces petites plantes nous ont très indispensables. Leur rôle
peut s’apprécier de plusieurs façons. Certains sont utiles, d’autres ont un rôle nuisible.
I- Rôle utile
L’Homme peut utiliser certaines plantes comme aliments, d’autres pour se soigner et d’autres
encore pour maintenir son environnement.
1- Rôle alimentaire
Certains champignons sont comestibles et sont même cultivés à cet usage (exemple : les
volvaires des pays tropicaux.
Certaines algues sont mangées comme salade. Les levures sont utilisées dans la fabrication
des boissons alcoolisées (dolo, bière). Ce sont des agents de fermentation alcoolique. Les
levures sont aussi utilisées dans les pâtisseries (pain, gâteau).
2- Rôle médicinal
Certains champignons sont utilisés comme moyen de lutte contre les microbes. Ces
champignons produisent des substances appelées antibiotiques qui sont des médicaments
capables de détruire des microorganismes (exemple : le champignon Penicillium produit un
antibiotique qui est la pénicilline).
3- Rôle dans le maintien de l’environnement
L’environnement est notre milieu de vie. Il faut donc le sauvegarder. Les végétaux inférieurs
jouent ce rôle de maintien en tapissant les sous-bois qui demeurent ainsi humides. Les
végétaux maintiennent ainsi notre environnement en équilibre. Certaines plantes inférieures
sont utilisées par l’Homme pour orner son milieu de vie (les fougères).
II- Rôle nuisible et destructeur
Certains végétaux inférieurs ont des effets nuisibles sur les autres êtres vivants ou sur la
nature. Ces végétaux sont dits pathogènes.
Exemple :
- Certains champignons sont venimeux (qui sont toxiques, qui contiennent du poison.
C’est le cas de l’amanite.
- Les champignons microscopiques tels que l’Aspergillus flavus qui est très rependu
dans le sol produisent des substances toxiques très néfastes pour l’Homme et pour les
animaux.

~ 22 ~
Beaucoup de plantes inférieures causent des maladies à l’Homme. Comme maladie, on peut
citer :
- La teigne qui est causée par une moisissure Trichophyton
- Le muguet causée par une levure appelée Candida
- Les mycoses de la bouche causées aussi par des champignons microscopiques
- Les candidoses causées par les Candida
La candidose est une maladie causée par une levure (champignon microscopique) du genre
Candida. On distingue plusieurs types de candidoses :
- Les candidoses cutanées qui affectent la peau
- Les candidoses digestives qui attaquent l’appareil digestif
- Les candidoses broncho- pulmonaires qui attaquent les bronches et les poumons
- Les candidoses uro-génitales qui attaquent l’appareil urinaire et génital.
La candidose uro-génitale : c’est une IST, c'est-à-dire qui se transmet par voies sexuelles. La
maladie se manifeste par des démangeaisons au niveau du sexe, des mixions douloureuses
(difficultés d’uriner) et la présence du pus ou du sang dans les urines. Pour éviter la maladie il
faut avoir une bonne hygiène corporelle, c'est-à-dire être propre.
Certains champignons microscopiques provoquent des maladies sur les autres plantes : ces
maladies sont dites maladies cryptogamiques.
Certaines moisissures envahissent nos aliments et entrainent leur décomposition. D’autres
moisissures s’attaquent aux récoltes causant d’énormes pertes. Exemple : le mildiou du mil,
de la vigne, la rouille de blé, charbon des céréales.

III- Conduite à tenir


1- Protection de la flore
Réglementation et de la législation sur l’environnement au Burkina Faso; deux types de
peines encourues (amende et emprisonnement) en cas de non respect de la législation. Lutte
contre les feux de brousse.
2- Conservation des aliments
Les aliments frais mal conservés se couvrent de champignons et deviennent impropres à la
consommation

Exposés
Exposé 1 : Etude d’une maladie cryptogamique : la candidose
-Citer les principaux signes de la candidose
- Nommer l’agent causal de la candidose
~ 23 ~
- Citer les mesures préventives de la candidose
- Définir : maladie cryptogamique, mycose, champignon, vénéneux.
Exposé 2: Que devons nous faire pour faire face aux plantes sans fleurs nuisibles

~ 24 ~
CHAP. V : Classification générale des végétaux

Dans la nature on distingue les plantes à fleurs et à graines et les plantes sans fleurs et graines.
L’ensemble de ces plantes forme le règne végétal. Tous ces végétaux présentent beaucoup de
différences entre eux dans leur dimension, leur forme, leur structure… En tenant compte de
ces différences, on peut regrouper tous ces végétaux en groupes et en sous-groupes. Cela se
présente de la manière suivante :
Règne Embranchement Classes Ordres Familles Genre Espèces (plante)
Avec : « se divise en »
Dans les catégories on retrouve des sous catégories tels que les sous-embranchements, les
sous-classes, les sous-ordres, les sous-familles et les sous-genres.
L’espèce est l’unité de base de la systématique. La systématique est la science qui étudie la
classification des êtres vivants.

~ 25 ~
Sous-
Caractères distinctifs Embranchements embranchement Classes Exemples
s
Avec Arachide,
Dicotylédones (2
Plantes à racines, cotylédons) manguier, haricot
Angiospermes
fleurs et à tiges, Présence de
(ovules enclos) Monocotylédone
graines : les feuilles et chlorophyll SPERMAPHYTES s Mil, maïs, riz
spermaphyte vaisseaux e (1 cotylédon)

s conducteurs Gymnospermes
Filao
de sève (ovules nus)
Avec
racines,
Fougères (Prèles) Néphrolepsis
tiges, Présence de
feuilles et chlorophyll PTERIDOPHYTES
vaisseaux e
Lycopodes et
conducteurs sélaginelles
de sève
Avec tiges
et feuilles
Plantes sans Présence de Mousses Bryales
sans
fleurs : les chlorophyll BRYOPHYTES
vaisseaux
cryptogames e
et sans Hépatiques Marchantia s
racines
Présence de
chlorophyll Spirogyre, ulve
Sans racine, Algues
ni tige, ni e
feuille, Ni
THALLOPHYTES Moisissure,
vaisseaux Champignons
conducteurs Absence de mucor, levure
de sève Lichens
chlorophyll amanite
e

TABLEAU SIMPLIFIE DE LA CLASSIFICATION GENERALE DES VEGETAUX


ETUDIES

~ 26 ~
DEUXIEME PARTIE : ZOOLOGIE : ETUDE DES INVERTEBRES

Les animaux invertébrés


La zoologie est la science qui étudie les animaux. L’ensemble des animaux forme le
règne animal. Dans ce règne se trouve des animaux supérieurs ou vertébrés et les
animaux inférieurs ou invertébrés. Les invertébrés sont des animaux qui ne possèdent
pas de squelette osseux internes. Parmi les invertébrés, on distingue des animaux dont le corps
se compose d’une cellule : ce sont des protozoaires ou animaux unicellulaires. Il ya aussi
d’autres animaux invertébrés dont le corps se compose de plusieurs cellules : ce sont des
métazoaires ou animaux pluricellulaires.

CHAPITRE I : DECOUVERTE ET ORGANISATION DES INVERTEBRES


UNICELLULAIRES : LES PROTOZOAIRES

I- Découverte des invertébrés unicellulaires


Une goutte d’eau prélevée dans une mare, dans une plaque d’eau stagnante ou dans une vase
contenant des débris végétaux depuis une semaine observée au microscope montrent de petits
êtres vivants très mobiles dont la taille et la forme sont variables. Ces petits êtres vivants sont
des invertébrés unicellulaires. Parmi ces êtres microscopiques il ya des paramécies, des
amibes, des vorticelles, des stentors…
Une goutte de sang observée au microscope peut faire découvrir d’autres protozoaires tels que
le plasmodium, le trypanosome. Donc on peut dire que les protozoaires vivent dans différents
milieux surtout liquides.
II- Organisation des invertébrés unicellulaires
1- La paramécie
La paramécie a un petit corps allongé (0.1 mm). Il est formé d’un cytoplasme (substance
incolore) contenant deus noyaux, le tout entouré d’une membrane. L’ensemble constitue une
cellule vivante. Le corps de la paramécie est entouré de cils vibratiles. Ce corps dispose d’une
ouverture qui est l’entonnoir. Cette ouverture est la bouche. A l’intérieur du cytoplasme se
trouvent des cavités : ce sont les vacuoles digestives et les vacuoles pulsatiles.

2- L’amibe

~ 27 ~
L’amibe est également un animal unicellulaire. Son corps est aussi formé d’un noyau contenu
dans un cytoplasme et entouré d’une membrane. Elle ne possède pas de cils comme la
paramécie. A l’intérieur du cytoplasme se trouve des vacuoles.
(Schéma d’une amibe)
3- Le trypanosome
Le trypanosome est un protozoaire de forme allongée possédant un noyau, un cytoplasme et
une membrane. Il possède également une longue queue appelée flagelle. Donc le trypanosome
est un animal unicellulaire flagellé.
(Schéma d’un trypanosome)
Le plasmodium C’est un protozoaire qui vit dans le sang, dans l’eau et dans les glandes
salivaires des moustiques femelles. C’est un protozoaire qui parasite les globules rouges du
sang ; c’est pourquoi on l’appelle un hématozoaire. C’est le microbe responsable du
paludisme.
(Schéma de plasmodium)

CHAPITRE II : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES INVERTEBRES


UNICELLULAIRES
I- Locomotion
La paramécie se déplace grâce à ses cils vibratiles qui entourent son corps. Les cils font un
mouvement d’ensemble (battement synchrone) et cela fait avancer la paramécie.
L’amibe se déplace grâce à ses pseudopodes qui sont des prolongements ou des
défragmentations de sa membrane.
Le trypanosome se déplace grâce à sa longue queue appelée flagelle. En effet l’animal remue
sa queue et cela fait avancer le trypanosome.
Le plasmodium n’a pas d’organe locomoteur.
II- Nutrition –Respiration – Excrétion
1- La paramécie
- La paramécie se nourrit de débris organiques (algues, bactéries…) en suspension. Ces
aliments pénètrent dans une dépression en forme d’entonnoir (bouche). Au fond de celui-ci se
forme une minuscule gouttelette contenant les aliments : c’est la vacuole digestive.
- La paramécie respire par toute sa surface l’oxygène dissous dans l’eau.
- La digestion s’effectue à l’intérieur de la vacuole digestive. Les vacuoles pulsatiles
permettent de rejeter l’eau, les déchets et le gaz carbonique hors de l’organisme.

~ 28 ~
2- L’amibe
- Pour se nourrir l’amibe se déforme en émettant des pseudopodes par les quels elle va
entourer sa proie qui est ainsi prise dans une vacuole digestive. Au sein du cytoplasme
il sera digéré. Ce mode de nutrition est appelé la phagocytose.
- L’amibe absorbe l’oxygène dissous dans son milieu de vie par toute la surface de sa
membrane et rejette le gaz carbonique.
3- Le trypanosome
- Le trypanosome vit dans le sang et se nourrit d’hémoglobines contenues dans les
globules rouges : ce sont des hématophages.
- Il absorbe l’oxygène dissous dans son milieu de vie et y rejette le gaz carbonique par
toute la surface da sa membrane.
4- Le plasmodium
- Le plasmodium se nourrit aussi d’hémoglobines : c’est un hématophage.
- Il absorbe l’oxygène dissous dans son milieu de vie par toute la surface da sa
membrane et y rejette le gaz carbonique.
III- Reproduction
1- La division binaire ou scissiparité
C’est la principale forme de reproduction chez la paramécie, l’amibe et le trypanosome. En
effet la paramécie, l’amibe ou le trypanosome dans les conditions favorables s’étirent,
s’étendent et se coupent en deux pour donner deux nouvelles cellules. Ces deux cellules à leur
tour vont se diviser chacune pour donner quatre cellules. Cette forme de reproduction est la
division binaire ou scissiparité.
(Schéma de division binaire chez la paramécie)
2- La reproduction sexuée
Cette reproduction existe chez la paramécie. Dans ce cas deux individus male et femelle
fusionnent pour donner un œuf. C’est un processus qu’on appelle la conjugaison.
Le plasmodium a deux types de reproductions (asexuée et sexuée)

IV- Vie ralentie : enkystement de la paramécie et de l’amibe


Quand les conditions de vie deviennent défavorables (manque d’eau) la paramécie ou l’amibe
s’entoure d’une membrane épaisse. L’ensemble forme un kyste. On dit que l’amibe et la
paramécie s’enkystent : c’est l’enkystement. Le kyste est une forme de résistance aux
mauvaises conditions de vie. Quand les conditions de vie redeviennent favorables, le kyste

~ 29 ~
s’ouvre et l’amibe ou la paramécie reprend sa vie active. C’est ainsi que se propage l’amibe
de la dysenterie.

CHAPITRE III : DEFINITION ET CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES


1- Définition
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires apparentés au règne animal, certains
vivants en colonies.
2- Classification
Les protozoaires sont des êtres unicellulaires qui se repartissent en quatre classes:
- La classe des ciliés ou infusoires qui possèdent des cils vibratiles permettant leur
déplacement. Exemple : la paramécie, le stentor.
- La classe des flagellés qui possèdent une queue ou flagelle permettant leur
déplacement. Exemple : le trypanosome, le trichomonas.
- La classe des rhizopodes qui sont capable de déformer leur membrane et former des
pseudopodes. Exemple : l’amibe, les foraminifères.
- La classe des sporozoaires: ils sont capables de former des spores en se multipliant.
Ils sont parasites. Exemple : coccidies, grégarines, hémosporidies, cnidosporidies.

Caractères
Classes Exemples Caractères distinctifs
communs
- Corps ovale avec
des cils
- Présence de bouche
et de vacuole
Animaux
Ciliés Paramécie pulsatile
unicellulaires
- Déplacement par
les cils vibratiles
- Pouvoir
d’enkystement
- Corps fuselé avec
flagelle Reproduction
Flagellés Trypanosome - Déplacement par asexuée (par
flagelle bipartition)
- hématozoaire
~ 30 ~
- Corps nu
- Déplacement par Possèdent fonction
pseudopodes de locomotion,
Rhizopodes Amibe - Nutrition par nutrition,
phagocytose reproduction et
- Pouvoir excrétion
d’enkystement
- Corps fuselé
Hématozoaires Plasmodium
- hématozoaire

~ 31 ~
CHAPITRE IV : ETUDE DE QUELQUES MALADIES DUES AUX PROTOZOAIRES
Certains protozoaires sont responsables de maladies parfois très graves qui affectent
l’Homme. L’amibiases, le paludisme, la trypanosomiase ou maladie du sommeil, la
trichomonase.
I- L’amibiase ou dysenterie amibienne
La dysenterie amibienne est une maladie infectieuse (maladie provoquée par un microbe
pathogène) grave de l’intestin.
1- Signes de la maladie
La maladie se caractérise par les symptômes suivants :
- Des sensations de brulure au niveau de l’anus avec envie d’aller aux selles.
- Des douleurs abdominales et des coliques (maux de ventre) violentes se terminant par
des diarrhées fréquentes (10 à 15 fois par jour).
- Les selles sont glaireuses et sanguinolentes
- Un manque d’appétit
La maladie peut se compliquer (si elle n’est pas soignée) par :
- Une perforation de l’intestin grêle
- Une atteinte du foie et des poumons
2- Agent causal, cycle évolutif et mode de transmission.
a- Agent causal
Le germe responsable de l’amibiase est un protozoaire appelé amibe dysentérique pouvant se
présenter sous trois formes :
- La forme kystique : c’est la forme de résistance et de contamination
- La forme minuta : elle ne provoque pas de maladies et son cytoplasme ne renferme
jamais d’hématies (globules rouges)
- La forme hématophage : c’est la forme pathogène. Elle digère les globules rouges.
b- Cycle évolutif
L’Homme s’infecte en avalant la forme kystique présente dans les eaux ou aliments souillés.
Le kyste s’ouvre dans l’intestin et donne 4 amibes minuta. Celles-ci se multiplient puis
s’enkystent sans provoquer de maladies. A la faveur de certaines conditions de l’organisme
(affaiblissement, malnutrition…) la forme minuta se transforme en forme hématophage.
L’amibe hématophage pénètre dans la muqueuse intestinale et digère les globules rouges d’où
la présence de sang dans les selles. (Schéma du cycle évolutif de l’amibe dysentérique)

~ 32 ~
c- Mode de transmission
On peut attraper la dysenterie amibienne :
- Soit en mangeant avec des mains sales
- Soit en mangeant des aliments crus contenant des kystes
- Soit en consommant des légumes ou des fruits souillés
- Soit en buvant de l’eau sale
- Les mouches et les cafards peuvent également assurer la dissémination des kystes
3- Lutte contre la maladie :
a- Prévention de la maladie (prophylaxie)
On peut éviter l’amibiase :
- En se lavant les mains avant chaque repas
- En buvant de l’eau potable
- En lavant les fruits et légumes avant de les consommer
- En couvrant les aliments à l’abri de la poussière, des mouches et des insectes.
b- conduite à tenir en cas de maladie
En cas de maladie, conduire le malade dans un centre médical pour être soigner. Le traitement
varie selon l’amibe.
Conclusion : l’amibiase est une maladie du péril fécal car elle a pour point de départ les
excréments contenant les microbes. La contamination se fait par la bouche. La maladie est
liée aux mauvaises conditions d’hygiènes (absence de WC, utilisation de la matière fécale.)
II- Le paludisme ou malaria
Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse caractérisée par des accès de fièvres
intermittents. C’est une maladie endémique qui sévit de façon continuelle dans les régions
humides et marécageuses des pays chauds (zone tropicale et subtropicale de l’Afrique, de
l’Asie de d’Amérique).
1- Signes de la maladie
Le paludisme se caractérise par :
- Une fièvre élevée (39 à 40°C)
- Des maux de tête et des courbatures
- Des frissons, la chaleur et des sueurs
- Des vomissements, vertiges
- Un manque d’appétit.
2- Agent causal et mode de transmission

~ 33 ~
Le paludisme est du à un protozoaire parasite appelé hématozoaire ou plasmodium découvert
par le Français Alphonse Laveran en 1880. On distingue 4 espèces de plasmodium pathogènes
qui sont :
- Plasmodium falciparum
- Plasmodium vivax
- Plasmodium ovale
- Plasmodium malariae
Seule l’espèce falciparum provoque les formes graves et mortelles. L’agent pathogène est
transmis à l’Homme par l’intermédiaire d’un moustique femelle appelé anophèle qui est
l’agent vecteur.
3- Cycle de développement du plasmodium
Le cycle exige deux hôtes : l’Homme et l’anophèle femelle. On distingue trois étapes dans le
développement du plasmodium :
- L’Homme est piqué par l’anophèle femelle qui le parasite ainsi avec le plasmodium.
Ce dernier se déplace dans les cellules du foie et se multiplient. Les cellules du foie
vont ensuite s’éclater et libérer des corpuscules : c’est la phase hépatique
- Les corpuscules vont quitter le foie et coloniser les globules rouges dans la circulation
sanguine ou elles se multiplient : c’est la phase sanguine. Cet Homme parasité est un
paludéen. Après plusieurs cycles certains parasites se transforment en
microorganismes sexués (gamétocytes mâles et femelles).
Remarque : c’est au moment de l’éclatement des globules rouges qu’a lieu les accès de fièvre
du aux toxines (poison) déversés dans le sang.
- Lorsqu’un moustique femelle aspire le sang d’un paludéen s’opère le cycle sexuel. Il
emporte le sang contenant les corpuscules qui vont se développer dans son tube
digestif. Les corpuscules vont se fusionner avec des cellules mâles pour donner des
œufs. Ces œufs migrent vers les glandes salivaires du moustique en même temps que
chacun se rempli de spores filiformes infestantes. Si l’anophèle pique à nouveau un
individu sain il lui injecte les cellules infestantes (plasmodium) et le cycle
recommence (Schéma du cycle de développement du plasmodium)
4- Lutte contre la maladie :
a- Prévention de la maladie
Pour lutter contre le paludisme on peut citer :

~ 34 ~
La lutte anti vectorielle : elle consiste en une protection contre les piqures des moustiques
au moyen des moustiquaires imprégnés, des écrans moustiques aux fenêtres, des répulsifs
(moustique citronnelle)
- La destruction des anophèles par des insecticides
- Une action contre les larves des moustiques par la suppression des nappes d’eau
stagnantes (déversement de pétrole ou d’huile de vidange…)
- En évitant de jeter les eaux sales aux alentours des maisons
La chimio prophylaxie : elle se fonde sur l’absorption régulière de la chloroquine
(nivaquine) qui s’oppose au développement des plasmodies.
La vaccination : Des travaux de recherche sont en cours pour la découverte des vaccins
efficace. Toute fois il n’ya pas à ce jour de vaccins anti paludéens.
b- conduite à tenir en cas de maladie.
Le traitement curatif consiste à l’utilisation de la quinine, premier antipaludéen et principal
médicament du paludisme ou à des antipaludéens de synthèses (Flavoquinine, Fansidar,
maloxine).
NB : Tout traitement curatif doit être sous la supervision (contrôle) des agents de santé.

III- La trypanosomiase
Cette maladie est communément appelé la maladie du sommeil. Elle sévit encore dans
quelques régions africaines.
1- Signes de la maladie
La maladie se caractérise par la fatigue, des troubles nerveux et un invincible sommeil dans sa
dernière phase.
2- Agent causal et mode de transmission
La maladie est causée par un protozoaire allongé, le trypanosome.
Le trypanosome est introduit dans le sang d’un Homme par la piqure d’une mouche appelée
mouche tsé-tsé ou glossine. Donc la glossine est le vecteur de la maladie. Le trypanosome
nage dans le sang et se repend ensuite dans le cerveau au niveau du liquide céphalo-rachidien
et c’est ce qui entraine les troubles nerveux et la somnolence.
3- Cycle de développement
Les trypanosomes sont ingérés par la glossine en pompant le sang d’un sommeiller. Il se
multiplie dans son tube digestif et évolue pendant 18 jours. Après, ils viennent se fixer sur les
glandes salivaires de la bouche et passent dans la salive.

~ 35 ~
La glossine va transmettre le parasite (trypanosome) à un Homme sain en le piquant avec sa
trompe perforante. Les mouches tsé-tsé mâle comme femelle sont piqueuses et leur activité
est diurne.
4- Lutte contre la maladie
Pour lutter contre la maladie, il faut débroussailler les régions infectées surtout le long des
rivières
Il faut éviter les piqures des mouches tsé-tsé en portant des vêtements blancs
Pour voyager la nuit camper sur des hauteurs avec une tente à ouverture grillagée.

~ 36 ~
CHAPITRE V : DECOUVERTE ET ORGANISATION DES INVERTEBRES
PLURICELLULAIRES
A- Découverte des invertébrés pluricellulaires
Les métazoaires sont des animaux dont le corps se compose de plusieurs cellules ; ce sont des
pluricellulaires. Les invertébrés pluricellulaires se rencontrent partout : sur le sol, les
végétaux, dans les eaux (rivières, mares, lacs…). Parmi les invertébrés pluricellulaires, on
distingue plusieurs groupes et sous groupes.
I. Quelques invertébrés pluricellulaires
1- Le groupe des vers
- Les vers plats ou plathelminthes. Exemples : le ténia, les bilharzies
- Les vers ronds ou nématodes. Exemple : l’ascaris
- Les vers longs ou annélides. Exemple : le lombric, la sangsue
2- Le groupe des mollusques
Dans ce groupe on distingue :
- Les gastéropodes. Exemple : l’escargot, cauris
- Les lamellibranches. Exemples : les moules, huitres
- Les céphalopodes. Exemple : la pieuvre, la seiche
3- Le groupe des arthropodes
Dans ce groupe on distingue :
- Les insectes. Exemples : les mouches, les papillons, les abeilles, les criquets….
- Les crustacés. Exemples : les crevettes, les crabes
- Les arachnides. Exemples : l’araignée, le scorpion
- Les myriapodes. Exemple : mille pattes.

II. Milieux de vie


Le ténia adulte est un vers solitaire qui vit fixé dans l’intestin de l’Homme où il se nourrit par
absorption des aliments digérés avec la surface de son corps.
Les lombrics sont rencontrés dans le sol. Les œufs sont pondus dans le sol et entourés de
cocons et du mucus. Il se rencontre dans les endroits humides et les jardins. Ils creusent le sol
et sortent la nuit et durant les périodes de pluies.
Les escargots sortent généralement après les pluies. Ils sont dans les herbes et les cultures.
L’espèce la plus fréquente dans les régions chaudes est l’achatines.
B- Organisation des invertébrés pluricellulaires
I. Les vers

~ 37 ~
On distingue les vers longs ou annélides (le lombric), les vers plats ou plathelminthes (ténia)
et les vers ronds ou nématodes (ascaris).
1- Le lombric
Les annélides sont des vers dont le corps se compose de plusieurs anneaux.
a- Organisation externe
Le lombric ou vers de terre est long d’environ 30 cm. Il a un corps rose et mou et il est formé
d’une trentaine d’anneaux successifs. Sur chaque anneau, existent des poils fins et courts qui
sont des soies. Sur le lombric on distingue une bouche avec des lèvres à sa partie supérieure et
un anus dans sa partie inférieure. Sa peau est humide et visqueuse car elle est recouverte d’un
liquide gluant appelé le mucus. Le vers de terre possède une face dorsale et une face ventrale.
Chez l’adulte on rencontre une sorte de renflement appelée la selle dorsale.
b- Organisation interne
Le lombric possède un tube digestif terminé par un anus. Il possède également un vaisseau
dorsal et un vaisseau ventral assurant la circulation du sang. Il possède également des muscles
circulaires, des organes excréteurs qui éliminent les déchets et des ganglions nerveux
(cerveau).
2- Le ténia
a- Organisation externe
Le ténia est un vers formé de nombreux anneaux plats. Sa longueur peut dépasser 10 m. sa
partie effilée présente à son extrémité un renflement appelé tête ou scolex. Le scolex possède
des ventouses qui lui permettent de se fixer sur les parois de l’intestin. Certains ténias
possèdent tout une couronne de crochets : ce sont des ténias armés, d’autres par contre n’en
possèdent pas : ce sont des ténias inermes (Schéma d’un ténia).

b- Organisation interne
Le ténia n’a ni appareil digestif, ni appareil circulatoire, ni appareil respiratoire. Par contre il
possède un appareil reproducteur très important.
3- L’ascaris
a- Organisation externe
L’ascaris est un vers effilé au deux bouts. Il n’a pas d’anneau. Sa peau est gluante, une de ses
extrémités est un peu renflée. C’est sur sa tête qu’on distingue trois lèvres formant une
bouche. Il possède un anus à sa partie inférieure (Schéma d’un ascaris).
b- Organisation interne

~ 38 ~
L’ascaris possède un tube digestif et un appareil reproducteur. Il n’a ni appareil respiratoire ni
appareil circulatoire. Il possède des cordons de muscles qui tapissent sa peau.
4- Tableau comparatif des vers
Caractères communs Caractères distinctifs

Lombric

Ténia

Ascaris

Tableau comparatif des vers

II. Les mollusques


Les mollusques comprennent trois classes qui sont :
- Les gastéropodes. Exemples : l’escargot, les cauris
- Les lamellibranches. Exemple : la moule, l’huitre
- Les céphalopodes. Exemples : la seiche, la pieuvre
1- L’escargot
a- Organisation externe
Les escargots sortent généralement après les pluies. L’escargot possède un corps et une
coquille. La coquille est faite d’une seule pièce enroulée en spirale. Cette coquille est calcaire

~ 39 ~
et ressemble à celle de l’œuf. La coquille porte également des stries d’accroissement qui
permettent d’évaluer l’âge de l’animal.
b- Organisation interne
Hors de sa coquille, l’escargot présente un corps mou et charnu. Ce corps se compose d’une
tête, d’un pied, d’un tortillon.
- La tête
Elle porte deux grandes antennes ou se trouvent les œufs, et deux petites tentacules qui sont
des organes tactiles, et en dessous une bouche munie d’une mâchoire cornée et d’une langue
rappeuse qui est le rodula. La tête porte également à sa base l’orifice de ponte.
- Le pied
Il est en position ventrale et est constitué de muscles puissants. Il sécrète un liquide visqueux
appelé mucus.
NB : en cas de danger, la tête et le pied se rétractent et rentrent dans la coquille.
- Le tortillon
Mou et enroulé, le tortillon est enveloppé d’une peau fine pleine de manteau. Ce manteau
forme à l’avant un poumon qui assure les échanges gazeux respiratoires. Vers l’arrière, se
trouvent le cœur, le foie, les reins dont l’estomac est situé en dessous du pied. On y distingue
également un anus et des organes reproducteurs mâles et femelles. L’escargot est donc un
animal hermaphrodite.
Le tortillon constitue ainsi la masse viscérale d l’escargot.
2- Autres exemples de mollusques
On ales pieuvres, les seiches, les lamellibranches, les moules, les calmars, huitres…

III. Les arthropodes


1- Organisation du criquet
Le criquet est un insecte orthoptère (du grec orthos, « droit », et ptêron, « aile »). Au repos,
ses ailes postérieures, qui servent au vol, sont pliées dans le sens de la longueur sous les ailes
antérieures, qui sont des élytres protecteurs - à la différence des coléoptères (scarabée par
exemple) aux ailes antérieures épaisses et coriaces, les élytres des orhtoptères sont mous. La
tête porte des pièces buccales de type broyeur, deux courtes antennes (ce qui aide à les
différencier des sauterelles aux antennes beaucoup plus longues) et deux types d'yeux (deux
yeux simples, ou ocelles, et deux yeux composés - yeux à facettes). Comme chez les autres
insectes, le thorax est formé de trois segments thoraciques, dont chacun porte une paire de
pattes. Les pattes postérieures, longues et puissantes, sont adaptées au saut. Elles sont

~ 40 ~
pourvues, sur leur face intérieure, d'organes producteurs de son, le « chant » étant obtenu par
frottement des pattes contre les élytres. Les ailes antérieures et postérieures sont portées,
respectivement, par les deuxième et troisième segments thoraciques. On peut voir, sur
l'abdomen, les stigmates, qui sont les ouvertures sur l'extérieur des trachées, petits tubes
permettant les échanges gazeux de la respiration (un stigmate par segment abdominal).
(Schéma d’un criquet)
2- Autres exemples d’arthropodes
L'embranchement des arthropodes est divisé en trois sous-embranchements : les
trilobitomorphes, les chélicérates et les mandibulates
Les trilobitomorphes, ou trilobites, sont des animaux marins primitifs, aujourd'hui disparus,
qui ont vécu à l'ère primaire. Ils n'ont que peu de rapports avec les arthropodes actuels.
Les chélicérates sont constitués de trois classes :
- La classe des arachnides groupent les animaux en majorité terrestres comme les
araignées, les scorpions et les acariens.
- La classe des mérostomes est représentée uniquement par les limules.
- Celle des pantopodes, ou pycnogonites, est réduite à quelques animaux marins à très
longues pattes qui se nourrissent en suçant les liquides internes d'autres invertébrés,
notamment des hydres.
Les mandibulates possèdent des mandibules et des antennes. Ils comprennent les insectes,
les crustacés, presque tous marins, et le groupe hétérogène des myriapodes, ou mille-pattes.
On divise ce dernier en deux groupes distincts : les chilopodes (scolopendres) et les
progonéates, qui comprennent les diplopodes (iules), les symphyles et les pauropodes.

3- Notion d’arthropode
Les arthropodes sont des invertébrés possédant un squelette externe et des appendices articlés.
Les arthropodes (du grec arthron, « articulation » et podos, « pied ») constituent
l'embranchement le plus important du règne animal. On trouve dans tous les milieux, aussi
bien sur terre que dans les eaux douces ou salées.

~ 41 ~
CHAPITRE VI : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES INVERTEBRES
PLURICELLULAIRES

A- Locomotion
I- Les vers
1- Le lombric
Le lombric se déplace en rampant ; c’est la reptation qui se fait en trois étapes :
- D’abord par ses soies, le lombric fixe sa partie postérieure de son corps au sol ;
- Ensuite il allonge, l’avant en prenant appui sur la partie postérieure
- Enfin il fixe l’avant au sol ; l’arrière devient mince et il s’étire par la suite. C’est ainsi
que le lombric progresse.
Alors on peut dire que le lombric se déplace par reptation en prenant appui sur ses soies
locomotrices puis l’allonge et se raccourci grâce à ses muscles.
2- L’ascaris et le ténia
L’ascaris et le ténia ne se déplacent pas.

II-Les mollusques : exemple de l’escargot

III. Les arthropodes : exemple du criquet


B- Nutrition – respiration – excrétion
I- Les vers
Le lombric se nourrit de débris animaux et végétaux. On dit que c’est un saprophage. Il avale
la terre tout en digérant les substances organiques que cette terre contient. Le lombric élimine
aussi une sorte d’urine par ses pores excréteurs. Le lombric respire par sa peau humide qui est
recouverte d’un mucus ; c’est la respiration cutanée.
Le ténia est fixé à la paroi de l’intestin de l’Homme par ses crochets et ses ventouses.
L’ascaris est aussi fixé à la paroi de l’intestin de son hôte grâce à ses lèvres. Ces deux vers
puisent les substances nutritives au niveau de l’intestin de leur hôte. Ils rejettent aussi des
substances toxiques dans l’organisme de l’hôte.
II-Les mollusques : exemple de l’escargot
III. Les arthropodes : exemple du criquet
C- Reproduction
I- Les vers
a- Cas du lombric

~ 42 ~
Le lombric est un animal hermaphrodite, c'est-à-dire qui possède les deux sexes (mâles et
femelles). Il se reproduit par des œufs. L’accouplement se fait entre deux individus (un
lombric et un autre lombric). Après les œufs sont formés à la 13 ème et sont ensuite conduit
dans un trou. Les jeunes lombrics sortent par éclosion. Chaque anneau renferme les organes
nécessaires si bien qu’un morceau de vers peut donner un vers entier ; on dit que le lombric
est doué d’un pouvoir de régénération.
b- Cas du ténia
Le ténia est aussi hermaphrodite. Après l’accouplement entre anneaux de différents âges, le
ténia va produire des millions d’œufs au niveau de ses anneaux. Les anneaux se détachent et
les œufs se rependent dans la nature grâce aux selles de l’hôte. Si un œuf est absorbé par un
bœuf avec l’herbe, l’œuf libère un embryon qui traverse l’intestin pour aller se transformer en
larve dans un muscle de l’animal. Le bœuf est dit ainsi ladre. Si un Homme mange la viande
mal cuite de ce bœuf ladre, la larve encore appelée cysticerque se transforme en un ténia
adulte. Dans le développement du ténia, il ya obligatoirement 2 hôtes. Un hôte intermédiaire
qui est le bœuf et un hôte définitif qui est l’Homme.

Embryon  larve

(Bœuf ou porc)
Herbe Homme
Œufs Ténia adulte

Cycle de développement du ténia


c- Cas de l’ascaris
Sur l’ascaris les sexes sont séparés. Il existe des individus mâles et femelles. Après
l’accouplement la femelle peut pondre environ 60 millions d’œufs dans l’intestin de son hôte.
Les œufs sont rejetés par l’hôte avec les déchets dans la nature. A l’intérieur de chaque œuf se
trouve une larve qui est l’état de vie ralentie. Si un œuf est ingéré par l’Homme, l’œuf libère
les larves qui deviennent adultes dans l’intestin de l’Homme. L’ascaris ne parasite qu’un seul
hôte (Homme, cheval, porc).
II-Les mollusques : exemple de l’escargot
III-Les arthropodes : exemple du criquet

CHAPITRE VII : QUELQUES MALADIES DUES AUX INVERTEBRES


PLURICELLULAIRES

~ 43 ~
Certain vers vivent à l’état libre et d’autres parasitent l’Homme. Les vers peuvent causer à cet
effet des maladies. On peut citer : la bilharziose, l’onchocercose, la dracunculose,
l’enkystement.
I- La bilharziose urinaire
1- Signes de la maladie
C’est la maladie des voies urinaires. Elle survient après une baignade dans une mare ou une
rivière. Elle commence par des démangeaisons cutanées, suivit de fièvres des maux de tête,
des maux de ventre, une toux. Enfin on remarque la présence de sang dans les urines et cela
montre le principal signe de la maladie.
2- Agent causal et mode de transmission
La bilharziose est causée par un vers plat appelé bilharzie ou schistosome. C’est un parasite
de l’appareil urinaire de l’Homme, c'est-à-dire qu’il vit dans le sang. La transmission se fait à
l’Homme par la pénétration à travers la peau de la bilharzie sous forme de larve au cours
d’une baignade dans une mare infestée.
3- Cycle de développement
Les larves de bilharzies traversent la peau de l’Homme et vont se transformer en vers adultes.
La femelle pond des œufs qui sont rejetés par des urines. Quand ils se retrouvent dans l’eau,
les œufs éclosent et libèrent les larves qui pénètrent dans les animaux aquatiques tels que les
mollusques. A ce niveau les larves se transforment en d’autres larves appelées cercaires et
tombent dans l’eau d la mare. Au cours d’une baignade ces cercaires traversent la peau du
baigneur et se trouve dans le sang des voies urinaires.
4- Lutte contre la maladie
Pour éviter la maladie il faut observer les règles d’hygiènes suivantes :
- Eviter d’uriner dans la nature, utiliser des latrines
- Eviter les bains dans les mares, les rivières qui contiennent des eaux sales
- Dépister et traiter les malades
- Détruire les hôtes intermédiaires (mollusques) par des produits chimiques
II- L’onchocercose
C’est une maladie grave qui rend les gens aveugles. On l’appelle cécité des rivières.
1- Signes de la maladie
La maladie se manifeste par des légions cutanées (au niveau du tronc, des fesses, des cuisses),
des démangeaisons, une dépigmentation de la peau, des kystes, des légions au niveau de yeux
entrainant une perte de la vue.
2- Agent causal et mode de transmission

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La maladie est due à un vers rond appelé Onchocerca volvulus. Le mâle mesure 2 à 3 cm de
long et la femelle 50 cm. Le vers encore appelé filaire vit sous la peau (libre ou dans les
cuisses), il est donc parasite de l’Homme. La maladie est transmise par une petite mouche
appelée la simulie ; c’est le vecteur de la maladie. Le moucheron infecté de vers (filaires)
pique l’Homme et lui injecte les filaires qui vont se développer dans son corps.
3- Lutte contre la maladie :
Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence des microfilaires dans des biopsies
cutanées ou du ver adulte dans les nodules sous-cutanés. Le traitement est basé sur
l'administration d'antiparasitaires comme la suramine ou l'ivermectine. Il n'existe pas, à ce
jour, de médicaments capables de prévenir l'infection par cette filaire. Les seules mesures
préventives connues passent par la lutte contre les simulies (insecticides, amélioration des
conditions sanitaires, etc.), la pose de moustiquaires et le port de vêtements protecteurs afin
d’éviter les piqûres.
4- Conséquences socioéconomiques.
La complication majeure de l’infection par Onchocerca volvulus est l’atteinte de l’œil,
commençant souvent par une conjonctivite. Les atteintes de la cornée, de l'uvée et de la rétine
sont fréquentes. Les diverses lésions oculaires aboutissent généralement à une cécité totale au
bout d’une dizaine d’années de développement. Autres conséquences dans les pays sahéliens
on a la diminution des bras valides donc baisse de la production agricole et cela va entrainer la
famine, la misère, l’augmentation du taux de mortalité.
III- La dracunculose
Cette maladie causée par le ver de Guinée est beaucoup fréquente dans les pays tropicaux.
1- Signes de la maladie
La maladie se caractérise par des boutons au niveau de la peau, des démangeaisons, une
fièvre, des diarrhées qui sont les premiers signes de la maladie. Ensuite apparaissent des
vésicules qui présentent la tête du ver. Cela se remarque au niveau des membres inférieurs. La
maladie peut se compliquer par la suite donnant des abcès de tétanos.

2- Agent causal et mode de transmission


La maladie est provoqué par un ver rond appelé ver de guinée ou ver de Médine ou
Dracunculus medinensis. Le mâle mesure 1 à 5 cm de long et la femelle 70 à 125 cm de long.
L’homme contacte la maladie en absorbant avec les eaux de boisson des cyclops (petit animal

~ 45 ~
aquatique). Les cyclops sont toujours parasités par des larves du ver de guinée ; donc le
cyclops est l’hôte intermédiaire.
3- Lutte contre la maladie
a- Prévention
Pour éviter la maladie il faut :
- boire de l’eau potable
- filtrer l’eau des marigots et des puits à ciel ouvert
-fermer toujours les puits et les équiper d’une pompe
-éviter de fréquenter les mares, les rivières
- éliminer les cyclops dans l’eau
-il faut introduire des poissons dans les puits ou dans les mares car ces derniers se nourrissent
de cyclops.
- boire l’eau des forages
b- conduite à tenir
En cas de maladie il faut extraire l ver du corps et désinfecter la plaie.

4- Conséquences socio-économiques
Dans les pays sahéliens la maladie se transmet en buvant l’eau des mares, marigots et des
puits non fermés…Cela se remarque surtout en hivernage pendant les activités agro-pastorales
(semailles, cultures…). C’est en ce moment qu’un grand nombre de la population est atteint
de la maladie qui le handicape ; alors les conséquences deviennent nombreuses :
La diminution des bras valides donc baisse de la production agricole et cela va entrainer la
famine, la misère, l’augmentation du taux de mortalité.

~ 46 ~
Annexes

Cycle biologique des fougères

Le cycle de reproduction des fougères comprend une alternance de générations, l'une haploïde et l'autre

diploïde. La génération diploïde est représentée par les sporophytes, qui est la forme feuillée-  les feuilles

sont appelées frondes. La face inférieure de ces frondes porte des sporanges, petits organes contenant

les spores haploïdes issus de la méiose, groupés en amas appelés sores.Les spores sont disséminées

et, si les conditions de température et d'humidité sont favorables, germent, forment une petite plante

haploïde (gamétophyte) en forme de cœur, le prothalle. La face inférieure de ce prothalle porte de petits

rhizoïdes qui permettent la fixation au sol et des organes sexuels - archégone (organe femelle) et

anthéridie (organe mâle). La fécondation d'une oosphère (gamète femelle) par un anthérozoïde (gamète

mâle) produit un zygote (cellule-œuf), qui se transforme sur le prothalle en un jeune sporophyte. En se

développant, le sporophyte, relié à un rhizome souterrain, forme les tiges qui portent les frondes.

~ 47 ~
Sores de sporanges

Les sporanges sont regroupés en amas appelés sores, situés sur la face inférieure des frondes de fougère. Les spores contenues dans ces
sporanges sont des cellules haploïdes qui, si les conditions sont favorables, germeront et produiront un individu haploïde, ou gamétophyte.

Cycle biologique des mousses


Chez les mousses, la plante feuillée est appelée gamétophyte ; elle est haploïde (ses cellules ne comprennent qu'un seul lot de chromosomes).
C'est sur ce gamétophyte que se forment les organes reproducteurs, anthéridie (organe mâle) et archégone (organe femelle), qui produisent
les gamètes, ou cellules sexuelles - les gamètes mâles sont appelés anthérozoïdes ou spermatozoïdes, et les gamètes femelles,
oosphères.Après fécondation, un embryon diploïde (dont les cellules contiennent deux lots de chromosomes) appelé sporophyte se développe
en parasite sur le gamétophyte. Il comprend un pied (« suçoir ») qui s'ancre dans le gamétophyte, une tige appelée soie et une capsule,
laquelle comprend une urne et une coiffe terminale. La méiose qui produit les spores haploïdes a lieu dans l'urne.Après ouverture de la coiffe,
les spores sont libérées et dispersées. Si les conditions sont favorables, notamment si le taux d'humidité est suffisant, elles germent en
produisant des filaments, les protonémas, sur lesquels de petits bourgeons vont se développer en tiges feuillées (gamétophytes).

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Cycle de vie d'une algue verte
Le cycle de vie des algues vertes est variable selon les espèces. Certaines suivent un mode de reproduction appelé alternance des
générations : il leur faut deux générations pour compléter leur cycle de vie (une génération à reproduction sexuée et une génération à
reproduction asexuée). C'est le cas de la laitue de mer, ou ulve (Ulva lactuca, dont le cycle est représenté ici). Bien que les membres adultes
des deux générations aient exactement le même aspect à l'œil nu, elles se distinguent l'une de l'autre par leur nombre de chromosomes. Sur ce
schéma, la première génération, qui comporte deux jeux complets de chromosomes (2 n), est illustrée sur fond blanc, alors que la seconde,
qui ne possède qu'un seul jeu de chromosomes (n) l'est sur fond gris. La première génération, appelée sporophyte, se reproduit de manière
asexuée en formant des spores, petites cellules reproductrices qui se développent en individus adultes appelés gamétophytes. Les
gamétophytes produisent des gamètes, cellules reproductrices mâles et femelles, qui fusionnent au cours de la fécondation pour produire un
œuf (zygote), doté de deux jeux de chromosomes complets. Le zygote se développe ensuite en sporophyte.

Moisissures et levures
On trouve des moisissures dans deux grands groupes de champignons, les zygomycètes (champignons inférieurs) et les ascomycètes
(champignons supérieurs). Chez les premiers, les hyphes (les filaments qui constituent le mycélium) ne sont pas cloisonnés ; ils le sont chez
les seconds.On peut distinguer, au sein des zygomycètes, deux grands types de morphologie du mycélium, notamment sur la base de critères
comme la ramification des hyphes ou la position des sporocystes (structures sphériques qui contiennent les spores). Chez les moisissures du
genre Rhizopus (par exemple la moisissure noire du pain, Rhizopus nigricans), les sporanges sont disposées en bouquets à partir de

~ 49 ~
ramifications d'un filament appelé stolon. Ces derniers portent en outre des rhizoïdes qui font office de « racines » pour fixer le champignon
à son substrat. Chez les espèces comme les Phycomyces, la disposition des sporocystes semble plus anarchique, comme apparus au hasard
sur les hyphes qui forment un réseau.Les moisissures les plus connues du groupe des ascomycètes sont celles des genres Penicillium (par
exemple Penicillum notatum, dont on tire la pénicilline) et Aspergillus (par exemple la moisissure des confitures, Aspergillum glaucum).
Leur mycélium en réseau porte non pas des sporocystes, mais des acscopores (structure qui contiennent les asques, cellules reproductrices
des ascomycètes).Enfin, les levures comme les Saccharomyces (par exemple la levure de bière Saccharomyces cerivisiae) sont des
champignons unicellulaires qui se multiplient par scissiparité (division cellulaire) ou bourgeonnement.

Schéma d’un escargot

Schéma d’un criquet

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Cytoplasme

Cils vibratiles
Membrane plasmique

Vacuoles pulsatiles

Vacuoles digestives

Bouche ou entonnoir

Noyau

Schéma d’une paramécie

Cellule de spirogyre
Les structures en « colliers de perle » visibles sur cette photographie sont des chaînes de chloroplastes.Cellule agrandie de spirogyre, algue
verte filamenteuse d'eau douce constituée d'une succession de cellules.

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