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La corrosion
• Le mécanisme, les risques et les parades
• La corrosion par couplage galvanique
• Les alliages réputés inoxydables
• Les revêtements et traitements de surfaces contre la corrosion
• Comparatif des différents revêtements
• Epaisseur des revêtements
• Le contrôle d'épaisseur de revêtement
• Epaisseur maximale des revêtements
• Adéquation entre protections et besoins
• Informations complémentaires sur les revêtements
Information données à titre documentaire, sans engagement de responsabilité de la Société Provençale de Boulonnerie, qui se réserve seule le droit de reproduction SPB • Société Provençale de Boulonnerie 84 Avignon
S.P.B. - Boîte Postale 714 - F 84034 Avignon cedex 3 • 19 avenue de Fontcouverte - Z.I. de Fontcouverte - 84000 Avignon • France • Tél. : (00 33) 4 90 89 35 00 • Fax : (00 33) 4 90 87 16 29 AIDE VERS LE SITE
PREMIÈRE TAUX
PAGE D’AGRANDISSEMENT
OU DE RÉDUCTION
Filetage
Triangulaire symétrique,
Angle au sommet 60 degrés
Simple filet, vissage à droite ou à gauche
Représentation théorique (assemblée) Légende Filetage (tolérance avec jeu g) Taraudage (tolérance glissante H)
Dmax TD1
H/
8 Taraudage Ecrou d dn dth Dn Dth et Dmin Diamètre nominal A0 2
H Hauteur théorique
H/ dmax Td1
2
Pro
8 dmin
2 Taraudage
f
il th
r Rayon nominal à fond de filet A0
H/ rmin Td2 Ecrou
éo
rmax 2
4 60° 2
riq
D2max TD2
h3 H 1
ue
d2th D2th et D2min Diamètre à flanc de filet 2
d2max
H/
60° d2min Filetage,Vis
4 Filetage, Vis D1max TD1
D1th D1min Diamètre intérieur du taraudage
2
d3th Diamètre du noyau ou à fond de filet A0
H/ d3max
4 2 P/2
d3min
filetage T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
Filetage métrique ISO gros tolérance 6g
figurant au catalogue SPB (suivant les normes ISO 261 et 965-2)
Représentation théorique (assemblée) Légende Filetage (tolérance avec jeu g)
H/
8 Taraudage Ecrou d dn dth Dn Dth et Dmin Diamètre nominal A0
H Hauteur théorique
H/ dmax Td1
2
Pr
8 dmin
of
2
il th
r Rayon nominal à fond de filet A0
H/ rmin Td2
éo
rmax 2
4 60° 2
riq
h3 H1
ue
d2th D2th et D2min Diamètre à flanc de filet
d2max
H/
60° d2min Filetage,Vis
4 Filetage, Vis
D1th D1min Diamètre intérieur du taraudage
d3th Diamètre du noyau ou à fond de filet A0
H/ d3max
4 2
d3min
C h a p i t re 3 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
Taraudage métrique ISO gros tolérance 6H
figurant au catalogue SPB (suivant les normes ISO 261 et 965-2)
Représentation théorique (assemblée) Légende Taraudage (tolérance glissante H)
Dmax TD1
H/
8 Taraudage Ecrou d dn dth Dn Dth et Dmin Diamètre nominal 2
H Hauteur théorique
H/
Pr
8 Taraudage
of
il th
H/ Ecrou
éo
4 60°
riq
D2max TD2
h3 H1
ue
d2th D2th et D2min Diamètre à flanc de filet 2
H/
60°
4 Filetage, Vis D1max TD1
D1th D1min Diamètre intérieur du taraudage
2
d3th Diamètre du noyau ou à fond de filet
H/ P/2
4
données nominales ou de base
données théoriques ou calculées
P Pas du filetage données concernant le taraudage (écrou) Zone ou plage de tolérances dimensionnelles du profil du taraudage (écrou)
données relatives au filetage (vis)
le taraudage de la tolérance minimale. Pour les vis dont la longueur nominale est supérieure a cinq fois le diamètre, l'épaisseur maximale est réduite suivant la norme ISO FDIS 4042.
e Le coefficient diviseur normalisé (4) tient compte du nombre d'épaisseur du revêtement dans le cas des deux pièces traitées par revêtement de surface électrolytique (2 sur filetage,
2 sur taraudage).
Informations données à titre documentaire, sans engagement de responsabilité de la Société Provençale de Boulonnerie, qui se réserve seule le droit de reproduction de ce catalogue.
D'autres dimensions, bien que rares, peuvent exister. Pour tous renseignements, autres formes et dimensions non indiquées, n'hésitez pas à consulter notre service commercial à ce sujet.
T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
Filetage métrique ISO fin tolérance 6g
figurant au catalogue SPB (suivant les normes ISO 261 et 965-2)
Représentation théorique (assemblée) Légende Filetage (tolérance avec jeu g)
H/
8 Taraudage Ecrou d dn dth Dn Dth et Dmin Diamètre nominal A0
H Hauteur théorique
H/ dmax Td1
2
Pr
8 dmin
of
2
il th
r Rayon nominal à fond de filet A0
H/ rmin Td2
éo
rmax 2
4 60° 2
riq
h3 H1
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d2th D2th et D2min Diamètre à flanc de filet
d2max
H/
60° d2min Filetage,Vis
4 Filetage, Vis
D1th D1min Diamètre intérieur du taraudage
d3th Diamètre du noyau ou à fond de filet A0
H/ d3max
4 2
d3min
10 0,75 0,094 0,108 0,460 0,022 0,140 0,100 10 9,838 9,978 9,513 9,391 9,491 9,080 8,929 9,058 9,296 67,88
15 1,00 0,125 0,144 0,613 0,026 0,180 0,118 15 14,794 14,974 14,351 14,207 14,325 13,773 13,590 13,747 14,062 155,30
17 1,00 0,125 0,144 0,613 0,026 0,180 0,118 17 16,794 16,974 16,351 16,207 16,325 15,773 15,590 15,747 16,062 202,62
20 1,00 0,125 0,144 0,613 0,026 0,180 0,118 20 19,794 19,974 19,351 19,207 19,325 18,773 18,590 18,747 19,062 285,38
25 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,150 25 24,732 24,968 24,026 23,844 23,994 23,160 22,919 23,128 23,593 437,17
30 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,150 30 29,732 29,968 29,026 28,844 28,994 28,160 27,919 28,128 28,593 642,10
35 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,150 35 34,732 34,968 34,026 33,844 33,994 33,160 32,919 33,128 33,593 886,30
40 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,150 40 39,732 39,968 39,026 38,844 38,994 38,160 37,919 38,128 38,593 1169,77
45 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,150 45 44,732 44,968 44,026 43,844 43,994 43,160 42,919 43,128 43,593 1492,52
50 1,50 0,188 0,216 0,920 0,032 0,236 0,160 50 49,732 49,968 49,026 48,834 48,994 48,160 47,909 48,128 48,593 1854,53
55 2,00 0,250 0,288 1,227 0,038 0,280 0,180 55 54,682 54,962 53,701 53,483 53,663 52,546 52,250 52,508 53,124 2216,49
60 2,00 0,250 0,288 1,227 0,038 0,280 0,180 60 59,682 59,962 58,701 58,483 58,663 57,546 57,250 57,508 58,124 2653,36
65 2,00 0,250 0,288 1,227 0,038 0,280 0,180 65 64,682 64,962 63,701 63,483 63,663 62,546 62,250 62,508 63,124 3129,50
70 2,00 0,250 0,288 1,227 0,038 0,280 0,180 70 69,682 69,962 68,701 68,483 68,663 67,546 67,250 67,508 68,124 3644,91
75 2,00 0,250 0,288 1,227 0,038 0,280 0,180 75 74,682 74,962 73,701 73,483 73,663 72,546 72,250 72,508 73,124 4199,58
Les filetages aux pas fins sont rarement et de moins en moins utilisés, car leurs défauts surpassent leurs qualités propres. Vous trouverez ci-dessous un aperçu à ce propos.
Points forts - une très légère amélioration de la résistance à la traction statique du fait d'un noyau plus important qui augmente la section résistante,
- une meilleure résistance au dévissage du fait de la pente plus faible des filets par rapport au pas gros,
- un meilleur suivi du produit et un moindre risque d'erreur de qualité en maintenance dans le cas de vis seule sans écrou,
- une plus grande précision dans l'emploi en tant que vis ou écrou de réglage (cas des roulements),
- Le champ d'application prioritaire reste les pièces de sécurité, les écrous de roulements, les engins de travaux publics, et quelques applications en construction automobile et agricole.
Points faibles - une gamme très réduite : vis à tête hexagonale, tige filetée, quelques vis à six pans creux, écrous hexagonaux normaux et freins,
- de grosses lacunes: peu de pièces zinguées ou en acier inoxydable, pas de laiton ni de nylon,
- peu de possibilité du revêtement de surface du fait des classes usuelles élevées,
- un coût plus élevé de part la rareté du produit et des quantités minimes fabriquées, des disponibilités plus faibles et des délais plus longs.
Informations données à titre documentaire, sans engagement de responsabilité de la Société Provençale de Boulonnerie, qui se réserve seule le droit de reproduction de ce catalogue.
D'autres dimensions, bien que rares, peuvent exister. Pour tous renseignements, autres formes et dimensions non indiquées, n'hésitez pas à consulter notre service commercial à ce sujet.
C h a p i t re 3 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
Taraudage métrique ISO fin tolérance 6H
figurant au catalogue SPB (suivant les normes ISO 261 et 965-2)
Représentation théorique (assemblée) Légende Taraudage (tolérance glissante H)
Dmax TD1
H/
8 Taraudage Ecrou d dn dth Dn Dth et Dmin Diamètre nominal 2
H Hauteur théorique
H/
Pr
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H/ Ecrou
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4 60°
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60°
4 Filetage, Vis D1max TD1
D1th D1min Diamètre intérieur du taraudage
2
d3th Diamètre du noyau ou à fond de filet
H/ P/2
4
données nominales ou de base
données théoriques ou calculées
P Pas du filetage données concernant le taraudage (écrou) Zone ou plage de tolérances dimensionnelles du profil du taraudage (écrou)
données relatives au filetage (vis)
T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
CORROSION Risques liés à la corrosion
La corrosion diminue les caractéristiques mécaniques de la fixation, par réduction de la section
résistante (corrosion externe ou par fissuration). La vitesse du phénomène dépend du type de
corrosion, du niveau de l'attaque et de la capacité de résistance des différents éléments. À
terme une rupture interviendra, le plus souvent brutale, et sous tension, entraînant un transfert
de charges sur d'autres points de fixation, eux mêmes surchargés ou corrompus, ou la mise hors
service de l'ensemble de l'installation, avec des conséquences financières et humaines graves.
Il est indispensable de prendre en compte préventivement le risque de corrosion dés la conception
Corrosion : mécanisme, et la définition des ouvrages. Et dans cette étude la durée de vie des composants doit toujours
être supérieure à la durée de fonctionnement prévisible de l'ouvrage. À défaut il devra être
indiqué aux utilisateurs, une durée maximale de certains constituants afin d'en assurer un
risques et parades remplacement préventif.
La nature, dans sa grande bonté, a mis à notre disposition une grande variété de métaux, chacun Immunité naturelle ou artificielle
avec ses défauts et qualités propres. Peut-être avec un souci d'équilibre et pour respecter la aussi Dans certains cas ou dans certaines conditions les métaux et alliages peuvent développer des
le cycle perpétuel de la vie, elle créa aussi l'oxygène, le chlore, le soufre et d'autres agents agressifs, comportements résistants (immunité, passivité). La passivité chimique est la conséquence de
ennemis de ces si gentils métaux, et générateurs de corrosion. Au vue du résultat, et de l'achar- la formation naturelle ou d'une manière provoquée, d'une couche invisible de protection de
nement humain, peut-être le remord la pousse à laisser découvrir de nouveaux amis, résistants surface. La passivité électrochimique est réalisée lorsque la densité de courant anodique est en
aux attaques, le chrome, le nickel, et le molybdène. dehors des limites de fonctionnement du phénomène. Il existe un lien entre le rapport volume
d'oxyde produit sur volume du matériau de base et l'aptitude à l'autoprotection superficielle.
Définition de la corrosion Lorsque ce rapport est inférieur à l'unité, l'oxyde ne couvre pas complètement le support, laissant
La corrosion des métaux est un procédé chimique ou électrochimique qui conduit à leur détério- des passages à la corrosion. Lorsque ce rapport est proche de l'unité (volumes équivalents), ou
ration passagère, lente, progressive ou brutale. Cette dégradation peut consister en une supérieur, une couche étanche autoprotectrice en légère compression se réalise. C'est le cas de
dissolution anodique ou bien en la formation de films plus ou moins protecteurs à leur surface. l'aluminium (1,28), du plomb (1,40), du nickel (1,52), du béryllium (1,59) et de l'argent (1,59).
Elle se traduit généralement par une diminution du poids, une altération de la surface, un affai- Lorsque ce rapport est supérieur à deux, la couche superficielle a tendance à se craqueler et se
blissement de la résistance mécanique. décolle, découvrant à nouveau le support.
La corrosion chimique résulte d'une attaque directe de gaz ou de liquides chargés en agents corrosifs
ayant souvent une valence négative comme l'oxygène (valence 2-), le soufre (2-), le chlore (1-), Parades face à la corrosion
le brome (1-), le fluor (1-) ou l'iode (1-). Par exemple la corrosion sèche en atmosphère oxydante à Hormis les installations provisoires et ne présentant aucun risque pour les biens et personnes,
haute température (four, séchoir, cheminée…). il est nécessaire de prévoir un degré de résistance à la corrosion (même atmosphérique)
Dans la plupart des cas la corrosion est de nature électrochimique (échange d'électrons permettant la totale pérennité des installations durant un temps supérieur à leur durée de vie
à la surface de contact). Chaque fois qu'il y a contact entre le métal et l'oxygène, économique. Le choix est à faire entre les différentes solutions mettant en œuvre soit des
une réaction d'oxydoréduction peut profiter, en surface, des liaisons libres. matières inoxydables (aciers inoxydables, alliages de nickel ou de titane), soit celles capables
En présence d'un milieu conducteur, propice aux échanges électroniques d'autoprotection naturelle (alliages d'aluminium, alliages de cuivre), soit à défaut les revêtements
(électrolyte), les métaux se combinent à l'oxygène, et forment des oxydes. sur des pièces non résistantes du type barrière (cuivre, chrome, nickel, argent, or, peinture) et
L'électrolyte peut être liquide (eau de mer, eau douce, acide…), gazeux ceux dits sacrificiels à durée de vie limitée (zinc, phosphate).
(atmosphère humide, tropicale) ou solide (sols, terre). La réaction dans Les paramètres courants a prendre en compte, mis à part le coût, sont la faisabilité, la résistance
la zone cathodique du modèle 2 H2o + 2 e- -> H2 + 2 OH- est exempte de mécanique, la disponibilité et la durée de vie.
78 conséquence sur les métaux. La zone tenant lieu d'anode subi elle une Impact de la lutte contre la corrosion sur les coûts
agression suivant la formule M <-> Mz+ + ze- En cas de besoin d'une protection face à des attaques prévisibles, il ne faut pas ignorer le coût
de chacune des parades envisageables. La réponse adéquate sera différente suivant le type
Différents types de corrosion d'agression, la classe de résistance souhaitée, la forme des pièces.…
Les phénomènes de corrosion ont été classés en plusieurs catégories suivant Dans certains cas il est préférable de choisir une matière résistante et adaptée plutôt que de
leur processus. protéger un support fragile.
• La corrosion généralisée (uniforme) caractérisée par une réaction uniforme sur
toute la surface exposée du métal (exemple : l'oxydation ferrique). La progression en Nous sommes à votre disposition pour chiffrer ou comparer toutes les solutions techniquement
profondeur dépend de la capacité du dépôt d'oxyde de surface à laisser pénétrer les compatibles avec votre cas particulier.
agents corrosifs. En cas de perméabilité totale la progression peut être constante, prévisible
et quantifiée (souvent en mm par an), dans un contexte invariable. Dans d'autres cas la couche
d'oxyde crée une barrière naturelle, freinant et parfois arrêtant la progression de la corrosion
(autoprotection). Il est habituellement possible de prévenir ce type de corrosion par une bonne
adéquation entre les matériaux, les protections et les risques. Cette catégorie présente la particularité
de souvent signaler sa venue et sa progression par des signes extérieurs (exemple la rouille pour
le fer).
• La corrosion localisée en des points précis et restreints de la surface, avec une pénétration
variable dans la matière. Par exemple :
- La corrosion par piqûres localisée en des points précis avec progression perpendiculaire à la
surface (agent corrosif à base de chlorures).
- La corrosion par crevasses ou caverneuse se développant sous une couche superficielle (laitier,
scories, boues).
- La corrosion sous contraintes pénétrant les micros fissurations apparaissant sur les pièces en tension.
- La corrosion par érosion se produit dans des zones soumises à l'action conjuguée de l'abrasion
et de l'attaque chimique.
- La corrosion galvanique par couple électrique apparaît lorsque deux métaux ou alliages de
compositions différentes, mis en contact, génèrent ou subissent le passage d'un courant
électrique vagabond, de faible puissance, mais permanent. Plus délicate car souvent localisée
dans des zones cachées (joint de soudure, filetage, intérieur de tube, zone de contact
métallique…), cette catégorie entraîne souvent des ruptures brutales et rapides. C'est un problème
de conception facilement évitable car prévisible. Pour vous permettre de vérifier l'absence de
risque de couple galvanique, vous pouvez utiliser le tableau ci-contre.
- La corrosion inter cristalline suivant les lignes de joints de la cristallisation, ou de recristallisation
après fusion ou échauffement (soudage), profitant de la faible résistance de ces zones (cas des
aciers inoxydables lorsqu'une hétérogénéité par précipitation de chrome se produit). Ce type
est particulièrement sournois car sans altération visible, sans perte de poids, et pouvant
entraîner une cassure même sans contrainte. Elle est consécutive d'un mauvais choix ou mise en
œuvre des matériaux.
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
Le mode d'emploi du tableau est le suivant :
Effet galvanique ou corrosion 1 - reporter les deux matériaux choisis, l'un en abscisse, l'autre en ordonné, de manière à croiser les indications (si le croisement ne
se réalise pas dans la zone chiffrée, inverser les entrées),
par couplage galvanique 2 - en cas de revêtement de surface, utiliser le même procédé en choisissant le métal du revêtement et non celui du support qui est
protégé tant que la couche superficielle existe et empêche toute pénétration,
3 - en cas de croisement en dessous du trait en pointillé (valeurs supérieures à 300), le métal en ordonnée est attaqué, et cela d'une
manière d'autant plus rapide et forte que le chiffre (ddp) est élevé,
Tableau d'évaluation du risque de corrosion du fait du couple électrochimique entre les matériaux
4 - la rapidité du démarrage et la vitesse de destruction par corrosion sont proportionnelles à la différence de potentiel (ddp) entre
et/ou les revêtements en contact lors d'un assemblage hétérogène
les matériaux mis en œuvre,
Deux métaux différents, juxtaposés et mis dans un milieu donné même légèrement conducteur (une ambiance non sèche par exemple),
5 - l'effet galvanique est influencé par le rapport de surface des deux éléments. Si la surface du métal considéré (anode) est la plus
ont tendance à créer un courant électrique proportionnel à leur différence de potentiel. Ce couplage (effet de pile) se traduit par la
petite, sa vitesse de corrosion croit; dans le cas inverse elle diminue,
destruction plus ou moins rapide de l'élément ayant le plus petit potentiel (anode). On peut préventivement vérifier les risques de
6 - le métal couplé (en abscisse) ne subit pas de corrosion galvanique et bénéficie, au contraire, d'un effet de protection proportion-
corrosion électrochimique d'un assemblage hétérogène en utilisant le tableau ci-dessous, ou figurent les principaux matériaux utilisés
nel lui aussi à la différence de potentiel.
en mécanique générale. Pour faciliter la lecture, les plus courants ont leurs noms et valeurs sur fond .
Certains métaux (aluminium, cuivre, plomb), certains alliages (acier inoxydable, cupronickel) ou certains revêtements (cadmiage,
En conséquence pour éviter cette corrosion, la différence de potentiel doit être la plus faible possible (elle est idéalement nulle en
chromage, nickelage, zingage) mettent en œuvre des composants ayant des aptitudes électrochimiques élevées, au point d'être
cas de montage homogène), à défaut l'élément de fixation devra être réalisé dans le matériau le plus noble (cathode), et les pièces à
utilisés pour la réalisation de piles et accumulateurs, et peuvent poser de réels problèmes lors d'associations hasardeuses.
assembler dans le matériau le moins noble (anode), et/ou si possible la surface du métal considéré la plus grande vis à vis du métal
couplé. En cas d'impossibilité d'obtenir une différence de potentiel en dessous de 300, l'emploi d'un isolant (bakélite, caoutchouc,
néoprène, nylon, pvc, téflon…) peut être une solution alternative intéressante.
L'exemple en représente le cas d'un assemblage à l'aide de rivet aveugle en aluminium, de tôle en acier inoxydable ou le rivet sera
en position sacrificielle (chiffre de ddp égal à 850 et supérieur à la limite de 300), et cela d'autant plus que le rapport de surface sera
très défavorable. A l'inverse l'assemblage de tôles aluminium a l'aide de rivet ou de vis inox entraîne un risque limité (piqûres), du fait d'un
rapport de surface favorable.
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Les différences de potentiel (ddp) sont établies dans une solution aqueuse à 2% de chlorure de so-
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dium et exprimées en millivolts, suivant la norme française NFE 25-032. Ce document ne traite pas
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Acier inoxydable austénitique A2 ( AISI 304, ou 18-8) 250 120 0
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des autres types de corrosion qui peuvent bien évidemment se superposer et attaquer les
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deux matériaux, y compris le métal couplé. D'autres données complémentaires pour-
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Cuivre ront vous être communiquées au besoin en consultant directement la Société
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570 440 320 220 140 0
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Provençale de Boulonnerie.
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Alliage Cuivre-Aluminium (Cupro-aluminium) 600 470 350 250 170 30 0
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Alliage Cuivre-Zinc (Cu-Zn ou Laiton) 650 520 400 300 220 80 50 0
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Alliage Cuivre-Étain (Cu-Sn ou Bronze)
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770 640 520 420 340 200 170 120 0
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Plomb 840 710 590 490 410 270 240 190 70 40 0
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Alliage Fer-Nickel à 25% de Nickel
nt
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930 800 680 580 500 360 330 280 160 130 90 0
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Alliage Aluminium-Cuivre
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940 810 690 590 510 370 340 290 170 140 100 10 0
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950 820 700 600 520 380 350 300 180 150 110 20 10 0
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Acier au carbone
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1000 870 750 650 570 430 400 350 230 200 160 70 60 50 0
siu
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um
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Alliage léger de décolletage 1000 870 750 650 570 430 400 350 230 200 160 70 60 50 0 0
ag
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ag
Al
Al
M
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Alliage léger de fonderie 1065 935 815 715 635 495 465 415 295 265 225 135 125 115 65 65 0
M
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Aluminium
lia
1090 960 840 740 660 520 490 440 320 290 250 160 150 140 90 90 25 0
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Al
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Acier au carbone pour traitement thermique 1095 965 845 745 665 525 495 445 325 295 255 165 155 145 95 95 30 5 0
m
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Ca
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Al
al
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Alliage Aluminium-Magnésium (Al-Mg) 1100 970 850 750 670 530 500 450 330 300 260 170 160 150 100 100 35 10 5 0
5% ge g) in
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Cadmium
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1100 970 850 750 670 530 500 450 330 300 260 170 160 150 100 100 35 10 5 0 0
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1105 975 855 755 675 535 505 455 335 305 265 175 165 155 105 105 40 15 10 5 5 0
a
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Ch
Alliage Aluminium-Magnésium-Silicium (Al-Mg-Si) 1105 975 855 755 675 535 505 455 335 305 265 175 165 155 105 105 40 15 10 5 5 0 0
Al
l
-
Chrome 1200 1070 950 850 770 630 600 550 430 400 360 270 260 250 200 200 135 110 105 100 100 95 95 0
m
siu
Alliage Aluminium-Zinc-Magnésium (Al-Zn-Mg) 1225 1095 975 875 795 655 625 575 455 425 385 295 285 275 225 225 160 135 130 125 125 120 120 25 0
nc
né
Zi
Alliage Étain-Zinc (75%Sn-25%Zn ou Métal blanc)
ag
1360 1230 1110 1010 930 790 760 710 590 560 520 430 420 410 360 360 295 270 265 260 260 255 255 160 135 0
M
Zinc 1400 1270 1150 1050 970 830 800 750 630 600 560 470 460 450 400 400 335 310 305 300 300 295 295 200 175 40 0
Magnésium 1950 1820 1700 1600 1520 1380 1350 1300 1180 1150 1110 1020 1010 1000 950 950 885 860 855 850 850 845 845 750 725 590 550 0
inoxydables précipitation de carbure de chrome, à chaud, lorsque des opérations nécessitent une
montée en température au delà de 500°C (soudage, brasage, forgeage…),
- les aciers inoxydables austénitiques à bas taux de carbone afin de ne pas subir de
Le terme "inoxydable" ne doit en aucun cas être pris à la lettre, car il laisse présager une résistance corrosion inter granulaire,
généralisée et perpétuelle face à la corrosion. Malheureusement, il ne s'agit pas de métaux ou - les aciers inoxydables austéno-ferritiques (duplex) les plus aptes à vaincre la corrosion
d'alliages résistants à la corrosion sous toutes ses formes et dans toutes les conditions. Mais sous contrainte.
plutôt d'alliages présentant des aptitudes à résister momentanément dans des ambiances
précises et particulières d'agression localisée. - Les aciers inoxydables martensitiques dont la teneur en carbone, de 0,08 à plus de 1 %
Leurs qualités dépendent de leurs compositions, des traitements effectués, des conditions locales autorisent les traitements thermiques de trempe, et dont certains peuvent avoir un taux de
(type d'attaque, concentration, température). Conscient qu'il n'existe pas de solution technique et soufre élevé afin d'en faciliter l'usinage, au dépend de la résistance à la corrosion.
économique miraculeuse, il faut se résigner à inventorier les nombreuses solutions partielles. Ces alliages présentent des caractéristiques mécaniques élevées contrairement aux aciers
inoxydables austénitiques.
Différents types d’alliages inoxydables - Les aciers inoxydables à durcissement structural, qui grâce à un apport de cuivre ou
Suivant les composants et leurs teneurs, les alliages inoxydables ont été classés en groupe d'aluminium, améliorent leurs caractéristiques mécaniques, après un traitement thermique de
homogènes partageant les mêmes propriétés. stabilisation par précipitation (paramètres suivant l'alliage de 2 à 4 h. entre 500 et 700°C).
• Alliages Fer + Carbone + Chrome (> 10 %) appelés "aciers inoxydables" (on aurait préféré "acier - Les aciers inoxydables réfractaires, capables de résister dans des conditions thermiques
résistant partiellement à la corrosion"). Le carbone mis en contact à chaud avec le chrome difficiles (températures extrêmes) sans rompre.
provoque une précipitation de carbures de chromes, réduisant la tenue à la corrosion. Cet
inconvénient a été réduit par l'emploi de stabilisants (titane, niobium) efficaces mais chers, puis • Alliages à forte teneur en nickel, résistant dans des conditions extrêmes de corrosion
par la diminution du taux de carbone. Ce groupe complexe d'aciers résistant grâce à l'apport de chimique et thermique, mais d'un coût très élevé.
chrome, se décompose lui même en plusieurs catégories :
- Les aciers inoxydables ferritiques et semi-ferritiques qui ont une teneur limite en carbone de • Alliages à forte teneur en cuivre (bronze, laiton, cupros), appréciés depuis longtemps pour
0,08 %, et peuvent avoir un taux de soufre élevé afin d'en faciliter l'usinage, au détriment de la des agressions légères (eau, eau de mer). Progressivement remplacés par les aciers inoxydables
résistance à la corrosion. Certaines nuances peuvent subir un traitement thermique de trempe plus compétitifs, ils restent utiles grâce à leurs qualités conductrices et esthétiques.
partielle et sont désignées "semi-ferritiques".
- Les aciers inoxydables austénitiques, incluant des quantités importantes de chrome, de nickel • Alliages à forte teneur en titane, le coût élevé du matériau les réserve aux domaines ou le
80 et parfois de molybdène, leurs résistances aux agressions les plus habituelles en font les aciers poids est l'ennemi (aviation, turbines, réacteurs).
inoxydables les plus couramment employés. Ces aciers présentent une fragilité pour des
températures comprises entre 600 et 800°C (précipitation de carbure de chrome).
corrosio
Résistance Rm ++ ++ ++ ++ + +++ +++ ++++ ++
Résistance Re ++ + + + + ++ +++ ++++ ++
Dureté +++ + + + + +++ ++++ - -
Résilience + +++ +++ +++ +++ +++ + + ++
Usinabilité ++ + + + + + +++ + +
Soudabilité + ++ ++ ++ +++ ++ - - ++
Trempabilité + + + + - + ++++ + +
Amagnétisme - + +++ + + - - - -
Résistance à la corrosion
à froid + +++ + +++ ++ ++ ++ ++++ +++
à temp. ambiante + ++ +++ +++ ++ +++ +++ ++++ +++
à chaud + + + ++ ++ +++ +++ ++++ +++++
aux piqûres + + +++ + + +++ - +++ +++
inter granulaire + - - +++ +++ - - +++ +++
sous contrainte + - - - - +++ - +++ +++
- nul ou mauvais +faible ++ moyen +++ bon ++++ élevé +++++ excellent
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
Revêtements et traitements de surfaces
Il existe plusieurs moyens de protection contre la corrosion, dont le choix sera fonction du type d'agression, de la durée de vie du produit fini, et du coût :
- soit les matériaux constituant la fixation sont adaptés aux conditions de service et capable de résister naturellement et durablement sans faiblir,
- soit lors de la première attaque ou lors d'un traitement de conversion adapté, une fine couche oxydée étanche se réalise et assure la résistance à venir,
- soit on protége le métal support par une couche étanche capable de subir les risques, soit on interpose un dépôt sacrificiel.
Moyens Supports Procédés Avantages Inconvénients
Support résistant à certaines corrosions Aciers inoxydables Passivation (couche superficielle Résistance dans la masse, durée de vie Coût élevé, résistances mécaniques moyennes
(résistance massive) d'autoprotection naturelle ou illimitée dans des conditions normales et et risque de grippage
provoquée) adaptées
Support s'autoprotégeant en cas Alliages cuivreux (bronze, Bonne conductivité, aspect esthétique, Résistances mécaniques et chimiques
d'agression (immunité naturelle) laiton, cupros), aciers gamme étendue moyennes, coût élevé
inoxydables
Support protégé par un revêtement Alliages légers (aluminium) Anodisation Bonne conductivité, aspect esthétique Résistances mécaniques et chimiques
de conversion (immunité artificielle) moyennes, coût élevé
Support protégé par un revêtement Tous métaux et plus Argenture, cuivrage, nickelage, Association possible d'un support dur Résistance limitée en cas de rayures, fabrication
résistant (barrière de protection) particulièrement les aciers chromage et d'un dépôt fortement résistant rare ou spéciale, coût élevé, revêtement épais
et laitons (acier nickelé) peu adapté aux filetages mécaniques
Support protégé par un revêtement Tous métaux et plus Phosphatation au zinc, Absence de fragilisation par l'hydrogène, Peu répandu (vis pour plaque de plâtre,
non résistant (protection sacrificielle) particulièrement les aciers galvanisation à chaud effet de pont en cas de rayures boulons à serrage contrôlé)
non inoxydables Zingage, matoplastie Coût faible de part la généralisation Durée de vie faible du revêtement
des fabrications en atmosphère agressive
Dacromet, Shérardisation Longue durée de vie de la couche sacrificielle, Coût élevé du fait de la réalisation en spécial
absence de fragilisation par l'hydrogène
Normalisation générale de la désignation des revêtements (pour information, hors pièces filetées)
L'AFNOR a normalisé la désignation des revêtements (norme NFA 91 010) suivant le principe suivant : matière déposée, épaisseur (procédé), matière support soit :
matière du revêtement, épaisseur du dépôt en μm, procédé employé entre parenthèses, matériau principal du support (optionnel).
Exemple : Zn 8 (I) / Fe désigne un zingage électrolytique d'épaisseur nominale 8 μm, sur des métaux ferreux.
Ci-dessous nous avons listé les données courantes.
Symbolisation fondamentale Information complémentaire éventuelle
Symbole chimique du métal du revêtement Épaisseur moyenne Procédé du revêtement ou de traitement entre Symbole chimique du métal de base ou
ou élément préférentiel du composé formé du revêtement métallique parenthèses, soit en clair, soit en chiffre romain désignation normalisée de l'alliage du support,
en surface après traitement (nombre conventionnel) précédé d'une barre oblique
Symbole Composition désignation Théorique Unité Code Type de procédé Symbole Matière
Al Aluminium (calorisation) 2 μm (I) Dépôt électrolytique / Al Aluminium et alliages
C Carbone (cémentation) 3 μm ( II ) Dépôt chimique / Cu Cuivre et alliages
CN Carbone+Azote (carbonitruration) 5 μm ( III ) Revêtement par immersion / Fe Métaux ferreux (fer, acier) 81
Cr Chrome (chromisation, chromatation) 8 μm ( IV ) Revêtement par projection
Cu Cuivre (cuivrage) 10 μm (V) Revêtement par placage
N Azote (nitruration) 12 μm ( VI ) Dépôt sous vide
Ni Nickel (nickelage) 15 μm
O Oxygène (anodisation) 20 μm (X) Traitement de diffusion
P Phosphate (phosphatation) 25 μm ( XI ) Traitement électrolytique
SN Soufre+Azote (sulfonitruration) 30 μm ( XII ) Traitement chimique
Zn Zinc (zingage, shérardisation) ….
on
Zn Zinc A 0 0 Jaune, jaune-brun, jaune irisé C C
Cd Cadmiumb B 3 3à5 1 Vert olive à brun olive D D
Cu Cuivre C 5 4à6 2+3 2 Semi-brillante Incolore ou aucune A E
CuZn Laiton D 8 7 à 10 3+5 3 Bleuté à bleuté irisé B F
Ni Nickel E (10) c 9 à 12 4+6 (9) Jaune, jaune-brun, jaune irisé C G
NiCr Nickel-chrome F 12 11 à 15 4+8 4 Vert olive à brun olive D H
CuNi Cuivre-nickel G 15 14 à 18 5+10 5 Brillante Incolore ou aucune A J
CuNiCr Cuivre-nickel-chrome H 20 d 18 à 23 8+12 6 Bleuté à bleuté irisé B K
Sn Etain J 25 d 23 à 28 10+15 7 Jaune, jaune-brun, jaune irisé C L
CuSn Bronze K 30 d 28 à 33 12+18 8 Vert olive à brun olive D M
Ag Argent L Très brillante Incolore ou aucune N
CuAg Cuivre-argent N En option Comme B ,C, D P
ZnNi Zinc-nickel P Mate Brun foncé à noir R
ZnCo Zinc-cobalt Q Semi-brillante Brun foncé à noir S
ZnFe Zinc-fer R Brillante Brun foncé à noir T
Toutes finitions Pas de chromatation U
a Comme tout procédé industriel le résultat des b L'usage du cadmium est restreint ou interdit dans c Epaisseurde dépôt à éviter et non figurée dans d Certaines épaisseurs ne sont pas compatibles avec
revêtements électrolytiques est soumis à de nom- certains pays (pour la France, il est réservé aux certaines normes (ex : la désignation 9 de la DIN le jeu entre filetage et taraudage (fonction du pas
breux paramètres, dont certains introduisent une applications militaires le justifiant). 267 correspond à l'épaisseur théorique 40). et de l'écart de tolérance prévu).
part d'incertitude.
T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
Comparatif des différents revêtements applicables sur les articles de fixation
Procédés Brunissage Phosphatation Phosphatation Matoplastie Galvanisation Dépôt électrolytique Dacromet 500 Shérardisation Anodisation Stanal 400
au manganèse au zinc (à chaud)
Objectifs Effet secondaire d'une trempe Améliorer la capacité Lutter contre la corrosion Lutter contre la corrosion Lutter contre la corrosion Lutter contre les corrosions atmosphériques Lutter contre la corrosion par une couche Lutter contre la corrosion pour des durées Lutter contre la corrosion par une couche Lutter contre le grippage des aciers
ou coloration noire de rétention d'un lubrifiant tout en permettant un sans risque de fragilisation pour des durées importantes et industrielles, amélioration des contacts de Zn-Cr-Al, sans risque de fragilisation importantes sans risque de fragilisation d'oxyde d'aluminium inoxydables austénitiques
en surface pour favoriser accrochage des revêtements par l’hydrogène sans risque de fragilisation de surface (Ag) par l'hydrogène par l'hydrogène
le glissement de finition par l'hydrogène
Principes Dépôt superficiel à chaud Dépôt superficiel Dépôt superficiel Protection métallique Protection métallique Protection métallique cathodique Protection métallique cathodique Protection métallique cathodique Conversion par oxydation anodique Revêtement dur anti-grippage
cathodique sacrificielle cathodique sacrificielle sacrificielle sacrificielle sacrificielle provoquée par une attaque électrochimique
Réalisation Résultat du traitement thermique Traitement chimique Traitement chimique Dépôt de métaux et alliages Trempage dans un bain Dépôt mince par procédé électrolytique, Pièces immergées à froid, Procédé thermochimique de diffusion Procédé électrolytique d'oxydation Traitement de diffusion métallique
de trempe du fait du cracking de conversion en solutions de conversion en solutions à faibles module de Young chaud de zinc liquide, dans des solutions métalliques aqueuses centrifugées puis séchées au four de zinc dans le support par immersion anodique dans lequel la couche en phase solide effectué à 400°C
de l'huile en contact avec aqueuses (Mn ou Fe-Mn) aqueuses (Zn-Fe) (étain, zinc,…) par voie mécanique suivi d'un essorage mécanique parcourues par un courant électrique (grade A = 2 couches, grade B = 3 couches) des pièces chauffées dans une poudre superficielle du métal est transformée
une pièce portée au rouge de zinc en une couche protectrice ou décorative
Applications types Vis, tige, rondelle en acier traité Vis devant être montée et Vis pour plaque de plâtre Rondelles ressorts Boulonnerie 4.6 et 10.9 pour Vis, tiges, écrous, et rondelles standards Visserie acier traité classe 10.9 et au delà Visserie automobile, très grandes séries Visserie pour cycle, tuning, électricité Vis et écrous inox pour industrie nucléaire,
standard et pièces de démontée aisément charpente métallique, (revêtement le plus utilisé pour les fixations) four
décoration (ce qui est peu fréquent) ouvrages d'art, pylônes
Température du procédé Environ 1000°C 85 à 95°C 65°C Ambiante 460 à 550°C t° du bain < 90°C, si dégazage t° < 250°C t° du bain environ 20°C, t°de cuisson 300°C 350 à 450°C Ambiante ou inférieure 400 °C
Métal support constituant Aciers alliés (trempe) ou Métaux ferreux faiblement alliés (Cr + Ni + Mo ≤ 5%) Tous métaux sauf certaines Métaux ferreux Tous métaux Tous métaux ferreux et Tous métaux ferreux Aluminium et alliages d'aluminium Tous métaux ferreux
les pièces à traiter métaux ferreux (coloration) nuances d'acier quelques alliages légers
Préparation de surface Pour des pièces propres pas de préparation spéciale Selon la taille et la propreté des surfaces des pièces, différents procédés de préparation de surface Selon la taille et la propreté des surfaces des pièces, différents procédés de préparation de surface peuvent être utilisés tel qu'un dégraissage suivi d'un décapage Dégraissage
peuvent être utilisés tel qu'un dégraissage suivi d'un décapage mécanique ou chimique mécanique ou chimique
Compatibilité avec Compatible Compatible Compatible Compatible Compatible Evolution en cours destinée à éliminer Compatible Compatible Compatible
la directive européenne le chrome hexavalant
2000/53/CE
Avantages Aspect esthétique Pas de risque de fragilisation par l'hydrogène du fait du procédé, ni d'altération des caractéristiques mécaniques des pièces traitées Procédé économique et généralisé, Pas de risque de fragilisation Rend les alliages légers à base d'aluminium
permettant un dépôt régulier et mince par l'hydrogène du fait du procédé inaltérables
Essai au brouillard salin Essai non adapté car le procédé n'améliore pas la tenue Zn suivant épaisseur 5 à 80 μm : 70 μm : 400 h Durée dépend de la chromatation. Grade A (5 μm) = 500 h Essai non adapté sans chromatation Essai non adapté car le procédé n'améliore
(apparition de corrosion rouge à la corrosion 48 à 600 h - Zn-Cd (7 μm) : Zinc non chromaté 5 à 7 μm : 48 h Grade B (8 μm) = 1000 h Avec chromatation 20 μm : 400 h que peu la tenue à la corrosion,
dans le cas de support à base de fer) 100 à 200 h - Cd-Sn (7 μm) Zinc chromaté 5 à 7 μm : 96 h Nota le grade B est le plus répandu Avec chromatation 35 μm : 700 h mais cependant résiste aux solutions
+ chromatation : 120 à 300 h Chromatation renforcée : 200 h de décontamination.
Fragilisation par l'hydrogène Pas de risque de fragilisation Les phénomènes de fragilisation ne sont pas causés par les traitements eux-mêmes cependant ils risquent d'être induits par certains Traitement comportant le plus de risques Les phénomènes de fragilisation ne sont Pas de risque car le procédé requiert Pas de risque de fragilisation Pas de risque de fragilisation
(risque acier à haute limite élastique par l'hydrogène décapages mettant en œuvre des acides à ce niveau du fait des champs électriques pas causés par les traitements eux-mêmes un long séjour à haute température. par l'hydrogène du fait du support par l'hydrogène du fait du support
Rm>= 1000 MPa) utilisés et du mode habituel de préparation mais ils peuvent être induits par certains
82 décapages mettant en œuvre des acides 83
Limites Dimensions 3 mm ≤ d ≤ 300 mm 2 mm ≤ d ≤ 300 mm 10 mm ≤ d ≤ 45 mm 2 mm ≤ d ≤ 30 mm 3,5 mm ≤ d ≤ 30 mm 3 mm ≤ d ≤ 300 mm
d’utilisation usuelles 3 mm ≤ I ≤ 2000 mm I ≤ 200 mm 30 mm ≤ I ≤ 600 mm 5 mm ≤ I ≤ 200 mm 5 mm ≤ I ≤ 200 mm 3 mm ≤ I ≤ 2000 mm
Diamètre de Tous diamètres Non adapté aux petites dimensions, impose souvent un filetage de D ≥ à M.3 D ≥ à M.3 (grade A) Impose un filetage de base décalé Tous diamètres D ≥ à M.3
vis minimal base décalé (ex : 6e ou 6f) du fait des épaisseurs déposées D ≥ à M.10 (grade B) (ex : 6e ou 6f)
Masse unitaire Pas de limite 250 g 10 kg 1 kg au tonneau 1 kg au tonneau Pas de limite Pas de limite
maximale pas de limite à l'attache pas de limite à l'attache
Autres Précautions à prendre pour les pas Pas de pièces creuses Pas de taraudage profond, pas de goupille creuse Non applicable aux écrous auto-freinés Non applicable aux écrous auto-freinés Non applicable aux écrous auto-freinés
fins et les pièces de masse Nécessite un essorage des filets Précautions à prendre pour les pièces minces à anneau non métallique. à anneau non métallique. à anneau non métallique.
importante (risque d'écaillage Précautions à prendre pour les pièces traitées au tonneau. Réserves sur la qualité Risque de corrosion par couple galvanique Surépaisseur peu compatible avec les jeux Surépaisseur peu compatible avec les jeux
- voir NF A 91.203). minces et pièces taraudées du dépôt pour les empreintes creuses (STHC) en cas de contact avec le cuivre, le nickel de la visserie standard. de la visserie standard de petit diamètre.
(retaraudage des filetages intérieurs) Non applicable aux écrous auto-freinés à et faiblement l'inox. Coefficient de frottement à sec élevé
anneau non métallique devant être dégazés. ne permettant pas un serrage efficace.
Température limite La limite est supérieure Non chromaté : 250°C 300°C Zinc : 250°C Nickel : 400°C 280°C 500 à 600°C
de tenue de revêtement habituellement à celle Chromaté : 70°C Cadmium a : 235°C Chrome : 450°C
sans dégradation acceptable par le support Chromaté finition étain : 150°C Cuivre : 300°C Argent : 700°C
des performances lui-même Chromatation du zinc et du cadmium a : 70°C
Epaisseurs courantes Sans surépaisseur mesurable Mn = 1 à 3 μm, Fe-Mn = 2 à 8 μm Zn-Fe = 3 à 10 μm 5 à 80 μm 50 à 70 μm Zn : 3 à 20 μm 5 à 8 μm (plus si besoin) 20 à 50 μm Ep. de l'anodisation 8 à 12 μm 5 à 10 μm
Régularité d'épaisseur Compatible avec la visserie Surépaisseur en partie creuse Dépôt régulier compatible Tendance à un manque de Surépaisseur en partie creuse. Surépaisseur aux extrémités. Manque de Tendance à surépaisseur friable Dépôt régulier compatible avec la visserie
sur une même pièce Différence d'épaisseur avec la visserie revêtement sur les arêtes vives. Différence d'épaisseur sur les pièces revêtement dans les parties creuses. pour pièces creuses et filetage à pas fin
corrosion
sur les pièces d'un même lot Dépôt de métaux poudreux d'un même lot. (problèmes possibles de couple de serrage dus
dans les parties creuses. à l'inégalité du revêtement sur pièces longues).
Coef. de Sans lubrification 0,15 à 0,20 0,15 à 0,20 0,15 à 0,25 Risques de grippage quand 0,16 à 0,22 0,15 à 0,25 μ moyen à peu près égal à 0,29
frottement la tension dans la vis >= 40%Re
moyen Avec lubrification 0,10 à 0,15 0,10 à 0,15 0,08 à 0,12 0,13 à 0,16 0,08 à 0,12 Dacromet 300 = 0,12 à 0,19 0,08 à 0,14 0,06 à 0,08
global μ adaptée
Aspect extérieur Mat ou brillant Noirâtre un peu sale Couleur grise ou noire suivant Chromaté : mat Généralement mat Chromatation brillante blanche ou jaune Couleur grise, mate Couleur grise, mate Brillant, presque fluorescent Couleur grise, mate
la demande Non chromaté : brillant ou satiné Polissage possible Polissage possible
Possibilité de peinture Oui Oui Oui Oui Oui avec préparation Oui Oui Oui, excellente préparation pour peinture Non, uniquement des vernis de glissement
particulière
Possibilité de coloration Couleur grise à noire Non Non Non Non Oui : nombreuses couleurs, mais le choix Non Non Oui mais en visserie industrielle Non
par le procédé influence souvent la tenue à la corrosion ceci est peu répandu
a Les revêtements à base de cadmium, de part les risques sur la santé et écologiques qu'ils engendrent, sont légalement limités aux applications militaires. Informations données à titre documentaire, sans engagement de responsabilité de la Société Provençale de Boulonnerie, qui se réserve seule le droit de reproduction de ce catalogue.
En cas de demande non circonstanciée, nous convertirons d'office le cadmiage en zingage (procédé de substitution). Notre service commercial est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, ainsi qu'au besoin pour l'étude de fabrication spéciale (matière, classe, traitement, forme).
Dacromet est une marque déposée de METAL COATINGS Int. (USA).
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
Pour minimiser les risques de grippage, il est nécessaire de prendre en compte l'épaisseur
maximale et non nominale ou théorique du revêtement, car un jeu de glissement doit subsister,
y compris dans le cas extrême ou toutes les pièces seraient aux limites les plus défavorables
(diamètre sur flancs du filetage au plus gros, et diamètre sur flancs du taraudage au plus petit)
avec conjointement tous les revêtements ayant la plus forte épaisseur déposée possible.
Dans un souci de simplification, le normalisateur a prévu une formule simple du calcul de
l'épaisseur maximale du revêtement Ersmaxth = Jmin / 4. Ceci permet d'éviter de rechercher
quelle est la perte d'épaisseur dans les taraudages, de prendre en compte la tolérance sur
des revêtements maximale admissible du revêtement pour les vis et pour les écrous, en fonction du pas du
filetage, pour les taraudages tolérancés 6H (standard), et pour les filetages tolérancés 6g
(standard), ou 6f, ou 6e (fabrications spéciales en grandes séries).
Compte tenu des imprécisions de la mécanique et des variations de fabrication, pour permettre On peut suivre l'augmentation des maxima pour un même pas suivant les tolérances (exemple:
le glissement relatif du filetage dans le taraudage il est nécessaire de prévoir un jeu entre les deux pas de 1,25 maximum 5 μm en 6g, 10 μm en 6f, 15 μm en 6e).
pièces en contact, le plus juste possible afin d'assurer la transmission optimale des charges.
Cet intervalle de tolérance de réalisation doit prendre en compte dés le départ,
a Pour les repères D2min et d2max se reporter Limite inférieure de diamètre compatible avec
les épaisseurs des éventuels revêtements à appliquer ultérieurement. Ces intervalles de tolérance
induisent mécaniquement un jeu minimum et maximum dépendant uniquement du pas et des aux schémas des filetages et taraudages un revêtement : les dimensions au-dessus
tolérances choisies. Sauf informations contraires précisées les tolérances de la visserie standard (pages 110 et 111). du trait ne figurent pas dans la norme
b Ce coefficient diviseur normalisé prend en française du fait des difficultés de réalisation
normalisée sont : 6g pour les filetages et 6H pour les taraudages.
L'épaisseur des revêtements courants en visserie est considérée normalement comme compte les quatre épaisseurs déposées (les de faible épaisseur de dépôt sur des petits
uniformément répartie sur la surface des pièces d'un lot. Si les deux pièces (vis et écrous) sont deux surfaces externes du filetage et inter- filetages. Pour les diamètres inférieurs à 3
toutes deux revêtues, afin de permettre le montage, l'épaisseur maximale du revêtement doit nes du taraudage). millimètres un revêtement même fin peu
être inférieure au quart du jeu minimal du fait de la présence de quatre couches de revêtement engendrer des problèmes de montage du fait
(deux côtés extérieurs de la vis et deux côtés intérieurs de l'écrou). de l'irrégularité du dépôt.
Filetage métrique Assemblage avec tolérance 6g / 6H Assemblage avec tolérance 6f / 6H Assemblage avec tolérance 6e / 6H
(ajustement standards) (filetage décalé pour revêtement épais) (filetage décalé pour dépôt très épais)
pas ISO Hauteur jeu minimum épaisseur maxi épaisseur jeu minimum épaisseur maxi épaisseur jeu minimum épaisseur maxi épaisseur
théorique entre filetage théorique nominale entre filetage théorique nominale entre filetage théorique nominale
du filetage et taraudage du revêtement du revêtement et taraudage du revêtement du revêtement et taraudage du revêtement du revêtement
(μm) le plus épais (μm) le plus épais (μm) le plus épais
P H Jmin(μm) Ersmaxth Ersmax Jmin (μm) Ersmaxth Ersmax Jmin (μm) Ersmaxth Ersmax
mm =0,866P =D2min-d2max a =Jmin/4 b μm =D2min-d2max a =Jmin/4 b μm =D2min-d2max a =Jmin/4 b μm
0,20 0,173 17 4,3 3 32 8,0 5 45 11,3 10
84 0,25 0,217 18 4,5 3 33 8,3 5 45 11,3 10
0,30 0,260 18 4,5 3 33 8,3 5 46 11,5 10
0,35 0,303 19 4,8 3 34 8,5 8 46 11,5 10
0,40 0,346 19 4,8 3 34 8,5 8 48 12,0 12
0,45 0,390 20 5,0 5 35 8,8 8 48 12,0 12
0,50 0,433 20 5,0 5 36 9,0 8 50 12,5 12
0,60 0,520 21 5,3 5 36 9,0 8 53 13,3 12
0,70 0,606 22 5,5 5 38 9,5 8 56 14,0 12
0,75 0,650 22 5,5 5 38 9,5 8 56 14,0 12
0,80 0,693 24 6,0 5 38 9,5 8 60 15,0 15
1,00 0,866 26 6,5 5 40 10,0 10 60 15,0 15
1,25 1,083 28 7,0 5 42 10,5 10 63 15,8 15
1,50 1,299 32 8,0 8 45 11,3 10 67 16,8 15
1,75 1,516 34 8,5 8 48 12,0 12 71 17,8 15
2,00 1,732 38 9,5 8 52 13,0 12 71 17,8 15
2,50 2,165 42 10,5 10 58 14,5 12 80 20,0 20
3,00 2,598 48 12,0 12 63 15,8 15 85 21,3 20
3,50 3,031 53 13,3 12 70 17,5 15 90 22,5 20
4,00 3,464 60 15,0 15 75 18,8 15 95 23,8 20
4,50 3,897 63 15,8 15 80 20,0 20 100 25,0 25
5,00 4,330 71 17,8 15 85 21,3 20 106 26,5 25
5,50 4,763 75 18,8 15 90 22,5 20 112 28,0 25
6,00 5,196 80 20,0 20 95 23,8 20 118 29,5 25
8,00 6,928 100 25,0 25 118 29,5 25 140 35,0 30
Cas particuliers des vis à bois, à tôles, autoforeuses, corrosion, à des fins commerciales, les industriels spécialisés tes instances. La communauté européenne a lancé une
autotaraudeuses dans les revêtements (zingueurs, chimistes) ont mis au point de opération dont l'objectif est de faire disparaître rapidement les
En ce qui concerne les vis formant leur propre taraudage par nouvelles formules de dépôt électrolytique plus performantes. utilisations de ce composé dangereux. Progressivement, comme
déformation ou par enlèvement, les épaisseurs de revêtements Du nickel, de l'aluminium, du fer sont ajoutés dans les bains ce fut le cas pour le cadmium, des solutions de remplacement
peuvent s'appliquer. Cependant dans ces cas, les maxima, qui pour obtenir les mélanges binaires, ternaires, plus endurants et voient le jour en laboratoire et même industriellement.
n'ont pas de fondement car le besoin de jeu de glissement n'est résistants. La chromatation est remplacée par des traitement Pour les chromatations de type A et B, les produits sont prêts
plus justifié, sont supprimés. Il est alors possible d'accroître la plus performants. Le résultat final permet au zingage de dépas- et parfois même la substitution, n'étant pas visible à l'œil nu,
durée de vie du produit simplement par l'augmentation de ser les 400 heures de tenue au brouillard salin. s'est faite discrètement.
l'épaisseur de la couche sacrificielle de zinc. Malheureusement le coût de ces techniques les réservent En ce qui concerne la chromatation de type C (jaune ou jaune
encore aux très grandes séries. irisé dite "bichromatée"), nous risquons de devoir envisager un
Quelques évolutions en cours changement de coloration. Pour l'instant le problème reste
Accroissement de la tenue du zingage : Suppression du chrome hexavalent : entier, car les habitudes liées à l'emploi de ce revêtement très
Sous la pression des constructeurs de véhicules automobiles, Le chrome hexavalent présent lors de la chromatation n'a pas que répandu rendent l'évolution encore un peu délicate.
confrontés à l'allongement de la durée de garantie anti- des avantages. Polluant très critiqué, il subit les foudres des hau-
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
sion
Contrôle d’épaisseur de revêtement
Compte tenu des très petites épaisseurs, de l'ordre de quelques micromètres, des revêtements utilisés en fixation, mis à part la galvanisation à chaud, le contrôle des épaisseurs des couches de
protection (revêtement et chromatation) n'est, à l'heure actuelle, ni facile, ni économique. Des analyses sont cependant possibles, mais les outils réservés à des laboratoires spécialisés (magnétoscopie,
micrographie, dissolution, profilomètrie) sont lourds et coûteux. Il est apparu plus intéressant de pratiquer sur échantillons, une vérification de la tenue réelle face à une agression normalisée. Ce test
de contrôle destructif dit "au brouillard salin", met en œuvre une enceinte climatique recréant artificiellement et à volonté une ambiance déterminée.
T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
Épaisseur maximale des revêtements
et tenue prévisible au test au brouillard salin suivant diamètre, pas et longueur
Les revêtements électrolytiques subissent l'influence des courants électriques et des champs épaisseurs maximales. Ci-dessous en lecture directe les épaisseurs maximales suivant le diamètre, le
magnétiques qui les portent. Suivant la forme des pièces, certaines zones revêtues bénéficient pas et le rapport longueur sur diamètre des vis. Nous avons indiqué pour information, le délai de résis-
de dépôts plus importants que d'autres parties moins accessibles. tance à la corrosion (rouille rouge au brouillard salin NSS) équivalent pour l'épaisseur maximale.
Les formes creuses par exemple ne sont pas privilégiées (empreintes creuses, taraudages, perçages, On voit par exemple que dans des conditions idéales et maximales de revêtement une vis
emboutis profonds). A l'inverse certaines zones sont surchargées (têtes et extrémités de vis, M.8x90 rouille au bout de 24 heures seulement, alors que pour une M.10x40 on peut espérer
extérieurs et parties hautes des filetages). Les normes définissent les épaisseurs maximales en 120 heures.
tenant compte de paliers du rapport longueur sur diamètre (x5, x10, et x15). Bases : filetage métrique ISO, épaisseur maximale possible en fonction du pas et de la longueur
Compte tenu de l'importance de cette disparité, il est prudent d'en tenir compte dans la définition des
des vis, revêtement de zinc, chromatation jaune irisé type C.
Diamètre Filetage et profil Jeu minimal Épaisseur Longueur des vis en mm Épaisseur nominale Délai pour 1 ères
nominal entre le filetage maxi. du suivant le diamètre et du revêtement apparition de
Pas profil du et le taraudage revêtement en fonction du critère suivant le rapport rouille rouge (zingage
Dn P filetage tolérance 6g/6H (μm) de rapport l/d longueur/diamètre avec chromatation C essai NSS) b
l ≤ 5d 5d l ≤ 10d 10d < l ≤ 15d l ≤ 5d 5d<l≤10d 10d<l≤15d l ≤ 5d 5d<l≤10d 10d <l≤15d
mm mm pas ISO mm =J/4 a maxi. mini. maxi mini. maxi μm μm μm heures heures heures
2,5 0,45 métrique gros 0,020 5,0 13 13 25 25 38 5 3 3 72 24 24
3 0,50 métrique gros 0,020 5,0 15 15 30 30 45 5 3 3 72 24 24
3,5 0,60 métrique gros 0,021 5,2 18 18 35 35 53 5 3 3 72 24 24
4 0,70 métrique gros 0,022 5,5 20 20 40 40 60 5 3 3 72 24 24
5 0,80 métrique gros 0,024 6,0 25 25 50 50 75 5 3 3 72 24 24
6 1,00 métrique gros 0,026 6,5 30 30 60 60 90 5 3 3 72 24 24
7 1,00 métrique gros 0,026 6,5 35 35 70 70 105 5 3 3 72 24 24
8 1,25 métrique gros 0,028 7,0 40 40 80 80 120 5 5 3 72 72 24
10 1,50 métrique gros 0,032 8,0 50 50 100 100 150 8 5 5 120 72 72
12 1,75 métrique gros 0,034 8,5 60 60 120 120 180 8 5 5 120 72 72
14 2,00 métrique gros 0,038 9,5 70 70 140 140 210 8 5 5 120 72 72
16 2,00 métrique gros 0,038 9,5 80 80 160 160 240 8 5 5 120 72 72
18 2,50 métrique gros 0,042 10,5 90 90 180 180 270 10 8 5 132 120 72
20 2,50 métrique gros 0,042 10,5 100 100 200 200 300 10 8 5 132 120 72
22 2,50 métrique gros 0,042 10,5 110 110 220 220 330 10 8 5 132 120 72
24 3,00 métrique gros 0,048 12,0 120 120 240 240 360 12 8 8 144 120 120
27 3,00 métrique gros 0,048 12,0 135 135 270 270 405 12 8 8 144 120 120
30 3,50 métrique gros 0,053 13,3 150 150 300 300 450 12 10 8 144 132 120
33 3,50 métrique gros 0,053 13,3 165 165 330 330 495 12 10 8 144 132 120
36 4,00 métrique gros 0,060 15,0 180 180 360 360 540 15 12 10 144 132 120
39 4,00 métrique gros 0,060 15,0 195 195 390 390 585 15 12 10
42 4,50 métrique gros 0,063 15,8 210 210 420 420 630 15 12 10
86 45 4,50 métrique gros 0,063 15,8 225 225 450 450 675 15 12 10
48 5,00 métrique gros 0,071 17,7 240 240 480 480 720 15 12 10
52 5,00 métrique gros 0,071 17,7 260 260 520 520 780 15 12 10
56 5,50 métrique gros 0,075 18,8 280 280 560 560 840 15 15 12
60 5,50 métrique gros 0,075 18,8 300 300 600 600 900 15 15 12
64 6,00 métrique gros 0,080 20,0 320 320 640 640 960 20 15 12
68 6,00 métrique gros 0,080 20,0 340 340 680 680 1020 20 15 12
72 6,00 métrique gros 0,080 20,0 360 360 720 720 1080 20 15 12
76 6,00 métrique gros 0,080 20,0 380 380 760 760 1140 20 15 12
80 6,00 métrique gros 0,080 20,0 400 400 800 800 1200 20 15 12
85 6,00 métrique gros 0,080 20,0 425 425 850 850 1275 20 15 12
90 6,00 métrique gros 0,080 20,0 450 450 900 900 1350 20 15 12
95 6,00 métrique gros 0,080 20,0 475 475 950 950 1425 20 15 12
100 6,00 métrique gros 0,080 20,0 500 500 1000 1000 1500 20 15 12
8 1,00 métrique fin 0,026 6,5 40 40 80 80 120 5 3 3 72 24 24
10 0,75 métrique fin 0,022 5,5 50 50 100 100 150 5 3 3 72 24 24
10 1,00 métrique fin 0,026 6,5 50 50 100 100 150 5 3 3 72 24 24
10 1,25 métrique fin 0,028 7,0 50 50 100 100 150 5 5 3 72 72 24
12 1,00 métrique fin 0,026 6,5 60 60 120 120 180 5 3 3 72 24 24
12 1,25 métrique fin 0,028 7,0 60 60 120 120 180 5 5 3 72 72 24
12 1,50 métrique fin 0,032 8,0 60 60 120 120 180 8 5 5 120 72 72
14 1,50 métrique fin 0,032 8,0 70 70 140 140 210 8 5 5 120 72 72
16 1,50 métrique fin 0,032 8,0 80 80 160 160 240 8 5 5 120 72 72
18 1,50 métrique fin 0,032 8,0 90 90 180 180 270 8 5 5 120 72 72
18 2,00 métrique fin 0,038 9,5 90 90 180 180 270 8 5 5 120 72 72
20 1,00 métrique fin 0,026 6,5 100 100 200 200 300 5 3 3 72 24 24
20 1,50 métrique fin 0,032 8,0 100 100 200 200 300 8 5 5 120 72 72
20 2,00 métrique fin 0,038 9,5 100 100 200 200 300 8 5 5 120 72 72
22 1,50 métrique fin 0,032 8,0 110 110 220 220 330 8 5 5 120 72 72
22 2,00 métrique fin 0,038 9,5 110 110 220 220 330 8 5 5 120 72 72
24 1,50 métrique fin 0,032 8,0 120 120 240 240 360 8 5 5 120 72 72
24 2,00 métrique fin 0,038 9,5 120 120 240 240 360 8 5 5 120 72 72
27 1,50 métrique fin 0,032 8,0 135 135 270 270 405 8 5 5 120 72 72
27 2,00 métrique fin 0,038 9,5 135 135 270 270 405 8 5 5 120 72 72
30 1,50 métrique fin 0,032 8,0 150 150 300 300 450 8 5 5 120 72 72
30 2,00 métrique fin 0,038 9,5 150 150 300 300 450 8 5 5 120 72 72
33 2,00 métrique fin 0,038 9,5 165 165 330 330 495 8 5 5 120 72 72
36 3,00 métrique fin 0,048 12,0 180 180 360 360 540 12 8 8 144 120 120
39 3,00 métrique fin 0,048 12,0 195 195 390 390 585 12 8 8
42 3,00 métrique fin 0,048 12,0 210 210 420 420 630 12 8 8
45 3,00 métrique fin 0,048 12,0 225 225 450 450 675 12 8 8
48 3,00 métrique fin 0,048 12,0 240 240 480 480 720 12 8 8
a Ce coefficient diviseur normalisé prend en compte les quatre b Il s'agit d'un maximum théorique et non de délai pratique, qui Ces dimensions ne font pas l'objet de revêtement
épaisseurs déposées (les deux surfaces externes du filetage et tient compte d'une épaisseur de zingage la plus importante standard (le diamètre maximum habituel des pièces zinguées
internes du taraudage). possible. est de 36 millimètres), nous consulter au besoin.
Informations données à titre documentaire, sans engagement de responsabilité de la Société Provençale de Boulonnerie, qui se réserve seule le droit de reproduction de ce catalogue.
Notre service commercial est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0
Adéquation entre protections et besoins
Adaptation des matériaux et revêtements courants aux milieux habituels
Pour en présenter leurs aptitudes, nous avons croisé les matériaux et revêtements les plus courants avec les milieux atmosphériques normalisés.
Adaptation de la fixation Milieu Milieu Milieu Milieu inté- Milieu Milieu Milieu Milieu
au milieu atmosphérique intérieur sec rural urbain rieur humide industriel tropical marin corrosif
Acier brut ou bruni
Acier phosphaté
Acier zingué blanc (Zn) Durée de vie limitée A éviter
Acier zingué jaune (Znbi) Durée de vie limitée A éviter
Acier galvanisé Durée de vie limitée A éviter
Acier Shérardisé Durée de vie limitée A éviter
Acier revêtu Dacromet Durée limitée
Bronze A éviter
Acier inoxydable A2 A éviter
Laiton Durée de vie limitée
Aluminium anodisé
Acier inoxydable A4 Suivant attaques
Titane Suivant attaques
Polyamide PA 6.6 Suivant attaques
Acier inoxydable Uranus B6 Suivant attaques
domaine d'aptitude sans restrictions, sauf en cas de facteurs aggravants (températures élevées, concentrations anormales).
domaine d'aptitude, avec parfois une limitation de durée de vie liée à la vitesse de consommation du revêtement sacrificiel.
application à éviter, ou à réserver aux montages provisoires, sans risques de sécurité pour les biens et personnes.
application susceptible de provoquer, sauf protections particulières, la ruine rapide de l'installation par corrosion généralisée.
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Désignation Abréviation Témpérature Usage Acide Base Eau Alcool Huile Hydrocarbure Rayonnement
de base en UV et
d’emploi °C fixation basse haute faible fort faible fort douce de mer chlorée vieillisement
basse haute faible fort faible forte douce de mer chlorée minérale végétale
Acier brut ou bruni -50 +300
Acier zingué -50 +80
Acier galvanisé -50 +300
Acier revêtu Dacromet +280
Acier Shérardisé +500
Acier inoxydable ferritique F17 -10 +500
Acier inoxydable martensitique Z20C13 -10 +500
Acier inoxydable austénitique A2-304 -200 +400
Acier inoxydable austénitique A4-316 -60 +400
Acier inoxydable réfractaire NS30 +10 +1000
Acier inoxydable Uranus B6 UB6 -200 +700
Aluminium anodisé 7075 +10 +100
Bronze +10 +250
Laiton +10 +250
Néoprène EPDM -50 +100
Polyamide (Nylon) PA 6.6 -40 +80
Polyéthylène haute densité PEHD -60 +60
Polytétrafluoroéthylène (Téflon) PTFE +200
Silicone -100 +300
Titane TA6V +500
T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0 S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n ◆ S P B
+
H
Informations gros diamètre. Avec l'augmentation de la teneur en carbone, de la dureté, ou du taux
d'écrouissage, la solubilité de l'hydrogène dans l'acier augmente. Parallèlement la limite de la
quantité critique d'hydrogène pouvant être la cause d'une rupture diminue, ce qui augmente
complémentaires d'autant le risque. Les pièces de haute résistance (Rm ≥ 1200 MPa ou de dureté correspondante
≥ 385 HV) ne doivent pas subir de nettoyage en phase acide. Les aciers écrouis, les structures
martensitiques sont les plus vulnérables, alors que les cristallisations austénitiques et ferritiques
sur les revêtements sont moins exposées. D'autres matériaux sont aussi sujets à la problématique de la pénétration
de l'hydrogène atomique, notamment l'aluminium, et le titane. Chaque fois qu'un matériau est en
Fragilisation par l’hydrogène du fait contact avec une source d'hydrogène atomique (H+ et non H2), il y a un risque potentiel de
fragilisation.
de certains traitements de surfaces Nous ne traiterons pas des opérations (soudage, brasage, usinage, formage) hors du domaine de
la fixation qui sont soumises à ce même risque.
Avec les gammes habituelles de dépôt électrolytique à partir d'une solution aqueuse (zingage,
cuivrage, nickelage, cadmiage, chromage, …), ou lors de décapage ou dégraissage chimique, Traitement thermique de dégazage
phosphatation, apparaît un risque de rupture différée, due à la fragilisation des aciers par Les éléments ayant fait l'objet d'un traitement électrolytique ou d'un décapage chimique, et qui
l'hydrogène concernant : sont soumis à la fatigue ou à des efforts continus en service, ou en acier sévèrement écroui
- les vis en acier allié ou non allié, de classe de qualité supérieure ou égale à 10.9, (vis dont le filetage est roulé après traitement thermique), ou de résistances ou de duretés
- les écrous en acier allié ou non allié, de classe de qualité égale ou supérieure à la classe 10, élevées (Rm ≥ 1000 MPa, HV ≥ 310), ou de classe égale ou supérieure à 10 (10, 12, 10.9, 12.9, …),
- les rondelles dont la dureté est égale ou supérieure à 310 HV (degré Vickers). doivent subir un dégazage. Il convient d'effectuer ce dégazage dans une période de 4 heures et,
Les éléments de fixation ci-dessus, comme les pièces fortement écrouies, doivent faire l'objet de préférence dans l'heure qui suit le revêtement électrolytique, avant chromatation. En effet
d'un traitement thermique de dégazage. Lorsque l'hydrogène atomique (H+) pénètre dans la la couche de chromatation ne résisterait pas au traitement et représente une barrière supplé-
matière cela risque de provoquer une diminution de la ductilité et de la résistance mécanique. mentaire au dégazage de l'hydrogène. La température de maintien pour les aciers doit être
L'accumulation localisée d'hydrogène peut provoquer des micro-fissurations (habituellement comprise entre 190 et 230°C. L'utilisation d'un four à atmosphère contrôlée améliore le résultat.
sous forme de fissures ultra-structurales). La durée de ce traitement est comprise entre 4 et 24 heures et dépend des caractéristiques
La formation et la propagation de fissures affaiblissent les matériaux d'une manière rapide, mécaniques et de l'épaisseur des pièces. En ce qui concerne les pièces de fixation, la norme n'a
irréversible et souvent imprévisible. Cela se traduit par une fragilisation localisée et parfois bruta- pas encore défini de durée de maintien en température précise.
le, même sans sollicitations, pouvant entraîner la rupture des pièces en cause. Les éléments de Les paramètres ci-dessous, applicables pour les dépôts de zinc en général, peuvent servir de
fixation de petit diamètre présentent une susceptibilité plus grande par rapport à ceux de plus base, dans l'attente d'autres précisions:
Résistance à la traction Dureté Classes équivalentes Délai de réalisation Plage de température Épaisseur des pièces Durée
Rm (MPa) (HV) (h) (°C) (diamètre ou hauteur) du traitement (h)
Rm < 1000 < 300 4, 4.6, 5, 5.8, 6, 6.8, 8, 8.8, B7 Traitement non obligatoire (si Rm est inférieur ou égal à 1000 MPa)
1000 ≤ Rm ≤ 1450 ≥ 300 10, 10.9, 12, 12.9, 33H le plus tôt, avant 4 heures 190 à 230 inférieure à 12 mm 4 heures
< 440 de 12 à 25 mm 12 heures
supérieure à 25 mm 24 heures
1450 < Rm ≤ 1800 ≥ 440 45H (suivant dureté) le plus tôt, avant 4 heures 190 à 230 inférieure à 12 mm 12 heures
< 545 de 12 à 25 mm 18 heures
supérieure à 25 mm 24 heures
88
1800 < Rm ≥ 545 45H (suivant dureté) le plus tôt, avant 4 heures 190 à 230 toutes dimensions 24 heures
Toutes les pièces zinguées, présentant un risque élevé, que nous commercialisons (vis sthc, fhc,…) respectent les règles de dégazage ci-dessus. Cependant il ne peut être garanti que le traitement de
dégazage recommandé permette de prévenir totalement et dans tous les cas la fragilisation par l'hydrogène. Aussi pour les pièces de sécurité, nous vous recommandons fortement de rechercher
des solutions alternatives, avec notre aide technique au besoin.
Détail du processus de zingage élèctrolytique cas des boulons à serrage contrôlé non revêtus, ou pour les pièces destinées à des montages auto-
matisés sur chaîne. Certaines matières (aciers inoxydables, laiton, aluminium, nylon) et
avec dégazage éventuel certaines formes (écrous auto-freinés) propices au grippage doivent être lubrifiés au montage. A
l'inverse les pièces brutes dont les opérations de roulage ou de trempe thermique terminent la
Différentes opérations de préparation, de dépôt et de protection se succèdent pour effectuer un fabrication gardent un léger film d'huile en surface.
dépôt de surface de zinc par électrolyse.
Stanalisation
Ordre Désignation de l’opération Procédé Durée (mn) Température Les assemblages réalisés en acier inoxydable, utilisés sans traitement de surface, génèrent au vis-
sage des frottements très importants, quelque soient les variétés d’acier utilisées.
1 Dégraissage cathodique tonneau 15 60°C
Du fait de caractéristiques mécaniques et duretés faibles, ces aciers posent des problèmes de vis-
2 Décapage acide tonneau 20 45°C sage quand le coefficient de frottement dépasse la valeur 0,12. Cela se traduit par le grippage de
3 Dégraissage cathodique tonneau 5 60°C l'écrou sur la vis, ou de la vis dans le taraudage, rendant impossible l'achèvement du vissage, et
4 zingage tonneau 15 20 à 25°C même le dévissage. Ceci peut se produire parfois avant même le début du serrage,
(5) dégazage (optionnel suivant dureté) four voir ci-dessus 190 à 230°C surtout lors de montage d'écrous freins, qui nécessite un couple de vissage plus élevé encore. Dans
ces cas les pressions de surface sur les flancs des filets en prise augmentent et dépassent les
6 chromatation tonneau 5 20 à 25°C capacités de résistance de la matière qui se plastifie. On peut réduire ce risque "naturel", en dimi-
nuant le plus possible les frottements, notamment par un graissage des filetages, taraudages et
Finitions particulières surfaces frottantes. Une solution technique plus efficace existe, y compris en ambiance chaude,
il s'agit d'un traitement de surface destiné à résoudre ce problème particulier : la stanalisation
Passivation
ou Stanal 400, qui est un traitement de diffusion métallique visant à accroître la dureté de sur-
Opération qui consiste à modifier la surface d'un métal de manière à empêcher une réaction nor-
face, d'ou la diminution du risque de grippage. Vous trouverez au chapitre "visserie en acier
male dans son environnement en le rendant passif.
inoxydable" du catalogue SPB, des exemples d'écrous traités par ce procédé.
Pour les aciers inoxydables, généralement on renforce le film protecteur riche en oxyde de chro-
me, qui se forme naturellement et spontanément en surface, par un traitement complémentaire de Coloration
passivation. Cette opération permet de disposer, dés le montage, de la résistance à la corrosion Les articles de fixation en acier sont naturellement gris (couleur de l'acier), brunis et non
optimale souhaitée. Ce traitement n'est pas obligatoire, et doit être spécifié à la commande. phosphatés (pour les pièces traitées thermiquement), blancs ou jaunes (pour les articles zingués).
Cependant dans un souci de qualité, une grande partie des vis et écrous en acier inoxydable est Pour des raisons esthétiques, il est parfois nécessaire de modifier spécialement la coloration des
traitée normalement en usine avant conditionnement. L'aspect après passivation peut paraître pièces.
plus terne que pour des pièces non traitées. Sur des pièces modifiées on peut aisément obtenir Une étude devra être faite, en tenant compte des possibilités techniques, des quantités, du délai
une passivation à l'aide d'une pâte décapante et passivante (acides nitrique et phosphorique et du coût de l'opération.
diluées).
Polissage
Lubrification Opération mécanique, chimique ou électrochimique destinée à améliorer l'état de surface, et par-
Afin de réduire ou de maîtriser le coefficient de frottement, une lubrification est parfois effec- fois l'aspect esthétique des pièces finies. Une finition poussée (filet roulé, polissage) permet d'a-
tuée en usine. Cette finition coûteuse est optionnelle. Ce traitement n'est habituel que dans le méliorer la tenue des matériaux (aciers inox, revêtements) aux agents de corrosion atmosphérique.
C h a p i t re 2 S P B ◆ S o c i é t é P rove n ç a l e d e B o u l o n n e r i e 8 4 Av i g n o n T é l . 0 4 9 0 89 3 5 0 0