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Chapitre VI
Introduction
Contrairement aux autres champs d’ingénierie, l’hydraulique des ouvrages
hydrotechniques a toujours été et reste encore, principalement basée sur les
études expérimentales sur site ou sur modèle réduit.
Les forces qui agissent sur les fluides et le corps en contact avec eux sont
principalement dues à l’inertie, à la pesanteur, à la viscosité et à la capillarité.
Dans un modèle, on doit conserver les rapports entre les diverses catégories
de forces. Cependant, il est en général impossible de réaliser une similitude
permettant la représentation simultanée de plus de deux types de forces.
Force d'inertie u 2 L2 u 2
2
N E (Nombre d'Euler)
Force de pression pL p
Force d'inertie u 2 L2 u 2
N 2
(Nombre de Froude) 2
Force de la pesanteur L3 g Lg
F
Force d'inertie u 2 L2 uL
RE (Nombre de Reynolds)
Force de viscosité L
Force d'inertie u 2 L2 u 2
2 2 2 N M2 (Nombre d'e Mach)2
Force de compress. c L c
Force d'inertie u 2 L2 u 2 L
NW (Nombre de Weber)
Force de tens. sup. L
Mesures hydrauliques
Les grandeurs que l’on a le plus fréquemment à mesurer en hydraulique sont
les niveaux liquides, les pressions, les vitesses et les débits.
Les niveaux sont mesurés à l’aide d’échelles limnimétriques, de limnigraphes
à pointe vibrante, de détecteurs à capacité, de sondeurs à ultrasons.
Les pressions statiques et dynamiques sont mesurées à l’aide de manomètres
à liquides et de capteurs de pression traduisant un micro déplacement en un
signal électrique.
Pour la mesure des vitesses d’écoulement, on dispose de moulinets (hélices à
axe parallèle à la vitesse), de tubes de Pitot, d’anémomètres à fil chaud, ou
d’anémomètres laser à effet Doppler.
Enfin la mesure des débits utilise les déversoirs, les venturis, diaphragmes,
tuyères, les rotamètres, les débitmètres électromagnétiques ou à ultrasons.
Stabilité d'ouvrages
La stabilité d'ouvrages requiert la détermination des contraintes et des
déformations afin de s'assurer que celle-ci est assurée avec une sécurité
suffisante d'une part par rapport aux forces entraînant la rupture et d'autre
part par rapport à celles qui induisent des déformations et des déplacements
admissibles.
L'analyse des contraintes et des déformations doit affronter des structures
complexes dans leur forme (souvent tridimensionnelle) et dans leur
composition (hétérogénéité et anisotropie) et doit permettre l'exploration du
matériau non seulement dans le domaine de comportement élastique mais
aussi dans celui du comportement non élastique et de la rupture.
La détermination analytique par les méthodes de l'élasticité des contraintes
et des déformations s'avère déjà très laborieuse dans le domaine élastique
pour peu que les formes et composants de l'ouvrage soient complexes. Une
autre approche est l'analyse de modèles physiques en dimensions réduites.
Similitude géométrique
Les rapports de similitude des surfaces et des volumes (ls et lv) sont
déterminés à partir de l. Par exemple, dans le cas de deux sphères de
rayons r’ et r et de surface s' et s, nous pouvons écrire « la relation de
similitude » suivante :
Similitude cinématique
Par contre, de même que les échelles des surfaces et des volumes sont liées à
celle des longueurs dans la similitude géométrique, l’échelle des vitesses lv est
liée à celle des Longueurs l et à celle des temps lt : lv = l . lt-1
De même, l’échelle des accélérations lg est donnée par : lg = lv . lt-1 = l . lt-2
Similitude dynamique
Analyse dimensionnelle et
théorie de similitude
Les différences observées entre les résultats de deux expériences similaires ne
sont pas imputables à une différence de nature mais à des différences d ’échelle.
masse M kilogramme
longueur L mètre
temps T seconde
intensité électrique I ampère
température kelvin
intensité lumineuse J candela
quantité de matière N mole
Théorème p : procédure
3. Prendre des mesures afin de relier ces variables entre elles et déterminer
ainsi la forme des fonctions universelles qui gouvernent le phénomène :
La pdc est exprimée par une relation entre 7 - 3 = 4 produits sans dimension
indépendants formés avec les 7 grandeurs considérées, par exemple :
DH L UD k
( , , )
2
U /(2 g ) D n D
L U 2 UD k
Mais DH est proportionnel à L et on peut s'écrire : DH f( , )
D 2g n D
UD k
Posons : l f ( , )
n D
L U2
Il vient : DH l
D 2g
P1 1V12 P2 2V22
avec, DH H1 H 2 ( Z1 ) (Z 2 )
g 2g g 2g
Les équations régissant les mouvements dans les systèmes S et S’ peuvent être,
soit les équations différentielles fondamentales (équations de Navier Stokes),
soit les équations qui en dérivent dans chaque cas particulier (équation de
Bernoulli, par exemple).
Supposons que le modèle soit placé dans le même champ de gravitation que le
prototype (lg = 1).
Les deux conditions lfi = lfv = lfp peuvent être satisfaites si le liquide utilisé
n'est pas le même sur le modèle et dans la nature, puisque on dispose de
trois paramètres arbitraires l , lm , lt.
Elle s'applique avec une bonne approximation aux fluides réels en régime
d'écoulement tel que les forces de viscosité sont négligeables par rapport
à celles dues à la turbulence : ceci est le cas dans la plupart des essais sur
modèle réduit de sites ou d’ouvrages.
lfi = lfp
Si le liquide est le même dans les deux systèmes, cette relation s’écrit :
lt = l1/2 lv
lv2 l lg ou : l lt2 lg
Similitude de Reynolds
Construction et Equipement