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1. Introduction
2. Turbine A Gaz
3. Fonctionnement
4. Terminologie
5. Principe De Fonctionnement
6. Principes
7. Rendement
8. Production d'électricité
9. La section de turbine
10. Flux instables dans les turbines à gaz
11. Conclusion
Introduction :
Les turbomachines, moteurs industriels, sont essentiellement caractérisées par le fait que la
puissance mécanique résultant de la transformation de l'énergie hydraulique (turbines à eau) ou
thermique (turbines à gaz et turbines à vapeur) est délivrée de façon continue par l'action d'un fluide
à énergie élevée sur les ailettes, ou aubes, de une ou de plusieurs roues. Elles se distinguent donc des
moteurs alternatifs, dont la mise au point et le développement ont précédé les leurs de près d'un
demi-siècle et où l'action du fluide moteur donne lieu au déplacement rectiligne, à course limitée, de
pistons dans un ou plusieurs cylindres, ce mouvement linéaire alternatif étant ensuite transformé en
mouvement circulaire par des transmissions mécaniques (système bielle-manivelle). Depuis les
années 1970 et à la suite du développement des technologies correspondantes, les turbines ont
progressivement remplacé les moteurs alternatifs dans la plupart de leurs applications (moteurs
d'avions, centrales électriques, moteurs pour locomotives, compresseurs industriels) ; les moteurs
pour véhicules routiers (moteurs à « explosion » et diesels) constituent pour l'instant les seuls
domaines réservés des moteurs à pistons malgré des travaux de recherches pour l'utilisation de la
turbine à gaz.
Turbine à gaz :
Une turbine à gaz (dénomination historique, abrégée en TG), ou plus exactement turbine à
combustion (TAC) , ou encore turbine à gaz de combustion (dénomination la plus précise) , est une
machine tournante thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à combustion interne.
Une telle turbine sert à produire soit du travail, par l’entraînement en rotation d'un arbre lui-même
couplé à une machine industrielle ou à une hélice (hélicoptère ou propfan, par exemple), soit une
propulsion, par détente des gaz en sortie de turbine dans une tuyère, comme dans un moteur à
réaction.
Fonctionnement :
Comme la plupart des moteurs thermiques, qu'ils soient terrestres, marins ou aériens, une turbine à
gaz utilise le dioxygène de l'air ambiant comme comburant. Elle fait subir au mélange gazeux des
transformations suivant trois phases successives :
Terminologie :
La terminologie française turbine à gaz est issue de la traduction littérale du terme anglo-saxon gas
turbine et peut porter à confusion. En effet, ce type de machine peut utiliser soit du combustible
gazeux (gaz naturel, butane, propane, etc.), soit du combustible liquide (des plus
volatils naphta, alcool), en passant par le kérosène ou le fioul domestique), jusqu'aux combustibles
les plus visqueux (fiouls lourds ou résiduels, voire du pétrole brut vaporisé). Pour éviter cette
ambiguïté, il vaut mieux utiliser l'appellation turbine à combustion.
Le mot « gaz » dans l'ancienne dénomination « turbine à gaz » (longtemps la plus employée) fait
référence au caractère gazeux (gas en anglais) du mélange carburant-comburant entrant en
combustion, par opposition aux turbines à vapeur dans lesquelles le fluide moteur (de la vapeur
d'eau, steam en anglais) se condense en liquide.
Le turboréacteur est constitué d'une turbine à combustion particulière qui utilise le principe de
la réaction pour propulser certains types d'avions dans le domaine subsonique ou supersonique.
Principe de fonctionnement :
récupération de chaleur à l’échappement : les gaz très chauds détendus en sortie de turbine
traversent un échangeur de chaleur pour préchauffer l’air comprimé avant son admission dans la
chambre de combustion ;
compression refroidie : la compression comprend deux
étages (ou plus) séparés par un échangeur (air/air ou air/eau)
refroidissant l’air. La puissance nécessaire à la compression s’en
trouve réduite au bénéfice du rendement ;
combustion étagée : la détente comprend deux étages (ou
plus) séparés par un ou des réchauffages additionnels. La
puissance fournie est accrue d’où amélioration du rendement.
Les deux dernières dispositions visent à tendre vers des
transformations isothermes en lieu et place des adiabatiques et se
justifient surtout sur les machines à taux de compression élevé. Les
trois dispositifs peuvent être présents indépendamment ou simultanément. Dans ce cas, on retrouve
le cycle d'Ericsson qui, comme le cycle de Stirling, présente un rendement théorique égal au rendement
maximal du cycle de Carnot. Cette supériorité théorique par rapport aux cycles Otto et Diesel est
cependant contrebalancée par l’impossibilité pratique de réaliser les transformations isothermes. Dans
tous les cas, ces dispositifs sont réservés aux installations stationnaires du fait de l’encombrement et du
poids des échangeurs gaz/gaz.
Principes :
Rendement :
Le rendement faible de la turbine à combustion (25 à 35 %) est dû au fait que, comme dans un
moteur à pistons, une partie de l'énergie fournie par le combustible est nécessaire pour entraîner
le compresseur et une autre perdue sous forme de chaleur dans les gaz d'échappement. Il est
possible d'améliorer légèrement le rendement en augmentant la température dans la chambre de
combustion (plus de 1 200 °C) mais on se heurte au problème de tenue des matériaux utilisés
pour la réalisation de la partie turbine. C'est en récupérant la chaleur des gaz d'échappement que
le rendement global de la machine peut dépasser 50 %. On utilise alors la chaleur des gaz
d'échappement (plus de 500 °C) pour produire de la vapeur dans une chaudière ou pour
le chauffage.
Une autre possibilité d'augmenter le rendement de la turbine est de réchauffer les gaz en sortie
des étages de compression (avant les chambres de combustion) en les faisant passer dans un
échangeur situé dans le flux des gaz d'échappement. On arrive ainsi à se rapprocher des
rendements d’un. C'est par exemple le principe de fonctionnement de la turbine
WR21 (en) de Rolls-Royce.
La vapeur produite est ensuite utilisée de deux manières :
Production d'électricité :
La turbine à combustion de grande puissance (> 1 MW) est surtout utilisée pour entraîner
un alternateur et produire de l'électricité. Les infrastructures et le génie civil nécessaires pour une
centrale électrique équipée de turbines à gaz sont réduits, ce qui permet d'installer en quelques mois
une centrale tout près du lieu d'utilisation de l'électricité (ville, usine) ou de la source de combustible
(port, forage, raffinerie…). Turbine et alternateur sont acheminés sous formes de modules compacts
et complets qu'il suffit d'assembler et de raccorder aux réseaux dans des climats où la température
extérieure peut aller de -40 à +50 °C. Un des avantages des centrales à turbine à combustion est le
temps réduit pour le démarrage et la production d'énergie ; le gestionnaire d'un réseau de
distribution électrique peut ainsi moduler facilement la capacité de production pour s'adapter aux
variations de la consommation, ou pour s'adapter à la variation de production d'installations solaires
(nuages) ou d'éoliennes (chute du vent).
L'installation d'un groupe électrogène à turbine à combustion peut s'accompagner d'une installation
en cogénération, afin de récupérer les quantités importantes d'énergie (environ 50 à 65 % de
l'énergie consommée) contenues dans les gaz d'échappement. La principale application de ce type
consiste à injecter ces gaz, éventuellement après passage dans un tunnel de post-combustion, dans
une chaudière de récupération, avec production d'eau chaude ou de vapeur.
La section de turbine :
La section de turbine convertit l'énergie gazeuse de l'air et du mélange de carburant brûlé hors de la
chambre de combustion en énergie mécanique pour faire fonctionner le compresseur d'air et
l'équipement entraîné. La turbine convertit l'énergie gazeuse en énergie mécanique en dilatant les
gaz chauds à haute pression à des températures et des pressions plus basses. Chaque étage de la
turbine se compose d'une rangée d'aubes fixes suivies d'une rangée d'aubes rotatives. C’est l’inverse
de l’ordre d’un compresseur axial. Dans un compresseur axial, les aubes de rotor ajoutent de
l'énergie à l'air puis la convertissent en pression statique par les aubes de stator. Dans une turbine,
les aubes du stator augmentent la vitesse du gaz, puis les aubes du rotor extraient de l'énergie. Les
aubes et les pales sont des profils aérodynamiques qui fournissent un flux de gaz régulier. Lorsque le
flux d'air chaud entre dans la section de turbine à partir de la section de combustion, il est accéléré
par les aubes de stator du premier étage. Les aubes de stator (également appelées buses) forment
des conduits convergents qui convertissent la chaleur gazeuse et l'énergie de pression en un flux de
gaz à vitesse plus élevée. En plus d'accélérer le gaz, les aubes «tournent» le flux pour le diriger dans
les pales du rotor à l'angle optimal. Les matériaux utilisés dans la section turbine limitent la
température maximale à laquelle une turbine à gaz peut fonctionner. Le premier métal frappé par les
gaz de combustion chauds est l'entrée de la turbine. La température du flux de gaz est
soigneusement surveillée pour s'assurer qu'aucune surchauffe ne se produit. Lorsque la masse du gaz
à grande vitesse s'écoule à travers les aubes de la turbine, l'énergie gazeuse est convertie en énergie
mécanique. La vitesse, la température et la pression du gaz sont sacrifiées pour faire tourner la
turbine afin de générer la puissance de l'arbre. L'efficacité de la turbine est déterminée par la façon
dont elle extrait l'énergie mécanique des gaz chauds à haute vitesse. L'utilisation de profils
aérodynamiques correctement positionnés permet un écoulement et une expansion réguliers des
gaz à travers les aubes et les aubes de la turbine. Tout l'air chaud doit circuler à travers les profils
aérodynamiques pour atteindre une efficacité maximale. Pour garantir cela, des joints internes sont
utilisés à la base des aubes pour minimiser le flux de gaz autour des aubes au lieu de traverser le
chemin de gaz prévu. De plus, les étages initiaux ou parfois tous les étages des aubes de turbine ont
généralement des enveloppes d'extrémité pour minimiser l'écoulement de gaz autour des extrémités
d'aubes. Une fois que le gaz a traversé la turbine, il est évacué par l'échappement. Bien que la
majeure partie de l'énergie gazeuse soit convertie en énergie mécanique par la turbine, une certaine
quantité d'énergie reste dans les gaz d'échappement.
Conclusion :