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Introduction

L’habitation sans règle ou la loi directrice de la ville, crée les érosions et


l’extension des ravins autour de l’UNIKIN. Le mécanisme de ravinement consiste
en une perte de matériaux sur le site universitaire.
1. Problématique
Le ravinement est une des manifestations de l’érosion hydrique. Il prend part à
la dégradation du sol par l’ablation et le transport des sédiments ainsi que le
changement de l’environnement par les cavités larges et profondes qu’il laisse
dans le paysage. L’UNIKIN bien que construite sur un modèle américain, c’est-à-
dire loin du centre-ville, sur le plateau de mont-Amba n’est plus épargné de
l’érosion.
2. Objectif
2.1. Objectif général
- Présumer la progression et l’extension de ravins autours de
l’Université de Kinshasa
2.2. Objectifs spécifiques
- Cartographier les ravins
- Mesurer la vitesse du développement des ravins depuis les années
passées.
3. But
C’est de convier les autorités académiques à faire preuve d’un ensemble des
techniques de gestion ou d’organisation afin de mobiliser des partenaires
gouvernementaux pour cette cause.
4. Hypothèse de travail
Rien n’a été pour réprimer définitivement le ravinement sur le site de
l’Université de Kinshasa. De fait, l’érosion doit avoir augmenté en valeur et en
nombre.
5. Méthode et technique
Pour la collecte de nos données, différentes méthodes ont été utilisées,
notamment l’observation du terrain et l’enquête par interview : par entretien et
questionnaire.

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6. Difficultés rencontrées
Un travail scientifique ne peut être réalisé sans difficultés. Nous pouvons les
résumer comme suit :
- Hostilité de la population locale qui nous confondait avec des
personnes de sciences occultes et d’autres nous prenaient pour un
dérangement.
7. Délimitation du sujet
Notre étude ne concerne que des ravins qui se développent autour de
l’Université de Kinshasa.
8. Subdivision du travail
Hormis l’introduction générale et la conclusion, ce travail se subdivise en trois
chapitres. Le premier chapitre présente le site d’étude, le deuxième chapitre est
consacré aux matériels et méthodes, et le troisième chapitre nous parle des
résultats et discussions.

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CHAPITRE I. DESCRIPTION DU SITE D’ETUDE

1.1Localisation
L’Université de Kinshasa est le centre du site que nous étudions. Cet espace est
composé de cinq sous-bassins versants qui sont : le bassin versant de la Funa à
l’Ouest, de Kemi au Nord de Matete, au Nord-Est, de Kwambila à l’Est et de
Bimuka au Sud-Est. Les deux premiers appartiennent au bassin versant de la Funa,
les deux qui suivent appartiennent au bassin versant de Lukaya.
1.2 Aspect physique
1.2.1. Climat
Le climat du site d’étude correspond au climat général de la ville de Kinshasa, à
l’exception des petites variations du microclimat.
1.2.2. Température
Les températures du site pour les dix dernières années ont été e moyenne
annuelle d’environ 24OC.
1.2.3. Hydrographie
Le site d’étude est drainé par deux rivières : la Funa qui coule du Sud-Ouest au
Nord et la rivière de Kemi qui coule du Nord-Est vers le Nord.
Les deux rivières se croisent au niveau du triangle (petit pont).
1.2.4. Végétation
La végétation naturelle des environs de Kinshasa avant l’occupation humaine
était une forêt périmée, dense, humide et subéquatoriale.
Cette végétation naturelle a connu un déboisement rapide depuis 1987 et a
laissé place à une mosaïque forêt-savane.

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CHAPITRE II. MATERIELS ET METHODES
1. Les matériels qui nous ont permis d’élaborer ce travail sont : l’acquisition
des données sur le terrain par interview, questionnaire et celle de logiciels
de cartographie
2. Méthodologie : Nous avons appliqué comme méthode l’observation,
statistique, l’enquête par interview.
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. Résultats
Les résultats d’enquête donnent ce qui suit :
Données Fréquence %
Statut de Etudiant logé 2 20
l’enquêté Etudiant externe 4 40
Etudiant sous- 4 40
logé
Sexe Masculin 4 40
Féminin 6 60
Etat d’âge 16-20 3 30
21-25 6 60
26-30 0 0
31-35 1 10
36-40 0 0
Plus de 40 0 0
Promotion G1 2 20
G2 1 10
G3 3 30
L1 ou D1 1 10
L2 ou D2 3 30
D3 0 0
D4 0 0

Tableau nO1 : Données sociodémographiques

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Tableau no2 : Aspects relatifs à l’existence des érosions

Données Fréquence %
Erosions au sein Oui 8 80
du site Non 2 20
Universitaire
Causes de ces Manque de caniveaux 5 50
érosions Construction anarchique 8 80
Manque de couvert 0 0
végétal
Déboisement 0 0
Décharge sauvage des 2 20
déchets
Autres à préciser 0 0
Conséquences de Eboulement de terrain 4 40
ces érosions Ecroulement des 1 10
bâtiments
Pertes des matériels 8 80
Pertes des vies 1 10
humaines
Autres 1 1
Les autorités Oui 3 30
sont-ils Non 7 70
préoccupés ?
Les étudiants Oui 6 60
sont-ils Non 4 40
préoccupés ?

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Tableau no3 : Aspects relatifs à la gestion des érosions sur le site universitaire de
Kinshasa

Données Fréquence %
Service au sein de Oui 1 10
l’UNIKIN Non 9 90
Moyens utilisés Placer les sacs de 9 90
souvent pour lutter sable dans les ravins
contre ces érosions Planter les bambous 4 40
Enterrer les pneus 0 0
usagés
Jeter les déchets 0 0
Autres 0 0
Le rôle que peut Oui 7 70
jouer l’arbre dans la Non 3 30
lutte antiérosive ?
Avez-vous déjà Oui 0 0
planté un arbre sur Non 10 100
le site universitaire ?
Quelle serait la Les étudiants 0 0
source de Les comités de 0 0
financement selon gestion
vous en cas de la La ville 0 0
prise en charge de la Le gouvernement 10 100
gestion des érosions Toute communauté 6 60
à l’UNIKIN ? universitaire
Autres 0 0

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2. Discussion
1. En ce qui concerne les données sociodémographiques :
 Le taux du statut des étudiants sous-logé et externe ont le même
pourcentage dont il est de 40% et que les étudiants logé n’en a que
20%, ce qui est faible.
 Le sexe féminin a un pourcentage élevé de 60%
 Nous constatons que l’Etat d’âge des étudiants de 21-25 a un
pourcentage élevé de 60%
 La promotion de G3 a un taux supérieur aux autres, il est de 30%.
2. En ce qui concerne l’aspect relatif à l’existence des érosions sur le site
universitaire
 Les érosions au sein du site universitaire est de 80% d’affirmation
 Les causes de ces érosions sont les constructions anarchiques. Ils ont
un taux élevé par rapport aux autres.
 Les conséquences de ces érosions les pertes des matériels. Ils ont un
taux supérieur de 80%.
 Les autorités sont-ils préoccupés ? le taux du pourcentage de la
négation est plus élevé par rapport à l’affirmation.
 Les étudiants sont-ils préoccupés ? le pourcentage de l’affirmation
est supérieur à celui de la négation.
3. En ce qui concerne les aspects relatifs à la gestion des érosions sur le site
universitaire.
 Pour le service au sein de l’Université de Kinshasa qui s’occupe de la
gestion de ces érosions, le taux de négation est très faible par
rapport à l’affirmation. Il est de 10%.
 pour les moyens utilisés souvent pour lutter contre les érosions, nous
avons constaté que le moyen de placer les sacs de sable dans les
ravins avait un taux élevé de 90%.
 Le taux de la population qui connait le rôle que peut jouer l’arbre
dans la lutte antiérosive est de 70% d’affirmation. Il est plus élevé
que le taux de négation.
 Sur la plantation d’un arbre sur le site universitaire, 100% de la
population n’a rien planté.

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 Pour la source de financement en cas de la prise en charge de la
gestion des érosions à l’Université de Kinshasa, le taux des étudiants
est de 0%, et celui du gouvernement et de 100%.
Conclusion
Après analyse de la situation sur le site universitaire, nous avons pu constater
qu’il y a une grande décomposition du milieu par l’augmentation des incisions,
par multiples attaques et de la pression urbanistique que subit le domaine.
Autrefois éloignée des cités populaires, aujourd’hui l’Université de Kinshasa est
ceinturée de part et d’autre des quartiers aménagés en désordre et des cités
d’auto-construction dont Kindele, Mbanza-Lemba qui constituent les principales
sources d’attaques de l’environnement.
Les problèmes que nous avons eu à relever sont : les constructions anarchiques
avec un taux de 80%, le manque des caniveaux avec un taux de 50%, et les
décharges sauvages des déchets ont un taux faible de 20% mais posent
problèmes néanmoins.
Comme piste de solution, nous proposons :
- Que nous établissions une loi qui exigera un permis avant toute
construction ;
- La construction des caniveaux ;
- Que les autorités prennent conscience et se préoccupent de cette
situation ;
- Que nous ayons un service au sein de l’Université de Kinshasa qui
s’occupera de la gestion de ces érosions ;
- Que nous ayons des moyens nécessaires pour lutter contre ces
érosions ;
- Que nous ayons une source de financement pour la prise en charge
de la gestion des érosions à l’Université de Kinshasa à savoir, le
gouvernement et toute communauté universitaire.

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