-L'incident s'agit d'une collision produite entre le Cargo <Monte-Cinto> propriété de la SNCM et le Skipper <Thera> propriété de la SARL Locazur.
2. Que demande le voilier THERA ? Pourquoi fait-il ces demandes?
La société d'assurances les Mutuelles du Mans IARD et la SARL Locazur (propriétaire du Voilier THENA) ont demandé des réparations des dommages subis qui ont estimé à la somme de 593 000 F et de 7000 F montant de la franchise restée à la charge de Sté Locazur.
3. Quelles sont les preuves apportées à l'appui?
Un rapport d'expertise de M. Ricci dépourvu de toute ambigüité caractérisant les fautes du cargo ainsi que des photographies du voilier endommagé
4. Que demande le cargo Monte Cinto? Pourquoi fait-il ces demandes?
-Constater que la preuve de la faute du <Monte Cinto> n'est pas rapportée; -Constater qu'il y'a doute sur les causes de l'accident; -Reformer en conséquence, le jugement entrepris, et statuant à nouveau, dire et juger qu'en application de l'article 2 de la loi du 7 juillet 1967, les dommages doivent être supportés par ceux qui les ont éprouvés; -Mettre hors de cause la Sté Brunet Maurin Nicol; -Débouter les Mutuelles du Mans de la Sté Locazur de l'intégralité de leurs demandes. Il en a relevé appel car il n'a pas accepté le premier jugement qui est de débourser la somme déjà assigné et pour se défendre contre la partie adverse.
5. Quelles sont les preuves apportées à l'appui?
-Les circonstances exacte de l'accident ne peuvent être déterminées et notamment la position exacte des navire au moment de la collision et ce en raison des mentions contradictoires dans les rapports de mer; -Aussi que le voilier était au moteur depuis 18h le 6 octobre donc il était un navire à moteur n'ayant pas la priorité; -Il a mentionné dans son rapport de mer que le voilier a été endommagé à tribord arrière. 6. Le jugement est en faveur de quelle partie? Le jugement est en faveur du Skippeur < Thena > propriété de la Sté Locazur. 7. Motivez ce jugement? -Le jugement a pris en considération que le fait que le voilier était mû par une machine à 18h ne prouvait pas qu'il en était toujours le cas à 3h15min (l'heure de collision); => 1ére preuve rejeté -Le rapport d'expertise à démontré que les dommages étaient survenu sur l'avant bâbord du voilier donc le voilier était à tribord du voilier et non pas à bâbord ce qui implique que il importait peu pour la solution du litige à savoir que le voilier naviguait à la voilier (règle 18 de COLREG) ou à la machine (d'après COLREG règle 15) . => 2éme preuve rejeté Ce qui conclu que toutes les preuves on été rejeté et donc le jugement ne peut être qu'en la faveur du voilier.
8. Pensez vous que le juge a pris en compte le rapport de mer du
Capitaine du cargo? Pourquoi ? On dit toujours que le rapport de met est vrai jusqu'a preuve du contraire. Le fait que le juge a eu en possession des preuves contraires( L'expertise du M. Ricci et les photographies ainsi que la preuve qu'il n'était pas mû par une machine à l'heure du collision), il ne va pas prendre en considération le rapport de mer du capitaine du Cargo ( c'est prouvé qu'il ne disait pas la vérité).