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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
à NH3
NIVEAU : TECHNICIEN
JUIN 2003
Résumé de Théorie et
PARTICULARITES DES INSTALLATIONS A NH3
Guide de travaux pratiques
REMERCIEMENTS
La DRIF remercie les personnes qui ont participé ou permis l’élaboration de ce module
Pour la supervision :
Pour l’élaboration :
Pour la validation
MR Ahmed BOUAFIA : Formateur à l’ISGTF
MR Hachemi SAFIH : Formateur à l’ISGTF
Mr Hamid BELGHANDOUR : Formateur à l’ISTA Lâayoune
MR Abdelilah FATENE : Formateur à l’ISGTF
SOMMAIRE
Page
Présentation du module 6
Résumé de théorie
Préambule :
1). Généralités 10
• L’ammoniac
• L’importance de l’ammoniac dans différents secteurs d’activité
• Le choix rationnel des Fluides Frigorigènes (rappel)
31
B) LA DETECTION DE FUITES D’AMMONIAC
a. Mesures de sécurité
b. Matériel de sécurité
• Questions et réponses concernant la sécurité ammoniac
Liste bibliographique
Annexes
• L’ammoniac (fiche IIFI)
• Fiche signalétique ammoniac
• Extrait de règlements internationaux régissant l’emploi de soupapes de
sûreté
Durée : 90 H
33% : théorique
67% : pratique
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit être capable de mettre en
évidence les mesures techniques et de sécurité imposées par l’utilisation de
l’ammoniac comme réfrigérant, selon les conditions, les critères et les précisions
qui suivent :
CONDITIONS D’ EVALUATION
Avant d’être initié sur les grandeurs physiques de l’ammoniac (A), le stagiaire
doit s’informer sur :
1. L’historique de l’ammoniac.
2. La fabrication de l’ammoniac.
Avant d’être initié sur les détecteurs de fuites d’ammoniac et sur la technique de
détection de fuites (B), le stagiaire doit connaître :
12. .La quantité PPM ammoniac que peut être supportée sans danger pour l’être humain
13. Comment mettre hors service l’alimentation électrique de l’installation
14. S’assurer de l’efficacité du système d’arrosage
PRESENTATION DU MODULE
Le module intitulé : « Particularités des installations à l’NH3 » se situé parmi les
modules qualifiants de la formation «Technicien en Froid Industriel ».
Préambule
1) Généralités
L’ammoniac, de symbole chimique NH3, est composé d’un atome d’azote et trois atomes
d’hydrogène et représente un de plus abondants gaz.
Composé chimique commun l’ammoniac peut être rencontre dans
la nature. Présent dans l’eau, le sol, et l’air il représente une source
d’azote vital pour les plantes et animaux et participe au cycle de
l’azote en nature (cycle essentiel pour beaucoup de processus
biologiques).
Se décompose spontanément en hydrogène et azote (l’atmosphère
terrestre est constituée de presque 80% d’azote et d’hydrogène).
- Fluide réfrigérant : Son emploi comme réfrigérant dans les installations frigorifiques et
les pistes de glace représente que (0,5 %) de sa production mondiale. Il est utilisé aussi en
remplacement des CFC.
- Utilisé pour éliminer lʹaflatoxine (substance toxique) des sous-produits du
pressage de lʹhuile dʹarachide employés pour fabriquer des tourteaux pour
lʹalimentation animale.
Conditions générales
Les fluides frigorigènes ont pour rôle d’assurer les transferts thermiques évaporateur-
milieu extérieur et condenseur- milieu extérieur.
Le choix rationnel du fluide d’une installation existante doit être effectue en tenant
compte du problème frigorifique particulier à resoudre et d’un certain nombre de
critères enumérés ci –après :
• Criteres thermodynamiques
- pression d’évaporation
- température critique
- taux de compression
- efficacité des échanges thermiques
- température de refoulement
- production frigorifique volumétrique spécifique
• Critères de sécurité :
- toxicité
- inflammabilité
- caractère explosif
• Critères techniques
- action sur les composants de l’installation
- comportement avec l’huile
- comportement avec l’eau
- aptitude aux détections des fuites
- stabilité
• Critères économiques
- prix
- disponibilité
A tous ces critères s’ajoutent désormais les critères écologiques qui remettent en cause
aujourd’hui toute l’industrie du froid :
• Critères écologiques
- action sur la couche d’ozone (ODP)
- effet de serre (GWP)
- possibilité de récupération et de recyclage.
Le NH3 a été synthétisé pour la première fois en 1823 par une réaction entre l’air et
l’hydrogène. La première production d’ammoniac de synthèse à caractère commercial, a
commencé en 1913. Actuellement la présence mondiale de l’ammoniac est estimée à 2
billions tonnes. De cette quantité seulement approximativement 5 % provient d’une
production de synthèse.
L’ammoniac a été utilisé pour la première fois comme réfrigérant dans une machine de
réfrigération commerciale en 1850 en France et
puis en 1860 aux Etats-Unis pour la production
de la glace artificielle. Les premiers patents
déposés pour de telles machines datent de 1870.
Pendant les années 1900 les machines de
réfrigération commerciale à ammoniac étaient
utilisées dans la production de la glace en blocs, dans la transformation des aliments et la
production de produits chimiques. Vers 1920 l’ammoniac commence à être employé pour
les patinoires. Dans les années 1930 il commence à se développer le marché de l’air
conditionné, premièrement pour des applications industrielles et puis pour des
applications de confort. L’usage des petites unités pour les réfrigérateurs domestiques
augmente d’une manière substantielle entre 1920 et 1930.
Bien que la réfrigération ammoniaquée ait été utilisée aux usines industrielles au cours
des 100 dernières années, son transfert aux installations de réfrigération et de congélation
dans le commerce de détail et de la climatisation de confort a présenté des problèmes.
Récemment, les systèmes de réfrigération à l’ammoniac trouvent leur application dans la
climatisation des collectivités, des petits bâtiments et climatisation
de bureaux. Ces applications emploient de centrales d’eau glacée,
d’unités de stockage de froid en chaleur latente et des systèmes
magistrales de refroidissement. En Europe, où les normes ont
encouragé l’emploi de l’ammoniac sur plus grande échelle, la
réfrigération à l’ammoniac est utilisée en toute sûreté pour la climatisation de l’air des
hôpitaux, des bâtiments publics, des aéroports et des hôtels.
Son emploi destiné à faciliter la génération d’énergie représente une application naissante
de l’ammoniac.
Après lʹacide sulfurique, lʹammoniac est le produit chimique avec le plus grand chiffre de
production. La production annuelle sʹélève à environ 200 millions de tonnes. A lʹheure
actuelle, plus de 1000 réacteurs dans le monde produisent chacun et chaque jour en
moyenne environ 500 tonnes dʹammoniac. Mais les débuts n’ont pas étés aisés.
Fritz Haber (1868-1934) et Carl Bosch (1874-1940) furent les premiers à être confrontés
avec les problèmes posés par la synthèse de l’ammoniac.
Théorie…
La molécule d’ammoniac est formée, comme on a déjà vu, d’un atome d’azote et
de trois atomes d’hydrogène.
Pour produire 1 t de NH3 il faut 658 m3 de azote et 1 974 m3 de dihydrogène,
mesurés à 1 bar et 25°C.
- du méthane du gaz naturel (le gaz naturel est la matière première adoptée pour
environ 90 % des capacités mondiales de production de NH3)
L’équation laisse supposer que la conversion dʹH2 gazeux et dʹN2 gazeux en NH3 est
complète. L’équilibre se produit mais cependant la vitesse de réaction reste très faible.
Afin d’augmenter la vitesse de réaction les chimistes ont essayé à tour de rôle
d’augmenter quand la température de la réaction quand sa pression. Les résultats obtenus
n’ont pas représenté des solutions technologiquement fiables.
Finalement la solution a été entrevue dans l’emploi d’un catalyseur. Le catalyseur trouvé,
d’après de nombreuses recherches, a été le fer finement divisé et dopé dʹoxydes de Al, Si,
Mg et K.
Aujourd’hui : La formule du catalyseur, a été modifiée (le dernier étant le ruthénium sur
un support de graphite), mais en général la pression et la température sont restées les
mêmes: entre 100 et 200 bar, et entre 350 et 500°C.
Lʹimage suivante montre la façon dont laquelle la synthèse dʹammoniac a lieu en pratique.
Elle se déroule de manière industrielle. La formation dʹNH3 est un procès continu.
Toutefois, la loi dʹéquilibre reste d’une bonne approximation, même sous ces conditions.
La chaleur réactionnelle produite durant la synthèse est utilisée pour chauffer le courant
de gaz entrant.
LʹN2 et H2 nʹayant pas réagi sont à nouveau mis sous pression et peuvent à nouveau être
utilisés pour la synthèse dʹNH3, ce qui peut se comprendre comme une augmentation de
[N2(g)] et de [H2(g)].
… et FABRICATION INDUSTRIELLE :
Un four de production de NH3 contient 100 t de catalyseur, dont la durée de vie peut
atteindre 10 ans.
- NH3 est obtenu anhydre, liquide, à -33°C, et stocké à cette température, à la pression
atmosphérique. Les réservoirs contiennent jusquʹà 36 000 t de NH3.
Coproduit : du dioxyde de carbone (1,2 t/t dʹammoniac). Celui-ci peut être utilisé pour
produire de lʹurée, vendu aux distributeurs de gaz industriels, ou rejeté dans
lʹatmosphère.
Transport : lʹammoniac est principalement transformé sur place, sinon il est transporté
liquide à -33°C en camions citernes, navires de 35 000 t de capacité ou pipeline (aux Etats-
Unis).
• Cʹest un gaz assez compressible. Une pression de 10 bars suffit pour le liquéfier à des
fins de transport.
• Une fois liquéfié, l’NH3 exige dʹénormes quantités dʹénergie pour sʹévaporer à
nouveau (233 kJ/mol). Cette propriété est utilisée dans les installations frigorifiques.
• Les vapeurs d’ammoniac sont plus légers que l’air. (densité 0,771 à 0°C et 101,3 kPa).
La vapeur froide (par exemple des fuites) peut cependant être plus dense que lʹair.
• Réactivité chimique
• Propriétés Thermodynamiques
Diagramme T – s de l’ammoniac
• L’ammoniac est classé dans la classe de toxicité 2. Rappelons que les gaz
de cette classe sont des gaz ou vapeurs qui dans une concentration volumétrique de
l’ordre de 0,5 à 1%, pour des durées de séjour de l’ordre de 1/2 heure, présentent des
limite d’exposition) est de 50 ppm, soit 36mg/m3. La valeur limite de moyenne exposition
• Sous forme de gaz il provoque une irritation profonde ou la lésion des yeux; une
! 10 ppm provoque une légère irritation des yeux si le séjour est prolongé ;
s’impose.
! 500 ppm est très gênante pour la gorge, les poumons, le nez et les yeux. La
• Aussi bien le NH3 liquide que la solution concentrée dans lʹeau et le NH3 gazeux
dʹune concentration plus élevée ont des effets de forte causticité sur la peau, la muqueuse
et les yeux.
et ni à l’effet de serre.
Concentration Concentration
Effet produit par la fuite
en ppm vol en mg/m3
0 Aucun
5 Seuil odorat
20 Effets toxiques d’irritation nasale
25 Valeur limite de moyenne d’exposition
50 Valeur limite de moyenne d’exposition
250 Nuisance
500 - 1000 Limite de supportabilité
2 000 Intervention de détecteurs
2500 Danger sous en effet de courte durée
Action caustique sur les tissus (mort due à l’arrêt de la
5 000
respiration)
30 000 Dose mortelle
160 000 Limite inférieure d’inflammabilité
250 000 Limite supérieure d’inflammabilité
Rappel :
de fuites d’ammoniac et aussi qu’aucune fuite d’ammoniac ne peut pas être tolérée. La
Les suites d’une fuite peuvent être de l’ordre : de nuisance pour la santé, d’irritation, de
entreposée sans oublier les préjudices que cela causera à la réputation de l’utilisateur.
D’un côté selon des recommandations valables et d’un autre côté dans l’intérêt de
l’utilisateur d’une telle installation, on devrait déjà installer, à partir d’une petite quantité
Comme réfrigérant, l'ammoniac offre des avantages distincts par rapport à d'autres réfrigérants
industriels généralement utilisés :
• Lʹodeur reconnaissable de lʹammoniac lui assure une des plus grandes garanties de
sûreté. À la différence de la plupart des autres réfrigérants industriels qui nʹont aucune
odeur, la réfrigération à lʹammoniac a un record prouvé de sûreté en partie parce que les
fuites ne sont pas susceptibles dʹéchapper à la détection.
• Il est très moins cher en comparaison avec d’autres Fluides Frigorigènes et il est
disponible mondialement
• Sa grande affinité pour l’eau est exploitée dans les machines à absorption fonctionnant
au couple NH3 –Eau.
• Son insolubilité avec les huiles utilisées en réfrigération constitue un avantage pour la
lubrification des compresseurs (l’huile n’est plus diluée) cependant le retour d’huile
nécessite des mesures spéciales.
… Et Inconvénients
• Il est inflammable sous flamme directe et présente un niveau de toxicité élevé ce qui
soumet les installations à ammoniac à des règlements de sécurité de construction et
d’utilisation spéciaux.
Ce type de surveillance est fréquemment utilisé dans les salles des machines, dans des
locaux stockant de la marchandise, dans les fosses, les fouilles, les canaux qui ont un
risque plus élevé de danger ou dans des lieux ou se trouve des personnes.
Le coté positif d’une très petite fuite d’Ammoniac c’est qu’elle est déjà prise au sérieux
dès la plus petite concentration. La valeur VML (Concentration maximale à la place de
travail) fixée à 25 ppm indique une concentration à laquelle à été soumis une personne
durant 8 heures.
La réglementation de la technique de sécurité des installations de refroidissement à
l’Ammoniac préconise la surveillance au point de fuite éventuelle avec 3 valeurs de seuils
d’alarme.
• La pré-alarme est utilisée pour alarmer le personnel technique et en même temps
(pour autant qu’elle existe) la mise en marche de la ventilation.
Pour déceler les fuites d’ammoniac dans l’air on peut employer les types de détecteurs
suivants :
• Détecteurs manuels (Mèches soufrées ; Papier réactif ; acide sulfurique ; anhydride
sulfureux)
• Mèches soufrées
Peuvent être employées dans les endroits où la chaleur dégagée par la combustion de la
qui a lieu entre l’ammoniac et le souffre. Le dégagement d’une fumée blanchâtre est le
• Papier réactif
Employé dans les endroits où l’utilisation de la mèche soufrée est interdite (dû à la
phénophtaléine ou de tournesol).
d’ammoniac.
Il existe sur le marché toute une diversité de détecteurs de gaz ammoniac, mais leurs
capteurs fonctionnent tous sur des principes similaires. La différence entre les divers
instruments se situe surtout au niveau des options offertes ainsi que leur aspect extérieur.
Grâce à l’électronique, le mode d’emploi des instruments est très simple, mais il faut
quand même connaître les perturbations possibles pour pouvoir faire une interprétation
juste des résultats.
Pour la surveillance des diverses concentrations, il a été mis sur le marché par les
- Le capteur devrait, lors de la première investition ainsi que les coûts ultérieurs, être
abordable.
- Le capteur ne doit « voir » que l’Ammoniac pour que d’autres substances ou l’influence
de la température ne déclenche de fausses alarmes.
- Le capteur doit pouvoir être employé autant que possible dans une grande plage de
mesure.
- Chaque point de mesure doit être en permanence en mode « mesure » afin de pouvoir
déclencher une alarme si possible sans retardement.
2. Capteur à semi-conducteur
Le capteur MOS ou «métal oxyde semiconductor» fait appel pour son fonctionnement
à un semi-conducteur à oxyde métallique chauffé. Les molécules de gaz sont adsorbées
sur la surface chauffée où se produit une réaction d’oxydoréduction qui provoque un
changement de la conductivité électrique de l’oxyde métallique. Ce changement, qui est
proportionnel à la concentration du gaz, permet de déceler de très faibles concentrations
de gaz ammoniac.
Le capteur à semi-conducteur brûle l’Ammoniac sur sa surface, ce qui à pour
conséquence de modifier la résistance de l’élément. Comme d’autres Gaz et substances
(par exemple des solutions de nettoyage) seront également brûlés en surface, et il arrive
que dans la pratique souvent de fausses alarmes soient déclenchées. De petites
Un tout nouveau système de mesure est utilisé par les capteurs Carrier-Injection. A cause
de la déficience des procédés habituels existants il a été développé un tout nouveau
matériel pour la mesure de l’Ammoniac. Ce nouveau procédé ne brûle pas l’Ammoniac
mais absorbe celui-ci en surface. On amène le porteur de charge en Ammoniac au capteur
par injection. Ce processus modifie la résistance de l’élément du capteur et est
déterminant pour le signal du capteur. La résistance de ce procédé est tellement haute
qu’aucun autre élément de capteur ne peut la définir. Le développement de cette nouvelle
technologie n’a pu être élaboré quʹavec une structure spéciale au laser de l’élément du
capteur.
L’Ammoniac se présente dans l’eau comme ion. Le NH3 entrant se lie à l’Eau et peut
être enregistré comme ion NH4+ au moyen d’une électrode à sélectivité d’ion NH4. Dans
toutes les mesures directes de l’eau que ce soit dans un circuit ou un bassin on utilisera
une électrode sélective. Et ainsi il ne sera nécessaire que d’avoir un seul point de mesure
après le Condensateur, l’Echangeur etc. Les installations proposées de ces systèmes de
mesure peuvent être placés dans des circuits jusqu’à 6 bars de pression, avec une
détection de la plus petite concentration de 0,2 ppm .. 10 / 100 ppm comme plage de
mesure. On ne mesurera en cas de fuite que les ions NH4 infiltré dans l’Eau.
La plupart du temps ces systèmes de mesure sont installés directement dans le circuit
fermé après le consommateur (par exemple échangeur) et peuvent supporter des
pressions jusqu’à 7 bars et des températures de -45°C à +90°C. Le système est livré avec
un clapet d’isolation de façon à pouvoir séparer de l’installation le système afin d’en
assurer l’entretien, l’étalonnage sans interrompre la ligne de froid. Pour des températures
plus élevées et des médiums très agressifs des variantes de matériel existent tel que le
POM ou le PVDC. Un dégazage automatique assure que l’armature est en permanence
dégazée. (doc. GfG)
Basée sur l’emploi du microprocesseur la série de détecteurs d’ammoniac AMT100 est équipée
d’un senseur AMMONICAP®. Le senseur a une longue durée de vie et il fonctionne dans une
large plage de températures et d’humidité. Du à l’excellente sélectivité de son senseur le détecteur
réduit les fausses alarmes causes par d’autres gaz et odeurs.
Deux modèles sont disponibles. AMT101 est un détecteur de base. Le transmetteur a un relais de
défaut et un panneau frontal avec un led qui indique le niveau de fonctionnement. AMT101 a une
sortie courant et une sortie d’alarme pour erreurs. AMT102 est un modèle avancé avec deux relais
additionnels d’alarme ajustables et un port serial RS485 optionnel.
La série de détecteurs AMT100 Séries est pourvue avec un programme d’autodiagnostic qui
indique instantanément les disfonctionnements.
La fonction maintenance permet la désactivation de relais pour la durée d’une heure, après laquelle
le détecteur se remet automatiquement en marche. Cela prévient les alarmes ennuyeuses par
exemple lors de changement de l’huile du compresseur.
Spécifications techniques:
intervalle de mesure 0...100 ppm où 0...1000 ppm
Plage de fonctionnement -40...+60 °C (-40...+140 °F)
Plage d’humidité 0...100 %HR (non condensation)
Divers modes d’alarme peuvent être établis sans problème (alarme 1, alarme 2, signalisation…)
Pour l’ammoniac ils sont surtout utilisés les compresseurs ouverts. Les moteurs sont
situés en dehors du circuit frigorifique. Cette construction réponds très bien aux
demandes concernant la compatibilité des matériaux et dans le même temps permet de
tenir sous control la température de fonctionnement pour une plage relativement large
d’applications.
Dans les systèmes à l’ammoniac conventionnels (avec des évaporateurs noyés) ils sont
utilisés prédominant les huiles minérales (naphténiques MN et paraffiniques MP),
partiellement les polyalphaoléfines (PAO) et les alkylbenzènes (AB). Ces lubrifiants ne
sont pas solubles avec l’ammoniac.
Les huiles PAG convient à ce type de évaporateurs mais leurs nombreux inconvénients
font leur utilisation limitée.
Généralement les huiles employés dans la réfrigération ammoniac, par la plus part des
compressoristes restent les huile minérales tant pour la compression alternative que pour
celle à vis.
Pour assurer la récupération de l’huile (avec des huiles minérales) dans les évaporateurs
sèches ou demi-noyés il faut tenir compte de critères de conception suivants :
• Evaporateurs sèches
o Vanne d’expansion avec une caractéristique de contrôle spécialement stable
o Longueur de tuyauterie et injection optimisée
o Vitesse de gaz suffisante et turbulences
o L’emploi de lubrifiants avec une viscosité favorable à la plage d’application
donnée.
• Evaporateurs demi-noyés
o Système d’injection très performant
o Si nécessaire prévoir un accumulateur additionnel
o Récupération combinée de l’huile par les points bas avec une réintégration de
l’huile dans le courant de gaz à l’aspiration
o Lubrifiant avec un point d’écoulement en bas de la plus basse température
d’évaporation
UTILISATIONS:
PROPRIETES:
Conditionnement
Référence Produit
Purge d’huile
Condenseur
Évaporateur
Réservoir de
Détendeur liquide
Purge d’huile
Légende :
K K=compresseur
Cd Cd= condenseur
D=détendeur manuel
SLV=séparateur de liquide
vertical BP
EV= évaporateur noyé
SLV
D
EV
Purge d’huile :
Dans les installations à l’NH3 il faut vidanger l’huile des évaporateurs pour éviter des
bouchons de boue et assurer aux évaporateurs leur capacité maximum.
Pour cela on doit exécuter régulièrement de purges d’huile aux points bas des
évaporateurs et de l’installation. Les purges d’huile peuvent être faites avec ou sans pot
de réintégration d’huile (réintégration manuelle ou automatique).
Matériel nécessaire :
Préparation :
- arrêter l’installation
- raccorder le tuyau et installer le seau
- fixer le tuyau flexible avec le collier de serrage
- mettre le masque
- mettre les gants
Exécution :
Maintenance :
La purge d’huile terminée, évaluer la quantité d’huile soutirée et la noter sur le carnet de
maintenance.
• Pot d’huile
Position ouvert
Volant
Ecrou du presse-étoupe
Robinet d’arrêt
Purge d’huile
Position ferme
Robinet manuel de purge d’huile à contrepoids
DN 8 ou DN 15
Caractéristiques de construction
Les purgeurs à contrepoids sont des robinets possédant une fermeture normale et une deuxième
fermeture par retombée du contrepoids. Seule la fermeture normale est conçue pour assurer
l'étanchéité pendant une longue période. La deuxième fermeture est une fermeture rapide mais
provisoire, voir ci-dessous les pressions de fonctionnement. Pour une fermeture du DN 15 à une
pression supérieure, il est nécessaire d'alourdir le contrepoids standard.
Deuxième fermeture
pression pour
fermeture pression de résistance
par retombée du à la réouverture
contrepoids
DN 8 25 bar 25 bar
DN
7,5 bar maxi 25 bar
15
Règlage du contrepoids
L'ouverture complète de la deuxième fermeture doit
s'effectuer quand le contrepoids est positionné vers "1
heures" quand on le regarde de face.
La position du contrepoids (fixation par cône) doit être
réglée en fonction de la position de montage du purgeur.
Le contrepoids doit pouvoir retomber de lui même.
Fonctionnement
Si le robinet est ouvert, tant que le contrepoids est en position haute, le purgeur est ouvert. Pour
fermer le purgeur, laisser tomber le contrepoids. On peut alors fermer manuellement la première
fermeture puis remettre la capuchon.
DN 8
Caractéristiques de construction
La purge d'huile est constituée d'un corps (acier soudable: TStE 285), d'un pointeau (acier
trempé) et d'un joint torique pour l'étanchéité.
Fonctionnement
L'ouverture s'effectue en dévissant de deux tours le pointeau. L'huile traverse alors le corps et le
pointeau.
La fermeture s'effectue en vissant le pointeau.
A l’arrêt du compresseur les deux électrovannes seront fermées afin d’éviter le retour
d’ammoniac au compresseur.
Fig. Réintégration automatique d’huile pour un évaporateur noyé sans charge par
rapport au compresseur
Temps 1 :
Temps 2 :
Afin de réduire la température de fin de compression et de prévenir les risques que cette
augmentation peut impliquer généralement on prend au niveau de la compression les
mesures suivantes :
• On s’impose une surchauffe minimale. Pour cela :
liquide.
régulateur de niveau.
circulation
• On prévoit une installation bi-étagée dès que le taux de compression dépasse une
50K).
La température de fin de compression est dans ce cas là : tfc = 138°C pour un COP = 3,94.
Comme la différence de température (θk - θ0) est voisine à 50°C (τ = 6,14) on peut
envisager d’utiliser une installation biétagée. Ce qui peut mener à un COP= 4,58 avec une
température de fin de compression de tfc = 66°C.
La compression bi-étagée
Pourquoi la compression multiétagée ?
Tableau 1 : Taux de compression (pc/po) et température de fin de compression tfc pour différentes
températures to et en compression monoétagée isentropique sans surchauffe à l’aspiration
Pour parer les effets néfastes d’un taux de compression très élevé on prévoit, aux basses
températures, des machines frigorifiques multiétagées et à très basses températures des
machines frigorifiques en cascade.
En règle générale, on utilise des installations bi-étagées à partir d’un taux de
compression de 6 …8 et des installations triétagées à partir d’un taux de 28.
Exemple :
L’utilisation de l’ammoniac dans des installations monoétagées est limitée à des
températures de – 15 °C…-27°C et celle du R22 à des températures de –20…-35°C. Ce qui
correspond à des taux de compression de 6…8.
Une autre cause qui limite l’utilisation des IFV monoétagées est qu’aux basses
températures la tfc dépasse les valeurs admissibles de ≈ +145°C qui correspond à la
température de carbonisation de l’huile.
Exemple : prenons le cas d’une installation fonctionnant à NH3 entre –40 et +30°C.
• si la compression est monoétagée on aura (conformément au tableau 1) une
température théorique de refoulement de +162°C et un taux de compression de
16,21 ce qui est incompatible avec le bon fonctionnement de l’installation
• Si on scinde la compression en deux étagés ayant chacun un taux de compression
de τ = 4,026 on aura :
o Une pression intermédiaire pi = pc/ τ = 2,9 bar à laquelle correspond une
température de refoulement BP et HP de ≈ +89°C. Ce qui permet un
fonctionnement normal de la machine.
La compression bi-étagée peut être réalisée soit dans un seul compresseur à deux étagés
soit en deux compresseurs monoétagés montés en série.
Une partie importante d’une installation bi-étagée est constituée par sa bouteille de
refroidissement intermédiaire (dénommée aussi bouteille moyenne pression ou bien
bouteille compound ou refroidisseur intermédiaire) qui assure la désurchauffe des
vapeurs sorties de l’étage BP.
Les vapeurs aspirées à l’étagé HP doivent être désurchauffés afin de :
Remarques :
e) L’étage HP nʹaspire pas seulement les vapeurs sorties de l’étage BP mais aussi
ceux formés dans la BRI, donc le débit massique de Fluide Frigorigène sera plus
grand dans l’étage HP que celui de l’étage BP. D’où : µ = Dm2/ Dm1 > 1
KHP KBP
4 3 2 1
Cd
8 6 5 pc 4
EV
pi 3 2
5
7
DHP p0
7
BRI 9 1
6
8 DBP 9
KHP KBP
4 3 2 1
Cd
5 pc 4
pi 3 2
7
5 6
p0
DHP 6 BRI 3 8 1
7 EV2 EV1
7 DBP 8
KHP KBP
4 3 2 1
EVBP
6 5 4
Cd
7 2 8
3
DHP
RL 8 1
DBP
5 7
6
RI
La BRI peut être considérée comme condenseur pour l’étage BP et comme évaporateur
pour l’étage HP.
D’où ∅o HP = ∅cd BP
Déterminer quels doivent être les volumes balayés horaires ainsi que les puissances sur
l’arbre du compresseur BP et du compresseur HP de la IFV biétagée fonctionnant au R717
pour que sa production frigorifique soit de 100 kW dans les conditions suivantes :
- Température d’évaporation to = -25°C,
- Température de condensation tc = +40°C,
- Sous-refroidissement du liquide dans le condenseur : 5K,
- Sous-refroidissement du liquide dans le RI : 10K au-dessus de la température à
saturation correspondant à la pression intermédiaire pi,
- Surchauffe à l’aspiration : 5 K pour l’étage BP, 0 K pour l’étage HP.
Déterminer aussi :
L’humidification à l’aspiration
Les détendeurs
Ils sont utilisés uniquement en froid industriel, ils sont raccordés soit sur le réservoir
soit sur la bouteille basse pression selon le type de détendeurs. On distingue deux types
de détendeurs à flotteurs, les flotteurs haute pression, les flotteurs basse pression.
Détendeur à flotteur HP
Réservoir
Détendeur
Fluide HP Fluide BP
Fonctionnement:
Quand le réservoir sʹemplit, cʹest quʹil y a une grande production de vapeurs dans
lʹévaporateur cʹest à dire un apport calorifique important, alors le flotteur dans le
détendeur suit le niveau de fluide dans le réservoir et de ce fait actionne le pointeau
libérant lʹorifice calibré, le débit de fluide augmente alors dans lʹévaporateur subvenant
ainsi aux besoins calorifiques du moment. Si la production dans lʹévaporateur nʹest pas
importante le niveau dans le réservoir redescend et lʹorifice se trouve un peu plus
obstrué... le niveau remonte et le cycle recommence.
Utilisation
Le régulateur à flotteur HP est utilisé dans les installations du type industriel pour
l’alimentation en liquide de la bouteille séparatrice.
Montage
Ce régulateur se monte à la sortie du condenseur en observant la règle de le placer plus
bas que ce dernier et en évitant les remontées.
Ceci afin que tout le liquide s’écoule gravitationnellement vers le régulateur et puisse être
injecté dans la bouteille séparatrice.
Pompe
Avantages
Dans ce cas là l’utilisation d’une bouteille séparatrice HP devient inutile. Tout le liquide
sera stocké dans la bouteille BP et les évaporateurs.
Précautions
Ce système ne peut être utilisé que sur des installations comportant un seul évaporateur
ou bouteille séparatrice car le niveau dans la bouteille et l’évaporateur n’est pas contrôlé.
La bouteille séparatrice doit être bien dimensionnée afin de pouvoir contenir tout le fluide
de l’installation.
Lors de la charge en fluide réfrigérant le technicien doit prêter une attention particulière
afin de ne pas dépasser la charge.
Le sous-refroidissement dans ce schéma n’a pas lieu d’où il faut éviter les sources de
chaleur et les pertes de charge pour éviter la pré-détente et assurer que du liquide au
régulateur HP.
Détendeur à flotteur BP
But : régulariser le niveau dans un évaporateur ou dans une bouteille séparatrice BP
Principe de fonctionnement :
Quand le niveau de liquide descend dans la bouteille séparatrice cʹest quʹil y a
apport calorifique important, le flotteur descend et lʹorifice nʹest plus obstrué et le niveau
remonte, quand il a atteint un niveau haut le flotteur referme lʹorifice et ainsi de suite. Le
niveau dans la bouteille séparatrice (ou dans l’évaporateur) correspond à celui dans le
régulateur.
Avantages :
Précautions :
Fonctionnement :
Quand le flotteur se déplace, le tube de guidage (qui est solidaire au flotteur et constitue
un moyeu pour la bobine) se déplace ce qui produit la variation du courant électrique
induit dans la bobine. Ce courant induit est amplifié par l’amplificateur et il provoque le
changement de position du contact inverseur monté dans le boîtier de l’amplificateur. Le
contact inverseur est inséré dans le circuit de l’électrovanne qui permet l’alimentation de
la bouteille.
Montage :
Le tube de raccordement inférieur doit être incliné vers le séparateur de liquide, pour
éviter la formation d’un piège à l’huile qui pourrait gêner le flotteur.
Réglage :
Donc si le contact se ferme par la diminution du niveau on peut avoir un des réglages
suivants :
N = min Diff = max (≈ 40 mm)
N = max Diff = min (≈ 10 mm)
Par contre si le contact se ferme par l’augmentation du niveau on peut avoir un des
réglages suivants :
N = max Diff = max (≈ 40 mm)
N = min Diff = min (≈ 10 mm)
Les évaporateurs
Les évaporateurs peuvent être alimentés de deux manières différentes: la détente sèche et
lʹalimentation noyée
Aspiration
Liquide + Vapeur
Liquide
Evaporateurs noyés
Les évaporateurs en régime noyé ont un meilleur rendement car il y a suffisamment
réfrigérant liquide pour que les surfaces d’échange soient toujours en contact qu’avec du
fluide frigorigène liquide et donc les coefficients d’échange thermiques sont bien plus
élevés.
Leurs inconvénients consistent en :
• une régulation problématique,
• l’emploi imposé d’une bouteille séparatrice de liquide ou d’un surchauffeur (pour
protéger le compresseur contre les coups de liquide),
• des dispositions particulières à prendre pour assurer correctement le retour d’huile
au carter.
Fig. Installation à NH3 avec régulateur à flotteur et évaporateur noyé type herse
Les évaporateurs noyés impliquent toujours l’emploi d’un réservoir et d’un système
d’injection de fluide frigorigène formé soit d’un détendeur à flotteur soit d’un régulateur
de niveau.
De tels évaporateurs peuvent être alimentés soit par accélération gravitationnelle (par
thermosiphon) soit par pompe de circulation.
Dans ce type de schéma le niveau du liquide dans le SL doit se trouver toujours un peu en
dessus du collecteur supérieur afin de pouvoir compenser par la hauteur de la colonne
« h » les pertes de charge engendrées. Plus les évaporateurs sont éloignés, plus les pertes
de charge seront grands et donc la différence « h » doit être plus importante. Il s’ensuit
donc que plus les pertes de charge sont grandes plus le séparateur de liquide doit être
placé plus haut.
Si le séparateur alimente plusieurs évaporateurs alors le niveau dans le séparateur doit se
trouver un peu en dessus de l’évaporateur le plus haut.
Généralement les grosses installations, qui présentent de grandes pertes de charge, ont
des pompes de service qui assurent la circulation du réfrigérant.
Le bon fonctionnement des pompes dépend de la conception et du fonctionnement de
l’installation. Quelques points sont à observer pour éviter la « marche à sec » de la pompe:
- maintenir la hauteur de charge minimale nécessaire pour éviter la cavitation ;
- la pompe doit fonctionner entre le débit minimal et celui maximal ;
- assurer un dégazage automatique suffisant ;
- éviter qu’ils soient de brusques changements de pression ou de température
dans l’installation.
On rappelle qu’une «marche à sec » a comme conséquences l’usure des paliers
accompagné d’un mauvais refroidissement du moteur qui peut aller jusqu’à la
détérioration du bobinage.
Dans le cas où le séparateur de liquide est monté trop haut par rapport aux évaporateurs
la température d ‘évaporation va souffrir un décalage.
Il est nécessaire alors de dimensionner l’évaporateur pour la température d’évaporation
correspondante à : p2 = p0 + (Hm - h2)
Soupape de sécurité
Soupape commandée par la pression de maintenance fermée par un ressort conçu pour
abaisser automatiquement la pression dès que celle là s’élève au dessus de la pression de
tarage.
Les soupapes de sécurité doivent être tarée à la PMS (pression maximale de service) et
reliées à un collecteur débouchant à l’extérieur du bâtiment. (Généralement le tarage est
fait à 25% en sus de la pression de service.)
Les soupapes de sécurité d’un appareil doivent être montées en double sur une vanne de
renversement à trois voies. Les soupapes doubles ne peuvent être selectionées que pour la
capacité de débit d’une seule soupape simple (en effet, une seule soupape demeure en
service).
Sur les appareils HP des installations où la pression de tarage ne peut pas être comprise
entre : 1,25 . Pression Service et la pression d’épreuve (PE) il est possible de monter des
soupapes de décharge HP /BP.
Toute soupape ayant accidentellement « crache », se referme généralement 25% plus bas
que son tarage d’origine. Dans ce cas là il faut prévoir un retarage ou le changement
standard de la soupape.
Pour de grands systèmes qui ont beaucoup de soupapes de sûreté il faut réaliser
l’ensemble suivant destiné à détecter les pertes d’ammoniac. L’ensemble est formé d’un
disque de rupture avec une prise manométrique ou un traducteur pour chaque soupape
de sûreté et l’installation d’un sensor d’ammoniac dans le collecteur commun de toutes
les soupapes. Si une soupape a perdu de l’ammoniac les sensor d’NH3 enclenche
l’alarme. La vérification de prises manométriques ou bien le signal de traducteurs permet
de déceler quelle est la soupape qui a déchargé.
1) Nécessité de la prévention :
Lʹammoniac a lʹinconvénient majeur de constituer un danger en cas dʹinhalation à
fortes doses, mais cependant les accidents impliquant l’ammoniac restent peu fréquents
dû à une législation rigoureuse et aux précautions de sécurité prises.
2/ L’installation frigorifique
- Assurer la protection contre les heurts des organes dans lesquels circule le fluide
frigorigène et notamment des évaporateurs, à lʹaide de dispositifs matériels résistant aux
chocs (manutention des charges en élévation).
a) Equiper son (ou ses) compresseur(s) dʹun pressostat de sécurité : lorsque la présence
dʹun pressostat de fonctionnement est demandée par la norme NF 35400.
Ce pressostat de sécurité doit arrêter le (ou les) compresseur(s) avant que la pression
maximale en service ne soit atteinte.
Il faut réagir avec prudence en cas de fuites au niveau des soupapes de sécurité haute
pression et ce , pour protéger non seulement les personnes à proximité de lʹinstallation ,
mais aussi celles se trouvant dans les environs.
Et au lieu de lier les soupapes de sécurité haute pression à un collecteur commun dont
lʹextrémité extérieure étant dirigée vers le bas afin dʹempêcher les entrées dʹeau de pluie ;
il faut les disposer à ce quʹelles dégagent à grande vitesse le gaz directement vers le haut
pour réduire rapidement la concentration de celui-ci.
4/ Les pressostats :
* Pressostat Différentiel :
* Seuil dʹalarme :
La valeur est égale au double du réglage de préalarme (4000 ppm -0.4%);
déclenchement dʹune alarme sonore audible ʺsirène».
Mise hors tension de tous les circuits électrique présents dans la salle de machine, non
prévus pour les risques d’exploitation, lʹarrêt dʹurgence est prévu à lʹextérieur de la salle
de machine.
a) Prescriptions générales :
- Interdire lʹutilisation de flammes nues et dʹautres sources de chaleur , sauf sous
délivrance dʹun permis de feu , pour les installations utilisant des fluides frigorigènes
inflammables ou explosibles ou susceptibles de se décomposer en présence de points
chauds comme lʹammoniac par exemple.
- Interdire le stockage des bouteilles de fluide frigorigène.
- Au seuil d’alarme, qui sera au plus égal au double de la valeur choisie pour le seuil de
pré-alarme et, en complément des prescriptions précédentes :
. Déclenchement dʹune alarme sonore, audible en tous points des installations,
ateliers et bureaux
. Mise hors tension de tous les circuits électriques présents dans la salle des
machines, non prévus pour risque dʹexplosion, hormis ceux alimentant les compresseurs.
En cas de fuite en aval de ceux-ci, leur coupure peut être effectué volontairement par
lʹarrêt dʹurgence prévu à lʹextérieur de la salle des machines.
7/ Chambres froides :
Selon les dispositions de lʹarrêté du 30 septembre 1957 relatives aux mesures de sécurité
applicables aux chambres froides et climatisées ; il est demandé que :
a) Les portes des chambres froides puissent être ouvertes manuellement par toute
personne se trouvant à lʹintérieur de ces chambres.
b) Toute chambre froide dʹune capacité utile supérieure à 10m3 soit munie dʹun
dispositif dʹavertissement sonore simple et robuste permettant, à toute personne qui se
trouverait accidentellement enfermée à lʹintérieur de cette chambre, de donner lʹalarme à
l’extérieur.
c) Toute chambre froide ou climatisée dʹune capacité utile supérieure à 10m3 comporte ,
à lʹextérieur et au voisinage immédiat de chacune des portes , un voyant lumineux
sʹéclairant lorsque la chambre est elle-même éclairée pour permettre au personnel dʹy
travailler .
- Les accès aux sorties et aux dispositifs dʹappel au secours restent signalés, accessibles
et utilisables en toutes circonstances, afin de permettre aux personnes y travaillant de
sʹorienter et sortir sans danger.
- Les doter, le cas échéant, de dispositifs dʹalarme par détection automatique de fuites
de fluide frigorigène.
e) Dʹune armoire à pharmacie contenant les médicaments nécessaires pour les premiers
soins à dispenser, notamment dans le cas de brûlures cutanées ou oculaires provoquées
par l’ammoniac.
. Cette équipe soit avertie des propriétés spécifiques du fluide frigorigène et de ses
risques.
. La répartition des tâches nécessitées par les manoeuvres dʹurgence soit faite
nommément, pour que chacun sache exactement ce quʹil aura à faire en cas dʹincident
grave.
c) Prendre toutes les mesures qui sʹimposent en fonction des anomalies ou des incidents
constatés ou signalés.
1/ En cas de fuite :
2/ En cas dʹinhalation :
3/ En cas de projection :
- Dans les yeux : maintenir les paupières ouvertes et verser de lʹeau borique (ou lʹeau
pur) puis laver avec de lʹeau pendant 10 mn.
- Pour les premiers secours, il est souhaitable de disposer de secouristes formés pour les
cas des intoxications à l’ammoniac.
• Seul un personnel instruit est autorisé à commander et à mettre en service des groupes
de compression.
• Une bonne ventilation de la salle est de rigueur. A lʹodeur dʹammoniac il est interdit de
• Dans tous les cas il faut éviter le contact de la peau avec le NH3 liquide.
• Toute opération sur lʹinstallation impose en règle générale le port dʹun masque
• Si besoin est on met un masque respiratoire de protection entière avec filtre à NH3 (de
couleur verte).
• Lʹammoniac est à précipiter à grande eau (par pulvérisation). Attention: le cas échéant,
• Les eaux enrichies de NH3 ne doivent jamais être évacuées dans les égouts ni dans le
PREMIERS SOINS
• Porter la (les) personne(s) accidenté (es) de lʹatmosphère polluée à lʹair libre.
• Les parties de la peau concernées ne doivent pas être couvertes de pansements, dʹhuile,
etc., mais tenues à lʹabri du froid.
• Après avoir rincé les parties du corps concernées faut le plus rapidement possible aller
voir avec la(les) personne(s) blessée(s) un médecin ou la (le transporter dans un hôpital de
secours.
• Une intervention médicale doit être pratiquée sa tarder lorsque la (les) personnes)
accidentée (s) a (ont) respiré de grandes quantités de NH3 et subi des brûlures, surtout
aux yeux.
Des prescriptions de sécurité sévères sont destinées à assurer la protection des personnes
et du matériel contre tout accident.
A Gaz et vapeurs de composés organiques avec point d'ébullition > 65 Filtre A2B2E2K2P3 :
°C Ce filtre couvre une très large gamme de type
B Gaz et vapeurs inorganiques, ex. chlore, hydrogène souffreteux, de composés toxiques, et assure donc un très
hydrogène cyanide haut niveau de protection. Système d'assurance
E Dioxyde de soufre, hydrogène chlorique
K Ammoniac
qualité CE sous le contrôle de l'organisme n°
P Particules 0158 - DMT. Filetage à la norme EN 148-1.
PERFORMANCES :
• Excellent champ de vision grâce à l'oculaire grand angle.
• Excellent profil et grande souplesse de la jupe et du demi-masque pouvant s'adapter à tous les visages.
• Grand confort respiratoire grâce au demi-masque interne minimisant la réinhalation de l'air expiré et aux soupapes
d'expiration et d'inspiration hautes performances minimisant les efforts respiratoires.
• Excellente stabilité thermique des matériaux permettant d'intervenir en ambiance chaude et humide.
• Grande facilité de lavage et de décontamination.
• Fabriqué sous système de garantie qualité contrôlé par l'INRS.
Le gaz ammoniac est-il stable lorsqu'il est exposé à l'air, à l'humidité ou à la chaleur?
Les températures élevées, les décharges électriques, les étincelles électriques, le soudage.
Existe-t-il un seuil olfactif pour le gaz ammoniac (quelle est la concentration la plus faible
qui puisse être sentie)?
Les valeurs rapportées varient grandement; de 0,6 à 53 ppm -- moyenne géométrique 17 ppm
(détection).
NON FIABLE -- le seuil olfactif est du même ordre de grandeur que la TLV.
Cette matière est un GAZ COMPRIMÉ, CORROSIF. Elle présente aussi un RISQUE
D'EXPLOSION, en particulier dans les espaces clos. Avant de la manipuler, il est très important
de s'assurer que les mesures d'ingénierie fonctionnent et que les exigences relatives à
l'équipement de protection sont respectées. Les personnes qui travaillent avec ce produit
chimique devraient avoir une formation adéquate relativement à ses dangers et à la façon
sécuritaire de s'en servir.
Signaler immédiatement toute fuite, tout déversement ou toute défaillance des mesures
d'ingénierie. Si de l'ammoniac est relâché, mettre immédiatement un respirateur approprié et
quitter les lieux jusqu'à ce que l'ampleur du problème soit connue. En cas de fuites ou de
déversements, de l'équipement de protection respiratoire d'évacuation devrait être disponible sur
les lieux de travail.
Ne jamais travailler seul avec ce produit chimique. En tout temps, une autre personne doit être en
vue et elle doit avoir le matériel et la formation nécessaires à un sauvetage. Sinon, il faut prendre
des mesures préventives -- par exemple, inspection visuelle régulière par une tierce personne ou
procédure d'appel téléphonique -- pour s'assurer en permanence de la sécurité des personnes
travaillant seules ou dans un endroit isolé.
Les personnes non protégées devraient éviter tout contact avec ce produit chimique, y compris
avec l'équipement contaminé.
Pour les procédés faisant appel à l'ammoniac, penser à travailler en système clos. Lorsque c'est
impossible, utiliser les quantités les plus petites possibles dans une aire bien ventilée, séparée de
l'aire de stockage. Prévenir l'émission de ce gaz dans l'atmosphère des lieux de travail. Pour les
opérations à grande échelle, envisager la possibilité de installer un système de détection des
fuites muni d'une alarme.
Ne pas utiliser ce produit avec des matières incompatibles, comme les agents oxydants (p. ex.,
oxyde d'azote), les halogénures (p. ex., chlore, fluor) et les métaux lourds (p. ex., mercure,
argent).
Avant de les manipuler, s'assurer que les bouteilles ne sont pas endommagées et ne fuient pas.
Utiliser le type de contenant recommandé par le fabricant. Utiliser de l'équipement résistant à la
corrosion pour transférer ce gaz. Vérifier régulièrement les réservoirs d'entreposage et
l'équipement de transfert afin de déceler les signes de corrosion ou les fuites.
Dans les aires où ce produit est manipulé à grande échelle, se servir de systèmes de ventilation
anti-étincelles, de matériel antidéflagrant approuvé et de systèmes électriques à sécurité
intrinsèque. Dégager les allées et les sorties. Éviter toute source d'allumage (p. ex., étincelles,
flammes libres, surfaces chaudes). Ne pas utiliser ce produit près des travaux de soudage.
Garder ce produit loin des sources de chaleur. Apposer des affiches « DÉFENSE DE FUMER ». Il
est très important que les aires où le produit est utilisé soient exemptes d'autres matières
inflammables (p. ex., carton, bran de scie).
Utiliser le bon détendeur. S'assurer que l'équipement utilisé est compatible avec la pression et le
contenu de la bouteille. Suivre les recommandations du fournisseur. Avant de raccorder la
bouteille au système, s'assurer que celui-ci comporte un dispositif anti-retour.
Ne pas ouvrir une bouteille endommagée. Ne jamais forcer trop fort pour ouvrir une bouteille.
Ouvrir le robinet de la bouteille lentement afin de prévenir une décompression rapide et des
dommages à son siège. Garder les robinets propres et exempts de contamination (en particulier
d'huile et d'eau). S'assurer que le robinet des bouteilles est ouvert complètement quand le gaz est
utilisé. Ouvrir et refermer les robinets au moins une fois par jour quand le gaz est utilisé, afin d'en
empêcher le grippage.
Après utilisation, couper le débit de gaz au robinet de la bouteille et non pas uniquement au
détendeur. Boucher le tuyau de sortie et visser le capuchon en place aussitôt que la bouteille est
débranchée du matériel.
S'assurer que les bouteilles sont clairement étiquetées. Éviter d'endommager les bouteilles.
Déplacer les bouteilles à la main ou avec des chariots conçus à cet effet. Ne pas laisser les
bouteilles tomber ou s'entrechoquer. Ne pas soulever les bouteilles par le capuchon ou avec un
appareil de levage magnétique.
Laisser une légère pression positive dans les bouteilles vides. Ne pas se servir de bouteilles
comme rouleaux ni à aucun autre usage que pour contenir le gaz prévu.
Pour la manipulation, observer les mesures de précaution énoncées sur la Fiche technique sur la
sécurité des substances. Avoir à sa disposition immédiate le matériel d'urgence approprié en cas
d'incendie, de fuite et de déversement. Procéder à un bon entretien des locaux. Entretenir
l'équipement de manutention. Se conformer aux règlements applicables.
Des mesures d'ingénierie sont préférées pour limiter les dangers. Les méthodes possibles
incluent la ventilation mécanique (dilution et évacuation localisée), le confinement du procédé ou
du personnel et le contrôle et la modification du procédé (p. ex., remplacement par une matière
moins dangereuse). Il se peut que des contrôles administratifs et de l'équipement de protection
individuelle soient requis. Vu les grands dangers que le gaz ammoniac peut poser, des mesures
de contrôle strictes, comme le confinement ou l'isolation, peuvent être nécessaires. Dans les aires
de manipulation à grande échelle, utiliser des systèmes de ventilation anti-étincelles qui résistent
à la corrosion, de l'équipement antidétonant approuvé et des systèmes électriques à sécurité
intrinsèque. Pour les opérations à grande échelle, envisager la possibilité de installer un système
de détection des fuites muni d'une alarme. Les murs, les planchers, les étagères, les raccords et
les systèmes d'éclairage et de ventilation devraient être en acier au carbone, en acier inoxydable
ou en aluminium, des matériaux qui ne réagissent pas avec l'ammoniac. Fournir assez d'air frais
pour remplacer l'air évacué par le système.
lʹindustrie.
synthèse de l’ammoniac. Ces conditions sont ils suffisantes pour que la réaction a lieu ?
• Quelle est l’affinité de l’ammoniac pour l’eau ? quelles conséquences pratiques, liées à
• Décrivez en quels cas opterez vous pour l’emploi de la mèche à souffre ou du papier
pH ?
• Quelles sont les conséquences d’une exposition d’une exposition d’une demi-heure
compression de vapeur
législation européenne?
• Quels sont les risques dʹincendie et dʹexplosion posés par le gaz ammoniac?
• Le gaz ammoniac est-il stable lorsquʹil est exposé à lʹair, à lʹhumidité ou à la chaleur?
• Existe-t-il un seuil olfactif pour le gaz ammoniac (quelle est la concentration la plus
I.4. Description du TP :
Les stagiaires seront organisés en groupes de travail qui vont :
• S’initier à l’emploi de l’équipement de protection individuelle.
• Réaliser individuellement des exercices d’utilisation et de contrôle des
appareils de protection respiratoire.
d) Matière d’œuvre :
- Mèche de souffre
- Papier PH
- (Solution ammoniacale de faible concentration ; 28%)
II.4. Description du TP :
Les stagiaires seront organisés en groupes de travail qui vont :
• S’initier à l’emploi des détecteurs.
• Réaliser la recherche de fuites sur l’installation industrielle à NH3 en
utilisant différents moyens de détection.
• Simulation d’une fuite très légére sur une bouteille ammoniac (effectuée
par le formateur) avec emploi de détecteurs.
• Recherche de fuites sur l’installation.
b) Documents nécessaires :
- Diagramme enthalpique et tableaux de l’ammoniac et d’un autre FF
- Catalogues constructeurs pour les évaporateurs
III.4. Description du TP :
Les stagiaires seront organisés en groupes de travail qui vont :
• Effectuer des mesures de pression et de température aux différents points
de l’installation.
• Tracer le cycle thermodynamique de l’installation
• Analyser le fonctionnement de l’installation
• Comparer les performances de l’ammoniac avec celui d’autres fluides
frigorigènes pour la même puissance frigorifique de l’installation
III.5. Déroulement du TP
Les stagiaires vont :
• Mesurer les paramètres d’état du fluide dans les points caractéristiques de
l’installation
• Tracer le cycle thermodynamique
• Analyser l’installation
• Pour une même puissance à l’évaporateur comparer le débit de fluide
frigorigène et la chaleur rejetée au condenseur de la machine avec ceux
nécessaires dans le cas d’emploi d’un autre fluide frigorigène.
• Calculer les facteurs TGWI dans les deux cas de figure.
b) Matière d’œuvre :
c) Documents :
- catalogues et fiches constructeurs
- schéma fluidique de l’installation
VI.4. Description du TP :
Les stagiaires organisés en groupes vont :
• Identifier sur l’installation les appareils et organes spécifiques
• étudier les documents des constructeurs pour les appareils et les organes
particuliers à l’emploi de l’ammoniac
IV.5. Déroulement du TP
• identification sur l’installation industrielle à ammoniac des appareils et
organes spécifiques
• déterminer la désignation des appareils identifiés
• corréler et analyser les données avec les documents constructeurs
b) Matière d’œuvre :
- (test d’acidité d’huile)
c) Documents :
- catalogues constructeurs et fiches fabricant
V.4. Description du TP :
Les stagiaires organisés en groupes vont :
• Étudier les documents fabricant
• Identifier l’huile employée (et/ou à employer si changement préconisé))
• Localiser sur l’installation l’emplacement des robinets de purge et/ou des
pots d’huile
• Exécuter des opérations de purge d’huile
• (Analyser l’huile de l’installation)
V.5. Déroulement du TP
• Étude des documents fabricant du compresseur
• Identification (sur la documentation) du type d’huile employé dans
l’installation
• Identification des points d’emplacement des robinets de purge d’huile et/ou
de pots d’huile
• Réalisation d’une opération de purge d’huile par les robinets de purge
d’huile
• (Analyse optique et test de l’huile de l’installation)
b) Matière d’œuvre :
-
c) Documents :
- documents concernant les accidents de fuites d’ammoniac
- documentation à caractère législatif et sanitaire
- documentation fabricant des équipements de protection
VI.4. Description du TP :
Les stagiaires organisés en groupes vont :
• Étudier les documents mises à leur disposition
• Identifier l’équipement d’intervention existant
• Identifier l’équipement d’intervention à employer
• Organiser un scénario d’intervention
• Exécuter la simulation du scénario retenu
VI.5. Déroulement du TP
• Étude des documents
• Identifier l’emplacement des capteurs d’alarme
• Identifier l’emplacement de l’équipement d’intervention
• Identifier les plans d’évacuation du personnel
• concevoir un scénario de fuite importante d’ammoniac sur l’installation
• à partir du scénario retenu établir un plan de mesures à prendre et organiser
l’équipe (groupe) pour une intervention opérative et sécurisée
• Simuler le scénario
Questions :
Evaluation pratique
Elle sera réalisée par la mise en situation du stagiaire (à partir des TPs effectués) en
appréciant ses qualités de mobiliser et de mettre en œuvre les connaissances acquises.
NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources jugées
utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD,…)
Formule NH3
Propriétés thermophysiques :
Propriétés environnementales :
ODP (R11=1) 0
GWP (CO2=1) 0
Le GWP utilisé comme référence est le GWP du CO2 avec un temps d'intégration de 100 ans.
Groupe de sécurité B2
Limites d'inflammabilité
- inférieure 15% en volume
- supérieure 28% en volume
• INGRÉDIENTS DANGEREUX
• CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
• RÉACTIVITÉ
• PROPRIÉTÉS TOXICOLOGIQUES
• VOIES DE PÉNÉTRATION :
INGESTION: Aucune
• PROPRIÉTÉ IRRITANTE : Oui, voir Contact avec la peau et Contact oculaire ci-
dessus
• MESURES PRÉVENTIVES
• PREMIERS SOINS
PREMIERS SOINS PARTICULIERS À ADMINISTRER : IL EST ESSENTIEL DE
PRODIGUER TRÈS RAPIDEMENT DES SOINS MÉDICAUX DANS TOUS LES CAS DE
SUREXPOSITION À AMMONIAC. TOUT SECOURISTE DOIT PORTER UN APPAREIL
RESPIRATOIRE AUTONOME ET CONNAÎTRE LES RISQUES ÉLEVÉS D'INCENDIE
ET D'EXPLOSION.
INHALATION : En cas d'inhalation, toute personne encore consciente doit être éloignée
de la zone contaminée pour qu'elle puisse respirer de l'air frais. Toute personne évanouie
doit être transportée hors de la zone contaminée et recevoir la respiration artificielle, ainsi
qu'un supplément d'oxygène. Garder la victime au chaud et au repos, en la plaçant de
façon que du mucus ou des vomissures n'obstruent pas ses voies respiratoires.
Art. 2. - 2.1. Le présent arrêté définit les conditions de la surveillance en exploitation des soupapes
de sûreté.
2.2. Cette surveillance est destinée à vérifier que les soupapes de sûreté assurent correctement et de
manière durable leur rôle de protection en cas de surpression dans les appareils concernés.
2.3. Les soupapes de sûreté utilisées doivent être correctement dimensionnées et être adaptées aux
conditions de service et aux processus industriels mis en oeuvre dans les appareils qu'elles
protègent. Elles ne doivent pas être endommagées par les produits contenus dans les installations et
qui pourraient être toxiques, corrosifs ou inflammables.
Les mesures nécessaires doivent être prises pour que l'échappement du fluide ne présente pas de
danger.
Dans la mesure où le respect de ces dispositions n'est pas garanti par le constructeur de l'appareil à
pression, il revient à l'exploitant de s'en assurer et de prendre, le cas échéant, toutes les dispositions
de sécurité nécessaires.
L'exploitant doit conserver avec l'état descriptif de l'appareil à pression tous les éléments
d'information relatifs aux soupapes de sûreté, notamment leurs caractéristiques techniques et leurs
conditions de surveillance et de maintenance.
Toute modification notable entreprise sur les installations doit donner lieu à une nouvelle
vérification de l'adéquation des soupapes de sûreté. Les éléments techniques d'information
conservés avec l'état descriptif de l'appareil protégé et visés plus haut sont mis à jour si nécessaire à
cette occasion.
Art. 3. - Les soupapes de sûreté doivent faire l'objet d'actions de surveillance aussi souvent qu'il est
nécessaire en raison des risques de détérioration propres à leur utilisation mais a minima avec des
périodicités qui sont celles des appareils qu'elles protègent.
Ces actions de surveillance sont effectuées par des personnes compétentes, selon les dispositions
décrites aux articles 4 et 5 ci-après.
Art. 4. - A l'occasion des visites périodiques des appareils, la surveillance des soupapes de sûreté
qui les protègent comprend :
1° Une vérification, en accord avec les états descriptifs des appareils, montrant que les soupapes de
sûreté installées sont bien les soupapes d'origine ou à défaut des soupapes assurant une protection
des équipements adaptée au processus industriel développé ;
2° La réalisation, en accord avec le processus industriel et les fluides mis en oeuvre, d'un contrôle
de l'état des éléments fonctionnels des soupapes ou d'un essai de manoeuvrabilité adapté, montrant
que les soupapes sont aptes à assurer leur fonction jusqu'à la prochaine visite.
Ces opérations comprennent une visite de l'environnement des soupapes montrant en particulier
qu'aucun obstacle ne peut entraver leur fonctionnement.
Art. 5. - A l'occasion des renouvellements d'épreuve des appareils, cette surveillance comprend, en
addition des opérations prévues à l'article 4, un retarage à l'aide d'un système de tarage adapté, des
soupapes de sûreté assurant la protection des appareils à pression dont le produit de la pression
maximale de service en bar par le volume en litres excède 3 000 bar/litre.
A défaut d'un retarage, l'exploitant peut remplacer les soupapes existantes par des soupapes
assurant la même protection.
Un compte rendu mentionnant la nature, les conditions et les résultats des contrôles effectués en
application du présent arrêté est établi par la personne qui les a réalisés. Il est conservé par
l'exploitant et il est tenu à la disposition de l'expert chargé du contrôle de l'épreuve.
Art. 6. - Les périodicités et les modalités des actions de surveillance des soupapes de sûreté
définies ci avant peuvent être aménagées pour les établissements industriels disposant d'un service
d'inspection reconnu, en accord avec les conditions fixées dans les instructions du ministre chargé
de l'industrie.
Art. 7. - Les périodicités et les modalités des actions de surveillance des soupapes de sûreté
protégeant les canalisations d'usines visées par l'arrêté du 15 janvier 1962 susvisé et en accord avec
les dispositions de ce dernier, sont définies par leur exploitant sous son entière responsabilité.
Art. 10. - Le directeur de l'action régionale et de la petite et moyenne industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.