SELDELAMER

LE Cycle de
33 Ans
ET LE SIÈCLE PERSE

— SOURCE SALINE —
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Le petit texte qui va suivre parle d'un phénomène astrologique qui
veut que, tous les trente-trois ans, le soleil revienne au même point
du ciel qu'au moment de notre naissance, mais il faudra se trouver
au lieu où nous sommes nés.

Le nombre trente-trois a aussi une portée symbolique et mystique.

Ainsi :
— Jésus-Christ a été crucifié, et fut ressuscité, à trente-trois ans.
— Le corps humain possède trente-trois vertèbres, si on compte la
partie basse du sacrum, qui s'est soudée à ce dernier. La tradition
appelle cet os « Luz », prétend qu'il est indestructible et que nous
pouvons bien périr brûlés, ou coupés en morceaux, puisque Dieu
nous ressuscitera à partir de cet os seulement.
— La doctrine de la Résurrection, telle qu'on la trouve par exemple
chez saint Thomas d'Aquin, enseigne que tous ceux qui seront jugés
dignes de ressusciter dans la gloire reviendront à l'âge du Sauveur,
c'est-à-dire trente-trois ans, qui est considéré comme l'âge optimal et
parfait.

Bonne lecture.

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 LE RETOUR DU SOLEIL
À cause du calendrier grégorien, qui est imparfait comme tous
les calendriers, l’année se décale d’un quart de jour par an — 6
heures font un quart de jour —, récupéré tous les quatre ans
lors du 29 février pendant une année bissextile.

Ainsi, un an après, le même jour à la même heure, le soleil

n’occupe pas exactement la même place dans sa course, mais il
se situe à un quart de degré d’écart en longitude — car l’année
réelle fait approximativement 365 jours et un quart, et comme
le soleil parcourt à peu près un degré par jour, au bout un an il
s’est décalé sur sa voie d’un quart de degré, ce qui correspond
à 15 minutes d’arc —.

La troisième année il est à un demi-degré distant de sa position

lors de la première année.

L’année quatre, il diffère de trois quarts de degré, et cette

année là, on rajoute un jour, le 29 février, pour ramener l’écart
à 15 minutes d’arc au lieu de 45.

La cinquième année, on pourrait croire que le soleil est revenu

à la même place que la première année, mais en réalité non.
Car le décalage entre le ciel et le calendrier n’est pas
parfaitement compensé par un jour tous les quatre ans. En
effet, le décalage exact fait moins : l’année fait 365.24 jours — à
peu près —, et non 365.25 jours.

Donc on enlève une année bissextile une fois par siècle environ
pour récupérer l’écart. Les années séculaires comme 100, 200,
etc. qui ne sont pas bissextiles, sauf celles dont les deux
premiers chiffres sont divisibles par quatre, ou le total par
quatre cents, qui sont donc des années bissextiles. Donc le
soleil n’est pas revenu au même point de longitude : il est à la

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même latitude chaque année au jour anniversaire, mais pas à
la même longitude, sauf la trente-troisième année sur moins
d’une minute d’arc.

Le principe des années séculaires, qui est celui qui règle notre
calendrier, appelé « Grégorien », n’est pas parfait. Le meilleur
des systèmes pour retrouver une même position du soleil à
une même heure un même jour est en fait plus simple : c’est
celui du calendrier perse.
Pour régler le problème des bissextiles, le Perse compte huit
bissextiles par cycle de trente-trois ans, c’est en effet l’approche
la plus fine pour lier les jours à l’année céleste vraie, pour ce
qui concerne la position du soleil dans notre ciel, car les autres
calendriers sont peut être plus parfaits pour rendre d’autres
réalités que la seule position du soleil à l’heure dite. Certains
autres calendriers suivent la Lune, d'autre Vénus, etc. Pour
l'anecdote, l'inventeur du calendrier perse est le poète Omar
Khayam.

Trente-trois ans plus tard, le soleil revient à la même position

que le jour de notre naissance, sauf pour ceux qui sont nés
dans l’année précédant un jour bissextile, et ce, à cause d’une
défaillance du calendrier grégorien sur ce point. En effet, ils
ont vécu neuf bissextiles et non huit : ainsi, le soleil est au
même endroit à la même heure, mais le jour du lendemain et
non le jour dit, car le compte de l’année possède à ce moment
un jour de moins.

De même, ceux qui naissent aux alentours d’une année

séculaire sont susceptibles de ne pas retrouver leur soleil de
naissance à leur trente-troisième anniversaire. Mais, à cause de
l’imperfection des calendriers, on peut estimer tout de même
que cet anniversaire marque le retour du soleil. Une différence
infime est en effet appelé un « orbe » : elle était jugée

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« acceptable » par les anciens astronomes, qui considéraient
que même une position parfaite était simplement un orbe
imperceptible.

Les astrologues en jugent toujours ainsi, même si un quart de

l’humanité grégorienne fête ses trente-trois ans en réalité la
veille du vrai retour de leur soleil. Le conseil est de retourner
pour ce jour anniversaire dans le lieu où nous sommes nés.

TEXTES TROUVES SUR INTERNET

Le cycle de 33 ans est relativement peu connu du grand public. La
technique des révolutions solaires est un système astrologique basé
sur le retour du soleil à la place qu'il occupait au moment de la
naissance. (…)
Après un cycle de 33 ans (et si le sujet se trouve à l'endroit de sa
naissance), le soleil se retrouve dans la même minute de longitude : la
révolution solaire aura alors la même orientation du ciel que le thème
natal.
Dit autrement : on constate qu'au 33e anniversaire le soleil se
retrouve dans la même configuration qu'à la naissance.
Source : astroguide

Ainsi, en termes d’astrologie, tous les enfants nés à 33 ans d’écart à

la même heure ont le même ascendant, à moins d’une minute d’écart.
Source : chépluou

De nombreuses civilisations indo-chinoises ont fondé leur calendrier

sur la course de la lune. Mais les cosmologues perses, les astronomes
et les astrologues créèrent en leur temps des observatoires, et
suivirent quotidiennement les légers changements de luminosité
solaire.
À l’époque préislamique, un calendrier solaire de 365 jours était déjà
en vigueur en Perse. L’année comptait 12 mois de 30 jours chacun
ainsi que 5 jours additionnels. Ces 5 jours étaient à l’origine insérés

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entre le 8e et le 9e mois ; à compter de l’an mil environ, ils furent
déplacés à la fin de l’année.
À cause du décalage de 0,2422 jour par rapport à l’année tropique, le
début de l’année reculait d’un jour tous les 4 ans. Les califes arabes
al-Mutawakkil (847-861) et al-Mu'tadid (892-902) proposèrent
respectivement de décaler d’un coup le Nouvel An de 57 et 60 jours,
mais aucune de ces réformes ne semble avoir été respectée.
En 1079, Djalal ad-Din Malik Shah des Seljuq refixa le Nouvel An à
l’équinoxe de printemps. Avant que le système des années bissextiles
ne se fixe, Omar Khayyam (mathématicien, astronome et poète) avait
déjà proposé un cycle de 33 ans contenant 8 années bissextiles ce qui
portait la durée moyenne de l’année à 365,2424 jours, précision
supérieure à celle du calendrier grégorien.
Source : chéplukelsite

Mieux encore le nombre 33 était sacré et placé dans tous les mythes
solaires transmettant ainsi à travers les siècles l'important cycle de
33 ans au bout duquel le soleil se retrouve à la même heure au même
degré par rapport au point vernal.
Source : Marie Delclos

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www.sourcesaline.org