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principe du contrôle sanitaire

L’eau destinée à la consommation humaine ne doit pas nuire à la santé des


consommateurs, elle doit donc être exempte de tout micro-organisme pathogène.

Rechercher l’ensemble des germes pathogènes (bactéries, virus, parasites) est


impossible et serait beaucoup trop onéreux ; les espèces sont nombreuses (Salmonella,
Shigella, Campylobacter, Vibrio cholerae, Leptospir, Giardia, Cryptosporidium,
Rotavirus, virus de la poliomyélite, virus de l’hépatite A…) – leur recherche est
souvent complexe et laborieuse, certaines ne sont réalisables que par des laboratoires
hautement spécialisés – leur présence est irrégulière et aléatoire.

Les micro-organismes pathogènes véhiculés par l’eau étant pour la plupart d’habitat
fécal, il a donc été suggéré de retenir comme principe de contrôle « la recherche de
certaines espèces ou groupe de bactéries, comme témoins indicateurs de
contamination ou pollution fécale ». Ces germes tests sont des bactéries
commensales qui sont naturellement présentes dans les intestins des hommes et des
animaux à sang chaud, et excrétées régulièrement en abondance dans les matières
fécales.

Les normes de potabilité d’une eau posent donc comme hypothèse que les lois
d’élimination des germes pathogènes et des germes tests sont comparables et qu’à un
abattement important de germes tests correspond une élimination poussée des germes
pathogènes. La présence des indicateurs constitue donc un signal d’alarme et laisse
présager la possibilité d’une présence de pathogènes. De même, leur absence suppose
l’absence de pathogènes.

La réglementation a retenu comme germes indicateurs de contamination fécale les


bactéries entérocoques et coliformes thermotolérants aujourd’hui supplantés par
l’espèce Escherichia coli.

À ces germes tests se rajoutent :

 la recherche d’indicateurs d’efficacité de traitement : spores de bactéries


anaérobies sulfitoréductrices (décret français) ou spores de Clostridium
perfringens (directive européenne) ;
 les dénombrements des germes aérobies revivifiables à 22 °C et à 36 °C dits
germes banals sont utilisés à titre de surveillance pour la distribution de l’eau.
Leurs valeurs n’ont qu’une importance secondaire, ce sont leurs variations, et
notamment une augmentation brusque, qui peuvent être le signe d’une
altération de la qualité de l’eau au cours de la distribution.

les analyses bactériologiques


Les laboratoires disposent de méthodes normalisées pour répondre au besoin du
contrôle sanitaire.

Le dénombrement des germes totaux s’effectue par incorporation d’un faible volume
d’échantillon en milieu solide nutritif.
Pour les germes indicateurs, les méthodes les plus usitées sont les méthodes par
filtration sur membrane puis dépôt de celle-ci sur un milieu de culture gélosé
spécifique ou adapté à la bactérie recherchée. Le milieu est incubé selon des
conditions optimales de croissance, en termes de température et de temps.

Après incubation, chaque bactérie présente dans l’échantillon donnera naissance à une
colonie visible à l’œil nu. Des tests de confirmation souvent basés sur des caractères
biochimiques sont effectués sur les colonies présumées caractéristiques de l’espèce
recherchée.

 Les résultats sont obtenus en quelques jours. Ils s’expriment généralement en


UFC (unité formant colonie).
 Les conditions du prélèvement (stérilité, transport) sont excessivement
importantes et conditionnent la validité du résultat (voir les prélèvements).

Dans le cas d’un examen plus complet, le laboratoire peut être amené à rechercher des
bactéries pathogènes pour l’homme comme Salmonella, Shigella, Legionella,
Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa…

E. coli: L’espèce la plus fréquemment associée aux coliformes fécaux est E. coli représente
toutefois 80 à 90% des coliformes thermo-tolérants détectés. L'OMS (2004), n’énonce que la
.présence d’E.coli, apporte la preuve incontestable d’une pollution fécale récente

Intérêt de la recherche et de dénombrement d’E. coli: Selon l’OMS, l’indicateur le plus


précis pour estimer la pollution fécale est en fait E. coli, en raison de son abondance dans les
fèces humaines (jusqu’à 1 milliard de bactéries par gramme de matière fraîche), et de sa
persistance pour être recherché (sa durée de détection dans l’eau à 20°C varie d’une
.semaine à un mois)

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