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❖ Objectifs :
➢ Procédés de fabrication des profilés métalliques et leur classification;
➢ Notions fondamentales sur le comportement du matériau acier;
➢ Calcul de l’action de neige et de vent sur un bâtiment à base quadrangulaire;
➢ Calcul de résistance des sections transversales des pièces métalliques;
➢ Calcul (élastique / plastique) de la résistance des poutres métalliques en flexion
simple conformément au règlement EC3;
➢ Calcul de la résistance des pièces métalliques vis-à-vis des phénomènes 3
d’instabilité de forme (flambement, déversement, voilement);
➢ Dimensionnement des poutres fléchies.
❖ Prérequis du module :
Dessin technique + DAO/ Métallurgie / RDM / Théorie des structures…
I. Aperçu Historique
VI. Terminologie
6
I. Aperçu historique
Les principaux faits et étapes qui ont marqué le développement de la charpente
métallique (adopté de [5]):
✓ 1750 : Industrialisation de l’acier fondu;
✓ 1779 : Conception du premier pont
métallique « The Iron Bridge » par
le britannique Abraham Darby. Il
s’agit du pont arc en fonte coulée, googlemaps
7
✓ 1801 : Première ossature métallique de bâtiment (poutres et colonnes)
« Ditherington Flax Mill Maltings » construite en Angleterre;
✓ 1881 : Découverte et développement de la soudure à l’arc;
http://weldingtypes.net
http://weldingtypes.net
8
✓ 1883 : Réalisation du premier IGH en fer « Home Insurance » à Chicago,
composé de 10 étages puis détruit en 1931;
✓ 1889 : Réalisation de la Tour Eiffel (structure rivetée de 324 𝑚 de hauteur) à
l’occasion de l’exposition universelle;
http://slideshare,net/steel-construction http://howitworksdaily.com
9
✓ 1931 : Construction de l’un des plus célèbres gratte-ciel avec 60000 𝑡 d’acier
(16%) : « Empire State Building » à New York. Il culmine à 380 𝑚;
✓ 1931 : Utilisation de fils étirés à froid (résistance à la traction de
1520 𝑁Τ𝑚𝑚2 ) dans la construction à New York, par l’ingénieur suisse O. H.
Ammann du George Washington Bridge de 1067 𝑚 de portée;
10
http://praca-w-niemczechinfo http://voyagerloin.com
✓ 1973 : Construction du World Trade Center à
New York : Deux gratte-ciel de 110 étages hauts
de 410 𝑚 chacun;
✓ 1974 : Construction de
la Sears Tower à Chicago :
bâtiment de 109 étages
d’une hauteur totale de
442 𝑚; http://skyscrapercity.com
11
http://pbs.org
✓ 1981 : Réalisation de Humber Bridge à Hull (Angleterre)
: pont suspendu de 1410 𝑚 de portée centrale;
✓ 1998 : Construction de Akashi Kaikyo Bridge au
Japon : pont suspendu de 1991 𝑚 de portée centrale;
✓ 2009 : Construction du plus haut gratte-ciel au monde
http://printerest,com
http://printerest,com http://duranvirginia.wordpress.com 12
II. Constructions métalliques en génie civil : Domaines d’utilisation &
différents types de construction
Dans le monde du génie civil, on peut rencontrer les constructions métalliques*
dans :
*Pour certaines constructions, l’utilisation de l’acier peut être soit :
- Restreinte/envisagée pour une partie de l’ouvrage (eg. La couverture d’une salle de sport qui repose sur
des poteaux en béton armé);
- Mixte avec un autre matériau (principalement le bois et le béton) (eg. La dalle mixte d’un plancher de
bâtiment ou pont mixte);
- Un choix parmi d’autres matériaux (eg. l’échafaudage ou l’escalier qui peuvent être fabriqués en
aluminium);
13
1. Bâtiments industriels (usines, entrepôts, halls, hangars…)
googlemap
s
14
2. Hangars agricoles;
Youtube Youtube
Youtube 15
Youtube
3. Constructions et complexes sportifs (stades; salles de sport; arènes…)
googlemaps googlemaps
Youtube Wikipedia
http://wsj.com
http://archiexpo.fr
http://modlar.com 17
5. Ossatures des bâtiments à plusieurs étages (à moyenne hauteur; IGH :
Immeubles à Grande Hauteur; grattes ciel)
Wilshire Grand Center, LA, USA
http://curious.kcrw.com http://flickr.com
Steelwork, High
Street, Scotland, UK
18
http://qdxgzex.en.made-in-china.com http://alamy.com
http://lemoniteur.
fr
Centre commercial Geric
http://metconinc.com
http://lemoniteur. 19
fr
Usine de construction et
6. Ateliers d’aviation d’assemblage Boeing, USA
http://quora.com
http://alamy.com
http://3cb.co.uk http://http://travelobservers.com
20
7. Aéroports, aérogares
Aérogare 2F, CDG, France
googlemaps
Aéroport de Shenzhen,
googlemaps
chine
Aéroport Ennfidha
googlemaps
googlemaps
21
8. Ateliers et erntrepôts portuaires et de fret
http://usinenouvelle.com
22
9. Stations et gares de trains et métros
googlemaps
googlemaps
Wikipédia
http://ourisme93.com
googlemaps googlemaps
Ponts mixtes à poutres métalliques : Echangeur du lac Pont mobile : pont de Biscaye, Espagne
Ministère de l’équipement
Wikipédia
Pont bipoutre mixte : Viaduc de la Maine, France Pont Bow string : Tunis 24
googlemaps googlemaps
Pont suspendu : Golden Gate Bridge, USA Pont cantilever : Pont du Québec
googlemaps
Pont à caisson
métallique
http://gramme.be
http:// amusingplanet.com
26
Passerelle : Gateshead Millennium bridge, UK
10.2. Ouvrages d’art : Ouvrages de soutènement et hydrauliques : rideaux de
palplanches, buses, écluses, batardeaux…
http:// china-steelpiling.com
http:// tubosider.fr
Wikipédia
http://hydrosaat.ch
http://lameireft.be
27
11. Stations de service
http://fortressbuildersltd.com
http://goldcoastbulletin.com.au
googlemaps
http://ellsengantrycrane.com http://comete-group.com 29
13. Musées, monuments, planétariums, cités des sciences, salles d’exposition…
Museum of
Natural History,
Oxford
University
http://city-discovery.com
http://pariscityvision.com
Museum of
Contemporary
Art & Planning
Exhibition,
Hong Kong googlemaps
http://atlas-fondations.fr
31
15. Tours et mâts : pylônes des lignes électriques, de télécommunication…
http://hydroquebec.com http://connaissancedesenergies.org
http://keywordsuggest.org
http://www.pinterest.de
32
16. Constructions métalliques en tôle : réservoirs, silos, tanks, pipelines…
http://francemetal.com
http://beastie.lesfurets.com
http://giancaspro.it
33
http://giancaspro.it
17. Coffrages et échafaudages
http://brogangroup.com
http://directindustry.com
http://http://jualscaffoldingsu
http://archiexpo.fr rabaya.blogspot.co.id 34
18. Escaliers
http://directindustry.fr
http://pinterest.com
Youtube http://telegraph.co.ukv
36
20. Structures de carrière
http://scamsas.fr
http://ycwsteeldetailing.blogspot.com
http://scamsas.fr
37
21. Plateformes pétrolières offshore
http://twistedsifter.com
http://safewayoffshore.com/kv
38
http://slideshare.net
22. Autres structures……………
http://businessinsider.com
http://astrosurf.com Googlemaps
http://businessinsider.fr 39
III. Procédés d’extrusion et de fabrication de l’acier de charpente
III.1. Le matériau « Acier »
✓ L’acier est un mélange entre une grande portion majoritaire du métal fer (Fe)
extrait de mines de fer et d’un petit pourcentage de carbone (C) extrait du
charbon avec quelques intrusions et impuretés (phosphore, souffre) et
additifs (silicium, Nickel, manganèse, chrome…) pour améliorer la qualité, la
résistance, la ténacité,… de l’acier : on parle ainsi d’alliages;
✓ L’acier peut être également issu d’un processus de recyclage de ferrailles;
✓ Les produits sidérurgiques sont obtenus, généralement, à partir de l’un ou
l’autre des procédés de fabrication suivants : laminage, étirage, 40
Tréfilage, pofilage... Le laminage à chaud étant le procédé de base pour les
produits laminés : éléments constitutifs de la charpente métallique;
✓ Selon la teneur en carbone, on distingue plusieurs types d’aciers :
Acier extra durs 0,75% < 𝐶 < 1,2% Outils, poinçons, scies
41
𝜺
42
III.2. Procédés de fabrication et classification des produits de charpente
1. Procédés de fabrication des produits sidérurgiques
✓ Les éléments de la charpente (produits sidérurgiques) sont obtenus à travers le
processus de laminage décrit comme suit (source : http://www.acier.org/) :
Matières Acier Demi Produits
premières liquide produits finis
Coulée
Fonte Laminage
continue
Finalité : ajuster la Acier liquide coulé dans des Mise en forme finale du profilé, finitions
composition chimique moules ou lingotières puis diverses pour la vente : Faire passer le
de l'acier refroidissement à l’eau : lingot entre 2 cylindres contrarotatifs
Deux procédés : filière Solidification de l’acier et Deux familles de produits : les longs
fonte et filière électrique ébauches de formes. (poutrelles, barres, fils,…) et les plats
Deux procédés : coulée (plaques, tôles en feuilles ou en bobines).
continue et coulée en lingots 43
✓ Processus
de fabrication
des produits
1 2
sidérurgiques : 3
4 5
6 Sources :
http://perso.univ-lyon2.fr
http://www.acier.org
44
45
http://ifm.com
46
47
http://larousse.fr
48
1.i. La filière fonte :
Elle se compose de quatre étapes principales :
* Usines d’agglomération;
** Cokerie;
*** Haut fourneau;
**** Convertisseur.
49
* Usines d’agglomération :
✓ Préparation du minerai fer;
✓ Broyage et calibrage du minerai
en grains qui s’agglomèrent et
s’agglutinent entre eux;
✓ Obtention après concassage de l’aggloméré puis chargement dans le haut
fourneau avec du coke;
youtube
50
http://livemint.com
** Cokerie :
✓ Le coke est un combustible puissant, résidu solide de la distillation
(gazéification des composants indésirables) de la houille (فحم, variété de
charbon très riche en carbone) dans le four de la cokerie pendant 18 heures;
✓ Le coke est un produit/dérivé du charbon (roche sédimentaire) presque pur
doté d’une structure poreuse et résistante à l’écrasement;
✓ En brûlant dans le haut fourneau, le
coke apporte : 1. la chaleur nécessaire à
la fusion du minerai et 2. les gaz
nécessaires à sa réduction.
Wikipédia
51
*** Haut fourneau :
✓ On extrait le fer de son minerai. Minerai et coke solides sont enfournés par le
haut. L'air chaud (1200°𝐶) insufflé à la base provoque la combustion du
coke. L'oxyde de carbone (CO) ainsi formé va "réduire" les oxydes de fer,
c'est-à-dire leur prendre leur oxygène et, de ce fait, isoler le fer : c’est
l’oxydoréduction);
✓ La chaleur dégagée par la combustion fait fondre fer et gangue (laitiers) en
une masse liquide où la gangue, de densité moindre, flotte sur un mélange à
base de fer, appelée « fonte » composée d’environ 96% (Fe) et 4% (C);
✓ Les résidus formés par la gangue fondue (laitiers) sont exploités par d'autres
industries : construction de routes, cimenterie,... 52
Haut fourneau
http://commons.wikimedia.org
http://structurae.info
53
**** Convertisseur :
✓ La fonte est ensuite déversée dans un wagon qui l’achemine à un
convertisseur : On y convertit la fonte liquide en acier (↘ du taux de C);
✓ La fonte (220 𝑡) en fusion est versée sur un lit de ferraille (20 𝑡). On brûle les
éléments indésirables (carbone et résidus) contenus dans la fonte à 1670°𝐶 en
insufflant de l'oxygène pur;
✓ On récupère les résidus (laitier d'aciérie);
✓ On obtient 240 𝑡 d'acier liquide "sauvage",
qui est versé dans une poche. Il est appelé
ainsi, car, à ce stade, il est encore imparfait.
54
1.ii. Filière ferrailles :
✓ La matière première enfournée peut aller du matériau brut (par exemple des
pièces de machine) dûment sélectionné, jusqu’à la ferraille livrée préparée, triée,
broyée, calibrée, avec une teneur minimale en fer de 92%;
✓ On fond les ferrailles dans un four électrique.
L’acier liquide obtenu est ensuite soumis aux
mêmes opérations d’affinage et de mise à
nuance que dans la filière fonte;
✓ Les ferrailles proviennent des emballages
jetés, des bâtiments, machines et véhicules
55
démontés, des chutes de fonte ou d’acier récupérés dans la sidérurgie ou
chez ses clients transformateurs;
✓ Chaque nuance d’acier nécessite un choix rigoureux de la matière première, en
fonction notamment des «pollutions» que peut représenter, pour cette nuance
précise, tel métal contenu dans les ferrailles;
✓ Four électrique : processus : Un « panier à ferrailles », chargé à l’aide d’un
aimant, achemine la matière première jusqu’au four électrique;
La fusion a lieu grâce à des arcs électriques puissants, qui jaillissent entre
des électrodes et la charge à fondre. On récupère les résidus (laitiers);
On obtient de l’acier liquide, qui va être acheminé vers l’installation d’affinage
56
et de mise à nuance.
http://schnitzersteel.co
m
Ferrailles chargés par l’aimant
Four électrique
57
1.iii. Station d’affinage
✓ Affinage (décarburation) et additions chimiques;
✓ Les opérations ont lieu dans un récipient sous vide, l'acier étant mis en
rotation entre poche et récipient à l'aide d'un gaz neutre (argon);
✓ On insuffle de l'oxygène pour activer la décarburation et réchauffer le
métal;
✓ Ce procédé permet une grande précision
dans l'ajustement de la composition
chimique de l'acier "mise à nuance".
58
1.iv. Coulée continue
✓ Principe : L'acier liquide est coulé dans une lingotière en cuivre de section
carrée, rectangulaire ou ronde (selon le demi-produit fabriqué);
✓ Le métal commence à former une peau
solide dans la lingotière violemment
refroidie à l’eau, puis tiré vers le bas par
un jeu de rouleaux. Il achève de se
solidifier tout en restant malléable;
✓ À la base de l'installation, on extrait une
barre solide, carrée, rectangulaire ou ronde, qui est découpée en tronçons
59
de la longueur désirée;
✓ Ce procédé permet d'obtenir directement des
demi-produits sans l'étape blooming-slabbing
de la coulée en lingots.
http:// slideplayer.com
http:// ifm.com
http://larousse.fr
60
Wikipédia
1.v. Coulée lingots
✓ L’acier est coulé et solidifié dans des moules en fontes : les lingotières;
✓ Une fois la solidification terminée, les lingots sont démoulés;
✓ Après réchauffage à 1200°C, ils sont écrasés dans un gros laminoir pour avoir :
- Brames, ébauches de produits plats (slabbing);
- Blooms, futurs produits longs (blooming).
http://casting77.com 61
1.vi. laminage
63
Remarques :
1. Pourquoi on ne passe pas directement de l’acier liquide aux produits finis?
Principalement, pour des raisons de gestion selon la demande du marché et
d’optimisation du stockage : on fabrique en premier lieu les demi produits;
2. La calamine :
« Avant d'être laminé, l'acier est chauffé en dessous de son point de fusion. Dans
les fours, l'oxygène de l'atmosphère du four réagit chimiquement avec le métal
chaud pour former des oxydes de fer et des éléments d'alliage. Lors du
refroidissement, ces oxydes se transforment en un revêtement dur, cassant,
collant et habituellement noir. Ce revêtement est habituellement
64
appelé calamine. La calamine se dilate moins que le fer et se fissure en se
refroidissant. Au cours du temps, l'eau pénètre dans ces fissures et l'acier se
corrode. Le processus de corrosion détache progressivement la calamine,
résultant en une surface non uniforme, inapte à recevoir un revêtement et
qui doit pour cela être nettoyée et traitée » (http://www.cticm.com).
Wikipédia
65
66
67
Exemple de
laminage à chaud
des blooms →
Profilé en I
Youtube
Exemple de
laminage à chaud
des billettes →
Fils
Youtube 68
Exemple de
laminage à chaud
des brames → tôle
en bobines ou
feuilles
Youtube Youtube
69
✓ Exemple de types de laminage à chaud :
70
✓ Exemple de types de laminage à froid :
Youtube
71
✓ En plus du laminage à chaud, il existe encore d’autres procédés de mise en
forme des produits sidérurgiques :
• Par déformation à chaud : • Par déformation à froid :
➢ Extrusion; ➢ Forgeage (Extrusion);
➢ Filage; ➢ Emboutissage;
➢ Cintrage; ➢ Pliage;
➢ Tréfilage;
➢ Cintrage;
➢ Profilage;
➢ Laminage à froid;
72
2. Classification des produits sidérurgiques
✓ Les produits sidérurgiques peuvent être classés en deux grandes catégories :
➢ Les produits plats : Obtenus suite au laminage à froid supplémentaire, à
l’exception des tôles de forte épaisseur;
➢ Les produits longs : Obtenus suite au laminage à chaud, étirage ou le cas
échéant tréfilage;
Ces produits sont regroupés, d’une façon normalisée, dans un catalogue
(ensemble de fiches techniques des produits). Ainsi, pour chaque type de profilé,
on peut lire directement ses propriétés géométriques et mécaniques;
73
✓ Exemple d’un profilé IPN tel que
présenté dans un catalogue :
74
Les produits plats
1. Les plats :
✓ Largeur variant de 10 à 150 mm; https://huon.fr
75
3. Les tôles :
✓ Elles sont fabriquées puis stockées sous forme de bobines qui peuvent
atteindre 1 𝑘𝑚 de long et 2 𝑚𝑚 d’épaisseur : Obtenues partir d’une brame
qui mesure environ 10 m de long, 2 m de large et 25 cm d’épaisseur;
✓ Elles sont livrées en largeurs standards ou selon la demande. Le plus souvent,
les largeurs ne dépassent guère les 1800 𝑚𝑚 et leurs épaisseurs sont limités à
16 voire 20 𝑚𝑚 pour les tôles laminés à chaud et environ 3 𝑚𝑚 pour les
tôles laminés à froid;
✓ Leur mise en forme se fait par laminage à froid, profilage, pliage,
emboutissage…;
76
Les tôles nervurées et ondulées (suite) :
✓ Ce sont des tôles minces (dont l’épaisseur est inférieure à 3 mm) que l’on
nervure par laminage à froid à l’aide d’une machine à galets. Les tôles
nervurées sont issues de bobines galvanisées et souvent prélaquées;
✓ Les applications concernent les produits d’enveloppe (bardage), de couverture
(bac, support d’étanchéité) et de plancher (bac pour plancher collaborant ou à
coffrage perdu), ainsi que les panneaux sandwich incorporant des matériaux
isolants (telles que la laine de roche ou la laine de verre);
✓ Généralement, les tôles ondulés sont utilisés dans les construction où le
critère d’esthétisme n’est pas demandé;
77
Tôle d’acier galvanisée ondulée
Youtube
http://archiproducts.com
http://multicapital.co.id http://french.stainlesssteel-sheetmetal.com
80
5. Les tubes et profils creux :
✓ Ils sont fabriqués en continu à partir de tôles minces ou moyennes repliées
dans le sens de leur longueur (voir diapo 70 pour les ronds creux);
http://soquibat.com http://soquibat.com
http://soquibat.com http://soquibat.com 81
6. Les profilés minces :
✓ Les tôles minces galvanisées dont l’épaisseur est inférieure à 5 mm peuvent
être profilées à froid pour réaliser des profilés minces;
✓ Les profilés minces ont des sections très diverses (C, Sigma, Zed…);
✓ Ils sont utilisés en serrurerie, en menuiserie métallique et en ossatures légères :
pannes de charpente, ossatures de murs ou de cloisons, de faux plafond...;
82
http://pinterest.nz
83
Les produits longs
1. Profilés laminés :
✓ Poutrelles en I :
▪ IPE poutrelles en I européennes. Les ailes présentent des bords
parallèles dont les extrémités sont à angles droits et les angles rentrants
sont arrondis. Les profilés IPE sont un peu plus onéreux, mais plus
commodes et sont d’usage courant;
▪ IPN : poutrelles en I normales. Les ailes sont d’épaisseur variable et
avec des angles arrondis. Ceci entraîne des difficultés pour les attaches;
▪ Il existe également des poutrelles IPEA et IPEO; 84
✓ Poutrelles en H, se diffèrent par l’épaisseur relative de leur âme et ailes :
▪ HEA; HEB; HEM;
▪ Il existe également des poutrelles HL (à très larges ailes), HD
(poutrelles-colonnes) et HP (poutrelles-pieux);
85
86
Remarque :
✓ Mais pourquoi la forme en I?
En effet, la matière au voisinage de l’axe neutre joue un rôle négligeable dans
la résistance de la poutre. Contrairement à celle au voisinage des faces
supérieure et inférieure de la section. Elle conduit à concentrer la matière dans
les parties les plus éloignées
de l’axe neutre :
→ Améliorer le comportement
et le rendement de la section.
87
✓ Poutrelles en U. Elles sont souvent employées comme des éléments
secondaires :
▪ UPN : les faces internes des ailes sont arrondis;
VGTU Journals
http://constructalia.arcelormittal.com
89
http://constructalia.arcelormittal.com
2. Laminés marchands :
(a) Ronds pleins;
http://www.soquibat.com http://www.soquibat.com
http://www.soquibat.com
𝒈
http://www.soquibat.com 90
𝒉
91
Autres produits
✓ Les palplanches;
✓ Les rails;
✓ Les ronds à béton;
✓ Les câbles;
✓ Les pièces moulées : Il s’agit de pièces aux formes complexes qui sont
difficilement réalisables par soudure et que l’on coule dans des moules
réfractaires. Leur utilisation ne se justifie que par un effet de série ou par leur
taille, comme des nœuds d’assemblage répétitifs, des appareils d’appuis, des
assemblages de câbles et de tirants… 92
IV. Comportement mécanique de l’acier
IV.1. Essai de traction (EN 10002)
93
http://meefi.pedagogie.ec-nantes.fr
94
✓ L’essai de traction est un essai normalisé réalisé sur des éprouvettes en acier. Il
s’agit d’y appliquer un effort de traction uni-axiale. Il permet à la fois de
déterminer :
➢ Le comportement élastique du matériau (càd ses paramètres mécaniques,
principalement le module d’Young E et le coefficient de Poisson 𝜈);
➢ La limite élastique de l’acier 𝑓𝑒 ;
➢ La capacité maximale du matériau avant de lâcher. Autrement dit, sa
résistance ultime à la rupture 𝑓𝑢 ;
➢ La déformation à la rupture 𝜀𝑟 ;
95
✓ Le diagramme (de comportement; contrainte-déformation) de l’acier est
caractérisé par quatre phases :
1. Domaine élastique : obéissant à la loi de Hooke : 𝜎 = 𝐸𝜀 : allongement
linéaire en fonction de la contrainte (les déformations sont réversibles);
2. Domaine d’écoulement plastique : caractérisé par un plateau plastique où
l’acier subit un allongement sous une charge constante (les déformations sont
irréversibles);
3. Domaine d’écrouissage : traduisant une nouvelle augmentation de la
déformation sous l’effet du chargement;
4. Domaine de striction : Correspondant à une réduction de la section latérale
96
de l’éprouvette avec un allongement longitudinal sous une baisse de la
contrainte;
✓ En construction métallique, les pièces et les éléments des ossatures sont
conçus et calculés pour rester la plupart du temps dans le domaine élastique.
Toutefois, l’Eurocode 3 autorise un calcul plastique des éléments sous
certaines conditions;
✓ Le palier d’écoulement plastique représente une réserve de sécurité. Il traduit
la ductilité de l’acier (elle permet une bonne tenue aux séismes, aux vibrations
et charges cycliques);
✓ L’acier a un comportement élastoplastique.
97
IV.2. Essai de flexion par choc (essai de résilience)
✓ Cet essai a pour objectif de mesurer l’énergie absorbée par une éprouvette bi-
appuyée, comportant une entaille médiane en V, lors de sa rupture en flexion
sous le choc d’un mouton-pendule. Cette énergie caractérise la ductilité de
l’acier et sa sensibilité à la rupture fragile en fonction de la température.
𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 = 𝑚𝑔 ℎ0 − ℎ
98
IV.3. Essai de de dureté Brinell
✓ Cet essai consiste à déterminer la dureté superficielle des métaux. On procède à
imprimer dans le métal une bille de diamètre prédéfini Φ10, Φ5, Φ2,5 et Φ1
sous une charge déterminée et sans choc;
✓ L’épaisseur de la pièce doit être au moins
égale à huit fois la profondeur de l’empreinte;
𝐹 𝑑𝑎𝑁
✓ La dureté Brinell HB est donnée par le rapport : 𝐻𝐵 = ;
𝑆 𝑚𝑚2
100
101
✓ Il existe d’autres types d’essais (destructifs), tels que :
➢ Autre essai de dureté : consiste à mesurer la pénétration d’une pointe
conventionnelle dans la pièce à tester sous une charge prédéterminée (
Vickers);
➢ Essai de pliage : permet d'apprécier qualitativement la ductilité d'un acier et
l'aptitude au formage à froid par pliage des tôles ou barres constituées de ce
matériau;
➢ Essai de fatigue;
✓ Il existe certains essais non destructifs (macrographie, micrographie,
radiographie, ultrasons…).
102
Diagramme adopté dans les calculs
103
IV.3. Principales caractéristiques de l’acier de charpente
104
IV.3. Principales nuances de l’acier de charpente
112
✓ Tenue au feu et médiocre : l’acier tend à se dilater avec la hausse de la
température. Et à partir de 200°C, son module d’élasticité tend à diminuer
progressivement. A une température de 600°C, il perd sa capacité portante et
passe à l’état plastique ;
✓ Conduction de l’électricité : les ions de fer ne permettent pas l’isolation des
courants électriques ;
✓ Vulnérabilité aux phénomènes d’instabilité élastiques : les éléments en
acier (notamment celles qui sont élancées) sont très sensibles aux phénomènes
d’instabilité de forme (flambement, déversement, voilement) ;
✓ Fatigue.
113
Terminologie
▪ Bâtiment en portiques
à âme pleine :
Source :
Wissem Taktak. Cours de
charpente métallique
114
Panne faîtière
Contreventement
longitudinal
Panne sablière
Panne courante
Traverse
Portique de rive
*2 versants = toiture
115
▪ Ferme à treillis
116