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CHAPITRE I Mesures en

physique
I INTRODUCTION

I.1-Notions de mesure :

La mesure d’une grandeur est relativement simple, elle consiste en une comparaison
avec une grandeur de même espèce prise comme étalon ou comme degré d’une échelle.

On choisira alors une grandeur unité et on dira que « mesurer » une grandeur c’est la
comparer à une autre de même espèce supposée immuable dans le temps, prise comme unité
(étalon).

Donc la mesure d’une grandeur s’exprime par le rapport de deux grandeurs de même espèce
G1 et G2. On écrit alors : G1=k G2 ou’ le nombre k est la mesure ou la valeur numérique de G 1
en fonction de G2. L’énoncé du seul nombre k n’a aucune signification si l’unité n’est pas
précisée.

Ex : la longueur est L= 20cm, k=20, unité : cm

I.2-Choix de l’unité:

Lorsqu’on effectue des mesures, on doit toujours préciser dans quel système d’unités on
travaille et choisir un système d’unité approprié.

On appelle système d’unités un certain nombre d’unités choisies conventionnellement qui


permettent d’exprimer toutes les grandeurs physiques mesurables. On distingue les unités de
base ou unités fondamentales et les unités secondaires ou unités dérivées déduites des
premières.

La métrologie internationale a fixé son système d’unités fondamentales et dérivées


appelé, communément système international, système MKSA (initiales de Mètre,
Kilogramme, Second et Ampère). Il faut signaler aussi qu’il existe un système dit CGS
(Centimètre, Gramme, Second) utilisé par les physiciens pour exprimer certaines grandeurs
physiques très faibles. On peut aisément passer du système MKSA au système CGS et vise
versa.

a) Unités de base du système international

Unités de base du système international date de 1960 et comporte 7 unités de base

Grandeur Nom de l’unité de base Symbole de l’unité


Longueur Mètre m
Masse Kilogramme kg
Temps second s
Intensité de courant électrique Ampère A
Température Kelvin K
Quantité de matière Mole mol
Intensité lumineuse Candela cd
Tableau 1 : Unités de base (fondamentales)

Enseignant : Madjid. MEZIANI Chargé de cours mesures électriques et électroniques


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b) Unités dérivées

Les unités dérivées sont exprimées en fonction des unités de base. Certaines ont reçu des
noms particuliers, souvent des scientifiques ayant travaillé dans les domaines concernés. Leur
symbole alors une lettre majuscule.
Le tableau 2 représente quelques unités dérivées :

Grandeur Formule Unité Symbole


surface S=x2 mètre carré m2
volume V =x3 mètre cube m3
masse volumique ρ=m/V kg m-3
vitesse v=x /t m s-1
accélération a=v /t m s-2
force F=a m Newton N
Travail d’énergie W= F x Joule J
pression P=F/S Pascal Pa
puissance P=W/t Watt W
fréquence f=1/T Hertz Hz
moment d’une force Mt=F x Nm
tension u Volt V
résistance r=u/i Ohm Ω
quantité d’électricité Q=i t Coulomb C
capacité C=Q/u Farad F
induction magnétique B=F/(i x) Tesla T
flux magnétique ∅=B s Weber Wb
inductance L=∅ /i Henry H

Tableau 2 : Unités dérivées

Remarque 1 :

Il est impératif de ne pas mélanger les deux systèmes dans les applications numériques afin de
donner des résultats cohérents et exacts. Il faut donc à chaque fois que c’est nécessaire de
convertir les unités dans un système ou dans l’autre.

II EQUATIONS AUX DIMENSIONS

La recherche dimensionnelle consiste à trouver l’équation qui représente la relation existant


entre une unité dérivée et les unités de base dont elle dépend. Ces équations se composent des
dimensions L, M, T, I.

M : le mètre qui est l’unité de longueur dont la dimension est L 


K : le kilogramme, l’unité de la masse est sa dimension est M
S : la seconde qui est l’unité de temps et sa dimension est T
A: l’ampère, l’unité de l’intensité du courant électrique et sa dimension I

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Remarque 2 : très souvent on confond les unités fondamentales (M, K, S, A) et leurs
dimensions (L, M, T, I) ce qui fausse les équations aux dimensions.

Ex : les dimensions de la force sont : [ F ]= [ masse ] [ accélération ]=ML T −2

Les dimensions d’un travail sont : [ W ] = [ force ][ déplacement ] =MLT −2 L=M L2 T −2

Remarque 3 : les fonctions trigonométriques (cos, sin, tg, …) les fonctions exponentielles et
logarithmiques ainsi que les nombres n’ont aucune dimension.

 Utilités des équations aux dimensions :


Les équations aux dimensions sont utilisées pour vérifier l’homogénéité des relations et pour
retrouver les expressions ou les formules physiques.
Ex : 1-Vérifier que la relation suivante est homogène : F=Ec /d= énergie cinétique sur la
distance.
2- Retrouver la période τ d’un pendule simple si celle-ci dépend de la longueur du pendule et
de la pesanteur au terme 2 π prés.
2 −2
1- [ F ]=ML T −2 l’énergie cinétique qui est un travail aura les dimensions [ Ec ]=M L T

[ F ]= [ E c ] / [ d ]=ML T −2 : la relation est donc homogène.

2- τ =2 π l x g y or la période est un temps [ période ] =T , [ longueur ]=L , la pesanteur g est une


accélération [ g ] =L T −2

- T =L x ( L T −2) y =L x+ y T −2 y ce qui donne : x + y=0 et−2 y =1

1
{ x=
2
y=−1/2

l
La relation est donc: τ =2 π
√ g

 Exercices

Dans le système MKSA, le modèle de la force qui s’exerce entre deux charges électriques Q
1 QQ '
et Q’ séparées par une distance r est donné par la loi de Coulomb : F= . 2 .
4 π ε0 r
Dans le même système, la force de Laplace qui s’exerce entre deux courants I et I’, parallèles
μ II'
et de longueur l, séparés d’une distance r, s’exprime par : F= 0 .l
2 πr
1. Donner les dimensions de la permittivité de vide ( ε 0) et de la perméabilité ( μ0 ¿dans
MKSA.

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2. Vérifier que la quantitéε 0 μ0 c , ou’ (c) est la vitesse de la lumière est sans dimension.

III QUALITE D’UN APPAREIL DE MESURE

III.1 La sensibilité

L’appareil est d’autant plus sensible qu’il décèle une très petite variation de la grandeur à
mesurer.

III.2 La fidélité

Un appareil est fidèle s’il donne des résultats très voisins lorsqu’on effectue une suite de
mesures de la même grandeur.

III.3 La justesse

Un appareil ou un dispositif expérimental de mesure est juste si les résultats qu’il fournit sont
plus proches de la vraie valeur à mesurer.

IV ERREURS DE MESURE

Aucune mesure est parfaite, quelque soit le soin apporté à sa mise en œuvre. En effet, le
résultat obtenu lors d’une mesure d’une grandeur physique est toujours différent de la valeur
exacte de cette grandeur, il est entaché d’une certaine incertitude, donc on commet une erreur.

IV.1 Classification des erreurs

L’erreur de mesure provient essentiellement de la consommation de l’appareil utilisée, de


l’imperfection de l’appareil ou bien de l’observation de la mesure.

 La consommation conduit à une erreur systématique


 L’imperfection de l’appareil conduit une erreur instrumentale (classe)
 L’observation conduit à une erreur de lecture

Ces erreurs sont influencées par plusieurs facteurs comme : la température, l’humidité de l’air,
les champs parasitaires magnétiques ou électriques…ect

Exemple : le champ parasitaire magnétique peut rendre impossible la mesure par induction
aux environ d’un transformateur.

IV.1.1 Erreur systématique :

Elle est due à la consommation des appareils utilisés. Avant l’introduction de l’appareil de
mesure dans un circuit électrique, on a x vraie et après l’introduction de l’appareil on a x mesurée.

x vraie ≠ x mesurée  : cette différence donne l’erreur systématique

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Remarque : cette erreur peut être calculée et corrigée si on connait la consommation de
l’appareil de mesure.

Exemple : on veut connaitre l’intensité de courant I débitée par un générateur de tension E


dans une résistance R, sachant que la résistance interne de générateur ( R¿¿ E=0)¿.

r : est la résistance interne de l’ampèremètre (appareil de mesure de courant)

 Avant l’introduction de l’ampèremètre

I
Avant

E
R

E
I vrai =
R
 Après l’introduction de l’ampèremètre

I A
Après r

E
R

E
I mesuré =
R+r

I vrai ≠ I mesuré

∆ I systématique =|I mesuré −I vrai|

r
∆ I systématique =I vrai .
R+r

IV.1.2 Erreur instrumentale

Appareil de
x appliqué x indiqué
mesure

x appliqué ≠ xindiqué

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∆ I instrumentale =|x indiqué −x appliqué| c’est l’erreur instrumentale donnée par l’indice de classe et
s’exprime en %

' Errer ∈strumentale garantie par ≤constructeur ∆ x classe


Classe de l appreil= = .100
Calibre calibre

Classe .calibre
∆ x classe =
100

Exemple : a l’aide d’un voltmètre de classe 0,2, on effectue des mesures sur un calibre de
7,5V.

0,2 . 7,5
∆ V classe = =1,5.10−2 V
100

IV.1.3 Erreur de lecture

Elle résulte soit d’une mauvaise vue ou mauvaises conditions de lecture (tête penchée).

L’erreur de lecture est donnée par la relation suivante :

Appréciation . Calibre
∆ x lecture =
Echelle

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 ERREUR TOTALE
1. Cas d’un appareil analogique(ou à déviation)

L’erreur totale commise sur une mesure employant un appareil analogique sera la somme de
l’erreur systématique, de classe et de lecture.

∆ x=∆systématique + ∆classe + ∆lecture

2. Cas d’un appareil numérique

Pour les appareils numériques, les constructeurs fournissent sous le nom de précision une
indication qui permet de calculer l’erreur totale sur la mesure.

La précision est généralement donnée en pourcentage de lecture pur chaque gamme. La


précision peut être exprimée de deux façons :

 1er façon :
∆ x=±( x % . Lecture+ y % .Gamme)
On obtient :
x y
∆ x=( . L+ . G)
100 100

'
avec L:la lecture eféctuée directement sur l afficheurse l ' appareil
{ ¿ G:la gamme utilisée

 2éme façon :
∆ x=±( x % . Lecture+ n . points)

On obtient :
x n
∆ x=±( . L+ . G)
100 N
' '
avec n :≤nombre de points d erreur commise par l appareil
{ ¿ N :≤nombre total de points de l' appareil

IV.2 Evaluation de la précision d’une mesure

Pour évaluer la précision d’une mesure, on détermine l’erreur absolue ou relative.

IV.2.1 erreur absolue, incertitude relative

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*Erreur absolue : notée δ a est l’écart qui existe entre la valeur mesurée et sa valeur vraie
(exacte) exprimée avec la même unité :δ a=x mesuré −x vrai , δ a peut être d’une valeur positive ou
bien négative.

**Incertitude absolue : comme la valeur exacte de la grandeur à mesurer est inconnue, il


faut évaluer une limite supérieure à l’erreur absolue qui n’est pas autre que l’incertitude
δa
absolue notée:∆ x a =| | ¿|x mesuré −x vrai|

x mesuré −∆ x ≤ x vrai ≤ x mesuré + ∆ x

***Erreur relative :est le quotient de l’erreur absolue à la valeur exacte (vraie)

x mesuré − x vrai δ a
δ r %= =
x vrai x vrai

δa
Dans la pratique on utilise :δ r= (quand x mesuré ≈ x vrai ), comme :δ r sans unité , on
x mesuré
δa
l’exprime généralement en pourcentage (%) :δ r %= .100
x mesure

Exemple : On mesure une résistance de haute précision de 20Ω. On trouve 19,7Ω, dans ce
cas : x vrai =20 Ω, x mesuré =19,7 Ω.

δ a=( 19,7−20 )=−0,3 Ω

−0,3
δ r= =−0,015=−1,5 %
20

****Incertitude relative : également si la valeur vraie de la grandeur est inaccessible, on


prendra la limite supérieure de l’erreur relative qui n’est autre que l’erreur relative :
∆x ∆x
δ a= ou bien δ a %= .100
x mesure x mesure

IV.2.1 Expression du résultat

Le résultat peut s’exprimer de deux façons :

 1ére façon : la valeur adoptée est égale à la valeur mesurée suivie de l’évaluation de
l’incertitude absolue : x=( x mesuré ± ∆ x ) unité

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 2eme façon : la valeur adoptée est égale à la valeur mesurée suivie de l’évaluation de
∆x
(
l’incertitude relative : x= x mesuré ( unité ) ±
x
% )
 Exemple : représentation d’une résistance de 10Ω

1ére façon : R=( 10,0± 0,5 ) Ω

2ème façon : R=( 10Ω ± 5 % )

IV.3 Calcul d’erreurs sur les mesures

IV.3.1 A l’aide des différentielles

D’une manière générale si une grandeur G est liée à des grandeurs x, y, z par la fonction f
telle que : G=f ( x , y , z ) on utilise la différentielle totale :

∂f ∂f ∂f
dG= dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z

L’incertitude absolue sera alors obtenue par :

∆ G= |∂∂ xf |
y , z=cste
|∂∂ fy|
∆ x+
x , z=cste
∆ y+|∂∂ fz|
x , y=cste
∆z

 Applications dans le cas des opérations de base :

Incertitude sur la somme : R=R 1+ R 2−R3

∆ R=∆ R1 + ∆ R 2+ ∆ R3

∆ R ∆ R1 +∆ R2 + ∆ R 3
=
R R1 + R2−R3

Incertitude sur le produit :

-1) W =u .i .t

∆ W =i. t . ∆ u+ u. t . ∆ i+u . i. ∆ t

∆W ∆u ∆i ∆t
= + +
W u i t

-2) G=k . A n

∆G ∆A
=|n|
G A

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U
Incertitude sur le quotient : U =R . I ⟺ R= on obtient :
I

∆u u
∆ R= + 2 . ∆ i ou encore ∆ R = ∆ u + ∆ i
u i R u i

IV.3.2 A l’aide de différentielles logarithmiques

Si la fonction f est de la forme G=k x α y β z γ on utilisera la différentielle logarithmique :

logG=log ( k x α y β z γ ) =logk + α logx+ β logy+ γ logz

En différentiant on aura :

dG dx dy dz
=α + β + γ
G x y z

L’incertitude relative sera :

∆G ∆x ∆y ∆z
G

x| || || |

y

z

 Applications :

Exemple 1 :

Calculer les incertitudes sur les fonctions g et f en utilisant les différentielles logarithmiques

R 1+ R 2
1 ¿ g=s
R2

u
2¿f =
w . R √ E2−u 2

Exemple 2 :

Pour contrôler la source de tension continue (redressée) variable 0 à 230V, on utilise un


voltmètre de classe 1.5, calibre 300V et comportant une échelle de 150 divisions.
- On règle la source variable à 220V, quelle doit être la déviation de l’aiguille ?
Apprécier les incertitudes absolues et relatives, sachant que la lecture est appréciée à ½
division, puis donner le résultat de la mesure sous forme d’encadrement.

Exemple 3:

Un élément de circuit soumis à une constante U est parcouru par un courant I. l’étude
expérimentale a donné U =( 120± 2 ) V et I =( 24,2 A ± 1,65 % ) V .

1) Calculer l’incertitude absolue sur la puissance consommée par cet élément de circuit
P=UI .

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2) Quelle est l’erreur relative correspondante ?

3) Exprimer le résultat de deux façons.

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