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PREMIER MINISTR E

COMMISSARIAT A
L'ÉNERGIE ATOMIQU E

GAMMAGRAPHIE ET TECHNIQUES ANNEXE S

par

G. COURTOI S

Rapport C .E .A. n° 1709

CENTRE D'ETUDE S
NUCLÉAIRES DE SACLAY
GAMMAGRAPHIE ET TECHNIQUES ANNEXES

par G. COURTOI S
Commissariat à l'Energle Atomique, Centre d ' Etude Nucléaires de Saclay (France)

RÉSUMÉ susceptibles de fournir d ' autres éléments


radioactifs inconnus dans la nature : les radio -
Après présentation de la gammagraphie e t éléments artificiels . Le radium se trouva éclips é
de la radiographie, l' auteur compare ces deux par ces derniers, moins coûteux et d' approvi-
techniques, montrant plus particulièremen t sionnement plus facile.
l 'utilité plus grande de la gammagraphie Dès cette apparition, l ' industrie se trouva
comme outil de chantier. donc nantie de deux outils a priori semblables ,
Les problèmes plus particuliers des radio - radiographie et gammagraphie, et suivant l a
éléments utilisables et des sécurités d prendr e terrible loi de la concurrence, seul le plus éco-
sont étudiés . Les figures montrent notammen t nomique des deux devait subsister, à moin s
deux appareils . conçus pour la gammagraphi e que n'apparaissent des possibilités d'utilisatio n
et respectant les normes de sécurité prescrite s différentes entre les deux techniques .
par la Commission Interministérielle des Ra-
dioéléments . Radiographie et gammagraphi e
Dans une deuxième partie, les techniques an-
nexes de la gammagraphie sont décrites briève- Or, il se trouve que ces deux techniques on t
ment ; on peut citer : la xéroradiographie, la entre elles suffisamment de différence pou r
neutrographie, la fluoroscopie et amplificateu r pouvoir vivre côte à côte en sceurs amies .
d'image, la tomographie, bétatrons et accéléra- Certes, les avantages de la radiographie son t
teurs linéaires . indiscutables :
Quelques considérations d'ordre économiqu e 1. Les temps de pose nécessaires à l ' obtentio n
forment la conclusion de cet article . du cliché sont plus élevés en gammagraphie .
De l 'ordre de quelques minutes pour l a
Définition et historique radiographie, ils peuvent atteindre plusieur s
heures, voire plusieurs jours pour la gram-
Le rayonnement X et le rayonnement y son t magraphie .
semblables : ils possèdent tous deux même na- 2. L' impossibilité de faire cesser le rayonne-
ture et mêmes propriétés . Leur différence d e ment d ' un émetteur radioactif entraîne u n
dénomination provient de la différence dan s problème de protection plus important pou r
le processus d ' émission . Les premiers (Rayon s la gammagraphie : le poste à rayons X peu t
X) prennent naissance dans le cortège électro- être stoppé, la source de rayonnement y doi t
nique du noyau de l ' atome ; les deuxièmes son t être stockée .
émis par le noyau lui-même . 3. Enfin, sur un poste à rayons X, la possibilit é
Si l ' on s' en tient à la définition précédente , d ' agir, d'une manière continue, sur l ' énergie
on comprend qu ' il eût été logique d' appeler maximum des photons X émis permet d ' ajus-
radiographie toute photographie obtenue à ter au mieux l ' énergie de ces photons à l' épais -
l ' aide de rayons X et par contraste gamma - seur de la pièce à radiographier. Une tell e
graphie, toute photographie obtenue avec u n possibilité n ' existe pas en gammagraphie où ,
rayonnement y. En fait, la coutume, qui se veu t naturellement, on doit utiliser les quelques
ici plus pratique que rationnelle, fait qu e photons le plus souvent monoénergétiques
l ' on entend par gammagraphie : toute radio - émis par les sources de rayonnement . Cett e
graphie réalisée à l 'aide de radioélément natu- dernière caractéristique est en grande par-
rel ou artificiel, qu'il soit émetteur y ou X . tie responsable du fait que les clichés gam-
La gammagraphie fut la plus ancienne de s magraphiques sont de qualité inférieure au x
applications des radioéléments . Elle fit son clichés radiographiques correspondants .
apparition en France avec la source de radiu m Par contre, un avocat de la « défense gamma -
que Mme Curie rapporta des Etats-Unis e t graphique » mettra en valeur :
donna toute satisfaction aux quelques labora- 1. L ' appareillage robuste, de manipulatio n
toires qui eurent le privilège de posséder c e aisée, permettant la réalisation d ' engins fa-
radioélément . Mais le radium est rare et che r cilement transportables .
et la gammagraphie, ce nouveau perce-mu- 2. L ' indépendance d ' une source de courant
raille, n ' aurait guère dépassé le stade de simpl e électrique .
curiosité scientifique si l ' après-guerre n ' avai t 3. La possibilité de radiographier plusieurs ob -
amené l ' utilisation des réacteurs nucléaires, jets à la fois ou une grande surface (ce que

le technicien appelle irradiation panorami-


que), la facilité d ' introduction de la sourc e
de rayonnement dans les endroits d' accès
difficile (fig. 1) . Dans certains cas, il es t 20

15

ok1
Io on s- 0

s Ra
~ __ .4 vAIIII

6 00 0 /

1
A`~ Ir
0

0 10 u 50 75 100 125 150

Épaisseur d'acier, en mm

Fig. 2a et b. Etude comparative des prix de revient gam-


magraphie et radiographie .
Extrait de J. de Fonderie 1954, p. 3791 .
2a : Utilisation intermittente de l'installation.
2b : Utilisation en continu de l'installation.

Fig. 1 . Gammagraphie .de la cuve de la pile EDF2 à


l ' aide d ' un gammatron de capacité 2000 Curies de "Co. RaynnsXde 400 * Y
Photo Decker Saumur, aimablement prêtée par la Sociét é 3 I r
Gamma-Industrie. RayonsXde250k Y
RaynnsXde 200 kY
2
RayonsXde150kY

possible de propulser la source jusqu ' à 15 à Rayai s X

1
de100L k Y
20 mètres au-dessus de la coque de l'apparei l
de gammagraphie .
4. Les faibles frais d ' entretien de l ' appareillag e
et frais d' achat peu élevés des sources . L e
remplacement des sources, dû à leur dé -
--- w /.~

croissance, s ' obtient également à bon marché .


Le gain réalisé permet ainsi d ' adapter au x n~ d.
moyens des petites entreprises une tech -
nique de contrôle jusqu ' alors réservée aux
grosses firmes .
r
//~/ `~a
.--

Les figures 2a et 2b montrent une étud e be


60

comparative des prix de revient radiogra- \yti 0 c''C


t0 1
phie et gammagraphie . Cette étude due à
G. C. Carlstrom (cf . par ex . Journal de Fon- o~
derie, février 1954, p . 3791) est déjà an-
cienne . Il est certain que les prix actuels de s
sources gammagraphiques favorisent encor e 0, s I
plus la gammagraphie par rapport à l a
radiographie . 0 10 25 50 75 I00 12 5 Iso
5. La possibilité de radiographier de forte s
Epaisseur d'acier, en m m
épaisseurs de métaux (jusqu ' à 20 cm, d 'acier

2
avec une source de "Co et guère plus de Le tableau I donne les caractéristiques essen-
1 ou 2 cm avec un poste à rayons X de ten- tielles de ces éléments . Encore faut-il constate r
sion maximale 250 kilovolts) . que 95 °/o des gammagraphies se font à l ' aide
Bref, la gammagraphie est à la radiographie des deux émetteurs "Co et 192 Ir, dédaignant le
ce que le char d ' assaut est au fantassin : tou s 137Cs, qui du haut de ses quelques 30 ans d e
deux, gammagraphie et char d ' assaut, se carac- période, alllèche l ' éventuel utilisateur. Mai s
térisent par un pouvoir de pénétration et une l' industriel est un homme pressé ; il veut tra-
« mobilité d'action » plus élevés . vailler vite et, harcelé par la concurrence, i l
Les divers points précédents expliquen t veut travailler bien . Pour travailler vite, il doi t
pourquoi la radiographie est restée avec suc- utiliser des sources de fortes activités ; pou r
cès un outil de contrôle en usine, tandis qu e travailler bien, il doit utiliser des sources d e
la gammagraphie a débordé pour s ' installe r dimensions aussi faibles que possible . Il s ' en -
sur le chantier. Elle ne reviendra à l ' usine qu e suit qu'une « forte activité spécifique » (c'est -
pour le contrôle de pièces de forte épaisseu r à-dire par unité de poids de l 'émetteur) est u n
(en fonderie notamment) ou d' accessibilité dif- critère de choix d 'une source gammagraphique.
ficile (ponts roulants, tuyauterie d ' échangeurs , Or, les activités spécifiques disponibles en 192 1r
chaudières, etc .) . sont considérablement plus élevées que celle s
obtenues avec le 137Cs .
Les émetteurs et la sécurité Le tableau I montre également une carenc e
d ' émetteurs « mous » (c 'est-à-dire < 100 Kev .) .
L ' impossibilité de faire ici un cours d e Certes, le 170 Tm est utilisable, mais outre s a
gammagraphie nous oblige à limiter l'expos é courte période, il possède trop d'autres défauts
à un bref aperçu de deux chapitres essentiel s (possibilités d' impuretés activables, spectres d e
de la gammagraphie : les émetteurs et la sécu- rayonnement de freinage d'énergie élevée, fai-
rité . D 'ailleurs, les autres questions essentielle s bles activités spécifiques) pour qu ' il ait rée l
(plan ; contraste, définition et qualité d' image ; droit de cité au monde des gammagraphes . Des
calcul des temps de pose 1 , traitement des films , études sont actuellement en cours pour com-
etc .) se traitent de la même manière en radio - bler ce vide, et divers émetteurs (153Gd, 153 Sm,
graphie et en gammagraphie, et un personne l 145Sm . . .) ont été proposés et même utilisés avec
déjà rodé aux techniques radiographique s succès, entraînant la conception de sources nou-
n ' éprouve guère de difficultés à passer de l ' un e velles particulièrement précieuse en aéronau-
à l ' autre technique. tique et dans le contrôle des fonderies d ' alliage s
légers . La figure 3 présente un type d 'utilisa-
1 . Les émetteurs tion de ces sources au contrôle de zones brasée s
d' une pale d ' hélice, problème qui ne peut êtr e
Bien qu' environ 30 radioéléments aient ét é résolu avec succès que par ce procédé .
proposés pour la gammagraphie, seuls 4 d ' entr e
eux sont d ' une utilisation courante .
2 . La sécurité
Ii existe pour le calcul des temps de pose une règle
à calcul que l' on peut se procurer chez Falk and Co . Rayons X et y sont dangereux . Les physiciens
Ltd ., 5, Victoria Street, London SW 1 . et radiologues qui en usèrent inconsidérémen t

Tableau I
Emetteurs utilisés en Franc e

Rayonnement Domaine couran t


Emetteur Période
Energie I Proportio n d 'utilisatio n

Cobalt 60 1,17 Me V 0,5 5,3 ans 5 à 12 cm acie r


1,33 MeV 0,5

Césium 137 0,66 MeV — 33 ans 2 à 7 cm acier

Iridium 192 spectre complexe 74 jours 0,5 à 4 cm acie r


0,31 MeV 0,8 4
0,47 MeV 0,1 4
0,60 MeV 0,02

Thulium 170 0,084 MeV - 127 jours 0 à 6 cm


0,053 MeV - d'aluminium
+ Bremsstrahlung
décidé des conditions particulières d'emploi de s
radioéléments en • gammagraphie S , auxquelle s
doit se conformer tout utilisateur de cette tech-
nique.
Outre ces conditions, le constructeur d 'appa-
reils de gammagraphie doit résoudre un pro-
blème d ' ordre le plus souvent mécanique qui s e
pose ainsi :
« Pouvoir à tout instant manipuler, sans dan-
ger, une source de rayons y de plusieurs curies ,
pour lui faire adopter une position d'utilisatio n
absolument quelconque dans l'espace . Pouvoir
faire irradier cette source aussi bien dans u n
angle solide déterminé (exposition dirigée) qu e
dans tout l ' espace (exposition panoramique) .
Pouvoir stocker cette source lors de sa non-utili-
Fig . 3 . Exemple de gammagraphie faite avec du "Gd, sation dans un appareil portatif . Concevoir cet
sur une pale d' hélice . appareil de façon à ce qu ' il ne puisse être utilisé
A = Structure de la pale que par un nombre restreint de personne s
B = Cassette flexible en position à l'extérieur averties . Enfin, avoir la possibilité, lorsque l a
C = Mécanisme de positionnemen t source a décru, de la changer contre une neuve,
D = Pale d'hélic e
E = Attache de la pal e sans irradiation excessive des manipulateurs » .
F = Source en position d'exposition Ce problème délicat et le respect des condi-
G = Position du pénétramètre à l'intérieur tions précédentes aboutissent à la construction ,
H = Région radiographie par des firmes spécialisées, d' un appareillage
Extract of J . of Nondestructive Testing, Nov . Dec . 1960 , conçu le plus souvent avec beaucoup de cons-
p. 385 . cience professionnelle et d' ingéniosité . Le s
figures 4 et 5 représentent deux appareils de
gammagraphie dont l ' un est plus particulière -
ne sont pas des exemples à suivre . Ce danger , ment conçu pour radiographier les soudure s
mieux connu de nos jours, ne doit pas être sur - de pipe-line .
estimé, ni sousestimé .
En dehors des normes internationales de sé- E Cf. par ex . Manuel de protection contre les radia-

curité 2, valables dans toute application de tions dans l'industrie, Bureau International du Travail ,
radioélément ou d'appareillage émetteur d e Genève, 1959.
rayonnement dangereux, la Commission Inter - 2 Code de la Santé publique, art . 5235 § 4 et 5237 § 2

ministérielle des Radioéléments a, en France . et 3 .

Fig . 4 . Appareil de gammagraphie (projecteur G 1700 )


destiné à l ' utilisation de source "Co .
Photo de la Société SIAR.
Fig . 5 . Appareil de gammagraphie destiné aux contrôles Fig . 6 . Xéroradiographie d ' une tête .
de soudures sur pipe-line .
Photo Gamma-Industrie .

2 . Neutrographi e
Techniques spéciale s
Si l ' on utilise une source de neutrons, à l a
place de source X ou y, la radiographie pren d
Radiographie et gammagraphie sont le s alors le nom de neutrographie .
moyens les plus classiques de contrôle non des-
tructif . Cependant, des techniques voisines son t La source de neutrons peut être soit :
parfois utilisées ; nous n' en présentons ici que le s — un réacteur nucléaire
principales, ne donnant d ' ailleurs pour chacun e — une source de radioéléments (sources radium -
que la définition et les caractéristiques essen- beryllium, plutonium-beryllium, polonium -
tielles ; la bibliographie qui suit donne un e beryllium ou antimoine-beryllium )
référence pour chacune de ces techniques per - — un accélérateur de neutrons (ici un radio-
mettant au lecteur intéressé de compléter le s élément, le tritium, intervient en tant qu e
très élémentaires notions qui sont données ici . constituant de la cible)
Les avantages d 'une telle technique sont :
1 . Xéroradiographie possibilité de radiographier des pièces cons-
tituées de métaux de nature très différente
Elle utilise comme détecteur non plus un e (par exemple, gainage en alliage léger de
plaque photographique, mais une plaque semi - barres d ' uranium )
conductrice (selenium amorphe en général) char- possibilité d ' étudier la répartition de cer-
gée uniformément par influence . Le rayonne- tains corps de faible numéro atomique (H ,
ment traversant la pièce à examiner décharg e B, Li) dans un milieu absorbant fortement
la plaque et, à la fin du temps d ' exposition , le rayonnement électromagnétique X ou y
une image électrostatique latente existe sur l e possibilités de radiographier de fortes épais-
semi-conducteur . Pour révéler cette image, o n seurs de métaux .
saupoudre la plaque d 'une fine poussièr e Les plaques photographiques étant très pe u
chargée de signe contraire à celui du semi - sensibles aux neutrons, la technique le plus cou-
conducteur. Cette technique évite le développe- ramment utilisée consiste à déposer sous l a
ment (obtention d ' une image une minute aprè s pièce à radiographier un film d'or qui s'activ e
la fin de l 'exposition) et évite également l e sous l ' action des neutrons . Ce film est alor s
stockage des films, la même plaque pouvan t déposé sur une plaque photographique (techni-
servir plusieurs centaines de fois (cf . fig. 6) . que appelée auto-radiographique) .

3. Fluoroscopie et amplificateur d'image

La fluoroscopie (terme industriel pour radio-


scopie) consiste à exciter la fluorescence d ' un
écran enduit d 'une composition spéciale (tungs-
tate de calcium) ou, mieux, d ' un cristal d e
grande taille.
Malheureusement, la fluoroscopie nécessit e
l' obtention d 'un flux photonique intense, et donc
de sources de rayonnement y de très fortes acti-
vités . D ' autre part, les qualités d' images sont
faibles .
Ainsi utilise-t-on le plus souvent un intensi-
ficateur d ' image, dans lequel les photons d e C
l 'écran fluorescent libèrent des électrons d'un e Fig . 8. Schéma de principe de la tomographie .
photocathode . Ces électrons sont focalisés à A = Pièce à examiner fixe .
l ' aide d'un champ intense (par une tension d e B = Trajectoire de la sourc e
20 à 25 kV) sur un deuxième écran fluorescent . C = Vecteur de translation instantanée du fil m
Les réductions optiques sont de l ' ordre de 1 0 D = Vecteur de la vitesse de la source
E = Plan favoris é
pour une amplification totale de brillance d e
l ' ordre de 1000 .
Il est oon de noter que ces techniques son t
plus utilisées avec des postes à rayons X et des est masqué par des objets voisins de mêm e
bétatrons, ou des accélérateurs linéaires, q u' ave c nature (tuyaux d'échangeurs de températures) .
des radioéléments (cf. fig. 7 pour le schéma de
principe d ' un amplificateur d ' image) . 5. Bétatrons et accélérateurs linéaire s

Les accélérateurs de particules fournissent u n


moyen d ' avoir un rayonnement X de fort e
énergie (plusieurs Mev), donc à fort pouvoir d e
pénétration .
Certes, l ' équipement qui en résulte est en-
combrant et coûteux, il nécessite une sourc e
d ' alimentation électrique puissante et la sou-
plesse d ' utilisation est relativement faible, mais
les excellentes qualités d ' images obtenues pou r
les fortes épaisseurs ouvrent des possibilités
nouvelles pour la radiographie des pièces
épaisses .
La figure 9 représente le Bétatron portati f
D utilisé en France par le L .C.I .E .
Fig . 7. Schéma de principe d 'un amplificateur d'image .
A = Enveloppe en ver
B = Ecran fluorescent Conclusion
C = Photocathod e
D = Lentilles auxiliaire s
E = Lentille principal e Etant la plus ancienne des applications d e
F = Ecran fluorescent arrièr e radioéléments, la gammagraphie n ' évolue pa s
G = Trajectoire type des électron s aussi vite que durant l ' apparition des premiers
réacteurs nucléaires . Néanmoins, elle est tou-
jours en progrès . Ainsi, les travaux de recher-
ches sont conduits par des sociétés nationale s
4 . Tomographi e ou privées (Centre Technique des Industries d e
la Fonderie, Laboratoires Centraux des Cons-
La tomographie est une technique radiogra- tructions et Armes Navales, Institut National
phique, développée initialement à des fin s de la Soudure, Gaz de France, etc .), travaux
médicales, dans laquelle les mouvements rela- dont bénéficient les utilisateurs. D'autre part ,
tifs du film, de la source et de l ' objet sont étu- il est normal de compter sur les progrès de s
diés de sorte qu ' une section bien définie de sciences nucléaires, susceptibles d' amener sur
l ' objet soit enregistrée d ' une façon nette en sur - le marché mondial de nouvelles sources gam-
impression sur un fond diffus dû au reste d e magraphiques ( P41Am de 470 ans de période ,
l ' objet (cf. fig . 8 pour le principe) . par exemple) à des prix moindres. Il semble à
On considère que l ' emploi de la tomographi e peu près certain que le rapport prix de revien t
est particulièrement efficace pour l'exame n gammagraphie/prix de revient radiographie n e
d ' assemblages dans lesquels l ' objet à examiner puisse aller qu ' en diminuant .

6
Fig. 9 . Bétatron mobile LCIE . Vue montrant l ' orienta-
tion de l ' émetteur dans une direction quelconque, grâc e
à sa rotation sur une fourche orientable.
Photo extraite du Bulletin No 26 (mars 1960) du Labo -
ratoire Central des Industries Electriques .

Ces perspectives d' avenir permettent d'affir- Références concernant les « techniques spéciales »
mer que la gammagraphie sera bientôt doté e
d' outils nouveaux permettant d 'envisager un 1. Xéroradiographie, W . D. Oliphant . Xerography Re -
accroissement des . possibilités de cette tech - search, nov. 1956, TR . C .E .A . No B 86 .
nique. 2. Neutrographie, J . Thewlis . Neutron Radiography .
British Journal Applied Physics . Vol . 7, No 10, oct .
1956, p . 345-350.
BIBLIOGRAPHIE
3. Fluorosco pie et amplificateur d'images, W . Luckerath ,
K. Fink et R. Flossmann . Durchstrahlen von heissen
Note : Une bibliographie complète des articles sur l a Blöcken aus Stahl mit einem Betatron und Sichtbar -
gammagraphie est impossible à donner. Ce sont, soit de s machen des Durchstrahlungsbildes mit einem Rönt-
articles de vulgarisation comme celui qui vient d'être genbildverstârker und einer Fernseheinrichtung. Stahl
écrit, soit des articles s ' adressant à des spécialistes et qu i und Eisen 789, 1637 . 1959, No 22 .
sortent du cadre de cet exposé . Nous nous limiteron s
donc à citer quelques ouvrages spécialisés traitant d 'une 4. Tomographie, D . Charles . Tomograph for industrial
façon assez complète de la technique envisagée . radiography, Journal of Scientific Instruments, Vol .
Blondel A . : Le contrôle non destructif par gamma - 37, 06 38, August 1960, p . 257 .
graphie. Ed . Dunod, 1959 . 5. Bétatrons et accélérateurs linéaires, G . Chanty e t
Anonyme : Radiography in modern industry. Eastman E . Mencarelli . Qualité d'image obtenue en radiogra-
Kodak Company, Rochester 4, N . Y., 1957 . phie des fortes épaisseurs d' acier avec des rayonne-
Mc Master R . C . : Non destructive testing Handbook . ments de grande énergie, Revue de Métallurgie, L V,
The Ronald Press Company, N. Y ., 1959. No 3, 1958, p . 218-225 .

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