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2006 – 2007
Sommaire
I – Généralités ......................................................................................................................................... 3
II – Caractéristiques du TDMA ................................................................................................................. 4
III – Le TDMA dans les réseaux cellulaires de 2ème génération ................................................................ 4
IV – TDMA dynamique ............................................................................................................................. 5
V – Réalisation dans notre projet ............................................................................................................ 5
I – Généralités
Les flux de données sont divisés
en trames.
Les trames sont divisées en
TimeSlots. Chaque utilisateur se
voit allouer un slot
Les TimeSlots contiennent des
données avec, éventuellement,
une période de garde pour la
synchronisation.
Périodes de garde (optionnel)
Le TDMA est une méthode d’accès au canal pour les réseaux à media (généralement sans fil)
partagé. Cela permet à plusieurs utilisateurs de partager le même canal de fréquence en divisant
le signal en différents « timeslots ». Les utilisateurs transmettent en succession rapide, les uns
après les autres, chacun utilisant son propre timeslot. Cela permet à plusieurs stations de
partager le même medium de transmission (typiquement un canal de transmission radio) en
utilisant seulement la largeur de bande passante dont ils ont besoin.
Le TDMA est surtout utilisé dans les réseaux cellulaires de 2ème génération, tels que GSM ou
DECT, mais on le retrouve également dans les systèmes satellites et certaines communications
militaires.
Le TDMA est un type de multiplexage en temps dont la particularité est qu’au lieu d’avoir un
émetteur connecté à un récepteur, il y a plusieurs émetteurs. La distance séparant les émetteurs
du récepteur pouvant varier, le TDMA prévoit un intervalle de temps qui correspond au délai de
propagation du signal. Les émetteurs envoient leurs données à un instant correspondant à :
Où correspond au timeslot initial de l’émetteur et au temps de propagation du signal.
Dans le cas du lien montant entre un terminal mobile et une station de base, cela devient
particulièrement difficile parce que le mobile peut se déplacer, modifiant ainsi le délai de
propagation. Cela implique une mise à jour périodique du calcul du délai de propagation .
II – Caractéristiques du TDMA
• Partage d’une porteuse unique entre plusieurs utilisateurs
• La discontinuité des communications facilite les procédures de déconnexion
• Les timeslots peuvent être assignés à la demande en TDMA dynamique
• Contrôle de puissance moins rigoureux qu’en CDMA grâce à des interférences de co‐chanel
limitées.
• Meilleure synchronisation qu’en CDMA
• Une importante égalisation est nécessaire pour atteindre des débits importants
• Complexité du processus d’allocation de fréquence/slot
III – Le TDMA dans les réseaux cellulaires de 2ème génération
Dans le système GSM, la synchronisation des téléphones mobiles est rendue possible par le
calcul du délai de propagation du signal, comme nous l’avons expliqué ci‐dessus. Généralement,
ce délai reste très faible, les ondes radios se propageant dans l’air à la vitesse de la lumière. Le
téléphone mobile n’est pas autorisé à transmettre durant toute la durée de son timeslot, une
période de garde est conservée en fin de slot afin d’amoindrir les chances de superposition.
Lors de la première communication entre le téléphone mobile et la station de base, ce dernier
n’a aucun moyen de connaître le délai de propagation. C’est pourquoi la premiere trame TDMA
(appelée trame d’accès) a une période de garde beaucoup plus longue que les autres trames.
Cette période correspond en fait au délai de propagation d’un signal provenant de la périphérie
de la zone de couverture de la cellule. Lorsque la station de base reçoit cette première trame,
elle mesure l’intervalle de temps entre le début du timeslot et l’instant auquel elle a reçu le
début de la trame. Cet intervalle correspond au délai de propagation qui devra ensuite être
utilisé par le mobile.
Dans les systèmes radios, le TDMA est quasiment toujours utilisé conjointement avec un
multiplexage en fréquence (FDMA).
Un autre avantage important du TDMA est que l’équipement radio du mobile n’a besoin de
recevoir et de transmettre que durant son timeslot. Le reste du temps, le mobile peut effectuer
des mesures sur le réseau, afin de détecter les autres fréquences disponibles. Cela facilite
grandement les procédures de handovers, qui sont particulièrement ardues dans les systèmes
CDMA.
Un inconvénient du TDMA est qu’il engendre des interférences sur des fréquences directement
liée à la longueur du timeslot. Ceci correspond au bruit désagréable qui peut être entendu
lorsqu’un téléphone mobile est posé près d’une radio ou de hauts parleurs. Un autre
inconvénient est que les temps morts entre les timeslots induisent une limitation de la largeur
de bande passante potentiellement disponible. C’est pourquoi les recherches visant à inclure le
TDMA dans la technologie UMTS ont été rapidement abandonnées, faisant du TDMA une
technologie purement CDMA.
IV – TDMA dynamique
En « dynamic time division multiple access », un algorithme réserve dynamiquement un nombre
variable de timeslots dans les trames pour chaque utilisateur, en fonction de la qualité de
service requise pour chaque communication.
V – Réalisation dans notre projet
Dans notre cas, la mise en place d’un système de multiplexage permettrait d’éviter les solutions
de bascules déjà étudiées. Etant donné le faible nombre de stations participant à la
communication multiplexée, le TDMA nous semble être la solution de partage du canal la plus
adaptée.
Pour rappel, les trois acteurs de cette communication sont :
‐ Le point d’accès 802.11 (ci‐après « PA »).
‐ La station hors‐zone de couverture du point d’accès (ci‐après « Satellite »).
‐ La passerelle, qui sert de relais entre les deux précédents (ci‐après « Passerelle »).
Nous avons donc schématisé la trame TDMA qui correspondrait à cette situation :
Segment A Segment B
Contrairement à ce qui se fait dans les réseaux cellulaires, notre trame n’est pas divisée en huit
segments mais en deux seulement, puisque nous n’avons besoin de multiplexer la
communication qu’entre deux participants.
Le plan d’utilisation des segments pourrait être le suivant :
Segment A Segment B
PA Æ Passerelle Données destinées à la Données destinées au satellite
passerelle
Passerelle Æ PA / Satellite Données destinées au PA Données destinées au satellite
Satellite Æ Passerelle Données destinées à la Données destinées au PA
passerelle
Ce plan représente une organisation idéale, il suppose que nous puissions apporter
d’importantes modifications aux drivers de la carte Wifi de la passerelle, à ceux de la carte Wifi
du Satellite, et enfin au Firmware du PA. Cependant, il permet de conserver l’indépendance et la
visibilité de chaque machine vis‐à‐vis des autres ; chaque machine a la possibilité de
communiquer localement avec les deux autres, indépendamment de son rôle.
Cependant il est probable que nous n’ayons ni le temps ni la possibilité d’effectuer toutes ces
modifications. C’est pourquoi nous avons prévu un autre plan d’organisation, plus simple même
s’il ne garantit plus que les stations puissent communiquer entre elles indépendamment du rôle
qui leur a été attribué.
Segment A Segment B
PA Æ Passerelle Données destinées au Satellite (pas de multiplexage)
Passerelle Æ PA / Satellite Données destinées au PA Données destinées au satellite
Satellite Æ Passerelle Données destinées au PA (pas de multiplexage)
Avec cette organisation, nous devrions appliquer un traitement au niveau des drivers de la carte
Wifi (en émission et en réception) et au niveau du Firmware du point d’accès (uniquement en
réception).
Au‐delà de ces problèmes d’organisation, se pose celui de la synchronisation. Il est très peu
probable que les drivers de la carte Wifi prévoient des méthodes permettant d’effectuer des
opérations de synchronisation de bas niveau, le 802.11 n’étant pas prévu pour utiliser le TDMA.
C’est pourquoi nous envisageons d’effectuer une pseudo‐synchronisation, adaptée à notre
situation. Selon notre modèle d’organisation simplifié, et contrairement à ce qui se fait dans les
réseaux cellulaires, la synchronisation n’est nécessaire qu’en réception. En effet, lors de
l’émission d’une trame TDMA par la passerelle, c’est cette dernière qui remplit les deux
segments. Il n’y a donc pas besoin de synchronisation à ce niveau.
C’est par contre lors de la réception de ce genre de trames par le point d’accès et par le satellite
qu’il convient de séparer les deux segments. Mais pour cela, nous pensons qu’il suffirait, à
l’émission, d’injecter une séquence de bits qui servirait de marqueur entre les deux parties. Le
récepteur n’aurait alors qu’a récupérer la partie se situant avant (ou après) cette séquence afin
d’obtenir les données qui lui sont consacrées.
Le schéma de notre trame devient ainsi :
Segment A Marqueur Segment B