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PROPOSITION DE CREATION DU RESTAURANT « CHEZ JENNY »

1. Contexte et justification

Le besoin de se nourrir dans un cadre approprié en dehors de l’espace


familial a toujours était ressenti pour ceux qui ne peuvent se retrouver, pour une raison
ou une autre dans le cercle familial au moment imparti pour la prise des repas ou
encore pour ceux dont les obligations diverses, notamment professionnelles
empêchent de cuisiner et de manger dans leur lieu de résidence. Les restaurants sont
donc des lieux qui ont le mérite de pallier à ce besoin crucial et la ville de Kinshasa en
compte des milliers.
A Kinshasa en général et dans le quartier Matonge en particulier, pullulent
divers cadres qui offrent des services culinaires et la plupart d’entre eux ne sont en
réalité que des gargotes, ce qui pose un sérieux problème de santé publique au vu de
l’état d’hygiène déplorable de ces espaces censés afficher une propreté irréprochable.
Au-delà de la cruciale question hygiénique et sanitaire, s’ajoute également
la qualité de la cuisine et du cadre d’accueil. Cet état des choses qui se justifie par la
modicité du pouvoir d’achat ne peut convaincre car force est de constater que ceux qui
habitent Matonge et ses environs se déplacent en ville pour leurs anniversaires et
autres rencontres, par manque d’un cadre appropriés dans leur environnement
immédiat.
Il est une nécessité impérieuse de renverser cette tendance et de proposer
un cadre qui apporterait une solution à cette situation.
Le quartier Matonge étant l’un des plus accessibles et des plus fréquentés
par les habitants de Kinshasa, ce projet se propose de mettre en place un restaurant
plus moderne sur la très fréquentée avenue OSHWE, avec une capacité d’accueil à la
mesure du trafic journalier qui peut s’estimer à 100 personnes /Jour eu égard au
manque des cadres car les rares qu’on y trouve, sont ceux qui sont rattachés au débits
des boissons, dépourvus de la quiétude utile pour des échanges nécessaires au cours
d’un repas.
Le restaurant « chez JENNY » proposera de la cuisine congolaise et
africaine et sera un restaurant d’une capacité de 40 couverts situés au 105, avenue
Oshwe dans la commune de Kalamu. Il est à noter que l’avenue Oshwe est une rue très
fréquentée dans laquelle se trouvent une dizaine des débits de boissons, des « take
away », des boutiques. Elle est également entourée de bureaux et des services attirant
un trafic d’employés à l’heure du déjeuner pendant la semaine et les habitants vivants
aux alentours et ceux d’ailleurs y viennent les soirées et les week-ends.
Il sera dirigé par Mme Jenny, comme gérante de la société. Elle a déjà une
expérience dans la gestion d’un restaurant-bar qui tourne déjà bien sur l’avenue
Oshwe et ses compétences avérées dans la communication des entreprises au vu de
son diplôme en communication à la célèbre Institut Facultaire des Sciences de
l’Information et de la Communication (IFASIC) sont un atout dans le marketing du
restaurant. Elle sera épaulée par une comptable pour la tenue des comptes et d’une
dizaine des serveuses et des cuisiniers pour assurer le service au sein du restaurant.
Chez JENNY sera un restaurant congolais à tarifs modérés, il proposera de
la cuisine traditionnelle congolaise et africaine, l’offre comprendra également une
formule déjeuner en semaine qui devrait satisfaire l’envie de diversité et la contrainte
budgétaire des employés des bureaux situés à proximité du restaurant et comme la
bonne nourriture s’accompagne toujours de la boisson, les produits des brassicoles
locales ainsi que des vignobles étrangers seront également servis, un service traiteur et
la livraison à domicile feront également partie des services que proposera le restaurant
Ce projet dont nous souhaitons le financement s’étendra sur 12 mois avec
la possibilité de renouveler si les évaluations des différents rapports que nous
présenterons s’avère être convaincants.

2. Objectifs

- Mettre en place un restaurant de 50 couverts, répondant aux exigences culinaires et


sanitaires des populations kinoises en général et ceux environnants le quartier
Matonge en particulier.
- S’imposer comme le restaurant de référence pour des déjeuners des personnes
travaillant dans le rayon du quartier matonge et de ses environs ainsi que des
diners pour les familles, les connaissances et le monde des affaires.
- Rééditer la même expérience en mettant en place des autres restaurants dans
d’autres quartiers populaires de la ville de Kinshasa

3. Activités prévues (stratégie)

- Juste après les travaux de rénovation, le restaurant sera ouvert 7 jours sur 7 de 11 h
à 23h, pour le déjeuner et le diner dont le choix du menu sera limité afin de
faciliter la préparation des plats en cuisine. Certains plats seront préparés en
avance pour réduire le temps d’attente des clients pendant les heures de pointe
pour permettre surtout aux employés de rompre avec leur quotidien alimentaire
tout en étant de retour à l’heure au travail.
- Le restaurant ayant pour ambition d’offrir la meilleure expérience possible à ses
clients à un prix modéré, veillera à ce qu’aucun client ne propage un avis négatif
sur le restaurant, toutes les mesures nécessaires pour identifier et corriger la source
du problème seront prises puis le client insatisfait aura droit à un repas gratuit pour
qu’il se fasse une deuxième opinion sur le restaurant en y mettant plus de qualité
de service pour espérer que les clients satisfaits reviennent le soir ou le week-end
en famille
- Un travail de communication active pour la promotion du restaurant sera consacré
notamment par la construction d’une base des données des clients en vue d’une
promotion qui augmentera leur fidélité et la promotion en ligne via un site, une
page Facebook où nous publierons nos différents plats et surtout interagirons avec
nos différents clients en faisant en sorte que les clients les plus actifs sur ce forum
puissent bénéficier d’une promotion.

4. Quelques indicateurs sur la cible


Chez JENNY attirera à la fois les employés des bureaux et services avoisinants le
midi en semaine et les habitants des quartiers le soir et les week-ends et d’après notre
enquête de terrain :
- 40 pourcent ont entre 30 à 45 minutes pour le déjeuner
- 10 pourcent déjeunent régulièrement avec un contact des affaires ou un potentiel
client
- 10 pourcent font des déjeuners d’équipe au moins une fois par mois
- Leur budget pour la nourriture varie entre 3000 à 10.000 FC.
Les observations faites sur les repas qui se vendent le long de l’avenue OSHWE
suggèrent qu’ils servent en moyenne :
Pendant la semaine (par jour) 

- 120 clients aux heures de pointe


- 70 clients aux creuses de la journée

Pendant le week-end (par jour) :


- 50 clients aux heures de pointe
- 90 clients aux heures creuses

5. Hypothèses
Nous nous sommes permis de recourir à des hypothèses suivantes pour construire
notre prévision financière :

6. Résultats attendus

- La rénovation, l’aménagement et l’ouverture d’un restaurant sur la très fréquentée


avenue OSHWE dans le célèbre quartier Matonge ayant une capacité de servir 50
couverts et embauchant une dizaine des cuisiniers et serveurs contribuant ainsi à la
réduction du taux de chômage.
- L’obtention d’une réputation d’un restaurant qui offre des services rapides et de
qualités dans le respect des normes d’hygiène, gage d’une bonne santé et de la
satisfaction de la clientèle.
- L’ouverture dans d’autres quartiers populaires des restaurants répondant aux
standings recommandés de service, de propreté et de qualité, favorisant par ce fait
l’éclosion des restaurant digne de ce nom en remplacement des gargotes qui
pullulent la ville et qui ne tiennent compte de la salubrité qu’exige un cadre qui
offre des services culinaires.

7. Budget

L’ouverture du restaurant nécessitera les investissements suivants :


- Travaux de rénovation : 3000 USD
- Mobilier cuisine : 2500 USD
- Mobilier salle : 4000 USD
- Equipement : 500USD
L’obtention des documents, autorisations et autres formalités administratives
nécessitera les apports suivants :
- Honoraire avocat : 1000 USD
- Caution auprès du guichet unique pour la création de l’entreprise : 300 USD
- Reserve de trésorerie : 2500 USD
- Autres services : 1000 USD

III.5. CONTRIBUTION SOCIO-ECONOMIQUE DU PROJET


Notre projet d'élevage des poules pondeuses, est très important dans le
développement socio-économique de la population de Mugina en particulier et du
pays en général.
Le projet contribuera à la réduction de la pauvreté et du chômage.
Ce projet créera de l'emploi : il engagera 18 personnes en direct : un Directeur, un
comptable, un vétérinaire, un magasinier, un chauffeur, 10 ouvriers, 2 gardien et
un planton.
Ce projet contribuera à l'augmentation du P.I.B.C'est à dire en payant les impôts au
trésor public. Grace à ce projet, la mode de vie de la population sera améliorée.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Notre projet porte sur l'analyse de la faisabilité technico financière d'un projet
d'élevage des volailles avec comme cas l'élevage des poules pondeuses à
MUGINA.Tout projet de recherche nécessite un problème qui sera répondu par le
résultat de recherche. C'est dans ce contexte qu'avant de commencer l'étude de ce
projet nous nous sommmes poser des questions suivantes :
v Le projet d'investissement dans l'élevage des poules pondeuses à MUGINA est
techniquement faisable et financièrement rentable ?
v Ce projet contribuera au développement socio-économique de la population de
MUGINA ?
Pour répondre à ces questions nous avons formulées hypothèse suivantes :
v Le projet d'élevage des poules pondeuses est techniquement faisable et
techniquement rentable.
v Ce projet contribuera au développement socio-économique de la population de
MUGINA.
Les objectifs poursuivis dans ce projet repose sur l'analyse de la faisabilité
technique et financière du projet, montre à la population de MUGINA l'importance
de l'élevage des poules pondeuses et inciter la population à créer leurs propres
emploies. Notre recherche est englobé en trois chapitres : le premier chapitre se
focalise sur la définition des concepts en rapport avec la gestion des projet ;
Le second est porte sur l'aperçu historique de l'élevage des poules pondeuses et le
dernier chapitre est axé sur la faisabilité technico-financière de ce projet.
Après l'analyse des données, les résultats obtenus sont les suivants :

Le DR (1an, 7mois et 6 jours) ce ci veut dire que le promoteur aura récupérer son
capital investi dans un an, 7 mois et 6 jours.
La VAN est égal 59.583.909 frw. Comme la VAN est positive au taux
d'actualisation de 10% Ce ci veut dire que après cinq ans, sur la valeur marchande,
il y aura une augmentation de 59.583.909 frw.
L'I.P. (4,47) au taux d'actualisation de 10% l'an pendant 5ans, ce ci montre que 1
frw investi rapporte 4,47 et par cette raison le projet est rentable.
Le TRI (81,34%) est supérieur au taux d'actualisation par conséquent le projet est
rentable. Le tableau de financement ou le plan de financement dégage le solde de
trésorerie qui est positif d'où le projet est solvable.
Ces résultats confirment notre recherche par lequel, un projet d'élevage des poules
pondeuses à MUGINA, présente une rentabilité économique et financière.
Nous r

La production de manioc en république démocratique du Congo (RDC), évaluée à


environ 15 millions de tonnes par an[1] (3e rang mondial), est une activité
importante pour l'économie de ce pays, dont c'est l'une des principales cultures. La
consommation annuelle moyenne de manioc par habitant, évaluée à 353 kg, y est
la plus élevée au monde[2]. Le Zaïre, désormais RDC, était en 1996, le premier
consommateur mondial de manioc, suivi par la république du Congo[3].
La production de manioc est possible sur plus de 50 % de la superficie du territoire de
la RDC[9]. Selon une estimation de la FAO, en 2000, la production de manioc, cultivé
sur une superficie de 2 millions d'hectares, s'élevait à 16,5 millions de tonnes. La
région sud produisait 2,4 millions de tonnes sur une superficie de 358 000 ha[10]

Une nouvelle variété de manioc, appelée TME 419, sélectionnée pour obtenir de


meilleurs rendements, devrait remplacer progressivement la variété actuelle F100, qui
est affectée par une maladie virale, la « mosaïque du manioc »[11]. Cette variété est
devenue populaire dans l'ouest de la RDC avec un rendement et des bénéfices bien
supérieurs pour les agriculteurs. Il est probable que sa culture s'étendra dans le reste du
pays dans un avenir proche[12].

Le manioc biofortifié en vitamine A (manioc jaune) est une autre variété introduite
dans les quatre provinces de Kinshasa, Bas-Congo, Orientale et Kivu afin d'assurer la
sécurité alimentaire et d'améliorer les revenus des agriculteurs. Sa production s'élevait
à environ 16 millions de tonnes en 2012. Il est prévu d'étendre sa culture dans 750 000
communautés agricoles en 2018[13] La production de la culture la plus importante en
RDC est limitée par plusieurs facteurs tels que les infestations de parasites, l'outillage
inadéquat pour la galvanoplastie et les infrastructures inadaptées[10]. La pulpe de
manioc fermentée et séchée, connue sous le nom de « cossettes », est produite selon un
procédé s
La production de manioc est possible sur plus de 50 % de la superficie du territoire de
la RDC[9]. Selon une estimation de la FAO, en 2000, la production de manioc, cultivé
sur une superficie de 2 millions d'hectares, s'élevait à 16,5 millions de tonnes. La
région sud produisait 2,4 millions de tonnes sur une superficie de 358 000 ha[10]

Une nouvelle variété de manioc, appelée TME 419, sélectionnée pour obtenir de


meilleurs rendements, devrait remplacer progressivement la variété actuelle F100, qui
est affectée par une maladie virale, la « mosaïque du manioc »[11]. Cette variété est
devenue populaire dans l'ouest de la RDC avec un rendement et des bénéfices bien
supérieurs pour les agriculteurs. Il est probable que sa culture s'étendra dans le reste du
pays dans un avenir proche[12].

Le manioc biofortifié en vitamine A (manioc jaune) est une autre variété introduite
dans les quatre provinces de Kinshasa, Bas-Congo, Orientale et Kivu afin d'assurer la
sécurité alimentaire et d'améliorer les revenus des agriculteurs. Sa production s'élevait
à environ 16 millions de tonnes en 2012. Il est prévu d'étendre sa culture dans 750 000
communautés agricoles en 2018[13] La production de la culture la plus importante en
RDC est limitée par plusieurs facteurs tels que les infestations de parasites, l'outillage
inadéquat pour la galvanoplastie et les infrastructures inadaptées[10]. La pulpe de
manioc fermentée et séchée, connue sous le nom de « cossettes », est produite selon un
procédé s

Quels obstacles au développement de la filière?


Que ce soit au Tchad, en République Centrafricaine, au Cameroun au
Gabon ou en République Démocratique du Congo, les défis sont les mêmes.
Les premières difficultés de la filière manioc sont liées à l’accès difficiles
aux variétés améliorées. Des centres de recherches autour du manioc existent. Ils ont
pour mission d’améliorer le rendement en introduisant des tubercules de qualité
supérieure. Seulement, il y a un écart de connaissance entre les chercheurs et les
planteurs, bien souvent analphabètes ou ignorants.
Les obstacles sont du domaine du transport. Ils sont surtout liés aux
Infrastructures routières. « Il existe une réelle difficulté pour sortir le manioc récolté
depuis les zones rurales jusqu’aux zones urbaines » se désole Aminatou Sangaré,
cultivatrice centrafricaine. La logistique est un frein. Les camions utilisés ne sont pas
toujours adaptés pour transporter le manioc dans des conditions adéquates et de
sécurité. « Le cout du transport est d’ailleurs trop élevé dans ces circonstances »
s’offusque Miriam Ndong cultivatrice gabonaise.
Le problème de conditionnement est également là avec son lot de stress.
Surtout pour les racines, denrée hautement périssable. Robertine Debemle, chef
d’une petite unité de transformation du manioc au Tchad éprouve de sérieuses
difficultés à conserver ses produits faute d’emballages disponibles. Les pertes dans le
chiffre d’affaire, c’est pas ce qui se fait le moins rare.
La camerounaise Dorothy Selamo, jeune entrepreneur, regrette les
difficultés liées à l’acquisition d’équipements modernes. Toutes la chaîne de
production est faite en grande partie avec des moyens archaïques. Une chaîne de
production floue et étranglée par un marché mal organisée.
Récolte du manioc
Quand le changement climatique s’en mêle
Les effets du changement climatiques sont également là avec leurs lots,
l’année 2016 aura été la plus chaude au Cameroun, à en croire Ananga Messina,
ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural au
Cameroun. Le manioc est une racine tubéreuse qui a besoin de beaucoup de
nutriment et quand il fait chaud, tout sèche et le tubercule ne peut pas bien se
former.
Les réalités sont là, avec les changements climatiques les rendements
baissent, les gains chutent. Le manioc est susceptible aux pertes post-récoltes, 40%
de la matière première est perdue juste après la récolte. Le Cameroun qui est passé
de 20 tonnes a pratiquement 100 tonnes à l’hectare connaitra beaucoup de pertes.
D’un autre côté, avec une bonne politique de mise de l’adaptation au
changement climatique, le manioc est une culture qui a la capacité de croître dans
des sols moins productifs, a besoin de moins d’intrants par rapport à d’autres
cultures et concentre un fort potentiel d’accroître les revenus agricoles. C’est aussi
l’une des cultures qui peuvent contribuer efficacement à renforcer le rôle des
produits agricoles dans la croissance économique.
Pour conclure, le manioc n’est pas que l’affaire du producteur seul en
Afrique Centrale, sa chaine de valeur doit être capitalisée au mieux, en sensibilisant
les jeunes notamment, pour assurer une bonne intégration économique et
contribuer à sa suffisance alimentaire dans un monde où le changement climatique
est la cause principale de la diminution du potentiel de production alimentaire des
pays surtout les moins développés.

3.1.1 La chaîne de valeur manioc frais pour le marché local et la ville de Goma.
La chaîne de valeurs « manioc frais pour le marché local et la ville de Goma » est
animée par divers acteurs que sont : les producteurs, les collecteurs, les
commerçants (grossistes, exportateurs) et enfin les consommateurs locaux et urbain
de la ville de Goma (figure 3.2). Les producteurs sont au début du maillon de la
chaîne.
En effet, la production de manioc destinée au marché urbain de Goma est livrée aux
grossistes ou par le producteur lui-même en passant soit par le marché local en le
concédant aux détaillants qui achemine le produit jusqu'à Goma ou moyen de
camion, ou soit mis directement sur le marché de Goma par le producteurs et/ou
grossistes par voie lacustre où la marchandise passe directement par le boat jusqu'à
Goma. Lorsque la marchandise passe par le marché local pour être revendue sur
marché de Goma, cela se fait par l'intermédiaire des automobilistes, les semi-
grossistes et ces derniers s'occupent exclusivement de l'exportation et de la vente de
la marchandise dans la ville de Goma. Il est à noter que c'est surtout la variété «
améliorée de manioc communément appelée FAO » qui transite dans cette chaîne de
valeurs. La « variété FAO » est la variété la plus cultivée dans les plaines de la localité
de Mulala, de Minova, Bwisha, Kishinji et une partie de Butumba alors que l'ancienne
variété plus capricieuse et victime des nombreuses maladies est cultivée sur les
collines du groupement de Buzi. La chaîne de valeurs « manioc frais pour le marché
de Goma » bénéficie de l'appui de divers services agents que sont les camionneurs et
les ouvriers de chargement dans l'optique de faciliter le circuit de commercialisation.
La chaîne de valeurs « manioc frais pour le marché local » est animée respectivement
par : les producteurs, les grossistes, les semi-grossistes, les détaillants et les
consommateurs locaux de manioc frais. Comme le montre la figure 3.2, le transport
des produits vers le marché local est effectué par les producteurs et/ou les grossistes
qui reçoivent directement -selon qu'on est producteur ou grossistes- les produits des
producteurs et/ou par l'intermédiaire des transporteurs
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(les personnes sont considérées dans ce cas comme moyen de transport) dont leur
fonction dans cette chaîne n'est pas à négliger.

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FICHE TECHNIQUE : ÉLEVAGE DE PORCS
INTRODUCTION
L’élevage porcin est une activité économique rentable à condition de bien maîtriser
un certains nombre de paramètres notamment le logement, la reproduction,
l’alimentation, la santé et la gestion technique et économique des animaux.
Un bon éleveur doit :
- être calme et aimer les animaux,
- être un bon observateur,
- savoir bien tenir un registre des performances des animaux,
- pouvoir se plier à des décisions strictes.
Chapitre 1
Généralités sur le porc et ses productions
1.1. Origine
Le porc domestique est probablement issu des sangliers sauvages d’Europe (Sus
Scrofa) et les porcs sauvages d’Asie (Sus Vittatus).
1.2. Avantages de l’élevage porcin
Le porc est un monogastrique omnivore (mange tout) qui transforme une gamme
très variée des produits et sous-produits agricoles non consommable par l’homme en
produits de meilleure qualité qui est la viande.
C’est un animal à croissance très rapide. Il suffit de 6 à 7 mois pour amener un
porcelet de 1,2 kg (naissance) à 90-100 kg.
C’est un animal très prolifique : 7 à 12 porcelets à la mise bas et avec 2 mise-bas/an,
vous pouvez sevrer 14 à 18 porcelets par truie et par an.
C’est le seul animal domestique à présenter un grand rendement en carcasse :
- porc : 73-75%
- volaille : (poulet de chair) 64-65%
- mouton : 50-51%
- chèvre : 44-45%
- lapin : 48-50%
- bœuf : 49-50%
Il ne demande pas un espace important pour grandir : 5 à 6 m² par verrat (mâle) et 9
à 12m² par truie (femelle) avec ses petits.
Il produit de la viande sans contribuer à la détérioration des pâturage naturelles et
des cultures.
Il me demande pas un capital important *pour démarrer l’activité.
Il constitue pour le paysan un épargne sur pied important pour la résolution des
problèmes sociaux : scolarité, mariage et funérailles, etc…
Il contribue à la fertilisation du sol à travers ses déjections. Un porc adulte peut
produire 600-730 kg de fumure organique par an.
1.3. Désavantages de l’élevage porcin
- Concurrence directe avec l’homme pour l’alimentation et particulièrement les
céréales (maïs) et les graines oléagineuses (soja),
- Contrainte religieuse : les musulmans ne mangent pas e porc,
- L’élevage porcin à proximité des habitations engendrent un problème de pollution à
cause des déjections,
- Zoonose : certains parasites du porc son susceptibles de s’attaquer à l’homme donc
une menace pour la santé,
- Sensibilité élevée aux maladies (P.P.A.)
Chapitre 2
Logement des porcs
Le porc est un animal qui ne transpire pas et supporte très mal les hautes
température, cependant le porcelet à la naissance est très sensible au froid d’où
l’importance des types de bâtiments à mettre en place en climat chaud.
2 .1. Choix du site
- Choisir les zones où la ventilation naturelle est efficace (sommet, versant, etc …),
- Orienter les bâtiments suivant la direction Est-Ouest,
- La proximité d’un bon approvisionnement en eau.
2.2. Bâtiment
- Les meilleurs bâtiments sont en général à sol cimenté et largement ouverts sur les
côtés. Ne jamais élever les porcs sur un sol nu, à défaut du sol cimenté, un sol en
planche sur pilotis est nécessaire,
- Les murs séparant les loges et construits en bois durs, en parpaings, en brique de
terre ou en bambous de chine doivent être à 1,30 m du sol,
- Le sol doit être légèrement incliné de manière à faciliter l’écoulement des eaux de
nettoyage,
- Chaque loge doit avoir une aire de couchage et une aire d’exercice. La surface de
couchage doit être couverte en tôles, en paille ou en natte. La surface d’exercice non
couverte doit être assez large pour faciliter le déplacement et la défécation des
animaux,
- Prévoir un couloir de service de 1,5m de large avec une pédiluve à l’entrée et la
sortie de chaque bâtiment.
On distingue 4 types de loge dans une porcherie :
1. loge d’engraissement,
2. loge d’attente saillie,
3. loge de maternité,
4. loge de verrat (verraterie)
- Les loge d’engraissement permettent de regrouper les porcelets pour les nourrir
jusqu’au poids d’abattage. 5 à 10 porcelets/loge,
- Les loges d’attente saillie permette de regrouper les jeunes truie vides qui attendent
la saillie : 3 à 5 truies par loge,
- Les loges de maternité sont des loges conçues pour la mise-bas. Elles contiennent
des barres de fer ou de bois fixées au mur à 10-15 cm du sol pour protéger les
porcelets contre l’écrasement de la truie pendant l’allaitement.
Une petite loge peut être conçue dans la maternité pour une distribution spéciale de
l’aliment porcelet à partir de la deuxième semaine,
- La loge de verrat doit se trouver au milieu des loges des truies car la vue et la
proximité des truies aiguisent l’appétit sexuel chez le mal alors que la vue et
proximité des mâles favorisent la venue régulière des chaleurs chez la femelle,
- Ne jamais surcharger les loges afin de permettre aux animaux d’adopter les
positions avantageuses.
Poids vifs :
- 10-20kg : 1m²/porcs
- 20-50kg : 1,5m²/porc
- 250-100kg : 2,5kgm²/porc
- Adulte : 2,5 - 3m²/porc
- Verrat : seul dans la loge
- Truie + porcelet : 10 – 12 m²
La mangeoire et l’abreuvoir ne doivent pas être construits ni côté, ni dans la zone
d’exercice.
Les températures ambiantes optimales pour différentes phases physiologiques sont :
- porcelet (naissance) : 0,9 – 1,5 kg : 30-32°c
- porcelet sevré : 10 kg : 26°c
- porc à l’engrais : 30 kg : 24°c
- porc à l’engrais : 50 kg : 19°c
- porc à l’engrais : 100 kg : 16°c
Comme il est difficile d’avoir ces températures dans nos régions, les bâtiments
devront être largement ouverts sur les côtés pour favoriser une bonne ventilation.
2.3. Type d’élevage
Les bâtiments doivent être conçues en fonction des activités à mener.
On distingue :
o L’élevage naisseur : l’éleveur produit seulement les porcelets et les vend (beaucoup
de maternité) ;
o L’élevage engraisseur : l’éleveur achète les porcelets et les amène au poids du
marché (seulement les loges d’engraissement) ;
o L’élevage naisseur-engraisseur : l’éleveur produit ses porcelets, vend une partie des
porcelets et engraisse l’autre. C’est l’activité la plus pratiquée en milieu paysan.
2.4. Système d’élevage
- Système traditionnel : les animaux se promène dans la nature à recherche de leur
nourriture. Mauvais système, agent de transmission des maladies.
- Système semi-intensif : les porcs sont élevés ici en enclos rudimentaire, la
nourriture se compose des déchets alimentaires, des plantes et des sous-produits. Le
cheptel est un peu important 1 à 5 animaux.
- Système intensif : production commerciale importante, le producteur achète les
aliments répondant à ses besoins spécifiques : taille 10 à 50 truies au moins.
- Système intégré : élevage porcin + pisciculture très intéressante en milieu paysan.
Le lisier de porc permet de fertiliser les viviers à poissons, cela favorise l’apparition
des algues consommées par les poissons.
Chapitre 3 :
Principales races porcines disponibles au Cameroun
La connaissance des races existante et de leurs performances sont importantes avant
la mise sur pied d’un élevage de porc.
3.1. Races améliorées
- Large white ou yorkshire : porc blanc, très robuste d’origine anglaise à l’oreilles
dressées, bien adaptée en milieu tropical, bonne qualités maternelle :
• 10 à 13 porcelets à la naissance
• 9 à 10 porcelet au sevrage
• poids adulte verra et truie : 150 à 250 kg
- Landrace : porc blanc, d’origine danoise, au corps allongé et aux oreilles pendantes,
grand format, bonnes qualités maternelles, plus sensible au stress que la large white :
• 8 à 12 porcelets à la naissance
• 7 à 9 porcelets au sevrage
• poids adulte : verrat en truie : 150 à 250 kg
- Duroc Jersey : porc marron (rouge brique), d’origine américaine, très robuste, très
prolifique, qualités maternelles médiocres :
• 10 –12 porcelets à la naissance
• 7 à 9 porcelets au sevrage
• poids adulte : verrat et truite : 250 – 350 kg
- Berkshire : porc noir, d’origine anglaise, caractérisé par 6 points blancs aux
extrémités des pattes, au groin et à la queue, petites oreilles bien dressées, prolificité
faible, qualités maternelles moyennes :
Ex. – Bakossi – Porc Extrême-Nord – Porc de l’Ouest
• 7 – 9 porcelets à la naissance
• 5 – 7 porcelets au sevrage
• poids adulte verra et truie : 150 – 250 kg
- Hamphire : porcs noir, d’origine anglaise, caractérisé par une ceinture blanche au
niveau de la partie antérieure du corps, oreilles dressées, très excellentes pour les
croisements entre les races, qualités maternelles moyennes
• 8 – 7 porcelets à la naissance
• 5 – 6 porcelets au sevrage
• poids adulte : 150 – 200 kg
3.2. Races locales
Il existe plusieurs souches selon les régions. Elles sont très rustiques, de petit format,
bonne pour l’élevage familiale de subsistance. Qualités maternelles bonnes, faible
prolificité :
• 4 à 6 porcelets à la mise bas
• 4 à 5 petits au sevrage
• poids adulte verrat et truie : 40 – 60 kg
3.3. Hybrides ou croisés entre races
Plus de 80% des porcs élevés de nos jours au Cameroun sont hybrides issus des divers
croisements à la fois entre les races des races améliorées ont de très bonnes
performances reproductrices, bonnes qualités maternelles, croissance rapide
recommandées en élevage paysan. Poids adulte 250 à 350.
Chapitre 4
Reproduction
4.1. Choix d’un bon reproducteur
Le choix d’un bon reproducteur doit se porter sur sa conformation, son état sanitaire,
absence des défauts génétiques (hernie ombilicale ou scrotale) et le caractère de
l’animal (calme ou méchants).
- Choisir des verrats ayant des testicules et la verge bien ressortis et bien développés.
- Des truies avec la vulve normale et possédant au moins 12 tétines.
- Garder 1 verrat pour 20 truies pour un grand troupeau, un troupeau de truie
inférieur ou égal à 20 et supérieur à 5. Deux verrats sont nécessaires.
4.2. Puberté
Elle correspond à l’âge auquel l’animal manifeste les premier signes de reproduction.
Cet âge varie entre 4 et 6 mois, même à partir de 3 mois chez les races locales.
Ne jamais croiser les animaux à la puberté car la maturité sexuelle n’est pas
atteindre.
4.3. Age de mise en reproduction
- Races améliorées : 7 – 8 mois (80-100kg)
- Races locales : 6 – 7 mois (40-6 kg)
4.4. Cycle sexuel de la truie
Le cycle sexuel ou cycle oetrien se succède toute l’année et sa durée varie de 19 à 23
jours avec une moyenne de 21 jours.
4.5. Chaleur
C’est la période au cours de laquelle la truie accepte le mâle et peut être fécondée.
Elle dure environ 60 heure chez la truie et se reproduit tous les 21 jours.
4.5.1. Signes des chaleurs
- Enervement et diminution de l’appétit
- Chevauchement des autres porcs
- Rougissement et gonflement de la vulve
- Léger écoulement d’un liquide visqueux dans la vulve
- Test d’immobilisation qui est la résistance à la pression exercée sur le dos.
Si vous n’êtes pas expérimenté sur les signes de la chaleur faites entrer le verrat
chaque matin dans la loge des femelles et observer, si une femelle est en chaleur,
elle sera facilement détectée par le verrat.
4.5.2. Techniques du groupe des chaleurs
- Faites un sevrage «brutal » en accumulant les stress.
- Ni aliment, ni eau pendant 36 heures (diète totale).
- Changement de local et mise à proximité des verrats.
- Groupage des truies sevrées
- Vermifugation
- Vaccination au rouget (soit le jour du sevrage soit dans les 5 jours qui précèdent, à
éviter en gestation, pour les cochettes, vaccination un mois avant la mise en
reproduction.
- Détecter les chaleurs dès la 3ème jours après le sevrage.
4.6. Saillie
La saillie ou accouplement se fait entre la 12ème et la 24ème heure après
l’apparition des premiers signes de chaleur. Faites une double saillie à 12 heure
d’intervalles, de préférence le matin et le soir. Une double, ou si possible une triple
saillie augmente les chances de réussite tant pour le taux de conception que pour le
nombre de porcelets nés.
Le flushing consiste à augmenter la quantité d’aliments riche en énergie et en
protéines donnée une truie vide pour donner plus de chance aux ovaires de produire
plus d’ovules pendant la chaleur. Un apport de vitamines A.D.E. et d’oligo-éléments
est indispensable.
4.7. Contrôle des retours en chaleur
Le contrôle des retours en chaleur doit se faire à partir du 18ème jours jusqu’au
23ème jour après la saillie et une seconde fois vers le 42ème jour. S’il n’y a pas de
chaleur, c’est que la fécondation a eu lieu.
4.8. Gestation
Elle dure 3 mos 3 semaines 3 jour soit 112 à 116 jours avec une moyenne de 114
jours. L’enregistrement de la date de saillie est très importante, car il permet de
préparer la mise-bas.
4.9. Préparation de la mise-bas
A une semaine de la mise-bas :
- Laver proprement la maternité
- Laver la truie et la déparasiter (externe et interne)
- Réduire la quantité d’aliment et donner d’eau ou de la drêche de brasserie ou de
l’herbe verte pour éviter la constipation
- Ajouter si possible par jour 2g d’oxytetracycline dans l’aliment pour prévenir la
Métrite-Marmite-Agalactie (M.M.A.)
4.10. Mise-bas
A l’approche de la mise bas
- La vulve s’élargit, devient faible et très gonflée
- Le premier lait ou colostrum apparaît à la mamelle
La mise bas se déroule en quelques heures (4 à 10 heures) et finit avec l’expulsion du
placenta. Il est recommandé d’assister à la mise bas afin de sauver les porcelets ou la
truie en difficultés.
4.11. Entretien des porcelets
A la naissance, le porcelet pèse entre 0,9 et 1,5 kg et est très incapable de se
protéger contre les basses températures. Il faudra bien protéger la maternité contre
le froid.
1er au 2ème jour
- Couper le cordon ombilical à 2,3 cm afin d’évite une perte de sang et désinfecter
avec de la teinture d’iode. Cette coupe peut ne pas être nécessaire en saison sèche
car il se sèche facilement,
- Couper si possible les canines car ils ne sont pas utiles aux porcelets et blessent les
autres pendant la lactation.
3ème jour
- Injecter le fer pour prévenir l’anémie du porcelet 1 à 2 cc à la cuisse (jambon) ou
derrière l’oreille et une seconde fois vers le 15ème jour,
- Marquer les porcelets pour les identifier.
4ème – 10ème jour
Traitement antibiotique pour éviter les diarrhées et renforcer les défenses du
porcelet.
- Distinguer l’aliment porcelet à partir de la 2ème semaine.
- La castration doit se faire entre la 1ère et la 2ème semaine, car la contention est
plus facile et le stress moins important.
- Sevrage : Le sevrage se fera à 42 jours ou plus pour les éleveurs non expérimentés.
Quand une truie a été nourrie pendant la lactation après le sevrage, la chaleur se
manifeste dans les 10 jours qui suivent, particulièrement le 4, 5 et 6ème jour.
L’indice de productivité = nombre de porcelets sevrés/truie/an. C’est un critère
important pour la rentabilité de l’élevage porcin. Un bon éleveur doit faire deux
mises-bas/an/truie donc entre 14 et 18 porcelets sevrés/trie/an.
Chapitre 5
Alimentation des porcs
5.7 Formulation du régime alimentaire
5.7.1. Définition
La formulation d’un régime consiste à calculer la proportion dans laquelle les
aliments doivent être additionnés les uns aux autres pour obtenir un régime mixte.
La ration est la fraction du régime que le porc consomme chaque jour.
5.7.2. Eléments de formulation
Cinq éléments sont à considérer :
- Besoins nutritifs de l’animal
- Valeur nutritive des ingrédients
- Choix des ingrédients
o Source d’énergie
o Source des protéines
o Source des minéraux
- Quantité à distribuer chaque jour
- Concentration nutritive de la ration mixte
Exemple : De formulation
3 ingrédients : maïs (source d’énergie), soja grain (protéine) poudre d’os (minéraux)
On a
Après ajustements
On a : maïs : 73%
Soja grain : 24%
Poudre d’os : 3%
100%
Caractéristique de l’aliment :
- Energie digestible : 3 504 Kcal/kg
- Protéines brutes (%) : 15
- Calcium % : 1,15
- Phosphore % : 0,84
Exemple 2 : Formulation d’aliment complémentaire de la drêche de brasserie à l’IRZV
de Nkolbisson.
• Maïs : 50%
• Tourteau coton : 17%
• Tourteau palmiste : 5%
• Farine de sang : 5%
• Son de riz : 21%
• Poudre d’os : 2%
Total 100
- Porcs en croissance finition : 0,5 kg à 1 kg d’aliment complet + 4 à 6 kg de drêche
fraîche/jour
- Truie allaitante : 2 kg d’aliment complet + 10 kg de drêche fraîche/jour
En général les aliments complets doivent être formulés de manière à avoir une
combinaison de source d’énergie de 60 à 70%, une combinaison de source de
protéine de 20 à 35 % et des sources minéraux de 2 à 5%.
Pour l’utilisation des aliments grossiers et frais comme le manioc, la banane, le
macabo etc… un complément d’aliment complet est nécessaire.
Taux incorporation de quelques produits.
- Maïs : 30 à 70%
- Tourteau coton : Ne pas dépasser 20%
- Farine de sang : 5%
- Tourteau de palmiste : 15-20 %
Utiliser le concentré porcs vendus sur le marché aux taux recommandé : Ex : 10%,
20%, 33%, etc…
Chapitre 6 :
Santé
6.1. Hygiène
On ne le dit jamais assez. Prévenir vaut mieux que guérir : l’entretien d’un bon état
sanitaire du troupeau est l’une des clés du succès.
• entourer et isoler la porcherie loin des lieux d’habitation ;
• nettoyer la porcherie tous les jours ;
• éviter les fréquentes visites des personnes étrangères ;
• ne pas autoriser les acheteurs de porcs entrer à l’intérieur de votre porcherie ;
• ne jamais utiliser vos verrats dans d’autres fermes, ni accepter saillir les truies des
autres ;
• éviter de distribuer les aliments moisis, les déchets des poubelles, les reste des
restaurants à vos animaux ;
• prévoir toujours une pédiluve contenant un désinfectant à l’entrée de chaque
bâtiment.
6.2. Principales maladies du porc
6.2.1. Maladies infectieuses
Peste porcine africaine
Au Cameroun, depuis 1982, elle est provoquée par un virus. Signes :
- haute température ( 41°C)
- perte totale d’appétit (l’animal ne mange plus, de petites tâches violettes
apparaissent sur les oreilles, le ventre et l’intérieur des cuisses)
- démarche chancelante
- pas de traitement
Gastro-entérite transmissible : maladie virale
Signe : diarrhée verdâtre, aiguë avec vomissements et mortalité précoce chez les
porcelets.
Pas de traitement, utiliser cependant les antibiotiques et les vitamines contre les
maladies secondaires.
Colibacillose néotale ou diarrhée blanche du porcelet, maladie des porcelets de 10
jours environ.
Signes : diarrhées blanches ; porcelets fatigués et couchés.
Traitement antibiotique
Autres maladies du porcelet : diarrhée jaunâtre anémie injection du fer.
Coccidiose causée par les coccidies
Signes : diarrhée gris-vert chez le porcelet ; perte de poids et déshydratation
Traitement anticoccidien, coccidiostatique
Pneumonie enzotique causée par mycoplasmes
Signes : Hausse de température ; toux ; accélération de la respiration.
Traitement antibiotique
Rouget causée par une bactérie
Signes : perte d’appétit ; constipation ; peut être confondue à la peste porcine ;
Tâche rectangulaires et violettes sur la peau.
Prévention : Vaccin disponible ; traitement antibiotique.
Metrite – Mammite – Agalactie (MMA) : infection bactérienne
Signes : Inflammation et gonflement des glandes mammaires ; infection de l’utérus
(métrite) ; absence de sécrétion du lait (agalactie).
Traitement antibiotique + bonne alimentation
Salmonellose ou parathyphose : provoquée par une bactérie
Salmonellose ou parathyphose : provoquée par une bactérie
Signes : Hausse de température ; amaigrissement ; diarrhées nauséabondes et
sulfamides
Maladies de la reproduction : les virus SMEDI
Signes : Trouble de la reproduction ; mortalité ; momification ; mortalité
embryonnaire ; retours en chaleur fréquents.
Pas de traitement, mais on peut vacciner les jeunes truies avec les fécès des truies
déjà atteintes.
6.2.2. Maladies parasitaires
6.2.2.1. Parasites externes
- La gales ;
- Les tiques ;
- Les poux et les puces (Traitement insecticides) ;
- Les mouches.
6.2.2.2 Parasites internes
* Ascaridiose (ascaris lum

Références Bibliographiques
1- APICA
Guide pour l’élevage du porc. Douala : APICA, 1996
2- Anonyme
Le porc
3- Bollibang, Remadje
Porc : guide de l’éleveur expérimenté. Yaoundé : SAILD, 1995
4- CIRAD- GRET- Ministère des Affaires Etrangères
Mémento de l’agronome. Paris : CIRAD- GRET- Ministère des Affaires Etrangères,
2002
5- Holnes, David
Le porc. Paris : Maisonneuve et Larose, 1994
6- INADES-FORMATION
L’élevage des porcs. Abidjan: INADES-FORMATION, sd
7- Preston, T. R.
Porcs et volailles sous les tropiques. Wageningen : CTA, 1987
8- SAILD
Fiche technique : Alimentation porc. Yaoundé : SAILD, 1997
9- SAILD
Fiche technique : formulation et fabrication d’aliment porc – volaille. Yaoundé :
SAILD, sd
10- SAILD
Recueil de fiches techniques pour l’entrepreneur rural. Tome 1. Yaoundé : SAILD,
1998
11- Tsockgna Yanzeu, Jean Charles
Guide pratique d’utilisation du soja en alimentation animale. Yaoundé : SAILD, 1996
2 janvier 2014, 16:13 · Public
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Simon Landry
Super merci pour les informations je vais me lancer san doute merci beaucoup
2 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 12 avr. 2018
Djouda Rodrigue Joel
Merci pour cette fiché technique,ce que je voudrait savoir ces si ces possible de
nettoyé les porcherie avec de l eau de javel pour évite les batterie ??
2 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 24 mai 2018
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Il existe des desinfectants us imdiqués, comme… Plus
Rida Delva... a répondu · Voir les 9 réponses
N'guetta Ludovic Arsene
Merci MR PE beaucoup m'aider, a l'heure même g suis installé .es que g peus avoir
votre fiche par e-mail ?
1 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 12 mars 2017
Christel Dadi
Merci pour cette fiche technique bien détaillée et très instructive
1 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 20 juil. 2017
Pamela Assifunu
J aimé car j pense faire l élevage mais ce ki me dérange c'est les odeur
2 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 11 mai 2017
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Un bon éleveur doit aimer les animaux, pour… Plus
Irakoze Emery a répondu · Voir les 7 réponses
Jean Luc Musas
suis vraiment content et ravi de ce fichet car mon plan va fonctionné sans doute.il me
faut du courage.Contacte:+243813087134.

Vous pouvez utiliser les données pour voir les photos


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Modifié · 10 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 25 avr. 2017
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Courage pour votre modeste projet d'élevage , mais… Plus
Edouard Fi... a répondu · Voir les 6 réponses
Vincent Kouamin
Bjr svp comment pour faire pour avoir un bussness plan d'elevage de porc
1 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 9 août 2017
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Nous sommes une organisation camerounaise, bien… Plus
Lupwere Ar... a répondu · Voir les 7 réponses
Mengue Raoul Nasser
Cool j'aimerais être plus au parfum par mail: Johannessteve23@gmail.com
1 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 17 août 2017
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+237661591431 whsap
Necson Noel Nzaguel
Genial car cette fiche technique nous permet de renforcer notre capacité ainsi de
nous permètre devenir un bon eleveur.
7 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 8 mai 2017
Clément Ahounou a répondu · 1 réponse
Ndayiziga Key
Merci beaucoup pour les conseilles , votre fiche est très riche est très intéressant,
grâce à vos conseilles j'ai réussi mon projet d'élevage de porc! Que Dieu vous bénisse
.
13 · J’aime · Réagir · Répondre · Plus · 13 juil. 2017
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Amen
Et content de avoir que vous avez reussi, du… Plus
Ambroise N... a répondu · Voir les 6 réponses
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