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1/ Introduction :

Les études géotechnique nécessitent la connaissance des propriétés des sols concernés par les
ouvrages, de nombreuses caractéristiques physiques, mécaniques ou hydrauliques des sols ne
peuvent être obtenues qu’en effectuant des essais de laboratoire. Les paramètres ainsi mesurés
dépendent, d’une part, de la qualité des prélèvements et d’autre part, de la qualité des essais.
La fiabilité de la valeur des paramètres est donc fortement influencée par les processus mis en œuvre
depuis le carottage du sol sur le terrain jusqu’à l’interprétation des résultats issus des essais. La
démarche d’assurance qualité actuellement en cours dans la plupart des laboratoires et bureaux
d’étude repose sur un référentiel technique.
Le respect des procédures écrites est une condition nécessaire pour atteindre la qualité. Mais
parallèlement, il importe d’avoir un esprit critique et de bien comprendre le phénomène mis en jeu.

Le schéma de « la figure 1 » , rappelle qu’une liaison doit nécessairement exister entre les
intervenants de l’étude : géotechnicien, sondeur et laboratoire d’essais

1.1/ Définitions :

Carotte : prélèvement effectué à l’aide d’un carottier.


Carottier : outil de prélèvement cylindrique à section circulaire destiné à obtenir un échantillon ou
carotte, et mis en œuvre dans un forage réaliser à cet effet, soit par poinçonnement (fonçage,
battage ou vibro-percussion), soit par rotation.
Coupe technique de forage : ensemble des informations sur le forage (caractéristiques, détails
d’exécution, arrivée ou perte d’eau, incidents, observations, etc...)
Couronne : extrémité du carottier rotatif au contact du matériau à prélever.
Échantillon : résultat de prélèvement.
Échantillon non-remanié : échantillon prélevé dans des conditions modifiant le moins possible la
nature et l’état du terrain qui, au laboratoire, sous un chemin de contraintes approprié, fournit des
résultats applicables à la prévision de la résistance en place, de l’amplitude et de la vitesse de
déformation. Selon les propriétés à déterminer sur l’échantillon, un remaniement plus ou moins
important peut être accepté s’il n’affecte pas les résultats recherchés.
Étui : enveloppe de l’échantillon, semi-rigide ou rigide (un carottier simple peut être un étui).
Excavation : trou exécuté avec des outils ou des engins non spécifiques aux techniques de
prélèvement.
Extracteur : dispositif se logeant dans l’épaisseur de la trousse et servant à maintenir l’échantillon
dans le carottier lors de l’opération de remontée.
Forage : exécution d’un trou avec un outil et un procédé spécifique aux techniques de prélèvement.
Indice de jeu extérieur d’un carottier (voir figure 2 pour les notations) :

D 2−D 4
Co=
D4
Indice de jeu intérieur d’un carottier :

D 3−D1
Ci=
D1
Indice de surface d’un carottier :

D 2²−D 1²
Ca=
D 1²

Indice net de carottage : quotient de longueur nette de l’échantillon (Ln) par la longueur (H) de
pénétration du carottier : IC = Ln/H  « voir figure 3 ».
Outil de prélèvement : instrument (carottier poinçonneur, carottier rotatif, tarière, etc.) qui permet
d’extraire un échantillon.
Pourcentage de carottage (taux de carottage, indice brut de carottage) : quotient de la longueur
brute de l’échantillon (Lg) par la longueur (H) de pénétration du carottier : TC= Lg/H.
Section des échappements : Aire de la section des évents placés en tête de carottier (Se).
Sondage : investigation localisée et ensemble des informations recueillies au cours de cette
investigation.
Organisme de sondage ou sondeur : Organisme chargé de mettre en œuvre les moyens nécessaires
à l’accomplissement de la campagne de sondages qui lui a été définie.
Trousse : Extrémité basse effilée d’un carottier poinçonneur.

La classification des sols cohérents et roches donnée dans les tableaux « 1a et 1b » peut être utilisée
pour orienter le choix de la technique de prélèvement.

1.2/ Symboles :

C’ → la cohésion effective (kilo pascals)


Cu → la cohésion non drainée (kilo pascals)
Cuu → la cohésion apparente (kilo pascals)
Cv → le coefficient de consolidation (mètres par seconde carrée)
Ca → l’indice du surface d’un carottier (pourcentage)
CBR → l’indice portant CBR
Cc → l’indice de compression dans un essai œdométrique
Ci → l’indice de jeu intérieur d’un carottier (pourcentage)
Co → l’indice de jeu extérieur d’un carottier (pourcentage)
D → la granularité , et tous les paramètres qi s’y rattachent.
DG → le coefficient de dégrabilité d’un matériau rocheux(pourcentage)
Dmax → la dimension maximale des grains de sol (millimètres)
D1 → le diamètre intérieur de la trousse ou de la couronne du carottier (millimètres)
D2 → le diamètre extérieur de la tousse ou de la couronne à l’extrémité du carottier (millimètres)
D3 → le diamètre intérieur de l’étui ou du tube de carottage (millimètres)
D4 → le diamètre extérieur du tube du carottier (millimètres)
ℯ → l’indice des vides.
ℯ max → l’indice des vides maximal
ℯ min → l’indice des vides minimal
E → le module de déformation(mégapascals)
Es → l’équivalent du sable
FR → le coefficient de fragmentabilité d’un matériau rocheux (pourcentage)
H → la longueur de pénétration du carottier à partir du fond de forage préalable
(millimètres)
IC → l’indice net de carottage
ID → l’indice de compacité
k → la perméabilité ( mètres par seconde)
LA → la valeur du coefficient Los Angeles
Lb → la longueur de l’échantillon remanié ou perdu à sa partie inférieure (millimètres)
Le → la longueur correspondant au raccourcissement de l’échantillon lors du carottage
(millimètres)

Lg → la longueur brute de l’échantillon après la remontée du carottier, du haut de


l’échantillon à la base de la trousse , y compris les tronçons remaniés ou perdus aux deux extrémités
(millimètres)

Lh → la longueur de l’échantillon remanié ou pollué à sa partie supérieur (millimètres)


Ln → longueur nette de l’échantillon avant conditionnement (millimètres)
Lt → longueur utile de tube de carottage (millimètres)
MDE → la valeur de coefficient micro Deval
MO → la teneur en matière organique (pourcentage)
WOPN → la teneur en eau optimale lors de l’essai Proctor normal (pourcentage)
Rc →la résistance à la compression simple (méga pascals)
RQD → le quotient, exprimé en pourcentage , de la longueur totale des morceaux de carotte de
longueur supérieure ou égale à 10cm par la longueur de la passe de carottage(H), en centimètres , et
pour un diamètre de carotte supérieur ou égale à 50mm.

RTB  → la résistance en traction brésilienne,(méga pascals)


Se → l’aire de la section des évents placés en tête de carottier (millimètres carrées)
TC → le pourcentage de carottage
VBS → la valeur de bleu de méthylène d’un sol (pourcentage)
Wnat → la teneur en eau naturelle d’un sol en place (pourcentage)
WL → la limite de liquidité
W → la limite de plasticité
Zf → la profondeur de l’extrémité du carottier après carottage et avant remontée de l’outil par
rapport au terrain naturel (mètres)
Zi → la profondeur du fond du forage avant carottage et profondeur du début de prélèvement
par rapport au terrain naturel (mètres)

Z° → la description décimétrique de l’échantillon


Z+ → la description centimétrique de l’échantillon
Z¯ → la description grossière de l’échantillon 
α → l’angle d’attaque du biseau de la trousse du carottier (degrés)
ρd → la masse volumique du sol sec ou de la roche sèche (méga grammes par mètres cube)
ρs → la masse volumique des particules solides (méga grammes par mètres cube)
σ’p → la contrainte effective verticale de pré consolidation (kilo pascals)
τƒ → la résistance au cisaillement (kilo pascals)
φ’ → l’angle de frottement effectif (degrés)
φuu → l’angle de frottement apparent (degrés)
2/Classes de prélèvement :

Les classes de prélèvement définissent, a priori, les caractéristiques géotechniques mesurables sur
les échantillons. Pour un matériau donné, un outil de prélèvement fixé et mis en œuvre avec un
procédé spécifié, conduit à une bonne possibilité d’obtenir un échantillon de la classe requise.
Les principaux éléments déterminant la qualité d’un prélèvement sont :

a) le matériau lui-même , en fonction de :


— sa nature ( sols fins argileux, sols fins limoneux ,sols grenus sableux ou graveleux , sols
hétérogènes roches .. etc. )
— son état ( hors d’eau ou sous la nappe , avec ou sans gaz , compacité , résistances mécaniques ..
etc. )
— sa profondeur.
b) la technique de prélèvement : combinaison du procédé utilisé pour la mise en œuvre de l’outil de
prélèvement, et du choix de cet outil avec ses caractéristiques
c) la compétence et le savoir-faire du personnel.
Les classes sont numérotées de 1 à 5 en fonction décroissante du nombre de paramètres
géotechniques mesurables sur l’échantillon comme indiqué dans « le tableau 2 ».

De classe 1 à la classe 4, l’état de l’échantillon passe de non remanié à totalement remanié.

La classe de prélèvement requise est définie par le géotechnicien responsable de l’étude. Le choix
des moyens à mettre en œuvre conformément aux tableaux de «  l’annexe C » est du ressort du
sondeur mais doit être agrée par le géotechnicien comme indiqué sur « «la figure 1 » .

3/ les techniques de prélèvement :


3.1/ Procédés :

3.1.1/ Puits, tranchés, fouille et galerie :


Ils sont creusés manuellement ou mécaniquement, visitables (sous réserve du respect des règles de
sécurité) ou non visitables.

3.1.2/ Forage manuel :


Le forage est réaliser manuellement et l’outil généralement utilisé est la tarière à la main. De petits
carottiers sont parfois mis en œuvre manuellement.

3.1.3/ Forage poinçonnement :


Les forages par poinçonnement sont réalisés sans rotation de l’outil :
— soit par percussion ou battage ;
— soit par fonçage à vitesse constante.

3.1.3.1/ Fonçage par percussion ou battage :


Le carottier est enfoncé à l’aide d’un dispositif dont l’énergie est telle qu’elle peut vaincre la
résistance du matériau à prélever.
Le fonçage est réalisé par :
— battage si la fréquence de frappe est inférieure ou égale à 2 Hz ;
— percussion si la fréquence de frappe est supérieure à 2 Hz , La vibro-percussion est une percussion
alternative avec un effort de compression et d’extension.

3.1.3.2/ Fonçage par pression :


Le fonçage s’effectue en appliquant une force sur un carottier muni d’un trousse coupante ; cette
force est appliqué de telle sorte que la vitesse d’enfoncement soit égale ou supérieure à 2cm/s
constante. Ce fonçage continu sans rotation et en une seule passe pour un même prélèvement.

3.1.4/ Forage par rotation :

3.1.4.1/ Avec injection d’un fluide de forage :


Le matériau est découpé au moyen d’un outil spécifique terminé par une couronne, entraîné en
rotation et avec injection d’un fluide (eau, air, boue à la bentonite, autres additifs) jusqu’à la
couronne.
Le fluide a une double fonction : refroidir l’outil et évacuer les coupeaux.
Le prélèvement en roto-percussion associe rotation et percussion.

3.1.4.2/ Sans injection de fluide de forage :


Le matériau est découpé au moyen d’un outil désagrégateur.

3.2/ Outils :
3.2.1/ prélèvement de blocs à la main :
nécessitant pas d’outils spécifiques, des blocs de roches ou de sols fins fermes à très raides peuvent
être prélevés dans les excavations. Si tous les soins sont apportés à taille, à l’emballage, au transport
et au stockage, ces blocs fournissent des échantillons de très bonne qualité « classe 1 ».

« La figure A.1 » fournit un exemple de prélèvement de blocs.

3.2.2/ boîte de prélèvement :


La boîte de forme cubique ou parallélépipédique , de dimensions décimétriques, est souvent
démontable afin de permettre l’extraction de l’échantillon au laboratoire.

La boîte peut être constituée de deux demi-coquilles cylindriques à bords inférieurs tranchants. Si
elle est foncée par pression pendant le prélèvement, son indice de surface est tel que Ca < 15%.

Pendant les phases de transport et de stockage, les fonds amovibles sont étanches et insensibles à
l’eau.

« La figure A.2 » fournit un exemple de prélèvement à la boîte.

3.2.3/ Carottiers poinçonneurs :


Les carottiers poinçonneurs se répartissent de la façon suivante :
a) carottier à paroi mince sans étui intérieur : Ca est inférieur ou égal à 15%. Le tube carottier sert
d’étui pour le transport et le stockage du prélèvement. Au laboratoire l’échantillon est extrait soit en
découpant le tube suivant deux génératrices, soit par vérinage de l’échantillon dans le même sens
que la pénétration en place , de la carotte dans le tube « voir figure A.3 » ;

b) carottier à paroi mince avec étui intérieur :Ca est inférieur ou égal 15%. Le tube reçoit à l’intérieur
un étui (gaine ou chemisage) cylindrique métallique ou en polymères (polyéthylène, PVC, etc.) « voir
figure A.3 » ;

c) carottier à piston stationnaire :


c’est un carottier à paroi mince avec en général , un étui intérieur dans lequel coulisse un piston. Ce
dernier est verrouillé en position basse et obture l’entrée du carottier pendant la phase de mise en
place jusqu’au niveau du début de carottage. Le piston est alors désolidarisé et maintenu fixe, depuis
la surface, pendant le fonçage du carottier. La profondeur désirée étant atteinte, le piston et le tube
de prélèvement sont à nouveau solidarisés et le carottier est remonté avec la carotte. L’étanchéité
entre le piston et l’étui est assurée par le joint du piston « voir figure A.5 » ;

d) carottier à paroi épaisse : Ca est supérieur à 15%, ce carottier étant généralement mis en œuvre
par battage dans les sols sableux ou graveleux « voir la figure A.4 ».

Un carottier à paroi épaisse est utilisé pour l’essai de pénétration au carottier, il possède deux demi-
coquilles démontables et un très grand indice du surface Ca de 112%.

3.2.4/ Carottiers rotatifs :


Un carottier rotatif est un appareil tubulaire terminé à sa partie inférieur par une couronne. Il est
conçu pour prélever un échantillon par découpage en rotation. un fluide destiné à refroidir l’outil et à
évacuer les copeaux est injecté en permanence par la tête et conduit jusqu’à la couronne.

Les carottiers rotatifs se répartissent de la façon suivante :


a) carottier simple industriel : tube de longueur Lt <500mm terminé par une couronne. Ce carottier
ne possède aucun extracteur. Le fluide injecté circule entre la carotte et le tube ;

b) carottier simple minier : il est muni à la base d’un extracteur conique destiné à sectionner la
carotte et à la maintenir dans le carottier pendant la remontée. Le fluide injecté circule entre la
carotte et le tube ;

c) carottier double : un carottier double est constitué d’un tube extérieur entraîner en rotation
portant la couronne et d’un tube intérieur libre monté sur pivot dans lequel l’échantillon est
emmagasiné pendant son prélèvement. Le tube intérieur ne tourne pas pendant le carottage. Le
fluide injecté circule entre les deux tubes ;

d) carottier triple : il s’agit d’un carottier double dont le tube intérieur est équipé d’un étui amovible
destiné à recueillir l’échantillon au fur et à mesure de son prélèvement.
Cet étui peut être rigide (métallique) ou semi-rigide (PVC, polyéthylène transparent).

Un carottier double peut être transformé en carottier triple par l’ajout d’un étui et le remplacement
de la couronne d’origine par une couronne d’un diamètre intérieur tenant compte de l’épaisseur de
l’étui ;

e) carottier double ou triple à trousse dépassante : un carottier rotatif à trousse dépassante est un
carottier dont le tube intérieur est équipé d’une trousse coupante dépassant la couronne.

Lors du forage, la trousse prélève l’échantillon par poinçonnement à la manière d’un carottier à paroi
mince et la couronne élimine le matériau situé à l’arrière de la trousse annulant ainsi le frottement
exercé par le terrain sur la face extérieure du carottier. En général, grâce à un ressort situé dans la
tête du carottier, le réglage du dépassement de la trousse se fait automatiquement en fonction de la
résistance du terrain.

Au-delà d’une limite de poussée fixée, la trousse se rétracte et se met en butée avec un dépassement
fixe de l’ordre de 2cm.

Pour ces carottiers, les caractéristiques géométriques des carottiers poinçonneurs à paroi mince
s’appliquent à l’ensemble trousse-tube intérieur ainsi que celles des évents.

« L’annexe C » définit les caractéristiques et les conditions d’emploi des carottiers rotatifs
« La figure A.6 » présente des exemples de carottiers rotatifs.

3.2.5/ Outils désagrégateurs :


Se classent dans cette catégorie les outils suivants :
— les tarières à main ;
— les tarières simples et les seaux rotatifs ;
— les tarières continues à âme pleine ou à âme creuse ;
— les carottiers à soupapes, ou à clapet ;
— les bennes preneuses et les curettes ;
— les outils destructifs divers tels que les tricônes, etc.

« La figure A.7 » fournit des exemples d’outils désagrégateurs


4/les procédures :
4.1/ modes de prélèvements :

a) prélèvement en pleins masse ( par blocs où à la boîte ) : le conditionnement assure la non-
déformation de l’échantillon, ainsi que l’étanchéité du conteneur. Des exemples sont donnés dans les
figures « A.1 » et «  A.2 ».

Dans le cas d’une boîte, l’espace libre éventuel compris entre l’échantillon et les parois internes est
rempli par de la paraffine ou tout autre matériau assurant le maintien de l’échantillon et le
préservant des variations de teneur en eau.

b) prélèvements par carottier poinçonneur : cette méthode est utilisée essentiellement pour le
prélèvement de sols fins : le fonçage par pression en continu, sans aucune interruption ni mise en
rotation, fournit une qualité d’échantillon supérieure à celle obtenue par battage. La vitesse de
fonçage doit être égale ou supérieure à 2cm/s.

la longueur de pénétration H est inférieure à la longueur utile (Ht) du carottier (voir figure 3).

c) prélèvements avec étui : tailler sur place les extrémités du prélèvement et enlever les zones
manifestement remaniées.
Mettre une obturation efficace aux deux extrémités en utilisant un mélange de paraffine et de
vaseline ne présentant pas de retrait, ou toute autre solution (l’annexe B). En cas d’utilisation d’un
étui déformable par rapport à l’échantillon, le bloquer dans une coquille cylindrique rigide.

d) prélèvements sans étui : pour les échantillons de sol de classe 1 et 2, la carotte est essuyée,
grattée, revêtue d’un film étanche (par ex : mélange de paraffine et de vaseline), puis bloquée dans
une coquille cylindrique rigide.

Pour une classe 3, les échantillons sont mis dans des récipients ou sacs étanches.

e) prélèvements avec outils désagrégateurs : les échantillons de classe 3 sont mis dans des
récipients ou sacs étanches.

Les échantillons de classe 4 et 5 sont mis dans des récipients ou sacs évitant la dispersion des
constituants.

4.2/ choix de la technique de prélèvement :

Les tableaux de « l’annexe C » regroupés à la fin du texte contiennent les éléments du choix de la
technique de prélèvement : ils sont à utiliser conjointement.

Le tableau C.1 fournit, pour une nature de matériau à prélever : les techniques envisageables et les
classes à en attendre. Pour chaque type de matériau, les outils correspondent aux méthodes les plus
courantes.
Le tableau C.2 indique pour les différents outils de prélèvement quels sont les matériaux dont le
prélèvement est possible et les classes entendues selon les procédés mis en œuvre .

4.3/ étiquetages des prélèvements :

Noter sur le conteneur de l’échantillon, d’une façon pérenne, et sur le cahier de chantier, les
informations suivantes :
— le nom de l’organisme de sondage qui a effectué le prélèvement  ;
— la référence du prélèvement (numéro de forage, numéro de prélèvement) ;
— le mode de prélèvement : type de l’outil et conditions de mise en œuvre ;
— la date de prélèvement ;
— les profondeurs du point haut et du point bas du prélèvement par rapport au terrain naturel au
droit du forage.

4.4/ transport des échantillons :

Les conditions suivantes doivent être respectées sur le chantier et pendant le transport au
laboratoire :
— maintien hors gel ;
— pas de forte chaleur ni d’exposition directe au soleil ;
— manipulation sans choc avec le minimum de vibration (pour les classes 1 et 2).

Pour les échantillons de classe 1 et 2, les étuis sont transportés bien calés dans une caisse tapissée de
matériau amortissant. La caisse est bloquée dans le véhicule servant au transport (voir l’exemple
dans l’annexe B).

4.5/ conservation avant essai des échantillons des classes de prélèvement 1 à 3  :

Les échantillons des classes de prélèvement 1 à 3 doivent être conservés à une température
sensiblement constante et hors gel.
Lorsqu’une conservation de longue durée (supérieure à deux mois) est nécessaire, mettre en place
un dispositif préservant la teneur en eau (chambre humide, emballage sous vide, etc..).

4.6/ aptitude des opérateurs :

La compétence et le savoir-faire de l’équipe de sondage étant un des facteurs de la qualité du


prélèvement, l’organisme de sondage doit justifier la qualification de son personnel.
4.7/ vérifications – contrôles :

Le bon fonctionnement du matériel doit être vérifié avant toute utilisation.


Dans le cas du carottier poinçonneur il faut s’assurer que la trousse coupante de section droite
circulaire est bien effilée, et n’est pas émoussée. Seule l’extrémité coupante peut être « arrondie »
(rayon inférieur à 0,5mm) ;
dans le cas d’un carottier rotatif, il faut vérifier que :
— la couronne est en bon état adaptée au matériau ;
— la rotation du tube intérieur se fait librement pour les carottier double ou triple.
Dans tous les cas, la surface interne du carottier ou de l’étui doit être propre (mais peut être graissée
ou huilée), lisse sans arête ou irrégularité.

5/ procès-verbal de prélèvement :

Le procès-verbal comporte les informations minimales suivantes :


— la référence au présent document ;
— la situation géographique du lieu de prélèvement ;
— le nom de l’organisme qui a effectué les prélèvements ainsi que le nom du chef d’équipe et le
type de machine utilisée.

a) identification et caractéristique du forage:


Se référer au procès-verbal d’exécution du forage qui comprend :
1) la coupe technique ;
2) éventuellement le relevé des paramètres de forage notés ou enregistrés en fonction de la
profondeur (vitesse d’avancement, force de poussée sur l’outil) ;
3) les conditions de rebouchage effectuées selon les spécifications contractuelles (hauteur de
rebouchage, nature de bouchon).

b) Identification du prélèvement :
— classe de prélèvement requise ;
— numéro ou code, associé au numéro du forage ;
— date de prélèvement ;
— position dans le forage : profondeur du point haut et du point bas du prélèvement par rapport au
niveau d’entrée dans le terrain naturel au droit du forage ;
— type d’outil de prélèvement utilisé avec ses caractéristiques (Co , Ci , Ca , Lt) et méthode de mise
en œuvre ;
— diamètre de prélèvement (D1), longueur brute de l’échantillon (Lg) , longueur nette (Ln) et
éventuellement les longueurs éliminées en haut (Lh) et en bas (Lb), profondeur de pénétration (H),
indice net de carottage (IC), pourcentage de carottage ( TC) ;
— description sommaire de l’échantillon (réduite aux deux extrémités si celui-ci est sous étui) :
nature, consistance, couleur.

c) Observations liées à la réalisation du forage et du prélèvement ainsi que les détails opératoires
non prévus dans la norme, susceptibles d’avoir une influence sur les résultats.
Un exemple de fiche signalétique de prélèvement est donné au « tableau 3 ».

Tableau 3 : Fiche signalétique d’un prélèvement — Exemple

6/ Conclusion :

la validité des résultats des contrôles effectués sur échantillon dépend en premier lieu de la
représentativité de l’échantillon prélevé . De ce point de vue, le cas de matériau en cours
d’écoulement se présente favorablement, contrairement au matériau en stock.
Il convient donc d’apporter le plus grand soin à la protection des prélèvements contre les risques de
perte ou d’apporte de matière ou d’altération de composition ou de ségrégation, qui peuvent être
dus aux manipulations ultérieures (stockages, partitions, reprises).

« Annexe A »
Outils de prélèvement
Figure A.1 : prélèvement de blocs à la main — Exemples
Figure A.2 : Prélèvement à la boîte — Exemples
Figure A.3 : Carottiers poinçonneurs à paroi mince — Exemples
Figure A.4 : Carottiers poinçonneurs à paroi épaisse — Exemple
Figure A.5 : Carottiers poinçonneurs à piston stationnaire — Exemple
Figure A.6 : Carottiers rotatifs
Figure A.6 : Carottiers rotatifs (fin)
Figure A.7 : Outils désagrégateurs — Exemples
Figure A.7 : Outils désagrégateurs — Exemples (fin)
Figure A.7 : Outils désagrégateurs — Exemples (suite)
Figure A.7 : Outils désagrégateurs — Exemples (suite)
Figure A.7 : Outils désagrégateurs — Exemples (fin)
« Annexe B »
Conditionnement des prélèvements — Exemples
« Annexe C »
Choix de la technique de prélèvement

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