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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES


Département des Sciences de l’Environnement
B.P. 117 KINSHASA XI

Gestion des déchets hospitaliers : cas de la clinique Da-


mwange

Par 
TINDA MUSALA Eunice
Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de gradué en
sciences
Groupe : Environnement

Directeur : Professeur Thierry TANGOU TABOU


Encadreur  : Fanon BABADI

ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019


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EPIGRAPHE

Celui qui cultive son champ est rassasié des pains mais celui qui poursuit
des choses vaines est tributaire des autres.
Sagesse de Salomon
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DEDICACE

A mes chers parents MUSALA Richard et KAPINGA Annie


A ma chère grand-mère MASENGU Anne-Marie
A mes chères sœurs
A mes amis(es)
Ainsi qu’à toute ma famille.

Je dédie ce travail.

TINDA MUSALA Eunice


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REMERCIEMENTS

Comme tout œuvre scientifique, ce travail de dur labeur a connu une


participation directe ou indirecte d’un certain nombre des personnes à qui
nous tenons absolument à témoigner notre gratitude.
Nos premiers signes de reconnaissance s’adressent à Dieu tout puissant,
créateur du ciel et la terre qui nous a accordé le souffle de vie, l’intelligence
et la force de rédiger ce travail.
Nos sincères remerciements au directeur du présent travail, le
professeur TANGOU Thierry qui a disposé de son temps pour que ce travail
soit réalisé d’une manière efficace.
Nous remercions également le corps académique et scientifique de
l’université de Kinshasa pour leur apport. Nous ne restons pas indifférents
de l’apport de monsieur BABADI Fanon pour sa patience et son coaching
pour la réalisation de ce travail.
Nous saluons en passant tous nos amis et collègues avec qui nous avons
l’habitude d’échanger des connaissances pour s’assurer que nous sommes
tous sur le bon chemin et à tous les héros dans l’ombre qui ne sont pas cités
qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude.

TINDA MUSALA Eunice


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SIGLES ET ABREVIATIONS

OMS : Organisation Mondial de la Santé


DID : Déchets industriels dangereux
DIS : Déchets industriels spéciaux
D.B : Déchets biodégradables
D.T : Déchets tranchants
D.O : Déchets organiques
S.I : Soins infirmier
Labo : Laboratoire
S.F : Sage-femme
T.L : Technicien labo
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INTRODUCTION
Problématique
Les activités de soins hospitaliers produisent une quantité croissante
des déchets. Diverses enquêtes ont montré que les conditions actuelles
d’éliminations des déchets hospitaliers ne sont pas toujours satisfaisantes.
Certains déchets ne présentent pas de risques particuliers et peuvent être
assimilable aux ordures ménagères. Toutefois, d’autres présentent des
risques infectieux et des risques de contamination.
Une gestion rigoureuse de l’ensemble des déchets en milieu
hospitalier est très importante. Elle participe à l’amélioration continue de la
qualité de la sécurité des soins hospitaliers qui posent des très sérieux
problèmes environnementaux et peuvent causer des dangers pour la santé
des habitants en général.
Dans notre pays nous constatons que la plupart de nos hô pitaux
entassent les déchets collectés dans un seul endroit et très souvent dans
l’enceinte de l’établissement, et cela constitue une source potentielle de
danger pour la santé et l’environnement.
- En 2003, les résultats d’une étude de l’OMS conduite dans 22 pays en
voie de développement ont montrés que la proportion des
établissements de santé qui n’éliminent pas correctement leurs
déchets de soin est de 18 à 64%. Cette étude montre qu’en plus des
risques pour la santé publique en l’absence d’une bonne gestion, les
risques d’être infecté par le HBV, le HCV et le VIH est respectivement
de 30%, 1,8% et 0,3%après piqure accidentelle avec une aiguille
utilisée sur un patient infecté (OMS, 2011).
- L’OMS estimait en 2004 que les injections au moyen de seringues
contaminées ont été responsable de 21 million d’infections à virus de
l’hépatite B(HBV), 2 millions d’infections à virus de l’hépatite C (HCV)
et au moins 260 mille infections à VIH
- On estime que 16 milliards d’injections sont pratiquées chaque année
dans le monde. Toutes les aiguilles et les seringues ne sont pas
correctement évacuées, ce qui crée un risque de blessure et
d’infection et il existe un risque de réutilisation du matériel. (OMS,
2011)
- Le nombre d’injections pratiquées avec des aiguilles et des seringues
contaminées a considérablement baissé dans les pays à revenu faible
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ou intermédiaire ces dernières années, en partie grâ ce aux efforts


déployés pour réduire la réutilisation de matériel d’injection.
Malgré ces progrès, en 2010, les injections pratiquées dans de
mauvaises conditions de sécurité ont encore entrainé 33800 nouvelles
infections à VIH ; 1,7 millions de cas d’hépatite B et 315000 cas d’hépatite C
(OMS)
- En 2015, il est ressorti d’une évaluation conjointe de l’OMS et de
l’UNICEF qu’à peine plus de la moitié (58) des établissements sur les
quels a porté l’enquête dans 24 pays, disposaient de systèmes
adaptés pour éliminer les déchets liés aux soins de santé en toute
sécurité.

En outre, l’OMS, l’UNICEF et leurs partenaires sont lancé en 2015 une


initiative mondiale afin que tous les établissements de santé disposent d’un
accès adéquat à l’eau t aux moyens d’assainissement et d’hygiène. Cette
initiative tient également compte de la question des déchets liés aux soins
de santé.
Partant de cette problématique, nous nous sommes posé les
questions suivantes :
1. Quel est le niveau de connaissance du personnel de santé sur
l’hygiène et l’assainissement du milieu hospitalier au sein de la
clinique ?
2. Est-ce que la clinique possède un système de gestion des déchets ?
3. Quelle est l’attitude du personnel face à la gestion des déchets de soin
de santé et sur l’environnement ?
Hypothèse

L’hypothèse est une proposition de réponse à la question posée, c’est


une affirmation provisoire. Dans le cadre de cette étude, nous proposons
comme hypothèses :
1. Le faible niveau de connaissance des agents sur l’hygiène et
l’assainissement du milieu hospitalier serait l’un des facteurs liés à la
mauvaise gestion de ses déchets ; 
2. La clinique Da- mwange possède un système de gestion des déchets
pas très efficace ;
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3. Le personnel de santé de cette clinique affiche une attitude positive


face à la gestion des déchets et de l’environnement.

Objectifs

Objectif général
Evaluer le système de gestion des déchets hospitaliers et le niveau
des connaissances des agents sur l’hygiène et l’assainissement dans la
clinique Da-mwange
Objectifs spécifiques
Réaliser une enquête au sein de cette clinique afin d’identifier les
acteurs impliqués dans la gestion des déchets ainsi qu’analyser le système
de gestion de ces déchets et proposer un système de gestion des déchets
dans cette institution de santé.
Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet est motivé par une présence des déchets dans des
hô pitaux de la ville de Kinshasa et je choisis la clinique Da-mwange pour
effectuer mon travail.
Etant donné que la gestion des déchets hospitaliers est un domaine
d’hygiène et assainissement qui s’intéresse à la santé publique pour la
prévention des maladies et autres dangers liées à l’insalubrité, nous avons
voulu connaitre le niveau de connaissance, attitude et pratique du
personnel sur la gestion des déchets au sein de la clinique pour éviter
toutes sortes des maladies nosocomials et toutes contamination chez les
patients et rendre l’environnement propre.
Le présent travail offre aux chercheurs, étudiants et surtout au monde
scientifique une base sur la gestion des déchets dans les hô pitaux de la ville
de Kinshasa particulièrement dans la clinique Da-mwange pouvant servir
de repère pour les études futures.
Délimitation du travail

Notre travail porte sur une période de six mois, soit allant de Juin
jusqu’à Décembre 2019. Elle se déroule à la clinique Da-mwange, se situant
dans la commune de Ngaliema quartier Ngomba Kinkusa à Kinshasa, en
République Démocratique du Congo.
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Subdivision du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé
en trois chapitres :
Chapitre 1 : Généralités sur la gestion des déchets hospitaliers
Chapitre 2 : Etat de lieux de la gestion des déchets au sein d’une institution
hospitalière (clinique Da-mwange)
Chapitre 3 : Proposition ou projet d’un modèle de gestion des déchets d’un
établissement hospitalier
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA GESTION DES DECHETS


HOSPITALIERS

I.1. Notion sur les déchets

Un déchet est un objet ou une substance ayant subi une altération physique
ou chimique, ou qui ne présente plus d’utilité et/ou qui est destiné à
l’élimination ou au recyclage.
Le mot vient de l’ancien français déchiet ou dechié « la quantité perdue dans
l’usage d’un produit », ce qui en reste après son utilisation. Au début du
XXIéme siècle le déchet est de plus en plus considéré comme un héritage
problématique de la révolution industrielle et de l’urbanisation. Pour
effacer la connotation négative du mot et l’image dévalorisante qu’il
véhicule, l’accent est d’avantage mis sur la réutilisation et le recyclage.

Nous avons trois sortes des déchets de par sa nature, nous citons : les
déchets solides, les déchets liquides et les déchets gazeux. Parmi ces
déchets, nous avons des déchets du type biodégradables (ce sont des
déchets qui peuvent se décomposer facilement) et non biodégradables (ce
sont des déchets qui se décompose difficilement, cela peut même prendre
un siècle pour se décomposer).www.futura-sciences.com

I.2. Classification générale

On distingue principalement deux types de déchets : les déchets dangereux


et les déchets non dangereux.
Parmi les déchets non dangereux, on trouve généralement (www.
Wikipédia)
 Les déchets biodégradable (restes alimentaires, boues d’épuration
des eaux, résidus verts…), qui s’assimilent en première approche à
une partie de la biomasse. Ces déchets peuvent être dégradés par les
bactéries, champignons et autres micro-organismes Et/ou par des
réactions chimiques (oxydation, minéralisation).
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 Les déchets pouvant être réutilisés :(matériaux de construction,


métaux, matières plastiques)

Les déchets dangereux (parfois détruits, parfois enfouis ou recyclés)

 Les déchets ultimes qui ne sont plus susceptibles d’être traités dans
les conditions techniques et économiques du moment. Eux seuls
devraient encore pouvoir être mis en décharge
 Les déchets spéciaux et déchets industriels dangereux (DID)
anciennement appelés déchets industriels spéciaux (DIS), à la
différence des déchets banals qui peuvent entrer dans la catégorie
des déchets dangereux, dont font partie des déchets toxiques et les
déchets radioactifs qui doivent faire l’objet d’un traitement
particulier en raison de leur nocivité particulière liée à la
radioactivité (www. Wikipédia)

I.3. Notion sur les déchets hospitaliers

Ce sont des résidus des matières solides ou liquides qui peuvent être
putrescibles ou non putrescibles.
Le problème d’assainissement étant une préoccupation de plus d’un pays
dans le monde, ce domaine demande beaucoup d’effort. Dans ce travail
nous allons parler de différentes productions, gestion et éventuellement des
conséquences qui surviennent des déchets des soins en milieu hospitalier
(www.futura-sciences.com)

I.4. Définitions des concepts

 Déchet : tout élément qui est abandonné est un déchet. Selon le code
de l’environnement (art. L541-1) un déchet est tout résidu d’un
processus de production, toute substance, matériau, produit ou plus
généralement tout bien, meuble abandonné ou que son détenteur
destine à l’abandon (www.futura-sciences.com) ;
 Déchets hospitaliers : les déchets hospitaliers sont des déchets
solides ou liquides (eaux usées, réactifs de laboratoire, solvant etc.)
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qui sont produits par des établissements de soins ou tous les déchets
générés par le fonctionnement d’un hô pital tant au niveau de ses
services hospitalisation et des services paramédicaux administratifs
et de ses dépendances (www.futura-sciences.com)
 Maladie : toute altération de l’état de santé, toute condition anormale
du corps ou dans l’esprit d’un être vivant qui cause l’inconfort ou le
dysfonctionnement ;(Wikipédia)
 Contamination : toute infection produite par une maladie
contagieuse ou l’envahissement d’un organisme vivant ou d’une
chose par le micro-organisme pathogène ;(www.larousse.fr)
 Infection : c’est toute contamination par un agent pathogène
(bactérie, virus, parasite…)www.doctissimo.fr

 Infection nosocomiale : une infection est dite nosocomiale si elle


apparait au cours ou à la suite d’une hospitalisation (ou d’un soin
ambulatoire) et si elle n’était ni présent, ni en incubation à
l’admission à l’hô pital. Ce critère est applicable à toute infection, elle
inclut les infections des patients comme celle des soignants, elle se
développe 48 heures au moins après l’admission ou un délai
supérieur à la période d’incubation lorsque la situation précise à
l’admission n’est pas connue ;(solidarites-sante.gouv.fr)
 Déchets d’activités de soins : comprennent tous les déchets
produits par des activités médicales. Ce sont des déchets issus
d’activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif ;
(Wikipédia)
 Déchets dangereux : ce terme est associé à des déchets qui, de par
leur composition ou leurs propriétés physico-chimiques (explosifs,
toxique, cancérogène, infectieux, etc.) présentent un danger pour la
santé humaine ou pour l’environnement ;(Wikipédia)
 Déchets assimilés aux ordures ménagères : ce sont des déchets qui
ne présentant pas des risques dangereux, c’est tout déchet provenant
des activités économiques commerciales ou artisanales et qui par leur
nature, leur composition et leurs caractéristiques sont comparables
aux déchets ménagers ;(www.dictionnaire-environnement.com)
 Gestion des déchets : c’est toute opération qui regroupe la collecte,
le transport, la valorisation et l’élimination des déchets y compris le
contrô le de ces opérations ainsi que les activités participant de
l’organisation de la prise en charge des déchets depuis leur
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production, pendant la période de leur exploitation et leur traitement


final ;(Wikipédia)
 Elimination des déchets : toute opération de traitement,
d’incinération, de la mise en décharge contrô lée ou tout procédé
similaire permettant de stocker ou de se débarrasser des déchets de
façon conforme aux conditions assurant la prévention des risques
pour la santé de l’homme et de l’environnement (m.actu-
environnement.com)
 Assainissement : est une démarche visant à améliorer la situation
sanitaire globale de l’environnement dans ses différents composants.
Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets
liquides, des déchets solides et des excréments (www.futura-
sciences.com)
 Hygiène : est un ensemble de mesures destinées à prévenir les
infections et l’apparition de maladies infectieuses (www.larousse.fr)

I.4. Source de production

Les principales sources des déchets liées aux soins de santé sont les
hô pitaux et autres établissements des soins.  
Le classement se fait sous les critères suivants :
- En fonction de la source des déchets, tous ceux qui proviennent de
service médical (chirurgie, obstétrique, laboratoire, gynécologie, etc.)
sont automatiquement considérés comme déchets hospitaliers ;
- En fonction du risque infectieux exposé par le personnel, nous avons
le matériel tranchant et contaminé présentant un risque de blessure
lors de son transport et de sa manipulation. Ils sont considérés
comme déchets à risque mécanique ;
- En fonction de raisons psychologiques, des objets et des pansements
souillés de secrétions humaines de petites pièces anatomiques (par
exemple : le placenta, une partie de jambe amputé) pourraient
percuter le personnel. Ils sont considérés comme déchets
pathologiques.

I.5. Classification de déchets hospitaliers


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1. Les déchets sans risque : ce qui sont comparables aux déchets


ménagers. Ils comprennent surtout des déchets provenant du secteur
administratif des hô pitaux ;
2. Les déchets très infectieux : comprennent tous les déchets contenant
de fortes concentrations de microbes pathologiques, tels que les
cultures microbiennes, les cadavres d’animaux de laboratoire et
d’autres déchets pathologiques très infectieux ;
3. Les déchets infectieux ni coupant ni piquant : ici nous trouvons tous
les autres déchets pathologiques et atomiques ; ainsi que les
pansements, le sang et les excréta des patients et tout déchet taché de
sang ou d’excréta humain ;
4. Les déchets coupants ou piquants : comprennent les seringues jetées,
les scalpels brisés et tout autre déchet piquant ou coupant
5. Les déchets chimiques et pharmaceutiques : comprennent les restes
de produits pharmaceutiques et chimiques avec leurs emballages
internes
6. Les déchets spéciaux : 5 sous catégories
 Les déchets radioactifs ;
 Les restes de produit toxique avec leurs emballages internes ;
 Les conteneurs usagés de gaz pressurisés ;
 Les déchets contenant de fortes concentrations de métaux
lourds toxiques (mercure, plomb) tels que les piles électriques
usagés et les thermomètres brisés ;
 Les produits chimiques périmés.

I.6. Circuit des déchets hospitaliers

Les déchets de soins médicaux produits dans un établissement doivent


toujours suivre un itinéraire approprié et bien établi de leurs points de
production à leur élimination finale.
Quelques étapes pour une bonne gestion des déchets hospitaliers
1. Tri et conditionnement des déchets aux points de production :
cette étape consiste à trier les déchets aux différents points de
production ; différencier les poubelles par des signes distinctifs
(couleur, marque, …) ou utiliser les récipients correspondants à
chaque type de déchet.
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2. Collecte des déchets aux points de stockage : respecter le principe


de répartition des déchets par types depuis la production jusqu’à la
destruction et élimination finale ; regrouper les déchets hospitaliers
souillés conditionnés dans une poubelle réservée à cet effet. Ceci est
valable pour les autres déchets ; collecter quotidiennement les
différents types des déchets.

3. Stockage des déchets collectés : aménager un lieu couvert pour le


stockage transitoire des déchets de manière à ce qu’ils n’exposent
pas les prestataires des soins de santé, la communauté et
l’environnement à un danger ; disposer des grandes poubelles
couvertes, pour le stockage des différents types de déchets jusqu’à
leur destruction et prévoir les réfrigérateurs pour les déchets
organiques.

4. Transport des déchets : le transport de déchets hospitaliers doit


être considéré dans un système général de gestion.

Le transport des déchets contaminés peut exposer l’agent aux maladies et


aux blessures. Pour réduire les risques causés par ces déchets durant le
transport ou le stockage, les dispositions suivantes doivent être respectées :
- Les déchets pouvant être détruits localement, on les transporte dans
une brouette vers le lieu de destruction. Le manipulateur doit porter
les habits de protection
- Pour les déchets pouvant être transportés loin du site, si les moyens
les permettent, un véhicule doit être affecté pour cette fin. Ce véhicule
doit être nettoyé et désinfecté à la fin de chaque journée

I.6. Risques de déchets hospitaliers

Les déchets liés aux soins de santé constituent un réservoir de


microorganismes susceptibles d’infecter les patients hospitalisé, les
personnels de santé et le grand public. Les autres risques infectieux
potentiels sont notamment le rejet dans l’environnement de
microorganismes pharmaco résistants présents dans les établissements de
soins.
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Ces déchets peuvent également causer d’autres effets néfastes sur la santé,
par exemple :
- Brulures par irradiation ;
- Blessures causées par des objets pointus ou tranchants ;
- Intoxication et pollution dues au rejet de produits
pharmaceutiques, en particulier les antibiotiques et
médicaments cytotoxiques ;
- Pollution des eaux usées, intoxication et pollution par des
éléments ou des composés toxiques tels que le mercure ou les
dioxines libérées au cours d’une incinération

I.7. Impacts des déchets hospitaliers sur l’environnement

Le traitement et l’élimination, des déchets liés aux soins peuvent entrainer


indirectement des risques pour la santé en raison du rejet d’agents
pathogènes et des polluants toxiques dans l’environnement.
- S’il n’est pas bien réalisé, l’enfouissement des déchets peut
contaminer l’eau de boisson. Les déchetteries mal conçues, mal
gérées ou mal entretenues représentent un risque pour ceux qui y
travaillent.
- L’incinération des déchets a été largement pratiquée mais une
incinération imparfaite ou celle de matériaux inadaptés à ce mode
d’élimination entraine de rejet de polluants et de résidus de cendres
dans l’atmosphère. L’incinération de matériaux contenant du chlore
peut conduire des dioxines et des furanes, cancérogènes pour
l’homme qui ont été associés à divers effets néfastes sur la santé.
L’incinération des métaux lourds ou de matériaux contenant une
grande quantité de métal (en particulier du plomb, du mercure ou du
cadmium) peut entrainer le rejet de métaux toxiques dans
l’environnement
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CHAPITRE II. ETAT DE LIEU DE LA GESTION DES DECHETS AU


SEIN DE l’INSTITUTION HOSPITALIERE « DA-MWANGE »

II.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE


II.1.1. Localisation

La clinique Da-mwange est située sur l’avenue Nsobe n 49 localisée


dans la commune de Ngaliema, quartier Ngomba Kikusa (Binza U.P.N), dans
la ville de Kinshasa.
La ville de Kinshasa, capital de la République Démocratique du Congo, est
située sur la rive gauche du fleuve Congo en face de la ville de Brazzaville,
capital de la République du Congo. Sa latitude est 4° 19’ 39’’ Sud et sa
longitude 15° 18’ 48’’ Est. Elle a le statut administratif d’une province.
II.1.2. Historique
La commune de Ngaliema tient son nom de Ngaliema, chef qui a signé le
« traité de fraternité » avec Henry Morton Stanley en 1881. La commune de
Ngaliema est créée le 12octobre 1957.
Le professeur MUSINDE SANGWA fondateur de la clinique Da-mwange a
pensé au bien-être de la population de la commune de Ngaliema et a eu
l’initiative de créer la clinique pour permettre à toutes types des personnes
de recevoir les soins de santé. Le 29 octobre 2016 a été la date de
l’ouverture de cette clinique
II.1.3. Relief
Son relief est formé d’un plateau continental à l’Est, d’une chaine des
collines escarpées au Sud, d’une plaine et de marécages aux abords du
fleuve Congo. Le plateau fait partie du massif du plateau du Kwango dont la
portion située dans la ville de Kinshasa est appelée « Plateau de Bateke ». La
plaine de Kinshasa se trouve le long du fleuve Congo et elle est enfermée
entre le fleuve Congo et le pied des collines sous forme d’un croissant.
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II.1.4. Climat
Le climat de la ville-province de Kinshasa connait un climat de type tropical,
chaud et humide. Celui-ci est composé d’une grande saison de pluie d’une
durée de 8mois, soit de la mi-septembre à la mi-mai, et une saison sèche qui
va de la mi-mai à la mi-septembre, mais aussi, une petite saison de pluies et
une petite saison sèche, qui court de la mi-décembre à la mi-février. Quant
à la température, deux grands courants de vents soufflent pendant toute
l’année sur la ville, aussi bien en altitude qu’au niveau de basses couches.
II.1.5. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune de Ngaliema ne compte que des
rivières qui sont à ses limites avec d’autres communes : Rivière Binza,
Rivière Lukunga et Rivière Makelele.
II.1.6. Sol
Dans la commune de Ngaliema on y rencontre principalement un sol argilo-
sablonneuse avec des parties entièrement dominées par l’argile et d’autres
dominées par le sable
II.1.7. Situation géographique
La commune de Ngaliema est bordée au Nord par le fleuve Congo et la
Gombe et au Nord-Est par la commune de Kitambo ; à l’Est par les
communes de Bandalungwa et Selembao ; à l’Ouest et au Sud par la
commune de Mont-ngafula
II.1.8. Vision de l’hôpital
La vision de la clinique est la prise en charge des personnes entre autre
démuni, les personnes n’ayant pas les moyens de s’assurer les soins de
santé primaire et la mise en disponibilité d’un système d’éducation
sanitaire
II.1.9. Services organisés
La clinique possède 5 services : Maternité, chirurgie, laboratoire, soins
infirmiers et banque de sang
II.1.10. Mode de gestion actuelle des déchets à la clinique
Actuellement la clinique utilise le mode d’enfouissement et d’incinération
pour les déchets solides et pour l’évacuation des eaux usées la clinique
utilise les puits perdus et les toilettes
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II.1.11. Organigramme
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MEDECIN DIRECTEUR
II.2. MATERIEL ET METHODES
II.2.1. Matériel
Les fiches d’enquêtes ont constitué notre matériel
Administrateur Gestionnaire
II.2.2. Méthodes
Pour la réalisation de cette étude, nous procédons à un certain nombre des
méthodes pour pouvoir rassembler suffisamment des données que nous
présentons dans ce travail.
Chirurgien
Nous avons utilisé Médecin Généraliste
les méthodes et techniques suivantes
- Observation,
Infirmier Titulaire Médecins
- Interview,
- Enquête avec les questionnaires,
- Et l’analyse documentaire.
A la fin deInfirmiers S.Finformations,
la collète des données et des Titulaire T.L Titulaire
nous passons à un
dépouillement manuel et informatique
II.2.2.1. Déroulement de l’enquête
Fille de Salle
Avant Sentinelle
d’organiser S.F
l’enquête proprement nous avonsT.L
dite,S.F procédé à T.L
la
pré-enquête qui nous a permis de localiser et identifier la zone d’étude.
Pour ce faire, nous sommes allés dans la clinique Da-mwange pour avoir
l’idée générale de la clinique, connaitre le nombre des services et des
personnels.
II.2.2.2. Difficultés rencontrées
Nous avons pris beaucoup de temps à mener notre enquête parce qu’il était
difficile de trouver un grand nombre de personnel par jour et d’en trouver
d’autres le jour suivant. Et il y avait de ceux qui ne possédaient pas assez
d’information sur la gestion de déchets dans la clinique
II.2.2.3. Instruments ou équipements de collecte de données
Nous avons utilisé notre téléphone portable, les questionnaires d’enquête et
nous avons interviewé le personnel pour la collecte des données.
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II.3. PRESENTATIONS, ANALYSE DE DONNEES ET INTERPRETATION DES


RESULTATS
II.3.1. Présentations et analyse des données

Tableau n°1 : Répartition des enquêtés selon leurs genres


Genre Effectif Pourcentage (%)
Masculin 15 60
Féminin 10 40
Total 25 100
Notre tableau n°1, montre que le personnel interviewé du genre masculin
est de 60%, alors que le genre féminin est de 40%
Tableau n°2 : Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge
Tranche d’âge Effectif Pourcentage(%)
Moins de 18 ans 0 0
18 ans à 27 ans 2 8
28 ans à 37 ans 9 36
38 ans à 47 ans 12 48
Plus de 47 ans 2 8
Autres à préciser 0 0
Total 25 100
Au regard du tableau n°2, le résultat montre que 48% de nos enquêtés se
retrouvent dans la tranche d’â ge de 38ans à 47ans et 36% de nos enquêtés
se retrouvent dans la tranche d’â ge de 28ans à 37ans.
Tableau n°3 : Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude
Niveau d’étude Effectif Pourcentage (%)
Primaire 0 0
Secondaire 2 8
Graduat 8 32
Licence 13 52
Doctorat 2 8
Autres à préciser 0 0
Total 25 100
Le résultat de notre tableau n°3, montre que 52% des enquêtés ont des
diplô mes de licence, 32% des enquêtés ont fait les études de graduat, ceux
ayant des diplô mes de secondaires et des doctorats ne représentent
respectivement que 8%.
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Tableau n°4 : Répartition des enquêtés selon l’Etat civil


Etat civil Effectif Pourcentage(%)
Célibataire 9 36
Marié(e) 10 40
Veuf(Ve) 4 16
Divorcé(e) 2 8
Total 25 100
Ce tableau n°4 stipule que 40% des répondants sont mariés et que 36%
sont célibataires, 16% sont des veuf(Ve)s et 8% divorcés.
Tableau n°5 : Répartition de profession des enquêtés
Profession Effectif Pourcentage(%)
Etudiant 2 8
Médecin 6 24
Infirmier 12 48
Autres à préciser 5 20
Total 25 100
A la lumière de ce tableau n°5 nous constatons qu’il y a 48% d’infirmier,
24% de médecin et cela s’ajoute d’autres professions qui ne sont pas
mentionné dans ce tableau.
Tableau n°6 : Répartition des enquêtés selon leur province d’origine
Province d’origine Effectif Pourcentage(%)
Bandundu 6 24
Kongo central 9 36
Maniema 4 16
Kasaï 4 16
Province oriental 2 8
Total 25 100
Le tableau n°6 montre que 36% des enquêtés sont du Kongo central, 24%
sont du Bandundu, ceux de Maniema et du Kasaï représentent
respectivement 16% et 2% de la province oriental.
Tableau n°7 : Répartition des enquêtés relative à l’existence des
poubelles dans l’enceinte de votre établissement ?
Réponses Effectif Pourcentage(%)
Oui 25 100
Non 0 0
Total 25 100
28

Ce tableau n°7 montre à 100% la possession des poubelles dans l’enceinte


de l’établissement.
Tableau n°8 : Quelles sortes des poubelles utilisez-vous ?
Sortes des poubelles Effectif Pourcentage(%)
Plastique 18 72
Métal 0 0
Sachet 7 28
Total 25 100
Quant au tableau n°8, les poubelles en plastique sont utilisées à 72% et les
poubelles en sachet à 28%
Tableau n°9 : Répartition des enquêtés relative au tri de vos déchets.
Réponse Effectif Pourcentage
s
Oui 25 100
Non 0 0
Total 25 100
Le tableau n°9 démontre que 100% des enquêtés reconnaissent que le tri
est réalisé dans l’institution.
Tableau n°10 : Répartition des enquêtés relative aux sortes de déchets
solides produits dans l’hôpital.
Sortes Effectif Pourcentage(%)
Déchets infectieux présentant un 9 36
danger de contamination
Déchets non infectieux présentant 5 20
un danger de contamination
Déchets non infectieux 0 0
Déchets hospitaliers présentant un 11 44
danger de blessure (objet tranchant)
Total 25 100
Le tableau n°10 montre que la clinique DA-MWANGE produit les déchets
hospitaliers présentant un danger de blessure (objet tranchant) à 44% et
les déchets infectieux présentant un danger de contamination à 36%
28

Tableau n°11 : Répartition des enquêtés selon leur niveau de


connaissance sur l’hygiène et l’assainissement en milieu hospitalier.
Niveau Effectif Pourcentage(%)
Faible 0 0
Moyen 25 100
Elevé 0 0
Total 25 100
Ce tableau n°11 montre clairement que le personnel a un niveau de
connaissance moyen de 100%.
Tableau n°12 : Répartition des enquêtés selonla gestion des déchets
de soin de santé et l’environnement ?
Attitud Effectif Pourcentage(%)
e
Positive 25 100
Négative 0 0
Total 25 100
Le tableau n°12 montre que l’attitude du personnel face à la gestion des
déchets est positive à 100%
Tableau n°13 : Répartitions des enquêtés selon le moyen d’élimination
des déchets solides.
Réponses Effectif Pourcentage(%)
Enfouissement 14 56
Incinération 11 44
Autres à préciser 0 0
Total 25 100
D’après le tableau n°13 le système d’enfouissement est le plus utilisé (56%)
et le système de l’incinération (49%).
Tableau n°14 : Répartition des enquêtés selon l’existence d’un
système de gestion des déchets solides non organiques.
Réponses Effectif Pourcentage(%)
Oui 25 100
Non 0 0
Total 25 100
Le tableau n°14 montre que 100% des enquêtés affirment qu’ils ont un
système de gestion des déchets.
28

Tableau n°15 : Répartition des enquêtés selon l’existence d’un


système de gestion des déchets solides organiques.
Réponses Effectif Pourcentage(%)
Enfouissement 8 32
Incinération 17 68
Total 25 100
Le tableau n°15 ressort que l’Incinération est le moyen le plus utilisé pour
l’évacuation des déchets hospitaliers organiques avec 68% et 32% du
système d’incinération
Tableau n°16 : Répartition des enquêtés selon les moyens
d’évacuations les eaux usées.
Réponses Effectif Pourcentage(%)
Par terre 0 0
Dans les toilettes 6 24
Dans des puits perdus 19 76
Dans les caniveaux 0 0
Autres à proposer 0 0
Total 25 100
Le tableau n°16 montre que pour l’évacuation des eaux usées de la clinique
se fait plus dans des puits perdus avec 76% et 24% dans les toilettes
II.3.2. INTERPRETATIONS DES RESULTATS
Au terme de ce chapitre, nous voulons confronter les résultats obtenus à
partir de nos enquêtés à ceux d’autres auteurs.
III.3.2.1. QUESTIONs GENERALEs
Dans notre enquête dans cet hô pital nous voyons que le choix était plus
tombé chez le sexe masculin que le sexe féminin. Chose qui peut s’expliquer
par le fait que nous avons trouvé sur des listes et dans les différents
services plus des hommes que des femmes. Tableau n°1 :60% de nos
enquêtés étaient du sexe masculin, comparé aux résultats de l’étude sur les
connaissances, attitudes et pratiques du personnel sur la gestion des
déchets en milieu hospitalier de l’Institut supérieur des techniques
médicales I.S.T.M/Goma les résultats montre que 60% des enquêtés étaient
du sexe féminin
Nous remarquons que les personnes enquêtées se retrouvent dans les
tranches d’â ge de 38ans à 47ans soit avec 48% dans cet hô pital et 28ans à
37ans représentent seulement 36% de tous nos enquêtés selon tableau
n°2, et nous comprenons la raison pour laquelle il y a beaucoup de jeunes
28

dans la clinique,ce constat rejoint celui de Gentilini (1993) dans son étude
menée sur le taux d’occupation selon les tranches d’â ge qui est chez les
adultes entre 15 et 49 ans et estime aux alentours
Tableau n°3 : Nous constatons que nos enquêtés sont à 52% licencié, 32%
de niveau graduat. C’est une opportunité pour se sentir responsable des
actes posés par rapport à l’étude sur les connaissances, attitudes et
pratiques du personnel sur la gestion des déchets en milieu hospitalier de
l’Institut supérieur des techniques médicales I.S.T.M/Goma, plus de 50%
des enquêtés étaient au bas de l’école
Les tableau n°4 stipule que 40% des répondants sont mariés et 36% de
célibatairece constat joint celui du travail de la gestion de déchets
hospitaliers de l’université de Alassane Ouattara de Bouaké, 60% des
répondants étaient mariés
A la lumière de ce tableau n°5 nous constatons que la plupart de nos
enquêtés sont des infirmiers avec 48% et 24% de médecin ces résultats
sont contraire à celui de SEDRATI Nourethouda sur Etats des lieux de la
gestion des déchets hospitaliers au niveau de l’hô pital d’EL KHROU
Notre montre qu’une grande partie du personnel est du kongo central avec
36% et c’est la langue la plus parlé dans la cliniquetableau n°6
III.3.2.2. QUESTIONs SPECIFIQUEs
Le tableaun°7montre que l’établissement dispose des poubelles à 100%,
mais le nombre de poubelles est insuffisant par rapport au nombre de
service. Chaque service devait au moins avoir des poubelles distinctes mais
la clinique n’a que 8 poubelles avec 5 services, c’est la raison pour laquelle
nous avons remarqué de manque de poubelles dans certains coins de
l’établissement, par rapport au travail de Khelladi Fatima Zohra de
l’université de ABOU BEKR BELKAID-T sur la gestion des déchets
hospitaliers et risques environnementaux dans l’hô pital Remchi, les
résultats montrent que les poubelles sont installées dans les services à 64%
Notre tableau n°8 montre que dans la clinique on utilise les poubelles en
plastique à 78% et les poubelles en sachet à 28%, ils ont un système de
mettre les sachets dans les poubelles pour faciliter l’évacuation, comparé à
Khelladi Fatima Zohra sur son travail de la gestion des déchets hospitaliers
et risques environnementaux de l’hô pital Remchi les résultats montrent
que 41,1% des enquêtés utilisent les poubelles en métal inox ou en
plastique sans couvercle
28

Le tableau n°9 : Le personnel affirme à 100% que le tri des déchets se fait,
mais nous avons constaté que leur manière de trier n’était pas efficace
parce qu’il ne possède pas assez des poubelles dans l’enceinte de
l’établissement
A la lumière de ce tableau n°10 nous constatons que la clinique produit
plus les déchets hospitaliers présentant un danger de blessure (objets
tranchants) avec 44%, suivi des déchets infectieux présentant un danger de
contamination avec 36%
Au regard de notre tableau n°11 nous voyons clairement que le personnel
a un niveau moyen avec un pourcentage élevé de 100, cela nous emmène à
comprendre la raison pour laquelle la clinique ne possède pas un système
très efficace d’une gestion des déchets hospitaliers, comparé à ceux de
Robert Nancy, dans son étude sur la gestion des déchets d’activités de soins
que 50% des enquêtésconsidèrent les déchets comme un résidu sans valeur
La culture d’une personne peut avoir un impact positif ou négatif face à la
façon de gérer les déchets. Le fait de ne pas garder les déchets longtemps
dans le service est une bonne attitude. Le tableau n°12 montre à 100% que
le personnel a une attitude positive face à la gestion des déchets
hospitaliers
D’après le tableau n°13, le système d’enfouissement est de 56% et celui de
l’incinération est de 44% c’est les deux méthodes utilisées dans la clinique
contrairement à celui de la clinique Matondo qui n’utilise que le système
d’enfouissement
Le tableau n°14 affirme que la clinique a un système de gestion des
déchets avec un pourcentage de 100, mais seulement leur système de
gestion des déchets n’est pas très efficace et ce n’est pas tout le personnel
qui sait comment utiliser ce système
Le tableau n°15 ressort que l’enfouissement est le moyen le plus utilisé
pour l’évacuation des déchets hospitaliers organiques avec 68% avec 32%
d’incinération, les personnes enquêtées savent qu’on utilise un produit
pour le traitement des déchets organiques mais ils ignorent le nom de ce
produit
Pour l’évacuation des eaux usées, le tableau n°16 nous montre que la
clinique le fait souvent dans les puits perdus avec 76% et 24% dans les
toilettes, et les personnes enquêtées nous ont fait comprendre que c’est un
moyen qui ne les arrange pas, l’hô pital Biamba Marie Mutombo utilise un
28

système appelé biodisque qui est contraire à celui de la clinique Da-


mwange
CONCLUSION PARTIELLE
A l’issue de ce deuxième chapitre relatif aux investigations sur le terrain, il a
été question de vérifier nos hypothèses de recherche sur base de certaines
méthodes et techniques : collecte, interview, observation, visite du lieu,
analyse descriptive
Nous avons abouti aux résultats suivants :
- Le personnel de la clinique Da-mwange a une connaissance
satisfaisante sur la gestion des déchets, mais nous constatons que le
tri ne se fait pas comment il se doit à cause d’un nombre minimal de
poubelles dans l’enceinte de la clinique
- La clinique possède un système de gestion des déchets qui n’est pas
très efficace et il y a de ces personnes enquêtées qui n’ont pas la
connaissance de comment fairefonctionner un système de gestion des
déchets de manière efficace.
- Le personnel de la clinique Da-mwange aurait une attitude positive
face à la gestion des déchets hospitaliers parce que le stockage de
déchets ne se fait pas dans des salles de soin
28

CHAPITRE III. PROPOSITION (OU PROJET) D’UN MODELE DE


GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS DANS LA CLINIQUE
DA-MWANGE
III.1 IDENTIFICATION DU PROJET
III.3.1. Définition du projet

Un projet de développement est un ensemble de moyens de toutes sortes


dont la mise en œuvre de façon cordonnée est estimée nécessaire pour
obtenir un résultat de développement socio-sanitaire qui doivent concourir
à la réalisation des objectifs d’un projet
III.1.2 Objectif du projet

Ce projet a comme objectif de contribuer à l’amélioration de la gestion des


déchets hospitaliers dans la clinique Da-mwange
III.1.3 Objectifs spécifiques

- Sensibiliser la population cible pour la bonne gestion des déchets


hospitaliers ;
- Suivi et contrô le du personnel chargé au service de l’hygiène et
assainissement ;
- Disponibiliser les matériels utilisés pour la gestion des déchets
hospitaliers et
- Organiser les séances d’éducation sanitaire.

III.1.4. Classification des déchets hospitaliers


 Déchets infectieux : déchets contaminés par du sang et d’autres
liquides corporels (ex : venant d’échantillons prélevés dans un
but diagnostique puis éliminés),
 Déchets anatomiques : tissus organes du corps humain ou
liquides corporels)
 Objets pointus et tranchants : seringues, aiguilles, scalpels et
lames de rasoir jetables, etc.
 Produits chimiques : par exemple, solvant utilisés pour des
préparations de laboratoire, désinfectants et métaux lourds
présents dans des dispositifs médicaux (mercure dans des
thermomètres cassés) et piles.
28

 Produits pharmaceutique : médicaments, vaccins et sérums


périmés, inutilisés et contaminés.
 Déchets radioactifs : par exemple, produits contaminés par des
radionucléides, y compris matériel de diagnostic radioactif ou
matériel de radiothérapie, etc…

III.1.5 Résultats attendus du projet

- L’amélioration dusystème de gestion rationnelle des déchets au sein


de l’hô pital ;
- L’éducation sanitaire sur la gestion des déchets hospitaliers ;
- La sensibilisation des malades et des agents sanitaires pour la bonne
gestion des déchets hospitaliers

III.1.6 Faisabilité du projet

La faisabilité de ce projet est normalement conditionnée à la disponibilité


des moyens matériels, humains et financiers. Quant à la faisabilité
technique, il convient d’intensifier la sensibilisation auprès des patients et
du personnel en leurs expliquant le but et le bien fondé du projet.
III.2. Elaboration du plan de gestion des déchets hospitaliers solides

A partir des informations récoltées, il est question de rédiger une


proposition de plan de gestion des déchets. La proposition doit contenir les
étapes ci-après :
 Tri, collecte et stockage ;
 Transport et
 Traitement et élimination.

III.2.1 TRI, COLLECTE ET STOCKAGE


 Comment trier ?

La façon la plus simple d’identifier les différentes catégories de déchets et


d’encourager le tri est de séparer les déchets dans les contenus ou des
poubelles en plastique de différentes couleurs et/ou marqués d’un symbole.
28

Tableau n°17 : Recommandations pour le codage


Catégorie de déchet Codage couleur Type de conteneurs
Déchets vert Sacs en plastique ou conteneurs
biodégradables
Déchets organique jaune Sacs en plastique ou conteneurs
Déchets tranchant Noir Sacs en plastique ou conteneurs

Un système de tri à trois conteneurs est un premier pas efficace, facile à


mettre en œuvre et qui permet de réduire drastiquement les risques les
plus importants
Photos : Les conteneurs (poubelles) selon leurs couleurs.

Déchets biodégradables Déchets organique Déchets tranchant

Manipulation des sacs


Les sacs et les conteneurs doivent être fermés lorsqu’ils sont remplis aux
deux tiers. Ceci est la responsabilité du personnel infirmier. Ne jamais
tasser les sacs, ni les vider, les manipuler par le haut (jamais contre soi) et
porter des gants
28

Photo : Image démontrant la manipulation des déchets hospitaliers.


 Collecte et stockage
Les déchets doivent être collectés régulièrement, au minimum une fois par
jour. Ils ne doivent pas s’accumuler à l’endroit où ils sont produits. Un
programme quotidien et un circuit de collecte doivent être planifiés. Chaque
catégorie de déchets sera récoltée et stockée séparément.
A savoir que les sacs collectés doivent immédiatement être remplacés par
des sacs neufs.
III.2.  2 TRANSPORT

Dans la mesure du possible, les moyens utilisés pour le transport doivent


être réservés à cet effet et être différents pour chaque catégorie de déchets
(par exemple une brouette pour les déchets assimilés aux ordures
ménagères et une pour les déchets hospitaliers du type 1 ou 2)
Ces moyens doivent répondre aux exigences suivantes :
 Etre facile à charger et décharger ;
 Ne pas comporter d’angles ou de bords tranchants pouvant
déchirer les sacs ou abimer les conteneurs ;
 Etre facilement nettoyable (avec une solution de 5% de chlore
actif) ;
 Etre clairement identifiés.

Des plus, les moyens de transport externe doivent répondre aux


exigences suivantes :
 Etre fermés pour éviter tout déversement sur la chaussée ;
28

 Etre équipés d’un système de sécurisation de la charge (pour


éviter tout renversement à l’intérieur et à l’extérieur du
véhicule).

1. Transport interne
Les moyens de transport interne à l’établissement peuvent être de
plusieurs sortes : brouettes, conteneurs sur roulettes, chariots
Voir photo :

Photos : les moyens de transport interne.


Le transport interne doit se faire pendant les périodes de basse activité. Le
trajet doit être planifié pour éviter toute exposition du personnel, des
patients et du public. Il faudra minimiser le passage à travers les zones
propres (stérilisation), les zones sensibles (bloc opératoire, soins intensifs)
et les zones publiques.
2. Transport externe
Le producteur de déchets est responsable de l’emballage et de l’étiquetage
des déchets à transporter à l’extérieur de l’hô pital.
III.2.3 TRAITEMENT ET ELIMINATIO
Le choix des techniques de traitement et d’élimination dépend de
nombreux paramètres : quantité et type de déchets produits, présence ou
non d’un site de traitement des déchets à proximité de l’hô pital, acceptation
culturelle des modes de traitement, présence de moyens de transport
fiables, espace suffisant autour de l’hô pital, disponibilité de ressources.
28
28

Schéma de gestion des déchets hospitaliers


Collecte et tri
D.B

Maternité D.T D.O


Transport
D.O
Traitement

Incinération

D.B

S.I D.T

D.O D.B

D.B
Valorisation

Chirurgie D.T

D.O

D.B D.T

LABO
D.T
Enfouissement

D.B
Banque de Sang

D.T

Légende
D.T : Déchets Tranchants
D.O : Déchets Organiques
D.B : Déchets Biodégradables
S.I : Soins Infirmier
28

III.3. Elaboration du plan de gestion des eaux usées


III.3.1. Biodisque
La technologie de purification de biodisque est maintenant largement
testée, les premiers systèmes ayant été installé il y a plusieurs années. Le
système de purification actuel de Biodischi correspond à l’évolution des
premières plantes et consiste en un compartiment de décantation primaire
et en un prétraitement anaérobie, le tout divisé en deux compartiments,
suivant le primaire, les eaux usées entrant dans la section aérobie à disques
rotatifs avec leur rotation met en contact les masses bactériennes qui se
sont formées naturellement avec le support de l’oxygène. La faible vitesse
de rotation du biodisque permet à la masse biologique d’avoir les
alternances naturelles de la période aérobie et anaérobie permettant le
développement de la bactérie la mieux adaptée à l’épuration de tous les
polluants contenus dans les eaux usées domestiques et/ou assimilées.
Un système de purification des eaux usées BIODISCHI marqué en 12566-3
et testé par PIA se compose d’un compartiment primaire et d’un
compartiment secondaire, le tout dans un monobloc, ce qui permet
l’installation sans nécessiter la fosse septique/ Imhof et simplifie beaucoup
cette phase.
La dégradation biologique de l’eau se produit entièrement à l’intérieur du
système de purification dans une atmosphère sans odeur et presque sans
bruit.
Le BIODISCHI de dorabaltea convient au traitement des eaux usées dans
toute une série de situations, telles que maisons de vacances occasionnelles,
bases militaires, prisons, école, hô tels, restaurants, clubs de loisirs en zone
rurale, campings, maisons mobiles ou des caravanes, des utilisateurs
domestiques dans des stations-services et des cliniques, des hô pitaux et
bien plus encore.
28

Schéma de gestion des eaux usées hospitalières

Collecte

Maternité Transport
Traitement

S.I

BIODISQUE
Chirurgie

LABO

Banque de Sang

Légende
S.I : Soins Infirmiers
28

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail intitulé évaluation de lagestion des déchets


hospitaliers, qui avait comme objectif générale d’évaluer le système de
gestion des déchets hospitaliers et le niveau de connaissances des agents ou
du personnel sur l’hygiène et l’assainissement dans la clinique. Après
enquêtes et descentes sur terrain, les résultats nous montrent que :
- Le système de gestion des déchets utilisé dans la clinique Da-mwange
n’est pas très efficace parce qu’au niveau de la collecte et tri nous
avons constaté qu’il n’y a pas assez des matériels permettant à la
clinique de bien gérer ses déchets et cela pose problème jusqu’à
l’élimination.
- Au niveau de connaissances des agents ou du personnel, il y a une
certaine ignorance, négligence et un manque d’éducation sanitaire
chez certaine suite au manque de suivi et contrô le au service de
l’hygiène et assainissement, et le personnel n’a pas assez
d’équipement pour sa protection ayant comme conséquences la
détérioration de l’environnement de la clinique expliquant la
présence des mouches, moustiques, maladies, mauvaise odeur etc…
Suggestion
Aux autorités sanitaires de la République :
- Rendre disponible un règlement concernant la gestion des déchets
hospitaliers dans une institution sanitaire.
Aux autorités sanitaires de la clinique :
- Rendre disponible un règlement concernant la gestion des déchets
hospitaliers dans la clinique ;
- Disponibiliser les fonds pour la formation du personnel en matière
de gestion des déchets hospitaliers ;
- Fournir les équipements nécessaires pour une meilleure gestion des
déchets hospitaliers ;
- Initier le programme de suivi et évaluation du système de gestion
des déchets hospitaliers ;
28

- Définir un système de gestion des déchets efficace permettant


d’augmenter le nombre des poubelles dans l’enceinte de
l’établissement.
- Mettre sur pied un comité actif et bien équipé en matière d’hygiène
et assainissement au sein de l’hô pital
- Disposer 3 poubelles des différentes couleurs dans chaque service
Au personnel de l’hôpital
Respecter la filière de la gestion des déchets de soins en milieu
hospitalier, tenant compte de différentes sortes de couleurs d’emballages
ou des poubelles utilisées pour chaque type de déchet.
28

BIBLIOGRAPHIE
 OUVRAGES GENERAUX
 OMS, Gestion des déchets biomédicaux. Genève, 2003
 OMS, Promotion de l’assainissement. Genève, 1991
 Manuel de gestion des déchets médicaux. Comité internationale
de la croix rouge(CICR), Genève, Suisse
 Etats des lieux de la gestion des déchets hospitaliers. Mémoire
en ligne 2016-2017, Université des Frères Mentouri Constantine 1
 Guide_rejets_liquides_hospitaliers, Agence de l’environnement et
de la Maitrise de l’Energie
 Gestion des déchets hospitaliers et risques environnementaux,
mémoire en ligne 2014-2015, université ABOUBEKR BELKAID
 Plan de gestion des déchets biomédicaux, février 2012(actualisé
juillet 2012)
 Chimie de l’environnement, notes de cours
 OMS, Guide de l’assainissement individuel. Genève, 1995
 OMS, Traitement et élimination des déchets. Genève 1976
 Gestion insuffisante des déchets médicaux, COPYRIGHT 2017
 Chimie de l’environnement Pollutions et nuisances, Editions
Presses Universitaire de Kinshasa, Kinshasa 2016

B. SITES INTERNETS
 www.futura-sciences.com
 www.wikipédia
 www.larousse.fr
 www.doctissimo.fr
 Solidarites-sante.gouv.fr
 www.dicto-env.com
 www.banquemondiale.org
 www.africmemoire.com
 www.memoireonline.com
 https://fac.umc.edu.dzmmf
 www.hospihub.com
28

TABLE DE MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................................................................ii
DEDICACE..............................................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................iv
SIGLES ET ABREVIATIONS.......................................................................................................................v
INTRODUCTION......................................................................................................................................1
Problématique....................................................................................................................................1
Hypothèse..........................................................................................................................................2
Objectifs.............................................................................................................................................3
Objectif général..................................................................................................................................3
Objectifs spécifiques...........................................................................................................................3
Choix et intérêt du sujet.....................................................................................................................3
Délimitation du travail........................................................................................................................3
Subdivision du travail.........................................................................................................................4
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS..............................................5
I.1. Notion sur les déchets..................................................................................................................5
I.2. Classification générale..................................................................................................................5
I.3. Notion sur les déchets hospitaliers...............................................................................................6
I.4. Définitions des concepts...............................................................................................................6
I.4. Source de production..................................................................................................................8
I.5. Classification de déchets hospitaliers..........................................................................................8
I.6. Circuit des déchets hospitaliers....................................................................................................9
I.6. Risques de déchets hospitaliers..................................................................................................10
I.7. Impact sur l’environnement.......................................................................................................11
CHAPITRE II. ETAT DE LIEU DE LA GESTION DES DECHETS AU SEIN DE l’INSTITUTION HOSPITALIERE
« DA-MWANGE »..................................................................................................................................12
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE.........................................................................................12
II.1.1. Localisation.........................................................................................................................12
II.1.10. Mode de gestion actuelle des déchets à la clinique.........................................................13
II.1.11. Organigramme..................................................................................................................14
II.2. MATERIEL ET METHODE............................................................................................................15
II.2.1. Matériel..............................................................................................................................15
28

II.2.2. Méthode.............................................................................................................................15
II.3. PRESENTATIONS, ANALYSE DE DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS.......................16
II.3.1. Présentations et analyse des données................................................................................16
II.3.2. INTERPRETATIONS DES RESULTATS...................................................................................20
CHAPITRE III. PROPOSITION OU PROJET D’UN MODELE DE GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS
DANS LA CLINIQUE DA-MWANGE........................................................................................................24
III.1 IDENTIFICATION DU PROJET......................................................................................................24
III.3.1. Définition du projet...........................................................................................................24
III.1.2 Objectif du projet...............................................................................................................24
III.1.3 Objectifs spécifiques...........................................................................................................24
III.1.5 Résultats attendus du projet..............................................................................................25
III.1.6 Faisabilité du projet............................................................................................................25
III.2. Elaboration du plan de gestion des déchets hospitaliers solides..............................................25
III.2.1 TRI, COLLECTE ET STOCKAGE..............................................................................................25
III.2. 2 TRANSPORT.......................................................................................................................27
III.2.3 TRAITEMENT ET ELIMINATIO..............................................................................................28
III.3. Elaboration du plan de gestion des eaux usées........................................................................30
III.3.1. Biodisque...........................................................................................................................30
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................32
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................34
TABLE DE MATIERES.............................................................................................................................35

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