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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union - Discipline - Travail


DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (DGES)
--------------------------------
DIRECTION DE l’ORIENTATION ET DES EXAMENS (DOREX)
Concours AMCPE session 2013
Institut National Polytechnique
Félix Houphouët – Boigny Composition : Mathématiques 5 (algèbre, analyse)
SERVICE DES CONCOURS Durée : 3 Heures

Cette épreuve comporte deux exercices indépendants

EXERCICE I

1-Pour x ∈  −∞;1 ,on pose f(x) = ln(1 − x) .Montrer que f est dérivable sur  −∞;1 et calculer sa
dérivée. Que vaut f '(0) .
ln(1 − x)
2-Justifier que la fonction x ֏ ,définie sur  −∞;1 \ {0} est prolongeable par continuité
x
en 0.
x ln(1 − t)
Dans la suite on pose F(x) = −
0 t ∫ dt x ∈  −1;1 .

ln(1 − x)
3-a) Donner le développement en série entière au voisinage de 0 de la fonction x ֏ en
x
précisant le rayon de convergence.
+∞ n
∑ n2 .
x
3-b) En déduire que pour tout x ∈  −1;1 F(x) =
n =1
+∞
∑ n2
1
4-a) Montrer que la série est convergente.
n =1
+∞
π2
∑ n2
1
Dans la suite, on admettra que = .
6
n =1
n +∞ k
xk
∑ k2 ≤ ∑ k2 .
x
4-b) Montrer que, pour tout x ∈ 0;1 et tout entier n ≥ 1 , F(x) ≤
k =1 k =1
4-c) Démontrer que la fonction F est prolongeable par continuité en 1.on notera encore F ce
prolongement par continuité. Préciser F(1).

5-a) Calculer la dérivée de la fonction g définie sur l’intervalle  0;1 par g(x) = F(x) + F(1 − x) .
5-b) En déduire que, pour tout x ∈  0;1 , F(x) + F(1 − x) = F(1) − ln(x) ln(1 − x) .
+∞
∑ n2 2n .
1
5-c) Déterminer la valeur de la somme
n =1
1
6-a) Montrer que, pour tout x ∈  −1;1 , F(x) + F(− x) = F(x 2 ) .
2
(−1)n
6-b) Justifier la convergence et déterminer la somme de la série ∑ 2
.
n≥1 n

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EXERCICE II
Les parties I et II sont indépendantes

PARTIE I

2 1 1
 
Soit A =  1 2 1  , on note u l’endomorphisme de ℝ3 canoniquement associée à la matrice
0 0 2 

A.

1-Calculer les valeurs propres de u et justifier que A est diagonalisable dans M3 (ℝ) .
2-On note λ1, λ 2 et λ3 les valeurs propres de u avec λ1 ≺ λ 2 ≺ λ3 .Déterminer, pour chaque

i ∈ {1, 2, 3} , le vecteur ei de ℝ3 dont la deuxième composante vaut 1 et vérifiant u(ei ) = λiei .

3-Justifier que (e1, e 2 , e3 ) est une base de ℝ3 et écrire la matrice ∆ de u relativement à cette

base, puis donner la matrice de passage P de la base canonique de ℝ3 à cette base et écrire la
relation entre ∆ , A et P.
4-Si B ∈ M3 (ℝ) est une matrice vérifiant B 2 = A , on note v l’endomorphisme de ℝ3 qui lui est
canoniquement associé.
4-a) Vérifier que v 2 = u et que u  v = v  u .
4-b) Pour chaque i ∈ {1, 2, 3} ,calculer u  v(ei ) et en déduire que est v(ei ) colinéaire à ei .
4-c) Conclure que la matrice V de v relativement à la base (e1, e 2 , e3 ) est diagonale de la forme
V = diag(a1 , a2 , a3 ) et en déduire les valeurs possibles de a1, a2 et a3 .

5-Trouver alors toutes les solutions dans M3 (ℝ) de l’équation X 2 = A .


Combien y en a-t-il ?

PARTIE II

Soient (xn )n∈ℕ ,(yn )n∈ℕ et (zn )n∈ℕ trois suites vérifiant les relations suivantes
 xn+1 = 2xn + yn + zn

 yn+1 = xn + 2yn + zn
z
 n+1 = 2zn

Exprimer xn , yn et zn en fonction de n

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