Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les
limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la
licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie,
sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de
l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage
dans une base de données est également interdit.
Waterloo ou la pluralité
des interprétations
campagne, tel qu’il se développe aux XIXe et XXe siècles chez les écrivains
militaires, et c’est un apport que des admirateurs trop exclusifs du traité
De la guerre n’ont pas su reconnaître comme il convenait.4 En l’occur-
rence, La Campagne de France de juin 1815 nous semble toujours,
malgré certaines lacunes, le récit de Waterloo le plus brillant qu’ait pro-
duit l’énorme littérature spécialisée. Clausewitz soumet ses interprétations
à une hypothèse de travail exclusive : les hommes poursuivent instrumen-
talement leurs fins. Nous montrerons à propos de Napoléon et de ses
maréchaux comment il l’ajuste aux données de l’histoire qu’en sens
inverse, elle l’aide à sélectionner, sérier, agencer. La circularité produc-
tive de ce mouvement est une généralité de l’interprétation qui s’applique
au-delà de l’hypothèse particulière, dite aujourd’hui de rationalité
individuelle.
l’affronter seul, et c’est ainsi qu’il fut battu le 16 juin à Ligny. Bien
qu’elle fût indiscutable au terme de la journée, la défaite des Prussiens
les avait entamés sans les détruire, et ils parvinrent à se retirer en assez
bon ordre pendant la nuit.
Ce même 16 juin, Napoléon avait envoyé sur sa gauche un fort
détachement sous les ordres de Ney. Celui-ci devait tenir la route de
Bruxelles par où Wellington était susceptible de rejoindre Blücher et,
pour cela, il devait s’assurer du carrefour stratégique de Quatre-Bras. La
manière dont Ney s’acquitta de la mission fait l’objet d’un premier
désaccord entre les interprètes, et nous y reviendrons en commentant
Clausewitz, qui s’oppose ici à Napoléon lui-même. En effet, dans le
passage du Mémorial de Sainte-Hélène que l’empereur a dicté sur sa
vivant. Avec ses autres études historiques, elle est moins souvent lue,
aujourd’hui, que considérée favorablement à la lumière du traité. Si
nous la mettons en valeur, ce n’est donc pas en raison de la place qu’elle
occupe, mais de celle qu’elle devrait occuper, dans l’analyse militaire
de Waterloo. Clausewitz fixe avec une clarté supérieure le pôle antina-
poléonien de l’interprétation, et ceux qui, aujourd’hui, continuent de
pourfendre la thèse impériale devraient avouer qu’ils ont une dette à son
égard.
Les travaux savants sont évidemment loin de faire le tout du corpus
interprétatif de Waterloo. Dans les trois pays impliqués à titre principal, la
campagne et, surtout, la bataille du 18 juin firent l’objet d’une surabon-
dance de témoignages chez ceux qui s’étaient frottés aux événements. On
CLAUSEWITZ
devant lui une division anglaise, puis une autre survient et bloque sa pro-
gression. Il reçoit des ordres pressants de Napoléon et repart à l’offensive
autrement. Le combat paraît l’avantager, et il tente alors de rappeler le
corps de Drouet d’Erlon, que Napoléon lui avait confié tout en le mainte-
nant en arrière pour qu’il participe si nécessaire à la bataille de Ligny.
Finalement, les Anglo-Hollandais se renforcent et, Drouet n’arrivant pas,
le combat s’équilibre, chaque armée regagnant ses positions autour de
Quatre-Bras. La sélection et la présentation séquentielle de ces données
suffit à les rendre intelligibles, mais à bas régime si l’on peut dire, car il
subsiste beaucoup de questions pendantes : pourquoi Ney attaque-t-il si
tardivement ? Comment se fait-il que Wellington n’ait pas senti venir
l’attaque ? Pourquoi Ney, en bon ordre de bataille, n’a-t-il pas remporté la
victoire sur un adversaire qu’il prenait par surprise ?
il était pourtant possible que ce ne fût qu’un détachement de force médiocre et que
beaucoup d’incertitudes et de prudence empêchassent son entrée en ligne effi-
cace. De l’autre côté, il n’y avait pour lui qu’une chute inévitable ; devait-il se
laisser effrayer par un danger incertain ? Non, il y a des situations où la plus
grande prudence n’est à chercher que dans la plus grande hardiesse ; la situation
de Bonaparte était de celles-là (ibid., p. 156-157).
Le brio aphoristique ne doit pas faire écran, car le passage est de
plus rigoureux, comme ne l’était pas celui sur Ney : Clausewitz parvient
à isoler l’attitude personnelle à l’égard du risque, alors qu’il la distinguait
mal, jusqu’à présent, de l’incertitude ressentie sur les états de choses.
L’obstination de Napoléon le 18 juin s’explique à ses yeux par la réunion
d’un goût pour le risque extrême, d’une chance de gain très faible qu’il va
jusqu’à probabiliser à titre illustratif, enfin d’une perte qu’il estime d’un
montant limité relativement à celui du gain. Comme un bon théoricien du
choix rationnel, il ne prête pas d’efficacité causale séparée aux compo-
santes, mais les fait agir en les combinant : la première et la troisième, qui
tiraient dans des sens opposés à la deuxième, auraient prédominé sur elle.
On est à la lisière d’un modèle quantitatif que la théorie contemporaine
fournirait à la demande.
Il arrive que Clausewitz renonce à l’hypothèse de rationalité subjec-
tive au vu des conclusions surprenantes qu’elle impliquerait. Plus haut
dans le chapitre XLVIII, il évalue la tactique de Napoléon le 18 juin, qui,
selon lui, visait à percer le centre adverse par un grand coup de boutoir. Il
prétend que Napoléon devait lui consacrer plus de moyens dès le début et,
94 en particulier, déplacer vers le centre un corps – le 6e – qu’il avait placé à
LITTÉRATURE 14. Elles distinguent la décision prise à information donnée et celle de rechercher l’informa-
N˚ 165 – MARS 2012 tion, qui devient alors l’objet d’un calcul spécifique, à combiner avec le précédent.
WATERLOO OU LA PLURALITÉ DES INTERPRÉTATIONS
STENDHAL
il donc une bataille ? Après qu’il a suivi les troupes en retraite, il en vient
à se poser la question différente : ai-je bien participé à la bataille de
Waterloo ?
Monsieur, c’est la première fois que j’assiste à la bataille, dit-il enfin au maré-
chal des logis ; mais ceci est-il une véritable bataille ? (p. 96).
Son principal chagrin était de n’avoir pas adressé cette question au caporal
Aubry : Ai-je réellement assisté à une bataille ? Il lui semblait que oui, et il
aurait été au comble du bonheur s’il en eût été certain (p. 118).
Il n’était resté enfant que sur un point : ce qu’il avait vu, était-ce une bataille ?
et en second lieu, cette bataille était-elle Waterloo ? (p. 131).
Le dernier extrait manifeste une subtile transformation des idées.
s’agissait seulement d’estafettes de son camp (p. 97), ce qui montre qu’il
ne maîtrise toujours pas la différence des deux côtés. Quand tout vacille à
la fin, des soldats se mettent à courir « dans une confusion qui surprit fort
notre héros ; il trouva qu’ils avaient l’air penaud » (p. 104). Stendhal a dû
vouloir que l’adjectif paraisse étrange : « penaud » se dirait d’un individu
qui subit une déconvenue de moyenne importance, mais non pas d’une
foule entière qui se débat pour sa survie. La phrase est encore à mi-
chemin des discours direct et indirect, et il ne faut pas la solliciter beau-
coup pour attribuer à Fabrice le faux-sens qu’elle contient. Une fois de
plus, c’est à son mentor, la cantinière, que le héros doit de comprendre
que la retraite a commencé. Même après cette illumination, il manque en
partie le sentiment qui règne, c’est-à-dire la déception aggravée de peur
que le mot « penaud » – Stendhal n’y revient pas – exprimait bizarrement.
Ainsi, la candeur de Fabrice est toujours insoutenable, elle le met
chaque fois en péril, et le bon jugement est toujours du côté de ses
interlocuteurs. Il y a plusieurs explications possibles au fait inattendu
que Stendhal résolve au profit du sens commun le décalage séman-
tique d’abord favorable au naïf. La plus simple voudrait que Stendhal
se satisfasse au fond du concept ordinaire de bataille, avec ses pro-
priétés admises, la division des masses en deux camps, les limites de
temps et d’espace, les phases caractéristiques d’attaque, de suspension
et de retraite. Stendhal ne douterait pas non plus de l’identité de l’événe-
ment Waterloo avec sa position familière dans l’histoire. S’il n’accentue
pas outre mesure le retour au réel, c’est qu’il était plus agréable de flotter 101
en dehors avec l’aimable Fabrice. Une autre explication, de nature
LITTÉRATURE
plus subtile, est que Stendhal veut jeter durablement le doute sur les N˚ 165 – MARS 2012
IMAGES DE SOI
même si elles n’en sont pas et en rendant plus claires, plus déterminées
ou plus manifestes les significations qui s’y rencontreraient déjà. Confor-
mément à la dualité lexicale familière, le mot voudra dire aussi le résultat
d’une telle action. Ainsi, le concept aurait pour registre sémantique celui
de la signification plutôt que d’autres catégories relationnelles comme la
référence et la vérité. Souligner ce rattachement, c’est déjà prendre une
option qu’il faut justifier.
Quand le président reçoit un groupe en audience, qu’il demande
à son chef de protocole « Lequel est M. Durand ? » et qu’il s’entend
murmurer « Celui qui est à droite », on ne dira pas que le chef du
protocole interprète l’expression « M. Durand » ou qu’il aide le prési-
dent à l’interpréter. Des cas de désignation aussi francs échappent
indiscutablement au concept, et par extensions successives, ils justifie-
raient d’exclure les cas plus subtils dans lesquels on se sert d’une
expression à titre principalement, mais non exclusivement, référentiel.
Il est vrai qu’en logique et en linguistique formelle, le mot « interpré-
tation » couvre des attributions purement référentielles, et qu’en philo-
sophie du langage, il sert à chapeauter l’activité sémantique générale,
qu’elle soit référentielle ou significative. Mais le mot figure alors dans
une définition stipulative et l’on peut tenir à l’écart de tels emplois
techniques.
Il est plus difficile de cerner le rapport des interprétations à la vérité.
Manifestement, le vrai et faux s’appliquent au travail du philologue qui
authentifie un manuscrit, du clinicien qui diagnostique une maladie, de 103
l’historien qui retrace un événement. Ainsi, quoique ce ne soit pas le cas
LITTÉRATURE
de toutes, beaucoup d’interprétations peuvent recevoir des valeurs de N˚ 165 – MARS 2012
IMAGES DE SOI
vérité. Bien plus, quand celles-ci interviennent, elles règlent non seule-
ment le jugement extérieur, favorable ou défavorable, sur l’activité inter-
prétative, mais la direction de cette activité même : chacune des trois
spécialités précédentes comporte des règles coutumières – le recollement
des textes, le contrôle du diagnostic, la vérification des sources – qui ont
pour sens obvie de faciliter l’expression de la vérité. Mais pour autant,
celle-ci n’est pas inhérente à l’interprétation comme elle l’est à d’autres
activités cognitives qui en sembleraient proches. Suivant les philosophes
des sciences, Hempel notamment, si un savant produit une explication et
qu’elle s’avère fausse, on doit conclure qu’il n’a rien expliqué du tout ; en
revanche, si le manuscrit authentifié par le philologue se révèle être un
faux, on ne cessera pas de dire qu’il l’a interprété. Le contraste provient
de ce que la découverte du vrai entre dans l’interprétation comme un pro-
entend, alors que le second n’est pas tenu à l’avance par la liste de ce qui
est significatif. La pluie torrentielle du matin du 18 juin n’aurait pas
compté si Napoléon avait pu sans inconvénient retarder sa bataille contre
Wellington. À chaque pas, l’historien rencontre des faits qu’il mentionne
seulement s’ils lui semblent apporter de la signification, et il n’y a que le
sens commun qui restreigne sa latitude de choix.
On ne s’étonne pas non plus d’entendre parler d’interprétations à
propos des moyens expressifs les plus divers. Sous cet angle aussi, la
tendance à l’élargissement est constante, et elle s’est traduite par des
néologismes qui ont cessé depuis longtemps de choquer20. L’acception
d’origine dans l’exégèse n’est plus aujourd’hui qu’une parmi d’autres,
n’en déplaise à la philosophie herméneutique, et il faut donc revoir le pri-
des partis pris de signification, et pour l’apprécier au plus juste, il faut éli-
miner les deux sources précédentes de variation. Soit, donc, un objet
d’étude, l’événement historique Waterloo, et un moyen expressif, l’écrit.
Dans le cadre ainsi fixé, d’innombrables interprétations coexistent : dira-
t-on qu’elles forment une diversité entièrement amorphe, ce qui est une
thèse sceptique, qu’elles s’opposent les unes aux autres chacune avec sa
valeur, ce qui est une thèse relativiste, déjà plus informative que l’autre,
ou qu’elles supportent les comparaisons entre elles, ce qui est une thèse
rationaliste, la plus coupante de toutes ?
Les interprétations communes d’un événement historique se laissent
reconstruire comme des choix emboîtés de l’interprète : en premier lieu, il
favorise aux dépens du reste les actions humaines, en second lieu, il ne
considère que les acteurs représentatifs, en troisième lieu, il se limite à des
actions elles-mêmes représentatives de la part de ces individus privilégiés.
Personnages et actions sont tantôt réels, tantôt imaginés, Clausewitz et
Stendhal s’opposent évidemment par là, mais au-delà de cette distinction
élémentaire, tous deux suivent le schématisme qui vient d’être indiqué.
Cette étape franchie, l’interprète recherche en l’acteur les intentions direc-
trices de l’action, et là réside son choix technique le plus déterminant. S’il
est vrai qu’il honore le concept général d’interprétation, il le spécialise
aussi, et même très étroitement, car il s’empêche de considérer des signi-
fications extérieures ; il faudra qu’elles procèdent des individus eux-
mêmes et qu’elles aient dirigé leurs actions, bien qu’en agissant peut-être
aux limites de leur conscience. À propos des œuvres d’art, certaines
106 conceptions esthétiques permettent, et d’autres interdisent, à l’interprète
LITTÉRATURE 20. Littré signalait comme un emploi récent l’interprétation, au sens de l’exécution, d’un
N˚ 165 – MARS 2012 morceau de musique ou d’une pièce de théâtre.
WATERLOO OU LA PLURALITÉ DES INTERPRÉTATIONS
viste, suivant laquelle, une fois écartées les candidatures déviantes suivant
les normes précédentes, on ne pourrait pas départager celles qui restent.
Dans certains contextes pragmatiques, le mot d’interprétation, à lui seul,
fait naître une connotation de relativité. Que le locuteur veuille s’excuser
des opinions qu’il avance, ou bien dénigrer celles de l’interlocuteur, le
même cliché convient : « Ce n’est qu’une interprétation ». (L’évolution
lexicale se repère ici encore ; on peut douter que les classiques perce-
vaient le sous-entendu, eux qui réservaient pratiquement l’interprétation
aux Écritures.) Lorsque la vérité devient un critère de l’activité interpréta-
tive, comme en philologie, elle lui sert de garde-fou, mais ce n’est pas en
la brandissant comme étendard que le rationaliste se défendra le mieux.
Non seulement il ne pourra invoquer en sa faveur qu’un groupe limité
d’interprétations, mais le relativiste lui objectera qu’il n’apprécie pas
même bien ce sous-groupe, car on juge d’une interprétation en tant que
telle seulement à partir des significations qu’elle met au jour.
Le rationaliste qui relèverait ce défi ne peut espérer une victoire
complète. Il semble évident qu’on ne puisse comparer des significa-
tions et, par leur intermédiaire, des interprétations que suivant un
ordre partiel. Si elles se classent transitivement, c’est déjà beaucoup ;
au mieux, il y aura des hiérarchies locales, comme des chefferies,
entre lesquelles le rationaliste ne tentera pas d’invraisemblables
rapprochements. Avec ce propos modeste en tête, il peut envisager le
critère suivant, qui s’accorde avec notre définition liminaire des inter-
prétations. Une seule contrainte, véritablement, leur est imposée, qui
108 23. Narration and Knowledge par Danto (1985) reste une bonne source pour l’analyse du
LITTÉRATURE récit. La question du modèle, pour traiter de l’événement historique, a surgi plus récem-
N˚ 165 – MARS 2012 ment ; voir Grenier, Grignon et Menger (2001) et Mongin (2008).
WATERLOO OU LA PLURALITÉ DES INTERPRÉTATIONS
autres ; ce qu’on oublie de dire est que le combat, s’il a lieu, prendra la
forme spéciale d’un enveloppement. Une interprétation l’emporte sur une
autre si elle reprend une partie de son contenu et fait comprendre pour-
quoi elle procède à la division de ce qu’elle garde et de ce qu’elle écarte ;
en revanche, si l’autre rend manifeste qu’elle ne se laisse pas morceler
ainsi, elle lui résiste avec succès.
Le critère de la capacité intégrative peut s’autoriser de la défini-
tion abstraite, car celle-ci confère une préexistence, réelle ou sup-
posée, aux significations que l’interprète produit : il est censé les
mettre au jour plutôt que les inventer. Et l’aspect différentiel, qui est
aussi tellement caractéristique de l’interprétation – plus de clarté,
d’univocité, d’explicitation, écrivions-nous – se trouve bien matéria-
Bibliographie
1843.
Las Cases, E. de (1823), Le Mémorial de Sainte-Hélène, rééd. Paris,
Garnier, 2 t., 1961.
Largeaud, J.-M. (2006), Napoléon et Waterloo : la défaite glorieuse de
1815 à nos jours, Paris, La Boutique de l’Histoire éditions.
Meade Earl, E. (1943), Makers of Modern Strategy, Princeton, Princeton
University Press.
Merleau-Ponty, M. (1945), Phénoménologie de la perception, Paris,
Gallimard.
Mongin, P. (2007), « L’a priori et l’a posteriori en économie », Recherches
économiques de Louvain, t. 73, p. 5-53.
Mongin, P. (2008), « Retour à Waterloo. Histoire militaire et théorie des
jeux », Annales. Histoire, sciences sociales, t. 63, p. 39-69.
Paret, P. (1992), UnderstandingWar. Essays on Clausewitz and the
History of Military Power, Princeton, Princeton University Press.
Pouivet, R. (2007), Article « Interprétation », in J. Morizot et R. Pouivet,
Dictionnaire d’esthétique et de philosophie de l’art (dir.), Paris,
Armand Colin, p. 257-259.
Stendhal (1839), La Chartreuse de Parme, Paris, rééd. Paris, Gallimard,
coll. « Folio » (les références sont à cette édition).
Stendhal (1952), Romans, éd. H. Martineau, Paris, Gallimard, coll.
« Bibliothèque de la Pléiade », 2 t.
112 Stendhal (1955), Œuvres intimes, éd. H. Martineau, Paris, Gallimard, coll.
coll. « Bibliothèque de la Pléiade ».
LITTÉRATURE
N˚ 165 – MARS 2012 Veyne, P. (1971), Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil.
WATERLOO OU LA PLURALITÉ DES INTERPRÉTATIONS
113
LITTÉRATURE
N˚ 165 – MARS 2012