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Raymond Barre, né le 12 avril 1924 à Saint-Denis (La Réunion) et mort le 25 août 2007 à Paris, est un
économiste et homme d'État français. Raymond Barre
Professeur d'université, il est vice-président de la Commission européenne, chargé de l'Économie et des
Finances, de 1967 à 1973.
En 1976, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il est nommé ministre du Commerce extérieur du
premier gouvernement Jacques Chirac, puis devient Premier ministre. Il met en œuvre une politique monétaire
visant à réduire la pression de la monnaie sur les prix et une politique budgétaire stricte du fait de la hausse de la
dette. Il démissionne après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981.
Candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 1988, il arrive en troisième position avec 16,5 % des suffrages. Il
est député du Rhône de 1978 à 2002 et maire de Lyon de 1995 à 2001.
Classé au centre droit et proche de l'UDF, Raymond Barre est une des rares personnalités politiques
contemporaines à avoir occupé d'aussi hautes fonctions sans jamais avoir été membre d'un parti politique.
Le 12 janvier 1976, il est nommé ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement Jacques Chirac I par le Diplômé de IEP de Paris
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président de la République Valéry Giscard d'Estaing et le Premier ministre Jacques Chirac . Profession Économiste
Religion Catholicisme
Premier ministre
Le 25 août 1976, Raymond Barre est nommé Premier ministre par le président Valéry Giscard d'Estaing, après la
démission du gouvernement de Jacques Chirac. Le président Giscard d'Estaing, avec qui il avait des réunions
régulières à Bruxelles plusieurs années auparavant, dit alors de lui qu'il est « l'un des meilleurs économistes de
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France » . Il est d'ailleurs aussi nommé ministre de l'Économie et des Finances, fonction qu'il occupe jusqu'en Premiers ministres français
mars 1978. C'est la première fois que, sous la Ve République, un chef de gouvernement exerce en même temps Maires de Lyon
une autre fonction ministérielle.
Confronté aux hausses du chômage et de l'inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, Raymond Barre
mène une politique d'austérité économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la rigueur ». Il ne
parvient cependant à juguler ni le premier, ni la seconde à l'instar de ce qui se passera dans tous les pays européens à l'exception
de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher. Il résume les problèmes économiques du pays le 22 septembre 1976 par la formule
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« la France vit au-dessus de ses moyens » .
Son plan de restructuration de la sidérurgie en 1979, consistant à quasi-nationaliser les usines concernées, sauvegarde une
industrie sidérurgique en France qui donnera plus tard naissance au groupe Arcelor. Ce plan implique la suppression de plusieurs
dizaines de milliers d'emplois, et de violents mouvements de protestations en découlent. Il permet néanmoins de reconstruire un
groupe plus moderne et créateur d'emplois. Son gouvernement engagera de plus le plan nucléaire. Cependant sa politique est
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contestée par la gauche, mais aussi le parti gaulliste , l'obligeant durant ses fonctions à engager dix fois la responsabilité de son
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gouvernement devant l'Assemblée nationale . Il en gardera toujours une rancœur contre le RPR . Raymond Barre en 1977.
À La Réunion, où il conserve des contacts avec quelques élus comme Pierre Lagourgue et Marcel Cerneau, il décide de la
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construction du second bassin du Port de la Pointe des Galets .
Par ailleurs, son passage à Matignon est marqué par la mort, en 1979, dans des circonstances qui donnent lieu à une importante polémique, du ministre du Travail,
Robert Boulin. Alors que selon la version officielle le cadavre de Robert Boulin n'a été retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet qu'à 8 heures 40,
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Raymond Barre affirme avoir été prévenu de la découverte du corps dès 3 heures du matin , comme l'attestent les propos qu'il a tenus en mai 2005 au micro de
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Benoît Collombat, reporter à France Inter et auteur d'Un homme à abattre , et comme il le répètera dans son livre L'Expérience du pouvoir (2007) . Ce délai
de plus de cinq heures aurait permis de maquiller un possible assassinat du ministre en suicide ; l'hypothèse de l'implication du RPR, qui s'inquiétait de la possible
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nomination à Matignon de Robert Boulin, qui était membre du parti gaulliste, est évoquée .
Le 3 octobre 1980, à la suite de l'attentat de la rue Copernic, il déclare : « Cet attentat odieux qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et
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qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic ». Cette déclaration ayant suscité une polémique, l'intéressé, prenant la parole le
8 octobre 1980 à la tribune de l'Assemblée nationale, tient à assurer ses « compatriotes juifs » de la « sympathie de l'ensemble de la nation ». Peu avant sa mort,
Raymond Barre a nié avoir tenu ces propos et imputé les protestations de l'époque au « lobby juif le plus lié à la gauche », « capable de monter des opérations qui
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sont indignes » .
Au début de 1981, la cote de popularité de Raymond Barre est au plus bas, ce qui conduit Valéry Giscard d'Estaing à le maintenir à l'écart de sa campagne
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présidentielle . Le président de la République avait même un temps envisagé de changer de chef de gouvernement . Cette impopularité sera considérée comme
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un facteur de l'échec de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection présidentielle de 1981 .
Raymond Barre annonce, après la victoire du candidat socialiste François Mitterrand à l'élection présidentielle, la démission de son gouvernement. Il souligne les
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aspects positifs de son action et condamne ceux qui ont « joué au quitte ou double le sort de la Ve République » . Le Premier ministre prédit par ailleurs que la
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gauche sera obligée de revenir dans les trois ans à la politique qu'il avait menée . Raymond Barre expédie les affaires courantes jusqu'à l'investiture de François
Mitterrand à la présidence de la République, le 21 mai 1981, et à la nomination de son successeur à Matignon, Pierre Mauroy.
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Dans les années 1980, il écrit également dans la revue du Club de l'horloge, Contrepoint .
Après le refus de Valéry Giscard d'Estaing de se présenter à l'élection présidentielle de 1988, les différentes composantes de
l'UDF se prononcent en faveur de la candidature de Raymond Barre. Celui-ci n'est pourtant pas membre de l'UDF, souhaitant
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rester un « homme au-dessus des partis » et s'estimant « inclassable ». Il se déclare candidat le 8 février 1988, au palais des
congrès de Lyon.
Les sondages le donnent longtemps présent au second tour, devant Jacques Chirac, et certains le donnent même vainqueur face à
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François Mitterrand . Pendant la campagne, les intentions de vote en sa faveur diminuent et il obtient finalement 16,55 % des
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voix au premier tour, mais l'écart avec Jacques Chirac est moins important que prévu . En vue du second tour, il apporte son
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soutien à Chirac face à François Mitterrand . Plus tard, ce dernier rendra hommage à Raymond Barre en le qualifiant de
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« véritable homme d'État ». Raymond Barre se définira comme « un homme carré dans un corps rond ».
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Raymond Barre se fait élire député de la quatrième circonscription de Lyon lors des législatives de 1981 . Apparenté au
groupe centriste, il est constamment réélu jusqu'en 2002. Il reprend également ses cours à Sciences Po.
À la demande insistante de Jacques Chirac, il brigue le mandat de maire de Lyon contre Michel Noir aux élections
municipales de 1995, et obtient en échange la promesse d'un G7 dans la ville. Il ambitionne de faire de Lyon « le cœur du
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Grand Sud-Est européen » tout en s'engageant à ne pas augmenter les impôts de plus de 3 %. La liste qu'il conduit
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l'emporte au second tour, le 18 juin 1995, avec 47,5 % des voix . Lors de cette élection, il ne parvient pas à maintenir
tous les arrondissements de la ville à droite, la gauche en remportant trois sur neuf, tandis que le Front national obtient
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deux élus . Il est élu maire par le nouveau conseil municipal le 25 juin 1995 .
Son engagement financier le pousse à préférer des lignes de tramways aux projets de métro, et à réduire diverses activités Raymond Barre aux côtés de la mère
au service des familles. Il lance l'idée de la refonte du quartier de la Confluence, qu'il souhaite confier à Ricardo Bofill, Tessa Bielecki et du grand-rabbin
mais la complexité des expropriations et les règles des appels d'offre l'obligent à laisser ce projet à son successeur. Fin Immanuel Jakobovits en 1989.
avril 1997, est inauguré le prolongement de la ligne D de Gorge de Loup à Gare de Vaise.
Sur le plan culturel, il conduit la rénovation et la mise à la disposition des artistes des Subsistances, ex intendance militaire. Il fait également inscrire en 1998 le
Vieux Lyon au patrimoine de l’humanité, grâce à une action intensive menée par Régis Neyret.
Au niveau de la COURLY, Raymond Barre instaure une politique d’attributions des vice-présidences aux divers groupes, en vue de plus larges consensus.
Dès le début de son mandat de maire, il annonce qu'il n'effectuera qu'un mandat à la tête de la ville. Le socialiste Gérard Collomb lui succède à la suite des
élections municipales de 2001. Raymond Barre se retire de la vie politique l'année suivante, ne briguant pas un nouveau mandat de député aux élections
législatives de 2002.
Maladie et mort
Aux problèmes rénaux dont il souffre de longue date s'ajoutent des problèmes cardiaques. Le 11 avril 2007, à la suite d'un malaise cardiaque, il est hospitalisé au
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centre cardio-thoracique de Monaco, puis transféré à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, où il meurt le 25 août 2007, à l'âge de 83 ans .
Ses obsèques sont célébrées par l'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois le 29 août 2007 dans la chapelle du Val-de-Grâce, en présence de nombreuses
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personnalités dont le président de la République Nicolas Sarkozy. Il est inhumé peu après à Paris, au cimetière du Montparnasse, au sein de la 18e division. Son
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épouse, Eva, morte à l'âge de 97 ans, dix ans après lui, est inhumée à ses côtés .
Le Canard enchaîné précise que ses héritiers — qui ont racheté la villa de leur père à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour 14 millions d’euros via une société dont ils ont le
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contrôle, ce qui laisse planer d’autres soupçons de blanchiment — ont fini par se mettre en règle avec l'administration fiscale en versant un million d'euros de
pénalités. Selon l'hebdomadaire, la procédure judiciaire s’est par la suite enlisée mais est toujours en cours. Ces révélations conduisent les médias à s’interroger sur
la provenance des fonds en question, dont le montant semble peu compatible avec les revenus déclarés de l'intéressé. L’hypothèse d'une utilisation des fonds
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spéciaux est évoquée .
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Les observateurs soulignent que cette affaire met à mal l’image de probité dont Raymond Barre bénéficiait jusque-là .
Au gouvernement
12 janvier 1976 – 25 août 1976 : ministre du Commerce extérieur (gouvernement Jacques Chirac I).
25 août 1976 – 13 mai 1981 : Premier ministre (gouvernements Raymond Barre I, Raymond Barre II et Raymond Barre III).
27 août 1976 – 31 mars 1978 : ministre de l'Économie et des Finances (gouvernements Raymond Barre I et Raymond Barre II).
À l’Assemblée nationale
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3 avril 1978 – 4 mai 1978 : député de la 4e circonscription du Rhône .
2 juillet 1981 – 1er avril 1986 : député de la 4e circonscription du Rhône.
2 avril 1986 – 14 mai 1988 : député du Rhône.
23 juin 1988 – 18 juin 2002 : député de la 4e circonscription du Rhône.
Au niveau européen
7 juillet 1967 – 5 janvier 1973 : vice-président de la Commission européenne, chargé de l'Économie et des Finances.
Au niveau local
25 juin 1995 – 25 mars 2001 : maire de Lyon.
1995-2001 : président de la communauté urbaine de Lyon.
Autres fonctions
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Le 30 janvier 1973, il est nommé membre du conseil général de la Banque de France. La même année, il est élu président de l'association de Genève .
En 1988, il succède à Edgar Faure à la présidence de l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI).
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Membre du réseau mondial Aspen Institute, il fonde l'Institut Aspen France en 1983 dont il fut président de 1994 à 2004 puis président d'honneur jusqu'à sa
mort.
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En 2001, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques au fauteuil d'Alain Peyrefitte (1925-1999) .
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Il a été membre honoraire du Club de Rome .
Hommages
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En 2008, une esplanade Raymond-Barre est inaugurée à Lyon, dans le sixième arrondissement . Le pont Raymond-Barre est mis en service sur le Rhône en
2014 pour permettre au Tramway T1 d’enjamber le fleuve.
Décorations
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Officier de la Légion d'honneur (2003, chevalier en 1973) .
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Grand-croix de l'ordre national du mérite, en 1977 en tant que Premier ministre .
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Chevalier du Mérite agricole .
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Commandeur du Mérite commercial .
Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique en 1976.
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Officier de l'Ordre national du Québec en 1986 .
Docteur honoris causa des universités de :
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Ottawa (Canada) ;
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Barcelone (Espagne) ;
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Mayence (Allemagne) ;
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Budapest (Hongrie) ;
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Mons-Hainaut (Belgique) ;
10
Keiō à Tokyo (Japon) ;
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Sciences Po Paris (France) ;
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Lodz (Pologne).
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Prix Europe 1979, partagé avec le chancelier allemand Helmut Schmidt .
Prix Jacques-de-Fouchier de l’Académie française (1998) pour l'ensemble de ses ouvrages.
Prix Konrad-Adenauer (2004).
Œuvres
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La Période dans l'analyse économique - une approche à l'étude du temps, SEDEIS, 1950 .
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Économie Politique, Paris, Presses universitaires de France, Thémis économie, première édition en 1959 , réédité au moins 15 fois
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depuis, traductions en espagnol, portugais, russe et arabe .
58
Le Développement économique : analyse et politique, 1958 .
59
Une politique pour l'avenir, Plon, 1981 .
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La désinflation, Paris, Que sais-je ?, 1983 .
54
Un plan pour l'Europe - la Communauté européenne, problèmes et perspectives, Presses universitaires de Nancy, 1984 .
54
Réflexions pour demain, 1984, Pluriel (ISBN 2010102673) .
10
Au tournant du siècle, Plon, 1988 .
54
Questions de confiance - Entretiens avec Jean-Marie Colombani, Flammarion, 1988 .
61
Un goût de liberté, JC Lattès, 2000 .
10
Entretiens, collectif, 2001 .
62
L'Expérience du pouvoir, conversations avec Jean Bothorel, Fayard, 2007 (ISBN 2213630313) .
Notes et références
1. « «Babar», «tonton», «sphynx»… Ces curieux surnoms des hommes politiques » (https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-franc
aises/2018/10/17/37003-20181017ARTFIG00044-babar-tonton-sphynx-ces-curieux-surnoms-des-hommes-politiques.php), sur lefigaro.fr,
17 octobre 2018 (consulté le 9 mai 2020).
2. « L'ancien premier ministre français Raymond Barre est mort » (https://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-947468,0.
html) par Jean-Baptiste de Montvalon dans Le Monde du 25 août 2007.
3. Histoire familiale des hommes politiques français, Archives & culture, 1997, p. 32
4. Raymond Barre (http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1224_19880422/OBS1224_19880422_049.pdf), Le Nouvel Observateur
5. Albert Weber, L'émigration réunionnaise en France, L'Harmattan, 1994 (ISBN 2738422020).
6. Raymond Barre, Jean-Marie Colombani, Questions de confiance : entretiens avec Jean-Marie Colombani, Flammarion, 1988, p. 28
7. Sciences Po, FNSP 27 rue Saint Guillaume 75007 Paris, « Sciences Po Stories - L'histoire de Sciences Po : la frise, les récits, les portraits
et la carte » (http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/63/ils-ont-etudie-a-sciences-po-1945-1985/), sur Sciences Po stories (consulté le
1er janvier 2018)
8. Gisèle Lombard, « rhône », Le Progrès, 11 novembre 2017 (lire en ligne (http://www.leprogres.fr/societe/2017/11/11/eve-barre-s-est-eteinte-a
-geneve-a-97-ans), consulté le 5 juillet 2020).
9. Marie-Odile Mergnac, Histoire familiale des hommes politiques français, Archives & culture, 1997, p. 32.
10. « Biographie de Raymond Barre » (http://www.whoswho.fr/decede/biographie-raymond-barre_5170), sur WhosWho.fr (consulté le
7 janvier 2015).
11. Benoît Berthou, Sophie Chautard, Gilbert Guislain, 100 hommes qui ont fait la France du XXe siècle. Politique, économie, culture, Studyrama,
2003, p. 141
12. Frédéric Lebaron, « La croyance économique dans le champ politique français », Regards croisés sur l'économie, vol. 1, no 18, 2016 (lire en
ligne (http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RCE_018_0032), consulté le 16 septembre 2016)
13. Raymond Barre, un homme singulier dans la politique française, Fallois, 2010, p. 274
14. Ce à quoi Barre réplique, le 27 août 1976 : « Le meilleur économiste français ? En tout cas un des tout premiers » (il est à noter que la
remarque du président est arrivée déformée par la presse à M. Barre : de l'expression « l'un des meilleurs », la presse a gardé « le
meilleur »).
15. « Raymond Barre : "La France vit au-dessus de ses moyens" » (https://www.ina.fr/video/I12191598) [vidéo], sur Ina.fr (consulté le
5 juillet 2020).
16. « Petite histoire des plans de rigueur », France Culture, 29 avril 2014 (lire en ligne (http://www.franceculture.fr/2014-04-29-petite-histoire-des-
plans-de-rigueur)).
17. « Raymond Barre, un “esprit carré dans un corps rond” » (http://www.lefigaro.fr/elections-legislatives-2007/20070825.WWW000000018_ray
mond_barre_un_esprit_carre_dans_un_corps_rond.html) « Copie archivée » (https://web.archive.org/web/20070924123515/http://www.lefig
aro.fr/elections-legislatives-2007/20070825.WWW000000018_raymond_barre_un_esprit_carre_dans_un_corps_rond.html) (version du 24
septembre 2007 sur l'Internet Archive), Le Figaro, 25 août 2007.
18. Interview de Raymond Barre. À 50 s, il précise : "Trois heures du matin", avant d'ajouter : "Nous ne pensions pas que le RPR allait
assassiner Boulin". (https://www.dailymotion.com/video/xfe6xb_affaire-robert-boulin-sa-fille-rencontre-le-procureur-general-de-paris_news).
19. Dossier "Affaire Boulin" de Benoît Collombat. (https://www.franceinter.fr/dossier-affaire-boulin-ces-nouveaux-temoins-qui-parlent-d-assassin
at?page_dossier=9).
20. Un homme à abattre, Benoît Collombat, Paris, Fayard, 2007 (https://books.google.fr/books?id=-z_ojWJyZFUC&printsec=frontcover&dq=isbn:
2213639507&hl=fr&sa=X&ei=rq_JUtTYMc3I0AXEwYD4DA&ved=0CDUQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false).
21. L'expérience du pouvoir, Raymond Barre, Paris, Fayard, 2007 (https://books.google.fr/books/about/L_exp%C3%A9rience_du_pouvoir.html?i
d=nu9nAAAAMAAJ&redir_esc=y).
22. Cité dans « Barre en quenouille » (http://charlieenchaine.free.fr/?article14), Le Canard enchaîné, mercredi 7 mars 2007.
23. Laetitia Van Eeckhout, « Sur France Culture, Raymond Barre défend Papon, Gollnisch, et fustige "le lobby juif" » (https://www.lemonde.fr/soc
iete/article/2007/03/03/sur-france-culture-raymond-barre-defend-papon-gollnisch-et-fustige-le-lobby-juif_878537_3224.html), sur Le Monde,
3 mars 2007 (consulté le 21 septembre 2016)
24. Retranscription de l'interview (http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8442&artyd=57).
25. Claude Lanzmann, « J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite » (http://www.liberation.fr/rebonds/238900.FR.php), tribune publiée dans
Libération, 6 mars 2007.
26. « L'invité de la semaine : Raymond Barre : “La France traverse une mauvaise passe, mais je ne crois pas à son déclin” », propos recueillis
par Dominique de Montvalon, Le Parisien, rubrique politique, p. 4.
27. Amaury de Saint Périer, La France, l'Allemagne et l'Europe monétaire de 1974 à 1981 : La persévérance récompensée, 2013, 360 p.
(ISBN 978-2-7246-1327-8, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=jSH3AwAAQBAJ&pg=RA1-PT71&q=raymond+barre+popularit%C
3%A9+giscard+1981)), p. 71.
28. http://www.histoire.presse.fr/recherche/michel-poniatowski-raymond-barre-est-responsable-01-05-1990-94531
29. « Déclaration de M. Raymond Barre, Premier ministre, annonçant la démission de son gouvernement, Paris le 11 mai 1981 » (http://lesdisco
urs.vie-publique.fr/pdf/813800555.pdf) sur vie-publique.fr.
30. Raphaëlle Bacqué, L'Enfer de Matignon : ce sont eux qui en parlent le mieux, Paris, éd. du Seuil, 2010, pp. 281-282.
31. Mathias Bernard, « L’opposition de droite après l’alternance de mai-juin 1981 », Histoire@Politique, vol. 1, no 28, 2016, p. 97-107
(DOI 10.3917/hp.028.0097 (https://dx.doi.org/10.3917%2Fhp.028.0097)).
32. Jean-Jérôme Bertolus, Frédérique Bredin, Tir à vue - la folle histoire des présidentielles, éditions Fayard, 2011, p. 155.
33. « Décision n° 88-56 PDR du 27 avril 1988 » (https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1988/8856pdr.htm), sur Conseil constitutionnel
(consulté le 5 juillet 2020).
34. « Lyon: Raymond Barre s'engage jusqu'en 2001 », Les Échos, 15 avril 1996 (lire en ligne (https://www.lesechos.fr/15/04/1996/LesEchos/171
28-115-ECH_lyon--raymond-barre-s-engage-jusqu-en-2001.htm)).
35. « Municipales Lyon » (http://www.ina.fr/video/CAB95038127/municipales-lyon-video.html) [vidéo], sur Ina.fr (consulté le 5 juillet 2020).
36. Dépêche AFP du 25 août 2007 (http://www.romandie.com/infos/news/070825042742.rabo1cd9.asp).
37. Le président de la République Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, l'ancien président de la République Valéry Giscard
d'Estaing et son épouse Anne-Aymone, les anciens Premiers ministres Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin,
les ministres Michèle Alliot-Marie, Christine Lagarde, Michel Barnier, André Santini, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier
Darcos, le président du Sénat Christian Poncelet, le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin, le président de la Banque
centrale européenne Jean-Claude Trichet, le président du MoDem François Bayrou, le maire de Paris Bertrand Delanoë et le maire de Lyon,
Gérard Collomb ainsi que le président de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon, l'amiral Philippe de Gaulle et l'acteur Alain Delon sont
présents pour rendre un ultime hommage à l'ancien chef du gouvernement.
38. « Ève Barre s’est éteinte à Genève à 97 ans », Le Progres, 11 novembre 2017 (lire en ligne (http://www.leprogres.fr/societe/2017/11/11/eve-b
arre-s-est-eteinte-a-geneve-a-97-ans), consulté le 11 novembre 2017)
39. Laurent Valdiguié, « Millions en Suisse : la "banquière" de Raymond Barre "stupéfaite" » (https://www.marianne.net/politique/millions-en-sui
sse-la-banquiere-de-raymond-barre-stupefaite), sur marianne.net, 4 juillet 2019 (consulté le 6 juillet 2019).
40. Renaud Lecadre, « Raymond Barre, la Suisse et les fonds secrets » (https://www.liberation.fr/france/2019/07/05/raymond-barre-la-suisse-et-l
es-fonds-secrets_1738199), sur libération.fr, 5 juillet 2019 (consulté le 6 juillet 2019).
41. « Raymond Barre suspecté de fraude fiscale », France Info, 4 juillet 2019 (lire en ligne (https://mobile.francetvinfo.fr/economie/fraude/compte
s-en-suisse/raymond-barre-suspecte-de-fraude-fiscale_3520549.html)).
42. Élu, il cède son siège de député à son suppléant pour cause de fonction ministérielle.
43. Liedtke, Patrick M. et International Association for the Study of Insurance Economics., Ventures in insurance economics and strategy : 30
years, Geneva Association, Geneva Association, 2003 (ISBN 1405115556, OCLC 53213905 (https://worldcat.org/oclc/53213905&lang=fr),
lire en ligne (https://www.worldcat.org/oclc/53213905))
44. « Aspen, la «boîte à dialogue» pas comme les autres », L'Opinion, 7 juillet 2014 (lire en ligne (https://www.lopinion.fr/7-juillet-2014/aspen-boi
te-a-dialogue-pas-autres-14152)).
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Annexes
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Bibliographie
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Henri Amouroux, Monsieur Barre, 1986. dia.org/wiki/Category:Raymond_Barre?u
Damien Fière Pozzo di Borgo, Raymond Barre, un homme en politique, 2002. selang=fr), sur Wikimedia Commons
Christiane Rimbaud, Raymond Barre, Perrin, 2015.
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Article connexe
François Perroux, dont il fut l'élève.
Liens externes
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