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République du Bénin

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Université d’Abomey –Calavi (UAC)

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Faculté des Sciences et Techniques

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Département de Génétique

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Thème

TOUT SUR LA REPLICATION

Rédigé par :
SANNI Jamal.A Sous la direction de :
Dr. MISSIHOUN Antoine
Prof AGBANGLA Clément

NUMEROS MATRICULE : 12425720

Année académique : 2017-2018


INTRODUCTION
En biologie moléculaire, la transcription est un mécanisme qui permet
de « recopier » les données des gènes, ce qui permet leur utilisation
pour créer de la matière biologique en assemblant des acides
aminés enprotéines selon le code génétique.
Elle se déroule dans le noyau des cellules(chez les eucaryotes) et
consiste à copier des régions dites codantes de l'ADN pour les transcrire
en molécules d'ARN. En effet, si la molécule d'ADN est le support
universel de l'information génétique, ce sont les molécules d'ARN
messager qui sont reconnues par la machinerie
de traduction en séquences protéiques. Par le biais de l'ARN messager,
la cellule pourra exprimer l'information génétique contenue dans ses
gènes et fabriquer les protéines nécessaires à son fonctionnement.
L'enzyme qui catalyse cette réaction de transcription est appelée ARN
polymérase. Chez les eucaryotes, il en existe plusieurs types,
intervenant dans la transcription de différents types d'ARN (messager,
ribosomique, de transfert, etc.). Chez lesprocaryotes, un seul type d'ARN
polymérase permet la synthèse de tous les types d'ARN.
Durant la transcription, l'hélicase sépare les deux brins de l'ADN,
permettant ainsi l'action de l'ARN polymérase. Pour commencer, celle-ci
reconnaît et se fixe sur une région particulière de l'ADN, située en amont
d'une région codante d'un gène : le site promoteur. (Cette première
étape de la transcription est l'initiation, décrite plus bas plus en détail.)
Après la transcription se déroulent la maturation de l'ARN
(ou modification post-transcriptionnelle) et la traduction, les deux autres
étapes importantes de la biosynthèse des protéines. Dans le cas des
procaryotes en revanche, aucune maturation n'est nécessaire avant la
traduction.
L'ARN produit par la maturation de l'ARN est un ARN messager mature :
plus court, il peut ensuite passer dans le cytoplasme, où il est traduit en
protéines à partir des acides aminés, en présence des ribosomes et des
ARN de transfert (ARNt). Ce mécanisme s'appelle la traduction.
Chez les bactériesModifier
La transcription a lieu dans le cytoplasmebactérien puisque c'est là que
se trouve l'ADN (chromosome ou plasmide). Elle se déroule en 3 étapes
distinctes : l'initiation, l'élongation et la terminaison.
InitiationModifier
Dans le promoteur, constitué d'environ 25 nucléotides et situé en amont
de la séquence codante du brin matrice (brin d'ADN qui servira de brin
complémentaire au nouveau brin d'ARN), se trouve le point de départ de
la transcription. Le point de départ de la transcription est le nucléotide à
partir duquel l'ARN polymérase commencera à transcrire le brin matrice.
L'initiation s'effectue donc au niveau du promoteur, auquel l'ARN
polymérase se fixe.
L'ARN polymérase bactérienne est constituée de 5 sous unités α, α', β,
β' et σ[1]. La sous-unité σ reconnaît une séquence consensus dans le
promoteur du gène, classiquement, laboîte de Pribnow [TATAAT], puis
se fixe sur l'ADN et recrute les autres parties du complexe enzymatique.
Une fois l'ARN polymérase mise en place, la sous unité σ se détache du
complexe et β' assure la liaison à l'ADN : c'est le complexe fermé. L'ARN
polymérase déroule ensuite la double hélice sur 17 paires de bases
environ : c'est le complexe ouvert.
ÉlongationModifier
Le complexe ouvert est formé afin qu'un nucléotide complémentaire
d'ARN puisse se coupler à chaque nucléotide du brin matrice, le brin
transcrit par la protéine. L'adénine du brin matrice sera alors couplée à
de l'uracile(dans l'ARN, l'uracile remplace la thymineprésente dans
l'ADN), la thymine à de l'adénine, la guanine à de la cytosine et la
cytosine à de la guanine.
Pour que la phase d'élongation commence, le départ de la sous unité σ
est remplacé par une Nus A. Le complexe enzymatique synthétise alors
le brin d'ARN complémentaire du brin matrice. Au fur et à mesure qu'elle
avance sur le brin matrice, l'ARN polymérase continue de dérouler les
deux brins d'ADN. Elle ajoute alors à l'extrémité 3' du brin synthétisé les
nucléotides d'ARN complémentaires présents dans le milieu. Ceux-ci
sont présents sous forme de nucléosides triphosphates, c'est-à-dire
comportant trois groupements phosphateau lieu d'un seul : ils perdent
donc deux phosphates lorsqu'ils se lient à la chaîne de nucléotide. Tout
comme l'ADN polymérase lors de la réplication de l'ADN, l'ARN
polymérase ne peut en effet fabriquer le nouveau brin d'ARN
complémentaire que de l'extrémité 5' jusqu'à l'extrémité 3'. Mais
contrairement à celle-ci, l'ARN polymérase n'effectue pas de correction si
des erreurs surviennent lors de l'appariement des bases.
TerminaisonModifier
Chez les bactéries, pour terminer la transcription, il suffit que l'ARN
polymérase atteigne le terminateur, situé en aval de laséquence
codante. Des séquences d'ADN riches en paires G-C avec 3 liaisons
hydrogène, donc plus fortes, ralentissent la progression de l'ARN
polymérase, et d'autre part la formation d'une boucle en épingle à
cheveux entre 2 régions complémentaires de l'ARN bloquent l'enzyme.
Enfin une protéine de terminaison (Rho) libère la molécule d'ARN, après
que l'ARN polymérase s'est détaché du brin matrice. Pendant ce temps,
celui-ci s'enroule de nouveau avec son brin d'ADN complémentaire.
L'ARN ainsi produit est appelé ARN messager (ARNm).
Un même brin d'ADN peut être transcrit par plusieurs ARN polymérases
à la fois, ce qui augmente par conséquent le nombre d'ARN
nouvellement synthétisés. On appelle ce phénomène la transcription
simultanée.

L'ARNm est, après la transcription, directement utilisable par la


machinerie cellulaire pour la traduction, phénomène permettant de
fabriquer les protéines pour lesquelles le message code. Comme la
transcription et la traduction se déroulent dans le même compartiment, il
est même possible que des ribosomes commencent à traduire un ARNm
avant que sa transcription soit terminée.
Chez les archéesModifier
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La transcription des archées est par certains aspects similaire à celle des
bactéries et par d'autres à celle des eucaryotes. Comme les bactéries,
les archées n'ont pas de noyau et leur ADN est circulaire. Leur
promoteur est cependant plus semblable à la boîte TATA des eucaryotes
qu'à la boîte de Pribnow des bactéries. Leur ARN polymérase est
également semblable à celle des eucaryotes.
Chez les eucaryotesModifier

Schéma synthétique de la transcription de l'ADN en ARN messager chez


les eucaryotes.

Structure de l'ARN polymérase II complexée à l'ADN matrice (vert). Le


brin d'ARN transcrit est en jaune.
De nombreuses différences existent par rapport à la transcription chez
les procaryotes. La transcription se déroule dans le noyau cellulaire.
La chromatine doit au préalable avoir été décompactée (euchromatine)
pour permettre à la machinerie protéique d'accéder à l'ADN.
Contrairement aux procaryotes, l'ARN produit par la transcription n'est
pas directement utilisable par les ribosomes pour la traduction et devra
subir plusieurs étapes de maturation post-transcriptionnelle.
Enfin, l'ARN polymérase ne peut se fixer seule au promoteur du brin
matrice d'ADN : chez les eucaryotes, elle nécessite des facteurs de
transcription, protéines qui servent d'intermédiaires à la liaison de l'ARN
polymérase sur le promoteur. Cette association entre le promoteur, les
facteurs de transcription qui y sont liés et l'ARN polymérase forme le
complexe d'initiation de la transcription, nécessaire au commencement
de la transcription.
Il existe 3 types d'ARN polymérase, au lieu d'un seul chez les
procaryotes : l'ARN polymérase II qui transcrit l'ADN en ARN pré-
messager, l'ARN polymérase I qui permet la synthèse d'ARN
ribosomique et l'ARN polymérase III celle des ARN courts comme l'ARN
de transfert (ARNt), les petits ARN (comme le pARNi ou le pARNn) et
l'ARN ribosomique 5S (ARNr 5S). Mais seules, ces ARN polymérases ne
peuvent rien faire et elles doivent être accompagnées de facteurs de
transcription généraux (protéines). Ces facteurs se nomment TF I, TFII,
TFIII…, ce qui constitue un complexe protéique constitué de 8 à 14 sous-
unités.
Le processus de transcription comporte les mêmes phases que chez les
procaryotes : initiation, élongation et terminaison.

InitiationModifier
L'équivalent chez les eucaryotes de la « boîte de Pribnow » est la « boîte
TATA » située environ 30 paires de bases avant l'origine de
transcription ; celle-ci joue un rôle prépondérant puisque c'est à elle que
va se fixer l'ARN polymérase II. Deux autres « boîtes » font aussi partie
des séquences consensus ; parmi elles se trouvent la boîte CAAT
(située à environ 70 paires de bases en amont du site d'initiation de la
transcription), qui est un site modulateur de la transcription, et la boîte
GC. Enfin, des amplificateurspeuvent stimuler la transcription à plusieurs
centaines de paires de bases du lieu de la transcription.
L'initiation par l'ARN polymérase commence par la protéine TF II D, elle-
même constituée de la protéine de liaison TBP qui va se fixer sur la boîte
TATA, ce qui va constituer le cœur du complexe d'initiation.
Ensuite les différents facteurs généraux de transcription viennent
s'assembler sur ce « noyau ». La TFII A vient stabiliser le complexe TFII D-
ADN, la TFII B se lie à la séquence BRE de l'ADN de part et d'autre de la
boîte TATA. La TFII F apporte l'ARN polymérase II sur le site. La TF II E et
la TFII H (hélicase ATP-dépendante) se fixent en dernier[2]. Cependant ce
complexe ne peut déclencher la transcription qu'à une faible fréquence.
Des facteurs de transition supplémentaires doivent intervenir. Parmi eux
le CTF (NF1) se lie à la boîte CAAT, le Sp 1 se lie aux boîtes GC : ce
sont des trans-activateurs. Par ailleurs, les séquences « enhancers »
(amplificateurs) et « cis activateurs » seront elles-mêmes activées par
des protéines activatrices : ces séquences vont entrer en contact avec la
boîte TATA grâce à la courbure de l'ADN qui les rapprocheront du
promoteur. Une fois fixée à la boîte TATA, l'ARN polymérase déroule les
deux brins d'ADN et commence la transcription.
ÉlongationModifier
L'élément central de l'élongation est laphosphorylation du domaine CTD
(Carboxy Terminal Domain), domaine spécifique de la sous unité de 220
kDa de l'ARN polymérase II. Celle-ci est riche en sérine et en thréonine
qui sont deux acides aminés pouvant être phoshorylés sur leur
groupement hydroxyle. La phosphorylation par TFII H (du domaine CTD)
qui est une protéine Kinase en présence d'ATP va déplacer l'ARN
polymérase jusqu'au lieu d'origine de la transcription. L'addition
séquentielle des ribonucléotides peut alors démarrer. Chez les
eucaryotes, la vitesse de transcription est d'environ 40 nucléotides par
seconde.
TerminaisonModifier
Chez les eucaryotes, le mécanisme de terminaison n'est pas le même
que les procaryotes. La terminaison est assurée par des signaux
spécifiques dont le signal depolyadénylation AAUAAA. L'ARN
polymérase continue sa transcription un peu après ce motif puis est
libérée sous l'action de divers facteurs. La transcription proprement dite
est terminée mais l'ARN obtenu n'est pas fonctionnel pour autant et doit
subir 3 étapes de maturation.
MaturationModifier
La maturation de l'ARN est l’étape suivant la transcription de l'ADN chez
les eucaryotes :
Article détaillé : Modification post-transcriptionnelle.
L'ARN est clivé au niveau du signal depolyadénylation et une
polymérase spécifique (la polyA Polymérase ou PAP) ajoute de
nombreux résidus Adénine (50 chez les levures, 200 chez les eucaryotes
supérieurs) à l'extrémité 3' du brin d'ARN : c'est la queue polyA,
essentielle à la stabilité de l'ARN. Il est à noter que cette partie de l'ARN
n'est pas codée dans l'ADN sous forme de polyT.
À l'autre extrémité 5', l'addition d'une coiffeméthylguanosine est
nécessaire pour la reconnaissance par les ribosomes lors de l'étape de
traduction. Il faut malgré tout noter que les SnRNA qui sont aussi
synthétisés par l'ARN polymérase II ont une coiffe mais ne passent pas
dans les ribosomes pour être traduits !
L'ARN obtenu n'est pas encore prêt à être traduit et doit subir une
dernière étape de maturation post-transcriptionnelle. En effet, l'ADN des
eucaryotes possède des séquences codantes (Exons) et des séquences
non codantes (Introns). Seuls les exons participent donc à la
biosynthèse des protéines. L'ARN des eucaryotes est d'abord produit
sous forme de pré-ARNm qui contient toute la séquence du gène
(introns + exons). Il subit ensuite une opération d'épissage : un complexe
nucléoprotéique (le spliceosome) reconnaît les introns et les élimine
(l'épissage permet en outre d'obtenir différentes protéines à partir d'un
même gène en sélectionnant quels exons seront conservés : c'est
l'épissage alternatif).
Les ARN 45S futurs 28 ; 18 ; 5.8SModifier
Le gène codant les ARN (ribosomique) 45S se trouve sur des séquences
particulières de 5 chromosomes : 13,14,15,21,22 (Chromosomes dit
acrocentrique), appeléesorganisateur nucléolaire. Sur chacun de ces
chromosomes il existe environ 40 copies du gène. C'est la transcription
intense de cet ADN en ARN qui crée le nucléole. Sur l'ADN 45S, la
reconnaissance de la TATA ne peut se faire directement. Il faut passer
par la reconnaissance préalable de deux zones consensus : le
promoteur central aux environs de +1 et UCE (upstream control element)
plus en amont. UBFI reconnaît UCE ce qui entraîne la courbure de
l'ADN. Ainsi la TATA peut être reconnue par la TBP et les 3 TAF I de SLI.
L'ARN polymeraseI est alors recrutée et peut démarrer directement la
synthèse. Elle n'a pas de CTD et son simple recrutement permettrait de
la faire démarrer. Cette synthèse s'arrête brusquement au niveau de
séquences de terminaison.
Les gènes de classe IIIModifier
Il s'agit des ARNt, de l'ARN 5S et des SCARN dispersés dans le génome.
Les mécanismes diffèrent dans les 3 cas. Leur particularité principale est
de posséder des promoteurs internes c'est-à-dire en aval de +1.
 Les ARNt : ils possèdent deux séquences consensus : les boîtes A
et B. Elles sont reconnues par TFIIIC. TFIIIB avec sa TBP et ses 2
TAFIII peut alors se fixer. L'ARN polyméraseIII est recrutée. TFIIIC s'en va
et la synthèse peut alors commencer.
 Les 5S : ils possèdent une boîte C reconnue par TF IIIA. TFIIIC et B
peuvent alors se fixer. L'ARN polymérase est recrutée et Les TF IIIA et C
s'en vont. La synthèse peut démarrer.
 Les ARNSc : divers facteurs intermédiaires permettent la fixation
des TAFIII et de TBP de TFIIIB. La polymérase est recrutée et la synthèse
démarre.

Chez les virus

Transcription inverse
La transcription inverse (ou rétro transcription) est la réaction inverse
de la transcription. C'est la synthèse d'un brin d'ADN à partir d'une
matrice ARN grâce à une ADN polymérase ARN dépendante ou
encoretranscriptase inverse ou rétro transcriptase (le
terme anglais reverse transcriptase est parfois aussi utilisé).
Notes et références
1. ↑ Biosynthèse de l'ARN chez les eucaryotes, procaryotes et virus à
ARN : Transcription chez les procaryotes, cours de Vincent Masson
2. ↑ Shankarling Krishnamurthy et Michael Hampsey, « Eukaryotic
transcription initiation », Cell, vol. 19, 24 février
2009(DOI 10.1016/j.cub.2008.11.052)

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