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Sciences économiques

Les sciences économiques (ou la science


économique ou encore l'économie) sont une Économie
discipline des sciences humaines et sociales qui
étudient de façon scientifique le fonctionnement de
Sous-classe de Sciences sociales
l'économie c'est-à-dire la description et l'analyse de la
production, des échanges et de la consommation des Partie de Sciences économiques et
biens et des services. sociales
Pratiqué par Économiste
Traditionnellement, au sein de la discipline, on
distingue deux branches qui se distinguent par leur Champs
Microéconomie
objets d'étude et leurs méthodes : la macroéconomie et macroéconomie
la microéconomie. La macroéconomie étudie les économétrie
grands agrégats économiques (l'épargne, économie publique
l'investissement, la consommation, la croissance économie de l'éducation
économique), alors que la microéconomie étudie le économie du travail
comportement des agents économiques (individus, Objets Économie
ménages, entreprises) et leurs interactions, notamment bien
sur les marchés. Comme dans d'autres disciplines, la service
science économique se décline selon un spectre depuis
la théorie économique, qui vise à construire un corpus Histoire
Histoire de la pensée
de résultats fondamentaux et abstraits sur le économique
fonctionnement de l'économie, jusqu'à l'économie
appliquée, qui utilise les outils de la théorie économique et des disciplines connexes pour étudier des domaines
précis comme le travail, la santé, l'immobilier, l'organisation industrielle ou encore l'éducation. La branche de
l'économie consacrée plus spécifiquement à l'étude quantitative des modèles économiques est l'économétrie,
qui a pris une grande place dans la discipline avec un usage important des méthodes statistiques. On estime en
effet qu'en 2011, 80% des articles publiés dans les meilleurs revues en économie contiennent au moins un test
1
empirique .
Sommaire
Science économique en perspective
Naissance de la science économique
Champs et approches de l'économie en termes de science
Développement du champ de la science économique au vingtième siècle
Fondements de l'analyse économique (science)
Rationalité et théorie de l'utilité
Offre et demande et théories du consommateur et de l'entreprise
Notion d'équilibre
Modèles, théories et lois
Modèles et théories
Grands traits de l'économie en tant que science
Science économique comme science de l'esprit et de la matière chez Mill
Notion de lois en économie
Méthodes
Méthode hypothético-déductive
Méthode déductive ou a priori de John Stuart Mill
Révolution méthodologique des années 1930 à 1950
Méthodes statistiques
Méthodes expérimentales
Méthode historique
Liens avec d'autres disciplines
Liens avec l'environnement
Liens avec la sociologie
Liens avec la psychologie
Liens avec les sciences politiques
Liens avec les neurosciences
Liens avec la physique
Science économique et science exacte
Tests empiriques des faits économiques et leurs limites
Reproductibilité et réplication en économie
Épistémologie de l'économie
Sciences économiques et société
Rôle politique des sciences économiques
Courants de pensées en économie politique et sciences économiques
Courant marxiste
Courant keynésien et post keynésien
Courant libéral
Courant classique
Courant néo classiques
Critiques
Contestation de la scientificité de l'économie
Prix et distinctions en économie
Place des femmes en économie
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Ouvrages fondamentaux
Articles de revue
Articles fondamentaux
Ouvrages de vulgarisation
Encyclopédies
Articles encyclopédiques
Autres
Voir aussi
Liens internes
Liens externes

Science économique en perspective

Naissance de la science économique

Le terme d'économie provient du grec. Si Xénophon et Aristote ont chacun écrit un traité sur l'économie,
néanmoins la pensée économique moderne se développe avec le mercantilisme au XVIIe siècle, les physiocrates
au XVIIIe siècle. L'économie politique débute avec Adam Smith (fin du XVIIIe siècle), et surtout David Ricardo
ou encore Jean-Baptiste Say (début XIXe siècle). C'est avec la révolution marginaliste à la fin du XIXe siècle que
l'économie se constitue comme une discipline scientifique.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les sciences économiques se structurent comme une discipline
académique avec la création de départements d'économie dans les universités, de revues académiques
spécialisées et d'associations professionnelles. Par exemple aux États-Unis, le département d'économie de
l'université Harvard est créé en 1897 et le département d'économie de l'université de Californie à Berkeley est
2, 3
créé en 1903 . L'American Economic Association est créée en 1885, le Quarterly Journal of Economics en
1886, le Journal of Political Economy en 1892 et l'American Economic Review en 1911. Au Royaume-Uni, la
British Economic Association, ancêtre de la Royal Economic Society est fondée en 1890, la revue The
notes 1
Economic Journal en 1891 et la London School of Economics en 1895 .

Champs et approches de l'économie en termes de science


4
Au début du XIXe siècle, Henry Charles Carey conçoit l'économie comme une « science physique » en
indiquant que les industries permettent une économie de travail par un surplus de biens, grâce à une meilleure
utilisation de l'énergie, permettant de favoriser la créativité humaine, humain pour lequel les nouvelles
découvertes sont le moteur réel de l'économie, ceci afin d'améliorer l'économie de travail des industries, tout
5, 6
ceci se cumulant . Cependant, la définition la plus courante des sciences économiques est due à l'économiste
Lionel Robbins Il définit l'économie comme « la science qui étudie l'allocation de biens rares à des fins
Lionel Robbins. Il définit l économie comme « la science qui étudie l allocation de biens rares à des fins
7
alternatives » . La définition de Robbins s'étend à toutes les activités humaines, pas seulement aux opérations
strictement économiques comme la production, l'échange, la consommation ou la redistribution. En cela, elle
se différencie de celle donnée en 1836 par John Stuart Mill qui définissait l'économie « comme la science qui
détermine les lois des phénomènes sociaux résultants des opérations combinés de l'humanité visant à la
production de richesse pour autant que ces phénomènes ne soient pas modifiés par la poursuite d'un autre objet
8
(Mill 1836, p.323) » .

Développement du champ de la science économique au vingtième siècle

Dans les années 1930, la science économique connaît deux grandes révolutions avec l'apparition de la
macroéconomie et de l'économétrie.

Avec la publication de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), John Maynard
Keynes crée le champ de la macroéconomie.

Les années 1930 sont aussi marquées par le développement de


l'économétrie. Ragnar Frisch crée la société d'économétrie en 1930 et
la revue Econometrica en 1933. Le développement de l'économétrie
conduit à un usage de plus en plus importants des statistiques dans la
science économique. Les modèles économétriques peuvent aussi bien
être utilisés pour calibrer un modèle économique existant que pour
tester sa validité empirique.

Dans les années 1940 et 1950, les sciences économiques sont


marquées par le développement des théories de la croissance
économique avec le modèle de Harrod-Domar et surtout le modèle de
Solow (Solow 1956), le développement des fondements de la théorie
des jeux avec l'ouvrage fondateur de John von Neumann et Oskar
Morgenstern (von Neumann et Morgenstern 1944) et les travaux de John Maynard Keynes est considéré
John Nash, et l'accomplissement des recherches sur l'équilibre général comme le père fondateur de la
en concurrence parfaite avec les travaux de Kenneth Arrow et Gérard macroéconomie.
Debreu qui montrent les conditions d'existence et d'unicité de
l'équilibre général imaginé par Léon Walras.

Dans les années 1960, les sciences économiques explorent de


nouveaux sujets comme l'éducation, la criminalité ou encore la
famille. Les travaux de Gary Becker sont emblématiques de cette
tendance à utiliser la théorie économique pour analyser des sujets hors
du domaine traditionnel de l'économie. En macroéconomie, les années
1960 sont marquées par les débats sur l'arbitrage inflation-chômage
mis en évidence par la courbe de Phillips (Philipps 1958). La remise
en cause de cette courbe avec le phénomène de stagflation conduit à
formuler différentes hypothèses sur les anticipations des agents
(anticipations adaptatives puis anticipations rationnelles).

Dans les années 1970 se développent les modèles économiques en


information imparfaite comme le modèle de George Akerlof sur les Ragnar Frisch fonde la société
asymétries d'information dans un marché (Akerlof 1970). d'économétrie en 1930 et la revue
Econometrica en 1933.
En macroéconomie, la fin des années 1980 et le début des années
1990 est marqué par un renouvellement des travaux sur la croissance
économique autour de la notion de croissance endogène.
Les années 1990 et 2000 sont caractérisées par une part de plus en
plus importantes de travaux empiriques dans la recherche en
économie. Cette évolution est particulièrement vraie en économie du
travail, en économie de l'éducation ou encore en économie du
9, 10
développement . Le développement de l'économétrie appliquée
dans ces années là est notamment lié au développement d'un champ
de recherche autour de l'inférence causale (voir notamment le modèle
causal de Neymann-Rubin) et la diffusion de protocoles de recherche
comme la méthode des variables instrumentales, la méthode des
doubles différences ou encore la régression sur discontinuité. Les
travaux de David Card sur l'effet de l'immigration sur le marché du
travail (Card 1990) ou de David Card et Alan Krueger sur l'effet du
salaire minimum sur l'emploi (Card et Krueger 1994) sont
représentatifs de ce champ de recherche.

Fondements de l'analyse économique Dans son ouvrage Foundations of


Economic Analysis, Paul Samuelson
(science) a trouvé une structure mathématique
commune à un grand nombre de
modèles économiques.
Rationalité et théorie de l'utilité

L’hypothèse de rationalité est importante en économie. Elle n’implique pas que les consommateurs sont
raisonnables comme dans le sens courant, mais qu’ils essaient du mieux qu’ils peuvent d’atteindre leurs
11
objectifs . Les consommateurs cherchent en effet à maximiser un jeu de préférences, à consommer de façon
12
à maximiser leurs préférences . Dans cette optique, en 1938, Paul Samuelson a développé la théorie de la
préférence révélée qui veut que si je choisis x au lieu de y, je révèle ma préférence pour x d'où l'on peut
déduire que y est pour moi moins intéressant que X. Toutefois, cette hypothèse de rationalité a été relâchée ou
modifiée avec l’émergence de l’économie comportementale, et plus anecdotiquement le développement des
modèles de quasi-optimisation - dans lesquels les agents n’optimisent pas parfaitement.

Offre et demande et théories du consommateur et de l'entreprise

L'offre et la demande sont deux éléments fondamentaux de la


science économique. L'offre est l'ensemble des produits offerts par
les entreprises, elle dépend des entreprises dont le comportement
est formalisée par la théorie de l'entreprise. La demande est
représentée par la théorie du choix du consommateur.

L'offre sur les marchés dépend à la fois des prix et de la


technologie. Plus les prix sont hauts plus les entreprises offrent des
biens. Le comportement des entreprises est formalisé par la théorie
de la firme organisée autour de trois lois. La loi des rendements
décroissants (si on augmente la quantité d'un des facteurs de
production(a) en laissant les autres fixes alors la production ne sera
13
plus une fonction croissante de (a) . La loi des rendements
d'échelle constant à proximité du point d'équilibre qui veut que Quantité offerte et demandée en
fonction du prix
l'augmentation ou la diminution des facteurs de production autour
du point d'équilibre entraîne une variation équivalente de
13 13
13 13
production . Enfin, La loi de maximisation des profits .

La demande sur les marchés dépend : (1) du prix de vente ; (2) du prix des produits de substitution (la
demande de beurre dépend du prix de la margarine) ; (3) du produit des biens complémentaires (la demande de
DVD dépend du prix des lecteurs de DVD) ; (4) des revenus et de la richesse des clients; (5) des goûts des
14
consommateurs . La façon dont les clients vont effectuer leur choix est formalisée par la théorie du choix du
consommateur qui repose sur trois postulats comportementaux ou lois : la rationalité des individus, la volonté
15
de consommer le plus possible et le taux marginal de substitution .

Ce modèle repose implicitement sur les conditions de la concurrence pure et parfaite et d’autres modèles plus
réalistes et sophistiqués ont été développés dans le cadre de l’organisation industrielle

Notion d'équilibre

La notion d'équilibre est traditionnellement centrale en économie. Elle suppose que les marchés s'équilibrent
(clear en anglais) rapidement. La microéconomie s'intéresse principalement à l'équilibre sur un marché et
raisonne donc en équilibre partiel. Au contraire la notion d'équilibre général suppose l'existence d'un équilibre
16
sur tous les marchés . Selon Hausman, si la théorie de l'équilibre est au fondement même de la science
17
économique, la théorie de l'équilibre général n'est qu'une application particulière de l'équilibre .

Il est possible de distinguer trois types de modèle d'équilibre général : les modèles limités à un nombre limité
d'agent proches en intention des modèles d'équilibre partie ; les modèles basés sur une matrice entrée-sortie
18
utilisés à des fins pratiques pour réaliser des prédictions et les modèles d'équilibre général abstraits .
Concernant ce dernier cas, les économistes s'opposent. Si pour Gérard Debreu ces modèles permettent de
donner des explications sur les prix, pour Kenneth Arrow et Frank Hahn ils n'ont aucun pouvoir explicatif. De
17
même pour Mark Blaug et Rosenberg, ces modèles n'ont rien à voir avec la science empirique . Les états
d'équilibre tels que définis par ces modèles ne se produisent jamais dans la réalité, sauf en tant qu'« états de
repos » temporaires tels que définis par Ludwig von Mises.

Modèles, théories et lois

Modèles et théories

Le positivisme logique conçoit les théories scientifiques comme étant un ensemble de phrases exprimées dans
19
un langage formel . Les difficultés rencontrés avec cette conception des théories (problème des traductions
vues comme des reformulations, difficulté d'exprimer les théories en langage formel, et plus généralement une
trop grande focalisation sur le langage) ont conduit des philosophes des sciences (Bas van Fraassen, Frederick
Suppe à proposer une vue sémantique des théories dans les années 1970-1980 qui remet à la première place les
20
choses, les objets et non les phrases . Pour Daniel Hausman les modèles en économie ressemblent aux
idéaux-types de Max Weber, c'est-dire qu'elles servent à construire des hypothèses qui permettent de
comprendre de façon pragmatique les caractéristiques d'un phénomène. Par rapport aux idéaux-types, les
modèles sont d'abord un ensemble d'hypothèses. Par exemple les économistes estiment que la continuité, la
complétude la transitivité des préférences ainsi que la maximisation de l'utilité constituent un modèle
21 22
acceptable de ce qu'est la rationalité en économie . Pour Daniel Hausman comme dans les autres sciences,
en économie les théories sont dévolues à l'exploration des modèles. En effet en science le travail théorique
consiste d'abord à simplifier la réalité et pour se faire comme l'avançait Galilée à construire des modèles. De
22
sorte construire des modèles irréalistes sont inévitables pour les théoriciens de l'économie .

Les économistes que Daniel Hausman appelle instrumentalistes c'est-à-dire ceux qui ne cherchent pas à
découvrir des vérités théoriques mais seulement des outils pour prédire et contrôler les phénomènes sont très
attirés par les modèles car cela leur évite de juger, de discuter du caractère universel des lois. Pour Hausman en
23
faisant cela ils se soustraient pour partie à l'exigence scientifique qui enjoint à la recherche de la généralité .

Modèles (tableau traduit à partir de (Hausman 1992, p.77)) théories


1. Définitions de prédicats, de concepts, ou de systèmes Ensemble d'assertions ressemblant à des lois
2. Trivialement vrai ou ni vrai ni faux vrai ou faux
But : exprimer des vues sur ce que devrait
3. But : exploration conceptuelle
être le monde
4. Peut-être évalué mathématiquement ou conceptuellement, mais
Peut être évalué empiriquement, testable
n'est pas testable
5.Consiste en un ensemble hypothèses Consiste en un ensemble d'affirmations

Grands traits de l'économie en tant que science

Pour John Stuart Mill, l'économie pour être une science « ne peut être un
24
recueil de règles pratiques » , elle doit établir des lois que le praticien
utilisera avec art. Il note à ce propos « L’Économie Politique, par elle-même,
ne dit pas comment rendre une nation riche ; mais toute personne qualifiée
pour juger du moyen de rendre une nation riche doit d'abord être économiste
24
politique » . Il en ressort que la science économie concerne les domaines où
des facteurs causaux économiques sont à l'œuvre et prédominent sur les autres
25
facteurs . Les lois des facteurs causaux prédominants sont largement connus.
Pour John Stuart Mill et Lionel Robbins ces facteurs sont fondamentalement
mentaux. Pour Mills il s'agit du fait que les individus préfèrent un plus grand
gain qu'un petit, et pour Lionel Robbins, il s'agit de la capacité des individus à
26
classer leurs préférences . Enfin les théories économiques et les modèles
fournissent un cadre unifié, complet même si inexact du champ
26
économique . la théorie de l'équilibre général permet d'unifier lois propres à Essays on economics and
certains sous-domaines économiques. Le but de la théorie économique est de society, 1967.
remonter des phénomènes économiques aux causes économiques
27
fondamentales sans se préoccuper de ce qui relève des autres sciences . Pour
John Stuart Mill la science en économie « décrit les lois des phénomènes de société qui se produisent du fait
des opérations conjointes de l'humanité pour la production de richesses, en tant que ces phénomènes ne sont
28
pas modifiés par la recherche d'un autre objet » .

Science économique comme science de l'esprit et de la matière chez Mill

John Stuart Mill distingue les sciences physiques des sciences morales. Les premières traitent uniquement des
lois de la matière tandis que les autres s'occupent à la fois des lois de la matière et de l'esprit. Il note à ce propos
« la plupart des sciences morales présupposent la science physique; mais rares sont les sciences physiques qui
29
présupposent une science morale » . Pour lui l'économie politique ne s'étend pas comme chez Jean-Baptiste
Say à tous les aspects « de la nature humaine en tant qu'elle influence la conduite ou la condition de l'homme
30
dans la société » mais se limite à « l'homme en tant qu'être animé du désir de posséder la richesse, et capable
31
de juger de l'efficacité comparée des moyens visant à atteindre cette fin » . Globalement, pour John Stuart
Mill, la science de l'économie politique est une science des tendances, ou des lois inexactes, qui n'est vraie que
dans l'abstrait. Dans le concret il faut tenir compte comme en physique des frottements et de ce qu'il appelle les
32
« causes perturbatrices » .

Notion de lois en économie


ot o de o s e éco o e

L'inexactitude des lois peut être analysée de quatre façons différentes : 1) lois sont inexactes parce que
approximatives; les lois sont inexactes parce que découlant de probabilité ou des statistiques, elles indiquent
seulement ce qui se passerait en l'absence d'interférences et 4) Les lois sont inexactes parce qu'elles recourent à
33
la clause toutes choses égales par ailleurs . Si John Stuart Mill insiste dans son ouvrage sur l'inexactitude liée
aux méthodes d'investigation et aux interférences, Daniel Hausman et John Neville Keynes insistent au
33
contraire, sur le caractère inexact lié à la clause toute chose égale par ailleurs .

Méthodes

Méthode hypothético-déductive

Cette méthode a dominé jusqu'aux années 1940. Elle a été utilisée par David
Ricardo et explicitement formulée par John Stuart Mill en 1836 et 1843 et
34
Nassau Senior en 1836 . Elle comporte quatre étapes : 1) formuler une
hypothèse, 2) en déduire une prédiction, 3) tester la prédiction, 4) évaluer
34
l'hypothèse en fonction de la pertinence de la prédiction . Selon Mill, les
hypothèses de base de l'économie sont constituées par des introspections
psychologiques (les individus veulent plus de richesses) soit sur des
hypothèses que l'on peut vérifier empiriquement (la loi des rendements
décroissants). Pour lui, la science économique est davantage destinée à
vérifier les hypothèses de base que de tester la précision des prédictions qui
dépend de multiples causes. Pour Mill donc, l'économie est une science
inexacte qui ne peut dégager que des tendances et qui doit se confronter aux William Nassau Senior
35
tests empiriques de façon à progresser . (1790-1864) Le premier
professeur d'économie dans
Cette méthode sera reprise par J. E. Cairns en 1875 et par John Neville une université anglaise
35
Keynes en 1891 . Si les néo-classiques de tradition autrichienne ou (Oxford 1825).
Walrassienne sont d'abord focalisés sur la prise de décision individuelle et sur
les effets micro-économiques de court terme, néanmoins, ils adoptent eux
aussi la méthode hypothético-déductive comme le montrent les écrits de Frank Knight (1935 et 1940), de
36
Ludwig Von Mises (1949, 1978, 1981) et de Lionel Robbins (1935) .

Méthode déductive ou a priori de John Stuart Mill

Pour John Stuart Mill, non seulement « la méthode à priori est un mode légitime d'investigation philosophique
37
dans les sciences morales » mais « elle en est le mode unique ». Pour Daniel Hausman la méthode à priori
ou inductive comporte trois phases : l'observation des faits, des phénomènes ; la déduction de lois et enfin la
vérification des lois en examinant leur pouvoir prédictif. Il ne s'agit pas ici de vérifier la véracité des lois mais
38
leur pouvoir prédictif .

Révolution méthodologique des années 1930 à 1950

Le livre de Terence Hutchison intitulé The Significance and Basic Postulates of Economic Theory est le
premier à critiquer la théorie économique du point de vue de l'empirisme logique. Il reproche à la théorie
39
économique de ne pas avoir de contenu testable . À sa suite, Paul Samuelson va développer une approche
qualifiée d'« opérationaliste » par Daniel Hausman visant à donner une place importante au comportement des
40
individus mais qui entre en conflit avec une volonté d'avoir une théorie économique . Fritz Machlup accuse
q q p
Hutchinson et Samuelson de vouloir directement atteindre les postulats de la théorie économique au lieu de se
41
focaliser sur leur conséquences observables . Friedman dans son livre The Methodology of Positive
Economics, l'ouvrage le plus influent de la période insiste sur le fait que la science et la théorie ont
exclusivement un but prédictif. Aussi l'important pour juger d'une théorie ne réside pas dans le caractère
42
réaliste ou non des hypothèses mais dans la capacité de la théorie à prédire ce qui va se passer .

Méthodes statistiques

L'usage des modèles statistiques en économie s'est développé avec la création de la Société d'économétrie en
1930 et de la revue Econometrica en 1933. Depuis lors, l'économétrie n'a cessé de se développer et de prendre
une importance croissante au sein de la science économique. Aujourd'hui, l'on distingue l'économétrie
théorique de l'économétrie appliquée. L'économétrie théorique se focalise essentiellement sur deux questions,
l'identification et l'estimation statistique. Tandis que l'économétrie appliquée utilise les méthodes
économétriques pour comprendre des domaines de l'économie comme l'analyse du marché du travail,
l'économie de l'éducation ou encore tester la pertinence empirique des modèles de croissance.

Méthodes expérimentales

Depuis les travaux des psychologues Amos Tversky et Daniel Kahneman et de


Vernon Smith, les expériences de laboratoire sont devenues une méthode à part
entière en sciences économiques pour valider empiriquement la pertinence des
théories économiques. Ainsi, les travaux expérimentaux en théorie de la décision
ont montré que les agents ne se comportaient pas selon la théorie de l'utilité espérée
(théorie développée par John von Neumann et Oskar Morgenstern dans Theory of
Games and Economic Behavior). La théorie des perspectives, développée par
Amos Tversky et Daniel Kahneman (Kahneman et Tversky 1979), est plus
conforme aux résultats expérimentaux.
Daniel Kahneman a
Parallèlement aux expériences de laboratoires, les économistes développent
diffusé en économie la
également des expériences de terrain à grande échelle pour tester des théories méthode des
économiques ou encore évaluer l'effet de politiques publiques. Ces méthodes se expériences de
sont largement développées depuis les années 1990. En économie du laboratoire et remis en
développement par exemple, les économistes Esther Duflo et Abhijit Banerjee ont cause les hypothèses
largement diffusé l'usage de ces méthodes, notamment à travers la création d'un standards de la théorie
institut voué à ces méthodes, le Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab. de la décision
rationnelle.

Méthode historique

Liens avec d'autres disciplines

Liens avec l'environnement

Liens avec la sociologie

Depuis les travaux de Gary Becker sur la famille (Becker 1981), la criminalité (Becker 1957) ou l'éducation
(Becker 1964), les sciences économiques ont tendance à explorer des sujets d'ordinaire réservés à la
sociologie. On désigne par impérialisme économique cette tendance des sciences économiques à analyser des
g g p p q q y
sujets traditionnellement du domaine de la sociologie.

À l'inverse, la sociologie économique analyse l'économie avec les


outils et les théories sociologiques. Ainsi les travaux de Mark
Granovetter ont montré l'importance des réseaux sur le marché du
travail (ce que les économistes avaient ignoré jusque-là). De même,
les travaux de sociologie des marchés montrent le caractère
socialement construits des marchés à l'opposé de la vision naturaliste
des économistes.

Liens avec la psychologie

Les travaux pionniers de Daniel Kahneman et Amos Tversky sur la


théorie de la décision en univers risqué (Kahneman Tversky) ont
donné lieu à un domaine de recherche qui relève à la fois de la
psychologie et de l'économie.

Gary Becker a appliqué les


Liens avec les sciences politiques méthodes de la théorie économique
à la compréhension de phénomènes
Les sciences économiques sont héritières de l'économie politique et sociaux comme l'éducation (Becker
43
leur statut de "sciences" est souvent critiqué . Considérant 1964), les discriminations (Becker
notamment que l'économie politique d'Adam Smith s'inscrit dans la 1957), la famille (Becker 1981),
lignée de l'arithémétique politique du siècle précédent, des l'addiction ou encore la criminalité.
économistes comme François Fourquet n'hésitent pas à considérer une
telle discipline comme forme réflexive et théorique de la politique
44
économique . Par ailleurs, il est assez notable que la théorie d'Adam Smith elle-même inclut l'action étatique,
45
l'économie politique étant définie comme branche de savoir du législateur .

Liens avec les neurosciences

Dans la lignée des travaux en économie comportementale, la neuroéconomie utilise les méthodes des
46
neurosciences cognitives pour comprendre la manière dont les agents prennent leurs décision .

Liens avec la physique

L'éconophysique est une discipline qui utilise des modèles de physique statistique pour étudier des
47
phénomènes économiques .

Science économique et science exacte

Tests empiriques des faits économiques et leurs limites


48
Selon Quiquerez , « le test empirique n'est certainement pas, en économie, le juge de paix que certains
présupposent ». À cela trois grandes raisons. Tout d'abord toutes les propositions n'ont pas une portée
empirique. Par exemple les modèles ne sont ni vrais ni faux et ont surtout pour but d'expliquer le monde réel.
Ce n'est que lorsqu'ils servent de base à des préconisations de politique économique qu'ils se trouvent
49
confrontés au réel . Par ailleurs, « toutes les propositions explicitement empiriques de l'économie ne sont pas
49
49
testables » . C'est notamment les propositions métaphysiques tel l'existence d'un équilibre de long terme, ou

des hypothèses concernant la stationnarité ou la normalité des variables. Enfin les résultats des tests sont
ambigus et ne permettent pas de départager deux théories opposées. Ce point est d'autant plus sensible que
49
Dehem-Quine, ont montré que l'on ne pouvait tester que des systèmes théoriques .

Enfin la notion de faits économiques est elle-même très différentes des faits de la matière sur laquelle travaille
la physique car d'une part, les faits économiques sont fondamentalement complexes, historiques (liés à une
période) ; culturels voire institutionnels car liés au contexte social et juridique ; sensibles à la façon dont on les
50
perçoit .

Reproductibilité et réplication en économie

D'après une étude publiée dans la revue Science en 2016, 40 % des expériences en économie échouent à être
51, notes 2
reproduites .

Épistémologie de l'économie

Sciences économiques et société

Rôle politique des sciences économiques

Les économistes sont amenés à intervenir dans le débat public ou à conseiller les gouvernements pour faire des
recommandations de politique économique. Aux États-Unis, le Council of Economic Advisers a été créé en
1946 pour conseiller le président des États-Unis. En France, le Conseil d'analyse économique a été créé en
1997.

Les économistes peuvent aussi jouer un rôle dans l'évaluation des politiques publiques.

Courants de pensées en économie politique et sciences économiques

Courant marxiste

XIXe siècle. B. Friot, G. Duménil, D. Lévy, M. Husson, C. Durand, F. Boccara.

Cette économie part d'une analyse critique du système capitaliste. Selon elle, le capitalisme correspond à des
rapports sociaux de dominations entre le facteur travail et le facteur capital. C’est une économie
hiérarchisée [Quoi ?]. Ses concepts sont : le mode de production – la théorie de la valeur (la valeur d'un bien et
d'un service dépend de la quantité de travail nécessaire pour la production de ce bien ou service mais le salaire
ne représente pas en réalité la valeur du bien ou du service) – la formation de la plus-value puis du profit – la
théorie de l'exploitation – la baisse tendancielle du taux de profit.

Pour eux il n'y a aucun progrès social avec les classiques malgré les progrès techniques [réf. nécessaire]. Les
détenteurs de capitaux détiennent un pouvoir sur la production et donc sur les salariés. Ces économistes
contestent la propriété privée lucrative des moyens de production et pensent que la maîtrise de la production
devrait revenir directement aux salariés eux-mêmes ou en propriété d'état de manière transitoire selon les
52, 53
courants .
Courant keynésien et post keynésien
XX et XXIe siècle. T. Piketty, M. Lavoie, D. Lang, L. Hoang-Ngoc et B. Tinel.

Cette économie est un circuit économique. Ses concepts sont la macro économie et l’intervention de l'état. Les
keynésiens estiment que l'approche classique et néoclassique ne permettent pas de comprendre le
fonctionnement économique. Keynes : « L'économie n'est pas un marché où s'échange des biens et services
contre d'autres biens et services mais un circuit irrigué par un bien particulier qui est la monnaie ». L’économie
est un service qui est irrigué par la monnaie (valeur monétaire).

Courant libéral

Courant classique

XVII, XVIIIe siècle. A. Smith, D. Ricardo, J.B. Say, R. Malthus.

Cette économie est une économie dite de grand marché. Ses concepts sont, division du travail et spécialisation
A. Smith, la loi des débouchés (J.B. Say = toute offre de production créer sa propre demande), le principe de
la main invisible (implique que tous les échanges économiques se fait par le marché, conciliation entre intérêt
personnel et général), le libéralisme économique (libre entreprise, tout le monde peut créer son entreprise, l'état
a une fonction régalienne). Pour les classiques ou libéraux, l'économie est toujours en équilibre grâce à la
fluctuation des prix.

Courant néo classiques

XIX, XX et XXIe siècle. L. Walras, A. Marshall, F. Hayek, M. Friedman.

Ses concepts sont, analyse microéconomique (comportement du producteur ou du consommateur), équilibre


général (tous les marchés sont interconnectés), utilité marginale (utilisé pour la prise de décision, d'acceptation
de commande, etc.) profit maximum (optimum économique) => coût marginal = recette marginale.

Critiques

Contestation de la scientificité de l'économie

De nombreux auteurs, comme Bernard Guerrien ou Daniel Duet contestent la prétention de l'économie
orthodoxe à être considérée comme une science. Ces auteurs mettent notamment en cause l'irréalisme des
hypothèses du paradigme standard en économie (la transitivité des préférences, le comportement de l'homo
oeconomicus, hypothèse de concurrence parfaite, etc). Selon ces auteurs, les hypothèses n'ont pas fait l'objet
54, 55
de vérifications empiriques . L’appellation économie politique en filiation d'avec les autres sciences
sociales est aujourd'hui revendiquée en opposition d'une scientificité de l'économie proche des sciences
56
naturelles .

Prix et distinctions en économie


Comme dans les autres disciplines scientifiques, la science économique récompense les travaux
révolutionnaires ou les meilleurs économistes. Cette tradition de récompenser l'excellence a depuis pris de
l'ampleur. Ainsi, au travers le monde, il existe des prix par pays (le cas de médaille John-Bates-Clark pour les
Etats-unis d'Amérique, Prix du meilleur jeune économiste de France pour la France, Prix Nakahara pour le
Japon, etc.), pour la promotion du genre (le Prix Elaine-Bennett pour la recherche), par région ou continent (le

cas Prix Yrjö-Jahnsson pour le continent européen, par exemple), pour un domaine spécifique (le cas de Prix
Fischer-Black la finance, le cas de Prix IZA de l'économie du travail pour l'économie du travail, par exemple),
etc.

Depuis 1969, la Banque de Suède décerne annuellement le prix de la Banque de Suède en sciences
économiques en mémoire d'Alfred Nobel communément appelé prix Nobel d'économie. Il est le prix le plus
prestigieux de la discipline. Après ce prix, la médaille John-Bates-Clark est la récompense la plus prestigieuse
en économie. D'ailleurs, une proportion importante de lauréats décrochent le « Nobel » par la suite.

Place des femmes en économie


Seules deux femmes ont reçu le prix Nobel d'économie : Elinor
Ostrom en 2009 et Esther Duflo en 2019, et quatre la médaille John-
Bates-Clark : Susan Athey en 2007, Esther Duflo en 2010, Emi
Nakamura en 2019 et Melissa Dell en 2020.

Notes et références

Notes
1. Le plus ancien département d'économie du Royaume-Uni
est le département d'économie politique de University
College London fondé en 1826 (lire en ligne (http://www.uc
l.ac.uk/economics/about)).
2. (en) Pour aller plus loin, voir le dossier dans l'American
Economic Review du mois de mai 2017 [lire en ligne (http Joan Robinson (1903-1983) est une
s://www.aeaweb.org/issues/465)]. des rares femmes économistes du
courant du XXe siècle. Elle est une
figure importante de l'école de
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s://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/11494)
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France (consulté le 6 juin 2020) : « Une des
caractéristiques centrales du capitalisme réside selon Marx
dans la propriété privée des moyens de production [...]
Marx explique « c’est toujours dans le rapport immédiat
entre le propriétaire des moyens de production et le
producteur direct (…) qu’il faut chercher le secret le plus
profond, le fondement caché de tout l’édifice social » [1]. Le
dépassement du capitalisme suppose notamment un
changement dans la nature de la propriété, qui est
intimement lié à la démocratie économique. »
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en ligne (http://www.pauljorion.com/blog/?p=4108))
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s://www.alternatives-economiques.fr/de-leconomie-politiqu
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(en) Steven Levitt et Stephen Dubner, Freakonomics : A Rogue Economist Explores the
Hidden Side of Everything, William Morrow, 2005, 242 p.
Alexandre Delaigue et Stéphane Ménia, Sexe, drogue... et économie, Pearson, 2008
Bernard Maris, Antimanuel d'économie, t. 1 : Les Fourmis, Bréal, 2003 (ISBN 2-7495-0078-8)
Bernard Maris, Antimanuel d'économie, t. 2 : Les Cigales, Bréal, 2006 (ISBN 2-7495-0078-8)

Encyclopédies
The New Palgrave Dictionary of Economics

Articles encyclopédiques
(en) Craufurd D. Goodwin, « History of economic thought », The New Palgrave, 2008

Autres
Laville J.L & Cattani A.D (2005) Dictionnaire de l'autre économie (Vol. 123). Desclée de
Brouwer.
Laville J.L (2003) Avec Mauss et Polanyi, vers une théorie de l'économie plurielle (No. 1,
p. 237-249). La Découverte.

V i i
Voir aussi

Liens internes Sur les autres projets Wikimedia :


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Chronologie des faits économiques
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Économiste
indépendance des économistes financiers
Économie en France

Liens externes
(fr) Les échanges entre science économique et autres sciences sociales (http://www.cairn.in
fo/load_pdf.php?ID_ARTICLE=LECO_011_0007), Edmond Malinvaud, 2001

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