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Remarque :
Il y a une tentative de la part des critiques d’art de coloniser le champ artistique. C’est à dire
de trouver un langage commun, donc d’abolir la spécificité ce qui vise à neutraliser le geste
artistique.
Le marché de l’art est le lieu ou s’évalue l’œuvre d’art comme marchandise (fétiche).
Une œuvre d’art renvoie à un discours singulier : l’œuvre d’art part du singulier et va au
singulier. L’universalité de l’art c’est d’être fait par des singuliers pour des singuliers.
L’œuvre travaille à partir de l’abstraction (geste de détachement). Il n’y a pas de prévention,
de préjugé : le geste artistique part ex nihilo. Le point de départ ne se trouve pas dans la
conscience, c’est un risque (un risque de composition).
Pas de pensée sans image (Aristote, De Anima) / rapport entre l’image et la parole.
Certains discours peuvent ébranler une nation.
Le fondement lie la philosophie à l’architecture : une philosophie ne tient que si elle est
fondée. Les philosophes s’interrogent sur l’architecture.
L’architecture expose les modes de sociabilité d’une société. Etudier l’architecture c’est
étudier la culture (relation qui lie les personnes aux personnes).
Les formes produites sont des relations humaines.
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Démocratie : le lieu où l’on peut toujours inventer une autre solution.
L’art échappe à l’intention, échappe à la phénoménologie.
On peut résumer une œuvre d’art à une projection intérieur/extérieur
⇨ Abolition entre le dedans et le dehors.
Toute œuvre est justifiable d’une géométrie projective. Cette projection à pour caractéristique
de ne pas pouvoir cerner son origine ni son point de fuite (d’où, vers où).
L’art est une réalité (si on en fait l’expérience) d’un type particulier.
Proximité de l’art et de la pensée.
L’art advient à la place du pouvoir, l’artiste est quelqu’un qui a renoncé au pouvoir
⇨ l’impouvoir.
Le « prince » est un artiste – celui qui empêche le système (l’idéologie) de se fermer / qui
empêche qu’il y ait une classe dominante.
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Il faut trouver une nouvelle conception de l’histoire (qui échappe à la tradition du Nouveau)
Question 1
Est-ce que l’on peut une fois pour toute détacher radicalement l’art de la religion ?
[ l’expérience artistique – expérience esthétique ] – forme de religion
Peut-on détacher l’art du savoir – reconnaître à l’art une spécificité : expérience de soi, des
autres, des choses.
Question 2
Intégration de l’art dans l’industrie et l’économie. L’art se réduit à un phénomène culturel.
L’art met en jeu le statut de la philosophie elle-même : Est-ce que la philosophie peut se
séparer de la question d’un sens de l’histoire ?
L’art ne saurait être abordé dans le cadre d’un sens de l’histoire : l’art échappe à toute
récupération => QU’EST-CE QUI FAIT QUE L’ART A CETTE RESISTANCE ?
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Toute œuvre d’art (relation et jeu de relation, état critique de relation) questionne le lien
social, l société (les modes relationnels) dans laquelle elle est produite.
C’est une œuvre qui échappe à son intégration dans l’histoire de l’art
On ne peut avoir de langage que poétique.
C’est une structure qui produit un événement qui ne cesse à travers le temps d’être un
événement.
Une œuvre d’art nous fait entrer dans un espace de désorientation, de possible.
Une œuvre d’art fait sens mais on ne sait pas lequel.
Un artiste est contraint à faire ce qu’il fait. L’art est fondé sur un drame.
La culture contemporaine vise à éliminer l’anesthésie et l’esthésie à travers une sensibilité
moyenne.
L’art est toujours populaire – pcq choc émotif.
Le raffinement est l’écho du choc
Le plaisir esthétique est une construction culturelle.
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L’ŒUVRE D’ART EST MODELE DE CREATIVITÉ : L’ART N’EXISTE QUE POUR DIVISER LA SOCIETE
Ressort de l’art tout geste qui divise, qui ne répond pas à l’attente, qui contredit la société.
⇨ hantise du consensus, du groupe, du lieu commun.
L’invention artistique = l’invention de la division
Le geste artistique vise le point où s’agrègent les choses pour les désagréger.
TOUT CE QUI S’AGREGE PEUT FAIRE MASSE, POUVOIR.
Ce qui divise le lien social est un geste artistique (le Prince sait là où il faut diviser)
La question de l’art c’est celle d’un point ludique, d’un point de silence
Question du silence
L’événement > le silence – qu’est-ce qui exclut le silence = la démonstration, la preuve, le
fait, la logique.
La logique se constitue d’ignorer le silence
Le sublime est une manière de nommer le silence
Le silence (le fond de toute œuvre)
Le discours sur l’art construit les modes de silenciosité = comment chaque œuvre parvient à
ne rien dire ou NE DIRE RIEN.
Peut-on parler de contemplation (théoria) => théorie de l’art ?
L’art en dernière instance, le silence ouvre à une théorie possible de l’art
C’est un silence qui se situe dans le langage
N’est ni indicible / admet une parole (qualité du silence dans le langage) / n’est pas ineffable.
L’expérience artistique est toujours un silence au cœur du langage
L’art est un silence qui abrite le langage
Une certaine manière de se taire qualifie l’art.
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d’où part le geste artistique ? d’une impossibilité de la subjectivation
la forme vient à la place de la subjectivité
le contenu c’est la forme
pourquoi a-t-on besoin de rapporter l’art à la subjectivité voire à l’individualité ?
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La sensibilité à l’art peut contribuer à l’édification morale.
L’art est un mode de connaissance qui n’est pas un savoir : une connaissance qui est celle des
limites du savoir.
L’art est une pulsion de jeu qui intègre et dépasse.
TOUT CE QUI EST DU DOMAINE DE LA PRAGMATIQUE PASSE AU DOMAINE DE LA
CONSOMATION.
= LIQUIDATION DE LA SEXUALITÉ AU PROFIT DU CALITAL.
la question de l’art c’est la rencontre d’un corps et de la matière qui n‘abouti pas à l’outil ni à
un savoir théorique mais qui est à sa manière une connaissance, un savoir-faire et un savoir
être.
L’art et la science sont exclu de l’absolu, sont réalité et vérité (jeu) ; c’est à dire fiction.
L’esthétique du sublime vient mettre en cause l’esthétique du beau en faisant apparaître ses
fondements.
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Absolution => 1) félicité, 2) sans solution => négativité heureuse (sérénité de l’artiste)
L’œuvre est terminée quand elle est inachevée, QUAND ELLE LAISSE A DESIRER.
CE QUI MEUT L’ARTISTE C’EST L’OBJET SEXUEL (l‘art consiste à masquer l’objet-
cause)
Sublimation = comment effacer le sublime (cette rencontre terrifiante avec l’objet sexuel)
L’art consiste à empêcher le concept (faire en sorte que rien ne puisse se conclure)
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/ Style et singularité / => l’art vit de se répéter indéfiniment en produisant toujours une
différence.
La résistance croissante de la posture artistique à toute les formes de normalisation.
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L’œuvre d’art c’est l’absolution de la différence sexuelle.
L’œuvre d’art est toujours deux.
Ce que l’œuvre d’art vise et atteint c’est une puissance de relation non nommée entre les êtres
humains.
L’œuvre d’art n’est autre chose que la vérité de la sexualité.
L’art c’est l’art d’éviter l’impasse
⇨ trouver l’issue
Si l’art est un chiffrage, l’issue se trouve dans l’impasse.
Il n’y a rien de tragique si ce n‘est la réalité : si il y a tension dans l’art, elle-même a une autre
tension.
Le piège c’est la tautologie.
L’art laisse intacte les possibles.
Il ne peut pas y avoir de compréhension définitive.
L’art c’est l’occasion de réinventer la vie.
Le rapport à l’art nous ôte le but / remise en jeu de tout
Pouvoir de l’art (des œuvres) de déclencher un impouvoir.
Les œuvres d’art sont hypnotiques
⇨ rhétorique artistique (art de convaincre) / propagande, publicité
⇨ dimension de séduction (conduire hors du chemin)
l’art nous entraîne vers un chemin virtuel
l’art virtualise notre existence.
Le miracle artistique / la réalité apparaît sous un autre jour / la construction de la réalité
apparaît dérisoire
LAISSER TOMBER
⇨ sans laisser passer le commun qui étouffe le singulier (l’assentiment collectif)
message
IDEOLOGIQUE (commercialisation)
rassure
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= utopie / propagande
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La représentation est l’illusion du spectateur
Il y a un irreprésentable qui figure
La représentation constitue une unité au prix d’une exclusion
La représentation repose sur la loi du silence
L’ordre symbolique repose sur le bouc émissaire (le déni de notre abjection)
La négation de l’art c’est la constitution du spectateur
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