“COLOMBIA VIVE UN ENORME DÉFICIT
DE TRABAJO DIGNO”
En las próximas semanas se conocerán los
resultados de la investigación sobre trabajo
digno y decente en Colombia, un proyecto
realizado por el Centro de Estudios de
Derecho, sJusticia y Sociedad (DeJusticia)
para la Procuraduría Delegada para Asuntos
del Trabajo y la Seguridad Social.
Semana.com conoció algunas conclusiones
del estudio, que comenzó en el 2010 con el
apoyo de la Agencia de Cooperación de
Estados Unidos (USaid) y MSD Colombia.
El informe ofrece un diagnóstico sobre el
empleo digno en Colombia, el país más
desigual en Surámerica y según la Cepal, el
tercero con mayor desempleo, después de
Jamaica y República Dominicana.
Sergio Chaparro Hernández, investigador de
DeJusticia y quien participó en el ejercicio
investigativo, explica que la tasa de
informalidad en Colombia está por encima
del promedio de América Latina, lo cual
refleja, según el experto, el "enorme" déficit
de trabajo digno en el país.
En ese sentido, señala una alta tasa de
“LA COLOMBIE SOUFFRE UN ÉNORME
DÉFICIT DU TRAVAIL DIGNE”
Durant les semaines à venir, seront révélés
les résultats de l’enquête sur le travail digne
et décent en Colombie, un projet réalisé par
le Centre d’Études de Droit, Justice et
Société (DeJusticia) pour la Contralorie
Désignée pour des Affairs de Travail et
Sécurité Sociale.
Semana.com a obtenu quelques conclusions
de l’étude, commencé en 2010 avec l’aide de
l’Agence de Coopération d’États Unis (USaid)
et MSD Colombia.
Le rapport offre un diagnostic sur le travail
digne en Colombie, le pays le plus inégal en
Amérique du Sud et d’après le Cepal, le
troisième avec le plus desemploi, suivit par
Jamaica et la République Dominiquaine.
Sergio Chaparro Hernandez, rechercheur de
DeJusticia et qui a participé dans l’exercice
de recherche, explique que le taux
d’informalité en Colombie est par dessus du
moyen de l’Amérique Latine, ce qui reflète,
d’après l’expert, le “énorme” déficit de travail
digne dans le pays.
À cet égard, il souligne un taux de unemploi,
de pauvres standards de qualité de travail, et
"LA COLOMBIE VIT UN ÉNORME DÉFICIT
DE TRAVAIL DIGNIFIÉ"
Dans les semaines à venir, les résultats de
l'enquête sur le travail digne et décent en
Colombie seront connus, un projet mené par
le Centre d'études sur le droit, la justice et la
société (DeJusticia) pour le procureur
délégué au travail et à la sécurité sociale.
Semana.com a pris connaissance de
certaines conclusions de l'étude, qui a débuté
en 2010 avec le soutien de l'Agence de
coopération des États-Unis (USaid) et de
MSD Colombie.
Le rapport propose un diagnostic de l'emploi
décent en Colombie, pays le plus inégal en
Amérique du Sud et, selon la CEPALC, le
troisième avec le taux de chômage le plus
élevé, après la Jamaïque et la République
dominicaine.
Sergio Chaparro Hernández, un chercheur
de DeJusticia qui a participé à l'exercice
d'enquête, explique que le taux d'informalité
en Colombie est supérieur à la moyenne de
l'Amérique latine, ce qui reflète, selon
l'expert, l'énorme déficit de travail décent
dans le Pays.
En ce sens, il indique un taux de sous-emploi
subempleo, precarios estándares de calidad
del trabajo, y por tanto, un bajo número de
cotizantes a la seguridad social y el sistema
pensional.
Por lo anterior, el estudio destaca una alta
percepción de inestabilidad del empleo. El
informe subraya además que a pesar de la
recuperación económica que ha vivido el
país en los últimos años, se ha generado un
aumento del subempleo, y agrega que a
diferencia de los demás países de América
Latina, en Colombia el empleo asalariado ha
perdido representatividad.
En este punto, Chaparro explica que el
porcentaje de los trabajadores asalariados se
ha reducido frente al de ocupados, lo cual
implica un aumento de los trabajadores por
cuenta propia, fenómeno que contrasta con
lo que sucede en el resto de la región.
"Aunque las políticas de trabajo presentan un
esfuerzo por la formalización del empleo, el
crecimiento económico del país no ha
logrado generar trabajo digno", reitera.
par conséquent, un bas nombre de
contributeurs dans le système de sécurité
sociale et le système des pensions.
Pour cette raison, l’étude souligne une haute
perception d’instabilité du travail. Le rapport
souligne, d’ailleurs, que malgré la
récupération économique que le pays a soubi
dans le dernières années, il y a eu une
augmentation du sous-emploi, et il ajoute
que, contraire aux autres pays de l’Amérique
Latine, en Colombie le travail salarié a perdu
représentativité.
À cet égard, Chaparro explique que le
pourcentage d’employés salariés s’est réduit
face au nombre d’occupés, ce qui implique
une monté du nombre de travailleurs
indépendents, un phénomène qui contraste
avec ce qui se passe dans le reste de la
région.
“Bien que les politiques de travail présentent
un effort pour la formalisation du travail, la
croissance économique du pays n’a pas
arrivé à générer de travail digne”, il constate.
élevé, des normes de qualité du travail
précaires et donc un faible nombre de
cotisants à la sécurité sociale et au système
de retraite.
Par conséquent, l'étude met en évidence une
forte perception de l'instabilité de l'emploi. Le
rapport souligne également qu'en dépit de la
reprise économique que le pays a connue
ces dernières années, il y a eu une
augmentation du sous-emploi, et ajoute que
contrairement aux autres pays d'Amérique
latine, en Colombie l'emploi salarié a perdu
sa représentation. .
A ce stade, Chaparro explique que le
pourcentage de salariés a diminué par
rapport à celui des salariés, ce qui implique
une augmentation des travailleurs
indépendants, phénomène qui contraste avec
ce qui se passe dans le reste de la région.
«Bien que les politiques du travail présentent
un effort pour formaliser l'emploi, la
croissance économique du pays n'a pas été
en mesure de générer du travail décent»,
répète-t-il.