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CHAPITRE 2 : LE MONDE DU

VIVRIER EN CÔTE D'IVOIRE


Reléguées au second plan durant des décennies au profit des productions
agricoles d'exportation, tels le café et le cacao, les productions vivrières
avaient de faibles rendements et étaient confinées généralement à la
vocation de cultures de subsistance.

Cependant face à l'accroissement de la population qui dans les années


quatre-vingt a atteint un taux de 3.8 % et dans l'optique d'assurer une
autosuffisance alimentaire à ses populations, l'Etat décide d'accorder une
place de choix au vivrier en créant des structures aux fins d'assurer
l'encadrement et l'appui nécessaire aux producteurs du secteur.

Cette décision aura pour effets, l'amélioration des volumes de production et


l'organisation du secteur, par la mise en place de coopératives de
commercialisation et d'infrastructures pour l'exercice de leurs activités.

Aujourd'hui le vivrier de par son importance, constitue un monde à part qu'il


importe de présenter en détail.

I- LES DIFFERENTS PRODUITS VIVRIERS 

Il existe une multitude de produits vivriers classés par famille de produit.


Ainsi nous avons les féculents, les céréales, les fruits, les légumes, les
oléagineux, les noix et les feuilles et bulbes.

Tableau N° : 1

la banane plantain, le manioc, l'igname,


LES FECULENTS
la patate douce, le taro
LES CEREALES le maïs, le riz, le mil, le sorgho, le fonio
LES FRUITS l'ananas, la mangue, la banane douce, l'orange, l'avocat
l'aubergine n'drowa, le piment, la tomate acote (africain), le gombo
LES LEGUMES (africain), la carotte, les choux, l'haricot, la tomate SODEFEL (type
européen), la pomme de terre (type européen)
LES NOIX le cola, le coco, le cajou, le karité
LES FEUILLES ET l'épinard, la salade, l'oignon
BULBES

Les différents produits vivriers

Source : OCPV : 2005

II- LES ZONES DES PRODUCTIONS VIVRIERES ET LE


CALENDRIER AGRICOLE

A- LES ZONES DE PRODUCTION

D'une manière générale, à l'exception des plantes qui réclament des


conditions écologiques particulières (banane plantain, taro) ou qui sont
mieux dans les zones sèches (sorgho, petit mil), il ressort de l'examen des
aires de répartition géographiques de la plupart des cultures,
selon Hiernaux c.r, que :

«  Le milieu physique n'exerce pas d'influence notoire »((*)1).

Car ils n'y pas de rupture brutale de production et les changements


agricoles interviennent de manière progressive. Parallèlement, on peut
observer que, si les cloisonnements ethniques sont encore déterminés de
manière bien

précise, ils ne constituent plus un obstacle systématique à la pénétration


des cultures hors de leurs aires originelles.

Ainsi les imbrications ou juxtapositions de cultures qui apparaissent se sont


faites non seulement d'exigences climatiques et édaphiques, mais aussi
sous la double influence des courants migratoires et plus tard de la
stimulation commerciale liée à l'urbanisation.

A titre d'exemples ; l'igname jadis confinée dans le Nord et le Centre, le riz


uniquement cultivé à l'Ouest du bandama, le manioc à l'Est associé à la
banane plantain ou au taro, se sont peu à peu inégalement répandus sur
une grande partie du territoire, en même temps que se diffusaient des
habitudes culturelles parfaitement assimilées et souvent difficiles à
distinguer des particularismes propres à chaque ethnie. (Voir carte)

Malgré cette pénétration des cultures hors de leur aire originelle, l'on peut
observer l'absence de certaines cultures dans des zones qui leur seraient
pourtant écologiquement favorables. Cette situation peut toutefois
s'expliquer par les habitudes alimentaires et le refus d'innover des
populations, mais aussi et certainement par un manque de sensibilisation
desdites populations.

A l'aide d'une carte représentant les différentes zones de production nous


verrons qu'effectivement il y a une inégale répartition des cultures.

LA CARTOGRAPHIE DES PRODUCTIONS VIVRIERES

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