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L ’ ENTREPRISE : T HÉORIES ET
P ERCEPTIONS
Sommaire
.............................................................................................................................2
INTRODUCTION......................................................................................................3
1. La relation de confiance.................................................................................9
2. La dimension informelle...............................................................................10
3. La dimension stratégique.............................................................................11
CONCLUSION.......................................................................................................16
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................17
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INTRODUCTION
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I – LES THÉORIES MANAGÉRIALES
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Taylor, ingénieur américain du XIXème a mis en place une
organisation scientifique du travail où tous les moyens de
productions ainsi que les résultats sont standardisés ; c'est-à-dire
que tout est fixé par avance. Cela peut s’apparenter à une forme
de contrôle. Dans ce type d’organisation, le contrat entre les
différents acteurs est clairement défini. Chacun connait les objectifs
et les moyens mis en place pour les atteindre, du fait de la mise en
place de différentes règles.
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l’hypothèse d’opportunisme du salarié. Eisenhardt explique qu’il
s’agit d’un contrat où le résultat est important. Cette théorie
gestionnaire de l’agence, avec la mise en place de diverses
incitations pour répondre aux incertitudes, ne laisse pas de
véritable place au rendu de compte, qui est plutôt perçu comme un
manque de confiance.
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peut prendre deux formes. Premièrement, il peut s’apparenter à un
simple contrôle de routine afin de vérifier que les comportements
observés respectent bien les normes édictées par l’entreprise. Puis,
le rendu de comptes peut être aussi demandé en cas de doutes ou
lorsque les résultats deviennent inquiétants. Dès lors, l’expert ou le
professionnel qui doit rendre des comptes, peut être amené à
s’expliquer sur son comportement et prouver qu’il respecte les
normes. Dans le cas où l’expert aurait choisit de s’écarter des
normes il doit en expliquer la raison de manière fondée.
Néanmoins, dans une situation telle que celle-ci, le rendu de
compte est limité puisque il est souvent trop tard quand le
problème survient ; c’est pourquoi des systèmes de clarification
des objectifs ont été mis en place dans de nombreux services
d’expertises.
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du contrat qui lient le subordonné à son supérieur. Par conséquent,
les deux cas mettent ici en évidence le caractère limité du rendu de
comptes.
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II. L’ENQUÊTE EMPIRIQUE EXPLORATOIRE
1. La relation de confiance
Selon les managers interrogés, le rendu de comptes
dépendrait de l’atteinte des objectifs. En effet, si un manager a
atteint ses objectifs, il aurait alors plus d’autonomie et le rendu de
comptes serait alors facultatif. D’un autre côté, il semblerait que si
un manager n’atteint pas ses objectifs, son supérieur va renforcer
le contrôle et ainsi réduire l’autonomie du manager. De ce fait, le
rendu de comptes deviendrait essentiel pour vérifier que le travail
du manager est bien fait.
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manager risque de briser ce lien qui ne se construit qu’avec le
temps.
2. La dimension informelle
Elle met aussi l’accent sur le fait que les individus exerçant
des activités exploitant des données chiffrées (les commerciaux par
exemple) ont tendance à rendre compte plus facilement et
spontanément de l’avancement de leurs travaux aux dirigeants.
En effet, il leur semble plus simple et évident d’expliquer à
leurs supérieurs la situation dans laquelle ils sont grâce à des
données. Cette dimension factuelle serait un point abordé par de
nombreux managers interrogés.
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chiffres pour certains individus. C’est pour cela que ce processus
est plus pratiqué par les commerciaux.
L’auteur en déduit la vision que les différents acteurs ont de
ce phénomène. Il serait vu comme une intervention régulière plus
ou moins formelle (rendu de support ou non). Plus les interventions
sont rapprochées, plus la situation se rapproche du contrôle.
La dimension informelle fait donc référence au fait que les
managers considèrent que le rendu de compte est le simple
principe de tenir les supérieurs au courant de l’atteinte des
objectifs et répondre à leurs questions.
3. La dimension stratégique
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La dimension stratégique du rendu de comptes met en
évidence le fait que celui-ci permet aux individus de prouver qu’ils
font bien leur travail, ce qui va conforter les supérieurs sur le bon
déroulement des objectifs et ce qui va leur permettre de se
dégager de la pression engendrée par le but à atteindre.
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Magali Ayache en déduit de cette façon une quatrième et
dernière proposition qui stipule que le fait de rendre correctement
des comptes à sa hiérarchie est une compétence essentielle qui
mènerait à la réussite dans une organisation.
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III. LES DIFFÉRENTES THÉORIES SUR LA
COMMUNICATION
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changement continu pour faire face aux évolutions de
l’environnement. Il est donc nécessaire de réussir le
développement de la communication productive pour conduire à la
modernisation des firmes.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
http://www.smeno.com/lyceens/objectif-bac/fiches-revisions/fiches-par-
filieres/term-es/economie/biographies/masahiko-aoki.html
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