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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

POPULAIRE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE 8 mai 1945 Guelma

DEPARTEMENT DE psychologie

l’agoraphobie

PAR : DAIF CHERIFA SIHEM

Groupe :01
En 1871, le neuropsychiatre berlinois Carl Westphal crée le
terme d'« agoraphobie » après avoir remarqué que certains
de ses patients manifestaient une anxiété extrême et même
un sentiment de terreur s'ils devaient se rendre sur certaines
places publiques de la ville

Qu’est-ce que l’agoraphobie ?


L’agoraphobie est définie dans le Larousse comme étant « une
phobie des espaces découverts (places) et des lieux publics ». En
effet, l’agoraphobie est caractérisée par une peur des lieux où il
s’avère difficile de s’échapper ou d’être secouru. Cela implique
que la peur ne concerne pas uniquement les lieux avec foule,
mais aussi les espaces clos avec peu de fréquentation ou les
vastes endroits déserts. Il est donc erroné de réduire
l’agoraphobie a une peur unique de la foule (appelée
ochlophobie). Le DSM 5 (Manuel diagnostic et statistique des
troubles mentaux) introduit, par ailleurs, la notion d’anxiété à la
définition de l’agoraphobie. Elle est alors décrite comme une
« anxiété liée au fait de se trouver dans des endroits ou des
situations dont il pourrait être difficile ou gênant de s’échapper ou
dans lesquels on ne pourrait trouver aucun secours en cas de
survenue d’une attaque de panique ou des symptômes de type
panique ».
À savoir ! « Agora » vient du Grec qui signifie « place
publique ».
En Europe, on estime que 3% de la population souffre de trouble
panique, et 1,7% des adultes d’agoraphobie. Ce trouble se
manifeste généralement entre 20 et 30 ans. Il y aurait plus de 2
femmes atteintes pour 1 homme.

Symptômes
Les patients souffrant d’agoraphobie décrivent des attaques de
panique récurrentes et imprévisibles. La crise se traduit par divers
symptômes :
 Palpitations ;
 Sensation de chaleur ;
 Étourdissement, vertige ;
 Peur intense ;

Les agoraphobes ont alors un comportement d’évitement vis-à-


vis des situations ou des lieux à risque, car ils appréhendent de
revivre une attaque de panique. Les espaces craints par les
patients sont :
 Les grands espaces comme les centres commerciaux ou les
places publiques ;
 Les espaces clos, par exemple les transports en commun
(bus, métro, avions, train), les tunnels, les ascenseurs ou les
salles de cinéma ;
 Les lieux publics comme les restaurants, les files d’attente ou
les rassemblements ;
 Les lieux en hauteur, par exemple les ponts, les paliers ou
les escalators.
Les patients peuvent aussi craindre la solitude, et avoir peur de
quitter leur domicile ou leurs proches.
Tous les agoraphobes n’ont pas les mêmes peurs. Un patient
peut, en revanche, avoir peur de plusieurs situations ou plusieurs
lieux, sans spécificité. A terme, l’agoraphobie peut fortement
impacter la vie sociale du patient.

Diagnostic
Le diagnostic est clinique, et se base sur la présence des trois
composantes de la phobie :
 L’anxiété d’anticipation : le patient anticipe sa peur. Cette
dernière peut être variée : peur de mourir, peur du malaise ou
d’un accident, peur de perdre la maîtrise de soi, peur de devenir
fou ;
 La réaction anxieuse en elle-même : le comportement
anxieux est variable en durée et intensité. La crise peut, par
exemple, se manifester par 2 ou 3 symptômes comme une
tachycardie, des vertiges et une sensation d’étouffement ;
 L’évitement pour calmer l’anxiété. Les patients adaptent ainsi
leur comportement, en se faisant accompagner ou en choisissant
des heures de faible fréquentation, par exemple.

Traitement
Un psychothérapeute peut aider le patient à gérer une attaque de
panique, notamment par l’apprentissage de techniques de
respiration ou de détournement de l’attention. Les objectifs d’une
prise en charge d’agoraphobie repose donc sur la réduction de la
fréquence et de l’intensité des crises. Un traitement
médicamenteux (antidépresseur ou anxiolytique) peut être
proposé pour une courte durée dans le but d’aider à gérer le
trouble panique.
Les thérapies cognitivo-comportementales sont très utilisées pour
traiter l’agoraphobie, et obtiennent de très bons résultats. Elles
reposent sur l’exposition progressive du patient aux sensations
physiques qu’il redoute afin de développer des méthodes de
relaxation. Souvent, 10 à 25 séances suffisent.
À savoir ! L’exposition progressive du patient peut être effectuée
grâce à la réalité virtuelle. On parle alors de thérapie par une
exposition graduelle en réalité virtuelle.

Charline D., Docteur en pharmacie

Sources
– Agoraphobie. Larousse. Consulté le 30 octobre 2018.
– Qu’est-ce que l’agoraphobie. Anxiété. Consulté le 30 octobre 2018.
– Agoraphobie. Phobie. Consulté le 30 octobre 2018

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