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Particule virtuelle

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2020).


Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web
de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant
les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

En physique, une particule virtuelle est une fluctuation quantique transitoire, dont


les caractéristiques sont proches de celles d'une particule ordinaire, mais qui existe
pendant un temps limité du fait du principe d'incertitude. Le concept de particule
virtuelle vient de la théorie des perturbations de la théorie quantique des champs
dans laquelle les interactions entre particules ordinaires sont décrites en termes
d'échanges de particules virtuelles1.

Sommaire

 1Description
 2Particules virtuelles et fluctuations du vide
 3Particules virtuelles et particules réelles
 4Particules virtuelles et forces à distance
 5Notes et références
 6Voir aussi
o 6.1Bibliographie
o 6.2Articles connexes
o 6.3Lien externe

Description[modifier | modifier le code]

Échange d'une particule entre p1 et p2.


Selon l'équation d'équivalence masse-énergie d'Einstein dans sa version relativiste,
l'énergie d'une particule  est reliée à sa quantité de mouvement  par : . Dans
l'exemple ci-contre, deux particules de même masse en échangent une troisième qui
viole la relation d'Einstein. En effet, selon les lois de conservation dans le référentiel
du centre de masse, on a  et  ce qui entraîne . La relation d'équivalence
entraîne  et  : cette particule d'échange ne pourrait se déplacer et viole donc la
conservation de l'énergie. Elle est dans un état dit virtuel. Cela reste possible tant
que la relation d'incertitude de Heisenberg est respectée pendant le temps  de
l'interaction2 :
.
Lorsque les scientifiques ont tenté de trouver une
formulation relativiste de l'équation de Schrödinger, des
difficultés sont rapidement apparues. Ainsi l'équation
de Dirac autorise pour les électrons autour d'un atome,
aussi bien des états d'énergie négative que positive.
Cela est une conséquence du fait que l'équation de
Dirac respecte la relation relativiste  où le signe de
l'énergie n'est pas défini.
L'énergie négative pourrait sembler un artefact
théorique. En relativité classique, ces états sont
découplés des états d'énergie positive et sont ignorés.
Ici, les états d'énergie positive et négative sont couplés.
Pour un atome avec un électron ayant une énergie
positive, le calcul montre qu'au cours du temps, il existe
des états d'énergie négative.
Comme il est possible d'extraire une quantité arbitraire
d'énergie d'un électron, les atomes ne sont plus
stables. L'électron peut descendre sur des niveaux
d'énergie de plus en plus négative (après avoir passé
ce seuil égal à  où  est la masse de l'électron) en
émettant indéfiniment des photons. Ce qui ne
correspond pas à l'observation.
La solution de Dirac fut d'imaginer que tous les états
d'énergie négative étaient occupés — mer de Dirac —
et d'invoquer le principe d'exclusion de Pauli pour
expliquer que les électrons « observables » ne tombent
pas dans des états d'énergie négative. De plus, si on
excite un électron de la mer de Dirac, cela laisse un
trou qui se comporte comme un électron de charge
positive, un positron. Ce fut la première prédiction de
l'existence de l'antimatière.
Toutefois cette théorie ne fonctionne que pour
les fermions. Une autre approche consiste à rechercher
une formulation de la théorie autorisant un nombre
variable de particules (ce qui est d'ailleurs naturel dans
un contexte relativiste) et à réinterpréter les états
d'énergie négative comme des états d'énergie positive
de particules d'antimatière (voir Théorie quantique des
champs).

Interaction d'un électron et d'un positron par l'échange d'un photon


virtuel.

Cette approche conduit à décrire l'interaction des


particules comme résultant de l'échange de particules
virtuelles sous forme d'un diagramme de Feynman. Un
processus d'interaction donné s'obtenant par la
« somme » de tous les diagrammes autorisés par les
lois de conservation.

Particules virtuelles et fluctuations


du vide[modifier | modifier le code]
On pourrait définir une particule virtuelle comme une
particule ayant une très courte durée d'existence à
l'échelle macroscopique. Dans la pratique, une telle
particule apparaît, existe un certain temps sans être
observée (sans interaction), puis disparaît (voir Vide
quantique). La création ou la destruction de particules
est observée dans les accélérateurs de particules. Par
exemple, la collision de deux électrons peut donner lieu
à l'émission de gerbes de nombreuses particules,
certaines beaucoup plus massives que les électrons
initiaux. Ce phénomène est prédit par les théories qui
empruntent à la fois à la théorie de la relativité et à
la mécanique quantique.
La relativité affirme que la masse est une forme
d'énergie via la relation . Par ailleurs, une partie de la
masse d'un noyau peut se convertir en énergie via les
phénomènes de fission ou de fusion nucléaires.
D'un autre côté, le principe d'incertitude, en mécanique
quantique, avance que certaines variables ne peuvent
être connues avec une précision arbitraire. Plus
exactement, certaines paires de variables dites
conjuguées ne peuvent être connues simultanément
avec une précision arbitraire. Il en est ainsi de la
position et de l'impulsion qui obéissent à la relation :
,
où  est la position de la particule selon un axe
donné,  son impulsion le long de cet axe
et  et  traduisent l'incertitude dans la mesure de la
position et de l'impulsion respectivement.
L'étude de la mécanique quantique et de certains
de ses paradoxes (voir Paradoxe EPR et Inégalités
de Bell) montrent que cette incertitude est une
propriété intrinsèque de la particule. On utilise
d'ailleurs parfois l'expression de « principe
d'indétermination » au lieu de « principe
d'incertitude ».
Une telle relation existe aussi pour d'autres paires
de variables comme la mesure du spin selon deux
axes perpendiculaires ou pour l'énergie et le temps.
Cette relation traduit la relation entre l'énergie
d'un processus physique donné et sa durée.
Un exemple bien précis est donné par les raies
d'émission des atomes lorsque
les électrons changent de niveau d'énergie.
Lorsqu'il est excité, il se retrouve sur
une orbitale d'énergie plus élevée, puis, après
un certain temps, il retombe spontanément dans
un état d'énergie plus faible en émettant un
photon d'énergie égale à la différence d'énergie
de ces deux niveaux. Si l'électron reste
longtemps sur le niveau excité (état
métastable), alors la précision sur l'énergie sera
grande et la fréquence du photon précise. Par
contre, si le niveau excité est fortement instable,
l'électron retombe très vite, la précision sur la
durée est grande ( est au pire de l'ordre de la
durée du processus) et l'incertitude sur l'énergie
est grande. Cela se traduit par un élargissement
des raies spectroscopiques.
Considérons maintenant le vide et un intervalle
de temps  extrêmement court. Dans ce cas,
l'incertitude sur l'énergie sera :
Si cette incertitude est suffisante, l'énergie peut
être suffisante pour correspondre à une
particule selon la relation . Il est donc possible
que pendant un instant très bref une particule
existe. Elle semble provenir du vide, existe un
bref instant, et disparaît presque aussitôt. Ce
sont des fluctuations du vide. Le vide serait
rempli de particules virtuelles apparaissant et
disparaissant en permanence. Elles seraient
d'autant plus nombreuses que leur existence est
courte.
En plus de l'énergie et de l'impulsion, d'autres
propriétés doivent respecter des lois de
conservation, telle la charge électrique. Ainsi,
pour les électrons, on ne peut avoir que
l'apparition spontanée de paires « électron —
positron ».
Une autre différence importante entre électrons
et photons est leur masse propre. Les électrons
ont une masse propre non nulle auquel
correspond une énergie, selon . Ce n'est que
pour des durées extrêmement courtes que de
telles paires « électron — positron » peuvent
exister, de l'ordre de . Par contre, des photons
virtuels peuvent avoir une durée de vie
relativement grande pourvu que leur énergie
soit très faible.
Ces fluctuations du vide ne peuvent être
observées, mais leurs effets sont mesurables.
C'est le cas de l'effet Casimir. Les calculs
montrent que l'énergie du vide, résultant de ces
fluctuations, est a priori infinie. Cependant, sous
certaines conditions, elle est finie, peut être
calculée et conforme aux observations.

Particules virtuelles et
particules réelles[modifier | modifier le
code]
Les particules virtuelles possèdent des
propriétés qui diffèrent des particules réelles.

 Les particules virtuelles et réelles sont


identiques. Elles ont même masse propre,
même spin, même charge électrique...
Toutes leurs propriétés intrinsèques sont les
mêmes.
 Les particules virtuelles apparaissent puis
disparaissent rapidement, contrairement aux
particules réelles. Les particules réelles sont
observées contrairement aux particules
virtuelles dont l'existence éphémère ne
concerne qu'une interaction entre deux
autres particules (réelles ou virtuelles).
 Les particules virtuelles ne respectent pas
la conservation de l'énergie. Pour une
fluctuation dans le vide, par exemple, il y a
au départ une absence de particule, puis
apparition d'une particule avec une certaine
énergie puis disparition. La conservation de
l'énergie est donc violée un bref instant,
mais la durée d'existence de la particule est
compatible avec les relations d'incertitudes.
L'énergie d'une particule virtuelle peut être
négative.
Dans le processus d'interaction décrit par le
diagramme de Feynman ci-dessus, considérons
seulement la partie inférieure du diagramme.

Ce diagramme traduit l'interaction entre un


photon réel et un électron réel. En fait, la
particule est considérée comme virtuelle
seulement si elle apparaît et disparaît au cours
du processus. Tandis que si ce qui advient de la
particule après le processus est ignoré, on
considère la particule comme réelle.
En réalité, si l'on observe la particule avec un
appareil de mesure, la particule réelle est
également incluse entre deux interactions : une
émission ou une interaction et une détection.
Par exemple, le photon réel émis par le
processus ci-dessus sera observé et donc
absorbé par une molécule de nitrate d'argent
d'une plaque photographique ou par interaction
avec un électron comme dans le premier
diagramme, à l'aide d'un détecteur
photoélectrique.
Cette distinction virtuel - réel basée sur le fait
que la particule n'existe que le temps du
processus considéré est donc conventionnelle
et dépend du point de vue.
De plus, la conservation parfaite de l'énergie
dans le cas d'une particule réelle est une
conséquence de sa durée d'existence, qui est
théoriquement très longue. Les particules
finissent par disparaître après un temps très
long, mais il est plus facile dans les calculs des
diagrammes de Feynman de considérer que les
particules entrant et sortant du diagramme sont
réelles, de durée de vie infinie et d'énergie
précise.
Il est plus facile de calculer les sections
efficaces pour des énergies, des directions et
des polarisations précises puis d'utiliser des
distributions probabilistes pour les utiliser dans
des situations plus réalistes.
Les fluctuations du vide sont par définition
toujours des particules virtuelles. Mais ces
fluctuations n'interagissent quasiment jamais
avec des particules réelles (même via
l'interaction avec d'autres particules virtuelles),
ce que l'on constate d'ailleurs dans les calculs
de la théorie des champs car les « contributions
du vide » s'annulent identiquement et ne
contribuent pas aux processus. Néanmoins, il
faut noter que ce sont ces particules initialement
virtuelles issues du vide qui sont en jeu dans
le rayonnement de Hawking qui serait
responsable de l'évaporation des trous noirs.

Particules virtuelles et forces à


distance[modifier | modifier le code]
Une application intuitive, simple et intéressante
des particules virtuelles est leur utilisation dans
les forces à distance.
L'interaction de deux particules (comme dans le
premier diagramme ci-dessus) est modélisée
par l'échange de particules virtuelles. Nous
pouvons donc considérer que l'interaction de
deux particules distantes
(interaction électrostatique,
interaction nucléaire) se fait par l'échange d'une
particule virtuelle, « médiatrice » de cette
interaction. Ces particules sont aussi
appelées bosons de jauge car elles sont une
conséquence de la description des interactions
dans le formalisme des théories des champs de
jauge.
Les médiateurs des interactions sont les
suivants :

 Interaction
gravitationnelle : graviton (hypothétique)
 Interaction électromagnétique : photon
 Interaction faible : boson Z et bosons W
 Interaction forte : gluon
 Interaction nucléaire : méson pi. Cette
dernière étant une conséquence de
l'interaction forte.
Imaginons par exemple deux électrons situés à
une certaine distance  l'un de l'autre. Ces deux
électrons vont échanger des photons virtuels.
Cet échange va provoquer une variation de
l'énergie globale du couple d'électrons et se
traduire par une force d'interaction
électrostatique.
Le calcul qui suit, intuitif, ne sert qu'à illustrer
l'idée. Un calcul plus précis doit faire appel à
l'arsenal de la théorie quantique des champs.
On peut concevoir que si les électrons
échangent un photon d'énergie , alors l'énergie
globale du couple d'électrons va être modifiée
d'une quantité environ proportionnelle à . La
constante  de proportionnalité dépendant du
couplage entre électrons et photons. Mais les
photons virtuels doivent parcourir la distance  et
ils ne peuvent le faire qu'à la vitesse de la
lumière. C’est-à-dire en un temps égal à .
Le principe d'incertitude affirme que l'énergie
des photons virtuels sera de l'ordre de .
L'énergie d'interaction sera donc
approximativement :
Et donc, pour avoir la force d'interaction, il faut
dériver cette expression par la distance :
La force d'interaction électrostatique diminue
donc comme le carré de la distance.
On peut comparer ce résultat à la force de
Coulomb entre deux charges
élémentaires :  Dans ce cas, on trouve comme
ordre de grandeur pour la constante de
proportionnalité sans dimension : .
Ce résultat ne dépend pas du nombre de
dimensions spatiales. Alors,
qu'en électromagnétisme classique, l'intensité
de la force électrostatique diminue comme le
carré de la distance car l'espace est à trois
dimensions (l'intensité d'une onde
électromagnétique sphérique diminue comme
l'inverse de la surface de la sphère donc comme
le carré de son rayon).
Dans le cas d'une interaction nucléaire, la
particule est massive. Le méson pi est
nettement plus lourd que l'électron, par
exemple. La distance que peut parcourir la
particule n'est plus quelconque. En effet, son
énergie ne peut pas être inférieure à  où  est la
masse de la particule. Par conséquent, son
temps d'existence est au mieux de l'ordre de .
Et comme la particule ne peut pas aller plus vite
que la lumière, elle ne pourra parcourir qu'une
courte distance.
On peut donc prédire que pour un vecteur
d'interaction massif, la force va rapidement
décroître pour devenir quasiment inexistante au-
delà d'une distance de l'ordre de :
Par exemple, le boson Z a une masse
d'environ 91 GeV (les bosons W sont plus
légers mais ils sont chargés et leurs échanges
ne peuvent que se faire par paires ou par
changement de charge des particules en
interaction). Cela donne une distance de l'ordre
de .

Notes et références[modifier | modifier
le code]

1. ↑ (en) F. Mandl, G. Shaw, (1984/2002). Quantum Field


Theory, John Wiley & Sons, Chichester R-U, édition
revisée, (ISBN 0-471-94186-7), p. 56, 176.
2. ↑ Gruber et Martin 2013, p. 270.

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

 Christian Gruber et Philippe-André


Martin, De l'atome antique à l'atome
quantique : A la recherche des mystères de
la matière, Presses polytechniques et
universitaires romandes, 2013 (ISBN 978-2-
88915-003-8).
Articles connexes[modifier | modifier le
code]

 Théorie quantique des champs


 Intégrale de chemin
Lien externe[modifier | modifier le code]
 Jacques Fric, Questions au sujet des
particules virtuelles [archive] (traduction libre
d'une page rédigée en anglais)

  Portail de la physique
Catégorie : 
 Physique des particules
[+]
 La dernière modification de cette page a été faite le 19 octobre
2020 à 18:08.
 Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative
Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ;
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