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Intro 2
Pathophysiologie Le plus fréquent des troubles du mouvement est la maladie de Parkinson (MP).
Environ 85 % des patients diagnostiqués ont plus de 65 ans, et au sein de ce groupe d’âge, 1 à 2 %
souffrent de la maladie. [1] La MP est un trouble neurologique progressif chronique causé par une
perte de neurones dopaminergiques dans le pars compacta de la substantia nigra, qui entraîne une
perte de production de la dopamine. Comme les neurones dopaminergiques dégénèrent au fil du
temps, plusieurs mécanismes compensatoires retardent l’apparition des symptômes moteurs jusqu’à
ce que plus de 60 % soient perdus. Cependant, comme le nombre de neurones dopaminergiques
continue de diminuer, les symptômes moteurs hautement reconnaissables de la MP apparaissent. [2-
4]
La MP produit également des symptômes non moteurs. Le noyau moteur dorsal et les régions
olfactives, les neurones cholinergiques du noyau basal de Meynert, les neurones à noradrénaline, les
neurones du locus cœuruleus, les neurones sérotoninergiques du raphé médian et les neurones dans
le cortex cérébral, le tronc cérébral, la moelle épinière et le système nerveux autonome périphérique
sont également impliqués dans la pathologie de la MP, qui donnent lieu à des symptômes non
moteurs. [2-5] Voici quelques exemples de ces symptômes : perte de l’odorat, dépression et anxiété,
dysfonction autonome et problèmes cognitifs, entre autres. [6]
La MP constitue donc un enjeu de santé publique mondial car son incidence augmente au cours du
temps en raison du vieillissement de la population. Avec d’autres maladies neurodégénératives
comme la maladie d’Alzheimer, on s’attend à ce qu’elle dépasse le cancer au deuxième rang de la
mortalité vers l'année 2040. L’incidence et la prévalence de la maladie augmentent avec l’âge,
survenant chez environ 1 à 2 % des personnes âgées de plus de 65 ans et 3,4 % des plus de 75
ans.5(b) Les coûts directs et indirects des soins de la MP sont donc considérables.
I. Description
Communication neurale
Les neurones sont des cellules amniotiqyes qui constituent le système nerveux. La
communication neurale repose sur le transfert d’impulsions éléctriques Le transfert
d'information d'un neurone à l'autre s'effectue au niveau des synapses. À ce niveau, les
membranes des neurones « en communication » sont proches l'une de l'autre mais séparées
par un espace synaptique. Les signaux électriques ne pouvant franchir cet espace, la
communication entre deux neurones se fait par l'intermédiaire de substances chimiques
appelées neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs vont alors se fixer sur des récepteurs
spécifiques de la membrane du neurone postsynaptique. Cela provoque sa stimulation et la
naissance d’un nouveau message nerveux.
La dopamine :
La dopamine est un neurotransmetteur (messager chimique du cerveau) synthétisé
par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant
des protéines de l’alimentation) L’hydroxylation du noyau phényle de la tyrosine par la
tyrosine hydroxylase conduit à la dihydroxyphénylalanine (DOPA). La dopamine est ensuite
obtenue par décarboxylation de la DOPA par la DOPA-décarboxylase comme on le voit sur la
figure ci-dessous . Elle est libérée dans differentes structures mais principalement a
niveau des ganglions de base ces ganglions sont de noyaux qui sont situés dans
chacune des emispheres du cerveau
Biosynthese de la dopamine
Figure : cerveau
synapse dopaminergique
Les neurones dopaminergiques de la pars compacta de la substance noire projettent majoritairement
dans la partie supérieure du striatum, constituée du noyau caudé et du putamen. La voie nigrostriée
représente 80 % des neurones dopaminergiques centraux. Ce réseau constitue un système
modulateur des aires corticales motrices et intervient dans le phénomène de contrôle des fonctions
motrices. Le manque de dopamine entraîne à l'autre bout de la chaîne un excès de production
d'acétylcholine, et des tremblements de repos.
la maladie de parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative acquise par la perte de neurones
dopaminergiques situés dans la substance noire. C’est la disparition de ces neurones qui
entraine la maladie. La présence de corps de Lewy observés dans cette substance noire est la
signature de la maladie de Parkinson, ce sont des agrégats anormaux de protéines qui se
forment à l’intérieur même des cellules nerveuses. Ces protéines sont les seules marqueurs
anatomopathologiques qui permettent de dire qu’un patient souffre effectivement de Parkinson.
Cependant, les chercheurs ne savent toujours pas aujourd’hui, si ces corps de Lewy sont un
mécanisme protecteur sur des neurones qui subissent un stress ou une attaque et donc sont dus
à un symptôme de compensation et d’une réaction de l’organisme pour essayer de se préserver
ou alors si c’est un mécanisme pathologique qui va conduire à la mort du neurone à terme.
Les corps de Lewy se présentent classiquement sous la forme d’inclusions circulaires intraneuronales
cytoplasmiques de 5 à 25 μm de diamètre
II. Etiologie
Si le mécanisme est connu, les causes de la maladie de Parkinson sont toujours
inconnues. Cette situation est éprouvante pour les malades et leur entourage, la
recherche d’une cause étant une étape importante dans l’acceptation d’un événement.
De nombreuses hypothèses existent, certaines ont déjà été écartées comme l’origine
infectieuse ou auto-immune, mais deux d’entre elles retiennent l’attention des chercheurs
: l’hérédité et l’environnement.
1. Symptomatologie motrice
IV. Traitement :
Certes, on ne peut pas encore guérir de Parkinson mais la maladie se soigne, ce qui permet
3) La caféine : Cette étude a eu pour but d’évaluer l’effet de la caféine sur la somnolence de
personnes atteintes de Parkinson. Les résultats ont montré qu’il n’y avait pas d’effet sur la
somnolence mais qu’il y avait par contre une amélioration au niveau des symptômes moteurs
comme la raideur et la lenteur des mouvements.La caféine bloquerait un récepteur spécifique du
cerveau (adénosine A2A) qui serait impliqué dans le fonctionnement des neurones d’un individu
atteint de Parkinson. Plusieurs médicaments sont en cours de développement
4) Stimulation cérébrale :
Depuis plusieurs années la stimulation cérébrale est utilisée pour traiter la maladie de Parkinson
à un stade avancé. Une étude récente a évalué l’effet de la neurostimulation sur la qualité de vie
de patients opérés de façon plus précoce. Cette intervention neurochirurgicale consiste à
implanter de fines électrodes dans une zone profonde du cerveau impliqué dans les mouvements
(noyau sous-thalamique). Ces électrodes sont reliées à un boitier implanté sous la peau sous la
clavicule. Cette technique pourrait améliorer la qualité de vie de patients Parkinsoniens qui
répondent bien aux médicaments.
5) Duodopa :
Traitement qui consiste à infuser de la Levodopa en gel à l’aide d’une pompe externe relié à un
tube implanté dans l’intestin à travers la peau. Il permet une stimulation continue en dopamine
et un meilleur contrôle des symptômes moteurs parkinsoniens.
6) Facteurs de croissance :
Injection de facteurs de croissance pour protéger les cellules neuronales restantes.
7) Thérapie immunologique :
Cette étude est basée sur un vaccin ciblé contre une protéine impliquée dans le déclenchement
et la progression de la maladie : l’alpha-synucleine comme vu précédemment. Le vaccin doit
inciter le système immunitaire à produire des anticorps dirigés contre cette protéine mais sans
déclencher une réaction inflammatoire du cerveau.
VI. Conclusion :
Parkinson est une maladie neurodégénérative touchant hommes et femmes, le plus souvent à
partir d’un certain âge, entraine un grand nombre de troubles moteurs et psychologiques
(anxiété, manque de motivation, dépression). Elle n’est ni contagieuse, ni infectieuse, et peut se
présenter sous forme sporadique dans certains cas. Cette affection est due à une déficience de
dopamine au niveau des neurones qui empêche le mauvais transfert de l’influx nerveux de
neurones en neurones. Des études ont également montré qu’une autre molécule serait
impliquée. Il s’agit d’une protéine portant le nom d’alpha- synucleine jouant un rôle dans la
libération de la dopamine. Malgré les progrès du à la découverte de la Lévodopa, et à la
stimulation cérébrale profonde, il n’y à a l’heure actuelle aucun traitement qui permet de soigner
définitivement cette maladie. Les causes restant encore inconnues, toutes les thérapies visent à
améliorer la qualité de vie des patients et donc traiter les symptômes moteurs. Cette maladie
avance cachée, c’est pour cela qu’elle est difficile à étudier. La recherche est mondiale et d’autres
thérapies sont en cours de développement tels que les thérapies cellulaires, géniques, et
immunologiques.
https://www.topsante.com/medecine/troubles-neurologiques/parkinson/parkinson-les-
idees-recues-sur-la-maladie-31851#:~:text=La%20maladie%20de%20Parkinson%20ne
%20se%20soigne%20pas,-FAUX&text=pas%20encore%20gu%C3%A9rir%20de
%20Parkinson,l'action%20de%20la%20dopamine
https://www.cen-neurologie.fr/deuxieme-cycle/maladie-parkinson
https://www.lanutrition.fr/outils/a-quoi-sert-la-dopamine-
file:///C:/Users/ASUS/Downloads/P20143311.pdf
https://www.franceparkinson.fr/la-maladie/causes/
http://mikeclaffey.com/psyc2/notes-cog-motivation-emotion.html