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Le terme d'économie provient du grec. Si Xénophon et Aristote ont chacun écrit un traité sur l'économie,
néanmoins la pensée économique moderne se développe avec le mercantilisme au XVIIe siècle, les physiocrates
au XVIIIe siècle. L'économie politique débute avec Adam Smith (fin du XVIIIe siècle), et surtout David Ricardo
ou encore Jean-Baptiste Say (début XIXe siècle). C'est avec la révolution marginaliste à la fin du XIXe siècle que
l'économie se constitue comme une discipline scientifique.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les sciences économiques se structurent comme une discipline
académique avec la création de départements d'économie dans les universités, de revues académiques
spécialisées et d'associations professionnelles. Par exemple aux États-Unis, le département d'économie de
l'université Harvard est créé en 1897 et le département d'économie de l'université de Californie à Berkeley est
2, 3
créé en 1903 . L'American Economic Association est créée en 1885, le Quarterly Journal of Economics en
1886, le Journal of Political Economy en 1892 et l'American Economic Review en 1911. Au Royaume-Uni, la
British Economic Association, ancêtre de la Royal Economic Society est fondée en 1890, la revue The
notes 1
Economic Journal en 1891 et la London School of Economics en 1895 .
Dans les années 1930, la science économique connaît deux grandes révolutions avec l'apparition de la
macroéconomie et de l'économétrie.
Avec la publication de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), John Maynard
Keynes crée le champ de la macroéconomie.
L’hypothèse de rationalité est importante en économie. Elle n’implique pas que les consommateurs sont
raisonnables comme dans le sens courant, mais qu’ils essaient du mieux qu’ils peuvent d’atteindre leurs
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objectifs . Les consommateurs cherchent en effet à maximiser un jeu de préférences, à consommer de façon
12
à maximiser leurs préférences . Dans cette optique, en 1938, Paul Samuelson a développé la théorie de la
préférence révélée qui veut que si je choisis x au lieu de y, je révèle ma préférence pour x d'où l'on peut
déduire que y est pour moi moins intéressant que X. Toutefois, cette hypothèse de rationalité a été relâchée ou
modifiée avec l’émergence de l’économie comportementale, et plus anecdotiquement le développement des
modèles de quasi-optimisation - dans lesquels les agents n’optimisent pas parfaitement.
La demande sur les marchés dépend : (1) du prix de vente ; (2) du prix des produits de substitution (la
demande de beurre dépend du prix de la margarine) ; (3) du produit des biens complémentaires (la demande de
DVD dépend du prix des lecteurs de DVD) ; (4) des revenus et de la richesse des clients; (5) des goûts des
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consommateurs . La façon dont les clients vont effectuer leur choix est formalisée par la théorie du choix du
consommateur qui repose sur trois postulats comportementaux ou lois : la rationalité des individus, la volonté
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de consommer le plus possible et le taux marginal de substitution .
Ce modèle repose implicitement sur les conditions de la concurrence pure et parfaite et d’autres modèles plus
réalistes et sophistiqués ont été développés dans le cadre de l’organisation industrielle
Notion d'équilibre
La notion d'équilibre est traditionnellement centrale en économie. Elle suppose que les marchés s'équilibrent
(clear en anglais) rapidement. La microéconomie s'intéresse principalement à l'équilibre sur un marché et
raisonne donc en équilibre partiel. Au contraire la notion d'équilibre général suppose l'existence d'un équilibre
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sur tous les marchés . Selon Hausman, si la théorie de l'équilibre est au fondement même de la science
17
économique, la théorie de l'équilibre général n'est qu'une application particulière de l'équilibre .
Il est possible de distinguer trois types de modèle d'équilibre général : les modèles limités à un nombre limité
d'agent proches en intention des modèles d'équilibre partie ; les modèles basés sur une matrice entrée-sortie
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utilisés à des fins pratiques pour réaliser des prédictions et les modèles d'équilibre général abstraits .
Concernant ce dernier cas, les économistes s'opposent. Si pour Gérard Debreu ces modèles permettent de
donner des explications sur les prix, pour Kenneth Arrow et Frank Hahn ils n'ont aucun pouvoir explicatif. De
17
même pour Mark Blaug et Rosenberg, ces modèles n'ont rien à voir avec la science empirique . Les états
d'équilibre tels que définis par ces modèles ne se produisent jamais dans la réalité, sauf en tant qu'« états de
repos » temporaires tels que définis par Ludwig von Mises.
Modèles et théories
Le positivisme logique conçoit les théories scientifiques comme étant un ensemble de phrases exprimées dans
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un langage formel . Les difficultés rencontrés avec cette conception des théories (problème des traductions
vues comme des reformulations, difficulté d'exprimer les théories en langage formel, et plus généralement une
trop grande focalisation sur le langage) ont conduit des philosophes des sciences (Bas van Fraassen, Frederick
Suppe à proposer une vue sémantique des théories dans les années 1970-1980 qui remet à la première place les
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choses, les objets et non les phrases . Pour Daniel Hausman les modèles en économie ressemblent aux
idéaux-types de Max Weber, c'est-dire qu'elles servent à construire des hypothèses qui permettent de
comprendre de façon pragmatique les caractéristiques d'un phénomène. Par rapport aux idéaux-types, les
modèles sont d'abord un ensemble d'hypothèses. Par exemple les économistes estiment que la continuité, la
complétude la transitivité des préférences ainsi que la maximisation de l'utilité constituent un modèle
21 22
acceptable de ce qu'est la rationalité en économie . Pour Daniel Hausman comme dans les autres sciences,
en économie les théories sont dévolues à l'exploration des modèles. En effet en science le travail théorique
consiste d'abord à simplifier la réalité et pour se faire comme l'avançait Galilée à construire des modèles. De
22
sorte construire des modèles irréalistes sont inévitables pour les théoriciens de l'économie .
Les économistes que Daniel Hausman appelle instrumentalistes c'est-à-dire ceux qui ne cherchent pas à
découvrir des vérités théoriques mais seulement des outils pour prédire et contrôler les phénomènes sont très
attirés par les modèles car cela leur évite de juger, de discuter du caractère universel des lois. Pour Hausman en
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faisant cela ils se soustraient pour partie à l'exigence scientifique qui enjoint à la recherche de la généralité .
Pour John Stuart Mill, l'économie pour être une science « ne peut être un
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recueil de règles pratiques » , elle doit établir des lois que le praticien
utilisera avec art. Il note à ce propos « L’Économie Politique, par elle-même,
ne dit pas comment rendre une nation riche ; mais toute personne qualifiée
pour juger du moyen de rendre une nation riche doit d'abord être économiste
24
politique » . Il en ressort que la science économie concerne les domaines où
des facteurs causaux économiques sont à l'œuvre et prédominent sur les autres
25
facteurs . Les lois des facteurs causaux prédominants sont largement connus.
Pour John Stuart Mill et Lionel Robbins ces facteurs sont fondamentalement
mentaux. Pour Mills il s'agit du fait que les individus préfèrent un plus grand
gain qu'un petit, et pour Lionel Robbins, il s'agit de la capacité des individus à
26
classer leurs préférences . Enfin les théories économiques et les modèles
fournissent un cadre unifié, complet même si inexact du champ
26
économique . la théorie de l'équilibre général permet d'unifier lois propres à Essays on economics and
certains sous-domaines économiques. Le but de la théorie économique est de society, 1967.
remonter des phénomènes économiques aux causes économiques
27
fondamentales sans se préoccuper de ce qui relève des autres sciences . Pour
John Stuart Mill la science en économie « décrit les lois des phénomènes de société qui se produisent du fait
des opérations conjointes de l'humanité pour la production de richesses, en tant que ces phénomènes ne sont
28
pas modifiés par la recherche d'un autre objet » .
John Stuart Mill distingue les sciences physiques des sciences morales. Les premières traitent uniquement des
lois de la matière tandis que les autres s'occupent à la fois des lois de la matière et de l'esprit. Il note à ce propos
« la plupart des sciences morales présupposent la science physique; mais rares sont les sciences physiques qui
29
présupposent une science morale » . Pour lui l'économie politique ne s'étend pas comme chez Jean-Baptiste
Say à tous les aspects « de la nature humaine en tant qu'elle influence la conduite ou la condition de l'homme
30
dans la société » mais se limite à « l'homme en tant qu'être animé du désir de posséder la richesse, et capable
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de juger de l'efficacité comparée des moyens visant à atteindre cette fin » . Globalement, pour John Stuart
Mill, la science de l'économie politique est une science des tendances, ou des lois inexactes, qui n'est vraie que
dans l'abstrait. Dans le concret il faut tenir compte comme en physique des frottements et de ce qu'il appelle les
32
« causes perturbatrices » .
L'inexactitude des lois peut être analysée de quatre façons différentes : 1) lois sont inexactes parce que
approximatives; les lois sont inexactes parce que découlant de probabilité ou des statistiques, elles indiquent
seulement ce qui se passerait en l'absence d'interférences et 4) Les lois sont inexactes parce qu'elles recourent à
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la clause toutes choses égales par ailleurs . Si John Stuart Mill insiste dans son ouvrage sur l'inexactitude liée
aux méthodes d'investigation et aux interférences, Daniel Hausman et John Neville Keynes insistent au
33
contraire, sur le caractère inexact lié à la clause toute chose égale par ailleurs .
Méthodes
Méthode hypothético-déductive
Cette méthode a dominé jusqu'aux années 1940. Elle a été utilisée par David
Ricardo et explicitement formulée par John Stuart Mill en 1836 et 1843 et
34
Nassau Senior en 1836 . Elle comporte quatre étapes : 1) formuler une
hypothèse, 2) en déduire une prédiction, 3) tester la prédiction, 4) évaluer
34
l'hypothèse en fonction de la pertinence de la prédiction . Selon Mill, les
hypothèses de base de l'économie sont constituées par des introspections
psychologiques (les individus veulent plus de richesses) soit sur des
hypothèses que l'on peut vérifier empiriquement (la loi des rendements
décroissants). Pour lui, la science économique est davantage destinée à
vérifier les hypothèses de base que de tester la précision des prédictions qui
dépend de multiples causes. Pour Mill donc, l'économie est une science
inexacte qui ne peut dégager que des tendances et qui doit se confronter aux William Nassau Senior
35
tests empiriques de façon à progresser . (1790-1864) Le premier
professeur d'économie dans
Cette méthode sera reprise par J. E. Cairns en 1875 et par John Neville une université anglaise
35
Keynes en 1891 . Si les néo-classiques de tradition autrichienne ou (Oxford 1825).
Walrassienne sont d'abord focalisés sur la prise de décision individuelle et sur
les effets micro-économiques de court terme, néanmoins, ils adoptent eux
aussi la méthode hypothético-déductive comme le montrent les écrits de Frank Knight (1935 et 1940), de
36
Ludwig Von Mises (1949, 1978, 1981) et de Lionel Robbins (1935) .
Pour John Stuart Mill, non seulement « la méthode à priori est un mode légitime d'investigation philosophique
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dans les sciences morales » mais « elle en est le mode unique ». Pour Daniel Hausman la méthode à priori
ou inductive comporte trois phases : l'observation des faits, des phénomènes ; la déduction de lois et enfin la
vérification des lois en examinant leur pouvoir prédictif. Il ne s'agit pas ici de vérifier la véracité des lois mais
38
leur pouvoir prédictif .
Le livre de Terence Hutchison intitulé The Significance and Basic Postulates of Economic Theory est le
premier à critiquer la théorie économique du point de vue de l'empirisme logique. Il reproche à la théorie
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économique de ne pas avoir de contenu testable . À sa suite, Paul Samuelson va développer une approche
qualifiée d'« opérationaliste » par Daniel Hausman visant à donner une place importante au comportement des
40
individus mais qui entre en conflit avec une volonté d'avoir une théorie économique . Fritz Machlup accuse
q q p
Hutchinson et Samuelson de vouloir directement atteindre les postulats de la théorie économique au lieu de se
41
focaliser sur leur conséquences observables . Friedman dans son livre The Methodology of Positive
Economics, l'ouvrage le plus influent de la période insiste sur le fait que la science et la théorie ont
exclusivement un but prédictif. Aussi l'important pour juger d'une théorie ne réside pas dans le caractère
42
réaliste ou non des hypothèses mais dans la capacité de la théorie à prédire ce qui va se passer .
Méthodes statistiques
L'usage des modèles statistiques en économie s'est développé avec la création de la Société d'économétrie en
1930 et de la revue Econometrica en 1933. Depuis lors, l'économétrie n'a cessé de se développer et de prendre
une importance croissante au sein de la science économique. Aujourd'hui, l'on distingue l'économétrie
théorique de l'économétrie appliquée. L'économétrie théorique se focalise essentiellement sur deux questions,
l'identification et l'estimation statistique. Tandis que l'économétrie appliquée utilise les méthodes
économétriques pour comprendre des domaines de l'économie comme l'analyse du marché du travail,
l'économie de l'éducation ou encore tester la pertinence empirique des modèles de croissance.
Méthodes expérimentales
Méthode historique
Depuis les travaux de Gary Becker sur la famille (Becker 1981), la criminalité (Becker 1957) ou l'éducation
(Becker 1964), les sciences économiques ont tendance à explorer des sujets d'ordinaire réservés à la
sociologie. On désigne par impérialisme économique cette tendance des sciences économiques à analyser des
g g p p q q y
sujets traditionnellement du domaine de la sociologie.
Dans la lignée des travaux en économie comportementale, la neuroéconomie utilise les méthodes des
46
neurosciences cognitives pour comprendre la manière dont les agents prennent leurs décision .
L'éconophysique est une discipline qui utilise des modèles de physique statistique pour étudier des
47
phénomènes économiques .
des hypothèses concernant la stationnarité ou la normalité des variables. Enfin les résultats des tests sont
ambigus et ne permettent pas de départager deux théories opposées. Ce point est d'autant plus sensible que
49
Dehem-Quine, ont montré que l'on ne pouvait tester que des systèmes théoriques .
Enfin la notion de faits économiques est elle-même très différentes des faits de la matière sur laquelle travaille
la physique car d'une part, les faits économiques sont fondamentalement complexes, historiques (liés à une
période) ; culturels voire institutionnels car liés au contexte social et juridique ; sensibles à la façon dont on les
50
perçoit .
D'après une étude publiée dans la revue Science en 2016, 40 % des expériences en économie échouent à être
51, notes 2
reproduites .
Épistémologie de l'économie
Les économistes sont amenés à intervenir dans le débat public ou à conseiller les gouvernements pour faire des
recommandations de politique économique. Aux États-Unis, le Council of Economic Advisers a été créé en
1946 pour conseiller le président des États-Unis. En France, le Conseil d'analyse économique a été créé en
1997.
Les économistes peuvent aussi jouer un rôle dans l'évaluation des politiques publiques.
Courant marxiste
Cette économie part d'une analyse critique du système capitaliste. Selon elle, le capitalisme correspond à des
rapports sociaux de dominations entre le facteur travail et le facteur capital. C’est une économie
hiérarchisée [Quoi ?]. Ses concepts sont : le mode de production – la théorie de la valeur (la valeur d'un bien et
d'un service dépend de la quantité de travail nécessaire pour la production de ce bien ou service mais le salaire
ne représente pas en réalité la valeur du bien ou du service) – la formation de la plus-value puis du profit – la
théorie de l'exploitation – la baisse tendancielle du taux de profit.
Pour eux il n'y a aucun progrès social avec les classiques malgré les progrès techniques [réf. nécessaire]. Les
détenteurs de capitaux détiennent un pouvoir sur la production et donc sur les salariés. Ces économistes
contestent la propriété privée lucrative des moyens de production et pensent que la maîtrise de la production
devrait revenir directement aux salariés eux-mêmes ou en propriété d'état de manière transitoire selon les
52, 53
courants .
Courant keynésien et post keynésien
XX et XXIe siècle. T. Piketty, M. Lavoie, D. Lang, L. Hoang-Ngoc et B. Tinel.
Cette économie est un circuit économique. Ses concepts sont la macro économie et l’intervention de l'état. Les
keynésiens estiment que l'approche classique et néoclassique ne permettent pas de comprendre le
fonctionnement économique. Keynes : « L'économie n'est pas un marché où s'échange des biens et services
contre d'autres biens et services mais un circuit irrigué par un bien particulier qui est la monnaie ». L’économie
est un service qui est irrigué par la monnaie (valeur monétaire).
Courant libéral
Courant classique
Cette économie est une économie dite de grand marché. Ses concepts sont, division du travail et spécialisation
A. Smith, la loi des débouchés (J.B. Say = toute offre de production créer sa propre demande), le principe de
la main invisible (implique que tous les échanges économiques se fait par le marché, conciliation entre intérêt
personnel et général), le libéralisme économique (libre entreprise, tout le monde peut créer son entreprise, l'état
a une fonction régalienne). Pour les classiques ou libéraux, l'économie est toujours en équilibre grâce à la
fluctuation des prix.
Critiques
De nombreux auteurs, comme Bernard Guerrien ou Daniel Duet contestent la prétention de l'économie
orthodoxe à être considérée comme une science. Ces auteurs mettent notamment en cause l'irréalisme des
hypothèses du paradigme standard en économie (la transitivité des préférences, le comportement de l'homo
oeconomicus, hypothèse de concurrence parfaite, etc). Selon ces auteurs, les hypothèses n'ont pas fait l'objet
54, 55
de vérifications empiriques . L’appellation économie politique en filiation d'avec les autres sciences
sociales est aujourd'hui revendiquée en opposition d'une scientificité de l'économie proche des sciences
56
naturelles .
cas Prix Yrjö-Jahnsson pour le continent européen, par exemple), pour un domaine spécifique (le cas de Prix
Fischer-Black la finance, le cas de Prix IZA de l'économie du travail pour l'économie du travail, par exemple),
etc.
Depuis 1969, la Banque de Suède décerne annuellement le prix de la Banque de Suède en sciences
économiques en mémoire d'Alfred Nobel communément appelé prix Nobel d'économie. Il est le prix le plus
prestigieux de la discipline. Après ce prix, la médaille John-Bates-Clark est la récompense la plus prestigieuse
en économie. D'ailleurs, une proportion importante de lauréats décrochent le « Nobel » par la suite.
Notes et références
Notes
1. Le plus ancien département d'économie du Royaume-Uni
est le département d'économie politique de University
College London fondé en 1826 (lire en ligne (http://www.uc
l.ac.uk/economics/about)).
2. (en) Pour aller plus loin, voir le dossier dans l'American
Economic Review du mois de mai 2017 [lire en ligne (http Joan Robinson (1903-1983) est une
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courant du XXe siècle. Elle est une
figure importante de l'école de
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université de Berkeley (consulté le 19 juillet 2017)
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s://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/11494)
page 56
5. Ibid., V.3, p. 70.
6. Carey, Principles of Social Science, V.1, p. 154-5
7. Chartoire et Loiseau 2005, p. 4
8. Hausman 1992, p. 2.
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(en) Craufurd D. Goodwin, « History of economic thought », The New Palgrave, 2008
Autres
Laville J.L & Cattani A.D (2005) Dictionnaire de l'autre économie (Vol. 123). Desclée de
Brouwer.
Laville J.L (2003) Avec Mauss et Polanyi, vers une théorie de l'économie plurielle (No. 1,
p. 237-249). La Découverte.
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Voir aussi
Liens externes
(fr) Les échanges entre science économique et autres sciences sociales (http://www.cairn.in
fo/load_pdf.php?ID_ARTICLE=LECO_011_0007), Edmond Malinvaud, 2001
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