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« Rien ne pèse plus lourd lors de la Pesée des Œuvres du musulman le Jour du Jugement que
ses nobles manières. Certes Allah déteste celui qui est obscène et grossier » (rapporté par
At-Tirmidhî et Ibn Hibbân).
Le Prophète dit : " Je suis envoyé pour parfaire les nobles caractères." [ Rapporté par Al
Boukhari]
" Ceux parmi vous qui seront les plus proches de moi le Jour de la Résurrection et que
j'estime le plus sont ceux qui sont dotés des meilleurs caractères ! "
[ Rapporté par Al Boukhari ]
Allah a couvert le prophète d'éloges pour son bon caractère (s68, v4)
Les bons caractères font accéder au paradis (s3, v133)
Tout les prophètes sont véridiques. Etre véridique conduit à la piété, et la piété conduit au
paradis, tandis que le mensonge conduit au libertinage, et le libertinage conduit à l'enfer.
Mentir sur Allah conduit à l'enfer. D'après le prophète, un menteur ne peut pas être
croyant. Mentir est l'un des plus grands péchés.
Le mensonge est l'un des caractéristiques des hypocrites.
b) Il contrôle sa langue.
L'homme ne sera parfait dans sa foi, que quand il sera parfaitement contrôler sa langue. Le
prophète dit que celui qui se tait sera sauvé. Les plus grandes erreurs du fils d'Adam
viennent de sa langue.
Le Prophète a dit : « Certes l’homme peut prononcer un mot pour faire rire ses compagnons,
qui malheureusement peut le précipiter durant 70 années dans la profondeur de la géhenne »
(rapporté par Tirmidhi)
Attention aux disputes : Le Prophète a dit : « Quand deux personnes échangent des injures,
tout ce qu’elles disent retombe sur celle qui a commencé la première jusqu’à ce que l’autre
devienne à son tour agresseur. » (Rapporté par Muslim)
« Celui qui croit en Allah et au jour dernier, qu'il dise le bien ou alors qu'il se taise.»
(Rapporté par Muslim)
Coran : s3, v200; s2, v45; s16, v127; s31, v17; s2, v156; s39, v10, s42, v43
d) Il a de la pudeur.
e) Il est modeste.
f) Autres.
Il n'est pas injuste (« O Mes Serviteurs ! Je Me suis interdit toute injustice et Je l'ai
interdite entre vous, ne soyez donc pas injustes les uns envers les autres.)
Il ne fait pas de gaspillage (s7, v31). Il ne triche pas, il n'est pas envieux, il tient ses
promesses, il n'est pas hypocrite, il ordonne le bien et interdit ce qui est répéréhensible, il
garde les secrets, il ne vole pas, il n'est pas orgueilleux, il est juste, il rend visite aux
malades, il n'imite pas les femmes, il est généreux, il ne se réjouit pas des malheurs des
autres, il répond au salam et le diffuse, il est généreux, il n'oppresse pas les gens, il agrée
les excuses des autres et cherchent des raisons aux fautes des autres ...
Un homme vint au Prophète et lui demanda : « Ô Messager d’Allah, qui, parmi les gens,
mérite le plus d’être mon compagnon ? » Le Prophète répondit : « Ta maman » Le compagnon,
un peu étonné, parce qu’il s’attendait à ce que le Prophète lui cite un type de gens, demanda :
« Puis qui ? » Le Prophète répondit : « Ta maman ». A nouveau étonné, l’homme recommença :
« Puis qui ? » Le Prophète répondit : « Ta maman ». Et à nouveau : « Puis qui ? » et le
Prophète répondit : « Ton papa ».
D'après un hadith, un des plus graves péchés est de ne pas obéir à ses parents.
c) Autres.
Il faut maintenir les liens de parenté, les rompre est un péché majeur.
On ne doit pas élever la voix sur nos parents, on doit les respecter, être tendre avec eux. On
ne doit pas les fixer du regard.
Il faut préférer ses parents à son épouse.
Il faut aussi bien se comporter avec les amis des parents.
a) Mérite du voisin.
Allah nous ordonne d'agir avec bonté envers nos voisins. (s4, v36)
L'Ange Jibril a beaucoup insisté auprès du Prophète sur les droits du voisin.
"Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier se montre généreux envers son voisin." rapporté
par El-Bukhari et Muslim
Passer le salam au voisin musulman, aider ses voisins musulmans ou comme non-musulmans,
lui faire des cadeaux, le visiter lorsqu'il est malade, préserver ses secrets, baisser le regard
devant sa femme et ses filles, lui pardonner ses erreurs, lui donner une part du plat cuisiné
Il aime son frère en Allah et pour Allah. Deux frères qui se sont aimé en Allah et se sont séparés
pour Allah seront à l'ombre le jour de la résurrection.
« Il n'appartient pas à un croyant de détester une croyante :s'il n'aime pas certains de ses
agissements, il en appréciera d'autres. »
L'homme doit subvenir aux besoins de son épouse (nourriture,habits) comme il subvient à ses
besoins; et à ses besoins sexuels. (s2, v233; s65,v6-7) La femme doit obéir à l'homme dans ce
qui est licite ("Pas d'obéissance envers une créature dans la désobéissance au Créateur.").
L'homme n'a pas le droit de lui interdire les actes obligés par la religion.
PS : le mariage représente la moitié de la religion.
Une femme est allé en enfer pour avoir maltraité un chat: elle ne l'a pas nourrie -->> il faut donc
nourrir ses animaux.
Un homme fut pardonné pour avoir abreuvé un chien.
"Le Prophète a interdit d'organiser des combats entre animaux" (rapporté par at-Tirmidhî, n°
1708, Abû Dâoûd, n° 2562). Le Prophète a également interdit de s'entraîner au tir en prenant
comme cible un être vivant (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
Le Prophète passa devant un chameau extrêmement maigre. Il dit alors : "Craignez Dieu à
propos de ces animaux muets. Montez-les de façon convenable et mangez-les de façon
convenable" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2548).
Celui qui mutile les animaux est maudit.
On n'égorge pas un animal devant un autre. Avant d'égorger un animal, il faut bien aiguiser le
couteau pour qu'il souffre le moins possible (ne pas aiguiser le couteau devant lui).
"Dieu a prescrit le mieux faire (ihsan) en toute chose : si vous tuez (une bête), faites-le de la
meilleure des façons, si vous égorgez (une bête), faîtes-le de la meilleure des façons. Affûtez
donc bien votre lame et traitez votre bête avec ménagement.
(Muslim 3615, Tirmidhi 1329, Nasâ'î 4329, Ibn Mâja 3161 et Ahmed 16 156.
Il ne faut pas tuer un animal sans raisons.
« Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme ne tue sans excuse, sans
qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. »
Rapporté par Nassâï.